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Le CNOPT salue un virage stratégique pour le secteur

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT) a exprimé son plein soutien aux décisions prises lors du Conseil ministériel restreint (CMR) du mercredi 3 septembre 2025, visant à réformer la gouvernance du secteur pharmaceutique.

Dans un communiqué à cet effet, le CNOPT a salué des mesures jugées cruciales :

  • garantie d’un approvisionnement régulier en médicaments,
  • révision du système d’assurance maladie,
  • développement d’une plateforme numérique de suivi du marché — une initiative que l’Ordre affirme avoir proposée.

Il appelle à une mise en œuvre rapide de ces décisions et souligne l’engagement constant des pharmaciens pour garantir l’accès aux médicaments malgré les difficultés. Il invite également tous les acteurs à une gestion rationnelle et collaborative du médicament, au service du patient.

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De nouveaux mécanismes pour l’intégration économique entre la Tunisie et l’Algérie

La prochaine étape des relations bilatérales tuniso-algérienne devrait être axée sur la mise en place de nouveaux mécanismes visant à consacrer  et à atteindre l’intégration économique entre les deux pays, dans l’intérêt des deux peuples, c’est ce que ressort de la réunion, tenue samedi, entre les ministres tunisien et algérien du Commerce, respectivement Samir Abid et Tayeb Zitouni.

Tenue dans le cadre de la visite qu’effectue Abid en Algérie pour participer aux manifestations de la Foire commerciale intra-africaine (IATF2025) du 4 au 10 septembre 2025, la réunion a porté sur les moyens de renforcer et de développer le commerce entre les deux pays, et de surmonter tous les obstacles à la circulation des marchandises dans les deux sens, a indiqué le département du Commerce dans un communiqué.

Il s’agit, également, d’augmenter le volume des échanges commerciaux, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays, compte tenu des relations solides et historiques entre la Tunisie et l’Algérie.

Il est aussi important d’intensifier les rencontres bilatérales dans l’objectif de surmonter les obstacles qui entravent l’évolution des échanges commerciaux bilatéraux, ainsi que d’échanger les expertises, et de s’orienter conjointement  vers les marchés africains, afin de permettre aux exportateurs des deux pays d’accéder aux marchés cibles.

Avec TAP

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Nabeul : Un forum sur les marchés africains pour les PME tunisiennes

Un forum dédié à l’internationalisation des PME et startups tunisiennes vers l’Afrique s’est ouvert ce samedi à Hammamet et se poursuivra jusqu’à dimanche 7 courant. Comme son nom l’indique, il met l’accent sur l’accès aux marchés africains et le renforcement des capacités entrepreneuriales.

Organisé par l’incubateur privé Excelity Lab dans le cadre du projet « Tunisia Boost Up », ce forum s’inscrit dans le programme « Qawafel », financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France.

Selon Zakaria Ben Dhia, directeur exécutif et cofondateur d’Excelity Lab, l’objectif est d’accompagner les entreprises tunisiennes dans leur expansion africaine, en leur faisant découvrir les mécanismes de soutien à l’exportation et les opportunités régionales.

Après une première mission fructueuse en Mauritanie, marquée par des partenariats dans la construction, la formation ou encore les technologies, une deuxième mission exploratoire est prévue au Sénégal d’ici fin 2025. D’autres marchés comme la RDC et le Kenya sont également ciblés.

Au programme : témoignages d’entrepreneurs, rencontres avec des experts et ateliers pratiques sur la prospection numérique, la conformité réglementaire et les procédures d’export.

L’initiative « Tunisia Boost Up » sera aussi déclinée à Sfax et Tunis avant la fin de l’année. Le projet « Qawafel » (2024-2025), doté de 3,8 millions d’euros, ambitionne d’accompagner 140 PME tunisiennes actives dans des secteurs à fort potentiel, tout en consolidant la diplomatie économique tunisienne en Afrique.

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La RD Congo déclare une nouvelle épidémie d’Ebola

Une quinzaine de personnes ont été tuées par la souche « Zaïre » du virus Ebola en RD Congo, selon les autorités sanitaires. 

Au moins 15 personnes, dont quatre agents de santé, sont mortes dans une nouvelle épidémie du virus mortel Ebola en République démocratique du Congo (RD Congo), ont annoncé le 4 septembre 2025 les autorités de ce pays d’Afrique centrale.

Jusqu’à présent, 28 cas suspects ont été signalés dans la province du Kasaï, et des tests de laboratoire ont confirmé la souche zaïroise de la maladie, a indiqué le ministère congolais de la Santé dans un communiqué.

« Le taux de létalité est estimé à 57 %, bien que les investigations et les analyses de laboratoire continuent d’affiner la situation », indique le ministère, ajoutant que les derniers cas marquent la 16ème épidémie enregistrée en RD Congo.

Le gouvernement assure avoir déployé des équipes d’intervention rapide, soutenues par des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour renforcer la surveillance épidémiologique et mettre en place des installations de triage et d’isolement.

Ebola, une fièvre hémorragique hautement contagieuse, se transmet par contact direct avec des fluides corporels ou des tissus infectés. Les symptômes comprennent souvent une forte fièvre, de la fatigue, des maux de tête, des maux de gorge, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées et des hémorragies internes ou externes.

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Kaouther Ben Hania rafle 6 prix à Venise avec « La Voix de Hind Rajab »

Le film « La Voix de Hind Rajab /The Voice Of Hind Rajab » de la réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania, a remporté six prestigieux prix des huit décernés dans les Sections parallèles de la 82ᵉ édition du Festival International du Film de Venise, dont le Lionceau d’Or, le Premier Prix de la Croix Rouge Italienne et la Mention Cinéma pour l’UNICEF. 

Les autres récompenses sont le prix ARCA Cinéma Jeunes et le Prix du Conseil International du Cinéma, de la Télévision et de le Communication audiovisuelle de l’Unesco Enrico Fulchignoni, ainsi que le Prix Sourire pour la diversité.

Cette consécration exceptionnelle constitue un puissant témoignage de la portée et l’écho de ce film puisé d’un fait véridique relatant la terreur vécue par la petite Palestinienne Hind Rajab, 6 ans qui a été piégée dans une voiture sous le feu de l’occupation à Gaza. Elle implore des secours des opérateurs du Croissant-Rouge qui reçoivent un appel d’urgence de Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance.

Sortie le 10 septembre

Ont été choisis pour le casting, Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani. La sortie nationale du film est prévue le 10 septembre dans les salles tunisiennes.

En attendant les prix qui seront octroyés lors de la compétition officielle, La Voix de Hind Rajab est déjà le candidat de la Tunisie pour les Oscars 2026 et va faire le tour de nombreux festivals internationaux.

Pour rappel, « La Voix de Hind Rajab », avait été salué par une ovation record de 24 minutes lors de sa première projection, mercredi 10 courant à Venise. Tiré d’une véritable tragédie survenue à Gaza le 29 janvier 2024, ce long-métrage bouleversant de 89 minutes en compétition pour le Lion d’or de la 82e Mostra de Venise, est un appel poignant à l’arrêt du génocide en Palestine occupée.

Quand le cinéma tend la main à ‘The Voice of Hind Rajab »

Hollywood et le cinéma mondial ont tendu la main à  »The Voice of Hind Rajab ». Parmi les grands noms du 7e art qui ont soutenu le film figurent Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Rooney Mara, Alfonso Cuarón, et Jonathan Glazer qui sont devenus les producteurs exécutifs de ce long métrage sur la tragédie qu’a vécu la petite Hind et un tournant marquant du cinéma occidental pour la cause palestinienne.

 C’est dire que cette première à Venise et la force émotionnelle du film de Kaouther Ben Hania ne manqueront pas de donner davantage de visibilité à cette œuvre tirée du réel. En compétition pour le Lion d’or de cette 82e Mostra de Venise, The Voice of Hind Rajab est déjà le vainqueur dans le cœur de ceux qui aspirent à la paix et à l’arrêt de la guerre en Palestine occupée.

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Hichem Elloumi à l’IATF : « La Tunisie est catalyseur des échanges africains »

Lors de la quatrième édition de l’IATF qui se tient du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, la présence tunisienne est particulièrement marquée. Quelles sont les attentes du secteur privé ? Quels défis doivent être relevés ? Et que peut-on espérer du marché africain ?

Hichem Elloumi, vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), déclare à leconomistemaghrebin.com : « Cet événement est d’une importance capitale, axé sur les échanges commerciaux et les investissements interafricains. Le potentiel est considérable, et la présence tunisienne y est très importante ».

Il rappelle la participation de plusieurs entreprises secteurs et tunisiens, soulignant une orientation nette de la Tunisie vers l’Afrique, avec des performances en progression constante.

Par ailleurs, les investissements tunisiens se développent aussi bien en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne, affirme le vice-président de la centrale patronale.

La Tunisie est donc pleinement opérationnelle et active tant dans les échanges commerciaux que dans les investissements. D’ailleurs, l’internationalisation, particulièrement vers le continent africain, est une priorité clairement identifiée et bien mise en œuvre par les acteurs tunisiens.

Concernant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dont le marché représente 44 milliards de dollars, Hichem Elloumi explique que la Tunisie y joue déjà un rôle actif. « Nous faisons partie des pays les plus avancés dans la mise en œuvre des accords liés à la ZLECAf. Plusieurs listes ont été établies, incluant des priorités et des objectifs différents de démantèlement tarifaire. La ZLECAf offre une opportunité exceptionnelle pour dynamiser les échanges intra-africains », souligne Hichem Elloumi.

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Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon

Les exportations japonaises pourraient être confrontées à des droits de douane plus élevés si le pays ne parvenait pas à financer les choix d’investissement de Donald Trump, selon un document décrivant une initiative de financement de 550 milliards de dollars convenue par les deux pays.

Trump sélectionnera les projets sur la base des recommandations d’un comité d’investissement dirigé par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, selon le protocole d’accord pour le mécanisme signé par Lutnick et son homologue japonais, Ryosei Akazawa, à Washington jeudi 4 septembre.

Lutnick a déclaré que les tarifs sur les produits japonais « augmenteraient à nouveau » si le pays ne respectait pas les termes de l’accord – qui fait partie d’un pacte commercial plus large conclu par les deux pays en juillet.

« Disons qu’à mi-chemin, après avoir investi 250 milliards de dollars, ils s’arrêtent et disent : « Je ne veux plus vous envoyer d’argent ». Les tarifs douaniers, vous savez, remontent aussitôt », a noté Lutnick dans l’émission Surveillance de Bloomberg Television.

Le comité d’investissement intégrera la contribution du Japon par le biais d’un comité distinct, tandis que les investissements seront effectués jusqu’au 19 janvier 2029, selon le mémorandum, une période qui coïncide avec la fin du mandat de Trump.

« L’idée est de créer des chaînes d’approvisionnement au sein des États-Unis », a indiqué Akazawa à Washington dans la soirée de jeudi 4 septembre. « Il est donc naturel que les intentions américaines, et plus particulièrement celles du président Trump, soient fortement reflétées », a-t-il souligné.

Le fonds d’investissement fait partie d’un accord commercial conclu avec les États-Unis qui plafonne à 15% les droits de douane globaux sur les produits japonais et les droits de douane sectoriels sur les automobiles. L’administration Trump a inclus des modalités de financement similaires dans d’autres accords commerciaux, notamment celui des États-Unis avec la Corée du Sud.

Bien que l’accord américano-japonais ait été conclu le 22 juillet, les droits de douane sur les automobiles sont restés à 27,5%, les droits existants s’ajoutant aux nouveaux droits imposés cette année. Trump a signé jeudi un décret visant à réduire les droits de douane à 15% et à mettre un terme à leur accumulation, une mesure qui offre une victoire limitée au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, en difficulté, alors qu’il lutte pour conserver le pouvoir à Tokyo, face aux appels à sa démission.

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Amende contre Google : Trump menace l’UE de taxes douanières punitives 

Le président américain Donald Trump a critiqué la décision de la Commission européenne d’infliger une amende à Google et a menacé de répondre par des sanctions commerciales.

« L’Europe a attaqué aujourd’hui une autre grande entreprise américaine, Google », a-t-il écrit dans un message publié vendredi 5 septembre sur la plateforme Truth Social.

« Nous ne pouvons pas permettre que cela arrive à l’ingéniosité américaine brillante et sans précédent, et si cela se produit, je serai obligé d’engager une procédure en vertu de l’article 301 pour annuler les pénalités injustes imposées à ces sociétés américaines qui paient des impôts », a-t-il ajouté.

La Commission a annoncé avoir infligé une amende de 2,95 milliards de dollars à Google pour abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne.

 

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Le Cepex à l’IATF: Accroître la visibilité des entreprises tunisiennes

Lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) à Alger, le pavillon tunisien, organisé par le Cepex, s’est distingué avec un espace national de 300 m² rassemblant une trentaine d’entreprises des secteurs clés tels que l’automobile, les PME, les start-ups, l’agroalimentaire, et bien d’autres.

Cet événement, qui réunit plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs professionnels, constitue une plateforme stratégique pour renforcer les échanges commerciaux intra-africains et valoriser le savoir-faire tunisien.

Avec plus de 40 ans d’expérience, le Cepex joue un rôle central dans la coordination et la promotion des entreprises tunisiennes lors de ce grand rendez-vous du commerce africain.

Son action vise à accroître la visibilité des entreprises tunisiennes, à soutenir le développement de secteurs à forte valeur ajoutée, et à exploiter pleinement le potentiel offert par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Lors de cette édition de l’IATF à Alger, de nombreuses informations ont été partagées sur les récentes avancées à l’extérieur des frontières nationales.

Cette foire offre une vitrine aux pays africains pour valoriser les progrès réalisés en matière de facilitation du commerce intra-africain, les mesures adoptées, les mécanismes instaurés ainsi que les infrastructures développées pour faciliter ces échanges.

Il est important de relever qu’en Afrique, le commerce intra-continental représente environ 15% du commerce total, un taux nettement inférieur à celui des autres continents, par exemple les pays européens où il oscille entre 65 et 67%.

Concernant la Tunisie, les exportations vers l’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Nord) représentent actuellement 2,5% de l’ensemble de ses exportations.

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Tsahal appelle les habitants de la ville de Gaza à partir

L’armée israélienne a appelé les habitants de la ville de Gaza à se déplacer vers une « zone humanitaire » déclarée par Israël, située plus au sud de la bande de Gaza, alors qu’elle prévoit d’étendre ses opérations militaires dans l’enclave palestinienne.

« Désormais, et dans le but de faciliter le départ des habitants de la ville, nous déclarons la zone (côtière) d’Al-Mawasi (dans la partie sud de la bande de Gaza) zone humanitaire », peut-on lire dans un message en arabe adressé « aux habitants de la ville de Gaza et à tous ceux qui y sont présents », publié sur les réseaux sociaux par Avichai Andrai, porte-parole de Tsahal pour le public arabophone.

« Profitez de l’occasion pour vous rendre sans délai dans la zone humanitaire et rencontrer les milliers de personnes qui s’y sont déjà rendues », ajoute le texte, alors que l’ONU estime qu’environ un million de personnes se trouvent dans la zone de Gaza-ville et met en garde contre une « catastrophe » si les opérations israéliennes s’y étendent.

La zone humanitaire dans la région d’Al-Mawasi à Khan Younes comprendra des infrastructures telles que des hôpitaux de campagne, des conduites d’eau, des installations de dessalement et des réserves de nourriture, explique l’armée israélienne.

L’appel à évacuer intervient après que le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les États-Unis étaient « en négociation approfondie avec le Hamas », dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. « Nous leur disons: ‘Libérez-les [otages NDLR] tous immédiatement », sinon « ça va être terrible », a-t-il dit.

Donald Trump a également avancé que certains des otages pourraient être « morts récemment ». L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 captifs restants à Gaza – sur 251 enlevés le 7-Octobre – sont morts.

Pendant ce temps, le front local du Hamas a publié plusieurs déclarations sur Telegram exhortant les Palestiniens de la ville de Gaza à ne pas fuir vers le sud, la décrivant comme un « chemin de la mort ».

À noter que seuls 70 000 Palestiniens sur une population d’environ un million avaient quitté la ville de Gaza, mercredi 3 septembre, selon un haut responsable israélien, soit moins de 10% de la population totale.

Les habitants de la ville de Gaza ont déclaré à la chaîne CNN qu’ils préféreraient mourir chez eux plutôt que d’être à nouveau déplacés…

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Samir Abid à l’IATF: Développer un nouveau modèle au service de la Tunisie

La Tunisie marque une forte présence à la 4e édition de l’IATF, la foire intra-africaine à Alger, qui se tient du 4 au 10 septembre, reflétant sa volonté stratégique de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer les investissements étrangers, avec un intérêt particulier pour les opportunités offertes par le continent africain.

Pour sa part, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la participation du pavillon tunisien est importante lors de cette édition.

Il explique que cela reflète une volonté présidentielle, matérialisée également par la présence du président de la République, Kaïs Saïed, à l’ouverture de l’IATF 2025.

En outre, il a souligné que la participation tunisienne englobe plusieurs secteurs et comprend également des petites et moyennes entreprises, des start-ups ainsi que d’autres institutions nationales. Il a ajouté que parmi les participants figurent des jeunes, ainsi que des personnes connaissant bien les marchés algérien et africain.

Il a également déclaré que la Tunisie regorge de compétences et d’un savoir-faire national « made in Tunisia », ce qui lui permet d’acquérir de nouveaux marchés pour l’avenir. Il a souligné l’importance de développer une nouvelle approche, un nouveau modèle qui sera au service de la Tunisie et de tous ceux qui contribuent à rendre l’image du pays plus attractive et résiliente.

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Un socialiste à Matignon ?

Inédit. Emmanuel Macron exhorte la droite et son camp à « travailler » avec les socialistes pour composer un nouveau gouvernement, après l’inéluctable chute de François Bayrou le 8 septembre en cours. En fait, a-t-il d’autres choix ?

 

Finira-t-il par franchir le Rubicond ? Alors que son Premier ministre a  annoncé, le 25 août dernier, qu’il se soumettrait à un vote de confiance le 8 septembre prochain, vote qui, sauf miracle, devrait entraîner sa chute, Emmanuel Macron, lequel – suite à une catastrophique dissolution de l’Assemblée nationale, aura successivement nommé deux personnalités de gauche et de droite à Matignon, en l’occurrence Gabriel Attal et Michel Barnier, puis un centriste, François Bayrou – est tenté par une bifurcation à gauche : et si pour résoudre la crise actuelle et surtout prévenir une nouvelle dissolution, le locataire du palais de l’Elysée décidait de nommer un socialiste à la tête du gouvernement ?

« L’Élysée juge le temps venu de se tourner vers le camp socialiste. Ou en tout cas d’envisager cette hypothèse », rapporte le journal espagnol El Pais. « Si cela venait à arriver, ce serait alors la première cohabitation depuis plus de vingt ans », ajoute la même source.

En effet, ce scénario n’est pas inédit sous la Ve République : entre 1997 et 2002, le socialiste Lionel Jospin a occupé le poste de Premier ministre sous la présidence de Jacques Chirac à l’issue des élections législatives anticipées provoquées par une dissolution de l’Assemblée nationale. Ne dit-on pas que l’Histoire ne se répète pas, mais elle se plagie ?

Une idée qui fait son chemin

Toujours est-il que le Parti socialiste veut croire que le président de la République nommera, enfin, un Premier ministre issu de ses rangs, d’autant que la gauche est arrivée en tête des législatives anticipées de 2024, et alors que le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, a promis de ne pas censurer « a priori » un gouvernement de gauche, mais « sans ministres issus de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ».

Encore faut-il s’assurer que les députés LR sont tous sur la même longueur d’onde : le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déjà mis son veto, expliquant dans la foulée sur X que « si un gouvernement socialiste devait mener une politique contraire aux intérêts de la France, le devoir de la droite serait de l’empêcher ».

Pourtant, les propos de Laurent Wauquiez prennent de l’épaisseur quand on se rappelle que l’ancien chef du gouvernement de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, une voix très respectée par l’opinion publique française, ne veut pas non plus d’une dissolution qui mènerait à « une crise de régime » et se prononce en revanche pour la nomination, par Emmanuel Macron, d’un Premier ministre de gauche en cas de chute inéluctable du gouvernement de François Bayrou.

« Il faut faire les choses dans l’ordre. Il faut commencer par le bloc qui est arrivé en tête aux dernières élections, c’est un bloc de gauche. Sollicitons les personnalités qui sont susceptibles de constituer ce gouvernement. S’il échoue, alors on s’adressera au bloc central », plaida-t-il mercredi 3 septembre sur TF1.

Les socialistes y croient

Mais que pense le parti à la rose de ce scénario, impensable il y a quelques mois ? « Nous sommes volontaires » et « prêts » à entrer à Matignon, a lancé Olivier Faure, le patron des socialistes, lors des universités d’été du parti fin août.

Le socialiste, qui connaît très bien et tutoie même le chef de l’État, s’est également dit mardi 3 septembre sur LCI « à la disposition » d’Emmanuel Macron pour discuter des conditions dans lesquelles le PS pourrait occuper des places dans l’exécutif.

Calculs politiques

Message reçu cinq sur cinq par Emmanuel Macron qui cherche à tout prix à sortir du cercle infernal des dissolutions à répétition. Profitant d’un déjeuner à l’Élysée, mardi 2 septembre, autour d’Édouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau et François Bayrou, il a  exhorté ses invités de droite à « travailler » avec le PS. Mais avait-il le choix ?

Il est clair que le président se tourne vers la gauche, non par conviction mais pour sauver un budget, éviter une censure et garantir un semblant de stabilité dans un paysage politique profondément mouvant depuis plus d’un an : la gauche, composée de troupes socialistes, de députés hétéroclites, ainsi que les écologistes, les communistes et le groupe de la gauche démocrate et républicaine, compte dans ses rangs 354 députés à l’Assemblée nationale, soit 65 députés de plus que la majorité absolue. Laquelle majorité permettrait d’adopter les budgets de l’État et de la sécurité sociale à l’automne prochain, sans recours au fameux article 49.3, lequel permet de faire adopter un texte sans vote.

Un calcul qui ne manque pas d’habileté, mais n’est-il pas saisissant de constater qu’un pouvoir en fin de règne rêve de gouverner à gauche alors que la France n’a jamais été aussi nettement installée à droite ?

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Plus de 15 700 appels traités en huit mois par le service de conseil fiscal à distance

Le Centre de conseil fiscal à distance, relevant de la Direction générale des impôts, a enregistré 15 763 appels sur les huit premiers mois de 2025, avec un taux de réponse dépassant 99%.

Ce chiffre a été communiqué par l’administration dans une vidéo publiée sur sa page Facebook officielle, précisant que 15 743 de ces appels, reçus jusqu’à la fin du mois d’août 2025, ont été traités avec un taux de réponse exceptionnel. Une analyse détaillée de ces appels, reçus depuis le début de l’année jusqu’à la fin juillet, révèle que 7 369 émanaient de personnes physiques, tandis que 8 394 provenaient de personnes morales.

L’administration a par ailleurs observé une hausse significative de l’activité au cours du seul mois d’août 2025, avec 1 186 appels enregistrés. Ce volume représente une augmentation de 18,2% par rapport à la même période de l’année précédente.

Le Centre de conseil fiscal est une cellule d’appui opérationnelle relevant de la Direction générale des impôts, placée sous la supervision d’un cadre ayant le rang et les prérogatives d’un directeur d’administration centrale.

Sa mission principale est de répondre aux interrogations des contribuables, transmises par téléphone au 80 100 400 ou par courrier électronique, concernant les domaines de la fiscalité et du recouvrement. Le centre traite également les questions écrites reçues par e-mail et apporte son soutien aux contribuables dans le cadre des procédures de déclaration et de paiement à distance.

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La Tunisie doit éviter la diplomatie du mégaphone dans ses relations internationales

L’intérêt national à long terme dicterait de se garder, sous prétexte de flatter l’humeur de quelques illuminés anti-tout le monde qui se cherchent à tout prix une cause et une nouvelle virginité patriotique, de tout acte ou déclaration susceptible de compromettre la crédibilité internationale de la Tunisie et le sort de plus d’un million de concitoyens en France.
Depuis son indépendance, la Tunisie a toujours adopté une approche mesurée et pragmatique dans ses relations internationales et la préservation des intérêts de ses citoyens expatriés. Cette approche a montré son efficacité comparée à d’autres pays nantis de moyens de pression plus considérables.

La Tunisie n’a pas intérêt à émuler des pays voisins qui privilégient la diatribe, les excès de langage et la diplomatie du mégaphone dans le domaine des relations internationales.

La Tunisie n’a pas intérêt à émuler des pays voisins qui privilégient la diatribe, les excès de langage et la diplomatie du mégaphone dans le domaine des relations internationales.
La marginalisation progressive de ces pays sur tous les fronts et la compromission par des actes et discours politiques inconsidérés des intérêts de leurs ressortissants à l’étranger devraient décourager quiconque de s’engager sur cette voie glissante et marécageuse.

La Tunisie n’a certainement pas besoin de mauvais modèles qui persistent dans l’erreur et l’échec en dépit des nombreux atouts naturels hérités, selon de nombreux historiens et experts, du pillage colonial.

La Tunisie n’a certainement pas besoin de mauvais modèles qui persistent dans l’erreur et l’échec en dépit des nombreux atouts naturels hérités, selon de nombreux historiens et experts, du pillage colonial.
À la suite de l’échec du forcing effréné du Colonel Kadhafi en vue d’une union avec la Tunisie, le défunt Mohamed Sayah avait à l’époque déclaré que le pétrole lui (le Guide de la révolution du 1er septembre et ultérieurement Roi des rois d’Afrique) était monté à la tête.
De nombreux dirigeants et peuples arabes, malgré ou peut-être à cause de l’interdiction de la consommation d’alcool (plus ou moins respectée, il faut le reconnaître), se grisent de pétrole jusqu’à l’ébriété.

Si la Tunisie a peu de pétrole, elle peut se prévaloir d’avoir des idées, à condition toutefois que ce soit les bonnes!

Si la Tunisie a peu de pétrole, elle peut se prévaloir d’avoir des idées, à condition toutefois que ce soit les bonnes!

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Le TABC à l’IATF : un tremplin stratégique pour renforcer la coopération Sud-Sud et dynamiser le commerce tuniso-africain

La Tunisie marque une présence forte à la 4e édition de l’IATF qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre reflétant sa volonté stratégique de diversifier ses partenariats économiques et renforcer les investissements étrangers, avec un intérêt particulier pour les opportunités offertes par le continent africain.

Présent au pavillon Tunisie, Anis Jaziri, président du Tunisia-Africa Business Council (TABC), souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com l’importance de la participation du TABC à cette 4e édition du Salon IATF, l’un des plus grands événements d’échanges commerciaux en Afrique.

Il rappelle que le TABC a participé aux trois premières éditions et que cette année, le stand tunisien, organisé par le CEPEX, bénéficie d’un emplacement privilégié au cœur dudit Salon, ce qui témoigne de l’intérêt des entreprises tunisiennes pour le marché africain.

Cette manifestation, organisée tous les deux ans par Afreximbank, vise à renforcer le commerce intra-africain. La forte présence tunisienne, incluant la délégation officielle avec le président de la République et plusieurs ministres, illustre l’engagement de la Tunisie en faveur de la coopération Sud-Sud, et plus particulièrement avec l’Afrique subsaharienne, un axe stratégique pour le TABC depuis dix ans.

Il estime que l’événement constitue une véritable plateforme pour créer des synergies et partenariats entre opérateurs tunisiens et africains, favorisant le développement des exportations tunisiennes de biens et services ainsi que l’implantation d’entreprises tunisiennes en Afrique.

Anis Jaziri insiste sur la demande importante des pays subsahariens en expertise, transfert de savoir-faire, domaines où la Tunisie peut apporter son soutien pour favoriser la transformation locale, la création d’emplois et de richesse, ce qui est à profiter aussi à la Tunisie en retour par un effet gagnant-gagnant.

Il met également en avant le rôle croissant de la diaspora tunisienne en Afrique subsaharienne dans divers secteurs professionnels, qui contribue à renforcer les liens économiques et sociaux.

Enfin, il estime que ce salon doit être une occasion pour tous les opérateurs tunisiens de trouver des partenaires, des marchés et de lancer des investissements…

 

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Le mouvement Echaâb appelle à un front national contre un projet de loi américain

À la suite de l’annonce par deux membres de la Chambre des représentants des États-Unis, le républicain Joe Wilson et le démocrate Jason Crow, d’un projet de loi concernant la démocratie en Tunisie, diverses réactions ont immédiatement émergé.

Le mouvement Echaâb a qualifié cette initiative législative de « manifestation flagrante d’ingérence » dans les affaires internes de la Tunisie. Il a exhorté les autorités tunisiennes à prendre ces menaces au sérieux et à faire preuve de raison et de responsabilité face à l’enlisement de la vie politique du pays.

Dans une déclaration publiée vendredi soir par son bureau politique, le mouvement a réagi au texte du projet de loi américain intitulé « Restaurer la démocratie en Tunisie », en affirmant que cette initiative prévoit des sanctions contre la Tunisie, son peuple et certains de ses responsables, sous prétexte d’une « déviation démocratique ».

Echaâb considère ce projet de loi comme une « tentative suspecte, hostile et dénuée de substance » prenant pour cible le peuple tunisien. Le mouvement y perçoit une attitude colonialiste et une doctrine de tutelle, qu’il estime profondément ancrées dans la politique étrangère des États-Unis.

Pour étayer son argumentation, Echaâb évoque les conflits qui persistent en Syrie, en Irak, en Libye et au Soudan, ainsi que les complots qu’il juge orchestrés dans l’ombre contre l’Iran, le Venezuela, la Russie et d’autres nations.

Face à ce projet américain, le mouvement propose la formation d’un « front national progressiste » qui œuvrerait à l’amélioration de la situation socioéconomique des Tunisiens et à la défense de la souveraineté nationale contre ce qu’il nomme « les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur ».

Par ailleurs, Echaâb appelle les forces nationales tunisiennes à rester vigilantes face aux politiques qu’il qualifie d’hostiles de la part des États-Unis, et à agir promptement pour identifier les acteurs locaux qui serviraient ces intérêts étrangers. Il les encourage également à construire un « modèle démocratique national » capable de défendre la souveraineté effective du pays et de répondre aux aspirations du peuple tunisien en matière de liberté, de dignité et de développement.

Dans sa déclaration, le mouvement Echaâb interpelle également les responsables, intellectuels, législateurs et financiers américains en leur rappelant que le prétendu modèle démocratique qui sous-tend le système politique des États-Unis s’est, selon lui, bâti sur « les cadavres de peuples démunis et spoliés », « le pillage effréné des ressources des nations » et « le déni pur et simple du droit des peuples à l’autodétermination ».

En conclusion, Echaâb estime que ce modèle démocratique, bien que régulièrement mis en avant par les États-Unis, n’a pas rencontré d’adhésion mondiale et a été rejeté par le peuple tunisien ainsi que par d’autres nations, malgré un discours mis en avant sur les droits et les libertés qui masquerait mal, selon lui, une réalité bien moins reluisante.

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Le corps d’Abdelkader Dhibi rapatrié en Tunisie, sa famille et l’État exigent la vérité

La famille d’Abdelkader Dhibi, un migrant tunisien, a accueilli vendredi soir la dépouille de leur fils à l’aéroport de Tunis-Carthage. Ils l’ont ensuite transportée vers sa ville natale de Kasserine, où l’inhumation aura lieu dimanche.

Lors d’une déclaration à la presse, la famille du défunt a salué la position officielle de la Tunisie, exprimée par le président de la République Kaïs Saïed et le ministère des Affaires étrangères. La Tunisie a fermement condamné la mort d’Abdelkader Dhibi et exhorté les autorités françaises à ouvrir une enquête sur les circonstances de son meurtre, ainsi qu’à prendre les mesures nécessaires pour garantir les droits de la victime et de sa famille.

Plusieurs dizaines de personnes – famille, proches et voisins du défunt venus de Kasserine et de Tunis – se sont rassemblées à l’aéroport. Tous ont dénoncé le meurtre d’Abdelkader Dhibi, qualifiant son exécution par balle de crime odieux, raciste et une atteinte à la dignité humaine. Ils accusent la police française et des membres de la communauté algérienne, avec lesquels le défunt vivait et travaillait.

Halima Messbah Ouanassi, la mère de la victime, drapée dans un drapeau tunisien, a confié à l’agence TAP être sous le choc. Elle a exprimé sa gratitude envers le président de la République pour l’intérêt personnel qu’il a porté au dossier de son fils.

L’oncle du défunt, Houssein Dhibi (78 ans), s’est dit profondément ému et inquiet face à la violence que la police française a exercée contre son neveu. Il a rappelé qu’Abdelkader était en conflit avec son employeur et certains membres de la communauté algérienne après avoir été expulsé de son logement et licencié.

Contexte et réactions officielles

Abdelkader Dhibi est décédé la semaine dernière à Marseille, abattu de plusieurs balles par la police française à la suite d’une altercation en plein centre-ville.

Mercredi, le secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Tunis. Il lui a exprimé la vive protestation de la Tunisie concernant ce qu’il qualifie d’« acte injustifié », et lui a demandé de transmettre aux autorités françaises la demande tunisienne d’une enquête rapide et sérieuse pour établir les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent.

Le ministère a également chargé l’ambassadeur de Tunisie à Paris de porter la même demande auprès du gouvernement français. Un collectif d’avocats tunisiens a annoncé qu’il défendra la mémoire d’Abdelkader Dhibi et les intérêts de sa famille devant la justice française.

Avec TAP

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Sécurité alimentaire : vers une foire commune tuniso-libyo-algéro-mauritanienne

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, qui participe à la foire du commerce inter-africain (IATF2025), qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre, propose la création d’une foire régionale dédiée aux produits tunisiens, algériens, mauritaniens et libyens, en vue de renforcer la sécurité alimentaire et d’approfondir l’intégration économique dans la région.

Cette initiative a été annoncée lors d’une rencontre tripartite avec ses homologues algérien, Kamel Rezig, et mauritanienne du Commerce, Zeineb Ahmednah, mais aussi celui de la Libye, en marge de la 4e édition de l’IATF2025. Il est nécessaire de développer des projets communs et d’exploiter les complémentarités économiques entre les quatre pays pour élaborer une vision stratégique concertée.

Par ailleurs, le ministre a inauguré vendredi matin le pavillon tunisien à l’IATF2025, qui s’étend sur 304 m² et rassemble 24 entreprises exportatrices, dont 12 PME, 8 artisans et 4 start-ups. Ces entreprises sont actives dans des secteurs diversifiés tels que le textile, le cuir, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’automobile et les énergies renouvelables.

Un espace dédié aux institutions nationales a également été aménagé, comprenant le Comité national ZLECAf, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), le Centre de promotion des exportations (CEPEX), l’Agence tunisienne de promotion des investissements extérieurs (FIPA), l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT).

Au cours de sa visite, le ministre s’est entretenu avec les exposants sur les défis de l’exportation et les opportunités de marché. Il a tenu à saluer leurs efforts pour promouvoir les produits tunisiens à l’international, réaffirmant le soutien total de l’État pour encourager l’investissement et l’exportation.

Samir Abid a également pris part, aux côtés de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, à la cérémonie d’ouverture du Salon africain de l’automobile, présidée par le ministre algérien du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig.

À rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, s’était rendu mercredi en Algérie à l’invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour participer aux travaux de cette foire.

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350 opérations commerciales tunisiennes certifiées sous la ZLECAf

La Tunisie a réalisé 350 opérations commerciales certifiées dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). C’est ce qu’a annoncé, vendredi 5 septembre, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, réaffirmant l’engagement stratégique du pays envers l’intégration économique continentale.

S’exprimant lors de l’ouverture de l’atelier tunisien en marge de la 4e Foire du commerce inter-africain (IATF2025) à Alger, Samir Abid a détaillé les réformes majeures lancées par la Tunisie pour renforcer sa croissance économique et son intégration africaine. Ces initiatives comprennent la zone franche d’activités logistiques et commerciales à Ben Guerdane, la plateforme des marchés de production du Centre à Sidi Bouzid, ainsi que d’importants projets dans les énergies renouvelables.

D’ailleurs, la Tunisie accueille plusieurs institutions africaines stratégiques : le siège du Centre d’excellence africain pour les marchés inclusifs (AIMEC), celui de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), le Centre africain du commerce numérique, et le Bureau régional Nord-Afrique de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

En outre, depuis février 2024, la Tunisie participe au Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), mécanisme destiné à faciliter les transactions commerciales continentales et à réduire les coûts financiers.

Abid a également présenté le corridor commercial continental « Porte de l’Afrique », projet ambitieux visant à positionner la Tunisie comme trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Ce corridor reliera la Tunisie aux pays africains subsahariens enclavés (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, République centrafricaine) via la Libye.

Le ministre a mis l’accent sur la coopération tuniso-algérienne, particulièrement dans la fabrication de composants automobiles, secteur susceptible de créer un écosystème régional intégré basé sur la complémentarité des expertises. L’atelier, organisé dans le cadre de l’IATF2025 qui se déroule du 4 au 10 septembre à Alger, a également présenté les opportunités d’investissement en Tunisie et les perspectives de développement du secteur automobile national.

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