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La hausse de l’euro est cyclique, affirme la BCE 

De nombreux banquiers centraux européens et membres du Conseil d’administration de la BCE estiment que l’appréciation de l’euro à un niveau proche de 1,20 dollar est temporaire. Cette estimation a été consignée dans le compte rendu de la réunion de la BCE de septembre. Et quelques jours plus tard, l’euro a atteint près de 1,19 dollar…

Une éventuelle hausse de l’euro au-dessus de 1,20 dollar pourrait nuire aux exportations européennes, et la BCE s’en est déjà préoccupée. L’impact des taux de change sur l’inflation est également source d’inquiétude.

L’idée que l’appréciation de l’euro est temporaire ne signifie pas que la monnaie unique retombera à parité (un euro équivaut à un dollar), mais est attribuée à des phénomènes cycliques, voire à la faiblesse du dollar, ce qui est le plus probable. Cependant, tous les banquiers centraux ne partagent pas cet avis, car certains ne sont pas d’accord.

Dans sa présentation, l’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a déclaré, entre autres, à ce sujet que « l’appréciation de l’euro au printemps, à la fois par rapport au dollar et sur une base pondérée des échanges commerciaux, était l’un des défis auxquels était confrontée la demande extérieure de la zone euro ».

Comparé aux projections de juin, l’euro s’est apprécié de 3,3 % face au dollar américain et de 2,3 % en termes nominaux pondérés. Les hypothèses de taux de change retenues dans les projections de septembre impliquaient une appréciation de l’euro de près de 6 % en termes nominaux pondérés à compter du premier trimestre 2025 et de 11 % face au dollar américain.

Il s’inquiétait de savoir si les droits de douane plus élevés, un euro plus fort et une concurrence accrue des importations continueraient de freiner la croissance pour le reste de l’année.

Qu’ont dit les membres de la BCE à propos de la montée de l’euro ?

Au cours de la discussion qui a suivi, les opinions exprimées sur les taux de change étaient diverses. Concernant notamment les implications du taux de change de l’euro, « il a été avancé qu’il était important de replacer la récente appréciation de l’euro dans une perspective plus large. Compte tenu des évolutions de l’année écoulée, et que les mouvements récents pouvaient davantage être perçus comme des fluctuations temporaires que comme s’inscrivant dans une tendance continue. »

Un impact plus marqué sur les prix (lié à une appréciation de l’euro) « ne devrait être attendu que si l’euro s’apprécie beaucoup plus qu’au début de l’année. On a estimé que cela était peu probable, les acteurs du marché ayant souligné que la précédente appréciation de l’euro avait été largement motivée par des opérations de couverture en réponse à l’incertitude engendrée par les annonces de tarifs douaniers américains début avril. »…

Une nouvelle appréciation de l’euro ne peut être exclue, dans un contexte d’anticipations croissantes de baisses des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine.

Certains ont affirmé que les perspectives plus positives pour l’économie de la zone euro avaient contribué à une appréciation de l’euro… Mais ce point de vue a été rejeté, « étant donné le faible taux de croissance de la zone euro et les diverses vulnérabilités entourant ses perspectives. »

De ce point de vue, une autre interprétation de la performance de l’euro était qu’elle reflétait en réalité une faiblesse fondamentale du dollar, compte tenu des révisions à la baisse des perspectives de l’économie américaine.

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Les nouvelles tensions commerciales entre les USA et la Chine font grimper l’or

L’or a atteint un nouveau record ce lundi 13 octobre, soutenu par la demande de valeur refuge. Et ce, dans un contexte de nouvelles tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et d’attentes d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale

Le cours de l’or au comptant a progressé ce lundi matin de 1,5 % pour atteindre 4 078,05 dollars l’once. Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont progressé de 2,3 % à 4 093,50 dollars, selon Reuters.

A noter que Donald Trump a menacé, vendredi 10 octobre, d’imposer des droits de douane de 100 % sur les marchandises chinoises entrant aux États-Unis. Il annonce également de nouveaux contrôles sur les exportations de logiciels critiques à partir du 1er novembre. Et ce, en réponse aux restrictions imposées par la Chine sur les éléments et équipements de terres rares.

Pékin a défendu dimanche ses restrictions, affirmant qu’elles étaient justifiées et qu’il n’imposerait pas de droits de douane supplémentaires sur les produits américains.

« C’est intéressant car les récents développements au Moyen-Orient ont fait baisser le prix de l’or. Mais nous assistons désormais à une résurgence du risque en raison de l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine », a déclaré Kyle Rodda, analyste chez Capital.

Le prix de l’argent au comptant a quant à lui bondi de 2,7 % pour atteindre un niveau record de 51,70 dollars l’once, sous l’effet des mêmes facteurs qui influencent l’or…

Par ailleurs, l’or sans rendement a augmenté de 53 % depuis le début de l’année. Et ce, sous l’effet des risques géopolitiques, des achats importants des banques centrales et des entrées de fonds négociés en Bourse.

Enfin, l’outil FedWatch du CME Group précise que les marchés sont presque certains de voir une baisse des taux de 25 points de base en octobre, suivie d’une baisse similaire en décembre.

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Vers un accord de libre-échange entre la Russie et le Maroc

Dmitri Gorine, directeur adjoint du Centre fédéral russe pour le développement des exportations agricoles, a indiqué que Moscou discutait de la signature d’accords de libre-échange dans le cadre de l’Union économique eurasienne avec 27 pays, comprenant une dizaine de pays asiatiques et 15 pays africains, dont le Maroc.

Le quotidien Moscow Times rapporte qu’un accord préliminaire sur les termes de l’accord est actuellement en consultation entre le ministère russe de l’Economie et du Développement et le ministère de l’Industrie et du Commerce du Maroc.

Lors de sa participation à la 27ème Exposition des industries agricoles de l’Automne d’or à Moscou, le responsable russe a expliqué que la Russie manifeste actuellement un intérêt croissant pour la conclusion de tels accords avec un certain nombre de pays, dont le Maroc, l’Egypte, l’Inde et l’Indonésie.

Plusieurs pays ont exprimé leur désir de signer un accord de libre-échange avec le Maroc, notamment la Russie, la Chine, la Corée du Sud, le Canada…

La signature d’un accord de libre-échange entre Rabat et Moscou devrait contribuer à renforcer le flux de biens et de services russes vers le marché marocain et, à travers lui, vers les marchés africains à des prix compétitifs.

Dans ce contexte de réorientation stratégique, rappelons que le 19 septembre 2025, le Maroc et la Chine ont renforcé leur partenariat. Et ce, en signant un mémorandum d’entente avec Pékin, établissant un mécanisme permanent de dialogue stratégique entre leurs ministères des Affaires étrangères.

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Gabès, l’avertissement !

Les évènements qui se déroulent à Gabès, suite à l’intoxication de citoyens par des gaz provenant du complexe chimique et les manifestations qui en ont découlé, sonnent comme un avertissement, non pas seulement au gouvernement actuel, mais surtout à l’Etat et à toute la Nation. Non pas seulement à cause des manifestations, qui somme toute restent cantonnées pour le moment dans cette ville du sud; mais surtout parce qu’un des fleurons de l’industrie tunisienne, acquis de l’Etat de l’Indépendance, risque de disparaître si la question de sa modernisation n’est pas réglée le plus rapidement possible. C’est pour cela que politiser ces évènements et en faire un objet de batailles médiatiques, risque d’occulter le vrai problème, celui de traiter efficacement l’avanie qui vraisemblablement est la cause de ce désastre écologique, parce que c’en est un, pour souffler sur le feu de la discorde qui risque cette fois-ci de s’étendre, si l’affaire n’est pas résolue.

L’on sait que le complexe dit Groupe Chimique Tunisien, a pour rôle de produire à partir du phosphate, extrait dans la région de Gafsa, des produits chimiques dont l’acide phosphorique et des engrais. Le phosphate, une des principales richesses du pays, est géré par la CPG qui occupe une place importante au niveau mondial, et constitue le pilier industriel de L’économie tunisienne. Sans le groupe chimique de Gabès, l’exploitation des dérivées du phosphate serait nulle et constitue une perte sèche pour l’économie nationale.

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Démanteler le complexe chimique ?

Des slogans ont été lancés durant les manifestations appelant au démantèlement du complexe et non seulement à une fermeture provisoire. Sachant qu’il constitue depuis sa création une source de pollution continue par les eaux. Et ce, à cause du gypse phosphorisé déversé dans la mer (14 000 tonnes/an); mais aussi des gaz toxiques tel le dioxyde de souffre et l’ammoniac qui provoquent des asphyxies. Lesquelles ont touché des élèves d’un lycée construit sur le même site que l’usine. De même qu’elles ont conduit à la destruction lente d’une des plus belles oasis d’antan, et surtout des cultures, fruits et légumes qui sont atteint par la pollution.

Or le véritable problème est que le complexe n’a pas été modernisé depuis sa création. Alors pourtant qu’il existe maintenant des solutions techniques pour éviter une telle pollution. Celle-ci s’est accentuée depuis 2017. Ce qui avait poussé le gouvernement de l’époque à vouloir démanteler cette usine, avant de se rétracter. Car il est évident que notre industrie du phosphate allait pâtir de cette fermeture, au moment où les grèves et l’anarchie qui avaient accompagné la supposée révolution avaient mis à genou la fameuse CPG.

Sauf que l’instabilité politique et surtout le manque de vision claire des différents ministres de l’industrie, et ceci dure jusqu’à maintenant, ainsi que la valse des PDG qui dirigeaient la compagnie, ont fait en sorte que la question a été régulièrement ajournée. Car la priorité vraisemblablement était de produire plus de phosphate et de ses dérivées pour pallier au déficit budgétaire continuellement en hausse. Sans parler des problèmes sociaux, puisque l’arrêt va mettre au chômage plus de 2500 employés, techniciens et ingénieurs, et administratifs.

En raison du changement continue des premiers ministres et ministres et de l’absence d’une véritable communication institutionnelle, l’on ne sait pas si la question a été traitée à nouveau ou non. Même maintenant, alors qu’un désastre menace la région, l’administration de tutelle reste muette. Les discours volontaristes du chef de l’Etat, et ses promesses de traiter rapidement et efficacement la question, ne peuvent être entendus par la population, que si des actions concrètes pour écarter le danger sont prises.

L’on ne peut en vouloir à une population, qui depuis des décennies entend des discours, mais qui ne voit rien de concret venir se matérialiser. C’est donc l’absence de l’Etat qui est à mettre en cause. Car c’est l’Etat qui avait décidé la construction de cette usine et la création de ce groupe. Et tout en bénéficiant de ses retombées économiques et sociales, il n’a pas pris en compte la nécessité de moderniser son tissu industriel en lui appliquant les nouvelles technologies qui empêchent une pollution aussi dangereuse. C’est comme si vous construisiez un site nucléaire, sans prendre les mesures nécessaires pour qu’il n’émette pas de la radioactivité, Tchernobyl en exemple, toute proportion gardée, bien sûr !

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Un passé glorieux

Rappelons qu’au départ, c’est-à-dire en 1897, quelques années après la colonisation française, fût crée La Compagnie des phosphates et des chemins de fer de Gafsa pour exploiter les gisements du phosphate dans cette région. A l’Indépendance l’Etat tunisien l’intitule CPG et ce n’est qu’en 1994 qu’elle sera rattachée au Groupe Chimique qui continue de la gérer jusqu’à maintenant.

C’est donc plus d’un siècle et quart que cette industrie constitue la manne de l’économie tunisienne. Et cette industrie, comme toutes les industries minières de par le monde est par définition polluante et toxique. C’est l’histoire des industries minières à travers la planète qui le confirme. Sauf qu’au fur et à mesure que la science et la technologie évoluent, on a trouvé les moyens techniques pour la rendre moins polluante et moins asphyxiante.

Faut-t-il pour autant condamner la création et l’exploitation des mines tunisiennes effectuées par la CPG ? Le progrès est fait d’accidents majeurs dont les victimes sont d’abord celles qui travaillent et les populations qui habitent aux alentours, qui sont souvent les mêmes. Il y a des Germinal partout dans le monde et des Zola pour les dénoncer. Le mouvement écologique est né de la souffrance de ces populations et joue maintenant un rôle clef dans l’exercice des pressions sur les gouvernements, pour les obliger à trouver les solutions et pousser la recherche pour combattre les pollutions produites immanquablement par les industries de toute sorte. Si à chaque fois qu’un problème ou même un désastre se produisait, on fermait les usines; le progrès technique, scientifique et technologique recevrait un coup. C’est comme si pour lutter contre la gangrène qui a frappé un membre, on tue la personne gangrénée.

A notre avis, il est plus qu’évident que le groupe chimique constitue un acquis national, un des plus importants même. La vision de l’Etat tunisien à l’époque ne voyait dans le problème de pollution qu’un mal nécessaire. Or cette vision, partagée à l’époque par l’immense majorité des Etats, est dépassée. L’existence d’une industrie propre est possible, comme pour les énergies propres. L’on sait que la tendance mondiale est pour le remplacement des énergies fossiles, par le nucléaire, en partie. Faut-t-il pour autant condamner nos rares puits de pétrole ou de gaz ?

Les experts diront qu’il y a des solutions techniques et qu’il faut construire ces industries à risque dans des zones, peu habitées. Ce qui pose un problème social. En effet, que feront alors les autorités pour les employés habitant à Gabès, si le site chimique est transféré ailleurs ? Plus de 2000 familles se trouveraient sans ressources et d’autres activités économiques qui dépendent de ce complexe cesseraient d’exister ! Une catastrophe économique et sociale se déclarerait. Les solutions simplistes peuvent couter très cher, non seulement aux Gabésiens, mais aussi à l’Etat et à la Nation.

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Ne pas céder à la provocation

Devant cette situation particulièrement dangereuse, tout gouvernement a le devoir de garder la tête froide et d’agir efficacement pour traiter les causes de cette colère légitime des habitants de Gabès. Les erreurs du passé concernant la gestion de ce complexe doivent donc nous guider pour trouver la solution la plus appropriée. Mais la contestation des habitants est plus que légitime et les Gabésiens sont connus pour leur patriotisme, le mouvement national en témoigne. Des figures comme Taher Lasoued, Sassi Lasoued, Jallouli Farès, Mohammed Ali El Hammi, et d’autres illustres militants ont joué un rôle de premier plan dans la lutte pour l’indépendance. D’autres cadres des différentes villes du gouvernorat ont été les bâtisseurs de l’Etat de l’indépendance. Il existe une élite qui est capable de participer à la recherche d’une solution.

Des appels à la dissidence provenant de la fille de Rached Ghannouchi et de son époux, bien installés à Londres, certainement dans la villa de papa, visent à transformer cette contestation légitime en « révolution ». Ils pensent que c’est l’occasion rêvée pour eux de revenir au pouvoir. Sachant qu’ils sont tous les deux originaires de cette région. Bien que ces appels ne risquent pas de trouver un écho chez les jeunes protestataires, il convient de savoir traiter politiquement et sereinement la situation et de ne pas tomber dans le piège.

Ainsi, le discours politique du pouvoir doit trouver la bonne mesure, ainsi que ceux qui prétendent le représenter, car la situation est grave ! Il faut commencer par communiquer et informer le peuple sur la réalité des choses. A commencer par les ministères concernés. La gestion de crise n’est pas à la portée de tout chroniqueur qui ne fait que vociférer. On ne cède pas à une provocation, on l’ignore et on va directement aux sources du problème.

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Le prix Nobel d’Economie attribué à un Français et deux Nord-américains

Le Français Philippe Aghion et les deux chercheurs nord-américains, Joel Mokyr et Peter Howitt, ont été récompensés du prix Nobel d’Economie 2025. Et ce, pour avoir expliqué « la croissance économique tirée par l’innovation ».

Le prix Nobel a été rendu public ce lundi 13 octobre par l’Académie des sciences à Stockholm (Suède).

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COTUNACE : 40 ans et toujours débout et fière !

Il y a 40 ans était créée la Compagnie tunisienne pour l’assurance du commerce extérieur (COTUNACE). À l’occasion de cet anniversaire, le management de la compagnie, avec à sa tête Nebgha Enneifer Driss, sa PDG, va célébrer ce moment historique; et ce, le vendredi 24 octobre 2025, à l’hôtel Four Seasons, à Gammarth.

Il s’agit d’une commémoration symbolique. Car ce sont surtout « quarante années de confiance et d’excellence au service de nos assurés et partenaires » de la compagnie COTUNACE, souligne Mme Enneifer.

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Le déficit commercial de la Tunisie augmente à près de 17 Mrds de dinars à fin septembre 2025 

Durant les neuf premiers mois de l’année 2025, le déficit commercial s’établit à 16 728,3 millions de dinars (MDT); contre -13 497,4 MDT durant la même période de l’année 2024. Ces chiffres ont été publiés dimanche 12 octobre 2025 par l’Institut national de la statistique (INS).

Le taux de couverture a atteint 73,5 % contre 77,5 % durant la même période en 2024, souligne la même source. Sachant que les échanges commerciaux se sont élevés à 46 419,8 MDT à l’exportation et 63 148,1 MDT à l’importation.

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les neuf premiers mois de l’année 2025 montrent que les exportations ont atteint le niveau de 46 419,8 MDT; contre 46 404,6 MDT durant les neuf premiers mois de l’année 2024. Quant aux importations, elles ont atteint 63 148,1 MDT; contre 59 902 MDT durant la même période de l’année 2024.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de 8 % et le secteur des industries mécaniques et électriques de 6,4 %. En revanche, elles ont fortement baissé dans le secteur de l’énergie (-34,2 %) sous l’effet de la diminution de nos ventes des produits raffinés (610,4 MDT contre 1 466,2 MDT), ainsi que dans le secteur des industries agro-alimentaires (-14,6 %) à la suite de la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (2 915,2 MDT contre 4 038,5 MDT) et le secteur textile, habillement et cuirs (-1,3 %).

​​​​​​​S’agissant du groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement (16,2 %) et des matières premières et demi-produits de (8,1 %). De même les importations des biens de consommation sont en hausse de (+11,4%). En revanche les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-11,8 %) et les produits alimentaires de (-3,5 %).

Répartition géographique

Les exportations tunisiennes vers l’Union européenne durant les neuf premiers mois de l’année 2025 (70,3 % du total des exportations), ont atteint la valeur de 32 622,6 MDT; contre 32 284,3 MDT durant les neuf premiers mois de l’année 2024.

Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+11,2 %), la France (+8,4 %) et les Pays-Bas (+7,2 %); mais en baisse avec l’Italie (-10,1 %) et l’Espagne (-20,3 %).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+7,4 %), avec le Maroc (+35,9 %), avec l’Algérie (+11,6 %) et avec l’Égypte (+33,5 %).

En ce qui concerne les importations avec l’Union européenne (43,2 % du total des importations), elles ont atteint 27 306,2 MDT; contre 26 138,2 MDT durant les neuf premiers mois de l’année 2024. Elles ont augmenté avec la France (+12,7 %) et avec l’Allemagne (+8,6 %). En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-2,4 %), avec la Grèce (-29,1 %) et avec la Belgique (-7,1 %).

Hors Union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+29,4 %) et la Turquie (+17,7 %), mais ont enregistré une diminution avec la Russie (-22,8 %) et l’Ukraine (-36,5 %).

Solde de la balance commerciale selon les groupes de produits

Le solde de la balance commerciale est déficitaire de 16 728,3 MDT. Ce déficit provient principalement de l’énergie (-8 106,4 MDT), des matières premières et demi-produits (-4 990,8 MDT), des biens d’équipement (-2 693,7 MDT) et des biens de consommations (-1 557,4 MDT). En revanche le groupe alimentation a enregistré un excédent (+620 MDT).

A noter par ailleurs que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit (-8 621,9 MDT). Tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à 8 106,4 MDT; contre 8 422,1 MDT durant les neuf premiers mois de l’année 2024.

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L’IA par conception : intégrer l’ESG dès l’origine

Un panel de haute facture sur l’IA responsable, tenu lors de la 3ème édition de l’African ESG Summit (9 octobre), a mis en lumière la nature paradoxale de cette technologie. Elle est d’une part un catalyseur puissant de performance ESG; de l’autre, elle représente une source de risques éthique et énergétique.

Maledh Marrakchi, fondateur de Mind of Mind, a planté le décor en introduisant la notion de l’ »IA par conception ». Un principe qui insiste sur la nécessité d’intégrer les exigences ESG dès les premières étapes du cycle de vie des systèmes technologiques. Cette approche proactive repose sur quatre règles essentielles qui constituent le socle d’un développement responsable de l’IA.

La première règle concerne le choix d’infrastructures durables. Une décision qui doit impérativement prendre en compte les défis considérables de consommation énergétique ainsi que les multiples aspects éthiques inhérents au déploiement de l’IA.

La deuxième règle s’articule autour de la conception pour la circularité. Un principe qui exige l’intégration de choix respectueux de l’environnement et de la durabilité tout au long du parcours du système, depuis sa conception initiale jusqu’à sa fin de vie.

Quant à la troisième règle, elle plaide pour une approche résolument centrée sur l’humain. Ce qui implique un respect rigoureux de l’éthique, des droits humains fondamentaux, de la vie privée, de l’inclusion et de l’équité. Ces considérations ne doivent jamais être reléguées au second plan, mais maintenues au cœur des développements technologiques.

Enfin, la quatrième règle appelle à la nécessité d’une gouvernance solide et efficace dès le lancement de tout produit ou système d’intelligence artificielle.

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Pollution à Gabès: Le ministère de l’Industrie et le GCT responsables 

Mohamed El Kou, membre du Conseil national des régions et des districts (CNRD), représentant le gouvernorat de Gabès, tient le ministère de l’Industrie et la direction du Groupe chimique tunisien (GCT) pour responsables des cas d’étouffement enregistrés dans les localités de Chatt Essalem et Ghannouch. Et ce, suite à des émissions de gaz provenant des unités industrielles provenant du Groupe.

Dans une déclaration dimanche à l’agence TAP, l’élu a souligné que les deux parties ont été à deux reprises alertées sur la gravité de la situation à l’intérieur du Groupe, en raison de la vétusté des équipements de ses unités industrielles et des projets restés en suspens. Une première fois sous la coupole du CNRD et une deuxième fois lors de la visite du ministre de l’Industrie dans la région, le 24 avril 2024.

Aucune mesure n’a été prise, ni par le ministère ni par le GCT pour relancer les projets de lutte contre la pollution de l’air, suspendus depuis 2017, a-t-il regretté.

Il a ajouté qu’aucune vision n’a été proposée pour traiter, à la racine, la question environnementale de Gabès et que tous les engagements pris par ces deux acteurs n’ont pas été honorés. Ce qui explique aujourd’hui le climat de tension prévalant dans la région.

L’élu Mohamed El Kou a fait observer, dans le même ordre d’idées, que les unités industrielles du GCT ont causé d’importants dommages à la santé des habitants et nui, sensiblement, à la mer, à l’agriculture, au tourisme et à l’attraction économique dont bénéficiait la région.

Il a affirmé que le danger environnemental et industriel persistera tant que ce dossier ne sera pas traité de manière radicale. Tout en soulignant que le démantèlement des unités polluantes du GCT reste la principale revendication.

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Semaine au 10 octobre 2025 – Tunisie : une stabilité monétaire sous tension latente

International … Entre détente internationale et prudence des banques centrales

La scène économique mondiale reste dominée par une prudence concertée des grandes banques centrales. Aux États-Unis, la Réserve fédérale laisse entrevoir un assouplissement conditionnel de sa politique monétaire, tout en réaffirmant sa vigilance face à une inflation encore tenace. En Europe, la Banque centrale européenne adopte la même posture : éviter la récession sans relancer trop tôt l’inflation. Ce climat d’équilibre fragile entretient une volatilité feutrée sur les marchés financiers, où les investisseurs se replient sur les actifs refuges.

Sur le front des matières premières, le prix du pétrole Brent, autour de 62 dollars le baril au 10 octobre, traduit une détente bienvenue après les tensions géopolitiques de septembre. Cette accalmie allège la facture énergétique des pays importateurs et réduit le risque d’inflation importée, tout en restant vulnérable à tout choc au Proche-Orient. La volatilité du marché pétrolier demeure ainsi le baromètre d’une conjoncture mondiale sous tension, oscillant entre désescalade diplomatique et regain d’incertitude.

Un contexte régional sous haute surveillance

Les foyers de tension persistants au Moyen-Orient continuent d’exercer une influence directe sur les marchés émergents, y compris ceux du Maghreb. Les variations des monnaies régionales et les primes de risque sur la dette souveraine en témoignent. Dans ce contexte, la Tunisie bénéficie pour l’heure d’un climat relativement stable, mais reste exposée à toute réactivation du risque géopolitique qui pourrait peser sur le dinar et sur les flux de capitaux.

Tunisie : une liquidité globalement maîtrisée

Selon les indicateurs monétaires et financiers du 10 octobre 2025, la Banque centrale de Tunisie (BCT) maintient une position prudente et équilibrée. Le taux directeur demeure fixé à 7,5 %, identique à celui de la veille, mais inférieur de 50 points de base à son niveau d’il y a un an. Le taux du marché monétaire (TMM) s’établit à 7,49 %, confirmant la stabilité de la liquidité interbancaire.

Le volume global du refinancement s’élève à 11 679 MDT, contre 12 693 MDT un an plus tôt, tandis que les transactions interbancaires atteignent 4 249 MDT, dont 3 187 MDT à vue. Ces données traduisent un marché monétaire fluide mais attentif, soutenu par une politique monétaire volontairement calibrée pour éviter tout durcissement excessif.

Les avoir nets en devises s’établissent à 24 577 MDT, représentant 105 jours d’importation, contre 111 jours en 2024. Si ce niveau reste confortable, la légère contraction observée (-21,6 MDT) invite à la vigilance, notamment face à la hausse prochaine du service de la dette extérieure.

Redressement des recettes externes et pressions persistantes

Sur le plan des flux réels, les recettes touristiques cumulées atteignent 6 264 MDT au 30 septembre, en hausse de 4,7 % sur un an, tandis que les revenus du travail cumulés s’élèvent à 6 486 MDT. Ces deux moteurs externes compensent partiellement la hausse du service de la dette extérieure, qui s’établit à 10 549 MDT, en progression par rapport à l’année précédente.

Les billets et monnaies en circulation s’élèvent à 25 379 MDT, un niveau élevé qui reflète la préférence croissante pour la liquidité et traduit un certain recul de la bancarisation.

Sur le marché des changes, le dinar tunisien reste stable : 2,939 pour un dollar et 3,414 pour un euro. Cette stabilité relative du dinar, soutenue par la BCT, atténue les pressions sur le pouvoir d’achat et les coûts d’importation. Elle reflète une politique de change maîtrisée, mais vulnérable à toute variation soudaine des flux de devises.

Perspectives : stabilité fragile, vigilance requise

À court terme, la détente du pétrole et la stabilité du taux de change devraient permettre de contenir l’inflation autour de 5 %, favorisant un léger regain de confiance économique. La BCT pourrait maintenir sa politique actuelle sans modification majeure, privilégiant la stabilité des prix et la consolidation des réserves.

Mais à moyen terme, la situation demeure fragile. Le service de la dette extérieure continuera de peser lourdement sur les équilibres budgétaires, tandis que la dépendance aux recettes touristiques et aux transferts expose le pays à la saisonnalité et aux aléas géopolitiques. Un choc externe — hausse des prix de l’énergie ou reflux des capitaux — pourrait rapidement remettre en cause la stabilité acquise.

In fine, consolider sans relâcher

La Tunisie traverse une phase de stabilisation monétaire maîtrisée, mais non encore consolidée. Le pays bénéficie d’un niveau de réserves rassurant et d’un environnement inflationniste contenu, mais reste exposé à des fragilités structurelles — dette élevée, faible diversification des revenus externes, et dépendance aux aléas géopolitiques.

Le défi pour les prochains mois consistera à maintenir la stabilité du dinar et sécuriser les flux externes tout en favorisant une relance ciblée de l’investissement productif.

Dans un monde où la prudence monétaire est redevenue une vertu, la Tunisie doit, plus que jamais, conjuguer rigueur et anticipation.

 

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Références au 10/10/2025 :

(*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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France : voici la liste du gouvernement Lecornu II

Il y a quelques minutes, le site franceinfo.fr a publié la liste du nouveau gouvernement Sébastien Lecornu.  Comme ont laissé entendre certains médias au cours de la journée de ce dimanche 12 octobre, plusieurs personnalités de la société civile et de la haute fonction publique font leur entrée au gouvernement. A commencer par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, nommé ministre de l’Intérieur, l’ancien patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou, au ministère du Travail, ou bien Monique Barbut, ancienne présidente du WWF, qui est chargée de la Transition écologique.

A noter au passage que les passations de pouvoir, prévues lundi, auront lieu sans la presse et sans discours, a précisé l’Elysée. Un premier Conseil des ministres aura lieu mardi à 10 heures.

« Le temps pressait pour composer une équipe gouvernementale, alors que le chef de l’Etat s’envole dans la nuit de dimanche à lundi pour l’Egypte. Le nouvel exécutif devra s’attaquer immédiatement à la construction d’un budget 2026 pour la France », écrit franceinfo.fr.

Voici la composition du gouvernement, dans l’ordre protocolaire:

Sébastien Lecornu, Premier ministre

Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur

Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens Combattants

Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail et des Solidarités

Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature

Gérald Darmanin, garde des Sceaux, ministre de la Justice

Roland Lescure, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique

Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat

Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire

Edouard Geffray, ministre de l’Education nationale

Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères

Rachida Dati, ministre de la Culture

Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées

Naïma Moutchou, ministre des Outre-mer

Françoise Gatel, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation

Amélie de Montchalin, ministre de l’Action et des Comptes publics

Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace

Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

Philippe Tabarot, ministre des Transports

Vincent Jeanbrun, ministre de la Ville et du Logement

Ministres délégués auprès du Premier ministre :

Laurent Panifous, chargé des Relations avec le Parlement

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations

Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur :

Marie-Pierre Vedrenne 

Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens Combattants :

Alice Rufo

Ministres délégués auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature :

Catherine Chabaud, chargée de la Mer et de la Pêche

Mathieu Lefevre, chargé de la Transition écologique

Ministres délégués auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique :

Sébastien Martin, chargé de l’Industrie

Anne Le Hénanff, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique

Ministres délégués auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

Benjamin Haddad, chargé de l’Europe

Nicolas Forissier, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité

Eléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger

Ministre déléguée auprès de la ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées :

Charlotte Parmentier-Lecocq, chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées

Ministre délégué auprès de la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation :

Michel Fournier, chargé de la Ruralité

Ministre délégué auprès de la ministre de l’Action et des Comptes publics :

David Amiel, chargé de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat.

 

Question à 44 milliards d’euros : ce gouvernement passera-t-il l’épreuve de l’Assemblée nationale? Rien n’est moins sûr. Mais qui sait.

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Sommet international à Charm el-Cheikh pour la paix à Gaza

La présidence égyptienne a annoncé la tenue lundi prochain à Charm el-Cheikh d’un sommet international intitulé « Sommet de Charm el-Cheikh pour la paix », visant à mettre un terme à la guerre dans la bande de Gaza. La rencontre sera coprésidée par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le président américain Donald Trump, en présence de dirigeants de plus de vingt pays.

L’objectif affiché est de renforcer les efforts en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, tout en ouvrant une nouvelle page de sécurité régionale. Ce sommet s’inscrit dans la continuité des initiatives portées par le président Trump pour instaurer la paix dans la région et au-delà.

Toutefois, il reste incertain si les pays du Maghreb ont été conviés à cette réunion, la liste complète des participants n’ayant pas été pleinement communiquée à ce jour.

Ce sommet marque une étape diplomatique importante dans la quête d’une résolution pacifique du conflit, dans un contexte encore marqué par de nombreuses tensions.​

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UE : déploiement progressif du système automatisé d’entrée/sortie aux frontières Schengen

L’Union européenne a lancé depuis le 12 octobre 2025 le déploiement progressif du système d’entrée/sortie (EES), un dispositif automatisé de contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen.

Ce système collecte électroniquement les données biométriques (empreintes digitales, photographie) et les informations du passeport des voyageurs non européens lors de leur première entrée. Lors des entrées ultérieures, seule une vérification biométrique est requise.

L’EES remplace les tampons manuels par des enregistrements numériques, améliorant ainsi la gestion des flux migratoires, la sécurité et la lutte contre l’immigration irrégulière et la fraude à l’identité. Ce système s’appliquera à tous les pays de l’UE sauf l’Irlande et Chypre, ainsi qu’à certains pays associés.

La mise en œuvre complète est prévue pour avril 2026, avec une phase d’adaptation progressive sur six mois pour les États membres et les voyageurs.

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Ezzedine Khalfallah : « L’indépendance énergétique de la Tunisie passe par ELMED et les renouvelables »

Avec un coût de 850 millions d’euros et une mise en service prévue pour 2028, le projet ELMED ambitionne de relier la Tunisie à l’Italie via un câble sous-marin de 200 kilomètres. Au-delà de l’infrastructure, cette interconnexion électrique de 600 MW pourrait redéfinir le positionnement énergétique de la Tunisie en Méditerranée et transformer le pays en acteur clé du futur réseau euro-méditerranéen.

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie, décrypte les enjeux stratégiques, économiques et géopolitiques de ce projet d’intérêt commun reconnu par l’Union européenne, tout en alertant sur les défis qu’il faudra relever pour en maximiser les bénéfices.


Avant de parler du projet ELMED, pourriez-vous nous rappeler en quoi consiste ce projet ?

Le projet ELMED consiste à réaliser une interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie à travers la construction d’un câble sous-marin haute tension en courant continu et à flux bidirectionnel de 400 kV d’une longueur de 200 kilomètres. Ce câble reliera le Cap Bon à la Sicile pour une capacité de 600 MW et une profondeur d’eau maximale d’environ 800 mètres. L’infrastructure du projet comprend également deux stations de conversion courant continu/courant alternatif, l’une à Partanna en Sicile et l’autre à Mlaabi dans la région du Cap Bon.

 

Cette infrastructure comprend aussi un câble terrestre souterrain de 18 kilomètres qui relie le point d’atterrissage du câble sous-marin sur la côte sicilienne à la station de Partanna, ainsi qu’un câble terrestre souterrain de 6 kilomètres reliant le point d’atterrissage du câble sous-marin sur la côte tunisienne à Kélibia sud jusqu’à la station de Mlaabi.

 

Lire aussi: Elyes Ben Ammar met en garde contre les « risques économiques » du projet Elmed

 

La réalisation du projet sera assurée par les sociétés qui gèrent les réseaux électriques des deux pays, à savoir Terna du côté italien et la STEG du côté tunisien. Le coût total du projet est estimé à environ 850 millions d’euros avec une contribution financière de la part de l’Union européenne sous forme de subvention de 307 millions d’euros à travers le Connecting Europe Facility, un programme européen dédié au soutien de projets visant le développement des infrastructures énergétiques de l’Union européenne. C’est la première fois que des fonds du CEF sont alloués à un projet d’infrastructure impliquant un État membre et un pays tiers.

 

La réalisation du projet sera assurée par les sociétés qui gèrent les réseaux électriques des deux pays, à savoir Terna du côté italien et la STEG du côté tunisien. Le coût total du projet est estimé à environ 850 millions d’euros avec une contribution financière de la part de l’Union européenne sous forme de subvention de 307 millions d’euros à travers le Connecting Europe Facility…

 

L’infrastructure à réaliser sur le territoire tunisien, comprenant le tronçon du câble sous-marin d’environ 100 kilomètres, le tronçon du câble souterrain de 6 kilomètres et la station de conversion à Mlaabi, est financée par différents bailleurs de fonds.

 

À quelle étape d’avancement se trouve actuellement le projet ELMED, et quel est le niveau global de sa progression ?

Le projet a connu plusieurs étapes importantes. Son inclusion depuis 2017 par la Commission européenne dans la liste des projets d’intérêt commun et sa confirmation dans la cinquième liste des PIC en 2021 constituent les premiers jalons. L’accord intergouvernemental Italie-Tunisie a été établi le 30 avril 2019 et est entré en vigueur le 25 janvier 2022.

 

La procédure de passation des marchés a commencé en mai 2023 lorsque les avis de préqualification pour le câble sous-marin et les stations électriques de conversion ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne, dans les médias et sur les sites web concernés.

 

Actuellement, le projet se trouve à un avancement notable en matière de passation des marchés avec la sélection du constructeur pour le lot relatif à la fourniture et à l’installation du câble sous-marin. Les deux partenaires Terna et STEG ont retenu le groupe Prysmian pour un coût d’environ 460 millions d’euros.

 

Quant à la construction des deux stations de conversion de Mlaabi côté tunisien et de Partanna côté italien, les procédures de choix des entreprises adjudicataires sont en cours. Toutefois, on ne peut parler d’un vrai avancement qu’une fois que les travaux de construction auront démarré, sachant que l’achèvement de l’ouvrage est prévu pour 2028.

 

Pouvez-vous préciser quelles études économiques ou stratégiques ont été réalisées par le ministère tunisien de l’Industrie et de l’Energie afin de garantir que ce projet contribue réellement à l’intérêt national et au renforcement de la souveraineté énergétique du pays ?

Le projet ELMED a fait l’objet de différentes études qui devaient garantir sa faisabilité sur les plans technique, économique, financier et environnemental. Les premières études achevées en 2016 et 2017 ont concerné l’évaluation économique du projet réalisée par le bureau italien CESI et son analyse financière à travers une analyse coût-bénéfice. Les résultats de ces études ont confirmé l’intérêt du projet aussi bien du côté tunisien que du côté italien.

 

D’autres études nécessaires à l’avancement de la préparation du projet ont été lancées en 2019 et achevées en 2022. Il s’agit de l’étude du tracé du câble sous-marin réalisée par RINA Consulting et COMETE Engineering, de l’étude du tracé du câble terrestre réalisée par KWARSA et COLENCO Consulting, ainsi que de l’étude d’impact environnemental et social réalisée par le groupement HPC, IDEA Consult, PROGER, ELARD et PLEXUS Energy. Ces études ont confirmé la faisabilité du projet en optimisant ses tracés et son impact environnemental. Toutes ces études ont bénéficié d’un soutien technique et financier de la part des différents bailleurs, ce qui montre l’intérêt stratégique du projet pour une connexion Tunisie-Europe.

Peut-on considérer que le projet ELMED constituera, une fois mis en œuvre, une garantie de l’indépendance énergétique du pays ?

Le projet ELMED présente divers avantages tant pour l’Italie et l’Europe en général que pour la Tunisie en particulier. Du côté tunisien, le principal avantage réside dans la contribution du projet à la diversification et à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique, vu la forte dépendance de notre pays au gaz naturel, majoritairement importé, pour la production d’électricité.

ELMED pourrait également représenter une option de moindre coût pour la STEG en termes d’approvisionnement en électricité dans la mesure où ce projet permettrait d’éviter ou de reporter des investissements en moyens de production, notamment le report de la construction d’une centrale électrique conventionnelle d’au moins 500 MW. Il permettrait aussi de baisser la consommation de gaz naturel pour la production d’électricité et donc de réduire la dépendance de la Tunisie à l’égard de ce combustible, de contribuer à une meilleure maîtrise du coût de revient du kilowattheure à travers le développement des échanges commerciaux avec le réseau européen, et de renforcer la sécurité du système électrique tunisien en termes de stabilité et de flexibilité tout en augmentant sa réserve.

 

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Du côté tunisien, le principal avantage réside dans la contribution du projet à la diversification et à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique, vu la forte dépendance de notre pays au gaz naturel, majoritairement importé, pour la production d’électricité.

 

Le projet apporterait également un secours instantané en cas d’incident sur le réseau national et contribuerait à l’amélioration de l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique du pays. Il permettrait aussi de renforcer les échanges industriels entre l’Italie et la Tunisie, avec des retombées positives sur l’économie du pays mais aussi sur sa transition énergétique et écologique.

 

Enfin, ELMED assurerait une plus grande sécurité, durabilité et résilience dans l’approvisionnement en énergie, ainsi que le développement des échanges d’électricité produite à partir de sources renouvelables, constituant ainsi un levier vers de nouveaux investissements dans les centrales de production d’énergie propre.

 

ELMED peut-il aider la Tunisie à devenir un acteur régional, que ce soit pour l’Afrique du Nord ou pour l’Europe du Sud ?

Le projet ELMED a été reconnu comme un projet d’infrastructure transfrontalier clé de l’Union européenne et identifié comme un projet d’intérêt commun par la Commission européenne. Cette interconnexion électrique qui constitue un véritable pont entre l’Italie et la Tunisie et qui reliera deux grands systèmes électriques Europe-Afrique du Nord pourra contribuer à la sécurité et à la durabilité énergétique des pays de l’Union européenne et donner une impulsion significative à la création d’un réseau électrique méditerranéen reliant l’Europe à l’Afrique du Nord en vue d’une intégration notable du marché de l’électricité.

 

Avec ce projet considéré comme un pilier du développement du réseau de transmission euro-méditerranéen, la Tunisie, compte tenu de sa position régionale, pourra bénéficier de plusieurs opportunités. Il s’agit entre autres d’un accès direct au marché européen de l’électricité, de l’attraction d’investissements pour de grands projets solaires et éoliens économiquement et d’intérêt pour la Tunisie, ainsi que du renforcement du rôle géopolitique de la Tunisie qui devient une liaison entre l’Afrique du Nord et l’Europe, permettant d’augmenter son poids dans les discussions énergétiques régionales.

 

Lire également : STEG-BEI : une convention majeure pour booster le projet ELMED

 

Au-delà des avantages, potentiel, qu’apporterait ELMED, quels sont les défis majeurs que la Tunisie devra relever pour transformer cette infrastructure en un véritable levier de souveraineté énergétique et de positionnement stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen ?

 

À la lumière des intérêts et avantages présentés par le projet ELMED, que ce soit au niveau des deux pays directement interconnectés, la Tunisie et l’Italie, ou bien à l’échelle de la région Europe-Afrique du Nord, on ne peut que saluer cet acquis qui milite en faveur d’un avenir énergétique de plus en plus sûr, durable et renouvelable. Toutefois, le projet pourrait présenter certaines limites qu’il ne faut pas sous-estimer et qui sont de différents ordres.

Au niveau réglementaire et de marchés, la vente d’électricité vers l’Union européenne nécessite des cadres commerciaux clairs tels que les tarifs d’export, les garanties d’origine et les contrats à long terme.

 

Au niveau commercial, des gains importants sont attendus après 2030 ou 2035, et l’effet immédiat sur l’économie et les recettes sera donc modeste.

 

Au niveau du réseau national, l’export de l’électricité demande un transport de la production renouvelable locale jusqu’aux points d’injection, et donc des investissements en lignes et en stockage sont nécessaires.

 

Au niveau de la capacité du projet, les 600 MW semblent corrects à court terme, mais en cas d’export massif ultérieurement, cette capacité s’avèrera insuffisante et mériterait d’être augmentée.

 

Pour que la Tunisie devienne un acteur régional majeur, il faut monter en capacité renouvelable, moderniser et renforcer le réseau, et créer des marchés et des contrats d’export crédibles, afin de rendre notre pays compétitif et stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen.

 

Enfin, au niveau des prix européens, nous risquons d’avoir une certaine dépendance et éventuellement de la concurrence avec d’autres pays d’Afrique du Nord, notamment le Maroc et l’Algérie, pour les prix à l’export.

 

Pour que la Tunisie devienne un acteur régional majeur, il faut monter en capacité renouvelable, moderniser et renforcer le réseau, et créer des marchés et des contrats d’export crédibles, afin de rendre notre pays compétitif et stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen.

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Université Zitouna : la plus ancienne université du monde, fondée en 737 à Tunis

Une carte publiée par l’université d’Oxford met en lumière le riche héritage académique du monde arabo-musulman, révélant que les universités les plus anciennes et toujours en activité dans le monde sont, en majorité, fondées dans la région arabe, bien avant les institutions occidentales.

L’université d’Oxford publie une carte indiquant les plus anciennes universités du monde :
1- Université Zitouna en Tunisie (737 après J.-C.)
2- Université Al Quaraouiyine au Maroc (859 après J.-C.)
3- Al-Azhar en Égypte (972 après J.-C.)
4- Université de Bologne en Italie (1088 après J.-C.)
5- Université d’Oxford au Royaume-Uni (1096 après J.-C.)Les trois premières universités les plus anciennes de l’histoire de l’humanité sont arabes

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Tunisie : première destination sûre des touristes chinois

La Tunisie s’est classée en tête des cinq meilleures destinations pour les touristes chinois en matière de « choix sûrs » pendant les vacances de la mi-automne, du 1er au 8 octobre 2025, selon le classement des destinations touristiques les plus sûres publié par Tongcheng Travel, une plateforme de voyage majeure en Chine.

Considérée comme la destination la plus attractive et sécurisée pour les touristes chinois, la Tunisie devance ainsi plusieurs pays réputés, notamment le Japon, l’Espagne, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande, qui figurent également parmi les cinq premières destinations préférées.

Le rapport, transmis par l’Agence TAP, souligne que les voyageurs chinois s’orientent de plus en plus vers des destinations long-courrier offrant une qualité élevée. La région du Moyen-Orient et l’Afrique ont aussi connu une forte croissance des réservations hôtelières, selon cette source.

Cette tendance reflète une mutation dans les attentes des touristes chinois, qui privilégient désormais des séjours à la fois sécurisés, authentiques et de haute qualité.

Avec TAP

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Incendie et tensions à Gabès : des manifestants dénoncent la pollution du Groupe Chimique

Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2025, des sections du siège de l’administration régionale du Groupe Chimique Tunisien à Gabès ont été incendiées et plusieurs de ses contenus ont été endommagés.

Samedi, un groupe de manifestants s’était réuni devant ce siège ainsi qu’à proximité des unités de production situées dans la zone industrielle, pour dénoncer la pollution et exiger un environnement plus sain.

Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants rassemblés devant l’unité de production.

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La notation de Fitch: une bonne nouvelle sur le fond de vulnérabilités

Si la note de la Tunisie s’est légèrement améliorée, de CCC+ à B- avec des perspectives stables, le contexte économique et financier demeure encore trop fragile pour crier victoire. Cette amélioration, bien que modeste, traduit une légère évolution de la position extérieure d’un pays qui a toujours montré sa capacité à respecter ses engagements de court terme. Toutefois, la Tunisie reste dans le «Speculative grade » et fortement exposée à des vulnérabilités budgétaires, financières et institutionnelles.

Vulnérabilités budgétaires : la Tunisie a entamé un processus de réduction progressive de son déficit budgétaire, passé de 7,4% du PIB en 2023 à 6% en 2024. Cette amélioration puise ses racines dans une meilleure maîtrise de la masse salariale, une diminution du coût des subventions liée à la baisse des prix des matières premières et dans la diminution progressive du volume de la dette. Cependant, cette dynamique positive cache une certaine fragilité au niveau de la rigidité de la structure des dépenses publiques. Les salaires, le service de la dette et les subventions continuent d’absorber la majeure partie des ressources de l’Etat, limitant ainsi les dépenses d’investissement.

Vulnérabilités financières : face au tarissement des financements externes, la Tunisie a privilégié le financement de son déficit via des ressources domestiques. La Banque centrale était toujours présente pour renflouer les caisses de l’Etat avec des prêts à taux zéro en 2024 et 2025. Le secteur bancaire continue de soutenir le Trésor public et demeure fortement exposé au risque souverain en raison de ses importantes souscriptions aux titres du Trésor, emprunts nationaux et prêts syndiqués en devises, sans compter les créances sur les entreprises publiques et les garanties sur leurs engagements.

Vulnérabilités institutionnelles : la Tunisie reste crédible aux yeux de ses créanciers. Elle a toujours été au rendez-vous pour honorer ses engagements financiers. En revanche, les indicateurs de gouvernance pèsent fortement sur le rating souverain de la Tunisie, avec des notes négatives en matière de stabilité politique, d’Etat de droit, de qualité institutionnelle et de lutte contre la corruption.

En somme, le chemin qui mène à l’« Investment grade » semble être encore semé d’embûches tant que l’action politique et les nouveaux textes réglementaires ne cessent de se transformer en leviers de méfiance, alimentant davantage un attentisme suicidaire pour l’environnement économique.

Article de Noura Harboub-Labidi

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Econoniste Maghrébin n 929 du 8 au 22 octobre 2025

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La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes

La Tunisie devrait recevoir progressivement le reste des remorqueurs maritimes neufs d’ici la fin janvier 2026, dans le cadre d’un contrat portant sur six unités destinées à soutenir les capacités des ports commerciaux et à renforcer leur préparation logistique et sécuritaire.

Le vendredi 26 septembre 2025, à destination du port de La Goulette, l’Office de la marine commerciale et des ports a réceptionné le premier remorqueur nommé « Bullarigia », première tranche de ce lot dont le coût total est estimé à environ 168 millions de dinars.

Selon le ministère des Transports, cet investissement vise à renouveler la flotte de remorqueurs, à assurer les opérations d’entrée et de sortie des navires tout en garantissant les normes de sécurité les plus élevées au sein des infrastructures portuaires, ainsi qu’à renforcer la préparation pour les interventions d’urgence dans les domaines de l’assistance, du remorquage, de la recherche et du sauvetage.

Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement de la transition énergétique et écologique, de la croissance rapide de la taille des navires commerciaux internationaux, ainsi que du soutien au système national de protection des côtes tunisiennes et de la rationalisation des coûts d’exploitation.

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