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États-Unis : baisse des créations d’emplois en juillet

Aux États-Unis, les créations d’emplois ont atteint leur plus bas niveau en dix mois en juillet, ce qui renforce les preuves croissantes d’un affaiblissement de la demande de travailleurs dans un contexte d’incertitude croissante. 

Le nombre d’emplois disponibles est tombé à 7,18 millions en juillet contre 7,36 millions en juin, selon les données publiées mercredi 3 septembre par le Bureau of Labor Statistics des États-Unis.

La baisse des créations d’emplois est attribuée à l’évolution de l’emploi dans les secteurs de la santé, du commerce de détail, des loisirs et de l’hôtellerie. Les postes vacants dans le secteur de la santé, moteur majeur de la croissance de l’emploi cette année, ont atteint leur plus bas niveau depuis 2021.

Cette baisse suggère que les entreprises deviennent plus prudentes et sélectives dans leurs recrutements, cherchant à évaluer l’impact des politiques commerciales du président américain Donald Trump sur l’économie.

Les responsables de la Fed sont à l’affût de tout signe inquiétant de faiblesse sur le marché du travail. A rappeler au passage que le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment déclaré que « les risques de baisse de l’emploi augmentent ».

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Forte progression du bénéfice de Poulina au premier semestre

Le résultat net de Poulina Group Holding (PGH), réalisé au terme des six premiers mois de 2025, s’est inscrit en très forte hausse, à 21 %, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 73,3 millions de dinars (MDT).
La holding fondée par feu Abdelwahab Ben Ayed a réalisé un chiffre d’affaires de 1 725 MDT, ce qui correspond à une progression de 6,2 %.
Pour sa part, le résultat d’exploitation a évolué de 2,1 % à 164,6 MDT, alors que les charges financières nettes se sont établies à 116,2 MDT contre 122,4 MDT à fin juin 2024.
Quant aux produits des placements, ils se sont maintenus pratiquement au même niveau qu’en 2024, à 45,9 MDT.

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Nouveau mandat de dépôt contre l’homme d’affaires Maher Chaâbane

Déjà détenu emprisonné pour des affaires de corruption, l’homme d’affaires Maher Chaâbane fait l’objet d’un nouveau mandat de dépôt, émis mardi 2 septembre 2025 par le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire économique et financier.

Cette nouvelle procédure concerne des faits présumés de blanchiment d’argent, de corruption active et passive, ainsi que l’exploitation abusive de son activité professionnelle.

Acteur majeur du secteur immobilier, Chaâbane est désormais impliqué dans plusieurs enquêtes financières.

Pour rappel, en juillet dernier, il a été inculpé dans une affaire portant sur des crédits bancaires jugés irréguliers, estimés à 240 millions de dinars. Il avait par ailleurs été condamné en décembre 2023 à deux ans de prison pour non-rapatriement de devises.

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Tunisie – Hausse de 4 % du prix du mètre carré d’appartement au premier semestre 2025

Le marché immobilier résidentiel tunisien a enregistré une appréciation des prix au cours du premier semestre 2025, selon un rapport du site spécialisé « Mubawab ».

Ainsi, le prix moyen au mètre carré des appartements en Tunisie a augmenté de 4 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période de 2024. Les appartements neufs ont connu une hausse plus marquée de 5 %, accentuant l’écart de prix avec les logements anciens.

Face à cette inflation des prix, la demande pour les appartements, qu’ils soient neufs ou anciens, a reculé de 1 % sur un an, tandis que l’offre a progressé de 3 %. Les logements anciens dominent le marché avec 59 % de l’offre totale, contre 41 % pour les neufs.

En termes de préférence, la demande s’est portée principalement sur les appartements de type F3 (salon + deux chambres), suivis des F4 (salon + trois chambres) qui ont représenté 32 % des recherches.

Quant aux superficies les plus recherchées, elles sont comprises entre 90 et 180 mètres carrés.

Géographiquement, la région de La Marsa a concentré à elle seule 20 % de la demande totale, se positionnant comme la zone la plus prisée. Elle est suivie par l’Ariana (11,9 %), La Soukra et Hammamet, ex æquo avec 9 % chacune.

Selon Mubawab, ces indicateurs dessinent une image claire des tendances du marché et offrent une base solide pour des décisions d’achat ou de vente éclairées.

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Décès d’un ressortissant tunisien à Marseille : le chargé d’affaires français convoqué au ministère des Affaires étrangères

À la suite du décès tragique du citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille dans des circonstances impliquant les forces de l’ordre françaises, les autorités tunisiennes ont exprimé leur profonde indignation.

Sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, dans l’après-midi du mercredi 3 septembre, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice actuellement en déplacement.

Au cours de cet entretien, une protestation officielle lui a été transmise, dénonçant ce que la Tunisie considère comme un « recours injustifié à la force létale ».

Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné l’incident, qualifié de « gravement préoccupant », et a appelé les autorités françaises à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, approfondie et transparente, en vue d’établir les faits et de déterminer les responsabilités.

Le ministère a également souligné l’importance d’une action judiciaire équitable et rapide, tout en affirmant que la Tunisie suivra de près le déroulement de cette affaire. Il a réitéré sa volonté de veiller à ce que les droits de la victime et de sa famille soient pleinement respectés, et à ce que justice leur soit rendue.

Par ailleurs, sur instruction du chef de l’État, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a été chargé de transmettre la position officielle des autorités tunisiennes à ses interlocuteurs français et de coordonner, en lien avec le consulat général à Marseille, les démarches relatives au rapatriement de la dépouille.

Le ministère a également pris contact avec la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances et l’informer des actions entreprises par l’État tunisien.

La Tunisie réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à la protection de ses ressortissants à l’étranger et à la défense de leurs droits, dans le respect des conventions internationales et des principes de justice.

Affaire à suivre.

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Défilé militaire XXL à Pékin sur fond de rivalité sino-américaine

« Somptueux », «massif », « le plus grand défilé organisé dans le pays » : les superlatifs ne manquent pas dans la presse internationale pour décrire la parade militaire qui a eu lieu mercredi  3 septembre à Pékin pour commémorer le 80e anniversaire de la victoire de la Chine sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

Orchestration parfaite de divers corps de l’armée chinoise, chorégraphie millimétrée, une série de nouveaux équipements militaires exhibés à l’occasion, en l’occurrence  le nouveau missile balistique intercontinental nucléaire, le nouveau missile routier capable de transporter des armes hypersoniques, des torpilles sous-marines géantes aux armes laser de pointe capables d’abattre des drones, des avions furtifs J-20, et même des drones « chiens robots ».

Démonstration de force

Ainsi, Pékin a dévoilé pour la première fois son missile balistique intercontinental le plus puissant, le DF-5C, capable de frapper n’importe quel point du globe. Mais c’est un système antimissile et antisatellite, le HQ-29, capable d’abattre une cible jusqu’à 500 km d’altitude, et donc des constellations en orbite basse type Starlink, qui aura été la grande révélation du jour.

L’armée chinoise a aussi montré qu’elle est en train de rattraper son retard en matière de drones et d’aviation à vitesse grand V, avec les drones de type « loyal wingman », des avions de combat sans pilote configurés pour accompagner des chasseurs de dernière génération, dont le GJ-11 sans queue et le Wing Loong-3.

En effet, rien n’a été négligé par les autorités chinoises pour que l’impressionnant défilé militaire sur la place Tiananmen au centre de Pékin – qui marquait le 80e anniversaire de la victoire de la Chine sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale – ne constitue surtout une démonstration de force et de puissance de la Chine sur la scène internationale, avec en toile de fond la rivalité sino-américaine.

Pour rappel, l’Armée populaire de libération (APL) s’est lancée ces dernières décennies dans un vaste programme de modernisation militaire qui lui a permis de rattraper, voire dans certains domaines, de dépasser, les États-Unis.

Des exemples ? Les missiles hypersoniques qui voyagent à plus de cinq fois la vitesse du son, sont l’un des domaines dans lesquels la Chine est en tête au niveau mondial. Ou encore l’intelligence artificielle et les armes autonomes dont l’AJX002, un drone sous-marin géant de 18 mètres capable de transporter des armes nucléaires, en est une parfaite illustration.

Toutefois, l’arsenal nucléaire chinois qui compte plusieurs centaines de missiles, reste loin derrière ceux de la Russie et des États-Unis, qui en possèdent tous deux des milliers, mais il augmente rapidement et trouve des moyens innovants pour transporter ses ogives.

En revanche, la dernière parade militaire chinoise sera désormais décortiquée et analysée à la loupe par les experts du Pentagone et les responsables de la défense du monde entier.

Pour un ordre plus multipolaire

Faut-il rappeler que cette démonstration de puissance géopolitique et désormais militaire veut rappeler à ceux qui en doutent encore que l’Empire du Milieu sous la direction de Xi Jinping ne se contente pas d’être la deuxième économie mondiale, mais qu’il aspire désormais à bouleverser l’ancien ordre mondial établi après la Seconde Guerre mondiale, aujourd’hui en loques, au profit de la nouvelle vision d’un Sud global, en l’occurrence un ordre international plus multipolaire et moins unidirectionnel.

A ce propos, le président américain Donald Trump ne s’y pas trompé en régissant à cette démonstration de force par le sarcasme. « Que le président Xi et le merveilleux peuple chinois passent une excellente journée de célébrations », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. « Veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté, ironique.

Poutine, Kim Jong-un … et les autres

Rappelons enfin que pas moins de 26 chefs d’État ou de gouvernement étaient présents mercredi 3 septembre pour assister à la grande parade organisée par Pékin ; toutefois, le Premier ministre indien, Narendra Modi, brillait par son absence. Pourtant, il était présent Tianjin le 31 août et le 1er septembre, à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

 

A la tribune d’honneur, Xi Jinping, en costume « Mao » gris anthracite, était entouré par le président russe, Vladimir Poutine, le président iranien, Massoud Pezeshkian, son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko.  Mais c’est Kim Jong-un qui a attiré tous les regards. En effet, jamais depuis son accession au pouvoir fin 2011, le dirigeant nord-coréen, qui limite les sorties hors de son pays reclus et soumis à de lourdes sanctions occidentales, ne s’est montré dans une telle réunion de dirigeants étrangers.

Pour le petit-fils de Kim Il-sung, fondateur de la Corée du Nord, c’est une occasion en or pour renouer avec Pékin, élargir ses alliances, notamment avec la Russie, enfin s’afficher comme un acteur prêt à jouer dans la cour des grands.

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Kaïs Saïed et Abdelmajid Tebboune s’engagent à renforcer la coopération tuniso-algérienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, est arrivé dans la soirée du mercredi 3 septembre à Alger pour participer aux travaux de la quatrième édition du Salon Africain du Commerce Intra-africain, qui se tiendra en Algérie du 4 au 10 septembre 2025.

À son arrivée à l’aéroport international Houari Boumédiène, il a été accueilli par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Les deux chefs d’État ont honoré les drapeaux nationaux au son des hymnes officiels des deux pays, puis ont passé en revue un détachement militaire leur rendant les honneurs.

Lire aussi: IATF 2025 à Alger : Booster le commerce et l’innovation au cœur de l’Afrique

Ensuite, ils ont tenu une longue séance de travail au cours de laquelle ils ont particulièrement mis en avant les relations bilatérales excellentes entre l’Algérie et la Tunisie ainsi que les liens fraternels unissant leurs peuples. Ils ont également abordé plusieurs questions régionales et internationales d’importance commune.

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Tunisie – Liberia : un succès, et le Mondial 2026 se rapproche à grands pas pour les Aigles de Carthage

Le Onze national rencontre aujourd’hui le Liberia et dans quatre jours la Guinée Equatoriale. Deux rencontres qui peuvent lui assurer une qualification au prochain mondial. On sait aussi que le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a déclaré, au cours d’une conférence de presse organisée le 30 août 2025, au siège de la Fédération tunisienne de football (FTF), « espérer sceller la qualification en ce mois de septembre ».

Le Onze national sait qu’une victoire aujourd’hui contre le Liberia lui donnera du mordant. Et ce, avant sa rencontre quatre jours plus tard avec la Guinée Equatoriale (le 8 septembre 2025). Autant dire que le match prévu pour aujourd’hui au Stade Hamadi Agrebi est d’une importance capitale pour la qualification au Mondial 2026. Même si les Aigles de Carthage sont assez confiants, car ils ont disposé des Lone Stars, au match aller, sur le score d’un but à zéro (un but de Mastouri, en début de rencontre – notre photo).

La Tunisie occupe la tête du classement de son groupe (le groupe H) de ces éliminatoires du Mondial 2026 avec 16 points; contre 10 points pour adversaire du jour. Mais, on sait qu’en football, tout est possible et qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

En fait, assure-t-on, seule la Namibie, qui compte 12 points, est à même de disputer la qualification à la Tunisie. Mais, le match opposant cette dernière à la Tunisie n’aura lieu qu’après la rencontre contre la Guinée Equatoriale.

Quant à la « Nzalang Nacional » (L’éclair national), surnom de la team équatoguinéene, elle ne dispose que de 7 points et occupe la quatrième position, derrière donc le Liberia (10 points), la Namibie (12 points) et la Tunisie (16 points). Sachant que seul le premier de chaque groupe se qualifiera directement à la Coupe du Monde 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront dans un second tour composé de deux demi-finales (sur un seul match) et d’une finale. Le vainqueur de ce second tour prendra part au tournoi de barrage intercontinental.

Participation d’Ismaël Gharbi

Par ailleurs, Sami Trabelsi compte sur une équipe qui va enregistrer la venue d’un certain Ismaël Gharbi. Il sera la principale découverte. Un joueur qualifié de doué, ayant évolué au Paris Saint-Germain (PSG) entre 2016 et 2023 et qui a fait le choix du team national. Et ce, après avoir évolué un moment avec les équipes minimes de France et d’Espagne.

Un autre Tunisien évoluant à l’étranger est également à suivre avec beaucoup d’intérêt. Il s’agit de Sébastien Tounekti, âgé de 23 ans, qui a débuté sa carrière au sein de Tromsdalen en Norvège (2014-2018), avant de rejoindre Bodø/Glimt (2018-2022), avec lequel il a remporté le championnat de Norvège en 2020.

Le technicien des Aigles de Carthage peut aussi compter sur le retour d’un autre Tunisien évoluant à l’étranger, en la personne d’Amor Laayouni, qui évolue dans le championnat de Suède sous les couleurs du BK Hacken installé à Gothembourg, la deuxième ville de Suède par le nombre d’habitants.

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Coopération Tunisie-BERD : alignement sur les objectifs du plan de développement 2026-2030

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) réaffirme sa détermination à soutenir les programmes et projets de la Tunisie, tant par le financement que par l’assistance technique. Cet engagement fait suite à une convergence de vues entre les deux parties sur les priorités de développement. Cette position a été exprimée par Catherine Stewart, membre du Conseil d’administration de la BERD, lors d’une rencontre, mercredi 3 septembre, avec le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

En visite de travail actuellement en Tunisie, Catherine Stewart s’est entretenue avec Samir Abdelhafidh sur les relations de coopération financière et technique entre la Tunisie et la Banque, et des moyens de les renforcer à l’avenir, en adéquation avec les priorités de développement du pays.

Abdelhafidh a souligné la nécessité de consolider davantage ce partenariat, en le alignant sur les objectifs et les priorités nationales.

Lors de cette réunion, qui s’est tenue en présence de la directrice du bureau de la BERD à Tunis, Nodira Mansurova, le ministre a également présenté les indicateurs d’amélioration de la situation économique au cours de la période récente. Il a aussi exposé les grandes orientations du développement de la Tunisie, intégrées dans le plan 2026-2030, qui mettent l’accent sur la complémentarité entre les dimensions économique et sociale.

Avec TAP

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Réaction du ministère des Affaires étrangères au décès du ressortissant tunisien

Le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger a annoncé via un communiqué officielle que suite au décès du citoyen tunisien Abdelkader Dheibi, survenu le 2 septembre 2025 à Marseille, et conformément aux instructions du président de la République, le secrétaire d’État auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué, cet après-midi du 3 septembre 2025, le chargé d’affaires par intérim de l’Ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice française hors du territoire, pour lui exprimer une vive protestation contre ce meurtre commis par des membres des forces de l’ordre françaises.

Les services du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger ont également contacté la famille du défunt pour présenter leurs condoléances et l’informer de toutes les démarches entreprises pour garantir les droits du défunt et de ses proches.
La Tunisie réaffirme son engagement total et sa grande vigilance à protéger les intérêts de tous les Tunisiens et à les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger.

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Tunisie-Égypte : une feuille de commune pour des projets concrets en Afrique

L’Égypte est prête à accueillir la 18e session de la Commission supérieure mixte tuniso-égyptienne. Celle-ci se tiendra du 8 au 11 septembre 2025 au Caire, comme l’a indiqué l’ambassadeur de la République arabe d’Égypte en Tunisie, Bassem Yahya Hassan, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Équipement et du Logement, Salah Zouari.

Cette entrevue a été l’occasion d’examiner les perspectives de coopération bilatérale et les moyens de les renforcer. L’objectif est de faciliter la participation d’entreprises tunisiennes et égyptiennes, œuvrant dans le domaine de la promotion immobilière, à la réalisation de grands projets en Tunisie, en Égypte et dans d’autres pays africains, dans les secteurs de la construction et des travaux publics.

De son côté, M. Zouari a souligné l’importance de la mise en œuvre effective des accords et des mémorandums d’entente conclus entre les deux parties.

Avec TAP

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Le Tunindex clôture mercredi en hausse de 0,77%

Le marché boursier a terminé la séance de mercredi 3 septembre sur une note positive, avec une progression du Tunindex de 0,77 % pour s’établir à 11 963,07 points, pour un volume d’échanges modeste de 4,8 millions de dinars (MDT), selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les valeurs en progression :

  • Le titre OTH a enregistré la plus forte performance de la séance. L’action de la holding technologique a pris 4,6 % pour clôturer à 9,100 dinars, dans un flux de 248 mille dinars.

  • Le titre BH LEASING a également figuré parmi les plus fortes hausses. L’action du loueur a gagné 4,5 % à 4,180 dinars, et ce malgré un volume d’échanges quasi nul.

Les valeurs en recul :

  • Le titre AeTECH a terminé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a cédé 3,5 % à 0,280 dinar, notant un flux d’échanges dérisoire sur la séance.

  • Le titre SOTETEL a également été mal orienté. L’action de la société a reculé de 3,4 % à 5,900 dinars, pour un flux de 65 mille dinars.

Valeur la plus active :

  • UIB a été la valeur la plus dynamique de la séance. Bien que son action ait baissé de 3 % à 21,100 dinars, elle a alimenté le marché à hauteur de 950 mille dinars, représentant ainsi 20 % du volume total échangé durant la séance.

    Avec TAP

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Tunisie : UR-Power va s’implanter dans le recyclage des eaux usées

L’entreprise française « UR-Power » a exprimé sa volonté d’investir en Tunisie pour la création d’un projet pilote dans le domaine du traitement et du recyclage des eaux usées.

Cette intention a été annoncée par son dirigeant, Libero Mazzone, au cours d’une réunion, mercredi 3 septembre à Tunis, avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Spécialisée dans la valorisation des eaux usées pour la production d’énergie alternative et d’eau pure de haute qualité (notamment à usage agricole), l’entreprise souhaite donc s’implanter en Tunisie.

Le ministre de l’Economie a salué cet intérêt pour l’investissement dans le pays et réaffirmé la détermination de son département et de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia) à accompagner et encadrer le projet, ainsi qu’à coordonner avec toutes les structures concernées pour en assurer la réussite.

Lors de cette rencontre, à laquelle assistait du reste le directeur général de la FIPA, Jalel Tebib, un exposé a été présenté sur les spécificités techniques et écologiques des procédés de l’entreprise, ainsi que sur les avantages quantitatifs et qualitatifs de sa production.

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La Russie sous pression : la rente pétro-gazière s’effondre, le budget vacille

La Russie est en train de vivre un choc économique majeur. En 2025, ses exportations de pétrole, de gaz et de charbon se sont effondrées de 50%, privant l’État d’un tiers de ses revenus budgétaires. Une conséquence directe de la guerre en Ukraine et des sanctions internationales. C’est ce qu’indique le site legaz.fr.

  • -50% d’exportations fossiles depuis le début de la guerre
  • 1/3 du budget national envolé
  • 60% des exportations russes dépendent encore du pétrole, du gaz et du charbon
  • 40% du budget de l’État va à l’armée.

 

Ce n’est pas étonnant en ce sens que le pétrole représente à lui seul 72% des exportations fossiles russes, suivi du gaz (18%) et du charbon (10%). Ensemble, ils forment 60% des exportations totales du pays. Autrement dit, comme la structure des pays sous-développés.

Il faut souligner que cette rente a longtemps financé l’appareil d’État russe — et surtout les dépenses militaires, qui comptent désormais pour 40% du budget fédéral. Du coup, cette dépendance au secteur énergétique se retourne aujourd’hui contre Moscou.

Sanctions et réalignement mondial

En effet, depuis l’invasion de l’Ukraine, les sanctions économiques ont frappé de plein fouet les capacités d’exportation russe. Même si la Chine et l’Inde restent de gros clients – qui sans doute bénéficient d’un “prix d’ami“ -, la baisse des prix mondiaux et les restrictions technologiques freinent les revenus.

D’ailleurs, en mai 2025, les exportations fossiles russes ont atteint leur niveau le plus bas depuis une décennie.

Quelles conséquences pour Moscou ?

Les analystes soulignent que la chute des recettes énergétiques met sous pression les finances publiques. Le Kremlin est contraint de réduire ses ambitions ou de puiser dans ses réserves. Et dans un contexte de transition énergétique mondiale accélérée, ses marges de manœuvre se réduisent, disent-ils.

Dans ce contexte, la Russie doit désormais choisir : réformer son modèle économique ou s’enfoncer dans l’isolement.

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Kaïs Saïed à Alger pour le Salon du commerce intra-africain

Le président de la République, Kaïs Saïed, effectue une visite officielle en Algérie les 3 et 4 septembre 2025, sur invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Le Salon africain du commerce intra-africain est un événement économique majeur dont la quatrième édition se déroule dans la capitale algérienne, Alger, du 4 au 10 septembre.

Comme son nom l’indique, le Salon a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux entre les nations du continent et de promouvoir l’intégration économique africaine.

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La croissance économique de la zone euro a ralenti en août

L’économie de la zone euro a continué de croître à un rythme lent en août, la croissance plus faible des services compensant une amélioration de l’activité manufacturière, malgré la première augmentation du total des nouvelles commandes depuis mai de l’année dernière, selon une enquête publiée mercredi 3 septembre.

L’indice composite des directeurs d’achat (PMI) HCOB pour la zone euro, compilé par S&P Global, a légèrement progressé, passant de 50,9 en juillet à 51,0 en août, son plus haut niveau depuis 12 mois, mais sa croissance reste modeste. Le seuil de 50,0 sépare croissance et contraction.

Les nouvelles commandes dans l’ensemble de l’économie ont augmenté pour la première fois depuis mai de l’année dernière, bien que seulement légèrement, la demande intérieure ayant compensé une baisse des commandes à l’exportation, qui ont enregistré la plus forte baisse depuis mars, selon Reuters.

Parmi les principales économies de la zone euro, l’Espagne est restée la plus performante malgré un ralentissement de la croissance, suivie de l’Italie, qui a légèrement accéléré. La croissance de l’Allemagne a ralenti, tandis que la France est restée en contraction, bien que son indice PMI ait atteint un sommet sur 12 mois à 49,8.

L’UE et les États-Unis sont parvenus à un accord-cadre sur le commerce fin juillet, mais jusqu’à présent, seul le tarif de base de 15% a été appliqué.

Le secteur des services, qui domine l’économie de l’Union, a vu sa croissance ralentir à un rythme marginal, l’indice PMI tombant à 50,5 en août, contre un sommet de quatre mois à 51,0 en juillet.

Le secteur manufacturier a enregistré sa plus forte croissance de production depuis près de 3,5 ans, offrant un point positif dans un paysage économique par ailleurs morose.

La croissance globale de l’emploi s’est accélérée pour atteindre son plus haut niveau en 14 mois, les entreprises de services ajoutant du personnel tandis que les usines continuaient de licencier des travailleurs.

Toutefois, les pressions sur les prix se sont intensifiées en août, les coûts des intrants augmentant au rythme le plus rapide depuis mars et les entreprises augmentant leurs prix au rythme le plus élevé depuis quatre mois, ce qui pourrait compliquer les perspectives d’inflation de la Banque centrale européenne.

L’inflation globale dans la zone euro a légèrement augmenté en août pour atteindre 2,1%, restant proche de l’objectif de 2% de la BCE et renforçant probablement les attentes selon lesquelles les taux d’intérêt resteront inchangés dans un avenir proche.

La confiance des entreprises est restée pratiquement inchangée par rapport à juillet et inférieure à la moyenne à long terme, ce qui suggère que les entreprises restent prudentes quant à leurs perspectives d’avenir.

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La STB Bank réalise un bénéfice net de 22 MDT

Au premier semestre 2025, la STB Bank a enregistré un bénéfice net de 22,3 MD, contre 14,4 MDT un an plus tôt, représentant une progression de 54,5%.

Son produit net bancaire s’est établi à 350,4 MDT, affichant une hausse de 10,9% par rapport à juin 2024. Les produits d’exploitation bancaires ont progressé de 4,7% pour atteindre 727,7 MDT, une performance principalement portée par la croissance de 58,6% des revenus du portefeuille d’investissement, lesquels ont dépassé 170 MDT.

La banque a maintenu ses charges d’exploitation bancaires au niveau du premier semestre 2024, à 377,3 MDT. Cependant, le résultat d’exploitation a reculé de 20,5% pour s’établir à 21,6 MDT, impacté par une hausse de 35,6% du coût du risque, qui a atteint 155,3 MDT. Enfin, la STB a comptabilisé 11,5 MDT de gains provenant d’autres éléments ordinaires, majoritairement générés par la récupération de produits sur des créances antérieurement radiées.

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L’Inde, roi des tarifs douaniers ? Pas vraiment

Il existe une perception répandue, mais erronée, selon laquelle les droits de douane indiens seraient excessivement élevés. Des facteurs subjectifs entrent en jeu dans la définition d’un pays, comme la qualité de vie, la courtoisie publique ou même l’accueil des étrangers. Or, les droits de douane sont quantifiables et la subjectivité ne devrait pas avoir sa place. Examinons donc les faits.

 

Avant cela, il pourrait toutefois être utile au lecteur lambda de comprendre la fonction des droits de douane dans un pays en développement à faible revenu comme l’Inde, par opposition à un pays développé à revenu élevé comme les États-Unis. Traditionnellement, les pays en développement à faible revenu utilisent les droits de douane pour deux raisons : protéger leur industrie nationale et en tirer des recettes. La protection de l’industrie nationale est un argument accepté par les économistes du monde entier, surtout si l’industrie est naissante et que le pays doit développer une base industrielle. Il existe également une fonction de génération de recettes, comme le montrent les droits de douane sur l’alcool ou les motos de luxe, par exemple.

 

Les droits de douane indiens, élevés dans les années 1980, ont été considérablement réduits depuis le lancement des réformes de 1991 et lors des négociations du Cycle d’Uruguay, qui ont conduit à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Depuis lors, la tendance séculaire en Inde est à une réduction progressive des droits de douane applicables, année après année.

 

D’un point de vue technique, les pays appliquent deux types de droits de douane. Le premier est le droit de douane appliqué, qui, comme son nom l’indique, correspond au droit de douane réel (généralement ad valorem ) imposé à la frontière lorsqu’un bien étranger entre dans un pays.

 

L’autre est celui des tarifs consolidés, qui constituent le tarif maximum qu’un pays peut imposer sur un produit étranger en vertu d’une obligation légale découlant de ses engagements de nation la plus favorisée (NPF) envers l’OMC.

 

Il va sans dire que la guerre tarifaire lancée par les États-Unis viole leurs engagements au titre des accords de l’OMC. Or, l’OMC elle-même est moribonde depuis un certain temps. Il convient également de noter que les droits de douane ne peuvent être identiques pour tous les pays. Il est évident que les pays en développement à faible revenu se verront imposer des droits de douane plus élevés (pour les raisons évoquées précédemment) que les pays du G7.

 

Alors, où se situe l’Inde dans tout cela ? Lorsque l’Inde est évaluée sur la base de ses droits de douane, deux paramètres sont utilisés : la moyenne simple des droits de douane et les droits pondérés en fonction des échanges. Si l’on utilise la première mesure, les droits de douane indiens semblent élevés ( 15,98 % ). Mais cela est à bien des égards théorique, car pour la plupart des biens entrant sur le marché indien, c’est le droit de douane appliqué pondéré en fonction des échanges qui compte. Or, le droit de douane pondéré en fonction des échanges que l’Inde maintient est de 4,6 %, un niveau très respectable. Ce niveau de droits de douane contredit les affirmations selon lesquelles l’Inde serait un roi des droits de douane. Les moyennes simples faussent la situation, car elles traitent tous les produits de la même manière, quel que soit le volume des échanges. Alors, pourquoi y a-t-il une telle différence entre la moyenne simple des droits de douane et les droits pondérés en fonction des échanges de l’Inde ?

 

L’Inde maintient des droits de douane relativement élevés sur l’agriculture et l’automobile. Dans les deux cas, l’objectif principal de ces droits est de protéger l’industrie nationale. L’agriculture indienne est unique en son genre et ne ressemble à aucun autre grand pays au monde. Environ 50 % de la population indienne, immense, dépend directement ou indirectement de l’agriculture. De plus, l’agriculture indienne n’est pas mécanisée et les exploitations agricoles sont si petites que l’agriculture est une question de survie et non de commerce. Demander à l’Inde d’ouvrir son secteur agricole aux importations revient à lui demander de se suicider, ce qu’aucun gouvernement élu indien n’accepterait. Cette demande est d’autant plus flagrante que les agriculteurs occidentaux bénéficient de subventions directes et indirectes.

 

Compte tenu de tout cela, l’Inde maintient des droits de douane relativement élevés sur les produits agricoles, avec des taux moyens d’environ 33 % sur la viande, les produits laitiers, les fruits et les céréales. Mais cela n’est pas surprenant si l’on considère que le taux moyen de l’ Union européenne est de 37,5 % sur les produits laitiers, allant jusqu’à 205 %, et jusqu’à 261 % sur les fruits et légumes. Comparez cela au Japon , dont le taux est de 61,3 % sur les produits laitiers, allant jusqu’à 298 %, et jusqu’à 258 % sur les céréales, et 160 % sur la viande et les légumes. Ou encore à la Corée du Sud , dont la moyenne est de 54 % sur les produits agricoles, 800 % sur les légumes et 300 % sur les fruits. Qui est le roi des droits de douane dans l’agriculture, pourriez-vous demander ? Quant à l’automobile, ce secteur crée des emplois de masse et est crucial pour cette raison.

 

Même les niveaux tarifaires moyens simples de l’Inde, à 15,98 %, sont conformes aux normes mondiales pour les économies en développement. Le Bangladesh (14,1 %), l’Argentine (13,4 %) et la Turquie (16,2 %), qui sont tous des pays ayant un PIB par habitant comparable ou supérieur, maintiennent des tarifs similaires ou plus élevés.

 

Concernant les États-Unis affirmant que leurs exportations de produits non agricoles sont confrontées à des barrières tarifaires en Inde , il convient de noter que les exportateurs américains sont souvent confrontés à des droits de douane équivalents, voire inférieurs, en Inde par rapport à de nombreux concurrents asiatiques. Dans le secteur de l’électronique et des technologies, par exemple, l’Inde applique des droits de douane nuls sur la plupart des matériels informatiques, semi-conducteurs, ordinateurs et pièces détachées, avec des droits de douane moyens de 10,9 % sur l’électronique et de 8,3 % sur les machines informatiques.

 

En comparaison, le Vietnam applique un tarif douanier de 8,5 % sur les équipements électroniques, pouvant aller jusqu’à 35 %. La Chine applique un tarif douanier de 5,4 %, pouvant aller jusqu’à 20 % sur les produits électroniques et jusqu’à 25 % sur les machines informatiques. L’Indonésie applique un tarif douanier de 6,3 % sur les équipements électroniques, pouvant aller jusqu’à 20 %, et jusqu’à 30 % sur les machines informatiques.

 

Il est vrai que l’Inde maintient une protection tarifaire justifiée sur ses marchés agricoles, laitiers et automobiles pour des raisons valables. Mais ses droits de douane pondérés en fonction des échanges appliqués dans d’autres secteurs ne justifient en rien son appellation de « roi des tarifs douaniers ».

 

 

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*Dr Mohan Kumar est un ancien ambassadeur indien et directeur général du nouvel Institut Jadeja Motwani pour les études américaines à l’Université mondiale OP Jindal.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur.

 

 

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Tunisie : objectif 4 000 millions de dinars d’IDE par an dès 2026

 Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont atteint 1 650,3 millions de dinars (MD) au cours du premier semestre 2025, enregistrant une hausse significative de 20,8% par rapport à la même période de 2024, où ils s’étaient établis à 1 366 MD. Cette annonce a été faite par Hatem Soussi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements étrangers (FIPA), lors de son intervention sur les ondes d’Express FM. Il a également indiqué que ces investissements, hors secteur énergétique, ont déjà généré la création de 4 677 nouveaux emplois sur ces six mois.

 Le secteur industriel, et plus particulièrement les industries manufacturières, se distingue comme le principal moteur de cette croissance. Il a capté à lui seul 1 031,3 MD d’IDE à fin juin 2025, contre 838,9 MD un an plus tôt, ce qui représente une progression remarquable de 22,9%. Cette performance reflète la compétitivité continue de l’économie tunisienne pour attirer les capitaux étrangers. Par ailleurs, le secteur de l’énergie a enregistré une augmentation de 60%, bien que partant d’une base faible avec un montant ne dépassant pas 1 million de dinars.

Soussi a précisé que la grande majorité des projets d’expansion, représentant 92% du total des investissements, sont mis en œuvre progressivement sur un cycle de trois ans. Il est courant que ces opérations, utilisant des équipements de pointe, nécessitent des engagements financiers substantiels, allant de 1 à 300 millions de dinars, avec une moyenne souvent comprise entre 60 et 120 millions de dinars. Il a aussi tenu à nuancer les chiffres annoncés, rappelant que la valeur réelle des IDE inclut également l’acquisition de terrains et de machines d’occasion, dépassant ainsi les montants communiqués.

Objectif 4 000 millions de dinars annuels à partir de 2026

Les perspectives pour l’année en cours sont optimistes, avec des projections tablant sur un total de 3 400 MD d’ici la fin 2025. La Tunisie nourrit l’ambition d’attirer durablement 4 000 millions de dinars d’investissements étrangers par an à compter de 2026. Pour retrouver l’équivalent du niveau d’investissement de 2010, en tenant compte de l’évolution du taux de change du dinar, il faudrait atteindre au moins 4 300 MD.

La stratégie de la FIPA se concentre sur six secteurs cibles : les composants automobiles, les composants aéronautiques, les technologies de l’information et de la communication, la pharmacie, le textile et l’industrie agroalimentaire. M. Soussi a noté que de nombreuses entreprises, notamment dans l’aéronautique et l’automobile, hébergent déjà des départements de recherche et développement en Tunisie. Le secteur agricole, en revanche, ne capte qu’une part marginale de 1,2% des IDE, freiné par la problématique de la pénurie d’eau.

Le  directeur général a insisté sur l’impérative nécessité d’accélérer le plan de réformes et de stimuler conjointement l’investissement public dans les infrastructures et l’investissement privé. Un saut qualitatif de l’investissement local est essentiel, car des entreprises tunisiennes robustes constituent un atout pour les partenaires étrangers et facilitent l’accès à de nouveaux marchés. L’internationalisation des entreprises tunisiennes est également présentée comme une priorité pour consolider la dynamique économique.

 

 

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