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Gabès-Pollution : la grève générale très suivie

Au gouvernorat de Gabès, une forte participation à la grève générale régionale, à laquelle a appelé le syndicat régional de travail mardi 21 octobre et soutenue par l’UGTT, a été constatée notamment dans la région du grand Gabès, atteignant un taux de 95%, a affirmé Salim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’URT.

En effet, les espaces commerciaux, les marchés, les magasins et les cafés ont fermé leurs portes aujourd’hui et les cours ont été suspendus dans tous les établissements scolaires et universitaires. Dans la ville de Gabès, les rues désertes et la circulation interrompue dès les premières heures de la matinée témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Le représentant de l’URT a indiqué à l’Agence TAP, que la forte participation des habitants et des divers secteurs reflète un grand consentement sur la question environnementale dans la région et la nécessité de trouver une solution radicale à ce dossier de manière à mettre fin à la pollution industrielle au gouvernorat de Gabès.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.

Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation écologique dans la région.

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Voici comment la BERD finance vos projets ?

Plus de 2,7 milliards d’euros injectés dans l’économie tunisienne depuis 2012, dont 240 millions d’euros en 2024. C’est le bilan dressé par Firas Moalla, Associate Banker au secteur privé de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), lors de la deuxième édition de « La Rencontre du Financement » organisée à Tunis, ce 21 octobre 2025. Sur ces 240 millions investis l’année dernière, environ 13 % ont été orientés vers le secteur privé, s’inscrivant dans une dynamique mondiale de 160 milliards d’euros mobilisés à travers 6000 projets dans 38 pays, de l’Europe centrale à l’Asie centrale, en passant par le bassin méditerranéen et l’Afrique subsaharienne.

 

L’intervenant est revenu sur un arsenal financier structuré autour de quatre mécanismes complémentaires, pensés pour répondre aux besoins de financement des entreprises tunisiennes, particulièrement dans leur transition énergétique. De l’assistance technique subventionnée aux garanties bancaires innovantes, en passant par les prêts directs et les investissements en capital, chaque instrument répond à une logique précise d’intervention.

Premier mécanisme : l’assistance technique subventionnée à hauteur de 70 %

 

Le premier pilier repose sur l’assistance technique subventionnée aux PME, un dispositif porté par l’équipe ASB (Advisory for Small Businesses). Ce mécanisme permet aux entreprises tunisiennes de bénéficier d’un accompagnement dont 70 % du montant est financé par la BERD. L’objectif consiste à aider les bénéficiaires à améliorer leurs processus de production, à atteindre des standards internationaux ou à obtenir des certifications de qualité. Cette assistance technique couvre également le financement d’audits énergétiques préalables à l’installation de systèmes photovoltaïques ou à la mise en œuvre de programmes d’efficacité énergétique. Créant ainsi les conditions d’investissements verts plus structurés.

Deuxième mécanisme : le financement par la dette, de 1 à 10 millions d’euros et plus

 

Le deuxième instrument repose sur le financement par la dette. La BERD propose des prêts directs, généralement à partir de dix millions d’euro. Mais elle a développé un mécanisme de garantie innovant pour élargir son champ d’intervention aux montants plus modestes, dès un million d’euros. Firas Moalla, qui dirige l’équipe AF en charge de ce dispositif, a expliqué que ce processus allégé permet de contourner les lourdeurs administratives habituelles de la banque. Contrairement aux prêts directs qui nécessitent le recours à des avocats à Londres et locaux, le mécanisme de garantie s’appuie sur le contrat standard d’une banque tunisienne partenaire, auquel sont ajoutées quelques clauses spécifiques à la BERD. La banque locale finance directement l’entreprise, tandis que la BERD garantit une partie du prêt. L’entreprise bénéficiaire devient ainsi cliente de la BERD, accédant à l’assistance technique et, dans certains cas, à des subventions complémentaires qui viennent bonifier le package financier.

L’intervenant a illustré cette approche intégrée par trois dossiers concrets sur lesquels il a personnellement travaillé depuis son arrivée à la BERD en janvier 2023. Une société de packaging a acquis un équipement dont il a été démontré, en collaboration avec les équipes techniques de la banque, qu’il offrait une meilleure productivité par rapport aux modèles comparables tout en consommant 15 % d’énergie en moins. Cette performance a permis de débloquer une subvention. Dans le secteur agroalimentaire, une entreprise réglementée spécialisée dans le pré-export a bénéficié d’un financement pour l’installation de panneaux photovoltaïques et d’un système adiabatique permettant la récupération d’eau, générant une économie de 90 % de la consommation hydrique. Ce projet a également mobilisé une subvention. Enfin, une troisième société vient d’obtenir un financement pour déployer une installation photovoltaïque d’une capacité de 5 mégawatts, assortie elle aussi d’une subvention.

Troisième mécanisme : les investissements directs en capital

 

Au-delà de ces mécanismes de dette et de garantie, la BERD intervient également par des investissements directs en capital dans les entreprises. L’institution est présente dans plusieurs fonds d’investissement tunisiens, aux côtés d’autres acteurs du capital-investissement. Le portefeuille tunisien comprend des participations dans des entreprises publiques telles que l’Office des céréales, la Compagnie des services du textile et d’autres structures du secteur de la défense. Dans le segment des PME, Firas Moalla a mis en avant la réussite de Landor, une entreprise que la BERD a accompagnée et qui a développé une unité industrielle au Maroc. Il a également mentionné des financements accordés par le passé à Telnet, illustrant la diversité sectorielle des interventions.

Quatrième mécanisme : le financement des institutions financières pour démultiplier l’impact

 

Le financement des institutions financières constitue un quatrième levier stratégique majeur. La BERD collabore avec les banques locales à travers les mécanismes de garantie et de partage de risque. Tout en ciblant particulièrement les institutions de microfinance et les sociétés de leasing. Cette approche permet de démultiplier l’impact des financements en s’appuyant sur les réseaux de distribution des partenaires locaux. Illustration concrète de cette stratégie, la semaine précédant l’événement, deux lignes de financement ont été signées avec deux banques. Ces lignes sont destinées à permettre aux clients de ces établissements d’accéder directement à des prêts pour leurs investissements verts. Elargissant ainsi la portée des financements verts au-delà des interventions directes de la BERD.

Six critères stratégiques guident chaque investissement

 

Il affirme que les fondements stratégiques qui orientent les choix d’investissement de la banque depuis l’ouverture de son bureau tunisien en 2012 sont six :

  • la compétitivité, qui vise à favoriser des marchés encourageant la concurrence;
  • la gouvernance d’entreprise pour soutenir des structures transparentes adoptant les meilleures pratiques;
  • l’inclusion économique;
  • la résilience;
  • et la dimension environnementale. Cette dernière occupe une place centrale, la BERD accompagnant les entreprises dans leur transition énergétique par le déploiement de technologies vertes et l’amélioration de l’efficacité énergétique.

L’intervenant a clairement positionné l’institution en complément des banques locales, précisant qu’elle intervient pour financer des projets que ces dernières ne peuvent prendre en charge seules.

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Ralentissement de la croissance chinoise au 3ème trimestre

La croissance économique de la Chine a continué de ralentir au troisième trimestre, tombant à son rythme le plus lent de l’année, selon les données officielles qui viennent d’être publiées, dans un contexte de crise prolongée et pluriannuelle dans le secteur immobilier.

Ces statistiques ont été publiées le premier jour d’une réunion clé des hauts responsables du Parti communiste chinois (PCC) et de l’État, qui discuteront de la direction du géant asiatique au cours des cinq prochaines années à partir de mardi 21 octobre.

La croissance du PIB de la Chine au cours de la période juillet-septembre a faibli à 4,8 % sur un an, selon les données du Bureau national des statistiques de Chine, ralentissant nettement par rapport au trimestre précédent (+5,2 %).

A noter que l’économie chinoise peine à surmonter une crise immobilière de longue date, qui pèse sur les finances des coopératives locales et porte atteinte à la confiance des ménages, dans un contexte de tensions commerciales persistantes avec les États-Unis.

Le principal indicateur de la consommation, la croissance des ventes au détail, a également nettement ralenti en septembre (+3 % sur un an), selon les données officielles. Il s’agit du rythme le plus lent depuis novembre 2024.

Un signe positif est toutefois perceptible, à savoir l’augmentation de la production industrielle de 6,5% en septembre sur une base annuelle…

« L’économie nationale a résisté à la pression et a continué (…) à progresser régulièrement », a indiqué Bureau national des statistiques dans un communiqué. Mais le ralentissement de la croissance du PIB devrait se poursuivre au quatrième trimestre, prédit Jiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management, qui considère le ralentissement des investissements comme un motif d’« alarme ».

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Tunnel reliant l’Alaska à la Russie : un projet fou pour amadouer Donald Trump ?

Les Russes ont fait miroiter à Donald Trump le projet de « Pont de la paix », un tunnel qui relierait l’Alaska et la Russie; et ce, pour gagner ses faveurs. Ce dernier a jugé « intéressante » cette idée, qui se heurte toutefois à des réalités.

C’était une manœuvre diplomatique astucieuse et d’une grande habilité. Avant le prochain sommet de Budapest et au moment où Moscou cherche à désamorcer la menace des Tomahawks, ces redoutables missiles supersoniques de longue portée capables de frapper les raffineries et dépôts de carburant en profondeur du territoire russe, mettant ainsi en péril le secteur énergétique et par ricochet la capacité de la Russie à financer sa guerre en Ukraine, Kirill Dmitriev- le patron du Fonds souverain d’investissements directs (RDIF), un ami proche de Poutine en charge de réchauffer les relations économiques avec les Etats-Unis- vient de proposer la construction d’un tunnel souterrain reliant la Russie aux États-Unis à travers le détroit de Béring. Un tunnel « routier et ferroviaire » qui portera de surcroit les noms de Vladimir Poutine et Donald Trump.

Moscou cherche-t-il à amadouer le président américain en flattant son égo, que l’on sait démesuré ? Et ce, en lui faisant miroiter un très vieux projet à haute charge symbolique qui ambitionne de relier  physiquement les deux pays de l’Alaska à la Tchoukotka. En raccordant ainsi les continents américain et eurasiatique ? La ficelle est un peu grosse !

Un projet fou

En effet, Dmitriev ressort des cartons un projet datant de 130 ans, en évoquant jeudi 16 octobre sur X, la possibilité d’un « tunnel Poutine-Trump ». Concrètement un « lien de 112 km symbolisant l’unité ». Cette infrastructure, « unique au monde », pourrait, estime-t-il, être réalisée en moins de huit ans et coûterait la modique somme de 8 milliards de dollars. Bien loin des estimations traditionnelles qui tablaient sur un montant de 65 milliards de dollars pour un projet d’une telle ampleur.

« N’est-il pas préférable de relier (nos continents) par un tunnel Alaska-Russie, plutôt que d’augmenter les risques d’une Troisième guerre mondiale », a-t-il écrit. Tout en ajoutant que « cela transformerait une des dernières frontières du monde en une success-story partagée. Prouvant ainsi que les rivaux peuvent collaborer quand les enjeux sont à la hauteur ».

« Il est temps de relier les continents pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. Il est temps de relier la Russie et les États-Unis », a déclaré Kirill Dmitriev. Soulignant qu’une ligne ferroviaire de fret construite à travers un tel tunnel « ouvrirait la voie au développement conjoint des ressources ». Et de poursuivre que les projets russo-américains créeront des emplois et stimuleront l’économie.

Beau programme, sauf que le plus savoureux dans cette proposition, c’est que le patron de la RDIF propose également que le maître-d’œuvre ne soit autre que The Boring Company, une société spécialisée dans le creusement de tunnels via des foreuses à haut rendement. Devinez qui en est le propriétaire ? Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX.

Avec des schémas à l’appui. Kirill Dmitriev suggère qu’un tel mégaprojet pourrait faire de The Boring Company « l’innovateur le plus incroyable dans le domaine des infrastructures ».

Et d’expliquer que « le coût d’un tel tunnel, qui ferait environ 110 kilomètres, est supérieur à 65 milliards de dollars s’il est construit en utilisant des méthodes traditionnelles. Cependant, les technologies de The Boring Company réduiraient ce coût à moins de 8 milliards de dollars. La période potentielle de mise en œuvre du projet est inférieure à huit ans », a-t-il ajouté.

Quid de sa rentabilité ?

Reste à savoir si ce projet pharaonique serait rentable ? Ce n’est pas évident selon Frédéric Lasserre, professeur de géographie à l’Université de Laval au Québec. Cekui-ci explique que les ressources extraites en Alaska ou en Sibérie étant orientées vers les ports les plus proches pour être exportées par voie maritime sur les marchés mondiaux, « certes, le passage par la voie ferrée serait plus rapide que par bateau, mais il coûterait beaucoup plus cher. Si on demande aux expéditeurs de payer trois fois plus pour gagner quelques jours, je ne suis pas sûr qu’ils décident de mettre leurs conteneurs sur une voie ferrée », affirme-t-il.

Trump : « C’est intéressant »

Mais que pense l’actuel locataire de la Maison Blanche de ce « Pont de la paix » ? Questionné sur le sujet vendredi 17 octobre, en conférence de presse, alors qu’il venait de s’entretenir avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, Donald Trump a prudemment  répondu que « c’est intéressant » et « qu’il va devoir y réfléchir ». Tout en affirmant qu’il venait d’entendre parler de ce projet. Ensuite, il s’est tourné vers son homologue ukrainien pour demander son avis : « Vous aimez cette idée ? ». Et le président ukrainien de répondre : « Je n’en suis pas ravi ». De quoi faire rire toute l’assistance. Au moins a-t-il réussi à dérider, pour une fois,  le milliardaire républicain. Ce qui est en soi un exploit.

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Gabès : cherchons le savoir même en Chine

« Cherchons le savoir même en Chine », est un dicton attribué au prophète de l’Islam, Mohammed Ibn Abdellah, il y a plus de quatorze siècles. Plus que jamais, cette sagesse ancestrale est d’actualité chez nous. Et plus précisément pour traiter efficacement la question du Complexe chimique de Gabès, qui est une véritable bombe écologique, sociale et politique. Sans parler du risque, qu’elle fait encourir à l’économie nationale, si jamais, elle explose !

Le gouvernement s’est adressé à « l’ami chinois » via son ambassadeur pour l’inciter à voler au secours de notre pays. Il y a fort à parier que ce pays avec lequel nous sommes liés par un accord de « partenariat stratégique » signé lors de la célébration du 60ème anniversaire de nos relations diplomatiques, après une réunion bilatérale entre les deux chefs d’Etat, honorera ses engagements, non par charité musulmane, mais parce que cela correspond à sa propre stratégie de pénétration économique dans le Maghreb, et particulièrement à son projet de « La route de la soie ». La Chine est déjà, d’ailleurs bien implantée au Maroc et en Algérie, sans parler du reste de l’Afrique.

Propagande, quand tu nous tiens !

L’annonce de la rencontre entre notre ministre et l’ambassadeur de Chine a provoqué une levée de bouclier médiatique, sans précédent. Du jamais vu auparavant, quand il s’agit de la Chine. Les réseaux sociaux se sont emballés pour mettre en doute l’efficacité de « la solution chinoise », et les mouvances d’opposition, qui comptent exploiter la crise de Gabès pour attaquer le gouvernement Kaïs Saïed, et souffler sur le feu de ce qu’ils considèrent comme le début d’une « seconde révolution », ont vite fait de mettre en doute l’efficacité de se tourner vers la Chine. Comme si d’autres partenaires, comme l’UE, nos amis français, italiens ou allemands, nos trois premiers partenaires économiques, avant la Chine qui en est le quatrième, ont montré leur volonté de venir au secours de cette Tunisie, vers laquelle ils ont exporté leur « printemps arabe » !

En réalité, ce n’est pas précisément, la Chine qui est visée, mais le pouvoir en place, transformant cette urgence nationale en simple guérilla politique; nonobstant l’intérêt national, et particulièrement la ville de Gabès. On crie déjà à l’échec de cette démarche, alors que l’on connait peu de chose de la réponse chinoise. On résume tout à une propagande et une contre propagande stériles, dont beaucoup d’agitateur sont parmi les soutiens du Président de la République lui-même, ou du moins ceux qui prétendent l’être. Comme d’habitude ! C’est presque devenu un réflexe pavlovien, on aboie de toutes parts sans savoir pourquoi et sur qui on aboie ! Triste situation qui n’annonce rien de bon pour la Tunisie.

L’on sait que d’autre part des puissances militaires et économiques sont hostiles à la présence chinoise économique en Tunisie, comme en Afrique en général. Ce qui est normal, car la tentation de la Tunisie de multiplier ses partenaires économiques est de plus en plus nette. Et notamment avec la Chine, qui est la seconde puissance économique mondiale, car c’est l’intérêt de notre pays qui l’exige.

Mais il y a un prix à la souveraineté. Et il revient à notre diplomatie de rassurer nos partenaires traditionnels dont les pays européens, notamment, la France, l’Italie et l’Allemagne qui continuent à être nos trois premiers partenaires économiques, la Chine n’arrivant qu’au quatrième rang.

Il est aussi certain que notre balance commerciale avec ce pays connait un grand déficit, qu’il convient de combler en exportant plus vers ce grand marché. Plusieurs facteurs, expliquent ce déficit, dont l’absence de ligne aérienne directe et le coup du transport aérien ou maritime. Nous pensons que les autorités tunisiennes en sont conscientes et tentent de rééquilibrer les échanges. Les produits agricoles et notamment l’huile d’olive ainsi que le tourisme peuvent constituer des atouts. Et pourquoi pas le phosphates et ses dérivées, comme les engrais qui sont produits par le complexe chimique de Gabès ?

Tunisie – Chine, un partenariat gagnant-gagnant

L’élévation du partenariat avec la Chine, au rang de « stratégique », est en réalité le fruit d’une coopération de longue date entre nos deux pays. La Tunisie a reconnu la République populaire de Chine en 1964, bien avant que celle-ci soit reconnue par l’ONU (25 octobre 1971). Le grand Bourguiba, qui était très méfiant à l’égard du communisme, et particulièrement le communisme maoïste, a compris que la Chine allait finir par devenir une grande puissance, et surtout qu’elle soutenait inconditionnellement tous les mouvements de libération nationale. Les dirigeants chinois voyaient en Bourguiba un grand leader nationaliste et un grand chef des mouvements des non-alignés, en dépit de son alliance avec les USA. Le but de Bourguiba, était de développer son pays, et de garder une neutralité totale dans les conflits entre les grandes puissances.

Dans les années soixante-dix la Chine aida la Tunisie à construire le fameux canal du Cap Bon, long de 120 km et reliant le fleuve de la Medjerda aux terres fertiles du Cap Bon. Permettant ainsi l’alimentation en eau douce d’une grande partie du pays. Il fût mis en service en 1982, donc sous Bourguiba. Sous Ben Ali, plusieurs projets réalisés par la Chine, ont vu le jour dont le Complexe sportif d’El-Menzah et 15 projets de développement financés par la Chine ont vu le jour entre 2000 et 2011, en plus d’aides au développement. Lesquelles ont continué après le tournant de 2011 sous plusieurs formes. Car la Chine a pour devise de ne jamais s’ingérer dans les affaires intérieures des pays qu’elle soutient. Et ce, contrairement aux pays occidentaux et notamment l’UE, qui de plus en plus conditionnent leurs aides à des clauses leur permettant de s’ingérer dans les affaires politiques des pays; souvent sous couvert de défense des droits de l’Homme et de la démocratie.

Ces dernières années, on a vu la Chine financer : la construction de l’Académie internationale de la diplomatie de Tunis avec un cout de 72 millions de dinars; le centre hospitalier de Sfax; le centre sportif et culturel de Ben Arous; le bâtiment des archives nationales. De même qu’elle s’est engagée via ses entreprises mieux disantes dans des projets pour reconstruire le stade de la Cité olympique, le Complexe hospitalier de Kairouan. Et surtout réaliser la construction du pont de Bizerte, qui va désenclaver cette ville portuaire, au centre de la Méditerranée et peut être agrandir et moderniser le port. Ce qui semble être le souhait de la Chine, conformément à sa stratégie de la « Route de la soie ».

A cet égard, notons que l’Italie de Melloni a adhéré à cette « route »; malgré les réticences des Occidentaux. La position de la Tunisie est donc stratégique, comme carrefour du commerce international entre l’Europe et l’Afrique, où les chinois sont très bien implantés. En avril 2025, une entreprise chinoise a racheté pour 100 millions de dollars (plus que 300 millions de dinars) une cimenterie. Les Chinois projettent aussi de fabriquer une partie des pièces de rechanges de leurs voitures électriques, en Tunisie. Sachant qu’ils sont désormais le numéro un mondial dans ce genre de véhicules.

En outre, relevons que le souhait de faire de la Tunisie un partenaire stratégique a été formulé par le Président chinois lui-même, lors de sa rencontre bilatérale avec le Président Kaïs Saïed.

La Chine un grand pollueur ! Justement !

Il est un fait que la Chine reste le pays qui pollue le plus la planète avec 32,9 % d’émission du gaz carbonique CO2; devant les USA, 12,6 % et l’Inde 7 %. Car c’est un des plus grands pays industriels, et qui comme les USA, sont réticents à la signature du Protocole de Kyoto. Mais justement c’est parce qu’ils sont des grands pollueurs qu’ils doivent maitriser les plus performantes techniques pour lutter contre la pollution.

Il n’y a aucun doute donc quant à leur savoir-faire technologique en la matière. La Tunisie ne leur demandera pas d’installer des machines qui vont polluer plus à Gabès. Mais plutôt de faire en sorte que le traitement du phosphogypse et de l’acide sulfurique soient conformes aux nouvelles normes internationales. Et surtout de financer cette opération lourde et de sauver ainsi la principale industrie du pays. A savoir celle de la transformation du phosphate en engrais pour sauver ainsi des centaines de milliers d’emplois et augmenter la richesse du pays.

La politisation de l’affaire du groupe chimique, aussi bien de la part des autorités que d’une certaine opposition, ne peut aider à sauver nos citoyens de Gabès ni de la pollution, ni surtout du chômage qui guette des milliers parmi eux et surtout les jeunes. Mais, ceci étant dit, leur colère est légitime et leur impatience est aussi compréhensible. Il revient aux autorités qui gèrent la question de trouver le juste équilibre entre les mesures douloureuses, devenues plus qu’impératives, et l’apaisement d’une situation qui risque de dégénérer à tout moment.

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Partenariat entre RAM et China Eastern Airlines pour relier l’Afrique et l’Asie

Royal Air Maroc (RAM) et China Eastern Airlines ont signé, lundi 20 octobre, un Mémorandum d’Entente (MoU). Il établit une nouvelle phase de coopération aérienne entre leurs pays respectifs via Casablanca (Maroc) et Shanghai (Chine). C’est ce qu’a révélé le site Ecofin.

La même source indique que l’accord comprend des dispositions pour des opérations en partage de code sur des routes spécifiques, l’expansion des vols de correspondance via les hubs de Casablanca et Shanghai, ainsi qu’un Special Prorate Agreement (SPA) pour simplifier la tarification, rapporte le site ecofin.com.

Ces mesures permettront aux deux compagnies d’offrir aux passagers un réseau plus dense, des transferts simplifiés et une expérience de voyage plus fluide entre l’Afrique et l’Asie.

Ce partenariat vise à renforcer la connectivité entre les deux continents en développant leurs réseaux, en interconnectant les hubs et en améliorant l’intégration tarifaire.

À long terme, les deux compagnies ambitionnent d’éliminer les escales en établissant des liaisons directes régulières. Cette évolution vise à soutenir les flux commerciaux et touristiques croissants entre la Chine, le Maroc et l’Afrique subsaharienne.

Cette alliance renforcée fait suite à la reprise, en janvier 2025, par RAM de sa liaison directe Casablanca-Pékin, suspendue durant la pandémie de COVID-19.

Dans un développement parallèle, la filiale de China Eastern, Shanghai Airlines, a lancé un service Shanghai-Casablanca, avec une escale à Marseille. Ce trajet a été renforcé en septembre par une fréquence supplémentaire de vol direct…

Cette coopération est à même de constituer un moteur de dynamisation des échanges économiques et touristiques entre l’Afrique et l’Asie…

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Medjez El Beb inaugure sa station d’épuration réhabilitée et agrandie

La Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Medjez El Beb a été inaugurée le 20 octobre 2025, en présence de Habib Abid, ministre de l’Environnement, Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie, Abdelmajid Bettaieb, PDG de l’Office national de l’assainissement (ONAS) et Miyata Mayumi, représentante-résidente de la JICA en Tunisie.

 

Après l’achèvement des travaux de réhabilitation et d’extension, la station est entrée en exploitation en octobre 2024. Les travaux permettront d’augmenter la capacité de traitement de la station, de 2 391 m3 d’eaux usées par jour actuellement à 6 300 m3 par jour à l’horizon 2041. « Ceci va également élargir le nombre de bénéficiaires de 22 735 à plus de 29 000 bénéficiaires à l’horizon de 2041, soit 6 500 bénéficiaires de plus », a expliqué Mme Miyata.

 

La réhabilitation et l’extension de la STEP de Medjez El Beb s’inscrivent dans le cadre du « Projet d’amélioration de l’environnement des eaux dans les villes locales », financé par la JICA à travers un prêt concessionnel de 10 871 millions de yens, soit l’équivalent de 212 millions de dinars. Ce projet, mis en œuvre par l’ONAS, vise le renforcement des systèmes d’assainissement et l’amélioration des conditions de vie dans des villes de dix gouvernorats tunisiens, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Kasserine, Kébili, Le Kef, Siliana, Sidi Bouzid, Sfax et Zaghouan, bénéficiant à 688 000 habitants.

 

Cérémonie d’inauguration de la station d’épuration de la station de Medjez El Beb.

Il permettra la réhabilitation et l’extension de quatre stations d’épuration, de 31 stations de pompage et de 288 km de réseaux dans les dix gouvernorats concernés par le projet sur la période 2018-2027, ainsi que l’acquisition d’équipements d’exploitation et de maintenance.

 

Il est à noter que les travaux de réhabilitation de la STEP de Siliana ont été achevés en septembre 2023. La STEP de Jendouba est actuellement en période d’essai suite aux travaux de réhabilitation et d’extension dont elle a bénéficié. Ceux relatifs à la STEP de Tabarka sont en cours d’exécution.

Avec communiqué

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Mehdi Ben Mustapha : « Guide de l’investisseur intelligent pour adopter des stratégies d’investissement intelligentes »

Le Conseil du marché financier , en partenariat avec l’Union des Autorités des Marchés Financiers Arabes a lancé un guide destiné à renforcer la sensibilisation et la protection des investisseurs.

Lors de son intervention dans la journée du mardi 21 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Mehdi Ben Mustapha, le Chef du Département de la Communication de l’Éducation Financière et de la Documentation du CMF (Conseil du Marché financier) a expliqué que ce guide aide les investisseurs à adopter des pratiques et stratégies d’investissement éclairées.

En outre, il a indiqué que ce guide est disponible sur le site officiel de l’Autorité du Marché Financier. Tout comme il a rappelé le lancement, depuis le 20 octobre, de la Semaine mondiale de l’investisseur, qui se tient jusqu’au 24 octobre sous la supervision de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs, regroupant la majorité des régulateurs financiers mondiaux.

Cet événement met l’accent sur la technologie, la finance numérique, ainsi que sur la prévention contre la fraude et la manipulation, en proposant des recommandations pour s’en prémunir.

Mehdi Ben Mustapha a annoncé la publication de deux nouvelles fiches pédagogiques, l’une abordant la technologie blockchain, l’autre le mécanisme de délégation de gestion.
Enfin, le CMF prévoit d’organiser plusieurs initiatives destinées aux étudiants des universités publiques et privées, selon les mêmes informations.

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Khelil Chaibi plaide pour des mécanismes de financement plus souples et adaptés


Soixante-et-une entreprises tunisiennes en quête de financement, 45 rendez-vous organisés entre entrepreneurs et bailleurs de fonds, et un constat accablant de la Banque mondiale : 40 % des PME des économies émergentes citent l’accès au crédit comme leur principal frein. Ces chiffres ont marqué le discours d’ouverture de Khelil Chaibi, président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, lors de la deuxième édition des « Rencontres du Financement », tenue le 21 octobre 2025.

Cette réalité statistique trouve un écho particulier en Tunisie, où les entreprises font preuve d’agilité et d’ingéniosité mais demeurent confrontées à des contraintes structurelles majeures.

L’événement, qui s’impose désormais comme un rendez-vous de référence pour le secteur privé tunisien, a enregistré une mobilisation concrète du tissu économique national.

Pour ce faire, la Chambre de commerce a lancé une enquête auprès de ses adhérents qui a généré les 61 requêtes de financement provenant d’entreprises de tous les secteurs, analysées en amont pour organiser les rencontres bilatérales en parallèle des panels de discussion.

Dans son intervention, le président de la CCITF a défendu une vision stratégique du financement, qu’il ne considère plus comme une simple question de liquidité mais comme un véritable levier de croissance et d’innovation. Il a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes financiers adaptés aux réalités des petites et moyennes entreprises tunisiennes, capables de soutenir leurs ambitions d’investissement et de transformation face aux défis économiques, technologiques et environnementaux actuels.

Khelil Chaibi a particulièrement souligné les recommandations des institutions internationales en faveur d’une diversification des instruments financiers. Il a évoqué la nécessité de combiner le crédit traditionnel avec des fonds propres, des mécanismes de garantie et un accompagnement technique renforcé. Selon lui, les entreprises tunisiennes ont besoin de dispositifs plus souples, plus rapides et mieux calibrés, ainsi qu’un accompagnement structuré pour élaborer leurs projets et attirer les capitaux nécessaires à leur croissance.

Le président de la Chambre a défini la mission de l’institution qu’il dirige comme celle de créer des passerelles entre l’économie réelle, les institutions financières et les bailleurs de fonds. Cette ambition repose sur trois piliers : renforcer la confiance entre les différents acteurs, favoriser les synergies et transformer les opportunités en résultats concrets pour les entreprises.

La programmation de cette deuxième édition reflète cette approche multilatérale.

Le premier panel était consacré au rôle des fonds multilatéraux en Tunisie, avec la participation de la Société financière internationale (ICF), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, et de la Banque africaine de développement. Khelil Chaibi a salué l’engagement de ces institutions qui soutiennent à la fois les grands projets structurants et le tissu des PME, notamment en matière de compétitivité, de transition verte et numérique, et de renforcement des chaînes de valeur industrielles.

Le deuxième panel a réuni les acteurs nationaux et français du financement. Le président de la CCITF a remercié Bpifrance ainsi que le Service économique régional de l’ambassade de France pour leur engagement en faveur du secteur privé tunisien.

Il a également salué la présence de partenaires tunisiens majeurs tels que la BFI et les acteurs du capital-investissement, qui incarnent selon lui la diversité des leviers financiers disponibles et partagent la conviction que le développement du secteur privé constitue le moteur d’une Tunisie prospère et inclusive.

Khelil Chaibi a réaffirmé l’ambition de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française : répondre toujours mieux aux attentes de ses membres, renforcer leur accès au financement et générer des résultats tangibles au service du tissu économique national.

 

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Les services cloud d’Amazon rétablis après une panne qui a affecté les applications mondiales

Amazon.com a indiqué ce 21 octobre que ses services cloud étaient de nouveau en ligne. Et ce, après une panne d’Internet qui a provoqué une perturbation mondiale sur des milliers de sites Web. Y compris certaines des applications les plus populaires comme le site de réservation de logements Airbnb, le site communautaire Reddit, les jeux vidéo en ligne Roblox et Brawl Stars…

Amazon a noté que certains de ces services, connus sous le nom d’Amazon Web Services, ont un arriéré de messages dont le traitement peut prendre plusieurs heures.

A cet égard, Amazon Web Services fournit des applications et de la puissance de calcul aux entreprises du monde entier. Selon Reuters, la panne a perturbé le service pour les employés de Londres à Tokyo et a empêché d’autres d’effectuer des tâches quotidiennes comme payer les coiffeurs ou changer leurs billets d’avion.

En effet, les utilisateurs se sont plaints lundi après-midi de difficultés persistantes à utiliser des services tels que le portefeuille numérique Venmo et le site d’appel vidéo Zoom.

Il s’agit de la panne Internet la plus importante depuis celle de CrowdStrike l’année dernière, qui a paralysé les systèmes technologiques des hôpitaux, des banques et des aéroports, soulignant la fragilité des technologies interconnectées dans le monde entier. Cependant, c’est au moins la troisième fois en cinq ans qu’un centre de données Amazon Web Services dans le nord de la Virginie provoque une panne Internet majeure.

Traitement des messages accumulés

« Tous les services Amazon Web Services fonctionnent à nouveau normalement. Cependant, certains services ont encore des messages en attente qui seront traités dans les prochaines heures », a déclaré Amazon.

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PLF 2026 : la Commission des finances revient sur les enjeux et la relance économique

Le débat sur le PLF 2026 a déjà commencé. C’est dans ce contexte que la Commission des finances et du budget s’est réunie dans la journée du lundi 20 octobre 2025.

Certains députés se sont interrogés sur les conséquences financières des faibles prévisions et leurs effets sur les équilibres budgétaires généraux de l’État.

Parallèlement, d’autres députés ont estimé que les mesures sociales mises en œuvre en faveur des populations vulnérables en 2025 n’ont pas modifié la situation économique et sociale. Ils ont proposé d’instaurer des mécanismes de financement favorisant l’investissement et attirant les diplômés de haut niveau afin de stimuler la création de richesse…

La Commission s’est également interrogée sur les performances de certains secteurs tels que l’industrie mécanique et la production de phosphate. Plusieurs intervenants ont indiqué que certains secteurs ont connu un développement lié parfois aux conditions climatiques, ou grâce à des programmes de soutien visant à accroître leur compétitivité.

D’ailleurs, les difficultés que rencontrent certaines entreprises ont été soulignées. Ce qui prouve une fois de plus l’intérêt de l’appui à ces entreprises via des études économiques rigoureuses ainsi que sur des stratégies commerciales et marketing solides. Cela permet de mieux garantir leur présence sur les marchés nationaux et internationaux. Ils ont, au passage, salué la récente révision du cadre légal encadrant ces entreprises.

Enfin, concernant l’évolution des investissements dans le secteur industriel, plusieurs députés ont relevé que les indicateurs témoignent d’un redémarrage économique, avec une hausse de 21,4 % des investissements directs étrangers au premier semestre 2025.

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi, nouvelle DG, et Slim Ben Ammar, président du Conseil d’administration

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Ainsi, Hazar Chebbi est nommée directrice générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici directrice marketing, produits et expérience client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Quant à Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, il est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que directeur général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

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Trump voit ses espoirs de rencontre rapide avec Poutine s’estomper révèle CNN

Les espoirs de Donald Trump d’une rencontre rapide à Budapest avec Vladimir Poutine pourraient être anéantis après la suspension cette semaine d’une réunion préparatoire entre les principaux conseillers en politique étrangère des deux dirigeants, selon un article de CNN paru ce mardi 21 octobre.

Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait la paix en Ukraine, reconnaissant toutefois qu’y parvenir était plus difficile que de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ou de mettre fin à un bref conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Après avoir parlé avec Poutine la semaine dernière, Trump a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rencontreraient.

Cependant, CNN assure, citant un responsable anonyme de la Maison Blanche, que la réunion prévue a été reportée pour le moment. Rubio et Lavrov auraient des attentes différentes quant à une éventuelle fin de la guerre, selon une source…

A cet égard, Rubio et Lavrov ont eu une conversation téléphonique lundi pour discuter des prochaines étapes, selon Moscou et Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les discussions avaient été « constructives ». Cependant, Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, n’a pas utilisé le terme « constructif ». « Le ministre a souligné l’importance des prochaines réunions comme une opportunité pour Moscou et Washington de travailler ensemble pour promouvoir une solution durable à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, conformément à la vision du président Trump ».

Par ailleurs, Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à discuter de la paix et a posé les conditions pour mettre fin à la guerre.

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Gabès sera prochainement doté d’un centre de lutte contre le cancer 

« Le ministère de la Santé œuvre à améliorer et à développer les établissements de santé dans le gouvernorat de Gabès à travers la création d’un centre de lutte contre les maladies cancéreuses, dont les travaux seront lancés au début de l’année prochaine », a promis le ministre de la Santé, Moustafa Ferjani.

Il en a fait l’annonce au cours d’une séance de dialogue tenue dans l’après-midi du lundi 20 octobre, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en présence de son homologue  de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari.

M. Ferjani a précisé que son département s’emploie à créer un centre de lutte contre le cancer dans le gouvernorat de Gabès, dont les travaux de réalisation débuteront fin janvier 2026 et par une entreprise chinoise qui sera choisie ultérieurement.

« Ce centre sera fin prêt d’ici deux ans, bien que le ministère de la Santé adopte essentiellement une approche préventive en ce qui concerne les maladies cancéreuses », a-t-il ajouté.

Fin des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès

Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé la reprise des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès après une interruption de plusieurs années. « Les travaux s’achèveront en décembre prochain », a-t-il précisé.

L’hôpital en question sera renforcé par 300 lits supplémentaires, deux appareils de scanner et un appareil d’imagerie par résonance magnétique, ainsi que l’utilisation du numérique et des technologies modernes pour la lecture des résultats médicaux à distance, afin de rapprocher les services de santé aux habitants de la région.

M. Ferjani a fait savoir que l’hôpital universitaire de Gabès comprend neuf spécialités universitaires, qui seront renforcées par cinq autres.

En outre, notons que le ministère de la Santé œuvre à trouver des solutions au manque de médecins spécialistes à l’hôpital de Gabès et dans les hôpitaux de la région; et ce, à travers le renforcement des ressources humaines.

Création de 4 000 nouveaux postes…

Ainsi, il a indiqué que le ministère de la Santé a prévu, cette année, de renforcer les ressources humaines et d’ouvrir 4 000 nouveaux postes dans le secteur de la santé, selon le projet de loi de finances pour l’année 2026.

Enfin, relevons que le ministre de la Santé a déclaré, au cours de la séance de la matinée, que le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour réhabiliter le Groupe chimique tunisien à Gabès et réduire les émissions de gaz.

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Sanae Takaichi, à la tête d’un Japon en situation économique délicate

Ce mardi 21 octobre 2025, le Japon a à sa tête une Première ministre. Et pour la première fois de son histoire, le pays du Soleil Levant sera gouverné par une femme : Sanae Takaichi.

Cette nomination sera officielle après avoir rencontré l’empereur Naruhito au cours de la journée.

Comme nous l’écrivions dans un précédent article, Sanae Takaichi est une héritière de Shinzo Abe, « conservatrice radicale qui cite Margaret Thatcher en exemple », mais qui « va devoir gérer une situation politique précaire, des enjeux économiques majeurs et des tensions régionales accrues », écrit RFI.

 

Lire aussi: Sanae Takaichi, future Première ministre du Japon ?

 

Rappelons qu’elle est issue de l’aile droite du PLD – pour Parti libéral-démocrate -, et avait donc été désignée à l’issue des élections législatives du début octobre, comme le veut la tradition, Première ministre du pays.

Mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent pour cette « thatchérienne ». Ainsi, elle devrait s’atteler dès aujourd’hui, d’abord, à former un gouvernement de centre-droit, puis tenter de redresser la situation du PLD plus que jamais divisé et en perte de vitesse. « Car depuis plusieurs années, le PLD, qui domine le paysage et le pouvoir presque sans discontinuer depuis 1955, voit son socle électoral s’effriter, en particulier au profit d’une nouvelle droite radicale et populiste », rappelle RFI.

Sur le plan économique, Mme Takaichi devra composer avec un Trump décidé à faire payer le Japon les efforts de « protection » des Etats-Unis depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Mais aussi une guerre commerciale lancée tous azimuts par le président américain.

On y reviendra plus en détails…

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Le secteur des assurances face au dérèglement climatique

Les conséquences actuelles et futures du dérèglement climatique sont multidimensionnelles. Il s’agit d’une source majeure d’incertitude et de préoccupation pour la société civile, les politiques et les opérateurs économiques. Même un secteur comme celui des assurances n’échappe pas au défi climatique, notamment au regard de la hausse des coûts des sinistres face aux événements climatiques extrêmes : inondations, submersions marines, sécheresse et retrait-gonflement des sols, cyclones et tempêtes, grêle, ou encore pertes agricoles…

 

La hausse continue des températures : l’échec de la régulation internationale

 

L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C (par rapport à l’ère préindustrielle) a été fixé par l’Accord de Paris sur le climat (2015). Un objectif considéré désormais comme impossible à atteindre par diverses études scientifiques. Au contraire, celles-ci soulignent que les concentrations des gaz à effet de serre (et donc de chaleur) dans l’atmosphère continue de croître, ce qui nourrit une hausse (à un rythme toujours plus soutenu) des températures.

 

Prenant acte de l’avènement de l’« anthropocène » (nouvelle ère géologique ou période de l’histoire caractérisée par le fait que les activités humaines ont un impact global sur le système planétaire), la question du climat est reconnue désormais par l’ONU comme une « préoccupation commune » de l’humanité. L’intensification et l’accélération du phénomène de dérèglement climatique et ses conséquences humaines et économiques revêtent un caractère systémique. Ce phénomène nourrit les risques de déstabilisation socio-politiques, mais aussi de conflictualité internationale.

 

Des conséquences pour les assureurs

 

Cette situation pose aussi la question de la soutenabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il existe également une tentation pour les assureurs de quitter les zones les plus à risques. Les implications et risques multidimensionnels du dérèglement climatique sont en effet des sources d’incertitude et d’insécurité pour les infrastructures, les personnes, leurs biens. Une nouvelle donne qui affecte la gestion des risques en général, et le secteur de l’assurance en particulier.

 

De fait, la multiplication et l’accroissement de l’intensité des catastrophes naturelles participent à la hausse des coûts directs et indirects des sinistres. Au-delà de ses implications économiques, le dérèglement climatique soulève de sérieux questionnements juridiques pour les marchés de l’assurance. Ce phénomène est source d’augmentation du nombre, de l’intensité et de la fréquence des incendies ([1]).

 

A l’échelle mondiale, le nombre de personnes exposées aux feux de forêt a fortement crû ces vingt dernières années (+40 %), une tendance qui se confirme au niveau de la France : si l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les incendies a permis de réduire nettement le nombre de surfaces brûlées, l’exposition aux incendies est appelée à encore augmenter.

 

L’assurabilité des personnes physiques et morales étant en jeu, les assureurs se mobilisent et tendent à s’adapter progressivement aux nouvelles contraintes liées aux risques climatiques. Des réflexions et solutions innovantes se développent lentement, quoique parmi les acteurs du secteur, mais aussi parmi les chercheurs et les experts. Une mobilisation plus concertée et collective semble nécessaire à l’échelle internationale, dans le contexte notamment de la transition économique et écologique.

 

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[1] Source : S.T. SEYDI et alii, « L’exposition humaine mondiale aux incendies de forêt augmente malgré la diminution des superficies brûlées », Nature, août 2025, Vol. 389, n° 6762, pp. 826-829 ; Les Cahiers Lysias, septembre 2025.

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BNA Assurances affiche une croissance robuste de 9,8% de son CA

BNA Assurances a annoncé des indicateurs d’activité trimestriels au 30 septembre 2025 extrêmement positifs, avec un chiffre d’affaires global atteignant 136,0 millions de dinars tunisiens ( MDT) , soit une progression de 9,8 % par rapport aux 123,8 MDT enregistrés à la même date en 2024. Ce dynamisme est principalement soutenu par l’activité Vie, dont les primes émises ont connu une croissance spectaculaire de 69,1 %.

Le chiffre d’affaires de la branche Vie est passé de 16,4 MDT au 30/09/2024 à 27,8 MDT au 30/09/2025, représentant une augmentation de 11,3 MDT. Quant à l’activité Non-Vie, elle s’établit à 108,1 MDT au 30/09/2025, marquant une légère hausse de 0,8 MDT par rapport aux 107,3 MDT réalisés l’année précédente.

Par ailleurs, les sinistres réglés totaux ont atteint 72,5 MDT au 30/09/2025, contre 68,3 MDT à la même période en 2024, représentant une variation de 6,0 %. Les produits financiers, qui englobent les revenus des placements immobiliers ainsi que les revenus financiers des valeurs mobilières et autres placements, s’élèvent à 30,6 MDT au 30/09/2025, progressant de 3,4 MDT par rapport aux 27,2 MDT de l’année précédente. La compagnie a également enregistré une forte progression des primes cédées, qui ont atteint 6,5 MDT au 30/09/2025 contre 4,4 MDT en 2024, soit une augmentation de 48,9 %. Enfin, les commissions se sont établies à 16,5 MDT au 30/09/2025, en hausse par rapport aux 15,5 MDT de l’exercice précédent.

 

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Tunisair Express : Helmi Hassine nommé Président du Conseil d’Administration

Le transporteur régional tunisien ouvre un nouveau chapitre de sa gouvernance. Helmi Hassine, ancien Directeur Général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), a été officiellement désigné Président du Conseil d’Administration de Tunisair Express.

Professionnel aguerri du secteur aérien, M. Hassine compte près de trois décennies d’expérience au sein d’entreprises et d’institutions en Tunisie comme à l’étranger, notamment en Suisse, en Italie et au Maroc. Cette expertise internationale constitue un atout stratégique pour la filiale de Tunisair, engagée dans un processus de redynamisation de ses activités.

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Collision sans blessés entre métros des lignes 3 et 5

Ce matin, une collision s’est produite à la station Meftah Saadallah à Tunis entre un métro de la ligne 3 et un autre de la ligne 5. D’après les premiers éléments, aucun passager n’a été blessé. La Transtu publiera prochainement un communiqué pour détailler les circonstances de l’incident et informer des mesures prises en réponse à cet événement.

La grande question demeure : que s’est-il réellement passé ? Est-ce la négligence du conducteur ou bien l’état des infrastructures du métro qui doit être révisé ? Il est indispensable de trouver des solutions à moyen et long terme.

D’après un communiqué de la Société de Transport de Tunis, l’accident s’est produit aux alentours de 11h30, lorsque la rame avant du métro numéro 3 a percuté par l’arrière la rame numéro 5, les deux circulant sur la même voie.
Les blessés ont été immédiatement transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins nécessaires et un soutien psychologique. Une équipe de la société s’est aussi rendue sur place pour vérifier leur état de santé et assurer un suivi jusqu’à leur sortie, conformément au communiqué.
Par ailleurs, une équipe du ministère des Transports, incluant des membres du bureau d’enquête sur les accidents, s’est déplacée sur les lieux de l’incident, en parallèle à une commission d’enquête spécialisée de la Société de Transport de Tunis, chargée de faire la lumière sur les causes et responsabilités de l’accident.

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