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L’Afrique du Sud renforce ses liens commerciaux avec l’Inde

Un accord préliminaire a été signé mercredi 3 septembre entre les chambres de commerce d’Afrique du Sud et d’Inde, établissant un cadre de partenariat.

La Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC) et l’India Commonwealth Trade Council (ICTC) ont annoncé la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer les liens économiques. Cette initiative fait suite à la visite de travail du ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau, à New Delhi.

Un protocole d’accord est un document qui décrit un accord entre deux ou plusieurs parties, exprimant une intention commune ou un cadre pour un partenariat ou une action commune.

La signature du protocole d’accord entre l’ISACC et l’ICTC vise à promouvoir la coopération économique mutuelle et le partenariat entre les entreprises indiennes et sud-africaines.

Pradeep Ramlall, de la Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC), a déclaré qu’il était nécessaire de collaborer avec les chambres de petites entreprises en Inde, « parce que nous avons besoin d’une stratégie ciblée plutôt que d’une approche à grande échelle ».

« Il s’agit de contacts interpersonnels, interentreprises, car de nombreux investisseurs envisagent de pénétrer le marché sud-africain, mais ce protocole d’accord leur permettra de passer par la chambre, où ils ont l’influence appropriée ».

Ramlall a ajouté que la signature de protocoles d’accord avec diverses chambres plus petites à travers l’Inde leur permet également d’impliquer des groupes d’intérêt plus petits, plutôt que de les exclure de la conversation. « Nous avons des objectifs spécifiques et nous nous intéressons également aux infrastructures, car les énergies renouvelables sont un enjeu majeur, et il existe d’autres projets d’infrastructure dans le secteur médical, car l’Inde est devenue une plaque tournante pour les fabricants de génériques à bas prix.

Il a expliqué qu’une chambre joue un rôle important pour attirer les investisseurs et que l’Afrique du Sud accueille favorablement les capitaux propres dans le pays.  « Le marché est ouvert, mais il faut gérer l’entrée sur ces marchés, car il y a toujours la peur d’être dupé, et c’est là que ces chambres jouent un rôle important. »

« De nombreux pays sont isolés et subissent l’impact des droits de douane. Nous souhaitons intervenir et être le point de contact privilégié pour répondre aux besoins financiers de ces pays. Nous ouvrons des portes pour que leur développement ne soit pas affecté », a-t-il conclu.

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Culture : le dépôt des subventions passe au 100% numérique

Le ministère des Affaires culturelles a annoncé, par le biais de la Direction de la musique et de la danse, la création d’une plateforme numérique unique destinée au dépôt et à la gestion de l’ensemble des demandes de subventions publiques pour les domaines de la musique, de la danse et des arts du spectacle vivant.

Cette nouvelle procédure qui entrera en vigueur à partir de 2026  s’inscrit dans la politique de modernisation et de numérisation des services de l’État. Elle rendra le recours à ce portail électronique dédié obligatoire pour tous les professionnels concernés.

Les subventions visées incluent, de manière non exhaustive, le soutien à la production d’œuvres musicales et chorégraphiques, l’achat de spectacles pour les festivals estivaux, ainsi que les aides au tournage et les projets artistiques bénéficiant du fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique.

Conformément au communiqué, l’adresse permettant d’accéder directement à la plateforme ministérielle sera divulguée ultérieurement, lors de la publication de chaque appel à projets spécifique.

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Budget 2026 : Un parlementaire exige un bilan exhaustif avant tout débat

Le député à l’Assemblée des représentants du peuple et membre de la commission des finances, Maher Ktari, a insisté sur le fait que l’examen du budget de l’État pour 2026 ne saurait être dissocié d’un bilan détaillé des réalisations de l’année 2025. Il a estimé que l’évaluation préalable constituait une condition essentielle à toute discussion sérieuse sur le sujet.

Intervenant dans le programme « Midi Éco » ce jeudi, M. Ktari a précisé que la procédure normale exigeait que les débats sur le projet de loi de finances débutent en octobre pour s’achever en décembre, soulignant que ce texte engageait, selon ses propres termes, « le destin d’un peuple tout entier ».

Il a indiqué que le gouvernement aurait dû transmettre au Parlement, avant le mois de juillet, deux documents fondamentaux : le premier concernant l’exécution du budget 2025, et le second portant sur les orientations générales de l’État pour 2026. Or, ces communications n’ont pas été effectuées dans les délais requis.

Dans le même ordre d’idées, l’élu a déploré l’absence de dialogue entre le ministère des Finances et la commission parlementaire des finances. Il a affirmé que « par le passé, un travail conjoint et un échange d’opinions étaient établis, alors qu’aujourd’hui, nous ne recevons plus de réponses claires de la part du ministère ».

Ktari a également relevé que si la majorité des députés témoignent du respect aux membres du gouvernement, la tension monte parfois durant les débats en raison de ce qu’il a qualifié de « propos éloignés de la vérité ».

En conclusion, il a insisté sur l’impérative nécessité de rendre efficaces les décisions économiques, une efficacité qui n’est pas encore visible selon lui, tout en s’interrogeant sur la persistance de la faiblesse du salaire minimum garanti et de la cherté des prix qui ne connaît aucune amélioration.

 

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L’Inde numérique de Modi, un éclat mondial en devenir

La nation sud-asiatique vise à lancer sa première production commerciale de semi-conducteurs d’ici la fin de l’année, a annoncé, mardi 2 septembre, le Premier ministre Narendra Modi.

L’Inde sera le moteur d’un changement majeur en façonnant l’avenir de l’industrie des micropuces, a déclaré le Premier ministre. New Delhi lancera la production commerciale de semi-conducteurs d’ici fin 2025, marquant ainsi une étape importante dans la progression du pays vers l’autonomie technologique, a-t-il ajouté.

S’exprimant lors de l’ouverture de la conférence Semicon India 2025, Modi a déclaré : « Le jour n’est pas loin où la plus petite puce indienne sera le moteur du plus grand changement mondial. Notre siècle dernier a été façonné par le pétrole… Mais le pouvoir du XXIe siècle se limite à une petite puce. Cette puce a le pouvoir d’accélérer le développement du monde ».

New Delhi a déjà donné le feu vert à dix usines de semi-conducteurs, et quatre unités supplémentaires devraient entrer en production dans les 12 prochains mois. Modi a également annoncé une mission sur les minéraux critiques, axée sur la sécurisation des terres rares et autres minéraux essentiels à la fabrication des semi-conducteurs.

Lors de la cérémonie, le ministre indien des Technologies de l’information, Ashwini Vaishnaw, a remis à Modi la première puce Vikram 32 bits développée en Inde, à l’actif du Laboratoire des semi-conducteurs de l’agence spatiale indienne (ISRO) pour diverses applications spatiales. Ce microprocesseur a été officiellement intégré au programme de l’ISRO en mars dernier, en même temps qu’une autre puce appelée Kalpana 3201.

L’Inde mise sur 100 milliards de dollars

Selon les estimations de l’industrie, le marché indien des semi-conducteurs était évalué à environ 45 à 50 milliards de dollars en 2024-25, contre 38 milliards de dollars en 2023. Le gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux pour atteindre 100 à 110 milliards de dollars d’ici 2030. « Notre voyage dans ce secteur a commencé tard, mais rien ne peut nous arrêter maintenant », a déclaré Modi.

Plus tôt cette année, l’Inde a également annoncé un programme visant à développer une puce basée sur l’IA à partir de zéro, dans le but de défier la domination américaine dans le secteur.

Bonne tenue du PIB indien

Modi a profité de l’occasion pour souligner les réalisations de l’économie indienne dans le contexte des tarifs douaniers américains entrés en vigueur le 27 août. Citant les derniers chiffres du PIB, Modi a déclaré que l’Inde avait « une fois de plus obtenu de meilleurs résultats que toutes les attentes et prédictions ».

« Alors que chaque économie est confrontée à des inquiétudes et à des défis découlant de l’égoïsme économique, même dans ces moments-là, l’Inde a atteint une croissance de 7,8 % », a déclaré le Premier ministre.

Les États-Unis ont imposé pour la première fois des droits de douane de 25 % à l’Inde début août, New Delhi et Washington n’ayant pas pu finaliser un accord commercial. Le président américain Donald Trump a ensuite annoncé l’imposition de droits de douane supplémentaires de 25 % à l’Inde à compter du 27 août, en raison des achats continus de pétrole russe par New Delhi.

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Moez Chakchouk nommé à la tête de la fédération mondiale des ingénieurs

Moez Chakchouk nommé directeur exécutif de la Fédération mondiale des organisations d ingénieurs. L ancien ministre tunisien des Technologies de la communication, Moez Chakchouk, a annoncé depuis Paris sa nomination à la tête de la World Federation of Engineering Organizations, ou WFEO. Cette fédération internationale regroupe des associations d ingénieurs de plus de cent pays et œuvre pour promouvoir l ingénierie au service du développement durable.

Moez Chakchouk a partagé cette annonce sur ses réseaux sociaux, exprimant son enthousiasme à commencer cette nouvelle mission. Expert international en gouvernance de l Internet, Chakchouk est un ingénieur principal et haut fonctionnaire de l administration tunisienne. Il est titulaire d un doctorat en mathématiques appliquées et en télécommunications, obtenu en 2009 conjointement à l Université Paris Descartes et à l Université de Tunis El Manar.

Sa carrière professionnelle a débuté en 1998 en tant qu ingénieur de recherche au Centre d études et de recherche des télécommunications, le CERT. Il a ensuite été nommé président directeur général de l Agence tunisienne de l Internet, l ATI, poste qu il a occupé de 2011 à 2015. Il a ensuite pris la direction de la Poste tunisienne entre 2015 et 2018.

Sur le plan international, son parcours est tout aussi notable. Moez Chakchouk a été commissaire à la Commission de la gouvernance de l Internet de 2014 à 2016. Puis, à partir de mars 2018, il a occupé le poste de sous directeur général pour la communication et l information à l UNESCO.

En Tunisie, il a également mené une carrière ministérielle. Il a d abord été ministre des Technologies de la communication avant d être nommé ministre du Transport et de la Logistique le 24 août 2020 par Hichem Mechichi. Né le 12 juillet 1975 à Sousse, Moez Chakchouk cumule ainsi une expérience riche tant au niveau national qu international.

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Kaïs Saïed: « Notre continent, l’Afrique, regorge de ressources »

Le président de la République Kaïs Saïed a souligné lors de son allocution de la  4e édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine  qui se tient ce jeudi 4 septembre 2025 à Alger qu:  » Aujourd’hui, nous parlons d’un rêve qui a habité les Africains et les Tunisiens, la Tunisie qui a donné son nom à l’Afrique et qui est fière de son appartenance africaine. Nous évoquons le commerce intra-africain, certes sous une forme encore embryonnaire, mais on peut déjà en parler au pluriel. Comme tout le monde le sait, la situation dans un nombre important de pays est inhumaine : de nombreuses régions sont le théâtre de conflits, de pillages, de famines, de déplacements forcés et même de trafics humains. »

Et de poursuivre: « Notre continent, l’Afrique, regorge de ressources, mais c’est un continent où la jeunesse meurt de pauvreté et où les populations souffrent de la faim. Cela les pousse parfois à former des groupes ou des bandes qui s’adonnent à ce commerce intra-africain. Il est impératif d’adopter une nouvelle approche, d’en tirer des leçons, afin de construire un avenir auquel aspirent tous les peuples africains. Malheureusement, des forces nostalgiques d’un passé sombre, de manière ouverte ou cachée, cherchent à saboter toutes les tentatives visant à bâtir un continent qui offre des conditions de vie dignes. »

Avant d’ajouter: « Je rappelle ici aussi les guerres, les interventions des forces onusiennes, les tentatives de division, les pillages, ainsi que les massacres et atrocités, comme ceux perpétrés sous les yeux du monde à Gaza par les forces sionistes. L’humanité a besoin d’un nouveau système fondé sur des valeurs et des visions inédites, pour mettre fin à ces guerres, division et ingérences dans des pays incapables d’exercer pleinement leur souveraineté. »

Kaïs Saïed considère qu’il existe une perspective d’avenir et un rêve qui ont traversé les générations passées, qui habitent encore celles d’aujourd’hui et continueront d’inspirer les générations futures, « et ce rêve finira par se réaliser c’est le chemin de l’humanité ». 

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L’Italie perd son ambassadeur de la mode, Giorgio Armani

Le couturier italien Giorgio Armani est décédé à l’âge de 91 ans, entouré de ses proches, selon un communiqué publié jeudi 4 septembre par le groupe éponyme. Celui-ci a exprimé une immense tristesse face à la perte de son fondateur et créateur, saluant sa vision, sa passion et son dévouement. L’entreprise s’est engagée à poursuivre son héritage avec respect et responsabilité.

Giorgio Armani avait fondé sa maison de couture à Milan en 1975 et a toujours préservé son indépendance, refusant une introduction en Bourse.

Affaibli par la maladie depuis plusieurs mois, il avait dû annuler ses défilés masculins à Milan en juin, ainsi que le show Armani Privé à Paris en juillet.

Le ministre italien de la Culture, Alessandro Giuli, a rendu hommage à une figure emblématique de la culture italienne, dont le style sobre et innovant a universalisé l’élégance et marqué durablement la mode, le cinéma et la société. Il a salué en Giorgio Armani un ambassadeur de l’identité italienne à travers le monde.

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Les géants du e-commerce chinois se ruent vers l’Europe

Plusieurs grandes entreprises chinoises de commerce électronique et de logistique, telle que JD.com, se tournent vers l’Europe au moment où les tarifs douaniers de Donald Trump remodèlent les chaînes d’approvisionnement et les marchés des fabricants, a rapporté ce jeudi 4 septembre Bloomberg.

Au Royaume-Uni, par exemple, les entreprises chinoises ont occupé plus de 2 millions de pieds carrés d’espace cette année, et selon les données de CoStar, elles pourraient dépasser les 2,3 millions de pieds carrés qu’elles occupaient au plus fort de la pandémie en 2021. Un phénomène similaire est observé dans toute l’Europe continentale, les propriétaires immobiliers constatant une augmentation des demandes de la part des groupes chinois, selon Bloomberg.

« L’Europe est le dernier grand marché où les entreprises chinoises peuvent se développer rapidement, ce qui en fait un acteur de plus en plus important dans le façonnement du paysage de la chaîne d’approvisionnement dans la région », a déclaré Claire Williams, responsable de la recherche industrielle pour le Royaume-Uni et l’Europe chez Knight Frank à Londres. Cette tendance devrait se poursuivre en raison de l’évolution de la politique commerciale, a-t-elle ajouté.

Alors que les deux plus grandes économies mondiales ne sont pas encore parvenues à un accord sur les droits de douane, les fabricants chinois cherchent des marchés alternatifs pour leurs produits, se préparant à une hausse des droits de douane américains. Cette situation incite les entreprises de logistique à étendre leur présence en Europe, marquant la deuxième vague de l’essor des entrepôts, amorcé sur le continent pendant la pandémie, qui a bouleversé les chaînes d’approvisionnement et déclenché le phénomène de délocalisation de proximité.

JD.com, basé à Pékin, détient la plus grande part de marché au Royaume-Uni, avec 84 000 m² d’espace loués à travers le pays depuis le début de l’année. Cette acquisition s’inscrit dans un contexte d’expansion majeure au Royaume-Uni, avec le lancement de Joybuy en début d’année, une plateforme de commerce électronique proposant des produits alimentaires, des vêtements et des produits d’épicerie à prix réduits. L’entreprise a également acquis des locaux à Milton Keynes et dispose d’un centre de distribution à Coventry.

Super Smart Service, membre du groupe Zong Teng, Top Cloud Logistics et Daals, une chaîne de magasins de meubles chinoise, ont également acquis des espaces.

« Encore une ou deux transactions et 2025 sera la meilleure année de l’histoire récente – ou peut-être de l’histoire en général – pour les achats d’entrepôts par des entreprises chinoises » au Royaume-Uni, selon Grant Lonsdale, directeur principal de l’analyse de marché chez CoStar.

Cependant, le taux de vacance logistique au Royaume-Uni reste à son plus haut niveau depuis 2011 en raison de l’offre excédentaire qui a suivi la pandémie, ce qui a conduit à une explosion d’investissements spéculatifs qui ont ajouté 9,3 millions de pieds carrés d’ici 2024, selon une étude de Savills.

GLP, société d’investissement et de développement immobilier logistique dont les activités hors Chine sont désormais détenues par Ares Management Corp., a loué près de 400 000 mètres carrés à des entreprises chinoises de e-commerce au Royaume-Uni, en Allemagne, en Pologne et en Italie au cours des cinq dernières années. Le contexte commercial actuel a fait de l’Europe une destination encore plus compétitive, indique GLP dans un communiqué.

Les entreprises de logistique chinoises ne sont pas les seules à étendre leur présence en Europe. Les fabricants eux-mêmes délocalisent leurs chaînes d’approvisionnement vers les pays voisins pour éviter les droits de douane européens, confrontés à des barrières à l’entrée plus élevées aux États-Unis.

La Pologne est une destination privilégiée pour le distributeur de mode Shein Group Ltd., qui exploite d’importants centres de distribution dans la région de Wroclaw, à l’ouest du pays. L’incertitude concernant les droits de douane étant désormais levée après que les États-Unis ont accepté d’imposer un droit de douane de 10 % sur la plupart des produits britanniques – un niveau relativement inférieur à celui des autres pays –, le Royaume-Uni pourrait s’avérer tout aussi attractif.

Outre les fournisseurs automobiles et les acteurs du commerce électronique, CTP NV, le plus grand promoteur immobilier industriel coté en bourse en Europe, constate également une demande croissante de la part des fabricants chinois d’ordinateurs et de meubles…

Les locataires industriels asiatiques représentent généralement un peu plus de 10 % de l’activité locative de CTP. Cependant, ils ont représenté 20 % de l’activité sur la période de 18 mois jusqu’en juin 2025. La moitié de ces locataires asiatiques sont chinois, a souligné Maarten Otte, responsable des relations investisseurs et des marchés de capitaux chez CTP. Il a ajouté que l’intérêt croissant des locataires chinois s’est manifesté pour la première fois « il y a quatre ou cinq ans » et que la demande s’est accélérée ces deux dernières années…

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Drame de Marseille : enquête exigée par la Tunisie et la LTDH

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) appelle les autorités françaises à ouvrir sans délai une enquête immédiate, sérieuse, indépendante et transparente sur les circonstances du décès du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, que des policiers français ont tué le 2 septembre 2025 à Marseille.

Dans une déclaration publiée jeudi, la Ligue exige que les autorités rendent publiques les conclusions de l’enquête et que la justice juge les agents impliqués dans ce drame, qu’elle qualifie de « violation grave des droits de l’homme relevant du crime international ».

La LTDH exhorte également les autorités tunisiennes à assumer pleinement leurs responsabilités dans la protection de leurs ressortissants à l’étranger. Elle les presse d’assurer un suivi de ce dossier au plus haut niveau et de fournir à la famille de la victime un soutien juridique, politique et moral afin de lui faire valoir ses droits.

La Ligue exprime sa consternation et sa condamnation la plus ferme face à ce qu’elle décrit comme « un crime odieux » que des agents de police français ont perpétré contre Abdelkader Dhibi, « lors d’une intervention où les forces de l’ordre ont fait preuve d’un mépris flagrant pour la loi et les principes fondamentaux des droits humains, auxquels la France est pourtant tenue »

Elle souligne que l’impunité dans de tels cas menacerait directement les communautés tunisiennes, arabes et musulmanes en France. Elle affirme que le respect du droit international humanitaire et la lutte contre toutes les formes de violence, de discrimination et de racisme engagent une responsabilité collective qui ne souffre ni retard ni justification.

Pour rappel, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, mercredi, le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Tunis pour lui signifier une protestation ferme concernant cet homicide.

Le secrétaire d’État a prié le diplomate français de transmettre à son gouvernement que la Tunisie considère cet acte comme un homicide injustifiable et compte sur les autorités françaises pour qu’elles mènent une enquête rigoureuse afin d’établir les responsabilités.

Avec TAP

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IATF 2025: « Faire de la ZLECAF le moteur de la transformation économique du continent »

 Le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) Wamkele Keabetswe Mene  a souligné lors de son allocution de la  4e édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine que « le leadership de l’Algérie dans la co-organisation de cet événement emblématique témoigne non seulement de sa position stratégique comme pont entre l’Afrique du Nord, le reste du continent et les marchés mondiaux, mais aussi de son engagement profond envers l’agenda d’intégration de l’Afrique. »

Il estime que la Foire Commerciale Intra-Africaine est le véritable marché du continent, un lieu où se rencontrent entreprises, investisseurs, gouvernements et innovateurs pour transformer la politique en actions concrètes.

Et de poursuivre: « Depuis sa création, cette foire a permis de combler les lacunes d’information sur le commerce et l’investissement en Afrique. Elle a facilité l’accès aux marchés, la mise en valeur des produits et services africains, ainsi que l’attraction d’investissements indispensables. Plus encore, elle est devenue le cadre privilégié où se forgent de réels partenariats, où se concluent des accords et où se renforcent les chaînes de valeur régionales. »

Selon lui, les résultats parlent d’eux-mêmes. Lors de la troisième édition au Caire en 2023, près de 28 000 participants et quelque 2 000 exposants ont généré des accords commerciaux et d’investissement de plus de 43 milliards de dollars US. Ces chiffres illustrent notre ferme volonté d’intensifier nos échanges intra-africains. Ici à Alger, nous attendons plus de 35 000 participants, 2 000 exposants, et des accords dépassant 44 milliards de dollars US. Mais le réel succès de la Foire s’évalue aussi en emplois créés, PME autonomisées, femmes et jeunes intégrés aux chaînes de valeur, et nouvelles opportunités de marché ouvertes.

Par ailleurs, il faut dire que le thème de cette année, « Porte d’entrée vers de nouvelles opportunités », est particulièrement approprié. Ainsi il souligne le rôle de l’Algérie comme hub connectant les marchés africains, ainsi que notre ambition collective de faire de la ZLECAF le moteur de la transformation économique du continent.

Cette ambition est d’une urgence majeure. Le contexte mondial actuel, marqué par de nombreuses incertitudes et des recompositions des échanges, rappelle que l’Afrique doit avancer unie et rapidement. Pour renforcer notre résilience et défendre nos intérêts communs, il nous faut accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF.

Il convient de noter que la ZLECAF porte déjà ses fruits. En 2024, les échanges intra-africains ont connu une forte reprise, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une hausse de 12,4% par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de la BAD. Cette dynamique traduit une confiance croissante dans notre modèle d’intégration.

Au-delà des chiffres, on observe une diversification progressive de la nature des échanges. Si les matières premières restent prépondérantes, les secteurs de la machinerie, de l’automobile, de l’agroalimentaire, des produits chimiques et de l’électronique connaissent une croissance significative. Ce changement traduit la transition du continent vers une industrialisation plus diversifiée, soutenue par des chaînes logistiques et manufacturières renforcées.

À travers l’adoption de huit protocoles et d’instruments de mise en œuvre tels que les règles d’origine, le certificat électronique d’origine, le système panafricain de paiement et de règlement, la stratégie d’engagement du secteur privé et le Fonds d’ajustement de la ZLECAF, il conclut dans ce contexte que le Protocole sur le commerce digital ouvre en particulier de nouvelles perspectives pour le commerce électronique, la fintech et les services TIC. Bien exploité, il peut générer des millions d’emplois et garantir que le continent ne soit pas marginalisé dans l’économie numérique. 

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La tradition séculaire de l’Hamziyya rassemble les fidèles pour Mouled

A l’occasion du Mouled, la mosquée Zitouna, au cœur de la médina, a connu, ce jeudi matin – correspondant au 12 Rabii Al-Awal 1447 de l’hégire –, une affluence importante de Tunisiens de tous âges, venus célébrer la fête du Moulid (naissance du Prophète), avec la récitation de la Qasida Al-Hamziyya en l’honneur du Prophète, composée par l’imam Al-Boussayri.

Dans une atmosphère solennelle, le ministère des Affaires religieuses a organisé cette manifestation, en présence du ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, et du mufti de la République, Hichem Ben Mahmoud. Des fidèles tunisiens, mais aussi des visiteurs de différentes nationalités arabes, africaines et asiatiques, ont pris part à la récitation à l’occasion du Mouled.

Le ministre des Affaires religieuses a souligné, dans une déclaration aux médias, que l’organisation de cette cérémonie perpétue une tradition bénie, à laquelle les Tunisiens tiennent depuis des siècles, en chantant la Hamziyya à la mosquée Zitouna le matin du Moulid, convaincus que cette célébration apporte protection et sérénité au pays pour toute l’année.

De son côté, le mufti de la République a précisé que la cérémonie comprend la lecture et le récit de la naissance du Prophète, présentés par l’imam principal de la Zitouna, avant la récitation collective de la Hamziyya par les fidèles, en signe de joie et de ferveur.

Il a ajouté que ce poème retrace les différentes étapes de la vie du Prophète, rappelant ainsi aux musulmans son histoire et ses bienfaits envers l’ensemble de la communauté islamique et l’humanité.

La récitation de la Hamziyya, la nuit ou le matin du Moulid, est une tradition séculaire en Tunisie, devenue une célébration officielle sous l’égide de l’État à partir du XIXe siècle, à l’initiative de l’imam de la Zitouna et du mufti du pays de l’époque, le cheikh Ibrahim Riahi.

La Qasida Al-Hamziyya, qui compte plus de 150 vers, a été composée par le poète Mohamed Ben Hammad Al-Boussayri à la fin du VIIe siècle de l’hégire. Elle se distingue par son éloquence et la force de sa composition, et reste l’un des poèmes les plus célèbres en l’honneur du Prophète.

Avec TAP

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Le Nigeria, pays hôte de la 5ème édition de la Foire Intra-Africaine en 2027

Ce jeudi, le Nigeria a officiellement reçu le drapeau symbolisant son rôle d’hôte de la cinquième édition du Salon africain du commerce intera-africain (IATF) prévu pour 2027, lors des festivités de l’édition actuelle qui se tient à Alger. 

La cérémonie de remise du drapeau, à laquelle ont pris part plusieurs chefs d’État, ministres et hauts responsables africains, marque le transfert de la responsabilité de l’organisation de l’Algérie, pays hôte de la quatrième édition du salon, programmée du 4 au 10 septembre – vers le Nigeria, qui se prépare désormais à accueillir l’édition suivante en 2027.

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Culture et économie : l’IMA et l’Union des Chambres arabes main dans la main

Un mémorandum d’entente a été signé ce mercredi à Paris entre l’Union des Chambres arabes et l’Institut du Monde Arabe (IMA), dans le but de renforcer la coopération culturelle et économique, et de promouvoir la créativité et l’innovation dans le monde arabe à l’échelle régionale et internationale.

Cet accord a été paraphé par Khaled Hanafy, secrétaire général de l’Union des Chambres arabes et président de l’Union tunisienne de l’industrie (UTICA), et Jack Lang, président de l’IMA, à l’occasion d’une cérémonie organisée en marge des travaux du Conseil d’administration de la Chambre arabo-française de commerce, et dans le cadre des préparatifs du prochain Sommet économique arabo-français, prévu pour décembre 2025, selon la TAP.

Hanafy a souligné que ce partenariat vise en particulier à valoriser le Prix de design de l’IMA dans l’ensemble du monde arabe, en mobilisant le vaste réseau des chambres de commerce et des milieux d’affaires membres de l’Union.

L’accord prévoit également la mise en place d’ateliers, de programmes de formation et d’échanges de savoir-faire à destination des entrepreneurs arabes, en collaboration avec des institutions partenaires, dans le but de soutenir l’entrepreneuriat, l’innovation et l’économie créative.

« Ce mémorandum jette les bases d’un cadre de coopération structuré qui permettra d’élargir la portée du Prix de design et d’en amplifier l’impact culturel et économique », a ajouté Khaled Hanafy.

Depuis septembre 2024, l’Union des Chambres arabes, basée à Beyrouth, est présidée par Samir Majoul, également président de l’UTICA.

Créé en 1980, l’Institut du Monde Arabe est une fondation française issue d’un partenariat entre la France et 18 pays arabes. Sa mission est de promouvoir la culture arabe, de favoriser le dialogue interculturel, et de contribuer au développement des échanges scientifiques, culturels et technologiques entre le monde arabe et l’Europe.

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Avec 132 kg, Siliana est le premier producteur national de pin d’Alep

La production de pin d’Alep (zgougou) dans le gouvernorat de Siliana a atteint environ 132 000 kilogrammes pour la saison en cours, positionnant la région comme premier producteur et principal fournisseur de ce produit à l’échelle nationale.

A noter au passage que le zgougou constitue l’ingrédient de base de la célèbre pâte traditionnelle préparée à l’occasion du Mouled, célébration de la naissance du Prophète Mohammed, profondément ancrée dans les traditions culinaires tunisiennes.

Selon des commerçants interrogés par l’Agence TAP, le prix du kilogramme de zgougou varie cette année entre 44 et 50 dinars, une hausse attribuée aux dégâts causés par les récents incendies ayant touché plusieurs zones forestières de Siliana, impactant ainsi la disponibilité du produit.

De son côté, une source officielle au sein du Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Siliana a précisé que le stockage du pin d’Alep dans la région est désormais soumis à un cahier des charges strict, permettant un meilleur encadrement et une surveillance renforcée des entrepôts.

La même source a également indiqué que sur 55 lots de terrains domaniaux situés en zones forestières et dédiés à la culture du pin d’Alep, seuls 24 ont été effectivement exploités jusqu’à présent, soulignant un potentiel encore sous-exploité.

Bien que Siliana occupe désormais la première place, la culture du pin d’Alep reste également présente dans d’autres régions du pays, notamment à Bizerte, Nabeul, Moknine et dans le Grand Tunis.

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Carthage Cement, un bénéfice de 28 MDT, à fin juin 2025

Les états financiers intermédiaires de la Société Carthage Cement SA, portant sur la période allant du 1er janvier au 30 juin 2025, révèlent des capitaux propres de 356,7 millions de dinars (MDT), y compris un résultat bénéficiaire s’élevant à 28,1 MDT.

D’après des données, publiées sur le site de la Bourse de Tunis, les capitaux propres de la société ont augmenté de 8,5%, au 30 juin 2025, par rapport au solde enregistré, à fin décembre 2024. Pour ce qui est des revenus, ils se sont élevés à 183,5 MDT, au cours du premier semestre 2025.

Il convient de préciser, que compte tenu du résultat bénéficiaire du premier semestre de 2025, Carthage Cement a accumulé des pertes reportées de 141 MDT, au 30 juin 2025.

La société a expliqué ces pertes, essentiellement, par « le retard dans l’entrée en production de la cimenterie », et « le surcoût enregistré par rapport au coût de l’investissement initial prévu pour la cimenterie ayant entraîné le recours à des crédits supplémentaires à court terme ainsi que des concours bancaires pour  boucler le schéma de financement ainsi qu’un coût élevé de la sous-traitance de la production de ciment ».

A cela s’ajoute « la conjoncture économique difficile qu’a connue la Tunisie ainsi que la surcapacité de production de ciment ayant entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local ».

Carthage Cement SA est une société anonyme de droit tunisien constituée le 16 octobre 2008, suite à la scission de la société Les Grandes Carrières du Nord, en deux sociétés : Carthage Cement SA et GCN Trade.

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Venise : standing ovation pour Gaza et La Voix de Hind Rajab

Le film de la réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania,  » La Voix de Hind Rajab », a été salué par une ovation record de 24 minutes lors de sa première projection, mercredi soir 3 septembre à Venise.

Tiré d’une véritable tragédie survenue à Gaza le 29 janvier 2024, ce long-métrage bouleversant de 89 minutes en compétition pour le Lion d’or de la 82e Mostra de Venise, est un appel poignant pour l’arrêt du génocide en Palestine occupée.

En même temps que la longue ovation, les spectateurs ont scandé le slogan « Free, Free Palestine » et certains ont brandi des drapeaux palestiniens dans la salle, un moment marquant un véritable engagement politique du cinéma mondial en faveur de la libération de la Palestine.

 »The Voice of Hind Rajab » met en lumière des opérateurs du Croissant-Rouge qui reçoivent un appel d’urgence de la petite Palestinienne Hind Rajab, 6 ans. Piégée dans une voiture sous le feu de l’occupation à Gaza, elle implore des secours. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Ont été choisis pour le casting, Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani.

Une Mostra pour la Paix à Gaza

Bien avant la présentation du long-métrage, tous les regards étaient déjà braqués sur ce film, qui a constitué l’événement phare de cette Biennale vénitienne.

En marge du festival, la Mostra a été marquée par un mouvement populaire sans précédent pour la paix en Palestine occupée. Plusieurs milliers d’Italiens ont manifesté le 30 août 2025 pour demander l’arrêt du génocide dont est victime le peuple palestinien et dénoncer la complicité des pays occidentaux.

Cette manifestation a été organisée à la demande du collectif Venice4Palestine ou V4P (Venise pour la Palestine), soutenu par de nombreuses associations, ainsi que par des acteurs et professionnels italiens et internationaux. Le collectif a également lancé une lettre ouverte demandant au festival de prendre position contre le génocide à Gaza, confirmant ainsi la politisation de l’événement.

Les stars internationales aux cotés de Hind Rajab

Hollywood et le cinéma mondial ont tendu la main à «The Voice of Hind Rajab ». Parmi les grands noms du 7e art qui ont soutenu le film figurent Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Rooney Mara, Alfonso Cuarón, Jonathan Glazer qui sont devenus les producteurs exécutifs de ce long métrage sur la tragédie qu’a vécu la petite Hind et un tournant marquant du cinéma occidental pour la cause palestinienne.

 C’est dire que première à Venise et la force émotionnelle du film de Kaouther Hania ne manqueront pas de donner davantage de visibilité à cette œuvre tirée du réel,  déjà la candidate de la Tunisie pour les Oscars 2026.

En compétition pour le Lion d’or de cette 82e Mostra de Venise,  » The Voice of Hind Rajab » est déjà le vainqueur dans le cœur de ceux qui aspirent à la paix et à l’arrêt de la guerre en Palestine occupée.

Avec TAP

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La Commission européenne dévoile les contours des accords commerciaux avec le Mercosur et le Mexique

La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, ses propositions au Conseil pour la signature et la conclusion des accords de partenariat UE-Mercosur (APEM) et UE-Mexique (AGM).

« Ces accords historiques constituent un élément crucial de la stratégie de l’UE visant à diversifier ses relations commerciales et à renforcer les liens économiques et politiques avec des partenaires partageant les mêmes idées dans le monde entier », assure la Commission.

Présentés par Kaja Kallas, représentante de l’UE pour la politique étrangère, et Maroš Šefčovič, Commissaire européen au Commerce, les nouveaux partenariats commerciaux visent « à créer des opportunités d’exportation d’une valeur de plusieurs milliards d’euros pour les entreprises européennes de toutes tailles, à contribuer à la croissance économique et à la compétitivité, à soutenir des centaines de milliers d’emplois en Europe et à promouvoir les intérêts et les valeurs de l’UE ».

Du reste, ces accords, dans cette période d’instabilité géopolitique croissante, lient plus étroitement l’UE à des partenaires stratégiquement importants, offrant une plate-forme commune pour renforcer la confiance mutuelle et relever les défis mondiaux communs, y compris la modernisation du système commercial mondial fondé sur des règles, selon Šefčovič.

Accord UE-Mercosur : jusqu’à 39 % d’augmentation annuelle des exportations

L’accord avec l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay créera la plus grande zone de libre-échange au monde, et les entreprises européennes pourront bénéficier de tarifs plus bas dans une région où la plupart des autres pays sont confrontés à des tarifs élevés et à d’autres barrières commerciales, explique commissaire européen au commerce.

On estime que l’accord pourrait accroître les exportations annuelles de l’UE vers le Mercosur jusqu’à 39 % (soit 49 milliards d’euros), soutenant ainsi plus de 440 000 emplois en Europe. Il réduira les droits de douane souvent prohibitifs appliqués par ces pays sur les exportations de l’UE, notamment sur des produits industriels clés tels que les voitures (actuellement taxées à 35 %), les machines (14 à 20 %) et les produits pharmaceutiques (jusqu’à 14 %).

Exportations alimentaires et contrôles de sécurité

Les exportations agroalimentaires de l’UE vers le Mercosur devraient augmenter de près de 50 %, l’accord réduisant les droits de douane élevés sur les principaux produits européens, notamment les vins et spiritueux (jusqu’à 35 %), le chocolat (20 %) et l’huile d’olive (10 %).

L’accord soutiendra également la croissance des exportations européennes de produits agroalimentaires traditionnels de haute qualité, et mettra aussi fin à la concurrence déloyale des produits du Mercosur qui imitent les produits européens authentiques, protégeant ainsi 344 indications géographiques européennes.

La Commission propose que cet accord soit accompagné d’un acte juridique, assorti de garanties bilatérales visant à protéger les aspects sensibles du secteur agricole de l’UE. Plus précisément, il limite, d’une part, les importations préférentielles de produits agroalimentaires issus de l’accord Mercosur à un faible pourcentage de la production de l’UE (par exemple, 1,5 % pour le bœuf et 1,3 % pour la volaille). D’autre part, il établit de solides garanties protégeant les produits européens sensibles contre toute augmentation préjudiciable des importations. L’accord juridique, qui sera négocié avec les pays du Mercosur, devra être approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Europe.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné, entre autres, que « les entreprises européennes et le secteur agroalimentaire de l’UE bénéficieront immédiatement des avantages de tarifs douaniers et de coûts plus bas, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois ».

Dans le secteur agroalimentaire, la Commission mettra en œuvre une série d’initiatives d’accompagnement, notamment des mesures en vue d’une éventuelle harmonisation des normes de production relatives aux pesticides et au bien-être animal applicables aux produits importés, soulignant que « les normes de santé et de sécurité alimentaire de l’UE continueront de s’appliquer à tous les produits mis sur le marché de l’UE, qu’ils soient produits dans l’Union ou importés ».

Par ailleurs, comme annoncé par la Commission, la proposition de réforme de la Politique agricole commune (PAC) après 2027 prévoit un budget garanti d’au moins 300 milliards d’euros pour le soutien au revenu, garantissant ainsi aux agriculteurs européens un soutien financier solide et stable. La Commission introduit également le nouveau « Filet de sécurité unitaire » pour les mesures de crise, doté d’une capacité financière totale de 6,3 milliards d’euros, doublant ainsi la réserve actuelle pour le secteur agricole.

Accord commercial UE-Mexique

L’accord commercial initial entre l’UE et le Mexique remonte à 2000 et, selon la Commission, l’UE exporte chaque année des biens et des services vers le Mexique pour une valeur de plus de 70 milliards d’euros. Le nouvel accord « vise à stimuler la croissance économique, le Mexique étant un importateur net de produits alimentaires, ce qui le rend particulièrement avantageux pour les exportateurs agricoles européens ».

Qu’est-ce que cela apporte ? 

L’accord modernisé UE-Mexique supprimera les droits de douane prohibitifs restants sur les exportations agroalimentaires de l’UE, tels que le fromage, la volaille, le porc, les pâtes, les pommes, les confitures, ainsi que le chocolat et le vin. La suppression de ces droits, qui s’élèvent actuellement à 100 % sur certains produits européens, les rendra beaucoup plus compétitifs au Mexique. De plus, des procédures simplifiées rendront la vente de ces produits sur le marché mexicain plus rapide et moins chère pour les exportateurs.

L’accord étend également la protection contre la contrefaçon, avec indications géographiques, à 568 produits phares.

L’accord modernisé garantira également un accès crucial à des matières premières essentielles, ce qui profitera aux secteurs industriels stratégiques en Europe. Le Mexique est un fournisseur clé de certains matériaux utilisés dans divers procédés chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques, ainsi que de batteries.

Les prochaines étapes

Les accords nécessitent une approbation distincte du Parlement européen et une ratification distincte des États membres avant de pouvoir entrer en vigueur. En outre, les propositions de la Commission prévoient deux documents juridiques parallèles pour chaque accord, qui devront être approuvés par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.

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Tunisie – Près de 25 Mrds de dinars de réserves de change ou 108 d’importations

Les réserves en devises de la Tunisie se sont établies à 24 860 millions de dinars (ou 25,860 milliards de dinars) au 29 août 2025, ce qui correspond à une couverture de 108 jours d’importations, selon les données publiées par la Banque centrale de Tunisie.

Une semaine plus tôt, le 22 août, ces réserves s’élevaient à 24 640 millions de dinars, couvrant alors 107 jours d’importations, d’après la même source.

 

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États-Unis : baisse des créations d’emplois en juillet

Aux États-Unis, les créations d’emplois ont atteint leur plus bas niveau en dix mois en juillet, ce qui renforce les preuves croissantes d’un affaiblissement de la demande de travailleurs dans un contexte d’incertitude croissante. 

Le nombre d’emplois disponibles est tombé à 7,18 millions en juillet contre 7,36 millions en juin, selon les données publiées mercredi 3 septembre par le Bureau of Labor Statistics des États-Unis.

La baisse des créations d’emplois est attribuée à l’évolution de l’emploi dans les secteurs de la santé, du commerce de détail, des loisirs et de l’hôtellerie. Les postes vacants dans le secteur de la santé, moteur majeur de la croissance de l’emploi cette année, ont atteint leur plus bas niveau depuis 2021.

Cette baisse suggère que les entreprises deviennent plus prudentes et sélectives dans leurs recrutements, cherchant à évaluer l’impact des politiques commerciales du président américain Donald Trump sur l’économie.

Les responsables de la Fed sont à l’affût de tout signe inquiétant de faiblesse sur le marché du travail. A rappeler au passage que le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment déclaré que « les risques de baisse de l’emploi augmentent ».

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