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Rentrée scolaire 2025 : Une application au service de l’éducation

Le président-directeur général du Centre national pédagogique (CNP), Karim Daoud, a annoncé le lancement pour la prochaine rentrée scolaire d’une application mobile. Celle-ci permettra de localiser les librairies disposant des manuels scolaires recherchés grâce à un système de géolocalisation et à une base de données actualisée des titres disponibles.

Lors d’une interview télévisée accordée à l’agence TAP, le responsable a précisé que cette nouvelle application viendra compléter celle que le CNP propose déjà sur son site et qui aide les utilisateurs à trouver une librairie proposant le manuel souhaité. Il a indiqué à cette occasion que certaines régions ont déjà reçu 75 % des manuels, et d’autres, 100 %. Il a assuré que les librairies du pays disposeront de tous les titres d’ici la semaine prochaine. Dans le cadre de son rôle social et inclusif, Daoud a ajouté que le CNP a également édité pour la rentrée scolaire 2025-2026 des manuels scolaires en braille, ainsi que des récits et des livres parascolaires conformes aux programmes officiels.

Par ailleurs, il a signalé que le Centre a publié 314 titres à l’intention des enfants tunisiens résidant à l’étranger. Cet ensemble comprend 206 manuels scolaires, le reste consistant en livres de soutien et cahiers d’été qui visent à renforcer leurs compétences en langue arabe et à consolider leur attachement à l’identité nationale.

Toujours selon le responsable, le CNP a aussi mis à disposition des enseignants 390 guides pédagogiques, qui couvrent toutes les matières et tous les niveaux. Le Centre les propose à des prix accessibles, entre 3 et 8 dinars. Il a également édité 15 guides spécifiques pour les professeurs des élèves tunisiens à l’étranger.

Enfin, la même source a indiqué qu’une nouvelle série de livres parascolaires intitulée « J’accompagne mon enfant », destinée aux élèves du primaire, est également disponible. Des experts et des inspecteurs pédagogiques l’ont validée.

Avec TAP

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Danemark : suppression des taxes sur le café et le chocolat

Le Danemark a annoncé vendredi 22 août qu’il supprimerait les taxes sur le café et le chocolat afin de soulager les ménages qui ont été accablés par la hausse des prix des denrées alimentaires.

« Nous avons choisi quelque chose qui a un impact direct sur les Danois, qui peut immédiatement sentir qu’ils auront plus d’argent à leur disposition », a expliqué à TV2 le vice-Premier ministre danois, Trolls Lund Poulsen, qui est également ministre de la Défense et chef du Parti libéral.

Selon le ministère des Impôts, un paquet de café au Danemark coûtera cinq couronnes de moins (66 centimes d’euro).

Considérée comme la plus ancienne taxe sur le chocolat au Danemark, elle s’applique à tous les produits contenant du cacao, aux bonbons, aux fruits confits et aux chewing-gums. Son montant varie de 3 à 3,5 euros, selon la teneur en sucre de l’aliment.

Selon les statistiques nationales, en juillet, le prix du chocolat a augmenté de plus de 25,3 % par rapport à l’année précédente. Le prix du café a augmenté de 35,5 %. Dans l’ensemble, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 6,5 % sur une base annuelle.

En supprimant ces taxes, les pertes pour les finances publiques danoises devraient s’élever à 2,4 milliards de couronnes (321 millions d’euros).

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Tunisie : Vague de limogeages dans trois gouvernorats

Dans son édition du vendredi 22 août 2025, le Journal officiel de la République tunisienne (Jort) a publié plusieurs arrêtés du ministre de l’Intérieur, datés du 19 août 2025, annonçant des mouvements au sein de l’administration territoriale.

Selon ces textes officiels, Saïda Bouazizi a été déchargée de ses fonctions de secrétaire générale du gouvernorat de Tozeur, avec effet rétroactif au 7 août 2025.

Dans le même temps, Hammadi Aouaissi a été relevé de son poste de secrétaire général du gouvernorat de Nabeul, à compter du 11 août 2025.

Enfin, Dhia Eddine Achour a été démis de ses fonctions de délégué à la délégation d’El Mourouj, relevant du gouvernorat de Ben Arous, également à partir du 11 août 2025.

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Liquidités bancaires : la BCT a réduit son soutien tout en comblant les besoins

Les interventions de la BCT sur le marché monétaire ont enregistré une baisse, se situant en moyenne à 13,688 MD en 2024, contre 14.604 MD une année auparavant, selon le rapport annuel de la BCT de l’exercice 2024.

Cette réduction a concerné la quasi-totalité des instruments, notamment, les opérations principales de refinancement (-2.531 MD), les opérations de refinancement à plus long terme d’un mois (-244 MD) et les swaps de change à des fins de politique monétaire (-14 MD).

En revanche, la BCT a renforcé  les opérations d’achats en 2024, augmentant de 1,649 MD. Il est à noter qu’à compter du mois d’octobre 2024, la BCT a introduit un instrument de refinancement à plus long terme de six mois. Cela a donné  lieu à une enveloppe annuelle moyenne de 234 MD en 2024. Les interventions de la BCT ont permis de satisfaire la quasi-totalité des besoins des banques en liquidité. Ces interventions ont limité   le déficit moyen sur le marché monétaire, à 176 MD au cours de l’année 2024, contre 293 MD une année auparavant.

Avec TAP

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Le Canada annule les taxes punitives sur les produits américains

Ottawa éliminera de nombreux tarifs de rétorsion qu’il a imposés sur les produits américains et intensifiera ses contacts avec les États-Unis pour forger une nouvelle relation avec Washington en matière de commerce et de sécurité. C’est ce qu’a annoncé vendredi 22 août le Premier ministre canadien, Mark Carney.

Lors d’une conférence de presse à Ottawa après une conversation téléphonique avec le président américain, Donald Trump, Carney a déclaré que les tarifs sur tous les produits couverts par l’Accord de libre-échange États-Unis-Canada-Mexique (AEUMC) seront éliminés à compter du 1er septembre. Mais les droits de douane sur les voitures, l’acier et l’aluminium resteront toutefois en vigueur.

Carney a noté que les États-Unis ont récemment précisé qu’ils n’imposeraient pas de droits de douane sur les produits canadiens couverts par l’AEUMC, ce qu’il a qualifié de développement positif.

« Le Canada et les États-Unis ont maintenant rétabli le libre-échange pour la plupart de nos marchandises », a-t-il ajouté, réitérant que, par rapport aux autres partenaires commerciaux des États-Unis, les exportations canadiennes sont soumises à des tarifs douaniers globaux inférieurs.

La Maison-Blanche a salué la décision du Canada de lever les droits de douane de rétorsion, un geste de bonne volonté visant à relancer les négociations commerciales, au point mort. « Nous saluons cette action attendue depuis longtemps par le Canada. Nous sommes impatients de poursuivre les discussions avec le Canada » sur les questions de commerce et de sécurité nationale.

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Tunisie-Japon : un plan triennal pour concrétiser la déclaration de Yokohama

Le renforcement de la coopération tuniso-japonaise a été au centre de l’entretien qu’a eu, vendredi 22 aout 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzari, avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, à Yokohama au Japon  , en marge de la 9e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

Selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement, la cheffe du gouvernement a exprimé l’engagement de la Tunisie à surmonter toutes les formalités administratives qui pourraient entraver les investissements japonais en Tunisie, se félicitant du niveau atteint par la coopération bilatérale. Elle a également réitéré sa proposition d’organiser dans les meilleurs délais un forum économique tuniso-japonais. Il s’agit de renforcer la coopération entre la Tunisie et le Japon.

Évoquant la question palestinienne, la cheffe du gouvernement a réaffirmé la position de la Tunisie en la matière et son attachement à ce que le peuple palestinien recouvre l’intégralité de ses droits. Pour sa part, le Premier ministre du Japon , cité dans le communiqué, a souligné les efforts déployés par le Japon pour obtenir un cessez-le-feu et aider les Palestiniens à surmonter cette situation difficile.

Il a en outre rappelé l’adoption par la Tunisie et le Japon en 2022 d’une déclaration commune, servant de cadre général à la coopération bilatérale. La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) a pris fin vendredi à Yokohama au Japon. La cheffe du gouvernement tunisien, qui dirigeait la délégation tunisienne à cette conférence, a pris part à la séance de clôture. Cette séance a marqué l’adoption de la déclaration de Yokohama. Les participants adopteront un plan de travail sur trois ans pour concrétiser cette déclaration.

Dans la déclaration, les participants ont souligné l’importance de parvenir à un consensus concernant les priorités du développement en Afrique, selon la présidence du gouvernement tunisien. Le Japon et les pays africains se sont engagés, dans la déclaration, à renforcer la coopération, notamment dans les domaines de la santé et des secteurs à haute valeur technologique. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a réitéré, au cours de la séance de clôture, la volonté de son pays de renforcer ses relations avec l’Afrique, soulignant l’importance de l’action commune pour consolider les capacités humaines et industrielles du continent.

Avec TAP

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Trump taxe, le déficit pourrait reculer de 4 000 Mds$

Les revenus provenant des droits de douane imposés par Donald Trump sur les biens importés aux États-Unis pourraient réduire le déficit public de 4 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, selon une estimation du Congressional Budget Office (CBO) publiée vendredi 22 août.

Si les hausses de tarifs douaniers de Trump se poursuivent, les recettes pourraient réduire le déficit primaire de 3 300 milliards de dollars et les paiements d’intérêts du gouvernement fédéral de 700 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, selon le CBO…

Les recettes supplémentaires provenant des tarifs douaniers pourraient aider à compenser l’augmentation du déficit causée par le projet de loi de Trump de réduction d’impôts.

Selon le Trésor américain, la dette fédérale s’élève à 37 180 milliards de dollars. Elle a continué de croître sous les administrations républicaine et démocrate, le Congrès américain autorisant toujours le gouvernement fédéral à dépenser plus d’argent qu’il n’en perçoit.

L’estimation la plus récente du CBO « voit » une augmentation des bénéfices pour le gouvernement américain par rapport à juin, lorsqu’il prévoyait une réduction de 2,5 billions de dollars du déficit primaire et une réduction de 500 milliards de dollars des paiements d’intérêts.

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Baisse des taux en vue ? Powell laisse la porte ouverte

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a donné, vendredi 22 août, un signal tiède sur d’éventuelles baisses des taux d’intérêt, soulignant que le niveau élevé d’incertitude rend le travail des responsables de la politique monétaire particulièrement difficile.

Dans son discours au symposium annuel de la Fed à Jackson Hole, dans le Wyoming, le président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, a évoqué des « changements radicaux » dans les politiques fiscale, commerciale et d’immigration. Il en résulte que « l’équilibre des risques semble se déplacer » entre les deux principaux objectifs de la Fed :  le plein emploi et la stabilité des prix.

Tout en notant que le marché du travail reste solide et que l’économie a fait preuve de « résilience », il a reconnu que les risques de récession augmentent. Parallèlement, il a souligné que les droits de douane créent des risques de résurgence de l’inflation, un scénario de stagflation que la Fed souhaite éviter.

 

Lire aussi : L’or chute avant le discours de Powell à Jackson Hole

« Un certain ajustement de la politique monétaire est justifié »

Avec un taux d’intérêt directeur de la Fed inférieur d’un point de pourcentage à celui de l’année dernière et un chômage qui reste faible, les conditions permettent, selon Powell, à la Banque centrale fédérale de « procéder avec prudence à sa révision de la politique ». Toutefois, avec une politique à des niveaux restrictifs, les perspectives et l’évolution de l’équilibre des risques pourraient justifier un ajustement, a-t-il ajouté.

A rappeler que la Réserve fédérale a maintenu son taux directeur dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 % depuis décembre 2024. Les décideurs de la politique monétaire continuent de souligner l’incertitude que les droits de douane engendrent sur l’inflation et estiment que les conditions actuelles laissent du temps avant de prendre de nouvelles décisions.

L’indépendance de la Fed et les leçons de l’inflation

Bien qu’il n’ait pas répondu directement aux pressions et aux attaques lancées contre lui par la Maison Blanche, Powell a souligné l’importance de l’indépendance de la Fed. « Les membres du FOMC prendront leurs décisions uniquement sur la base d’une analyse des données macroéconomiques et de leurs implications pour les perspectives économiques et l’équilibre des risques. Nous ne dévierons jamais de cette approche », a-t-il martelé.

Ce discours intervient alors que des négociations sont en cours entre la Maison Blanche et les partenaires commerciaux des États-Unis, dans un contexte de volatilité et d’incertitude. Les indicateurs récents montrent que les prix à la consommation aux États-Unis augmentent progressivement, tandis que ceux de gros augmentent plus rapidement.

L’administration Trump estime que les droits de douane n’entraîneront pas d’inflation durable et que des baisses de taux d’intérêt sont donc justifiées. Mais Powell a souligné qu’il existe plusieurs scénarios possibles, avec un « scénario de base raisonnable » selon lequel les effets des droits de douane seront « à court terme – avec un ajustement ponctuel du niveau des prix », ce qui ne justifierait probablement pas le maintien de taux d’intérêt élevés. Cependant, rien n’est certain. « Il faudra du temps pour que les effets des droits de douane se propagent dans les chaînes d’approvisionnement et les réseaux de distribution », a-t-il expliqué.

Dans son discours, M. Powell a également évoqué la révision quinquennale du cadre de politique monétaire de la Fed. Cette révision a entraîné des changements importants par rapport à la précédente, en 2020.

Puis, en pleine pandémie de Covid, la Fed avait adopté le régime de « ciblage flexible de l’inflation moyenne », qui a temporairement autorisé une inflation plus élevée après une longue période de baisse des prix. L’objectif était de soutenir la reprise du marché du travail. Mais peu après l’adoption de cette stratégie, l’inflation a grimpé en flèche pour atteindre son plus haut niveau en 40 ans, la Fed la considérant initialement comme « transitoire » et n’ayant pas immédiatement relevé les taux d’intérêt.

Powell a reconnu les erreurs commises : « L’idée d’un excès délibéré et modéré d’inflation s’est avérée vaine. L’inflation qui a suivi quelques mois après l’annonce des changements de 2020 n’avait rien de délibéré ni de modéré, comme je l’ai publiquement admis en 2021. Les cinq dernières années ont été un rappel douloureux des conséquences d’une inflation élevée, en particulier pour ceux qui ont du mal à faire face à l’augmentation du coût des biens de première nécessité », regrette-t-il.

Lors de cette revue, la Fed a réaffirmé son engagement envers un objectif d’inflation de 2 % . Cette approche a suscité des critiques des deux côtés : certains considèrent 2 % comme un objectif élevé et une source de faiblesse du dollar, tandis que d’autres appellent à plus de flexibilité. « Nous pensons que notre engagement envers cet objectif est un facteur clé pour maintenir des attentes d’inflation stables à long terme », a conclu Powell.

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Famine à Gaza : un drame évitable si ce n’était « l’obstruction systématique d’Israël »

Après que ses experts ont averti que 500 000 personnes se trouvaient dans un état « catastrophique », l’Onu a officiellement déclaré, vendredi 22 août 2025, la famine à Gaza, la première à toucher le Proche et Moyen-Orient.

Comment réagit le gouvernement criminel de Benyamin Netanyahou aux accusations extrêmement graves sur l’étendue de la famine à Gaza portées par les experts de l’IPC (Integrated Food Security Phase Classification), un consortium d’ONG et d’agences internationales sous le couvert de l’Onu ? En étant en déni total, en d’autres termes en refusant sciemment de reconnaître une réalité choquante sans aucune honte ni pudeur. Tout en nous rabattant les oreilles avec la vieille rengaine, selon laquelle l’Etat hébreu est « victime d’une campagne orchestrée alliant le Hamas, des ONG, les Nations unies et des grands médias internationaux. Rien que cela.

Déni éhonté

Tel-Aviv, qui entretient des relations plus que déplorables avec l’ONU, a immédiatement dénoncé ces accusations « fondée sur les mensonges du Hamas ». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a même qualifié ces graves accusations de « mensonge éhonté » en mettant comme d’habitude en opposition le sort de 2,5 millions de Gazaouis avec celui des 49 otages israéliens toujours aux mains du Hamas dont 27 seraient décédés selon l’armée israélienne.

Des arguments qui ne semblent convaincre personne. Selon un sondage Ipsos publié cette semaine, 65 % des Américains estiment que les États-Unis doivent aider les habitants affamés de Gaza. Fin juillet, le président américain même, Donald Trump, pourtant un allié indéfectible de l’État hébreu, avait affirmé ne pas être « spécialement d’accord » avec la position de Netanyahou et qu’Israël porte « une grande responsabilité » dans cette « famine » qu’« on ne peut pas nier ».

Pourtant, la vérité saute aux yeux. Ainsi, dans un rapport rendu public vendredi 22 août, et en se basant sur des critères rigoureux – notamment qu’au moins une personne sur cinq affronte un manque extrême de nourriture et que 30 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë -, l’agence onusienne déclare officiellement que plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions de détresse alimentaire « catastrophiques », caractérisées « par un niveau extrême de malnutrition, par la misère et la mort », selon les termes de l’IPC.

Cynisme

Selon les nombreux témoignages d’habitants, de journalistes palestiniens, de soignants et d’humanitaires présents dans l’enclave, poursuit le rapport, « la bande de Gaza, qui vit sous le feu israélien depuis plus de vingt-deux mois, connaît une crise alimentaire majeure » ; que la famine « est une course contre la montre. Un cessez-le-feu immédiat et la fin du conflit sont essentiels pour permettre une intervention humanitaire à grande échelle et sans entrave afin de sauver des vies », préviennent les experts de l’IPC, alors que, comble de l’horreur, « des réserves de nourriture et de médicaments sont disponibles à quelques kilomètres du territoire palestinien ».

Pis, la même source indique que la famine qui sévit dans la ville de Gaza et ses environs pourrait s’étendre aux gouvernorats de Deir al-Balah et Khan Younes, plus au sud, d’ici à fin septembre.

Pourtant, il serait utile de rappeler qu’avant le début de la guerre, la bande de Gaza était autosuffisante en matière alimentaire. Mais depuis octobre 2023, les bombardements, blocus et déplacements de population à répétition ont largement détruit ses capacités de production. Selon un rapport de l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) publié en juillet dernier, moins de 2 % des terres agricoles restent exploitables, tandis que la quasi-totalité des bovins et des poules ont péri. La pêche au large a été interdite. Quant aux rares denrées disponibles, leur prix a explosé : d’après la chambre de commerce palestinienne, la farine coûte trente fois plus cher qu’avant-guerre. C’est dire l’étendue de la catastrophe humanitaire.

Crime de guerre

En réaction à l’ampleur du désastre, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné la famine comme un « désastre provoqué par l’homme » et « un échec de l’humanité ». Tout en insistant sur les obligations légales d’Israël, en tant que puissance occupante, de fournir nourriture et soins.

« Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité », a tancé le responsable onusien. « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d’un accès humanitaire total et sans entrave », a-t-il ajouté.

« Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre », a déclaré le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk.

Pour sa part, Tom Fletcher, chargé des opérations humanitaires des Nations unies, soutient que la situation dramatique dans l’enclave « aurait pu être évitée » sans « l’obstruction systématique d’Israël ».

« C’est un scandale moral », a, de son côté, estimé le ministre des Affaires étrangères britannique.

L’Arabie saoudite déplore que ce drame reste une « honte pour la communauté internationale » et appelle à une intervention rapide du Conseil de sécurité pour stopper ce qu’elle qualifie de « génocide ».

Paroles, paroles…dixit la chanteuse Dalida.

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Nour Ben Zakour : l’art comme thérapie et quête de sens

Autodidacte, architecte de formation et artiste en constante évolution, Nour Ben Zakour nous plonge dans son univers coloré, où chaque toile est à la fois une thérapie et un hommage à la vie. Inspirée par ses expériences, les rencontres et la beauté des détails du quotidien, elle raconte comment son identité, ses origines et sa sensibilité façonnent sa création, tout en portant un regard optimiste et émerveillé sur la scène artistique tunisienne.

Nous avons eu le privilège d’interviewer cette belle âme sur ses sources d’inspiration, ses réflexions sur la scène artistique tunisienne et sa capacité impressionnante à faire des aléas de la vie en quelque chose de positif.

 

Qui est Nour Ben Zakour ?

Je ne suis pas la meilleure personne pour me présenter… et je n’aime pas trop parler de moi. Je préfère que l’impact que je peux laisser, à travers mon travail ou ma manière d’être, parle à ma place. Cela dit, je suis artiste autodidacte, architecte de formation, et une personne en constante évolution.

 

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

C’est la vie elle-même, dans toutes ses nuances. Les émotions, les rencontres, les souvenirs, la nature, les détails qu’on ne regarde pas toujours.

Je m’inspire aussi de beaucoup de mes propres expériences, heureuses ou difficiles, pour transformer ce que je ressens en quelque chose de positif. Mes toiles sont ma thérapie préférée, c’est là que je dépose mes pensées, mes émotions pour ensuite les transformer en quelque chose de positif à travers des couleurs vibrantes dans un univers un peu enfantin.

 

Comment est née votre passion pour la peinture ?

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un crayon à la main. Je ne sais pas vraiment quand ça a commencé, c’est comme si ça avait toujours été là. Je crois que c’est plutôt à ma maman qu’il faudrait demander… c’est elle qui m’a inscrite à mes premiers ateliers de peinture.

 

On sait que beaucoup d’artistes ont des rituels avant de créer. Quels sont les vôtres ?

Je n’ai pas de rituel figé, à part une bonne tasse de café et une musique de fond pour me mettre dans le bain. La musique varie suivant mon mood, mais j’ai quand même une préférence pour la musique classique et surtout pour le piano.

 

Comment décririez-vous la scène artistique tunisienne actuelle ?  

La scène artistique tunisienne bouillonne vraiment en ce moment. Il y a énormément de jeunes artistes qui cherchent à être découverts. Heureusement, de plus en plus de galeries s’impliquent dans cette aventure de découverte artistique, et ça c’est indéniable. Je pense que c’est une démarche enrichissante pour elle, car représenter de jeunes talents peut être un vrai challenge, plutôt que de se concentrer uniquement sur des artistes déjà établis. Nous sommes un pays émergent sur le plan artistique, avec des espaces et des événements dédiés à l’art qui se multiplient. C’est un monde fascinant qui surprend et impressionne même les visiteurs étrangers.

 

Votre vécu en tant que femme tunisienne a-t-il influencé votre parcours artistique ?

Oui, certainement. Être femme et tunisienne m’a donné une sensibilité, une audace particulière face au monde, aux émotions et aux expériences humaines. Cela influence la façon dont je crée, ce que je choisis de raconter à travers mes œuvres, et aussi ma détermination à avancer malgré les défis. Je ne dirais pas que cela me définit entièrement, car j’ai aussi des origines perses de par ma grand-mère qui ont joué un rôle très important dans ma vie, ma sensibilité artistique étant donné qu’elle était la fille d’un grand artiste perse.

Au final, je crois que mon parcours est le fruit d’un mélange de cultures et d’influences qui m’a façonnée.

 

Votre formation d’architecte a-t-elle influencé votre travail ?

Je dirais plutôt que c’est mon côté artiste qui a influencé mon choix d’étudier l’architecture et ma manière de la pratiquer, plutôt que l’inverse. L’architecture m’a apporté une rigueur et une structure, mais c’est ma sensibilité artistique qui a guidé mes décisions et ma vision.

 

Nour Ben Zakour en un mot ?

Un mot ?… Évolutive. Enfin… aujourd’hui, demain ce sera peut-être un autre !

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BCT : une stabilité relative du TMM observée en 2024

L’année 2024 a été marquée par une relative stabilité du Taux moyen du marché monétaire (TMM), qui a évolué à proximité du taux directeur (TD) maintenu à 8 %, comme le souligne le rapport annuel 2024 de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le TMM a débuté l’année à 7,98 %, puis est remonté à 7,99 % à partir de juillet 2024, niveau auquel il s’est stabilisé jusqu’à la fin de l’année. Cette stabilité reflète un équilibre soutenu des conditions monétaires, conforme aux orientations de la politique monétaire.

Parallèlement, le Taux moyen pondéré (TMP) des appels d’offres (OPR) a affiché une tendance stable tout au long de l’année 2024, évoluant systématiquement autour du taux directeur, avec une moyenne annuelle de 8,01 %, précise la même source.

S’agissant des transactions interbancaires, le rapport souligne que la tendance haussière des volumes, observée ces dernières années, s’est confirmée en 2024, tant sur le marché au comptant (en blanc) que sur celui des pensions livrées. Ainsi, l’encours mensuel moyen sur le marché au comptant a enregistré une croissance significative de 30,1 % par rapport à 2023.

Cette dynamique a été principalement portée par les opérations au jour le jour (à vue), dont l’encours moyen a progressé de 47,6 % pour atteindre 1 683 MDT, contre 1 140 MDT un an auparavant. Parallèlement, les transactions à terme ont connu une légère contraction de 7,4 %, passant de 532 MDT à 493 MDT.

Cette évolution témoigne d’une consolidation progressive du marché interbancaire au comptant, marquée par une préférence accrue pour les opérations au jour le jour, précise la même source.

L’analyse de la structure de l’encours annuel moyen des opérations interbancaires au comptant pour l’année 2024 fait ressortir une consolidation de la prédominance des transactions au jour le jour.

Celles-ci représentent 77,4 % de l’encours global des transactions interbancaires au comptant, contre 68,2 % en 2023, soit une augmentation de 9,2 points. En même temps, une diminution de l’encours moyen des opérations à terme a été observée pour la majorité des échéances.

Les échanges à une semaine ont notamment enregistré une baisse significative : leur part dans l’encours total des transactions au comptant est passée de 6,1 % en 2023 à moins de 0,8 % en 2024. Une tendance similaire a été constatée pour les opérations à un mois, dont la part s’est établie à 14,1 % en 2024, contre 17,7 % l’année précédente.

Seules les transactions à deux mois ont connu une légère progression, leur part étant passée de 1,9 % à 3,2 %. L’encours moyen des opérations interbancaires au comptant s’est établi, en moyenne, à 16,6 % du VGR (volume global de refinancement des banques auprès de la BCT), contre 11,3 % l’année précédente. Cette hausse témoigne d’une atténuation de la dépendance des banques à l’égard des ressources de refinancement de la Banque centrale, dans un contexte de liquidités relativement abondantes sur le marché interbancaire.

Au cours de l’année 2024, l’encours moyen des transactions interbancaires au comptant a connu une augmentation notable, culminant à 3 450 MDT en fin d’année. Cette dynamique a entraîné une hausse du ratio « encours moyen des transactions au comptant / VGR », qui a atteint son niveau le plus élevé depuis cinq ans, s’établissant à 32,6 %. Cette évolution reflète, selon le rapport, une amélioration notable des conditions de liquidité sur le marché interbancaire, ainsi qu’un allégement de la pression sur les mécanismes de refinancement de la Banque centrale.

Avec TAP

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Contrôle : plus de 3 000 climatiseurs dangereux retirés

Dans le cadre de la campagne nationale conjointe de contrôle des climatiseurs individuels, le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé la saisie de 86 climatiseurs d’origine inconnue et de 3 295 unités ne respectant pas les normes en vigueur, rapporte un journal de la place.

Lancée le 14 août, cette campagne de contrôle s’est déroulée sur l’ensemble des circuits de distribution et a mobilisé plus de 50 équipes issues des services du commerce, de la douane, de l’intérieur et de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie. Elle a permis de relever 124 infractions économiques et 22 infractions douanières.

La directrice de la qualité et de la protection du consommateur, Salwa Fatnassi, a appelé aux citoyens de ne pas acheter de climatiseurs dépourvus de carte d’étiquetage énergétique.

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Zone euro : le secteur manufacturier propulse la croissance

L’activité commerciale dans la zone euro a progressé à son rythme le plus rapide depuis 15 mois en août, selon les données préliminaires du PMI publiées jeudi 21 août. 

L’indice PMI composite du secteur manufacturier et des services a progressé à 51,1 en août, contre 50,9 en juillet, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une légère baisse à 50,7 selon une enquête Reuters. L’indice a progressé pendant trois mois et a atteint son plus haut niveau depuis mai 2024.

« La situation s’améliore. L’activité économique s’est renforcée dans le secteur manufacturier et les services. Globalement, nous constatons une légère accélération de la croissance au cours des trois derniers mois », a commenté Cyrus de la Rubia, économiste en chef de la Hamburg Commercial Bank.

L’indice PMI manufacturier est passé de 49,8 à 50,5 en juillet, passant ainsi en expansion (au-dessus de 50) pour la première fois depuis plus de trois ans. La production manufacturière a progressé à son rythme le plus rapide depuis près de trois ans et demi, l’indice passant de 50,6 à 52,3.

En revanche, dans les services, l’activité des entreprises a légèrement ralenti, l’indice PMI étant tombé à 50,7 points contre 51,0 points en juillet.

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Tunisie : la formation professionnelle se modernise

La nouvelle année de formation démarre le 17 septembre 2025, a indiqué la directrice de la communication et de l’information à l’agence tunisienne de la formation professionnelle, Feten Adsi.

Elle a précisé que la session d’automne 2025 avait enregistré une augmentation de 6,53 % des offres de formation par rapport à l’année 2024, avec 23 623 offres contre 22 174 l’année précédente.

Dans une déclaration à la TAP, Adsi a souligné que cette hausse reflète la dynamique du système de formation professionnelle et sa capacité à s’adapter aux besoins du marché de l’emploi. Cette adaptation est possible grâce à une méthodologie de suivi et de mise à jour des programmes de formation, basée sur des données réelles ainsi que sur les spécificités régionales et sectorielles.

De nouvelles spécialités dans plusieurs centres de formation

La directrice de la communication a affirmé que la session d’automne 2025 se caractérise par le lancement de nouvelles spécialités. Parmi elles, une nouvelle spécialité au centre des métiers de l’aéronautique El Imtiyez (Mghira), la relance de deux spécialités au centre de Bousalem et de deux autres au centre des métiers traditionnels à Douz, ainsi que six nouvelles spécialités au centre de formation de Kébili.

D’autres spécialités ont été introduites dans des centres actifs, tels que le centre de la fille rurale à Balta Bouaouane (9), le centre du Kef (2), le centre de Sers (2), le centre sectoriel des industries électroniques à Tunis (2), le centre sectoriel de formation en habillement (3) et le centre de Djerba. La liste comprend également les centres de Bouhajla, Sidi Mansour, Korba, Gafsa Aguila, Siliana et Sbeitla.

Une plateforme numérique pour l’inscription à distance

Adsi a rappelé que la plateforme numérique est le seul canal utilisé pour l’inscription à distance dans les différents centres de formation, précisant que les démarches ont débuté le 22 juin 2025 et se poursuivront dans la limite des places disponibles.

Elle a ajouté que l’agence s’emploie à finaliser les différentes unités du système numérique, qui couvre l’intégralité du parcours de formation, de l’inscription jusqu’à l’obtention du diplôme. Ce système inclut la numérisation des demandes administratives déposées par les apprenants, le suivi pédagogique, la gestion de l’hébergement et de la restauration, ainsi que l’évaluation.

Création de nouvelles unités d’hébergement et de restauration

La directrice de la communication de l’agence nationale de formation a annoncé la création prochaine de six nouveaux foyers. Elle a souligné que le nombre total de foyers atteindra 83, offrant une capacité de 1 200 lits, dans les centres de formation de Djerba, Sidi Mansour, Bousalem, Kébili, Mahdia et Téboulba. S’ajoutera à cela la création de huit nouveaux restaurants, portant le total à 87 établissements.

Évoquant les travaux de maintenance et de réhabilitation, elle a indiqué que l’agence nationale a prévu de soutenir les établissements de formation par une aide financière dédiée. Un guide pratique pour la maintenance périodique des réseaux techniques sera également publié. Enfin, la remise d’équipements informatiques et d’imprimantes vise à promouvoir la qualité des services de formation.

Avec TAP

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Rentrée scolaire 2025-2026: ouverture des inscriptions en ligne pour internats et cantines

Le ministère de l’Éducation a annoncé, vendredi 22 août 2025, à travers un communiqué publié sur sa page officielle, l’ouverture des inscriptions en ligne aux services d’hébergement et de restauration dans les internats et cantines scolaires, destinés aux élèves des collèges et lycées pour l’année scolaire 2025-2026.

Les inscriptions s’effectuent exclusivement en ligne, à travers la plateforme parent.education.tn.

Les élèves ne bénéficiant pas d’une bourse, ou n’ayant droit qu’à une demi-bourse, pourront régler les frais en ligne, une fois leur demande approuvée par les commissions régionales.

Quant aux élèves ayant déjà bénéficié de ces services, ils devront compléter leur inscription après validation de leurs dossiers par les commissions régionales, cette étape étant nécessaire pour obtenir le reçu définitif.

Le ministère a souligné que le dépôt des dossiers relatifs aux bourses scolaires pour la rentrée 2025-2026 doit se faire directement auprès des surveillants généraux des établissements. Aucun renouvellement automatique n’est prévu pour eux cette année.

Seuls les élèves issus de familles à faibles revenus ou défavorisées bénéficieront automatiquement des bourses, en coordination avec le ministère des Affaires sociales.

Un dispositif spécifique est également prévu pour les élèves en situation de handicap, sur présentation de la carte d’invalidité.

La priorité d’accès aux services d’hébergement et de restauration sera, en outre, accordée aux enfants des martyrs et blessés de la Révolution.

Enfin, le ministère a précisé que le paiement des frais d’inscription s’effectuera exclusivement par voie électronique.

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Fatma Thabet Chiboub presse l’accélération des projets publics dans le phosphate

Le ministère de l’Industrie a annoncé sur sa page officielle que la Commission sectorielle pour l’accélération des projets publics dans le phosphate s’est réunie, vendredi 22 août. Cette réunion était supervisée par la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Cheboub. 

Cet évènement a été consacré au suivi de l’avancement du projet de l’unité de production de phosphate commercial à Om El Khoub de la société Phosphate de Gafsa, ainsi que du projet de l’usine triphasée de phosphate fin Mdhila 2 du Groupe Chimique Tunisien, conformément aux accords signés le 30 septembre 2024 sous l’égide du gouvernement.

Ont été présents à cette réunion, la cheffe du cabinet, Afaf Chachi Tayari, des représentants des ministères des Finances et des Affaires sociales, ainsi que le directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), Abdelkader Amaidi, le directeur général du Groupe chimique tunisien, Hadi Youssef, la directrice générale des Mines, Najah Cherif, la directrice générale de la Cellule centrale de gouvernance, Faïza Djeblon, et les membres de la commission.
Ils ont discuté des négociations en cours et des obstacles rencontrés par les entrepreneurs.

La réunion a également porté sur les mécanismes pour améliorer la coordination entre les parties et résoudre les problèmes en suspens.

La ministre a  souligné la nécessité d’accélérer ces projets, clés du programme national 2025-2030, pour stimuler l’économie locale et créer de nouveaux emplois.

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Spiritueux sous pression : l’UE exige un allègement des taxes US

L’UE continuera à faire pression pour une baisse des tarifs sur le vin et les spiritueux, à la suite d’un accord commercial avec les États-Unis qui a suscité de fortes réactions de l’industrie, car les exportations vers l’Amérique sont soumises à des tarifs de 15%, selon des responsables européens.

Le problème concerne le traitement du champagne, des spiritueux et autres produits alcoolisés exportés vers les États-Unis, l’un des principaux marchés pour les vins et spiritueux de l’UE. Depuis des semaines, les dirigeants européens font pression, sans succès, sur les autorités américaines pour qu’elles exemptent ces produits des droits de douane réciproques de Donald Trump.

Bien que l’UE n’ait pas obtenu cette concession, « ces portes ne sont pas fermées pour autant », a déclaré à Bruxelles le responsable du commerce des 27, Maros Sefcovic. « Nous avons travaillé très dur pour y parvenir. Nous n’y sommes pas parvenus dans ce cas précis, mais je peux vous dire que la Commission européenne s’est clairement engagée à mettre ce dossier sur la table et que nous avons tout mis en œuvre pour élargir le nombre de secteurs concernés ».

Les actions des sociétés européennes de spiritueux, dont Pernod Ricard SA, Remy Cointreau SA, Davide Campari-Milano NV et Diageo PLC, ont chuté après le rejet de la demande de réduction des tarifs douaniers de l’industrie, selon Bloomberg.

Une déclaration conjointe des États-Unis et de l’UE laisse ouverte la possibilité que davantage de produits européens soient éventuellement exemptés des tarifs douaniers de Trump, les soumettant uniquement aux taux minimaux de la nation la plus favorisée (NPF).

Cette réduction s’appliquera aux avions européens, aux produits pharmaceutiques et au liège à partir du 1er septembre, selon l’accord, mais les deux parties se sont engagées à « prendre en compte d’autres secteurs et produits importants pour leurs économies et leurs chaînes de valeur, afin de les inclure dans la liste des produits pour lesquels seuls les tarifs de la nation la plus favorisée s’appliqueront ».

Un haut responsable européen a souligné que les spiritueux sont un secteur où les flux commerciaux transatlantiques sont plus équilibrés que dans le secteur des vins, avec une forte demande des consommateurs des deux côtés et la présence d’entreprises actives sur les deux marchés désireux de trouver une solution, un facteur qui pourrait rendre les États-Unis plus réceptifs à un allègement tarifaire.

Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a adopté une position de défi jeudi 21 août, déclarant dans un message sur X que «la défense de nos secteurs d’exportation reste notre priorité».

La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) indique que la décision avait provoqué une « énorme déception » dans le secteur et a appelé l’UE à fournir un soutien immédiat pour aider le secteur à court terme et à poursuivre les négociations pour garantir que les vins et spiritueux soient ajoutés à la liste des produits exemptés.

« Ce sera une période extrêmement difficile pour tous les exportateurs français et européens », a souligné le président de la FEVS, Gabriel Picard, dans un communiqué.

Le conseiller commercial de la Maison Blanche, Peter Navarro, a refusé de répondre jeudi à la question d’un journaliste lui demandant si l’administration envisageait de réduire les tarifs douaniers sur le vin et les spiritueux.

Plaintes de l’industrie

Certains producteurs de spiritueux américains ont également encouragé un accord, mettant en garde contre les impacts négatifs potentiels sur leurs propres produits des éventuels droits de douane de rétorsion sur leurs exportations vers l’UE, ainsi que des pertes pour les bars et restaurants américains qu’ils approvisionnent.

« Sans un retour permanent à des tarifs zéro pour zéro sur les spiritueux, les distillateurs américains n’ont pas la certitude de planifier les exportations futures et la croissance de l’emploi sans craindre le retour de tarifs de rétorsion », a déclaré Chris Swonger, PDG du U.S. Distilled Spirits Council, dans un communiqué jeudi…

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Résultats mitigés pour les valeurs du marché boursier en fin de semaine

Le marché financier a clôturé la séance du vendredi sur une note optimiste. L’indice de référence a progressé de 0,23 % pour s’établir à 11820,6 points, avec un volume d’échanges modeste de 5,8 millions de dinars, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs. Retour sur la situation du marché boursier.

Plusieurs valeurs se sont particulièrement distinguées durant cette séance boursière. Le titre NEW BODY LINE a décroché la meilleure performance. Sans même avoir fait l’objet de transactions, l’action du spécialiste des vêtements intelligents a enregistré une hausse significative de 4,6 % à 4,560 dinars. C’est ce qui ressort des données du marché boursier.

Le producteur de papiers Kraft et Test liner, SOTIPAPIER, a également figuré parmi les plus fortes progressions. Son action a affiché une belle performance avec une embellie de 2,8 % à 3,340 dinars, malgré des échanges faibles se montant à 19 mille dinars.

La valeur vedette de la séance a été TUNISIE LEASING & FACTORING. Le leader du secteur du leasing en Tunisie a terminé sur une note positive, gagnant 2 % pour clôturer à 34,590 dinars. Cette performance s’est accompagnée d’un important flux de capitaux, alimentant le marché à hauteur de 1 million de dinars.

À l’inverse, certaines valeurs ont subi des corrections. BH LEASING a essuyé la plus forte baisse de la séance. Dans un flux très réduit de 9 mille dinars, l’action du leaseur a reculé de 4,1 % à 4,170 dinars. De même, le titre TAWASOL GROUP HOLDING n’a pas fait bonne figure. L’action du holding a cédé 2,9 % à 0,660 dinars, avec un volume d’échanges limité à 49 mille dinars.

Avec TAP

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Exportations d’huile d’olive : les recettes tunisiennes chutent de 31% sur neuf mois

Au cours des neuf premiers mois de la campagne 2024/2025, les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne ont enregistré une baisse significative de 31%, s’établissant à 3190 millions de dinars (MD). Cette performance contraste avec l’évolution des quantités exportées, qui ont connu une hausse notable de 36,2% pour atteindre 236,9 mille tonnes.

Cette dynamique divergente s’explique par une chute prononcée du prix moyen, qui a baissé de 49,3% pour s’établir à 13,47 D/kg, contre 26,58 D/kg lors de la période précédente.

En juillet 2025, les principaux marchés de destination ont été l’Italie, qui a absorbé 29,6% des exportations, suivie de l’Espagne (15,4%) et du Canada (14,6%).

Parallèlement, les exportations d’huile d’olive biologique ont représenté une part importante du total, avec 19,8% en quantité et 20% en valeur. Elles ont atteint 46,9 mille tonnes pour une valeur de 637 MD, avec un prix moyen de 13,59 D/kg. Seulement 6,1% de ce volume d’huile biologique a été exporté conditionné. L’Italie a également été le premier client pour l’huile biologique, accueillant 51,7% des quantités, devant l’Espagne (18,9%) et les États-Unis (18,2%).

Avec TAP

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