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Medjez El Beb inaugure sa station d’épuration réhabilitée et agrandie

La Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Medjez El Beb a été inaugurée le 20 octobre 2025, en présence de Habib Abid, ministre de l’Environnement, Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie, Abdelmajid Bettaieb, PDG de l’Office national de l’assainissement (ONAS) et Miyata Mayumi, représentante-résidente de la JICA en Tunisie.

 

Après l’achèvement des travaux de réhabilitation et d’extension, la station est entrée en exploitation en octobre 2024. Les travaux permettront d’augmenter la capacité de traitement de la station, de 2 391 m3 d’eaux usées par jour actuellement à 6 300 m3 par jour à l’horizon 2041. « Ceci va également élargir le nombre de bénéficiaires de 22 735 à plus de 29 000 bénéficiaires à l’horizon de 2041, soit 6 500 bénéficiaires de plus », a expliqué Mme Miyata.

 

La réhabilitation et l’extension de la STEP de Medjez El Beb s’inscrivent dans le cadre du « Projet d’amélioration de l’environnement des eaux dans les villes locales », financé par la JICA à travers un prêt concessionnel de 10 871 millions de yens, soit l’équivalent de 212 millions de dinars. Ce projet, mis en œuvre par l’ONAS, vise le renforcement des systèmes d’assainissement et l’amélioration des conditions de vie dans des villes de dix gouvernorats tunisiens, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Kasserine, Kébili, Le Kef, Siliana, Sidi Bouzid, Sfax et Zaghouan, bénéficiant à 688 000 habitants.

 

Cérémonie d’inauguration de la station d’épuration de la station de Medjez El Beb.

Il permettra la réhabilitation et l’extension de quatre stations d’épuration, de 31 stations de pompage et de 288 km de réseaux dans les dix gouvernorats concernés par le projet sur la période 2018-2027, ainsi que l’acquisition d’équipements d’exploitation et de maintenance.

 

Il est à noter que les travaux de réhabilitation de la STEP de Siliana ont été achevés en septembre 2023. La STEP de Jendouba est actuellement en période d’essai suite aux travaux de réhabilitation et d’extension dont elle a bénéficié. Ceux relatifs à la STEP de Tabarka sont en cours d’exécution.

Avec communiqué

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Mehdi Ben Mustapha : « Guide de l’investisseur intelligent pour adopter des stratégies d’investissement intelligentes »

Le Conseil du marché financier , en partenariat avec l’Union des Autorités des Marchés Financiers Arabes a lancé un guide destiné à renforcer la sensibilisation et la protection des investisseurs.

Lors de son intervention dans la journée du mardi 21 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Mehdi Ben Mustapha, le Chef du Département de la Communication de l’Éducation Financière et de la Documentation du CMF (Conseil du Marché financier) a expliqué que ce guide aide les investisseurs à adopter des pratiques et stratégies d’investissement éclairées.

En outre, il a indiqué que ce guide est disponible sur le site officiel de l’Autorité du Marché Financier. Tout comme il a rappelé le lancement, depuis le 20 octobre, de la Semaine mondiale de l’investisseur, qui se tient jusqu’au 24 octobre sous la supervision de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs, regroupant la majorité des régulateurs financiers mondiaux.

Cet événement met l’accent sur la technologie, la finance numérique, ainsi que sur la prévention contre la fraude et la manipulation, en proposant des recommandations pour s’en prémunir.

Mehdi Ben Mustapha a annoncé la publication de deux nouvelles fiches pédagogiques, l’une abordant la technologie blockchain, l’autre le mécanisme de délégation de gestion.
Enfin, le CMF prévoit d’organiser plusieurs initiatives destinées aux étudiants des universités publiques et privées, selon les mêmes informations.

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Khelil Chaibi plaide pour des mécanismes de financement plus souples et adaptés


Soixante-et-une entreprises tunisiennes en quête de financement, 45 rendez-vous organisés entre entrepreneurs et bailleurs de fonds, et un constat accablant de la Banque mondiale : 40 % des PME des économies émergentes citent l’accès au crédit comme leur principal frein. Ces chiffres ont marqué le discours d’ouverture de Khelil Chaibi, président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, lors de la deuxième édition des « Rencontres du Financement », tenue le 21 octobre 2025.

Cette réalité statistique trouve un écho particulier en Tunisie, où les entreprises font preuve d’agilité et d’ingéniosité mais demeurent confrontées à des contraintes structurelles majeures.

L’événement, qui s’impose désormais comme un rendez-vous de référence pour le secteur privé tunisien, a enregistré une mobilisation concrète du tissu économique national.

Pour ce faire, la Chambre de commerce a lancé une enquête auprès de ses adhérents qui a généré les 61 requêtes de financement provenant d’entreprises de tous les secteurs, analysées en amont pour organiser les rencontres bilatérales en parallèle des panels de discussion.

Dans son intervention, le président de la CCITF a défendu une vision stratégique du financement, qu’il ne considère plus comme une simple question de liquidité mais comme un véritable levier de croissance et d’innovation. Il a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes financiers adaptés aux réalités des petites et moyennes entreprises tunisiennes, capables de soutenir leurs ambitions d’investissement et de transformation face aux défis économiques, technologiques et environnementaux actuels.

Khelil Chaibi a particulièrement souligné les recommandations des institutions internationales en faveur d’une diversification des instruments financiers. Il a évoqué la nécessité de combiner le crédit traditionnel avec des fonds propres, des mécanismes de garantie et un accompagnement technique renforcé. Selon lui, les entreprises tunisiennes ont besoin de dispositifs plus souples, plus rapides et mieux calibrés, ainsi qu’un accompagnement structuré pour élaborer leurs projets et attirer les capitaux nécessaires à leur croissance.

Le président de la Chambre a défini la mission de l’institution qu’il dirige comme celle de créer des passerelles entre l’économie réelle, les institutions financières et les bailleurs de fonds. Cette ambition repose sur trois piliers : renforcer la confiance entre les différents acteurs, favoriser les synergies et transformer les opportunités en résultats concrets pour les entreprises.

La programmation de cette deuxième édition reflète cette approche multilatérale.

Le premier panel était consacré au rôle des fonds multilatéraux en Tunisie, avec la participation de la Société financière internationale (ICF), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, et de la Banque africaine de développement. Khelil Chaibi a salué l’engagement de ces institutions qui soutiennent à la fois les grands projets structurants et le tissu des PME, notamment en matière de compétitivité, de transition verte et numérique, et de renforcement des chaînes de valeur industrielles.

Le deuxième panel a réuni les acteurs nationaux et français du financement. Le président de la CCITF a remercié Bpifrance ainsi que le Service économique régional de l’ambassade de France pour leur engagement en faveur du secteur privé tunisien.

Il a également salué la présence de partenaires tunisiens majeurs tels que la BFI et les acteurs du capital-investissement, qui incarnent selon lui la diversité des leviers financiers disponibles et partagent la conviction que le développement du secteur privé constitue le moteur d’une Tunisie prospère et inclusive.

Khelil Chaibi a réaffirmé l’ambition de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française : répondre toujours mieux aux attentes de ses membres, renforcer leur accès au financement et générer des résultats tangibles au service du tissu économique national.

 

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Les services cloud d’Amazon rétablis après une panne qui a affecté les applications mondiales

Amazon.com a indiqué ce 21 octobre que ses services cloud étaient de nouveau en ligne. Et ce, après une panne d’Internet qui a provoqué une perturbation mondiale sur des milliers de sites Web. Y compris certaines des applications les plus populaires comme le site de réservation de logements Airbnb, le site communautaire Reddit, les jeux vidéo en ligne Roblox et Brawl Stars…

Amazon a noté que certains de ces services, connus sous le nom d’Amazon Web Services, ont un arriéré de messages dont le traitement peut prendre plusieurs heures.

A cet égard, Amazon Web Services fournit des applications et de la puissance de calcul aux entreprises du monde entier. Selon Reuters, la panne a perturbé le service pour les employés de Londres à Tokyo et a empêché d’autres d’effectuer des tâches quotidiennes comme payer les coiffeurs ou changer leurs billets d’avion.

En effet, les utilisateurs se sont plaints lundi après-midi de difficultés persistantes à utiliser des services tels que le portefeuille numérique Venmo et le site d’appel vidéo Zoom.

Il s’agit de la panne Internet la plus importante depuis celle de CrowdStrike l’année dernière, qui a paralysé les systèmes technologiques des hôpitaux, des banques et des aéroports, soulignant la fragilité des technologies interconnectées dans le monde entier. Cependant, c’est au moins la troisième fois en cinq ans qu’un centre de données Amazon Web Services dans le nord de la Virginie provoque une panne Internet majeure.

Traitement des messages accumulés

« Tous les services Amazon Web Services fonctionnent à nouveau normalement. Cependant, certains services ont encore des messages en attente qui seront traités dans les prochaines heures », a déclaré Amazon.

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PLF 2026 : la commission des Finances revient sur les enjeux et la relance économique

Le débat sur le PLF 2026 a déjà commencé. C’est dans ce contexte que la commission des finances et du budget s’est réunie dans la journée du lundi 20 octobre 2025. Il faut dire que les avis sont mitigés d’après ce que nous avons compris. En effet, certains députés ont suggéré d’examiner également le projet de bilan économique de 2026, en tenant compte des indicateurs ayant servi de base à l’élaboration du projet de loi.

D’autres se sont interrogés  sur les conséquences financières des faibles prévisions et leurs effets sur les équilibres budgétaires généraux de l’État.

Parallèlement, certains députés ont estimé que les mesures sociales mises en œuvre en faveur des populations vulnérables en 2025 n’ont pas modifié la situation économique et sociale. Ils ont proposé d’instaurer des mécanismes de financement favorisant l’investissement et attirant les diplômés de haut niveau afin de stimuler la création de richesse. Tout en évitant les solutions classiques et en renforçant le contrôle des crédits destinés aux programmes d’autonomisation économique.

La commission s’est également interrogée sur les performances de certains secteurs tels que l’industrie mécanique et la production de phosphate. Plusieurs intervenants ont indiqué que certains secteurs ont connu un développement lié parfois aux conditions climatiques, ou grâce à des programmes de soutien visant à accroître leur compétitivité.

Cela dit, les  difficultés que rencontrent certaines entreprises ont été soulignées. Ce qui prouve une fois de plus l’intérêt de l’appui à ces entreprises via des études économiques rigoureuses ainsi que sur des stratégies commerciales et marketing solides. Cela permet de mieux garantir leur présence sur les marchés nationaux et internationaux, tout en saluant la récente révision du cadre légal encadrant ces entreprises.

Enfin, concernant l’évolution des investissements dans le secteur industriel, plusieurs membres ont relevé que les indicateurs témoignent d’un redémarrage économique, avec une hausse de 21,4 % des investissements directs étrangers au premier semestre 2025.

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi, nouvelle DG, et Slim Ben Ammar, président du Conseil d’administration

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Ainsi, Hazar Chebbi est nommée directrice générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici directrice marketing, produits et expérience client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Quant à Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, il est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que directeur général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

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Trump voit ses espoirs de rencontre rapide avec Poutine s’estomper révèle CNN

Les espoirs de Donald Trump d’une rencontre rapide à Budapest avec Vladimir Poutine pourraient être anéantis après la suspension cette semaine d’une réunion préparatoire entre les principaux conseillers en politique étrangère des deux dirigeants, selon un article de CNN paru ce mardi 21 octobre.

Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait la paix en Ukraine, reconnaissant toutefois qu’y parvenir était plus difficile que de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ou de mettre fin à un bref conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Après avoir parlé avec Poutine la semaine dernière, Trump a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rencontreraient.

Cependant, CNN assure, citant un responsable anonyme de la Maison Blanche, que la réunion prévue a été reportée pour le moment. Rubio et Lavrov auraient des attentes différentes quant à une éventuelle fin de la guerre, selon une source…

A cet égard, Rubio et Lavrov ont eu une conversation téléphonique lundi pour discuter des prochaines étapes, selon Moscou et Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les discussions avaient été « constructives ». Cependant, Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, n’a pas utilisé le terme « constructif ». « Le ministre a souligné l’importance des prochaines réunions comme une opportunité pour Moscou et Washington de travailler ensemble pour promouvoir une solution durable à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, conformément à la vision du président Trump ».

Par ailleurs, Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à discuter de la paix et a posé les conditions pour mettre fin à la guerre.

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Gabès sera prochainement doté d’un centre de lutte contre le cancer 

« Le ministère de la Santé œuvre à améliorer et à développer les établissements de santé dans le gouvernorat de Gabès à travers la création d’un centre de lutte contre les maladies cancéreuses, dont les travaux seront lancés au début de l’année prochaine », a promis le ministre de la Santé, Moustafa Ferjani.

Il en a fait l’annonce au cours d’une séance de dialogue tenue dans l’après-midi du lundi 20 octobre, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en présence de son homologue  de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari.

M. Ferjani a précisé que son département s’emploie à créer un centre de lutte contre le cancer dans le gouvernorat de Gabès, dont les travaux de réalisation débuteront fin janvier 2026 et par une entreprise chinoise qui sera choisie ultérieurement.

« Ce centre sera fin prêt d’ici deux ans, bien que le ministère de la Santé adopte essentiellement une approche préventive en ce qui concerne les maladies cancéreuses », a-t-il ajouté.

Fin des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès

Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé la reprise des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès après une interruption de plusieurs années. « Les travaux s’achèveront en décembre prochain », a-t-il précisé.

L’hôpital en question sera renforcé par 300 lits supplémentaires, deux appareils de scanner et un appareil d’imagerie par résonance magnétique, ainsi que l’utilisation du numérique et des technologies modernes pour la lecture des résultats médicaux à distance, afin de rapprocher les services de santé aux habitants de la région.

M. Ferjani a fait savoir que l’hôpital universitaire de Gabès comprend neuf spécialités universitaires, qui seront renforcées par cinq autres.

En outre, notons que le ministère de la Santé œuvre à trouver des solutions au manque de médecins spécialistes à l’hôpital de Gabès et dans les hôpitaux de la région; et ce, à travers le renforcement des ressources humaines.

Création de 4 000 nouveaux postes…

Ainsi, il a indiqué que le ministère de la Santé a prévu, cette année, de renforcer les ressources humaines et d’ouvrir 4 000 nouveaux postes dans le secteur de la santé, selon le projet de loi de finances pour l’année 2026.

Enfin, relevons que le ministre de la Santé a déclaré, au cours de la séance de la matinée, que le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour réhabiliter le Groupe chimique tunisien à Gabès et réduire les émissions de gaz.

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Sanae Takaichi, à la tête d’un Japon en situation économique délicate

Ce mardi 21 octobre 2025, le Japon a à sa tête une Première ministre. Et pour la première fois de son histoire, le pays du Soleil Levant sera gouverné par une femme : Sanae Takaichi.

Cette nomination sera officielle après avoir rencontré l’empereur Naruhito au cours de la journée.

Comme nous l’écrivions dans un précédent article, Sanae Takaichi est une héritière de Shinzo Abe, « conservatrice radicale qui cite Margaret Thatcher en exemple », mais qui « va devoir gérer une situation politique précaire, des enjeux économiques majeurs et des tensions régionales accrues », écrit RFI.

 

Lire aussi: Sanae Takaichi, future Première ministre du Japon ?

 

Rappelons qu’elle est issue de l’aile droite du PLD – pour Parti libéral-démocrate -, et avait donc été désignée à l’issue des élections législatives du début octobre, comme le veut la tradition, Première ministre du pays.

Mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent pour cette « thatchérienne ». Ainsi, elle devrait s’atteler dès aujourd’hui, d’abord, à former un gouvernement de centre-droit, puis tenter de redresser la situation du PLD plus que jamais divisé et en perte de vitesse. « Car depuis plusieurs années, le PLD, qui domine le paysage et le pouvoir presque sans discontinuer depuis 1955, voit son socle électoral s’effriter, en particulier au profit d’une nouvelle droite radicale et populiste », rappelle RFI.

Sur le plan économique, Mme Takaichi devra composer avec un Trump décidé à faire payer le Japon les efforts de « protection » des Etats-Unis depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Mais aussi une guerre commerciale lancée tous azimuts par le président américain.

On y reviendra plus en détails…

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Le secteur des assurances face au dérèglement climatique

Les conséquences actuelles et futures du dérèglement climatique sont multidimensionnelles. Il s’agit d’une source majeure d’incertitude et de préoccupation pour la société civile, les politiques et les opérateurs économiques. Même un secteur comme celui des assurances n’échappe pas au défi climatique, notamment au regard de la hausse des coûts des sinistres face aux événements climatiques extrêmes : inondations, submersions marines, sécheresse et retrait-gonflement des sols, cyclones et tempêtes, grêle, ou encore pertes agricoles…

 

La hausse continue des températures : l’échec de la régulation internationale

 

L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C (par rapport à l’ère préindustrielle) a été fixé par l’Accord de Paris sur le climat (2015). Un objectif considéré désormais comme impossible à atteindre par diverses études scientifiques. Au contraire, celles-ci soulignent que les concentrations des gaz à effet de serre (et donc de chaleur) dans l’atmosphère continue de croître, ce qui nourrit une hausse (à un rythme toujours plus soutenu) des températures.

 

Prenant acte de l’avènement de l’« anthropocène » (nouvelle ère géologique ou période de l’histoire caractérisée par le fait que les activités humaines ont un impact global sur le système planétaire), la question du climat est reconnue désormais par l’ONU comme une « préoccupation commune » de l’humanité. L’intensification et l’accélération du phénomène de dérèglement climatique et ses conséquences humaines et économiques revêtent un caractère systémique. Ce phénomène nourrit les risques de déstabilisation socio-politiques, mais aussi de conflictualité internationale.

 

Des conséquences pour les assureurs

 

Cette situation pose aussi la question de la soutenabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il existe également une tentation pour les assureurs de quitter les zones les plus à risques. Les implications et risques multidimensionnels du dérèglement climatique sont en effet des sources d’incertitude et d’insécurité pour les infrastructures, les personnes, leurs biens. Une nouvelle donne qui affecte la gestion des risques en général, et le secteur de l’assurance en particulier.

 

De fait, la multiplication et l’accroissement de l’intensité des catastrophes naturelles participent à la hausse des coûts directs et indirects des sinistres. Au-delà de ses implications économiques, le dérèglement climatique soulève de sérieux questionnements juridiques pour les marchés de l’assurance. Ce phénomène est source d’augmentation du nombre, de l’intensité et de la fréquence des incendies ([1]).

 

A l’échelle mondiale, le nombre de personnes exposées aux feux de forêt a fortement crû ces vingt dernières années (+40 %), une tendance qui se confirme au niveau de la France : si l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les incendies a permis de réduire nettement le nombre de surfaces brûlées, l’exposition aux incendies est appelée à encore augmenter.

 

L’assurabilité des personnes physiques et morales étant en jeu, les assureurs se mobilisent et tendent à s’adapter progressivement aux nouvelles contraintes liées aux risques climatiques. Des réflexions et solutions innovantes se développent lentement, quoique parmi les acteurs du secteur, mais aussi parmi les chercheurs et les experts. Une mobilisation plus concertée et collective semble nécessaire à l’échelle internationale, dans le contexte notamment de la transition économique et écologique.

 

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[1] Source : S.T. SEYDI et alii, « L’exposition humaine mondiale aux incendies de forêt augmente malgré la diminution des superficies brûlées », Nature, août 2025, Vol. 389, n° 6762, pp. 826-829 ; Les Cahiers Lysias, septembre 2025.

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BNA Assurances affiche une croissance robuste de 9,8% de son CA

BNA Assurances a annoncé des indicateurs d’activité trimestriels au 30 septembre 2025 extrêmement positifs, avec un chiffre d’affaires global atteignant 136,0 millions de dinars tunisiens ( MDT) , soit une progression de 9,8 % par rapport aux 123,8 MDT enregistrés à la même date en 2024. Ce dynamisme est principalement soutenu par l’activité Vie, dont les primes émises ont connu une croissance spectaculaire de 69,1 %.

Le chiffre d’affaires de la branche Vie est passé de 16,4 MDT au 30/09/2024 à 27,8 MDT au 30/09/2025, représentant une augmentation de 11,3 MDT. Quant à l’activité Non-Vie, elle s’établit à 108,1 MDT au 30/09/2025, marquant une légère hausse de 0,8 MDT par rapport aux 107,3 MDT réalisés l’année précédente.

Par ailleurs, les sinistres réglés totaux ont atteint 72,5 MDT au 30/09/2025, contre 68,3 MDT à la même période en 2024, représentant une variation de 6,0 %. Les produits financiers, qui englobent les revenus des placements immobiliers ainsi que les revenus financiers des valeurs mobilières et autres placements, s’élèvent à 30,6 MDT au 30/09/2025, progressant de 3,4 MDT par rapport aux 27,2 MDT de l’année précédente. La compagnie a également enregistré une forte progression des primes cédées, qui ont atteint 6,5 MDT au 30/09/2025 contre 4,4 MDT en 2024, soit une augmentation de 48,9 %. Enfin, les commissions se sont établies à 16,5 MDT au 30/09/2025, en hausse par rapport aux 15,5 MDT de l’exercice précédent.

 

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Tunisair Express : Helmi Hassine nommé Président du Conseil d’Administration

Le transporteur régional tunisien ouvre un nouveau chapitre de sa gouvernance. Helmi Hassine, ancien Directeur Général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), a été officiellement désigné Président du Conseil d’Administration de Tunisair Express.

Professionnel aguerri du secteur aérien, M. Hassine compte près de trois décennies d’expérience au sein d’entreprises et d’institutions en Tunisie comme à l’étranger, notamment en Suisse, en Italie et au Maroc. Cette expertise internationale constitue un atout stratégique pour la filiale de Tunisair, engagée dans un processus de redynamisation de ses activités.

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Collision sans blessés entre métros des lignes 3 et 5

Ce matin, une collision s’est produite à la station Meftah Saadallah à Tunis entre un métro de la ligne 3 et un autre de la ligne 5. D’après les premiers éléments, aucun passager n’a été blessé. La Transtu publiera prochainement un communiqué pour détailler les circonstances de l’incident et informer des mesures prises en réponse à cet événement.

La grande question demeure : que s’est-il réellement passé ? Est-ce la négligence du conducteur ou bien l’état des infrastructures du métro qui doit être révisé ? Il est indispensable de trouver des solutions à moyen et long terme.

D’après un communiqué de la Société de Transport de Tunis, l’accident s’est produit aux alentours de 11h30, lorsque la rame avant du métro numéro 3 a percuté par l’arrière la rame numéro 5, les deux circulant sur la même voie.
Les blessés ont été immédiatement transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins nécessaires et un soutien psychologique. Une équipe de la société s’est aussi rendue sur place pour vérifier leur état de santé et assurer un suivi jusqu’à leur sortie, conformément au communiqué.
Par ailleurs, une équipe du ministère des Transports, incluant des membres du bureau d’enquête sur les accidents, s’est déplacée sur les lieux de l’incident, en parallèle à une commission d’enquête spécialisée de la Société de Transport de Tunis, chargée de faire la lumière sur les causes et responsabilités de l’accident.

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La Russie occupe la première place en Europe pour la cryptographie

Le pays a enregistré plus de 370 milliards de dollars de transactions cryptographiques au cours de l’année écoulée, surpassant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

La Russie a dépassé ses pairs pour devenir le plus grand marché de crypto-monnaie d’Europe en termes de volume de transactions. C’est ce qu’il ressort des données de la société d’analyse de blockchain Chainalysis, publiées samedi 18 octobre.

Dans son rapport, l’entreprise indique qu’entre juillet 2024 et juin 2025, la Russie a reçu 376 milliards de dollars en cryptomonnaies. Et ce, contre 256,5 milliards de dollars un an plus tôt. Dépassant ainsi les 273 milliards de dollars du Royaume-Uni. Ces deux pays sont considérés comme les principaux marchés cryptographiques d’Europe. L’Allemagne suit avec 219 milliards de dollars, l’Ukraine avec 206,3 milliards de dollars et la France avec 180,1 milliards de dollars.

Ainsi, Chainalysis attribue l’essor de la Russie à une forte augmentation des transferts institutionnels et à l’adoption rapide de la DeFi (un terme générique qui désigne les services financiers de pair à pair « P2P » sur les blockchains publiques, principalement l’Ethereum). Les transactions supérieures à 10 millions de dollars ont bondi de 86 % sur un an. Soit près du double de la croissance européenne de 44 %. Tandis que l’activité de détail a également dépassé la moyenne régionale.

Le stablecoin russe A7A5, libellé en roubles, a contribué à améliorer le classement du pays, devenant un « véhicule essentiel pour les paiements transfrontaliers ». Lancé en février, il est devenu le mois dernier le premier en Russie à être qualifié d’actif financier numérique (DFA). Ce qui confère aux importateurs et exportateurs le droit légal de l’utiliser pour les règlements internationaux.

La Russie a adopté une position prudente, mais évolutive, concernant les cryptomonnaies. Les actifs numériques ne sont pas reconnus comme monnaie légale. Et la loi sur les actifs financiers numériques interdit leur utilisation sur le territoire national, tout en les classant comme biens imposables. Cependant, les cryptomonnaies sont autorisées pour les transactions transfrontalières. Et la Banque centrale a créé un cadre expérimental permettant aux investisseurs qualifiés d’échanger des actifs numériques.

Le président Vladimir Poutine a qualifié la réglementation des cryptomonnaies de « domaine prometteur ». Tout en appelant à la création de cadres juridiques et technologiques pour son utilisation nationale et transfrontalière.

La Banque centrale reste toutefois prudente. Lors du forum Finopolis organisé plus tôt ce mois-ci, le premier vice-gouverneur Vladimir Chistyukhin a déclaré qu’une nouvelle législation réglementant les investissements en cryptomonnaies était attendue pour 2026, instaurant des sanctions administratives et pénales en cas de circulation illégale. Il a ajouté que les investissements devraient être limités aux investisseurs qualifiés et que les intermédiaires devraient être agréés.

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L’UE interdit formellement l’importation du gaz russe

La majorité des Etats membres de l’Union européenne (UE) a approuvé l’interdiction de l’importation du gaz russe, ce lundi 20 octobre 2025. Et ce, en attendant d’être négociée avec le Parlement européen.

C’était lors d’une réunion des ministres européens en charge de de l’Energie à Luxembourg. Cette mesure sur le gaz russe qui doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, avait été proposée au printemps par la Commission européenne, comme le rapportent nos confrères de francetinfo.fr.

La tâche de négocier la phase finale de l’adoption définitive de la décision revient au Danemark. En effet, ce pays assure la présidence tournante de l’UE jusqu’à la fin de l’année.

A noter que deux pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, en l’occurrence la Slovaquie et la Hongrie, étaient naturellement opposés à cette interdiction. Mais ils ont été mis en minorité lors du vote.

En outre, la même source affirme que « l’UE essaye de se sevrer des hydrocarbures russes depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022 ». Toutefois, « si elle a cessé presque totalement ses importations de pétrole russe; elle conserve une forte dépendance envers Moscou pour son approvisionnement en gaz naturel ». En effet, la Russie représentait près de 19 % des importations totales de gaz de l’Union européenne en 2024; contre 45 % en 2021, rappelle franceinfo.fr.

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Appel à l’annulation de l’accord migratoire franco-britannique

L’accord migratoire conclu par la France et le Royaume-Uni « crée un système cynique et inhumain ». C’est ce qu’estime la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis publié dimanche 19 octobre. 

La CNCDH est « préoccupée par les violations des droits fondamentaux et des obligations internationales des deux pays ». Lesquelles résultent de la mise en œuvre de l’accord migratoire qui vise à prévenir les « traversées dangereuses », indique-t-elle dans un avis non contraignant.

A cet égard, l’accord, signé fin juillet, prévoit l’expulsion vers la France des migrants arrivés sur les côtes britanniques par bateau via la Manche. Et ce, en échange de l’accueil par Londres des migrants se trouvant en France, sur la base du principe du « un pour un ».

Jusqu’à présent, 26 migrants ont été expulsés vers la France et 18 ont été acceptés en Grande-Bretagne, selon le gouvernement britannique.

Cependant, la CNCDH estime que « ce mécanisme crée un système particulièrement cynique et inhumain. Puisque le passage légal d’une personne vers l’Angleterre dépend de l’expulsion et du passage dangereux d’une autre avec l’aide de passeurs ».

Selon la même source, l’objectif de l’accord est de « détourner le droit d’asile » et de « favoriser un transfert logique des demandes d’asile au-delà des frontières »…

Aussi, la CNCDH demande que « l’accord soit abrogé » et « a minima, qu’il ne soit pas renouvelé après juin 2026 ».

En outre, elle réitère sa recommandation pour « la création de voies d’accès légales et sûres au territoire britannique, respectueuses des droits fondamentaux, notamment du droit d’asile ».

Dans ce contexte, le 14 octobre, une quinzaine d’organisations, dont Utopia 56, Médecins du Monde et le Secours catholique, ont demandé au Conseil d’État l’annulation de cet accord.

A noter que plus de 8 400 migrants ont atteint les côtes anglaises à bord d’embarcations de fortune depuis le 12 août dernier.

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AeTECH clôture un exercice difficile avec des capitaux propres lourdement négatifs

Advanced e-Technologies (AeTECH) clôture l’exercice 2024 avec une situation financière critique, affichant des capitaux propres consolidés lourdement négatifs s’élevant à 8,2 millions de dinars. Ils marquent une dégradation par rapport aux (7,4 MDT) enregistrés en 2023. Le résultat net consolidé de l’année reste déficitaire à 714 mille dinars.

Cette publication, qui sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire le 11 novembre 2025, est assortie d’une opinion avec réserves de l’auditeur. Soulignant de graves incertitudes, notamment une insuffisance de passif concernant des dettes fiscales s’élevant à environ 713 mille dinars. Ainsi qu’un risque de pénalité de retard non comptabilisé sur les dettes sociales estimé à 480 mille dinars.

La pérennité du groupe est clairement remise en question, la société mère Advanced e-Technologies affichant des passifs excédant le total de ses actifs de près de 4,9 millions de dinars à fin 2024. Bien qu’un plan de restructuration ait été approuvé, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 13 décembre 2024 a décidé de maintenir la continuité d’exploitation. Toutefois, la trésorerie du groupe est en chute libre, le solde de trésorerie à la clôture de 2024 s’établissant à un déficit de 1,74 millions de dinars; contre 533 mille dinars à la fin de 2023. Les liquidités et équivalents de liquidités sont passés de 195 mille dinars à seulement 18 mille dinars.

L’activité du groupe a considérablement ralenti. Les produits d’exploitation totaux se sont contractés, passant de 6,3 MDT en 2023 à seulement 4,6 MDT en 2024. Soit une baisse de 1,7 MDT. Cette diminution est principalement due à l’activité solutions dont les ventes ont chuté de 1,45 MDT à seulement 410 mille dinars. Malgré cette contraction des revenus, la perte d’exploitation s’est réduite, passant de 727 mille dinars en 2023 à 313 mille dinars en 2024. Et ce, grâce notamment à une forte baisse des achats consommés.

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La 16ème Conférence de l’ONU sur le commerce s’ouvre à Genève

La 16ème Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (CNUCED) s’est ouverte lundi 20 octobre à Genève, présidée par la Suisse. Le ministre de l’Economie, Guy Parmelin, a alerté sur les dangers de la « polarisation croissante » du monde, rapporte RTS.

En ouvrant cette réunion organisée tous les quatre ans, Guy Parmelin a appelé au « dialogue multilatéral » et à la « recherche de consensus » dans un commerce mondial où « les défis sont immenses ».

En effet, selon les chiffres de l’ONU, « actuellement, plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent dans une pauvreté extrême avec moins de 2,15 dollars par jour ». En cause, entre autres, les conflits qui affectent le commerce international et la croissance économique, pointe Guy Parmelin. Ainsi, « les prix énergétiques et des matières premières ont augmenté. Alors que les fonds publics se raréfient et les dettes explosent ». D’où son appel à « garantir un système commercial établi sur un cadre réglementaire ».

Sera-t-il entendu surtout du côté de Washington ? Rien n’est moins sûr.

Donner plus de place aux économies faibles

A noter que cette 16ème conférence, qui constitue en fait une assemblée générale de la CNUCED, la plus grande agence des Nations unies créé en 1964 pour « intégrer » les pays du sud dans l’économie globale, devrait aboutir jeudi 23 octobre à une « feuille de route » pour les quatre prochaines années sur le financement du développement ou la dette des pays à revenus faibles.

Toujours selon RTS, la Conférence devrait constituer « l’occasion de recentrer le débat sur l’apport des pays du sud au commerce mondial ». D’ailleurs, la CNUCED ne manque pas de faire remarquer que « ce sont eux qui ont tiré la croissance au 2ème trimestre 2025 ». Elle estime que « leur prochain défi sera de rattraper leur retard dans l’intégration de l’intelligence artificielle qui pourrait, à terme, peser plus 4 800 milliards de dollars par an au niveau mondial ».

L’organisme onusien rappelle que cette Conférence intervient au moment où «… l’administration Trump a dynamité les échanges mondiaux et que la numérisation de l’économie inquiète autant qu’elle fascine ».

Antonio Guterres attendu à Genève

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est attendu à Genève. Ce qui constitue un signe fort pour la CNUCED et sa patronne, la Costaricienne Rebecca Grynspan, candidate du reste à la succession de Guterres. Raison pour laquelle, peut-être, Mme Grynspan gère-t-elle «… les dommages de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis en se voulant toutefois apaisante », sans trop dénoncer cette pratique américaine.

Lors de son intervention, elle a souligné : « Nous saluons le fait qu’il y a actuellement des négociations commerciales, tout particulièrement entre les Etats-Unis et la Chine, les deux plus grandes économies mondiales. Tout ce qu’elles décideront aura un impact sur le reste du monde. De notre point de vue, nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de guerre commerciale, parce que justement il y a ces négociations ».

Vous avez donc saisi la différence entre la “position“ de Rebecca Grynspan et celles de la directrice générale de l’OMC et ou la Chine.

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Maher Ben Aissa : « La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin »

Face à un déficit commercial inquiétant, l’urgence de bâtir une stratégie à moyen et long terme est plus que nécessaire. Et ce, dans le but de renforcer le dialogue public-privé, en diversifiant les marchés vers l’Afrique et le Moyen-Orient, et en surmontant les obstacles logistiques et financiers. Maher Ben Aissa, vice-président de la chambre syndicale nationale des sociétés de commerce international à l’UTICA, tire la sonnette d’alarme sur la situation des exportations tunisiennes. Interview :

Quels sont les indicateurs clés pour renforcer le dialogue public-privé dans le commerce international ? On parle de moins en moins de ce dialogue, alors qu’on l’entendait souvent auparavant. Quel est l’état des lieux aujourd’hui ?

Maher Ben Aissa : Actuellement, on parle surtout d’export, mais la situation est difficile. Cette année, on s’attend peut-être à un déficit commercial dépassant 20 milliards de dinars, ce qui serait alarmant. L’année dernière, nos exportations étaient à 62 milliards de dinars, majoritairement (72 %) vers l’Europe, ce qui est à la fois une force et une faiblesse puisque l’Europe est une région en déclin démographique et de faible croissance. Il faut donc consolider ce marché tout en cherchant d’autres horizons, comme l’Afrique subsaharienne et les pays arabes, malgré la concurrence, la logistique et les problèmes bancaires en Tunisie.

Existe-t-il une stratégie sur le long terme pour les exportations tunisiennes, par exemple à l’horizon 2035 ?

Maher Ben Aissa : Malheureusement, cette stratégie n’existe pas encore. Il y avait un projet avec l’International Trading Center (ITC) pour réaliser une étude et définir une stratégie à horizon 2035, mais il n’a pas encore démarré. Aujourd’hui, on travaille surtout à court terme, ce qui est illogique. La Tunisie doit rechercher des niches dans de nouveaux marchés comme l’Afrique.

Vous évoquez l’Afrique comme un marché prometteur avec une population qui devrait atteindre 2 à 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050. Pourtant, vous dites que la Tunisie n’a plus de produits à offrir. Pouvez-vous l’expliquer ?

Exact. Il y a dix ans, on exportait beaucoup de produits vers l’Afrique, comme des couches pour bébés, des carreaux céramiques, mais ces produits ont presque tous disparu car ces pays construisent eux-mêmes leurs industries pour résorber leur chômage et exporter à leur tour. Donc la stratégie d’implantation directe en Afrique est essentielle.

Quelles mesures faut-il prendre pour encourager les PME tunisiennes à aller s’implanter en Afrique ?

La Tunisie compte 95 % de PME qu’il faut guider et encourager à s’installer en Afrique, ce qui n’est pas facile. L’État doit intervenir pour accompagner ces jeunes entrepreneurs, comme l’ont fait la Turquie et le Maroc, avec des politiques publiques fortes, des infrastructures et une présence diplomatique renforcée. Prenons l’exemple de la Turquie qui a ouvert ses ambassades partout en Afrique, développé des lignes aériennes directes avec Turkish Airlines, investi dans les infrastructures locales (mosquées, stades) et renforcé sa flotte maritime. De même, il serait judicieux que les pays du Maghreb s’unissent pour agir ensemble, notamment avec l’Algérie via la consolidation de la route transsaharienne – une voie stratégique pour réduire les coûts et améliorer les délais.

Quel bilan faites-vous de la participation tunisienne lors de la Foire intra-africaine IATF 2025 à Alger ?

Malheureusement, je n’y étais pas, mais j’ai observé le travail de l’Afreximbank à Tunis, notamment avec M. Hafedh Ben Afia. La Tunisie doit renforcer ses liens avec l’Algérie, surtout via la voie transsaharienne, qui est cruciale pour capter le marché africain rapidement.
Quelles sont les difficultés majeures rencontrées dans le commerce africain, notamment au sujet du financement et de la logistique ?
Les banques européennes ont quitté l’Afrique, ce qui pose un vrai problème.

En Tunisie, les virements tardent car ils passent par des banques chinoises, libyennes ou kenyanes, ce qui augmente les coûts. Un autre problème est la conformité bancaire, car souvent les virements africains passent par plusieurs pays. La Tunisie doit simplifier ces procédures et trouver des solutions financières, comme l’acceptation du franc CFA par la Banque centrale de Tunisie ( BCT) , une demande en attente depuis plusieurs années. J’ajouterais que la solution PAPSS, le paiement en monnaie locale africaine, est viable pour la Tunisie, qui, à mon sens, est une idée positive. Cependant, quelques banques restent réticentes. Ce système est encore peu utilisé (à part au Zimbabwe). Il faut encourager cette solution, mais d’autres obstacles, notamment logistiques, sont encore plus importants.

Qu’en est-il du coût de la logistique en Tunisie ?

Le coût de la logistique en Tunisie est trois fois supérieur à la moyenne internationale, ce qui est très élevé. La gouvernance du secteur doit être améliorée. Les ports, comme celui de Tunis classé 251ème au monde, et le port d’Enfidha, bien que port en eau profonde, ne jouent pas encore pleinement leur rôle. Il faut un partenariat stratégique similaire à celui de Tanger Med au Maroc, géré par des opérateurs privés internationaux.

Maher Ben Aissa : « L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale »

Et enfin, quel avenir pour la jeunesse tunisienne dans ce contexte ?

Il faut encadrer et encourager la jeunesse. Le fonds FOPRODEX, avec 100 millions de dinars, est sous-utilisé (59 millions consommés en trois ans). Beaucoup de jeunes veulent partir à l’étranger pour de meilleures conditions, mais c’est une opportunité aussi : leur diaspora peut renforcer la Tunisie via les IDE, les startups et les transferts financiers (déjà près de 10 milliards de dinars). Il faut aussi les encourager à s’implanter en Afrique, où se trouve la croissance.

Pour conclure, quel message voulez-vous transmettre concernant la stratégie d’exportation ?

L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale. La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin, en intégrant aussi la réexportation, à l’image de Singapour, qui avec 4 millions d’habitants fait plus de 400 milliards de dollars d’exportation. Il faut renforcer cette position et multiplier les partenariats avec l’Europe, le monde arabe et l’Afrique.

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