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Boubaker Bethabet, le nouveau bâtonnier de l’Ordre national des avocats

Boubaker Bethabet  vient d’être élu bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Au delà de son statut d’avocat, il occupait le poste de l’ancien secrétaire général du conseil national de l’Ordre des avocats, actif depuis plusieurs années dans la profession. Il s’est présenté à plusieurs reprises pour devenir bâtonnier de l’Ordre, notamment en 2019 où il a été l’un des principaux candidats, mais a été battu au deuxième tour par Brahim Bouderbala.

En 2011, il a présidé l’Instance régionale indépendante chargée des élections pour l’Assemblée nationale constituante. Boubaker Bethabet a toujours souligné que seuls les avocats peuvent assurer l’indépendance de la justice dans leur secteur et il a été un défenseur clé de la réforme de l’Institut Supérieur de la Profession d’Avocat en Tunisie.

Lors des dernières élections à l’Ordre des avocats en 2022, il faisait partie des cinq candidats pour succéder à Brahim Bouderbala, mais c’est finalement Hatem Meziou qui a été élu bâtonnier.

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Élection du bâtonnier : plus de 3 800 votants pour départager les candidats

Le coup d’envoi de l’élection du bâtonnier de l’Ordre national des avocats a été donné ce samedi 13 septembre à la Cité de la Culture, en présence de plusieurs avocats. L’objectif est d’élire un nouveau bâtonnier en remplacement de Hatem Meziou.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, il nous a été indiqué que le nombre de participants s’élève à 3 878 sur un total de 9 230. Parmi eux, 280 avocats stagiaires ont voté sur un total de 820 inscrits.

Il convient de noter que pour être élu dès le premier tour, il faut obtenir au moins 1 940 voix.

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Le yuan et la rupiah s’imposent dans les échanges Chine-Indonésie

Les Banques centrales de Chine et d’Indonésie ont annoncé, jeudi 11 septembre, l’activation d’un nouveau cadre d’utilisation des monnaies locales pour leurs transactions bilatérales. Objectif : réduire la dépendance au dollar américain et renforcer l’usage du yuan et de la rupiah dans le commerce et l’investissement.

Ce dispositif découle d’un protocole d’accord signé en mai 2025 et vient élargir l’ancien cadre de coopération. Désormais, l’usage des monnaies locales ne se limite plus aux paiements commerciaux, mais s’étend à l’ensemble des obligations financières couvertes par la balance des paiements.

Parallèlement, les gouverneurs des deux institutions d’émission ont annoncé le lancement d’une phase pilote d’interopérabilité des codes QR transfrontaliers, facilitant les paiements en monnaies locales entre les deux pays. Le système devrait être pleinement opérationnel d’ici la fin de l’année 2025.

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Mondial 2026 – Les Aigles de Carthage pourront-ils mieux faire ?

Le Onze tunisien a réussi sa qualification au Mondial de 2026 avec un sans-faute. Mais est-ce porter ombrage aux Aigles de Carthage que de dire que beaucoup auront sans doute, le moment venu, la main sur le cœur ? En raison des déceptions passées. L’espoir est pourtant toujours permis.

Une qualification des Aigles de Carthage au Mondial pour quoi faire ? La question pourrait fâcher. Comme elle pourrait ressembler à vouloir gâcher une joie légitime d’avoir accédé au gotha mondial du football pour la septième fois et d’avoir réussi une participation à la plus prestigieuse des compétitions sportives pour la troisième fois consécutive !

Peut-être. Mais, on pourrait aussi nous poser la question de savoir au sujet de cette édition 2026 qui, rappelons-le, rassemblera 48 pays contre 32 auparavant, si la Tunisie va vraiment tirer son épingle du jeu ou s’il faudrait accepter de se suffire à jouer quasiment les comparses.

On se souvient sans doute que nous sommes allés de déception en déception. Ne réussissant pas, alors que d’autres équipes de notre région arrivaient à réaliser de prouesses, à aller en huitième de finale. Observant à chaque édition que d’autres équipes, notamment africaines contre lesquelles nous croisions le fer, avaient évolué. Ce qui n’était pas évidemment notre cas.

La dragée haute

Et ne parlons pas des équipes nationales européennes qui nous ont plusieurs fois damné le pion. En prenant beaucoup de buts. Comme contre une Belgique, un certain 23 juin 2018 (5-2). Certes, la Tunisie a battu la France, lors de la dernière Coupe du monde (1-0). Mais une hirondelle ne fait pas le printemps.

Certains diront qu’il y a, en la matière, paradoxe. Comprenez que nos Aigles seraient capables du meilleur comme du pire. La Tunisie ayant des fois tenu la dragée haute à de grandes nations du football comme l’Espagne ou encore l’Angleterre.

Et à chaque déception, beaucoup remuent ciel et terre pour jeter la pierre à notre football et à nos techniciens. Et évidemment oublient au plus vite le bonheur qui les a remplis lorsque le Onze national a fait un sans-faute comme lorsqu’il a obtenu sa récente qualification ou réussi des prouesses.

Vitesse de croisière

On le saura sans doute avec la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, au Maroc. Avec un choc somme toute important face au Nigeria, le 27 décembre 2025. Cela sera un test parmi d’autres. Car, là aussi la Tunisie a déçu. A la dernière CAN (2023), l’équipe nationale n’a pas dépassé le premier tour.

L’édition 2026 sera-t-elle différente des éditions précédentes ? D’autant plus que l’on nous dit que les Aigles de Carthage, et en se basant sur les rencontres contre le Liberia (4 septembre 2025) et la Guinée Equatoriale (8 septembre 2025), ont trouvé leur vitesse de croisière.

 

Lire aussi: Tunisie – Liberia : un succès, et le Mondial 2026 se rapproche à grands pas pour les Aigles de Carthage

 

Tant qu’il y a de la vie, dit-on, il y a de l’espoir. Nous le formons, donc, pour que les prochaines échéances footballistiques n’apportent que des joies.

Une note d’espoir pour finir. Le coach national, Sami Trabelsi, affirme haut et fort que l’équipe qu’il dirige est appelée à s’améliorer pour pouvoir relever les défis qui l’attendent.

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États-Unis : la Fed prévoit deux ou trois baisses de ses taux d’ici fin 2025

Les marchés anticipent une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) la semaine du 15 septembre, tandis qu’une enquête Bloomberg s’attend à d’autres mesures en 2025. 

Les économistes interrogés s’attendent en moyenne à ce que la Fed baisse ses taux deux fois d’ici la fin de l’année, tandis que 40% anticipent trois baisses…

Lors de sa réunion de juillet, la Fed avait déclaré que le marché du travail restait « solide », mais les données économiques depuis lors ont modifié la donne. Le taux de chômage a atteint 4,3% en août, sur fond de forte baisse des embauches ces derniers mois.

En tout cas, la plupart des économistes voient des risques à la hausse, tant en termes de chômage que d’inflation.

À rappeler que le président de la Fed, Jerome Powell, a ouvert une « fenêtre » pour des baisses de taux d’intérêt dans son discours à Jackson Hole en août dernier.

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Les manœuvres russo-bélarusses : Vers la fin du mythe Atlantique ?

Alors que les forces russes et bélarusses organisent des manœuvres militaires coordonnées aux abords orientaux de l’Europe, c’est moins la démonstration de puissance de Moscou qui inquiète les stratèges européens que l’écho vide qui leur répond côté Atlantique. L’absence américaine, désormais manifeste, ne peut plus être interprétée comme une simple pause stratégique, mais elle relève plutôt d’un abandon de fait.

Les États-Unis, historiquement piliers de la dissuasion collective sur le continent européen, semblent aujourd’hui opter pour une position d’observateur distant, presque détaché. Aucun redéploiement militaire notable sur le flanc Est de l’OTAN. Aucune démonstration de force à la hauteur de la pression russe. Aucune ligne rouge clairement affirmée. À la place, un recentrage sur une diplomatie indirecte, voire ambiguë, passant désormais par Minsk, dans une tentative de médiation bilatérale entre la Russie et l’Ukraine.

Ce choix, qui contourne les canaux traditionnels de coordination avec l’Union européenne, révèle un désengagement politique autant que militaire.

Les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine, elles aussi, confirment cette logique d’abandon progressif. L’aide militaire se poursuit, mais via des intermédiaires européens. Le soutien est logistique, conditionnel, sans implication directe. Washington semble avoir redéfini son rôle : non plus garant de la sécurité européenne, mais fournisseur périphérique, prudent, intéressé par la stabilité régionale sans vouloir en assumer les coûts.

Cette posture est renforcée par les discours ambigus de Donald Trump, d’une part, il évoque la possibilité de sanctions contre la Russie, d’autre part, il ne cache plus sa volonté de rompre avec la doctrine de défense collective qui a structuré l’OTAN depuis sa création.

Le message implicite est sans appel : l’Europe ne peut plus compter sur l’intervention automatique des États-Unis face à une menace militaire.

Dans ce contexte, les efforts européens en termes de déploiement de troupes françaises, britanniques ou allemandes en Pologne, en Estonie, en Roumanie apparaissent comme des tentatives de combler un vide que Washington ne cherche plus à occuper. L’autonomie stratégique, si souvent évoquée et rarement concrétisée, devient une nécessité non par choix, mais par abandon.

La Russie, elle, observe et avance. Les manœuvres avec le Bélarus ne sont pas seulement un exercice militaire : elles sont une démonstration géopolitique. Face à elles, la passivité américaine valide un nouveau rapport de force.

Ce n’est pas une redistribution des rôles, c’est un retrait. L’Europe est forcée d’assumer seule une sécurité que son principal allié ne garantit plus.

Tout compte fait, une Russie en uniforme, une Amérique en retrait, une Ukraine à bout de souffle, et une Europe qui cherche encore ses bottes…

 

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Mahjoub Lotfi Belhedi 

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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CELLCOM : Bond de 24,24% du résultat net malgré la baisse du CA

CELLCOM, acteur  dans la commercialisation et la distribution d’équipements de télécommunication en Tunisie, a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Ces résultats mettent en lumière une performance financière résiliente, marquée par une nette amélioration de sa rentabilité et de sa trésorerie, malgré un contexte commercial difficile.

Bien que le chiffre d’affaires ait enregistré un recul, passant de 33,02 MDT à 27,33 MDT entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 17,23%, le résultat net de l’entreprise a progressé de 24,24% pour s’établir à 0,94 MDT. Cette augmentation a permis au résultat par action (hors actions propres) d’atteindre 0,21 dinars, contre 0,17 dinars un an auparavant.

Cette performance s’explique en grande partie par une gestion optimisée des charges financières. En effet, CELLCOM SA est passée d’une charge financière nette de 0,70 MDT à un produit financier net de 0,99 MDT sur la période, notamment portée par des différences de change nettes positives de 1,70 MDT.

Par ailleurs, l’entreprise a considérablement renforcé sa trésorerie. Les liquidités et équivalents de liquidités nets ont triplé, atteignant 5,30 MDT contre 1,45 MDT fin décembre 2024. Cette forte progression est soutenue par une génération exceptionnelle de flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, qui ont bondi de 2 097% pour s’élever à 2,41 MDT. La trésorerie nette à la clôture s’élève ainsi à 5,29 MDT, contre 1,46 MDT un an plus tôt.

Sur le plan structurel, les capitaux propres totaux se sont accrus de 15,77% pour atteindre 7,60 MDT, consolidant la solidité financière du groupe. Une gestion active du besoin en fonds de roulement a également contribué à cette dynamique, avec une réduction des stocks nets à 5,48 MDT et des créances clients nettes à 10,79 MDT.

Néanmoins, l’endettement courant a augmenté, les concours bancaires et passifs financiers courants s’élevant à 13,90 MDT, en hausse par rapport à décembre 2024. Cette évolution s’explique principalement par le recours accru aux crédits de financement.  Malgré certains défis, tels que des créances en devises non rapatriées liées à des défaillances clients, CELLCOM SA démontre une robustesse financière accrue et une capacité à dégager une trésorerie abondante, confirmant l’efficacité de sa stratégie de gestion.

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La Banque centrale de Russie réduit ses taux d’intérêt

La Banque centrale russe a réduit, vendredi 12 septembre, ses taux d’intérêt de 100 points de base, à 17%, soit la moitié de la baisse attendue par les analystes.  

« Les anticipations d’inflation n’ont pas évolué de manière significative ces derniers mois. Elles restent globalement élevées. Cela pourrait empêcher un ralentissement significatif de l’inflation », a déclaré la banque dans un communiqué.

Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse plus importante de 200 points de base, bien que la chute de 5% du rouble cette semaine ait soulevé des doutes quant à la capacité de la Banque centrale à prendre une telle mesure.

« Les risques de hausse de l’inflation l’emportent sur les risques de baisse à moyen terme », indique la Banque centrale. Ces risques sont liés à « une déviation à long terme de l’économie russe par rapport à une trajectoire de croissance équilibrée et aux anticipations d’inflation, ainsi qu’à une détérioration du commerce extérieur du pays »…

L’économie russe ralentit cette année, la croissance devant passer de 4,3% à seulement 1,2%, selon les analystes. Certains économistes et chefs d’entreprise mettent en garde contre un risque de stagnation, voire de récession.

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Hatem Meziou: « Le barreau, gardien des droits et libertés »

Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Hatem Meziou, a évoqué dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com le déroulement de la journée électorale pour la nouvelle composition de l’Ordre national des avocats.

Il a expliqué que les avocats, majoritairement réunis à Tunis, doivent élire un bâtonnier ainsi que 14 membres du conseil. Il a précisé qu”avec huit candidats en lice pour le poste de bâtonnier, la victoire requiert la majorité absolue au premier tour, soit 50% des voix plus une, ce qui est un défi mais pas impossible”.

Par ailleurs, il a ajouté qu’en cas d’absence de majorité claire, “un deuxième tour sera organisé entre les deux candidats arrivés en tête”.

En ce qui concerne les enjeux du barreau, Hatem Meziou a souligné que la profession fait face à de nombreux défis, notamment « à cause d’un excès de diplômés en droit ». Il a ainsi insisté sur « la nécessité de réformes profondes et d’une meilleure organisation », en mettant particulièrement l’accent sur « la caisse de prévoyance et la retraite des avocats », des dossiers « cruciaux pour la jeune génération ». Selon lui,  le barreau « compte plus de 9 000 avocats et environ 25 000 membres dans leur famille ».

De plus, il a appelé à « une coopération étroite entre tous les pouvoirs et le nouveau bureau pour défendre les intérêts du barreau ainsi que ceux du pays », tout en soulignant que la profession « traverse une période difficile depuis une décennie ».

Concernant le décret 54, il a rappelé que « le barreau a été pionnier dans la demande de sa réforme ou son abolition », car certains articles sont « jugés contraires aux droits, libertés, à la Constitution et aux engagements internationaux de la Tunisie ». Il a assuré que « le barreau restera fermement engagé dans la défense des droits et libertés au niveau national ». 

Pour conclure, Hatem Meziou a souhaité “le succès de cette journée électorale et un avenir meilleur pour la profession, exprimant son espoir que « l’avenir sera plus favorable que le présent ».

Hatem Meziou: "Le barreau, gardien des droits et libertés"

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ONU : la Déclaration de New York adoptée massivement, la Tunisie absente du vote

La Déclaration de New York vient d’être adoptée par l’Assemblée générale à 142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions. La Tunisie n’a pas pris part au vote. 

Historique. À une écrasante majorité, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi 12 septembre la « Déclaration de New York », à dix jours d’un sommet qui consacrera la reconnaissance officielle de l’État de Palestine ; sachant que 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. Mais, pour la première fois, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, l’Espagne, le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Irlande ou encore l’Australie, se disent prêtes à franchir le pas.

Le texte de 7 pages concocté auparavant par la France et l’Arabie saoudite et qui plaide pour la « fin de la guerre à Gaza » et un « règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, reposant sur une mise en œuvre véritable de la solution à deux Etats tout en excluant sans équivoque le mouvement islamiste Hamas » a été adopté par 142 voix pour, 10 contre (dont sans surprise Israël et son allié américain) et 12 abstentions.

Le Hamas hors jeu

Le Hamas exclu du processus de la solution à deux Etats ? « Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un État de Palestine souverain et indépendant », plaide la résolution onusienne.

« On retiendra le 12 septembre comme le jour de l’isolement international définitif du Hamas », s’est félicité le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur la radio publique France Inter.

Cela étant, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu à Gaza, la « Déclaration de New York » évoque également le déploiement d’une « mission internationale temporaire de stabilisation » à Gaza, sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger la population, soutenir le renforcement des capacités de l’État palestinien et apporter des « garanties de sécurité à la Palestine et à Israël ».

« Un cadeau au Hamas »

Réaction immédiate de la part du premier vice-président de la Palestine, Hussein al-Cheikh, lequel a qualifié ce vote d’« étape importante vers la fin de l’occupation  et la concrétisation de notre État indépendant ».

Sans surprise, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, a rejeté la résolution onusienne comme « honteuse », y voyant un encouragement au Hamas à « continuer la guerre » et accusant l’ONU d’être « un cirque politique détaché de la réalité ».

L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU a fermement critiqué le vote, le qualifiant de « trompeur », « malavisé » et « mal choisi » dans le temps. La résolution onusienne est essentiellement un « cadeau au Hamas », a-t-il encore déploré.

Rappelons enfin que 10 pays ont voté contre la résolution onusienne, en l’occurrence les États-Unis, Israël, l’Argentine, la Hongrie, le Paraguay, Nauru, la Micronésie, les Palaos, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga.

Douze (12) pays se sont abstenus, notamment la Tchéquie, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Équateur, l’Éthiopie, l’Albanie, Fidji, le Guatemala, Samoa, la Macédoine du Nord, la Moldavie, le Soudan du Sud.

La singularité tunisienne

L’on notera également que la majorité des pays arabes, notamment l’Algérie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, l’Égypte, le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Yémen, le Soudan et la Syrie, aura voté en faveur de la résolution onusienne. À l’exception de l’Irak et de la Tunisie qui n’ont pas pris part au vote.

Pourquoi ? Officiellement, notre pays, connu pour son attachement viscéral à la cause palestinienne, ne veut pas d’un texte qui consacre la formule d’une solution à deux États et implique par conséquent une reconnaissance de facto de l’État hébreu.

En d’autres termes, Tunis soutient depuis longtemps la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël, conformément aux résolutions de l’ONU (notamment les résolution 242 et 338) et à l’Initiative de paix arabe de 2002.

Mais les autorités tunisiennes ne cachent plus leur scepticisme vis-à-vis de la solution à deux États, constatant que cette solution est vidée de sa substance par les faits sur le terrain et les rapports de force : le processus de paix est pratiquement bloqué, et le projet d’un État palestinien est devenu irréalisable sur le terrain à cause de l’expansion des colonies israéliennes, de l’annexion de Jérusalem-Est et du morcellement territorial en Cisjordanie.

Bref, Tunis se démarque du monde arabe, même du voisin algérien, en préférant insister sur les droits fondamentaux des Palestiniens et opte par conséquent pour une paix « juste et globale », plutôt que sur un schéma diplomatique qu’elle juge, à tort ou à raison, illusoire et chimérique.

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Fethi Boubakri : « Ma conviction : Une vraie offre technologique pour l’Afrique »

Partir de rien avec une conviction chevillée au corps: l’Afrique mérite le meilleur de la technologie et un accompagnement de proximité. C’est le point de départ de l’aventure de Fethi Boubakri, Business Development Director, Africa & Middle East à Unilumin. Par sa persévérance et une vision claire, il a transformé cette conviction en une réalité tangible: Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite désormais le plus grand showroom et centre de support technique du continent.

Dans cet entretien, le dirigeant revient sur un parcours qu’il résume comme un acte de foi en son pays. Malgré des défis administratifs persistants et des opportunités alléchantes à l’étranger, ce « soldat au service de la Tunisie » a choisi d’y ancrer le hub régional d’un géant mondial de l’affichage LED et de l’éclairage. Une victoire stratégique, arrachée dans le cadre du partenariat Tunisie-Chine, et symbolisée par la visite inaugurale du CEO mondial, M. Tiger Lin.

 

Pouvez-vous nous parler de vos débuts et de la manière dont vous avez lancé vos activités en Afrique ?

J’ai commencé littéralement à zéro, avec la conviction que l’Afrique méritait une vraie offre technologique et un accompagnement de proximité. Les débuts n’ont pas été faciles : il fallait convaincre, créer des partenariats, constituer une équipe solide. Mais avec de la persévérance, une vision claire, nos innovations et notre valeur ajoutée, nous avons bâti une véritable filiale : Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite aujourd’hui le plus grand showroom et centre de support d’Afrique. Celui-ci couvre désormais tout le continent. C’est aussi une fierté personnelle d’être le premier Tunisien nommé Business Development Director pour l’Afrique et le Moyen-Orient au sein d’une multinationale de cette envergure.

 

Vous insistez beaucoup sur l’innovation. Comment cela se traduit-il dans vos activités ?

L’innovation est notre moteur. Nous avons introduit des écrans LED et des solutions d’éclairage de dernière génération, alliant fiabilité, performance et durabilité, afin de répondre aux besoins des stades, des espaces culturels et des centres commerciaux.

En parallèle, grâce à nos écrans LED innovants et nos solutions d’éclairage de dernière génération, nous transformons aussi les espaces sportifs, culturels et commerciaux en véritables expériences immersives et connectées.

Vous avez inauguré récemment le plus grand showroom d’Afrique. Que représente cet événement pour vous ?

C’est une étape historique. L’inauguration a eu lieu en présence de notre CEO, M. Tiger Lin, dont la visite en Tunisie témoigne de l’importance stratégique de ce projet. Sa présence confirme la confiance du siège mondial, d’autant plus que ce showroom avait été initialement envisagé dans un autre pays. Le fait qu’il ait choisi la Tunisie prouve que nous avons su démontrer la valeur et le potentiel de ce hub régional.

Cette inauguration a également eu une dimension sociale. Pouvez-vous nous en parler ?

Absolument. Dans le cadre de notre politique RSE, notre CEO a fait don de 400 lampadaires solaires destinés aux écoles tunisiennes. Ce premier lot illustre notre engagement envers la Tunisie. Ce projet n’est pas uniquement économique : il s’agit aussi de contribuer au développement local et d’améliorer le quotidien des communautés.

Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?

Comme dans tout projet de cette envergure, les défis administratifs sont réels. Nous avons sollicité officiellement l’État tunisien afin de faciliter certaines procédures, parfois trop longues et en décalage avec l’impact de ce projet. Celui-ci s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique Tunisie-Chine, et nous espérons que ce soutien se traduira concrètement. Cette étape est cruciale pour lancer l’unité de montage et d’assemblage, créer des emplois locaux et consolider la confiance de notre siège mondial qui a choisi la Tunisie.

Votre rôle de Directeur Business Development Afrique & Moyen-Orient vous donne une vision particulière. Comment l’exploitez-vous ?

Mon rôle est de construire des synergies entre l’Afrique et le Moyen-Orient, et de positionner la Tunisie comme une plateforme stratégique pour les deux régions. Ce double regard nous permet de faciliter les transactions, d’ouvrir de nouveaux marchés et de renforcer les coopérations Sud-Sud. J’attache aussi une grande importance à la coopération entre pays africains sur les procédures douanières et la logistique, afin de faciliter l’exportation à partir de la Tunisie.

Quelle est, à titre personnel, votre plus grande fierté dans ce parcours ?

Ma plus grande fierté, c’est d’avoir choisi de rester en Tunisie malgré des opportunités très attractives à l’étranger. Je me suis considéré comme un soldat au service de mon pays, défendant ses intérêts et croyant en son potentiel. Les sacrifices étaient nombreux, mais voir ce projet prendre forme est une immense récompense. C’est aussi un privilège de découvrir la culture chinoise à travers la synergie entre nos équipes tunisienne et chinoise, et de bâtir une réciprocité économique et culturelle.

La conjoncture est difficile, les défis sont énormes, mais je crois profondément que si vous réussissez en Tunisie, vous pouvez réussir partout dans le monde. Nous avons des talents exceptionnels, et c’est grâce à eux que ce projet est devenu une réalité et qu’il continuera de s’imposer au niveau international. BM

 

A propos d’Unilumin Group

Unilumin Group maintient sa position de leader mondial de l’exportation d’écrans LED pour la dixième année consécutive. Présente dans plus de 160 pays, la société s’appuie sur un réseau de plus de 5 600 partenaires et de plus de 20 filiales internationales, dont UniluminTunisia – Africa Office, consolidant ainsi sa présence mondiale.

En 2024, les marchés étrangers ont représenté 61,45% du chiffre d’affaires total, soit 4,777 milliards de RMB. Des acquisitions stratégiques, comme l’achat d’une société de fabrication aux États-Unis, ont renforcé la capacité d’Unilumin à gérer les dynamiques du commerce international et à optimiser sa chaîne d’approvisionnement.

Unilumin est également derrière plusieurs projets emblématiques : le musée de la Statue de la Liberté et Times Square à New York, les trois dernières éditions des Jeux Olympiques, les Coupes du Monde, ainsi que la modernisation de stades emblématiques sur quatre continents, de l’Etihad Stadium (Manchester City) au Metropolitano (Atlético de Madrid), en passant par New York City et Palerme. Dans le monde arabe, la société collabore avec des clubs prestigieux comme l’Espérance Sportive de Tunis et, plus récemment, Al Hilal en Arabie Saoudite.

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STAR Assurances : bond de 47% du résultat net, à 20,7 MD

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR Assurances) a récemment rendu publics ses états financiers consolidés intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, dépeignant une période de performance financière notable.

Le groupe affiche un total de l’actif s’élevant à 1 660,0 MD. Le résultat net consolidé du premier semestre atteint 20,7 MD, marquant une croissance significative par rapport à la même période de l’année précédente. Les capitaux propres consolidés se chiffrent à 422,4 MD, tandis que la trésorerie à la clôture de l’exercice est de 65,4 MD. Les provisions techniques brutes, indicateur essentiel pour les activités d’assurance, représentent 1 031,4 MD. Sur le plan des résultats techniques, l’assurance non vie enregistre 2,7 MD, et l’assurance vie y contribue pour 11,7 MD. Les primes acquises nettes en assurance non vie s’établissent à 163,9 MD, et les primes émises et acceptées nettes en assurance vie atteignent 30,0 MD.

En détaillant les chiffres, le résultat net de l’exercice, à 20,7 MD au 30 juin 2025, est en nette progression par rapport aux 14,1 MD enregistrés au 30 juin 2024. De même, les capitaux propres consolidés ont connu une augmentation, passant de 407,9 MD au 30 juin 2024 à 422,4 MD au 30 juin 2025, soit une hausse de 14,5 MD.

L’analyse des activités révèle des performances variées. En assurance non vie, les primes acquises nettes ont augmenté, atteignant 163,9 MD au 30 juin 2025, comparé aux 155,8 MD de l’année précédente. Le résultat technique de cette branche s’est redressé, passant d’un solde négatif de 4,1 MD au 30 juin 2024 à un solde positif de 2,7 MD au 30 juin 2025. L’assurance vie a également affiché une croissance, avec des primes émises et acceptées nettes de 30,0 MD (contre 25,2 MD au 30 juin 2024), et un résultat technique en hausse à 11,7 MD (contre 8,3 MD au 30 juin 2024).

Au niveau du bilan, les actifs incorporels nets totalisent 9,5 MD, tandis que les placements immobiliers nets s’élèvent à 97,3 MD. Les placements dans les entreprises avec un lien de participation ont crû significativement pour atteindre 136,3 MD au 30 juin 2025, contre 116,4 MD à fin juin 2024. Les placements financiers comprennent notamment 812,6 MD d’obligations et autres titres à revenus fixes nets, et 29,0 MD d’actions et autres titres à revenus variables nets. Les créances nettes du groupe se montent à 297,2 MD, tandis que les provisions techniques brutes atteignent 1 031,4 MD, en augmentation par rapport aux 983,4 MD de juin 2024.

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Fitch Ratings dégrade la note de la France

Fitch Ratings a dégradé, vendredi 12 septembre, la note de crédit à long terme de la France, la faisant passer de AA- à A+. Elle justifie sa décision par l’augmentation continue de la dette publique, qui réduit la capacité du pays à absorber de nouveaux chocs sans détériorer davantage ses finances.

Cette décision intervient dans un contexte politique instable, après la chute du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, sur la question de l’endettement (plus de 113% du PIB en 2024). Le ministre de l’Économie sortant, Éric Lombard, a indiqué « prendre acte » de cette dégradation, rappelant néanmoins la solidité de l’économie française.

Cette dégradation ramène la note de la France à un niveau de « qualité moyenne supérieure », un cran en dessous de la catégorie « haute qualité ».

Sur les marchés, le « spread » entre l’OAT française et le Bund allemand a atteint son plus haut niveau depuis mars 2025, signe de la méfiance croissante des investisseurs. La dette publique française dépasse désormais 3 300 milliards d’euros (114% du PIB), avec un déficit prévu à 5,4% cette année. Fitch estime que l’endettement pourrait atteindre 121% du PIB en 2027, sans perspective claire de stabilisation.

Malgré tout, les conséquences immédiates sur les marchés restent limitées. L’impact se fera surtout sentir à long terme, via une hausse progressive du coût de financement.

Il s’agit du deuxième abaissement de la note souveraine française par Fitch en deux ans : en avril 2023, l’agence avait déjà sanctionné le pays, invoquant les tensions sociales autour de la réforme des retraites. Les regards se tournent désormais vers Moody’s (24 octobre) et Standard & Poor’s (28 novembre), qui doivent à leur tour réévaluer la solidité financière de la France.

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Kaïs Saïed appelle à trouver des réponses efficaces au chômage prolongé

Le 12 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a dirigé la session du Conseil des ministres, indique un communiqué du Palais de Carthage via sa page Facebook officielle.

Durant cette réunion, les ministres ont procédé à l’analyse de plusieurs avant-projets de lois. Le président a déclaré que la Tunisie maintient sa trajectoire de progression et qu’aucun recul n’est envisagé. Il a précisé que les transformations se déploient dans l’ensemble des secteurs d’activité, visant à honorer les promesses formulées à l’égard de la population tunisienne, toutes régions confondues.

Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de démanteler les groupes d’influence et leurs réseaux implantés dans les institutions étatiques. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions anticorruption menées par l’administration. L’objectif consiste à réorganiser la répartition des ressources nationales de manière à réduire les inégalités sociales et économiques.

Révélations sur les acteurs politiques

Le chef de l’État a évoqué la mise au jour de « pratiques inhabituelles » concernant certaines personnalités politiques. Selon ses déclarations, des individus précédemment présentés comme adversaires auraient en réalité coordonné leurs actions dans le cadre d’arrangements préétablis. Il estime qu’il y a l’existence d’une orchestration de ces comportements par une entité non identifiée publiquement.

Par ailleurs, le chef de l’État souligne que les nouvelles dispositions légales doivent proposer des réponses efficaces aux problématiques du chômage prolongé et de la précarisation économique résultant de dysfonctionnements administratifs. Il a indiqué que les réformes entreprises visent à remplacer les systèmes antérieurs et que l’adoption de textes novateurs devrait affaiblir les oppositions.

Enfin, Kaïs Saïed a annoncé que les générations futures contribueront à l’édification d’un nouveau modèle national fondé sur l’autonomie politique, l’équité dans la distribution des richesses, la préservation de la dignité citoyenne et la restauration du prestige national.

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L’INSAT se transforme en laboratoire d’innovation pour Seneca Hacks 2025

Du 12 au 14 septembre, l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) devient l’épicentre d’une compétition technologique d’envergure internationale axée sur l’intelligence artificielle et le big data. Zoom sur  Seneca Hacks 2025.

C’est un week-end marathon qui attend les passionnés de technologie ! Seneca Hacks 2025 débarque à l’INSAT pour trois jours d’effervescence créative, où se croiseront étudiants ambitieux, professionnels aguerris et entrepreneurs visionnaires. Cette initiative du Seneca Innovation Center, menée de concert avec la Junior Entreprise INSAT, promet de révolutionner l’approche de l’innovation numérique en Tunisie.

Le coup d’envoi a été donné vendredi 12 septembre lors d’une cérémonie inaugurale qui lance officiellement 48 heures de création technologique non-stop. Les équipes participantes devront relever le défi de concevoir des solutions révolutionnaires exploitant les potentialités de l’IA et du traitement des mégadonnées.

Une dimension académique de haut niveau

L’événement bénéficiera de l’expertise du Dr Dipra Jha, éminent professeur américain, qui dispensera un atelier spécialisé lors de la deuxième journée. Cette masterclass illustre parfaitement l’ambition internationale du hackathon, renforcée par un panel de juges prestigieux incluant des dirigeants d’entreprise et des spécialistes de renom, notamment originaires des États-Unis.

Au-delà de la simple compétition, Seneca Hacks 2025 aspire à devenir un catalyseur de l’innovation technologique tunisienne. L’objectif ? Tisser des liens durables entre les jeunes pousses tunisiennes et les géants technologiques américains, ouvrant la voie à des collaborations transpacifiques prometteuses.

Un tremplin vers l’excellence

La compétition atteindra son apogée dimanche 14 septembre avec la cérémonie de clôture et la remise des distinctions. Ce moment fort célébrera les réalisations les plus remarquables nées de cette intense période d’innovation collaborative.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision stratégique du Seneca Innovation Center : propulser l’écosystème tech tunisien vers de nouveaux sommets. Seneca Hacks 2025 entend ainsi prouver que la Tunisie dispose des compétences nécessaires pour exceller dans les technologies de demain, particulièrement dans l’univers de l’intelligence artificielle et de l’analytics avancé.

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Finance durable – L’Uemoa prépare la 2e édition du Wasfif à Lomé

Les acteurs du marché financier et économique de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) se sont réunis, les 10, 11 et 12 septembre 2025, dans la capitale togolaise Lomé, pour préparer la 2ᵉ édition du Forum sur la finance et l’investissement durable (Wasfif), qui aura lieu à Dakar au Sénégal, les 30 et 31 octobre 2025.

À rappeler que la première édition du Wasfif avait été organisée à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2023.

La rencontre est consacrée aux échanges sur le développement du marché des capitaux durables, considéré comme un levier de croissance et de transformation structurelle des économies de la sous-région, écrit le site togofirst.com.

Ce sont donc des représentants des ministères des Finances et de l’Environnement des États membres, des experts d’institutions sous-régionales, des régulateurs, ainsi que des acteurs et associations financières internationales qui sont attendus à Dakar. Les thématiques, à l’instar du changement climatique, des obligations vertes et sociales, du financement des transitions, des énergies renouvelables ou encore de l’agriculture durable, sont au programme, avec pour ambition de « consolider l’ancrage de la finance durable en Afrique de l’Ouest ».

Badanam Patoki, président de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA (AMF-UMOA), structure organisatrice de la rencontre, assure que ce forum permettra aussi à des promoteurs de projets déjà financés via des instruments de finance durable de partager leurs expériences, défis et solutions.

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Huawei veut renforcer son rôle dans la transition énergétique en Tunisie

En visite à Tunis, Philip Yong, président régional de la stratégie de l’énergie numérique du groupe Huawei pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a exprimé la volonté du groupe de renforcer sa contribution à la transition énergétique en Tunisie.

À l’occasion d’une réunion avec Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Wael Chouchène, secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, les discussions ont porté sur les opportunités de collaboration autour des technologies avancées pour soutenir les efforts de modernisation du secteur énergétique tunisien.

Huawei s’est dit prêt à fournir des solutions innovantes dans les domaines des réseaux intelligents, du stockage d’énergie, des systèmes de contrôle et de la mobilité électrique, en s’appuyant sur son expertise mondiale et sur l’expérience chinoise en matière d’énergies renouvelables.

Le groupe a également présenté ses réalisations dans plusieurs pays et rappelé que 20% de ses 200 000 employés sont engagés dans la recherche et le développement, avec une forte implication dans les technologies énergétiques de pointe.

De son côté, la ministre a souligné l’importance de forger des partenariats stratégiques avec des leaders technologiques comme Huawei, dans le but de soutenir les objectifs nationaux en matière de croissance verte. Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement d’atteindre 35% d’électricité produite à partir de sources renouvelables d’ici à 2035 et de développer une infrastructure numérique adaptée aux défis de la transition.

Pour rappel, Huawei, initialement spécialisé dans les télécommunications, est aujourd’hui un acteur majeur de l’énergie intelligente et s’est diversifié dans les technologies vertes, incluant les solutions d’énergie renouvelable, les composants pour voitures électriques et la fabrication de véhicules électriques.

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Ordre national des avocats : huit candidats en lice

Le coup d’envoi de la session ordinaire de l’Ordre national des avocats a été donné dans l’après-midi du vendredi 12 septembre à la Cité de la culture, avec la participation de plusieurs avocats. L’objectif étant d’élire un nouveau bâtonnier à la place de Hatem Meziou.

Au cours de l’après-midi, les rapports moral et financier ont été présentés, discutés, puis approuvés à l’unanimité. Le professeur Adel Balhajala a été élu président du bureau chargé de superviser le scrutin électoral prévu ce samedi 13 septembre 2025.

En tout, huit candidats, dont une femme, briguent le poste de bâtonnier. Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit obtenir la majorité absolue, soit 50% des voix plus une. Si cette majorité n’est pas atteinte, un second tour sera organisé.

Par ailleurs, de nombreux défis se dressent devant le prochain président de l’Ordre des avocats, entre autres la saturation liée à un trop grand nombre de diplômés, la concurrence déloyale provenant de certains secteurs, ainsi que les dysfonctionnements dans l’organisation des tribunaux.

Dans ce cadre, tous les intervenants ont appelé à une réforme globale et urgente du système judiciaire, en mettant l’accent sur le rôle fondamental d’une justice indépendante et intègre comme base de toute réforme d’État et d’instauration effective de la justice.

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L’hôtellerie de luxe tunisienne perd l’un de ses fondateurs, Mohamed Laâmouri

Mohamed Laâmouri, fondateur de la chaîne hôtelière de luxe Hasdrubal et pionnier du tourisme haut de gamme en Tunisie, s’est éteint vendredi 12 septembre.

Homme de rigueur et de passion, il a marqué le paysage hôtelier tunisien en imposant des standards d’excellence dans chacun des établissements qu’il a dirigés, avant de créer la chaîne Hasdrubal, présente notamment à Hammamet, Sousse et Djerba, comme le soulignent plusieurs médias tunisiens.

Professionnel respecté, formateur de terrain, Mohamed Laâmouri a encadré des générations de collaborateurs, du personnel de réception aux chefs de cuisine, transmettant exigence, discipline et amour du métier. Son sens du détail et sa présence constante sur le terrain en ont fait une référence dans le secteur.

Les témoignages de ses pairs comme de ses équipes soulignent unanimement son leadership humain et respecté, mais aussi sa vision avant-gardiste de l’hôtellerie de luxe en Tunisie.

Esthète passionné, il a également apporté une touche artistique à ses établissements, en y intégrant des œuvres d’art qu’il collectionnait avec son frère, le galeriste Ridha Laâmouri.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un des bâtisseurs de son tourisme haut de gamme, mais son héritage se perpétue à travers les hôtels Hasdrubal et dans les souvenirs de ceux qui ont travaillé à ses côtés.

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