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Dette africaine : 22 pays au bord du gouffre, l’ombre persistante du colonialisme

Plus de 22 pays africains sont aujourd’hui en situation de détresse ou de forte détresse liée à la dette, selon les chiffres présentés par le Dr Liliane Umubyeyi, fondatrice et PDG de l’Africa Futures Lab, lors de la 5ᵉ Conférence africaine sur la dette et le développement. Elle a averti que la tendance à « passer à autre chose » après la colonisation est une erreur dangereuse qui empêche de voir comment les logiques coloniales et néocoloniales continuent d’alimenter les injustices actuelles.

Par notre envoyée spéciale au Ghana, Amani Mejri

Dans son intervention, le Dr Umubyeyi a souligné que les crises contemporaines du continent – de la dette à la crise climatique – ne sont pas des « maladies » en elles-mêmes, mais des symptômes d’un système plus profond qu’elle a qualifié de « capitalisme colonial ».

Des crises héritées d’un système inégalitaire

Elle a rappelé que l’Afrique, qui contribue à moins de 4 % des émissions mondiales de carbone, subit pourtant les pires conséquences du dérèglement climatique, avec des millions de personnes menacées de pauvreté et de déplacement d’ici 2030.

Pourtant, au lieu de recevoir les réparations climatiques évaluées à 17 000 milliards de dollars, le continent reçoit essentiellement des prêts, dont 71 % des financements, l’obligeant à s’endetter davantage.

Sur le plan financier, les inégalités persistent également : certains pays africains empruntent à des taux allant jusqu’à 9,8 %, contre 0,8 % pour des pays riches comme l’Allemagne. De plus, au sein des institutions internationales, la voix d’un citoyen britannique pèse encore 23 fois plus que celle d’une Nigériane au FMI, dénonce l’intervenante.

 

Le Dr Umubyeyi a aussi rappelé que la décolonisation, loin d’avoir réparé les injustices, a parfois aggravé la dépendance. La République démocratique du Congo, par exemple, a dû payer 200 millions de dollars à d’anciens acteurs coloniaux et rembourser une dette coloniale de 150 millions de dollars. Le Zimbabwe a hérité d’une dette de 700 millions de dollars laissée par l’administration coloniale.

 

Pour elle, la solution réside dans des réparations entendues non pas comme de simples compensations financières, mais comme un projet politique visant à déconstruire les structures de violence héritées du colonialisme et à reconstruire des systèmes équitables, respectueux de la dignité africaine. « Les réparations ne sont pas une demande ponctuelle. Elles sont un projet politique », a-t-elle insisté, appelant chercheurs, décideurs et société civile à contribuer à ce « travail inachevé» de libération du continent.

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Assurances ZITOUNA TAKAFUL confirme son élan de croissance et signe une nouvelle année de résultats solides

Dans un environnement en profonde mutation, marqué par la transformation structurelle du secteur des assurances, Assurances ZITOUNA TAKAFUL poursuit avec constance sa trajectoire ascendante, témoignant de la pertinence et de la solidité de son modèle économique.

Forte d’une gouvernance rigoureuse, d’indicateurs financiers robustes et d’un réseau commercial en constante expansion, la compagnie affirme une nouvelle fois sa capacité à conjuguer performance, innovation et résilience.

Des résultats financiers qui confirment la solidité du modèle

Durant l’année 2024, Assurances ZITOUNA TAKAFUL a enregistré des résultats particulièrement probants, avec un chiffre d’affaires de 128 millions de dinars et un résultat net combiné de 10,3 millions de dinars.

Ces performances, fruits d’une gestion rigoureuse des provisions techniques et des placements financiers, traduisent la solidité d’un pilotage aligné sur les exigences réglementaires et animé par une stratégie axée sur la pérennité et la création de valeur durable.

« Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement d’une stratégie cohérente, soutenue par un investissement continu dans l’humain, la technologie et l’excellence du service », déclare Makrem Ben Sassi, directeur général de la compagnie.

 

Une avancée majeure : la première distribution du surplus

L’année 2024 s’illustre également par une étape déterminante dans la vie de ZITOUNA TAKAFUL : la première distribution du surplus au bénéfice des clients éligibles marque la concrétisation tangible des principes fondateurs du Takaful, reposant sur la transparence, l’équité et le partage au profit des participants.

Un ancrage territorial renforcé

Au-delà de ses performances financières, Assurances ZITOUNA TAKAFUL consolide sa présence à travers le territoire national. Forte de 56 points de vente et d’un effectif de plus de 250 collaborateurs directs et indirects, la compagnie affirme sa volonté d’être au plus près de ses clients et partenaires. Ce maillage dense, pensé dans une logique de proximité et d’accessibilité, illustre l’engagement de la compagnie à offrir des services adaptés aux spécificités locales et aux attentes de chaque assuré.

Une transformation numérique au service de l’expérience client

Parallèlement, la compagnie accélère sa dynamique de transformation digitale. Modernisant ses processus internes et repensant l’ensemble de l’expérience client, elle déploie des solutions numériques innovantes : digitalisation des services, dématérialisation des procédures et plateformes interactives. 

Ces initiatives offrent à ses clients une relation simplifiée, fluide et personnalisée, tout en consolidant les atouts de compétitivité de la compagnie.


Dans cette même dynamique d’innovation, le lancement du nouveau produit d’assurance santé Zitouna Health Premium illustre la volonté de la compagnie d’élargir son offre avec des solutions modernes, flexibles et adaptées aux besoins évolutifs de ses assurés.

Une vision fondée sur la responsabilité et la confiance

Dans un contexte où la confiance constitue un levier stratégique, Assurances ZITOUNA TAKAFUL inscrit son action dans une vision de long terme, guidée par trois piliers essentiels : la transparence, comme gage de confiance ; la performance durable, comme moteur de croissance et la responsabilité sociétale, comme engagement envers la collectivité.

En conjuguant innovation, proximité et rigueur, Assurances ZITOUNA TAKAFUL confirme sa vocation à être un acteur de référence du secteur, au service de ses assurés et de la société dans son ensemble.

D’après communiqué

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L’UGTT condamne toute ingérence étrangère

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fermement rejeté toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie, en réaction à une publication d’un sénateur américain sur la plateforme « X », faisant référence à une manifestation organisée par la centrale syndicale le 21 août dernier.

Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Noureddine Taboubi, l’UGTT a souligné que la défense de la souveraineté nationale est intrinsèquement liée à la lutte pour la démocratie, les libertés et la justice sociale. Elle a insisté sur le fait que le résultat de ce combat appartient uniquement aux Tunisiens, sans aucune influence extérieure ou intervention étrangère.

L’UGTT a également dénoncé l’usage de son nom comme prétexte à des ingérences, ciblant particulièrement le sénateur américain Joe Wilson, qu’elle accuse de liens avec des lobbies sionistes et de soutenir le blanchiment de groupes terroristes.

Avec TAP

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La Cnam fixe la date limite de changement de régime

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé que la date limite pour les affiliés souhaitant changer de régime est fixée au 30 septembre 2025.

Par ailleurs, le délai pour changer de médecin de famille a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle Facebook de l’organisme.

La CNAM précise, via Mosaïque FM, que l’ensemble de ces démarches peut être effectué en ligne, sans nécessité de se déplacer. Les assurés sont ainsi invités à utiliser la plateforme numérique e-CNAM pour soumettre leurs demandes rapidement et en toute simplicité.

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Séoul investit 150 milliards de dollars dans la construction navale américaine

Afin d’obtenir une baisse des droits de douane sur les voitures coréennes sur le marché américain, Séoul a annoncé un investissement de 150 milliards de dollars dans le secteur de la construction navale américain.

Baptisé « Make American Shipbuilding Great Again » (MASGA), cet accord a entraîné une réduction de 10 points des droits de douane pour l’industrie automobile coréenne, égalisant ainsi les chances avec ses concurrents japonais et européens.

L’industrie navale était au cœur de la rencontre entre le président américain Donald Trump et le président sud-coréen Lee Jae-myung. Trump, connu pour son protectionnisme mais aussi pour ses accords commerciaux alliant politique et économie, a ouvertement déclaré : « Nous achèterons des navires sud-coréens. Nous adorons leurs navires ».

Il a également souligné que le plan ne se limitait pas aux importations, mais incluait le transfert de savoir-faire. « Nous leur ferons construire des navires ici, avec notre personnel, et nous reprendrons notre activité dans le secteur de la construction navale ».

Cette déclaration, bien qu’accompagnée de l’aveu qu’il « faut du temps » pour reconstruire la construction navale américaine, était un message de soutien à une industrie qui a décliné ces dernières décennies, laissant le champ libre principalement aux groupes asiatiques.

Le même jour, Cerberus Capital Management, l’un des plus grands groupes américains de capital-investissement, a annoncé la création de la plateforme Cerberus Maritime en partenariat avec le groupe coréen HD Hyundai. Cette nouvelle stratégie d’investissement se concentrera sur les projets de construction navale aux États-Unis, mais aussi sur des secteurs connexes tels que la logistique maritime, les infrastructures portuaires et les technologies.

À rappeler que le partenariat entre Cerberus et Hyundai n’est pas nouveau. En 2022, Cerberus avait acquis l’ancien chantier naval Hanjin de SubicBay, aux Philippines, le plus grand du pays. Une partie de l’installation a déjà été louée à HD Hyundai, qui investit 550 millions de dollars dans la construction de pétroliers…

Le partenariat tripartite – Séoul, Washington et capitaux privés – reflète une nouvelle réalité : la construction navale n’est pas seulement une activité industrielle, mais aussi un outil de diplomatie commerciale.

Pour la Corée, cet accord signifie le maintien de la compétitivité dans son secteur automobile stratégique. Pour les États-Unis, il offre le scénario d’une renaissance de l’industrie navale, combinée à un afflux de capitaux étrangers et à la création d’emplois.

Malgré ces annonces, il reste à voir si la construction navale américaine pourra réellement redémarrer à une échelle qui en fera un acteur mondial. Trump lui-même a admis que « la construction navale est une activité difficile à démarrer », laissant ouverte la question de savoir si les investissements entraîneront une véritable renaissance productive ou se limiteront à des projets emblématiques mais isolés.

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États-Unis : imposition de droits antidumping à 10 pays

Le ministère américain du Commerce a publié, mardi 26 août 2025, des décisions visant à imposer des droits antidumping et compensateurs à 10 pays, à la suite d’enquêtes sur des produits en acier résistant à la corrosion.

Les décisions concernent des importations d’une valeur de 2,9 milliards de dollars en provenance d’Australie, du Brésil, du Canada, du Mexique, des Pays-Bas, d’Afrique du Sud, de Taïwan, de Turquie, des Émirats arabes unis et du Vietnam, rapporte Reuters, qui cite un communiqué du ministère du Commerce.

« Le ministère du Commerce a pris la décision finale selon laquelle les importations de CORE aux États-Unis en provenance de dix partenaires commerciaux étaient sous-évaluées et/ou subventionnées », a déclaré le ministère.

L’acier résistant à la corrosion est utilisé pour fabriquer des voitures, des appareils électroménagers et des bâtiments, ajoute le département. « Les entreprises sidérurgiques et les travailleurs américains méritent de rivaliser sur un pied d’égalité », a déclaré le sous-secrétaire au Commerce pour le commerce international, William Kimmitt, dans un communiqué.

« Si l’ITC parvient à une décision positive concernant le préjudice subi par des partenaires commerciaux spécifiques, le ministère du Commerce émettra des ordonnances antidumping et compensatoires », souligne le ministère du Commerce.

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Polémique sur les avocats détenus : le bâtonnier contre-attaque

Dans une déclaration à Jawhara FM, le bâtonnier Me Hatem Meziou est revenu sur les critiques envers l’Ordre. Il a affirmé que « l’institution a défendu tous les avocats emprisonnés, sans exception ». Elle a aussi « déployé tous les efforts nécessaires pour eux et a réussi à en faire libérer un certain nombre ».

Il a toutefois précisé que « cette question relève de la justice ». Il a rappelé que « le bâtonnier n’est pas responsable des libérations », soulignant les limites de son mandat.

Lors de l’émission « Sabah El Ward », Me Meziou a souligné que « la profession d’avocat repose sur des traditions profondément ancrées ». Il a insisté sur le fait que « la voix des avocats porte fortement ». Pour les prochaines élections, le bâtonnier a indiqué avoir reçu neuf candidatures, parmi lesquelles une seule femme. Le scrutin se tiendra les 12 et 13 septembre à la Cité de la Culture de Tunis.

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Tunisie : les crédits bancaires pro chutent sous la barre des 90 Mrds de dinars

L’encours des crédits bancaires accordés aux entreprises a atteint 89 794,654 MTND à fin juin 2025, contre 89 236,209 MTND à la clôture de l’exercice précédent, soit une hausse de 558,445 MTND. Toutefois, par comparaison avec mars 2025, une baisse de 541,942 MTND a été enregistrée.

 

Les reculs les plus notables concernent les secteurs de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné (−228,546 MTND) ainsi que l’Administration publique (−763,419 MTND). Autrement dit, ce sont principalement les entités étatiques qui ont réduit leur recours au financement bancaire depuis la fin de l’année 2024. À l’inverse, les opérateurs privés poursuivent leur consommation de crédits, bien que la progression reste modérée.

 

Répartition par maturité : un déséquilibre croissant

Du côté des crédits à court terme, une progression significative de 1 796,577 MTND a été enregistrée sur six mois. En parallèle, les financements à moyen et long terme ont chuté de 1 238,134 MTND. Cette évolution accentue le déséquilibre de la structure de l’endettement bancaire : les crédits à court terme représentent désormais 61,8% de l’encours total, un niveau record.

 

Même en tenant compte de la baisse des besoins de financement de certaines entités publiques, cette tendance traduit un problème structurel de l’économie tunisienne : les entreprises investissent de moins en moins. Leur priorité semble être la gestion courante et la préservation de la trésorerie, au détriment de l’investissement productif. Ce comportement limite la croissance aux seuls effets de prix, plutôt qu’à une hausse des volumes, ce qui contribue au maintien d’une inflation persistante, malgré une politique monétaire restrictive.

 

Contexte monétaire et environnement des affaires

Les taux d’intérêt élevés et la réticence des banques à accorder des crédits à long terme à taux fixes ont certainement pesé sur les décisions d’investissement. Ce n’est que récemment que le coût des ressources bancaires a commencé à reculer. Toutefois, une transmission complète à l’ensemble du système prendra du temps.

 

En l’absence de stabilité fiscale durable et alors que la majorité des secteurs cherchent encore des relais de croissance dans un marché intérieur restreint, un redémarrage significatif de l’investissement paraît peu probable à court terme.

 

Autre facteur ayant contribué à la hausse des crédits à court terme : la nouvelle réglementation relative aux chèques. La lettre de change, censée la remplacer, peine encore à s’imposer. Pour financer leurs stocks, de nombreuses entreprises ont désormais recours au crédit bancaire, ce qui a été partiellement observé au cours du deuxième trimestre 2025. Cette évolution renforce l’idée que le chèque, notamment grâce à la possibilité d’encaissement direct aux guichets, jouait un rôle clé dans le circuit financier de l’économie parallèle.

 

Pour les banques, cette dynamique pourrait se traduire par une amélioration de leurs ratios prudentiels, d’autant plus soutenue par la bonne tenue de la collecte de dépôts. Pour les entreprises, en revanche, le contexte reste marqué par le statu quo, dans l’attente de conditions économiques plus favorables.

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Le ministère des Affaires sociales recrute 25 inspecteurs du travail

Un concours externe pour le recrutement de 25 inspecteurs du travail a été officiellement ouvert par le ministère des Affaires sociales.

Les épreuves de la sélection sont prévues pour se tenir le 30 octobre 2025. Les personnes souhaitant postuler doivent impérativement soumettre leur candidature avant la date limite du 30 septembre 2025, comme stipulé dans l’arrêté ministériel paru au Journal officiel de la République tunisienne.

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Trump convoque une réunion d’urgence sur Gaza

Donald Trump présidera une « large réunion » mercredi 27 août, a annoncé dans la soirée du mardi 26 août son envoyé spécial, Steve Witkoff.

« Nous avons une grande réunion à la Maison Blanche (…) sous la direction du président », où sera discuté « un plan très complet que nous élaborons pour le lendemain » dans l’enclave palestinienne, qui a subi d’énormes destructions après presque deux ans de guerre, a déclaré Witkoff à Fox News, la chaîne de télévision préférée de Trump, sans entrer dans plus de détails.

Rencontre Rubio-Saar

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le secrétaire d’État israélien Gideon Saar prévoient de s’entretenir à Washington plus tard dans la journée, a annoncé le département d’État.

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Les parias du pavé

La « touristicité » d’un pays est la combinaison de plusieurs paramètres permettant à la fois sa notoriété et sa position dans le développement d’une industrie des voyages d’agréments. La carte postale touristique de la Tunisie s’était longtemps inscrite dans le mouvement d’une anthropologie esthétique de la communication en tant que support-espace d’énonciation et de visibilité des atouts d’un territoire lui permettant de bénéficier d’une rente de situation grâce à sa renommée, l’aire sur laquelle il exerce son pouvoir d’attraction et, pour la Tunisie, la proximité du marché européen.

 

À l’endroit de la carte postale figuraient des paysages stéréotypés qui s’étaient fixés durablement : le bleu du ciel, l’éblouissement de la lumière, l’intensité des couleurs, la mer turquoise et ses plages de sable fin, la beauté sauvage du paysage rural, l’animation et la foule bigarrée des souks tant loués par les touristes en visite, le patrimoine ancien et prestigieux, les édifices urbains mis à profit à des fins touristiques et, par-dessus tout, l’hospitalité légendaire des habitants.

 

En revanche, l’envers de la carte postale, aujourd’hui assuré par une communication individuelle à travers les images transmises par le smartphone que l’on trouve dans toutes les poches, reproduit une réalité bien moins attractive de ces lieux de vacances.

Impiété tous azimuts !

La « touristicité » devient alors la résultante de paramètres économiques et sociaux bien moins glorieux : la dégradation du cadre de vie urbain, la détérioration des équipements publics, l’insécurité, l’accroissement de la mendicité, le manque de civisme, la propreté approximative des gens et la saleté scandaleuse des villes et de la campagne.

 

Pour un pays dont la religion fait de la propreté un acte de foi, de tels comportements à l’égard de l’environnement relèvent assurément de l’impiété.  À cela, il faut ajouter l’inquiétante prolifération des chiens errants et la menace permanente qui les guette et nous guette : le virus de la rage.

 

Les chiens, considérés comme errants, sont en fait divagants. Dans la plupart des cas, ils ont bien des propriétaires mais qui ne se considèrent pas comme tels parce que c’est le chien lui-même qui est venu chez eux, ou qu’on le leur a donné, et ils l’ont gardé sans développer de liens particuliers d’amitié ou de complicité. Souvent adopté, gardé attaché pour sa fonction utilitaire de chien de garde d’une propriété, sa disparition ne suscite aucun émoi puisqu’il peut rapidement être remplacé. Sans entrave ni domicile, n’appartenant plus à personne ou parce que le lien avec son maître est cassé, il ira grossir un groupe de chiens errants.

 

Chiens enragés !

Face à la constitution de cette forte densité canine, s’impose une situation assez complexe, due aux milieux fréquentés par ces animaux (urbain, péri-urbain et rural), à l’attitude de l’homme vis-à-vis de ces chiens et à la nature et l’importance des nuisances subies. Les chiens se répondent d’un quartier à l’autre, et leurs concerts d’aboiements ont une fâcheuse tendance à durer toute la nuit. Par leur nombre, ces chiens ne font pas qu’incommoder le sommeil des riverains, ils sont surtout les porteurs du virus de la rage qui est une maladie contagieuse et mortelle.

 

En 2013, à Tunis, un enfant de six ans est mordu par un chien enragé et meurt à l’hôpital de Bab Saâdoun. En 2015, un autre enfant de 6 ans décède de la rage après avoir été mordu au visage par un chien sur la plage. Un élève de 12 ans, ayant contractée la rage en novembre 2014, à la suite de la morsure d’un chien errant, est mort en janvier 2015. Au mois d’octobre de cette même année, un chien enragé a mordu 12 personnes à Monastir. En 2022, à Gabès, une jeune fille de 16 ans, agressée par des chiens sur le chemin de l’école, décède; et un adulte originaire de Gaâfour meurt infecté par le virus de la rage.

 

Le relevé des statistiques pour la période allant de 2021 à ce jour montre une augmentation inquiétante en Tunisie du nombre des personnes décédées, une quinzaine, mordues par des chiens enragés sans compter les cas passés inaperçus et le chiffre considérable des personnes éraflés ou griffés par des animaux suspects le plus souvent en l’absence de traitements appropriés.

 

Traversant inopinément la route pour aller voir un chien qui est en face ou courant derrière un deux-roues dont il associe le déplacement au mouvement d’une proie, le chien errant est aussi responsable d’autres accidents parfois mortels.

 

Dilution de l’engagement, de l’autorité et de la responsabilité

Or, bien qu’à l’origine d’un sinistre bilan, la rage n’a pourtant jamais été un phénomène d’envergure nationale, n’a jamais pris la proportion de crise par les trois protagonistes du dossier. C’est que l’engagement, l’autorité et la responsabilité s’en trouvent dilués. C’est l’effet témoin qui consiste en un effacement de la responsabilité individuelle au sein d’un gouvernement, chacun s’appuyant sur la présence des autres pour qu’un autre prenne la responsabilité d’agir. Plus il y aurait de témoins, moins il y aurait de réactions.

 

Pourquoi la rage prospère-t-elle en Tunisie ?

Grâce à la vaccination obligatoire des chiens, à l’application rigoureuse des mesures sanitaires et à une information régulière, précise et circonstanciée destinée à éclairer le public sur les principaux symptômes de la maladie et ses dangers, les États d’Europe, d’Amérique du Nord, du Japon et de Corée du Sud sont arrivés à éliminer de leur territoire la rage, mortelle dans 100% des cas une fois déclarée. En revanche, la maladie sévit de plus en plus en Tunisie, y prospère même dans l’indifférence générale puisqu’on se limite à compter les morts. De nombreux chiens, que la terminologie sociologique ou administrative en vigueur qualifie d’errants, d’apparence inoffensifs, deviennent subitement agressifs et mordent sans motif qui explique cette action, les personnes qu’ils trouvent à la portée de leurs dents.

 

Responsabilités

Pour montrer l’importance du champ d’action publique dans les modalités de traitement des alertes sanitaires, il est utile de souligner l’impact d’une crise dans la structuration des attributions de chacun dans l’espace institutionnel. Dans la courte liste des protagonistes engagés dans la lutte contre la prolifération et les nuisances des chiens errants figure en tête de gondole le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime qui a définitivement proscrit petits fours et mignardises lors de ses déplacements officiels.

 

Vient ensuite son collègue de la Santé, un mordu de la restauration des bains publics. Dans la mesure où il n’y a pas de traitement curatif de la rage, une fois celle-ci déclarée, l’objectif prioritaire du ministère de la Santé se limite au traitement après exposition au risque rabique. Celui-ci consiste en une vaccination qui fait apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare. Ce traitement séro-vaccinal est réalisé dans les centres antirabiques, tel l’Institut Pasteur de Tunis, qui prendront les mesures nécessaires après évaluation du risque.

 

Enfin, la ministre de l’Environnement qui vit une existence à distance avec la nature et l’hygiène publique. Ces trois acteurs devraient, chacun dans son domaine de compétence, prendre à bras le corps la question de la persistance et la diffusion de la rage canine en Tunisie devenue un territoire d’endémie.

 

Ça tombe bien ! Ils sont tous les trois directement concernés même si dès le départ c’est le ministère de l’Agriculture qui s’est approprié la responsabilité de la lutte contre les maladies animales. La rage est appréhendée ainsi sous son versant animal et la définition des modalités de sa gestion est très fortement imprégnée par un modèle de lutte contre les maladies animales issu de l’enseignement vétérinaire.

 

Ainsi, les animaux constituent-ils son réservoir exclusif, imposant l’idée que la lutte contre la rage chez l’homme passe essentiellement par la prévention et la lutte contre la maladie chez les animaux. Le faible impact humain de la maladie au regard d’autres affections humaines peut expliquer la faible implication du ministère de la Santé.

 

Partout dans le monde, la lutte contre les maladies des animaux est une priorité et se fait grâce à l’intervention du ministère de l’Agriculture par des actions concertées, collectives, systématiques et des moyens financiers, techniques et humains. La priorité est donnée à la santé des animaux d’élevage, qui représentent une part importante de la valeur des productions agricoles et un enjeu économique important. Elle est d’abord tributaire de l’utilisation de fourrages en quantité, appropriés et concentrés de bonne qualité.

 

Quelles mesures ?

Aux ministères de l’Agriculture revient également la responsabilité de lutter contre les maladies épizootiques et d’empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme ou l’animal. Parmi ces maladies, il y a la rage, une zoonose majeure qui nécessite l’établissement des mesures de prévention destinées à protéger l’homme et les animaux et des mesures de lutte pour réduire l’incidence de la maladie jusqu’à son éradication totale. Cet objectif est atteint essentiellement par des campagnes de vaccination antirabique aléatoires des chiens errants et par des mesures obligatoires concernant les animaux de compagnie qui ne sauraient exclure une vigilance et une sensibilisation sur leur élevage des chiens et les chats, dits de race, leurs échanges, leur mise en vente, l’obligation des propriétaires et leur protection contre tout acte de maltraitance ou de cruauté.

Une commission interministérielle pilotée par le ministère de l’Agriculture

En Tunisie, en revanche, la problématisation du risque rage apparaît à chaque décès avant de s’étioler progressivement. Or, au vu de la gravité pour l’homme de cette crise qui n’a jamais provoqué d’alerte sanitaire encore moins suscité une politique d’envergure nationale, on s’attendait à ce que sa gestion s’impose comme un problème public, traité par une commission clairement pilotée par le ministère de l’Agriculture et qui serait rapidement le lieu d’échange interministériel où se construit la politique publique de la rage en Tunisie.

 

En général, chaque cas est censé déclencher une campagne de communication locale et nationale par les pouvoirs publics pour retrouver les personnes et les animaux ayant eu des contacts avec le chien enragé. Un numéro de téléphone spécifique serait immédiatement mis en place pour collecter des informations et répondre aux questions de la population. En cas de contact avéré, les personnes seraient envoyées à l’Institut Pasteur.

 

Quid du bien-être animal?

Par ailleurs, cette crise et les questionnements qu’elle induit ne provoquent aucun investissement médiatique ni aucune forme de sensibilisation de la collectivité aux risques sanitaires engendrés par la prolifération des chiens errants dans les rues et dans les campagnes. Quant aux pouvoirs publics, ministères et municipalités, ils n’interviennent qu’au cas par cas en l’absence de programmes spécifiques de lutte contre ce phénomène, excepté le lancement de timides et épisodiques campagnes de vaccination.

 

Il fut un temps où, en cas de confirmation de la présence du virus rabique, un ensemble de mesures de lutte était activé. Il prévoyait la mise en œuvre d’actions sévères et coercitives telles que l’abattage de tous les animaux susceptibles d’avoir côtoyé l’animal enragé. La réglementation prévoit aussi de sévères restrictions à la circulation des chiens et chats et l’abattage dans les fourrières de tous les animaux errants capturés dans la commune de découverte du cas par l’utilisation d’armes à feu ou de poison (la strychnine), des méthodes décriées car considérées inacceptables au regard du bien-être animal par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) dont la Tunisie est membre.

 

Ce temps est révolu. Classés autrefois en Occident dans la catégorie des biens meubles, autrement dit que l’on peut tout leur faire : les vendre, les tuer, les torturer, les abandonner, les animaux avaient bénéficié, à la suite d’une lente évolution, d’une prise en compte de leur sensibilité. Dans ce domaine, 2016 a été une année de rupture par la création, en France notamment, de l’article 515-14 al. 1 du Code civil qui stipule que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ».

 

D’autres pays en Amérique du Sud, Colombie et Argentine, mais également aux États-Unis, les juges sont allés beaucoup plus loin et leur ont accordé une personnalité non humaine par le biais de l’habeas corpus. Jusque-là réservée aux humains, cette « liberté fondamentale de disposer de son corps » peut être désormais invoquée par tout citoyen en défense des droits menacés des êtres vivants non humains et lui permet de s’ériger en protecteur du bonheur animalier.

 

La cruauté de l’abatage étant systématiquement dénoncée et le snobisme outrancier à posséder un chien, dit de race, que d’avoir un bâtard étant fortement ancrée chez les Tunisiens, ne reste plus que l’adoption, très répandue parmi les étrangers résidents en Tunisie, qui envoient, à grands frais, des chiens de rue en Europe et aux États-Unis à des familles d’accueil. Ne demeure alors que la stérilisation des chiens errants, ce qu’ont fait avec succès des villes touchées par ce phénomène, notamment le Mexique qui abritait la plus grande population de chiens errants d’Amérique latine, avec des estimations allant de 15 à 18 millions de chiens vivant sans/ou abandonnés par leurs propriétaires.

 

En Tunisie, des vétérinaires capables de repérer au plus tôt les animaux suspects d’être enragés, des associations ainsi que des personnes soucieuses de la santé et du bien-être des animaux, qui s’étaient portées candidats pour gérer gratuitement cette question se sont retrouvés confrontés au peu d’engagement sinon à l’indifférence des administrations communales.

 

Quel rôle doivent jouer l’Anged et le ministère de l’Environnement?

Arrive enfin le rôle du troisième protagoniste, le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). C’est que, pour demeurer en pleine forme et se multiplier, les chiens de rue profitent largement d’une disponibilité alimentaire et trouvent largement de quoi se sustenter en profitant des dépotoirs que leur offrent les commerces et les habitants.

 

Depuis 2011, la Tunisie s’est transformée en dépotoir. Les éboueurs les plus zélés, bien qu’épaulés par les chiffonniers – collecteurs informels dévoués au ramassage sélectif des ordures -, sont dépassés par les quantités d’ordures ménagères. On a ainsi fini par apprendre à vivre au milieu des rebuts qui s’offrent à la vue de tous, à leur mode de gestion où prédomine le « tout à la rue », à leur présence non dissimulée qu’on contourne avec indifférence et pour certains avec une certaine pudeur. On a fini par s’en s’accommoder d’une réalité qui ne suscite ni haut-le-cœur ni indignation.

 

Sur les bords des routes, à chaque coin de rue, en plein centre-ville comme dans les dédales des médinas, des monceaux d’ordures jonchent le sol en permanence. Des chats affamés rappliquent à l’arrivée de chaque sac poubelle déposé trop tôt, des chiens errent parfois, la truffe en alerte, fouillant de leur nez le cloaque pestilentiel, se battent pour la possession du moindre relief, de la moindre charogne, prenant leur aise dans  les tas d’immondices éparpillées. Des containers, balisant les routes, dégueulent leur trop-plein d’ordures en dégageant une odeur nauséabonde qui s’amplifie jusqu’à vous sauter au nez.

 

Débordés par la quantité des détritus, les agents de la voirie ont pour consigne d’incinérer le soir, à ciel ouvert et en plein milieu des quartiers d’habitation, sans aucune prise en compte des effets nocifs des déchets de matières organiques et de plastiques. Au-dessus de chaque foyer incandescent flottent alors d’épaisses fumées noires irrespirables et toxiques. Chaque magma cendreux et grisâtre est appelé à se transformer au plus léger mouvement d’air en cendres volantes. Des sites, pourtant classés patrimoine mondial de l’Unesco, suscitent l’écœurement des visiteurs au vu du tas de déchets qui jonchent le sol. Venus pour profiter des paysages et des monuments, ils se retrouvent obligés de faire place nette avant de pouvoir traverser les lieux ou s’installer.

 

Au final, dans le domaine de la prolifération et de la lutte contre la rage, la politique publique qui reflète clairement l’asymétrie d’appropriation de ce problème public par les trois ministères concernés est entièrement à revoir.

Yassine Essid

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*Ce papier a été publié dans le magazine L’Économiste maghrébin il y a plusieurs mois, mais il est d’une actualité brûlante suite à la visite, le 21 août 2025, du président de la République, Kaïs Saïed, au Centre national pédagogique où il a constaté la présence d’une meute de chiens…

*Les intertitres sont de la rédaction 

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Tunisie : Djerba valide son projet pionnier de valorisation des déchets organiques

Les autorités et leurs partenaires internationaux avancent dans la concrétisation d’un projet pilote de biométhanisation à Djerba. Cette initiative, qui s’inscrit dans la stratégie nationale pour une économie bas carbone, a franchi une étape cruciale avec la tenue récente d’une réunion technique de validation à Médenine.

Le gouverneur de Médenine a présidé cette réunion, qui a rassemblé les directeurs généraux de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED). Des représentants de la STEG, des communes concernées et plusieurs acteurs locaux et partenaires techniques y ont également participé.

L’objectif principal consistait à valider l’étude de faisabilité et les cahiers des charges en vue du lancement prochain d’un appel d’offres. Cet appel d’offres permettra de construire la première unité de biométhanisation de l’île.

La future installation traitera 6 000 tonnes de déchets organiques par an, provenant spécifiquement des établissements hôteliers de Djerba. Ce processus produira de l’énergie renouvelable et réduira les émissions de gaz à effet de serre.

À l’issue des discussions, l’ensemble des participants a validé les documents techniques. Toutes les parties prenantes ont réaffirmé leur ferme engagement à mettre en œuvre le projet rapidement et efficacement, dans le respect des délais établis.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et les gouvernements du Japon et de l’Italie soutiennent ce projet. Il renforcera la résilience environnementale de l’île et créera des emplois verts au niveau local, participant ainsi à la vision tunisienne d’une transition énergétique ambitieuse.

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Un hôpital virtuel pour Tabarka

La Tunisie a commencé à déployer son hôpital virtuel en inaugurant un service de téléradiologie à l’hôpital régional de Tabarka. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie nationale qui a pour objectif de rapprocher les services médicaux spécialisés des régions intérieures du pays, rapporte La Presse.

Pour assurer le succès dudit projet, le ministère de la Santé a indiqué qu’il mettra en place une session de formation spécifique. Cette initiative se fera en partenariat avec des spécialistes de l’hôpital de Tozeur, avec la supervision de professeurs de l’hôpital La Rabta à Tunis.

L’objectif principal du projet d’hôpital virtuel est d’améliorer l’équité d’accès aux soins pour tous les citoyens, en mettant un accent particulier sur ceux résidant dans des zones éloignées des grands établissements hospitaliers.

Sa mise en œuvre progressive dans d’autres régions est envisagée dans le cadre du programme de numérisation du secteur de la santé en Tunisie.

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Evergrande définitivement radiée de la Bourse de Hong Kong

Le géant immobilier chinois Evergrande, symbole de la crise du secteur en Chine, a été officiellement retiré de la cotation à la Bourse de Hong Kong ce lundi 25 août, scellant une nouvelle étape de sa déroute. C’est en tout cas ce que rapporte l’Agence France-Presse (AFP).

La même source explique que cette radiation fait suite à une décision du comité de cotation prise plus tôt ce mois-ci, après que le groupe, déjà suspendu de la cote, n’a pas réussi à satisfaire aux exigences nécessaires pour un retour sur le marché.

En effet, naguère numéro un de l’immobilier dans l’Empire du Milieu et valorisé à plus de 50 milliards de dollars, Evergrande a vu son empire s’effondrer sous le poids d’une dette colossale, estimée à plus de 27,5 milliards de dollars, indique l’AFP, citant un rapport récent des liquidateurs Edward Middleton et Tiffany Wong.

On rappelle que le groupe avait fait défaut sur sa dette il y a 4 ans, plus précisément en 2021, « devenant le symbole d’un secteur autrefois moteur de la croissance chinoise, mais aujourd’hui en crise profonde, marqué par des projets inachevés, une chute des prix et une perte de confiance généralisée ».

C’est dans ce cadre qu’en janvier 2024, un tribunal de Hong Kong avait prononcé la liquidation judiciaire d’Evergrande, jugeant « insuffisant le plan de remboursement présenté aux créanciers ». Depuis, les liquidateurs tentent de récupérer des fonds, notamment via une action en justice contre le cabinet PwC et sa filiale chinoise, accusés de « manquements dans l’audit du groupe ».

« Longtemps pilier de l’économie chinoise, représentant près d’un quart du PIB et un vivier d’emplois, le secteur immobilier est aujourd’hui sous pression », lit-on dans une dépêche de l’agence française. « La chute d’Evergrande illustre les défis auxquels la deuxième économie mondiale fait face, dans un contexte de ralentissement économique et de désengagement progressif des investisseurs dans la pierre ».

Malheureusement, durant toutes ces années, on a très peu vu d’analyses pertinentes sur les causes réelles de cette faillite alors que l’économie chinoise est florissante, l’épargne augmente et donc les Chinois sont de plus en plus aisés, voire riches.

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CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

La 16e session ministérielle de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) se tiendra à Genève du 20 au 23 octobre 2025.

L’événement réunira des délégations gouvernementales, des chefs d’entreprise, des universitaires et des représentants de la société civile autour du thème : « Décider de l’avenir : opérer une transformation économique qui contribue à un développement équitable, inclusif et durable ».

Pendant quatre jours, plus de 40 sessions de haut niveau, des tables rondes ministérielles et des événements parallèles sont au programme. Les discussions porteront sur les moyens de surmonter les incertitudes actuelles et d’identifier des pistes concrètes pour bâtir des économies plus durables, plus résilientes et plus équitables, comme le rappelle le site allAfrica.

Un moment crucial pour les pays en développement

Cette conférence intervient dans un contexte où le commerce, l’investissement et la technologie redéfinissent en profondeur les structures économiques mondiales. Pour les pays en développement, l’enjeu est de garantir un accès équitable au financement, aux marchés et à l’innovation, tout en renforçant leur capacité à faire face aux chocs économiques et géopolitiques.

L’Afrique aura une place importante dans les débats. De nombreux gouvernements africains participeront à la CNUCED 16, dans l’objectif de défendre un agenda de diversification économique. Le continent ambitionne notamment de se positionner sur des secteurs à forte valeur ajoutée comme la technologie, les services financiers et l’économie numérique, tout en soutenant ses PME et son secteur privé en pleine croissance.

Un espace de dialogue multilatéral élargi

Le programme prévoit des échanges quotidiens sur les enjeux mondiaux pressants, une table ronde ministérielle sur le commerce et les finances, ainsi qu’une session de clôture consacrée à la réforme de la coopération internationale dans un monde de plus en plus fragmenté.

Des personnalités de renom, dont des chefs d’État, des ministres, des PDG, des lauréats du prix Nobel, mais aussi des représentants de la jeunesse, de la société civile et du monde académique, sont attendus pour enrichir le dialogue.

Pour Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la CNUCED, « il ne s’agit pas d’une conférence de plus, mais d’une opportunité pour restaurer la confiance, proposer des solutions concrètes et prouver que le multilatéralisme peut encore servir les populations et la planète ».

Un retour aux sources symbolique

Cette 16e édition marque aussi un retour symbolique à Genève, ville où la CNUCED a vu le jour en 1964. Depuis plus de 60 ans, l’organisation joue un rôle essentiel de passerelle entre les économies avancées et les pays en développement, avec pour mission de faire du commerce un vecteur de prospérité partagée.

Les conclusions de la conférence orienteront les priorités de travail de la CNUCED pour les quatre années à venir et nourriront les débats sur la réforme de la gouvernance économique mondiale.

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Al-Watad et le Courant populaire dénoncent les propos du sénateur américain Joe Wilson

Le Courant populaire et le Parti unifié des patriotes démocrates (Al-Watad) ont vivement condamné, mardi 26 août 2025, les récentes déclarations du sénateur américain Joe Wilson à propos de la marche organisée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) le 21 août. Les deux formations politiques y voient une ingérence inacceptable dans les affaires internes de la Tunisie.

Dans un message publié le 22 août sur la plateforme X, le sénateur républicain avait qualifié la mobilisation de l’UGTT de l’une des plus importantes manifestations de protestation en Tunisie depuis des mois, tout en évoquant une possible « syrianisation » du pays — des propos jugés menaçants et provocateurs.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le Courant populaire a affirmé que la souveraineté nationale, l’indépendance de la Tunisie et la liberté de son peuple sont des principes sacrés, refusant toute reproduction d’un modèle de démocratie imposée par l’OTAN « au prix du génocide et de la division », selon les termes employés.

Face à ce qu’il considère comme une tentative de pression extérieure, le Courant populaire appelle à renforcer l’unité nationale et à défendre la souveraineté du pays. Il exhorte également l’ensemble des forces politiques, au-delà de leurs différends, à rejeter toute forme d’ingérence étrangère et à tracer une ligne claire entre opposition nationale et groupes soumis à des agendas extérieurs.

De son côté, le courant démocrate patriotique unifié (tendance Mongi Rahoui) a dénoncé les déclarations du sénateur américain comme une atteinte flagrante à la souveraineté tunisienne, s’inscrivant, selon lui, dans une série de manœuvres impérialistes dirigées contre la Tunisie depuis le 25 juillet.

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À Genève, la Tunisie réaffirme son engagement contre le racisme

Intervenant mardi 26 août à Genève lors d’une table ronde de haut niveau organisée au siège du Conseil des droits de l’Homme, le représentant de la mission permanente de la Tunisie a réaffirmé l’engagement ferme de son pays à lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale et de haine, en conformité avec les principes consacrés par la Constitution tunisienne.

Il a également rappelé que la Tunisie œuvre, dans le cadre de l’État de droit et de ses institutions, à garantir la protection de tous les résidents établis sur son territoire, en conformité avec ses lois nationales ainsi qu’avec ses engagements internationaux en matière de droits humains.

Lors de son intervention, le représentant tunisien a par ailleurs condamné avec force le crime de génocide perpétré sur une base raciste par les forces de l’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une déclaration relayée sur sa page officielle, la mission tunisienne a dénoncé ce qu’elle a qualifié d’« agression raciste barbare », dénonçant notamment la politique de famine imposée à la population civile, les déplacements forcés, ainsi que les attaques systématiques contre les hôpitaux et le personnel médical.

La Tunisie a, à nouveau, appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre un terme aux hostilités, faciliter l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire et lever le blocus injuste imposé aux territoires palestiniens.

Enfin, la mission a réitéré le soutien constant et de principe de la Tunisie au peuple palestinien, en particulier à son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

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La loi de finances 2026 devra intégrer des mécanismes de financement innovants, assure Zenzri

Cette orientation s’inscrit dans le cadre des nouvelles priorités de l’État, notamment l’ouverture des recrutements dans la fonction publique et la mise en œuvre de réformes majeures dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur, a expliqué Sarra Zaafrani Zenzri lors d’un conseil ministériel consacré au projet de loi de finances 2026.

La cheffe du gouvernement a souligné que ces mécanismes innovants visent à accompagner les transformations économiques en cours et à répondre aux pressions géopolitiques mondiales, tout en maintenant un équilibre entre la maîtrise des dépenses publiques et la stimulation de la croissance.

Elle a précisé que les mesures proposées dans le cadre de ce projet visent à concilier justice sociale et développement économique, en consolidant les fondements de l’État social. Une attention particulière sera ainsi portée aux catégories vulnérables et à faible revenu, avec l’objectif de favoriser leur intégration économique et d’améliorer leurs conditions de vie.

Un projet aligné sur le Plan de développement 2026-2030

Le projet de loi de finances 2026 s’inscrit dans la mise en œuvre des objectifs du Plan de développement quinquennal 2026-2030. Il comprend des dispositions fiscales et financières destinées à réformer en profondeur le système fiscal, afin de renforcer la justice fiscale, réduire les inégalités sociales et soutenir le pouvoir d’achat, notamment des classes moyennes et modestes.

Un accent particulier sera mis sur le soutien à l’investissement et à la compétitivité des entreprises à travers deux mesures phares : un dégrèvement fiscal sur les opérations d’acquisition, et la facilitation de l’accès au financement à des conditions avantageuses.

Vers une couverture sociale durable

Sur le plan social, le projet prévoit la diversification des sources de financement des caisses sociales dans le but d’instaurer un système de couverture sociale durable et global. Il vise également à renforcer la gouvernance du programme social Amen, à rationaliser ses interventions et à mieux cibler les bénéficiaires.

L’objectif est de proposer des solutions durables – formation, accompagnement, insertion professionnelle – en remplacement d’une logique centrée uniquement sur les aides financières.

Renforcement des secteurs essentiels : santé, éducation, transition écologique

Dans le secteur de la santé, la loi de finances 2026 prévoit de consolider le système public de santé et de garantir la sécurité sanitaire en assurant une couverture universelle des services de santé de base.

Côté éducation, les efforts porteront sur le financement de la réforme du système éducatif, avec un diagnostic approfondi, la refonte des programmes et l’aménagement d’espaces pédagogiques adaptés aux objectifs de cette réforme.

Par ailleurs, le projet soutient activement la transition énergétique et écologique, en favorisant le recours aux énergies renouvelables et en encourageant la production d’équipements de stockage d’énergie.

Intégration du secteur informel et lutte contre l’évasion fiscale

La loi de finances de 2026 prévoit également des mesures pour intégrer le secteur informel à l’économie formelle. Cela passera par un cadre juridique simplifié, la digitalisation des démarches administratives, un allègement des obligations fiscales et un meilleur accès aux services de sécurité sociale.

L’État s’engage aussi à renforcer la lutte contre l’évasion fiscale et à favoriser la transparence financière, notamment par la généralisation des paiements électroniques, afin de limiter l’usage du cash et de freiner le commerce parallèle.

Mobilisation des ressources financières de l’État

Enfin, la loi prévoit de renforcer les ressources non fiscales de l’État. Une révision de la fiscalité applicable à certains établissements publics est envisagée, dans le but d’alléger leurs charges fiscales à la lumière des difficultés structurelles qu’ils rencontrent, tout en consolidant les investissements publics.

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ECLAIRAGE – L’ombre longue de l’inflation passée – Pourquoi la Tunisie reste prisonnière de son passé … (2/3)

On croit souvent que l’inflation est une affaire de chiffres, de pourcentages et de courbes. En réalité, elle est d’abord une affaire de mémoire(*). Un pays qui a vécu une inflation persistante en garde les stigmates pendant des décennies : les ménages perdent confiance, les entreprises deviennent méfiantes et la banque centrale se voit condamnée à réagir de manière plus dure que de raison. La Tunisie, à l’instar de nombreuses économies émergentes, illustre tragiquement cette loi économique non écrite : l’histoire pèse plus lourd que la conjoncture (**).

Dans toute économie, l’expérience passée structure la manière dont les citoyens projettent l’avenir. L’Amérique latine en est l’exemple le plus frappant. L’Argentine, marquée par une hyperinflation chronique, vit encore aujourd’hui sous le joug d’anticipations inflationnistes incontrôlables : chaque promesse de stabilité est accueillie avec scepticisme, forçant la banque centrale à des politiques monétaires draconiennes qui finissent par asphyxier l’économie réelle.

 

À l’inverse, l’Europe de l’Est a démontré que la rupture radicale est possible. La Pologne, après une inflation à trois chiffres au début des années 1990, a bâti une crédibilité monétaire solide grâce à une politique budgétaire disciplinée, une ouverture maîtrisée et une communication claire de sa banque centrale. Résultat : la mémoire de l’hyperinflation s’est estompée, les anticipations se sont stabilisées, et le pays a pu attirer massivement les investissements.

 

À l’inverse, l’Europe de l’Est a démontré que la rupture radicale est possible. La Pologne, après une inflation à trois chiffres au début des années 1990, a bâti une crédibilité monétaire solide grâce à une politique budgétaire disciplinée, une ouverture maîtrisée et une communication claire de sa banque centrale.

 

La Tunisie, quant à elle, se situe entre ces deux trajectoires. Elle n’a pas connu l’hyperinflation, mais une inflation structurelle persistante, suffisamment forte pour miner la confiance dans le dinar et créer une habitude inflationniste difficile à déloger.

 

Une Banque centrale sous contrainte

La Banque centrale de Tunisie est consciente de ce dilemme. Elle sait que chaque dérapage des prix alimente une spirale psychologique : les ménages ajustent leurs dépenses par peur de nouvelles hausses, les entreprises répercutent immédiatement les anticipations inflationnistes dans leurs prix, et les syndicats réclament des revalorisations salariales qui entretiennent la boucle prix-salaires. Pour casser cette dynamique, la BCT n’a qu’une arme : le taux directeur. Mais chaque hausse se traduit par une contraction du crédit, un frein à l’investissement et un ralentissement de l’activité, aggravant les tensions sociales déjà explosives.

 

Le paradoxe de la crédibilité

Ce cercle vicieux n’est pas propre à la Tunisie. La Turquie en offre un exemple saisissant. Malgré une longue histoire d’inflation, la banque centrale turque avait réussi à gagner en crédibilité dans les années 2000. Mais cette crédibilité n’a pas suffi à ancrer durablement les anticipations. Chaque fois que l’inflation repart à la hausse, les marchés exigent des réponses brutales, et la moindre hésitation est interprétée comme une faiblesse. La crédibilité, paradoxalement, n’allège pas la charge de la politique monétaire : elle oblige au contraire à des réactions systématiquement vigoureuses, car le poids du passé reste présent.

 

En Tunisie, le même paradoxe est à l’œuvre. Même si la BCT affiche son indépendance et communique plus clairement qu’avant, les anticipations inflationnistes des agents économiques restent largement « désancrées ». Les promesses de stabilité sont accueillies avec circonspection, et la Banque centrale se retrouve contrainte de frapper fort à chaque dérapage, quitte à sacrifier la croissance.

 

En Tunisie, le même paradoxe est à l’œuvre. Même si la BCT affiche son indépendance et communique plus clairement qu’avant, les anticipations inflationnistes des agents économiques restent largement « désancrées ». Les promesses de stabilité sont accueillies avec circonspection, et la Banque centrale se retrouve contrainte de frapper fort à chaque dérapage, quitte à sacrifier la croissance.

 

L’équation tunisienne : entre histoire et réformes

Ce constat soulève une vérité fondamentale : en Tunisie, comme ailleurs, la lutte contre l’inflation ne peut être laissée à la seule banque centrale. Les déséquilibres qui alimentent la hausse des prix sont structurels : déficit commercial chronique, dépendance aux importations, poids des subventions, dérives budgétaires et spéculations organisées dans les circuits de distribution. Tant que ces sources ne seront pas taries, aucune politique monétaire, aussi agressive soit-elle, ne pourra restaurer durablement la confiance.
L’expérience internationale prouve que l’on peut échapper à l’ombre du passé, mais à condition de coupler discipline monétaire et réformes structurelles. C’est ce qu’ont réussi certains pays d’Europe de l’Est, là où d’autres, comme l’Argentine, ont échoué en se limitant à une réponse monétaire.

In fine, briser l’héritage pour libérer l’avenir

La Tunisie n’est pas condamnée à subir éternellement le poids de son passé inflationniste. Mais pour briser ce cercle vicieux, il faut accepter que la crédibilité ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps, par des politiques cohérentes, une gouvernance transparente et un partage équitable de l’effort économique.

 

La Tunisie n’est pas condamnée à subir éternellement le poids de son passé inflationniste. Mais pour briser ce cercle vicieux, il faut accepter que la crédibilité ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps, par des politiques cohérentes, une gouvernance transparente et un partage équitable de l’effort économique.

 

Tant que les déséquilibres persistants nourriront la défiance, la Banque centrale restera enfermée dans un rôle de pompier, condamné à des interventions coûteuses et socialement douloureuses. Le véritable enjeu n’est donc pas seulement de stabiliser l’inflation aujourd’hui, mais de reconstruire la confiance de demain. Car une monnaie forte ne repose pas uniquement sur un taux directeur, mais sur la capacité d’un pays à tourner la page de son histoire inflationniste.

 

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Article en relation: ECLAIRAGE – L’ombre longue de l’inflation passée – La Tunisie face à son dilemme monétaire (1/3)

 

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REFERENCES :

 

(*) The Legacy of High Inflation on Monetary Policy Rules :NBER- w34107 l’héritage d’une inflation élevée: par :  Luis I. Jacome H.Georgetown University, Nicolás E. Magud,  Monetary Fund (IMF), Samuel Pienknagura, International Monetary Fund (IMF) et Martín Uribe, Columbia University – Graduate School of Arts and Sciences – Department of Economics; National Bureau of Economic Research (NBER), Date Written: August 2025

https://www.nber.org/search?page=1&perPage=50&q=w34107

 

 (**)  FEST- ÉTUDE DE L’ÉVOLUTION DES SALAIRES RÉELS EN TUNISIE : Dr Tahar El Almi et Phd Ezzedine Larbi, ( RIP )

https://library.fes.de/pdf-files/bueros/tunesien/14391.pdf

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