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Le Tunindex clôture en hausse de 0,77%

Le marché boursier a terminé la séance du jour sur une note positive. Son indice de référence, le Tunindex, a progressé de 0,77 % pour s’établir à 11 963,07 points, pour un volume d’échanges modeste de 4,8 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse « Tunisie Valeurs ».

Les Valeurs en Progression :

  • Le titre OTH a enregistré la plus forte performance de la séance. L’action de la holding technologique a pris 4,6 % pour clôturer à 9,100 dinars, dans un flux de 248 mille dinars.

  • Le titre BH LEASING a également figuré parmi les plus fortes hausses. L’action du loueur a gagné 4,5 % à 4,180 dinars, et ce malgré un volume d’échanges quasi nul.

Les Valeurs en Recul :

  • Le titre AeTECH a terminé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a cédé 3,5 % à 0,280 dinar, notant un flux d’échanges dérisoire sur la séance.

  • Le titre SOTETEL a également été mal orienté. L’action de la société a reculé de 3,4 % à 5,900 dinars, pour un flux de 65 mille dinars.

Valeur la plus Active :

  • UIB a été la valeur la plus dynamique de la séance. Bien que son action ait baissé de 3 % à 21,100 dinars, elle a alimenté le marché à hauteur de 950 mille dinars, représentant ainsi 20 % du volume total échangé durant la séance.

    Avec TAP

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Tunisie : UR-Power prépare son implantation dans le recyclage des eaux usées

L’entreprise française « UR-Power » a exprimé sa volonté d’investir en Tunisie pour la création d’un projet pilote dans le domaine du traitement et du recyclage des eaux usées.

Cette intention a été annoncée par son dirigeant, Libero Mazzone, au cours d’une réunion, mercredi à Tunis, avec le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh. Spécialisée dans la valorisation des eaux usées pour la production d’énergie alternative et d’eau pure de haute qualité (notamment à usage agricole), l’entreprise souhaite s’implanter en Tunisie.

Le ministre a salué cet intérêt pour l’investissement dans le pays. Il a réaffirmé la détermination de son département et de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) à accompagner et encadrer le projet, ainsi qu’à coordonner avec toutes les structures concernées pour en assurer la réussite.

Lors de cette rencontre, à laquelle assistait le Directeur général de la FIPA, Jalel Tebib, un exposé a présenté les spécificités techniques et écologiques des procédés de l’entreprise, ainsi que les avantages quantitatifs et qualitatifs de sa production.

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La Russie sous pression : la rente pétro-gazière s’effondre, le budget vacille

La Russie est en train de vivre un choc économique majeur. En 2025, ses exportations de pétrole, de gaz et de charbon se sont effondrées de 50%, privant l’État d’un tiers de ses revenus budgétaires. Une conséquence directe de la guerre en Ukraine et des sanctions internationales. C’est ce qu’indique le site legaz.fr.

  • -50% d’exportations fossiles depuis le début de la guerre
  • 1/3 du budget national envolé
  • 60% des exportations russes dépendent encore du pétrole, du gaz et du charbon
  • 40% du budget de l’État va à l’armée.

 

Ce n’est pas étonnant en ce sens que le pétrole représente à lui seul 72% des exportations fossiles russes, suivi du gaz (18%) et du charbon (10%). Ensemble, ils forment 60% des exportations totales du pays. Autrement dit, comme la structure des pays sous-développés.

Il faut souligner que cette rente a longtemps financé l’appareil d’État russe — et surtout les dépenses militaires, qui comptent désormais pour 40% du budget fédéral. Du coup, cette dépendance au secteur énergétique se retourne aujourd’hui contre Moscou.

Sanctions et réalignement mondial

En effet, depuis l’invasion de l’Ukraine, les sanctions économiques ont frappé de plein fouet les capacités d’exportation russe. Même si la Chine et l’Inde restent de gros clients – qui sans doute bénéficient d’un “prix d’ami“ -, la baisse des prix mondiaux et les restrictions technologiques freinent les revenus.

D’ailleurs, en mai 2025, les exportations fossiles russes ont atteint leur niveau le plus bas depuis une décennie.

Quelles conséquences pour Moscou ?

Les analystes soulignent que la chute des recettes énergétiques met sous pression les finances publiques. Le Kremlin est contraint de réduire ses ambitions ou de puiser dans ses réserves. Et dans un contexte de transition énergétique mondiale accélérée, ses marges de manœuvre se réduisent, disent-ils.

Dans ce contexte, la Russie doit désormais choisir : réformer son modèle économique ou s’enfoncer dans l’isolement.

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Kaïs Saïed à Alger pour le Salon du commerce intra-africain

Le président de la République  Kaïs Saïed effectuera une visite officielle en Algérie les 3 et 4 septembre 2025, sur invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune.

Cette visite est motivée par la tenue du Salon africain du commerce intra-africain, un événement économique majeur dont la quatrième édition se déroulera à Alger du 4 au 10 septembre. L’objectif principal de ce salon est de renforcer les échanges commerciaux entre les nations du continent et de promouvoir l’intégration économique africaine.

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La croissance économique de la zone euro a ralenti en août

L’économie de la zone euro a continué de croître à un rythme lent en août, la croissance plus faible des services compensant une amélioration de l’activité manufacturière, malgré la première augmentation du total des nouvelles commandes depuis mai de l’année dernière, selon une enquête publiée mercredi 3 septembre.

L’indice composite des directeurs d’achat (PMI) HCOB pour la zone euro, compilé par S&P Global, a légèrement progressé, passant de 50,9 en juillet à 51,0 en août, son plus haut niveau depuis 12 mois, mais sa croissance reste modeste. Le seuil de 50,0 sépare croissance et contraction.

Les nouvelles commandes dans l’ensemble de l’économie ont augmenté pour la première fois depuis mai de l’année dernière, bien que seulement légèrement, la demande intérieure ayant compensé une baisse des commandes à l’exportation, qui ont enregistré la plus forte baisse depuis mars, selon Reuters.

Parmi les principales économies de la zone euro, l’Espagne est restée la plus performante malgré un ralentissement de la croissance, suivie de l’Italie, qui a légèrement accéléré. La croissance de l’Allemagne a ralenti, tandis que la France est restée en contraction, bien que son indice PMI ait atteint un sommet sur 12 mois à 49,8.

L’UE et les États-Unis sont parvenus à un accord-cadre sur le commerce fin juillet, mais jusqu’à présent, seul le tarif de base de 15% a été appliqué.

Le secteur des services, qui domine l’économie de l’Union, a vu sa croissance ralentir à un rythme marginal, l’indice PMI tombant à 50,5 en août, contre un sommet de quatre mois à 51,0 en juillet.

Le secteur manufacturier a enregistré sa plus forte croissance de production depuis près de 3,5 ans, offrant un point positif dans un paysage économique par ailleurs morose.

La croissance globale de l’emploi s’est accélérée pour atteindre son plus haut niveau en 14 mois, les entreprises de services ajoutant du personnel tandis que les usines continuaient de licencier des travailleurs.

Toutefois, les pressions sur les prix se sont intensifiées en août, les coûts des intrants augmentant au rythme le plus rapide depuis mars et les entreprises augmentant leurs prix au rythme le plus élevé depuis quatre mois, ce qui pourrait compliquer les perspectives d’inflation de la Banque centrale européenne.

L’inflation globale dans la zone euro a légèrement augmenté en août pour atteindre 2,1%, restant proche de l’objectif de 2% de la BCE et renforçant probablement les attentes selon lesquelles les taux d’intérêt resteront inchangés dans un avenir proche.

La confiance des entreprises est restée pratiquement inchangée par rapport à juillet et inférieure à la moyenne à long terme, ce qui suggère que les entreprises restent prudentes quant à leurs perspectives d’avenir.

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STB Bank : le PNB atteint 727,7 MD

Au premier semestre 2025, la  STB BANK a enregistré un bénéfice de 22,3 MD, contre 14,4 MD un an plus tôt, représentant une progression de 54,5%.

Son produit net bancaire s’est établi à 350,4 MD, affichant une hausse de 10,9% par rapport à juin 2024. Les produits d’exploitation bancaires ont progressé de 4,7% pour atteindre 727,7 MD, une performance principalement portée par la croissance de 58,6% des revenus du portefeuille d’investissement, lesquels ont dépassé 170 MD.

La banque a maintenu ses charges d’exploitation bancaires au niveau du premier semestre 2024, à 377,3 MD. Cependant, le résultat d’exploitation a reculé de 20,5% pour s’établir à 21,6 MD, impacté par une hausse de 35,6% du coût du risque, qui a atteint 155,3 MD. Enfin, la STB a comptabilisé 11,5 MD de gains provenant d’autres éléments ordinaires, majoritairement générés par la récupération de produits sur des créances antérieurement radiées.

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L’Inde, roi des tarifs douaniers ? Pas vraiment

Il existe une perception répandue, mais erronée, selon laquelle les droits de douane indiens seraient excessivement élevés. Des facteurs subjectifs entrent en jeu dans la définition d’un pays, comme la qualité de vie, la courtoisie publique ou même l’accueil des étrangers. Or, les droits de douane sont quantifiables et la subjectivité ne devrait pas avoir sa place. Examinons donc les faits.

 

Avant cela, il pourrait toutefois être utile au lecteur lambda de comprendre la fonction des droits de douane dans un pays en développement à faible revenu comme l’Inde, par opposition à un pays développé à revenu élevé comme les États-Unis. Traditionnellement, les pays en développement à faible revenu utilisent les droits de douane pour deux raisons : protéger leur industrie nationale et en tirer des recettes. La protection de l’industrie nationale est un argument accepté par les économistes du monde entier, surtout si l’industrie est naissante et que le pays doit développer une base industrielle. Il existe également une fonction de génération de recettes, comme le montrent les droits de douane sur l’alcool ou les motos de luxe, par exemple.

 

Les droits de douane indiens, élevés dans les années 1980, ont été considérablement réduits depuis le lancement des réformes de 1991 et lors des négociations du Cycle d’Uruguay, qui ont conduit à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Depuis lors, la tendance séculaire en Inde est à une réduction progressive des droits de douane applicables, année après année.

 

D’un point de vue technique, les pays appliquent deux types de droits de douane. Le premier est le droit de douane appliqué, qui, comme son nom l’indique, correspond au droit de douane réel (généralement ad valorem ) imposé à la frontière lorsqu’un bien étranger entre dans un pays.

 

L’autre est celui des tarifs consolidés, qui constituent le tarif maximum qu’un pays peut imposer sur un produit étranger en vertu d’une obligation légale découlant de ses engagements de nation la plus favorisée (NPF) envers l’OMC.

 

Il va sans dire que la guerre tarifaire lancée par les États-Unis viole leurs engagements au titre des accords de l’OMC. Or, l’OMC elle-même est moribonde depuis un certain temps. Il convient également de noter que les droits de douane ne peuvent être identiques pour tous les pays. Il est évident que les pays en développement à faible revenu se verront imposer des droits de douane plus élevés (pour les raisons évoquées précédemment) que les pays du G7.

 

Alors, où se situe l’Inde dans tout cela ? Lorsque l’Inde est évaluée sur la base de ses droits de douane, deux paramètres sont utilisés : la moyenne simple des droits de douane et les droits pondérés en fonction des échanges. Si l’on utilise la première mesure, les droits de douane indiens semblent élevés ( 15,98 % ). Mais cela est à bien des égards théorique, car pour la plupart des biens entrant sur le marché indien, c’est le droit de douane appliqué pondéré en fonction des échanges qui compte. Or, le droit de douane pondéré en fonction des échanges que l’Inde maintient est de 4,6 %, un niveau très respectable. Ce niveau de droits de douane contredit les affirmations selon lesquelles l’Inde serait un roi des droits de douane. Les moyennes simples faussent la situation, car elles traitent tous les produits de la même manière, quel que soit le volume des échanges. Alors, pourquoi y a-t-il une telle différence entre la moyenne simple des droits de douane et les droits pondérés en fonction des échanges de l’Inde ?

 

L’Inde maintient des droits de douane relativement élevés sur l’agriculture et l’automobile. Dans les deux cas, l’objectif principal de ces droits est de protéger l’industrie nationale. L’agriculture indienne est unique en son genre et ne ressemble à aucun autre grand pays au monde. Environ 50 % de la population indienne, immense, dépend directement ou indirectement de l’agriculture. De plus, l’agriculture indienne n’est pas mécanisée et les exploitations agricoles sont si petites que l’agriculture est une question de survie et non de commerce. Demander à l’Inde d’ouvrir son secteur agricole aux importations revient à lui demander de se suicider, ce qu’aucun gouvernement élu indien n’accepterait. Cette demande est d’autant plus flagrante que les agriculteurs occidentaux bénéficient de subventions directes et indirectes.

 

Compte tenu de tout cela, l’Inde maintient des droits de douane relativement élevés sur les produits agricoles, avec des taux moyens d’environ 33 % sur la viande, les produits laitiers, les fruits et les céréales. Mais cela n’est pas surprenant si l’on considère que le taux moyen de l’ Union européenne est de 37,5 % sur les produits laitiers, allant jusqu’à 205 %, et jusqu’à 261 % sur les fruits et légumes. Comparez cela au Japon , dont le taux est de 61,3 % sur les produits laitiers, allant jusqu’à 298 %, et jusqu’à 258 % sur les céréales, et 160 % sur la viande et les légumes. Ou encore à la Corée du Sud , dont la moyenne est de 54 % sur les produits agricoles, 800 % sur les légumes et 300 % sur les fruits. Qui est le roi des droits de douane dans l’agriculture, pourriez-vous demander ? Quant à l’automobile, ce secteur crée des emplois de masse et est crucial pour cette raison.

 

Même les niveaux tarifaires moyens simples de l’Inde, à 15,98 %, sont conformes aux normes mondiales pour les économies en développement. Le Bangladesh (14,1 %), l’Argentine (13,4 %) et la Turquie (16,2 %), qui sont tous des pays ayant un PIB par habitant comparable ou supérieur, maintiennent des tarifs similaires ou plus élevés.

 

Concernant les États-Unis affirmant que leurs exportations de produits non agricoles sont confrontées à des barrières tarifaires en Inde , il convient de noter que les exportateurs américains sont souvent confrontés à des droits de douane équivalents, voire inférieurs, en Inde par rapport à de nombreux concurrents asiatiques. Dans le secteur de l’électronique et des technologies, par exemple, l’Inde applique des droits de douane nuls sur la plupart des matériels informatiques, semi-conducteurs, ordinateurs et pièces détachées, avec des droits de douane moyens de 10,9 % sur l’électronique et de 8,3 % sur les machines informatiques.

 

En comparaison, le Vietnam applique un tarif douanier de 8,5 % sur les équipements électroniques, pouvant aller jusqu’à 35 %. La Chine applique un tarif douanier de 5,4 %, pouvant aller jusqu’à 20 % sur les produits électroniques et jusqu’à 25 % sur les machines informatiques. L’Indonésie applique un tarif douanier de 6,3 % sur les équipements électroniques, pouvant aller jusqu’à 20 %, et jusqu’à 30 % sur les machines informatiques.

 

Il est vrai que l’Inde maintient une protection tarifaire justifiée sur ses marchés agricoles, laitiers et automobiles pour des raisons valables. Mais ses droits de douane pondérés en fonction des échanges appliqués dans d’autres secteurs ne justifient en rien son appellation de « roi des tarifs douaniers ».

 

 

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*Dr Mohan Kumar est un ancien ambassadeur indien et directeur général du nouvel Institut Jadeja Motwani pour les études américaines à l’Université mondiale OP Jindal.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur.

 

 

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Tunisie : objectif 4 000 millions de dinars d’IDE par an dès 2026

 Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont atteint 1 650,3 millions de dinars (MD) au cours du premier semestre 2025, enregistrant une hausse significative de 20,8% par rapport à la même période de 2024, où ils s’étaient établis à 1 366 MD. Cette annonce a été faite par Hatem Soussi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements étrangers (FIPA), lors de son intervention sur les ondes d’Express FM. Il a également indiqué que ces investissements, hors secteur énergétique, ont déjà généré la création de 4 677 nouveaux emplois sur ces six mois.

 Le secteur industriel, et plus particulièrement les industries manufacturières, se distingue comme le principal moteur de cette croissance. Il a capté à lui seul 1 031,3 MD d’IDE à fin juin 2025, contre 838,9 MD un an plus tôt, ce qui représente une progression remarquable de 22,9%. Cette performance reflète la compétitivité continue de l’économie tunisienne pour attirer les capitaux étrangers. Par ailleurs, le secteur de l’énergie a enregistré une augmentation de 60%, bien que partant d’une base faible avec un montant ne dépassant pas 1 million de dinars.

Soussi a précisé que la grande majorité des projets d’expansion, représentant 92% du total des investissements, sont mis en œuvre progressivement sur un cycle de trois ans. Il est courant que ces opérations, utilisant des équipements de pointe, nécessitent des engagements financiers substantiels, allant de 1 à 300 millions de dinars, avec une moyenne souvent comprise entre 60 et 120 millions de dinars. Il a aussi tenu à nuancer les chiffres annoncés, rappelant que la valeur réelle des IDE inclut également l’acquisition de terrains et de machines d’occasion, dépassant ainsi les montants communiqués.

Objectif 4 000 millions de dinars annuels à partir de 2026

Les perspectives pour l’année en cours sont optimistes, avec des projections tablant sur un total de 3 400 MD d’ici la fin 2025. La Tunisie nourrit l’ambition d’attirer durablement 4 000 millions de dinars d’investissements étrangers par an à compter de 2026. Pour retrouver l’équivalent du niveau d’investissement de 2010, en tenant compte de l’évolution du taux de change du dinar, il faudrait atteindre au moins 4 300 MD.

La stratégie de la FIPA se concentre sur six secteurs cibles : les composants automobiles, les composants aéronautiques, les technologies de l’information et de la communication, la pharmacie, le textile et l’industrie agroalimentaire. M. Soussi a noté que de nombreuses entreprises, notamment dans l’aéronautique et l’automobile, hébergent déjà des départements de recherche et développement en Tunisie. Le secteur agricole, en revanche, ne capte qu’une part marginale de 1,2% des IDE, freiné par la problématique de la pénurie d’eau.

Le  directeur général a insisté sur l’impérative nécessité d’accélérer le plan de réformes et de stimuler conjointement l’investissement public dans les infrastructures et l’investissement privé. Un saut qualitatif de l’investissement local est essentiel, car des entreprises tunisiennes robustes constituent un atout pour les partenaires étrangers et facilitent l’accès à de nouveaux marchés. L’internationalisation des entreprises tunisiennes est également présentée comme une priorité pour consolider la dynamique économique.

 

 

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Énergie nucléaire : Pékin mise sur Moscou pour dépasser les États-Unis

La Russie aidera la Chine à dépasser les États-Unis, le plus grand producteur d’énergie nucléaire au monde. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la compagnie nucléaire publique russe Rosatom, mardi 2 septembre, à la télévision publique russe…

Les États-Unis exploitent le plus grand réseau de réacteurs nucléaires au monde, avec une capacité installée de près de 97 gigawatts (GW).

La Chine est cependant engagée dans une course à la construction de dizaines de réacteurs et disposait en avril 2024 de 53,2 GW de capacité de réacteurs nucléaires en exploitation, selon l’Energy Information Administration américaine.

« La Chine a des projets ambitieux de développement de l’énergie nucléaire. L’objectif est de rattraper et dépasser les États-Unis en termes de capacité installée, ce qui signifie atteindre une capacité de plus de 100 gigawatts », a affirmé le directeur de Rosatom, Alexeï Likhachev.

La Russie a déjà aidé à construire quatre réacteurs nucléaires en Chine et en construit quatre autres, et la Chine a besoin d’une grande quantité d’uranium et de combustible nucléaire pour ses projets ambitieux.

En conséquence, la Chine devra développer une nouvelle génération de réacteurs nucléaires à cycle fermé basés sur la technologie russe, a conclu le directeur de Rosatom.

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La Sotetel enregistre une baisse de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre

Le chiffre d’affaires de la filiale de Tunisie Telecom  Sotetel a accusé une contraction significative, s’établissant à 30,9 millions de dinars, ce qui représente un recul de 12,6%.

La direction de la Sotetel justifie cette contre-performance par un fléchissement des commandes et des reports dans le calendrier de plusieurs projets majeurs. Elle souligne également qu’une comparaison défavorable avec un deuxième trimestre 2024 exceptionnellement dynamique a amplifié ce déclin, caractéristique d’un secteur dont l’activité reste soumise à une forte cyclicité.

Cette dégradation se reflète dans le résultat opérationnel, qui s’est effondré à 364 000 dinars contre 2,3 millions un an plus tôt.

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Tourisme et transferts des expatriés : un pactole de 11 milliards de dinars

Les revenus cumulés des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont enregistré une progression de 8,28% à 5,79 milliards de dinars (Mrds) au 31 août 2025 contre 5,34 milliards de dinars à la même date en 2024. C’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Pour leur part, les recettes touristiques ont augmenté de 8,60% pour atteindre 5,44 milliards de dinars contre 5,01 milliards de dinars une année auparavant.

Au total, les transferts et les recettes du tourisme cumulés se sont élevés à plus de 11 milliards de dinars au 31 août 2025, contre 10,36 milliards à la même date en 2024.

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La Tunisie classée derrière les leaders africains en nombre de datacenters

Selon le rapport « Africa digital leap : cloud, connectivity and IA in the next decade » publié par Heirs Technologies, la Tunisie compte quatre datacenters opérationnels, se classant ainsi derrière la majorité des pays africains en la matière. Le continent africain totalise 211 datacenters, une capacité représentant moins de 1% des infrastructures mondiales et seulement 0,5% du marché global du cloud computing.

L’Afrique du Sud domine largement le paysage avec 49 datacenters, soit près du quart du total continental. Elle est suivie du Kenya (18), du Nigeria (16) et de l’Égypte (14), ces quatre pays concentrant à eux seuls près de 46% des installations. Viennent ensuite l’Angola et le Maroc avec huit datacenters chacun, le Ghana et le Sénégal avec sept chacun, puis l’Éthiopie, l’Algérie et la Côte d’Ivoire avec cinq datacenters chacun.

Le développement de ces infrastructures reste très inégal selon les régions. L’Afrique australe, portée par l’Afrique du Sud, constitue le marché le plus mature et le plus attractif, accueillant des opérateurs internationaux tels qu’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Equinix. En Afrique du Nord, l’Égypte et le Maroc se distinguent grâce au soutien d’opérateurs télécoms et d’intégrateurs cloud régionaux. Le Nigeria domine en Afrique de l’Ouest, avec des infrastructures principalement situées à Lagos et Abuja, tandis que le Kenya s’impose en Afrique de l’Est, avec des datacenters concentrés à Nairobi et Mombasa.

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Tourmente monétaire : Milei tente de sauver le peso argentin

Le gouvernement de Javier Milei envisage d’intervenir pour soutenir la monnaie nationale, le peso. Et ce, alors qu’un grand scandale politique en Argentine ébranle la confiance des investisseurs et menace de provoquer sa défaite aux élections parlementaires du mois prochain.

Cette décision, qui marque un revirement pour un gouvernement qui a défendu une économie de marché libre et permis au peso de fluctuer dans des limites fixées, est la dernière tentative pour mettre un terme à la vague de ventes qui a secoué les marchés financiers d’Argentine, rapporte Bloomberg mardi 2 septembre.

Mesures gouvernementales pour stopper la chute du peso

Alors que les investisseurs se retiraient des actifs argentins, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour enrayer la baisse du peso, notamment en imposant des restrictions de liquidité aux banques et en versant des taux d’intérêt pouvant atteindre 76% pour inciter les investisseurs à refinancer la dette publique arrivant à échéance. Cependant, aucune de ces mesures n’a soulagé le peso de la pression, qui a continué de baisser mardi 2 septembre, malgré les projets d’intervention du gouvernement.

Les prix des obligations ont également chuté, celles arrivant à échéance en 2035 chutant de près de 2 cents à 61 cents sur le dollar américain, le niveau le plus bas depuis avril, selon les données de prix compilées par Bloomberg.

Ces baisses reflètent l’inquiétude croissante des investisseurs quant à la capacité de Milei à continuer de faire avancer les réformes, alimentée en partie par des informations faisant état d’un scandale de corruption impliquant sa sœur, qui pourrait ternir son image avant les élections locales cruciales dans la province de Buenos Aires dimanche 7 septembre, que les investisseurs considèrent comme un signe avant-coureur des élections nationales de mi-mandat du 26 octobre.

C’est « un exemple de la fragilité de la confiance des investisseurs », a écrit Walter Stoeppelwerth, directeur des investissements du courtier local Grit Capital Group, dans un rapport. « La plupart des investisseurs considèrent ce cycle électoral comme un référendum sur la performance du président Milei au cours de ses deux premières années de mandat ».

Ces mesures marquent un changement radical pour le président argentin, économiste libéral entré en fonction en décembre 2023 et qui a attiré l’attention du monde entier avec ses coupes budgétaires radicales et ses réformes visant à relancer une économie en crise depuis des décennies. Ces mesures ont alimenté l’optimisme sur les marchés, propulsant les cours des obligations et des actions à la hausse.

Mais l’administration a récemment été critiquée par le Congrès et l’opinion publique à la suite des allégations de corruption. Bien qu’un juge ait empêché les journalistes de diffuser des enregistrements préjudiciables lundi, cela a terni l’image de Milei auprès des électeurs à l’approche des élections du mois prochain.

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Afreximbank en hausse : +6% d’actifs à 42,5 milliards USD au premier semestre 2025

Au premier semestre 2025, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) affiche une performance solide malgré un environnement marqué par des tensions géopolitiques, une inflation persistante et une volatilité financière. 

Le groupe enregistre une augmentation de 2,04% de son revenu brut, qui atteint 1,6 milliard de dollars US, et un revenu net de 412,7 millions de dollars, en progression par rapport à 2024. Le ratio coût/revenus reste maîtrisé à 19%, traduisant une gestion efficace des dépenses malgré leur hausse liée à l’expansion stratégique et aux pressions inflationnistes.

Le bilan d’Afreximbank a crû de 6%, atteignant 42,5 milliards de dollars, avec un renforcement notable des liquidités, passant à 22% des actifs totaux contre 13% l’an dernier. Le portefeuille de prêts s’élève à 27,7 milliards de dollars, légèrement en retrait en raison de remboursements anticipés par des emprunteurs souverains, tandis que la qualité des actifs demeure saine avec un taux de prêts non performants à 2,48%. Les fonds propres progressent à 7,3 milliards de dollars, soutenus par des bénéfices internes et une levée de capital en cours.

Commentant ces résultats, Denys Denya, premier vice-président exécutif d’Afreximbank, a déclaré que le groupe avait enregistré une performance satisfaisante au premier semestre 2025, démontrant agilité et résilience malgré un contexte difficile.

En outre, il a souligné que la Banque continue de soutenir ses États membres grâce à des solutions financières innovantes, en s’appuyant sur une base de capitaux solide et un bon accès aux marchés des capitaux, comme en témoigne la situation de liquidité saine et la connaissance approfondie des marchés africains et caribéens par la direction.

Selon lui, l’engagement ferme de la direction dans son mandat de développement, visant à promouvoir le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique en Afrique et dans la région des Caraïbes, reste la clé du succès du groupe.

Il a également indiqué que les fondamentaux d’Afreximbank restent solides, et que la direction se concentre sur la création de valeur à long terme tout en préservant la souveraineté financière de l’Afrique.

Enfin, Afreximbank accueille le Dr George Elombi comme nouveau président, succédant au professeur Benedict Oramah, renforçant ainsi la continuité de sa gouvernance. Le groupe reste focalisé sur son mandat de soutien au développement économique de l’Afrique et de la région des Caraïbes, en favorisant la croissance via le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique.

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IATF 2025 à Alger : Booster le commerce et l’innovation au cœur de l’Afrique

Du 4 au 10 septembre 2025, la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) se tient à Alger, sur le thème « Construire des ponts pour une ZLECAf réussie ». Organisée par Afreximbank en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, cette foire représente une plateforme stratégique clé pour dynamiser le commerce intra-africain, attirer des investissements et renforcer l’intégration continentale.

Plus de 1 600 exposants, 35 000 participants et des délégations issues de 75 pays prendront part à cet événement, avec un volume d’affaires attendu dépassant les 44 milliards de dollars américains. Les secteurs présentés mettront en avant l’innovation, l’industrialisation à forte valeur ajoutée, la technologie, les industries créatives, l’automobile, la jeunesse et les femmes entrepreneures.

L’IATF joue un rôle essentiel dans la transformation économique de l’Afrique en soutenant l’émergence d’un marché unifié de 1,4 milliard de consommateurs et un PIB combiné de plus de 3 400 milliards de dollars. Cette foire vise à approfondir l’intégration économique africaine à travers la signature d’accords commerciaux concrets et l’organisation de forums sectoriels stratégiques. Elle valorise aussi les innovations africaines en technologie, agriculture, industrie durable et créativité, avec une attention particulière portée à l’inclusion des jeunes, des femmes et des entrepreneurs, moteurs importants de la transformation économique continentale.

Du côté tunisien, une forte délégation est présente, notamment avec la participation d’organismes clés tels que la TABC (Tunisian African Business Council) et la Conect (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), montrant l’engagement notable de notre pays dans cet important rendez-vous commercial intra-africain.

Ainsi, cette 4e édition de l’IATF ambitionne de stimuler le commerce intra-africain et de renforcer l’intégration économique continentale en rassemblant un large éventail d’acteurs économiques et en valorisant un potentiel commercial majeur.

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Sécurité routière : le nombre de morts en hausse de plus de 8 %

Le dernier bilan de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) fait froid dans le dos. En effet, les accidents de la route ont fait 8,39 % de morts en plus sur les huit premiers mois de 2025; et ce, par rapport à la même période l’an dernier.

Rien que pour la journée du dimanche 31 août, quatre accidents ont coûté la vie à cinq personnes, faisant également cinq blessés. C’est ce qu’il ressort des données publiées sur le site officiel de l’observatoire.

Face à cette recrudescence, les autorités redoublent d’efforts en matière de prévention. Mardi, une nouvelle campagne de sensibilisation a été menée à Bizerte, le long de la route nationale n°11. Objectif : rappeler aux automobilistes les dangers de la vitesse excessive, l’importance de la ceinture de sécurité et l’interdiction du téléphone au volant.

L’Observatoire national de la sécurité routière entend poursuivre ses actions à travers le pays, dans l’espoir d’enrayer une tendance inquiétante sur les routes tunisiennes.

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Turquie : l’inflation persiste à 33 % en août

L’économie turque continue de faire preuve de résilience en termes de demande des consommateurs, l’inflation ayant ralenti en août. Ce qui pourrait rendre difficile que la Banque centrale turque prenne de nouvelles mesures pour assouplir la politique monétaire.

Selon l’Institut turc de statistique (TurkStat), l’inflation annuelle s’est établie à 33 % en août; contre 33,5 % en juillet. Alors que les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient à une baisse à 32,6 %.

Sur une base mensuelle, l’inflation s’est établie à 2,04 %. Mais elle est supérieure aux estimations des économistes, qui plaçaient l’indice à 1,75 %.

Les chiffres de l’inflation sont tombés au lendemain d’une intense agitation politique qui a pesé sur les marchés turcs. En effet, un tribunal d’Istanbul a ordonné la révocation de responsables locaux du principal parti d’opposition, le CHP (Parti républicain du peuple kémaliste). Suscitant ainsi des inquiétudes quant à une ingérence plus large dans la structure du parti à l’approche d’un procès prévu plus tard ce mois-ci.

Du coup, l’indice boursier d’Istanbul a chuté jusqu’à 5,9 %, les rendements des obligations d’État augmentant considérablement.

Par ailleurs, notons que la Banque centrale de Turquie se trouve à un carrefour critique. Puisqu’en juillet, elle a réduit son taux d’intérêt directeur de trois points de pourcentage à 43 %; et ce, dans le cadre de la première mesure d’assouplissement en quatre mois.

Le gouverneur de la Banque centrale de Turquie, Fatih Karahan, a averti que la politique monétaire ne fonctionnait pas « en pilote automatique ». Tout en soulignant la nécessité de s’ajuster en fonction des attentes inflationnistes des consommateurs et des entreprises.

Les prévisions d’inflation de la Banque pour la fin de 2025 se situent entre 25 % et 29 %. Tandis que le marché la place plus près de 30 %.

Progression de 4,8 % du PIB

En outre, le PIB de la Turquie a augmenté de 4,8 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2025, avant même le début du nouveau cycle de baisse des taux d’intérêt. La consommation intérieure étant le principal moteur de la croissance.

Cette dynamique alimente les inquiétudes selon lesquelles la Banque centrale pourrait devoir réévaluer l’ampleur de nouvelles baisses de taux d’intérêt afin de maintenir le contrôle de l’inflation.

Selon Selva Bahar Baziki, économiste chez Bloomberg, les risques d’inflation – notamment une possible dépréciation de la livre turque ou une hausse des coûts de l’énergie due aux tensions géopolitiques – restent orientés à la hausse. « Si ces risques se matérialisent, ils limiteront probablement la marge de manœuvre de la Banque centrale pour un nouvel assouplissement. Mais des réductions supplémentaires ne peuvent être exclues ».

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Qualité du service Internet : l’OTIC tire la sonnette d’alarme

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) désigne les principaux fournisseurs d’accès à Internet et de services de télécommunications comme responsables de la détérioration constante de la qualité des services et du non-respect de leurs engagements contractuels.

Dans un communiqué, l’organisation fustige le fait que les fournisseurs de services continuent à ignorer les plaintes des consommateurs et à commercialiser des offres trompeuses qui ne reflètent pas la réalité technique du service.

En effet, l’OTIC affirme que certaines lignes téléphoniques réservées aux réclamations sont hors service ou non programmées. De même que les centres d’appel mettent souvent les consommateurs en attente sans aucune réponse.

Elle dénonce en outre l’absence de mécanismes d’indemnisation des consommateurs lésés. Et ce, malgré les interruptions fréquentes et prolongées et la mauvaise qualité du service.

Considérant que le secteur des télécommunications n’est pas un simple service de communication ou un luxe, mais un service vital qui touche à tous les aspects de la vie quotidienne des consommateurs (études, travail, transactions financières, services administratifs…), l’OTIC estime que la situation exige une intervention urgente de l’autorité de tutelle pour freiner la hausse des prix et garantir la prise en compte du pouvoir d’achat des Tunisiens.

Responsabilité des prestataires et indemnisation des consommateurs

Elle a ainsi appelé les autorités de tutelle et l’Instance Nationale des Télécommunications (INT) à engager immédiatement la responsabilité légale de tous les prestataires de services en infraction et à appliquer les sanctions financières et pénales prévues par le Code des télécommunications et les dispositions en vigueur.

Les fournisseurs sont appelés, poursuit l’OTIC, à mettre en place des mécanismes d’indemnisation obligatoires des consommateurs en cas de défaillance ou d’interruption du service. Mais aussi à suspendre immédiatement toutes les publicités mensongères et à poursuivre quiconque est impliqué dans la commercialisation d’offres ou de débits ne reflétant pas la réalité technique du service.

L’OTIC appelle, par ailleurs, à imposer la publication du lien dédié à la réception des plaintes sur le site de l’INT, de manière visible et obligatoire, sur tous les canaux des fournisseurs internet (sites web officiels, locaux commerciaux, centres d’appel, réseaux sociaux, supports papier et numériques) et à le mentionner dans toutes leurs campagnes publicitaires, offres promotionnelles et contrats-clients.

De plus, l’INT devrait, selon l’organisation, inviter les consommateurs, par le biais de SMS, de réseaux sociaux et de médias audiovisuels, à déposer leurs plaintes via son site web http://www.intt-info-conso.tn/Reclamations/login.php. Et ce, afin qu’elle puisse les suivre et prendre les mesures nécessaires.

L’OTIC a indiqué qu’elle n’acceptera pas que ce chaos numérique perdure et qu’elle procèdera par tous les moyens légaux à sa disposition pour mettre fin à ces abus et protéger les consommateurs.

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Arabie saoudite : la croissance du secteur privé non pétrolier s’accélère en août

Une enquête publiée mercredi 3 septembre montre que la croissance du secteur privé non pétrolier de l’Arabie saoudite s’accélère légèrement en août. Et ce, grâce à l’augmentation des nouvelles commandes.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) de la Riyad Bank, corrigé des variations saisonnières, passe de 56,3 en juillet à 56,4 en août. « Cette légère augmentation indique un autre mois de croissance régulière. Elle est tirée par l’amélioration des conditions de la demande, un léger rebond de la croissance de la production et une augmentation de l’emploi ». C’est ce qu’a déclaré Naif Al-Ghaith, économiste en chef de Riyad Bank, en Arabie saoudite.

Bien que la croissance de l’activité ait ralenti par rapport aux pics enregistrés plus tôt cette année, la tendance sous-jacente reste fortement positive, explique le rapport.

Circonstances positives

La croissance des nouvelles commandes s’est accélérée, soutenue par l’amélioration des conditions économiques. Tandis que les nouvelles commandes à l’exportation ont également rebondi, tirées par les activités de marketing et de coopération au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), enregistrant leur augmentation la plus rapide en quatre mois.

A cet égard, le sous-indice des nouvelles commandes est passé de 59,7 points en juillet à 60,1 points en août.

Quant aux embauches, elles ont continué de croître, bien qu’à un rythme légèrement plus lent que les mois précédents. Alors que les entreprises ont élargi leurs équipes de vente et lancé de nouveaux projets.

Selon l’enquête, les entreprises ont augmenté leurs prix de vente pour le troisième mois consécutif. Car elles sont confrontées à de fortes augmentations des coûts des intrants, entraînées par des coûts d’achat plus élevés et des pressions inflationnistes mondiales.

La confiance des entreprises s’est améliorée par rapport à son plus bas niveau sur 12 mois en juillet. Et les attentes concernant la production future se sont renforcées, indiquant un sentiment positif parmi les entreprises du secteur privé non pétrolier en Arabie saoudite.

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