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Manipulations et trahisons : le calvaire des élèves

L’incident survenu dans la région du Kef, où les données personnelles de 12 élèves ont été modifiées de manière frauduleuse, n’est pas une simple coïncidence. Tout a commencé par une altération de leurs choix d’orientation, après que leurs informations aient été saisies dans un centre public d’internet. Cette situation révèle malheureusement une volonté claire de perturber et de saboter le processus d’orientation universitaire, qui est pourtant si important pour l’avenir des jeunes.

Devant cette alerte, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, en partenariat avec les ministères des Technologies de communication et de l’Éducation, a lancé une enquête sérieuse afin de retrouver les responsables et de garantir la justice pour chacun des élèves concernés.

Mais ce cas ne doit pas nous faire oublier qu’il n’est malheureusement pas isolé. Comme l’a fait remarquer le politologue Sami Jallouli, tout le monde a été marqué par l’histoire d’un élève qui avait réussi son baccalauréat mais dont les résultats avaient été trafiqués. Heureusement, grâce à son action rapide et au soutien des réseaux sociaux,  notamment Facebook, il a pu récupérer ses droits. Sa voix, portée par des personnes influentes, a enfin été entendue.
Pourtant, derrière ce récit positif, il y a un côté sombre. D’innombrables autres jeunes ont probablement été victimes d’injustices semblables sans même s’en rendre compte, ou sans avoir la possibilité de se défendre. Certains n’ont jamais eu les moyens de vérifier ou de contester ces manipulations qui ont pu gâcher leur avenir.

On peut penser à ce scandale des années 90 à la faculté de droit de Sousse, quand une commission du ministère de l’Enseignement supérieur avait dû réexaminer les résultats. Imaginez : certains candidats avaient été déclarés admis, alors qu’ils n’avaient même pas passé les examens, tandis que d’autres avaient vu leurs notes attribuées à quelqu’un d’autre.

Et de préciser: « Alors, franchement, peut-on croire que ce genre de pratiques ne se produit pas ailleurs, dans d’autres écoles ou universités ? Peut-on vraiment penser que les erreurs, volontaires ou non, n’existent pas ? Et malheureusement, certains parlent même d’achats et de ventes de notes. Ce problème dépasse aussi les frontières de l’éducation : il concerne aussi les concours nationaux. Il m’a par exemple été rapporté qu’une personne inscrite à l’Ordre national des avocats n’avait jamais réussi le concours CAPA. D’autres ont été embauchés sans avoir passé aucun concours, ou y ont participé de façon fictive. »

Avant d’ajouter: « Ces manipulations sont présentes dans de nombreux secteurs. C’est pourquoi je lance un appel à tous ceux qui ont un doute sur leurs notes ou résultats : n’attendez pas, bougez, demandez une révision, même si l’espoir d’un changement semble faible. Ne laissez pas passer cette injustice. Car au final, priver un élève ou un étudiant de ses droits, c’est bien plus qu’une erreur administrative. C’est un profond sabotage de ses années de travail acharné, des sacrifices financiers consentis, de ses efforts constants et des rêves, parfois fragiles mais tellement précieux, de lui-même et de sa famille. Cette injustice nous concerne tous, car elle blesse l’avenir même de notre société. »

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Tarifs douanier de Trump : l’Afrique du Sud soutient ses exportateurs

L’Afrique du Sud annonce qu’elle va élaborer des mesures pour soutenir les exportateurs touchés par le nouveau tarif douanier de 30 % imposé par le président américain Donald Trump, qui devrait entraîner des pertes d’emplois massives notamment dans les secteurs automobile et agricole du pays.

Le ministère du Commerce sud-africain, Parks Tau, a ainsi lancé un « Bureau d’assistance à l’exportation » pour aider les entreprises concernées et les conseiller sur des marchés alternatifs pendant une période qu’il a décrite comme « un moment difficile pour l’Afrique du Sud ».

A souligner que Trump a publié, jeudi 31 juillet, un décret imposant des droits d’importation plus élevés à des dizaines de pays, qui devraient entrer en vigueur dans sept jours (7 août), dans le cadre de ses efforts pour remodeler le commerce mondial en faveur des États-Unis.

« Tous les canaux de communication restent ouverts pour dialoguer avec les États-Unis, et nos négociateurs attendent l’invitation des États-Unis », a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans un communiqué publié vendredi 1er août.

Il a ajouté que le gouvernement était en train de finaliser un plan de soutien pour les exportateurs vulnérables, dont les détails seront annoncés prochainement…

Les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial bilatéral de l’Afrique du Sud après la Chine, important des biens tels que des voitures, des produits sidérurgiques, du vin et des agrumes. Mercedes-Benz Afrique du Sud est d’ailleurs l’un des principaux exportateurs automobiles du pays vers les États-Unis.

Exportations en danger

Les tarifs douaniers de Trump ont déjà perturbé les exportations de voitures sud-africaines vers les États-Unis, un organisme industriel qualifiant cela de « crise socio-économique en devenir ».

La Banque centrale a estimé que le dernier tarif de Trump pourrait entraîner la perte de 100 000 emplois, principalement dans les secteurs de l’agriculture et de l’automobile.

Les producteurs d’agrumes, fortement dépendants du marché américain, ont déclaré que le passage à des marchés alternatifs tels que l’Asie serait difficile en raison des différences de préférences en matière de fruits.

La Fédération des industries de l’acier et de l’ingénierie d’Afrique australe (SEIFSA) a déclaré que les droits de douane mettaient en danger les exportations d’acier et de produits connexes du pays, qui s’élevaient à 1,8 milliard de dollars l’année dernière.

« Si l’on considère que l’accès aux États-Unis s’est fait par le biais de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), qui était exempt de droits de douane, l’augmentation des droits de douane à 30 % annule effectivement ce marché », a déclaré le directeur général de la SEIFSA, Tafadzwa Chibanguza, en référence à la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique.

Chibanguza se dit inquiet quant à la perte de parts de marché au profit de pays comme l’Indonésie, qui ont négocié des tarifs douaniers américains plus bas.

« Une fois que ces tendances d’exportation et ces relations se consolident, même si vous réparez les choses en Afrique du Sud, il est peu probable que vous gagniez des parts de marché à ces pays », a-t-il déclaré à Reuters.

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Amel Djaït : vers une refonte urgente du secteur touristique

Amel Djaït,  membre du bureau exécutif de la Fédération Interprofessionnelle du Tourisme Tunisien (FITT) a confirmé ce samedi 2 août 2025  sur les ondes d’Express fm que les chiffres publiés par le ministère du Tourisme sur la performance récente du secteur sont officiels, transparents et incontestables.

Lors de son intervention radiophonique, elle a alerté sur la perte d’environ 80 000 lits, qui constitue une véritable crise et soulève de sérieux doutes quant à la capacité des statistiques actuelles à refléter fidèlement la réalité du tourisme en Tunisie.

Concernant le tourisme de proximité, elle a rappelé son rôle moteur depuis 2015, tout en insistant sur la nécessité de le renforcer, notamment en améliorant les services dans les zones frontalières et en s’adaptant aux attentes désormais plus exigeantes des touristes algériens.

En ce qui concerne les touristes européens, Amel Djaït a souligné que la Tunisie reste loin des niveaux enregistrés avant les attentats de 2015.

Bien que les solutions pour relancer le secteur soient bien connues, leur mise en œuvre peine à se concrétiser, malgré les grandes potentialités touristiques du pays.

Elle a également dénoncé une dépendance excessive vis-à-vis du tourisme hôtelier, freinant la croissance des revenus. Selon elle, le faible pouvoir d’achat des visiteurs étrangers s’explique par le manque de diversification de l’offre touristique, des infrastructures insuffisantes, ainsi qu’une dégradation progressive de l’environnement.

Amel Djaït a insisté sur le fait que le tourisme ne se limite pas à l’hébergement en hôtel et a appelé à une prise de conscience collective et à une responsabilisation générale. La Tunisie paraît enfermée dans un cercle vicieux, confrontée à des défis persistants tels que la lourdeur des démarches administratives, les dysfonctionnements dans les aéroports et l’absence de mise à jour des lois, des problématiques qui durent depuis plus de 15 ans.

En conclusion, elle a lancé un appel vibrant en faveur d’une révolution touristique réelle en Tunisie, fondée sur un partenariat renforcé entre les secteurs public et privé, le soutien à l’investissement, et une mobilisation sérieuse pour développer durablement le secteur et accroître sa compétitivité.

À titre informatif, Mehdi Haloui, directeur général de l’Office National du Tourisme, a annoncé que, jusqu’au 20 juillet 2025, la Tunisie a accueilli près de 5,27 millions de visiteurs, soit une hausse de 19,8% par rapport à 2024. Les revenus du tourisme ont atteint environ 3,9 milliards de dinars, tandis que le nombre de nuitées a progressé de 7,1%.

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Mondiaux de natation: vers une 2e médaille d’or pour Ahmed Jaouadi

Après l’or remporté haut la main aux mondiaux de natation à Singapour, mercredi 30 juillet, Ahmed Jaouadi vise une seconde médaille d’or dans l’épreuve du 1500 mètres nage libre, dont la finale aura lieu le samedi 2 août.

A suivre.

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Populisme numérique : protéger la démocratie face aux défis des réseaux sociaux

Le policy brief de Hanene Zbiss, présidente de l’Union de la presse francophone soutenu par la fondation  Friedrich Naumann Foundation for Freedom, propose une analyse claire et profondément ancrée dans le contexte actuel du phénomène populiste. Il met en lumière le rôle ambivalent des réseaux sociaux, à la fois outil puissant de mobilisation, mais aussi source de risques majeurs pour les démocraties.

Le rapport souligne à quel point, à l’ère du numérique, le populisme peut dériver vers des comportements préoccupants : menace croissante sur les libertés, désinformation massive, etc…

Ces défis fragilisent le débat démocratique et appellent à une vigilance renouvelée. Pour répondre à ces enjeux, plusieurs pistes précises sont proposées.

D’après Hanène Zbiss, il est urgent d’abroger les lois liberticides. Ce qui veut dire  de supprimer les textes qui permettent la répression injuste des journalistes, activistes et opposants politiques. L’objectif est simple : garantir que l’expression d’opinions critiques ne soit jamais muselée par des lois injustes et protéger ainsi la liberté d’expression.

Dépolitiser les enquêtes sur la cybercriminalité : Les procédures judiciaires liées au numérique doivent rester neutres et équitables. Il faut empêcher que ces enquêtes soient utilisées à des fins politiques pour bâillonner les voix discordantes.

Sanctionner les discours de haine : La diffusion de propos racistes ou xénophobes sur les réseaux sociaux doit faire l’objet d’un encadrement strict et de sanctions fermes. C’est un enjeu crucial pour maintenir la cohésion sociale et protéger les minorités vulnérables.

Renforcer le fact-checking : Pour lutter efficacement contre les fausses informations et les théories du complot, des moyens doivent être donnés aux médias indépendants pour vérifier les faits. Cela passe aussi par un environnement où la liberté d’expression est garantie et où les journalistes sont formés à ces nouvelles exigences.

Rétablir l’indépendance judiciaire : Il est fondamental que toute personne accusée dans le cadre de la cybercriminalité ou pour ses opinions bénéficie d’un procès juste, dans un système judiciaire libre de toute pression.

Soutenir la société civile : En première ligne face aux restrictions, la société civile doit être encouragée et protégée. Elle joue un rôle clé dans la défense des droits humains et de la liberté d’expression, et représente un véritable rempart contre les abus. Au final, ces recommandations forment une réponse concrète et urgente face aux dérives du populisme numérique, qui fragilise la démocratie et les droits fondamentaux.

Ce phénomène, bien qu’ancien, a trouvé avec les réseaux sociaux un écho mondial, alimentant les discours simplistes, les divisions et la désinformation. Construire un espace démocratique libre, transparent et respectueux des droits est plus que jamais nécessaire pour que le débat puisse exister sans peur ni censure.

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 Trump inflige 39 % de droits de douane à la Suisse: étonnement!

La Suisse a eu une mauvaise surprise, vendredi 1er août – jour férié national : le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 39 % sur les produits suisses, un taux bien plus élevé que ce que le pays avait prévu. 

Il s’agit de l’un des droits de douane les plus élevés au monde, menaçant les exportations du pays. Il convient de noter que les États-Unis représentent environ un sixième des exportations totales de la Suisse.

Les principales exportations suisses comprennent les produits chimiques et pharmaceutiques, les montres et les bijoux, les chocolats, les pierres précieuses et l’électronique.

Le gouvernement suisse a exprimé son « grand regret », soulignant que le nouveau taux tarifaire diffère « significativement » d’un projet de cadre que les deux pays étaient en train de négocier.

La Suisse a été surprise par cette annonce, car elle avait reçu des messages encourageants de plusieurs hauts responsables américains, selon une source citée par Bloomberg. Toutefois, le pays prévoit de poursuivre les négociations avec les États-Unis et garde espoir d’un accord sur une baisse de ces droits de douane.

L’association des fabricants Swissmem a souligné que le taux de 39 % frapperait « extrêmement durement » l’industrie technologique, les exportations, et donc l’ensemble du pays, notant qu’un franc sur deux importé dans l’économie provient du commerce extérieur.

« Je suis surpris. Ces droits de douane ne reposent sur aucune base rationnelle et sont arbitraires. Cette décision met en péril des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur », a déclaré Stefan Brupbacher, directeur de l’Association Swissmem.

Beat Wittmann, président de Porta Advisors, a souligné pour sa part que la nouvelle constitue un coup « catastrophique » pour l’économie et les entreprises suisses. « Cela entraînera un affaiblissement de l’économie suisse, du franc suisse et de la Bourse suisse, en particulier du secteur d’exportation très important », a-t-il souligné sur CNBC.

Adrian Prettejohn, économiste européen chez « Capital », a averti, quant à lui, qu’un taux de droits de douane de 39 % réduirait le PIB de la Suisse d’environ 0,6 % ou plus.

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Photos de mineurs sur les réseaux sociaux : quand le respect et l’éthique sont bafoués

Aujourd’hui, un phénomène préoccupant prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux : certaines personnes se présentant comme photographes prennent des photos de jeunes enfants sans demander leur consentement ni celui de leurs parents. Ces images, souvent publiées sans contrôle, exposent ces enfants à des critiques parfois blessantes, voire à du harcèlement en ligne. C’est notamment le cas récent d’une jeune fille âgée d’environ 10 à 14 ans, émue en chantant lors d’un spectacle, dont les photos largement diffusées ont suscité des jugements injustes de la part des internautes. Cette situation soulève ainsi plusieurs questions importantes, notamment sur le respect des lois qui interdisent de photographier des mineurs sans autorisation, mais aussi sur la responsabilité de ceux qui utilisent ces images à des fins personnelles ou commerciales, sans considérer l’impact sur ces enfants.

Selon le communiqué conjoint de la Commission des photographes de presse et de la Commission d’éthique professionnelle, ces deux instances ont suivi  sur les réseaux sociaux, de vidéos et de photos réalisées sans respect des principes d’éthique professionnelle, portant atteinte à la dignité des personnes, notamment dans le cadre de la couverture des festivals d’été. Ces images sont souvent prises par des individus qui n’ont aucun lien avec la profession journalistique, dans un contexte marqué par une recrudescence de l’usurpation du statut de journaliste ou de photographe professionnel. Cette situation est particulièrement visible avec la gestion de pages sur les réseaux sociaux ou la recherche de notoriété via des contenus superficiels, en totale contradiction avec les règles et valeurs de la profession.

Le communiqué rappelle avec fermeté  l’importance  du respect de la Charte d’éthique professionnelle ainsi que des normes strictes entourant la couverture journalistique. Il souligne également les dangers majeurs liés à la confusion entre professionnels qualifiés et imposteurs, dont les erreurs sont injustement attribuées à l’ensemble du secteur, ce qui nuit gravement à sa réputation.

Face à ces abus constatés, le communiqué :

Informe l’opinion publique que les images diffusées sans autorisation ne proviennent en aucun cas des photographes ou journalistes professionnels, mais bien d’individus usurpant ces fonctions à des fins personnelles, commerciales ou promotionnelles.

Condamne fermement la pratique, observée notamment dans certains bureaux de communication lors de festivals, qui accordent illégitimement le statut de couverture médiatique à des non-professionnels, et demande une rectification immédiate.

Appelle les bureaux de communication et les organisateurs d’événements à ne collaborer qu’avec des journalistes et photographes titulaires d’accréditations officielles délivrées par des organismes reconnus, comme la Commission nationale d’attribution de la carte de journaliste professionnel et le Syndicat national des Journalistes Tunisiens.

Rappelle que le respect strict de l’éthique professionnelle est la condition indispensable pour garantir un contenu médiatique digne, respectueux du public, et essentiel à la préservation de la crédibilité du journalisme.

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Kumulus Water » débarque à l’aéroport Enfidha-Hammamet

La société TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport international Enfidha-Hammamet, a annoncé l’installation de machines « Kumulus Water » sur le site. Ces appareils innovants captent l’humidité présente dans l’air ambiant pour la transformer en eau potable, offrant ainsi une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille, précise TAV Tunisie dans un communiqué publié vendredi.

Fonctionnant sans aucun raccordement au réseau hydraulique, ces machines extraient, filtrent et minéralisent l’humidité de l’air, produisant en moyenne 30 litres d’eau potable par jour. Cette technologie permet non seulement de diminuer considérablement l’usage de plastique à usage unique, mais aussi de réduire les émissions de CO₂ liées au transport et à la logistique de l’eau, tout en garantissant un accès permanent à une eau fraîche.

Par ailleurs, TAV Tunisie annonce que l’aéroport international de Monastir Habib-Bourguiba sera prochainement équipé de ces mêmes machines « Kumulus Water ». Fondée à Paris, la start-up franco-tunisienne « Kumulus Water » est spécialisée dans les solutions innovantes d’eau atmosphérique. En 2023 seulement, elle a déjà permis d’éviter 8 000 kg de CO₂ et 5 000 kg de plastique.

Avec TAP

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Mehdi Ghazzai: L’IA à nos portes : 30 % des emplois sur la sellette d’ici 2030

Par Mehdi Ghazzai, expert en communication et systèmes IA 

D’après le McKinsey Global Institute, 400–800 millions de postes pourraient disparaître sous l’effet de l’automatisation d’ici dix ans, soit jusqu’à 30 % du travail mondial. En Tunisie, c’est près d’un emploi sur trois qui bascule vers les algorithmes : l’urgence n’est plus de débattre, mais de former et d’agir.

Qui serait prêt à perdre son travail au prochain déploiement de chatbot ? Aujourd’hui, une PME peut déployer en quelques semaines un agent vocal 24 h/24 et réduire ainsi de 30 % ses opérateurs sans ligne de code complexe. Une autre met à jour un outil de pilotage prédictif pour ajuster la maintenance : – 25 % d’arrêts machine et un bond immédiat de la productivité, sans intervention humaine.

Rappelons-nous : la première Révolution industrielle a mis près de 80 ans à traverser le monde. L’IA, elle, fait le tour du globe en quelques mois. Chaque tâche automatisée est un emploi menacé ; chaque POC low-code devient un séisme social latent. Si rien ne change, les Tunisiens les plus exposés (centres d’appel, back-office, marketing, R & D, logistique) n’auront pas le luxe d’une transition graduelle. Leur horizon ? Un monde où algorithmes et bots redéfinissent la valeur du travail humain.

Former ou périr : l’IA redessine les métiers

L’émergence de l’IA impose une remise à plat des fiches de poste. Un examen rigoureux des activités révélera d’un côté les tâches vouées à l’automatisation, de l’autre celles qui se muent en responsabilités nouvelles. Plutôt que de subir la disparition, les entreprises tunisiennes doivent apprendre à transférer les savoir-faire : la supervision de systèmes intelligents remplace la simple exécution, et l’analyse des résultats prévaut sur la routine.

Cette transition débute par un projet pilote, mené en quelques semaines, qui prouve que l’IA n’est pas un concurrent mais un levier de montée en compétences. Les enseignements de chaque expérience se partagent ensuite dans un hub IA tunisien, garantissant une diffusion rapide des bonnes pratiques. Sans cette stratégie, diagnostic, évolution des rôles, partage de retours, les métiers figés se verront balayés.

Et si l’État prenait le train en marche ?

Quand les entreprises expérimentent, l’administration reste à quai. Pourtant, services publics et collectivités sont les prochains visés : gestion des flux, accueil citoyen, traitement des dossiers, orientation des patients, suivi des élèves… Partout, l’IA peut se fondre dans les process existants et alléger la charge bureaucratique.
Imaginer le robot logiciel traitant instantanément les formulaires, le système conversationnel orientant le citoyen vers le bon interlocuteur, l’outil d’analyse anticipant les pics d’activité hospitalière… Ces usages ne relèvent pas de la science-fiction, mais d’un déploiement progressif et maîtrisé.

L’essentiel : diagnostiquer les besoins, lancer un pilote simple et observer, avant d’élargir. Une vague d’initiatives IA dans l’État tunisien créera un effet d’entraînement. Si chaque ministère partage ses retours dans le hub national, tout l’écosystème gagnera en agilité. Sans l’engagement public, l’IA restera un privilège privé. Mais si l’État intègre ses premiers modules intelligents à l’école, à l’hôpital, à la mairie, il trace la voie d’une transformation structurelle bénéfique pour tous.

Et si la souveraineté ne se limitait pas au discours et à la maîtrise des outils IA disponibles, mais à produire sa propre IA au sein d’un consortium de pays partageant nos valeurs ? La prochaine bataille de la souveraineté se jouera dans la construction d’un écosystème indépendant : data centers, normes éthiques et cadre législatif commun. Cette coalition deviendra un contre-poids naturel aux autres puissances étrangères.

L’heure est à l’anticipation : mieux vaut forger notre avenir algorithmique que le subir.

 

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Finlande : Alexander Stubb prêt à reconnaître l’État palestinien

Le président de la Finlande, Alexander Stubb, a annoncé, vendredi 1er août, qu’il était prêt à reconnaître l’État de Palestine si le gouvernement de son pays soumettait la proposition correspondante. 

« Les Israéliens et les Palestiniens ont trop souffert pendant trop longtemps », a commenté Stubb dans un message sur X. Il a ajouté cependant que « la situation dans la bande de Gaza est inhumaine. Des enfants meurent de faim parce qu’aucune aide alimentaire n’arrive. Des citoyens en quête de nourriture ont été la cible de tirs ». Par conséquent, Stubb a estimé qu’une « solution à long terme, une paix basée sur le modèle des deux États » est nécessaire.

« Les décisions de la France, de la Grande-Bretagne et du Canada renforcent la dynamique en faveur de la reconnaissance de la Palestine dans le cadre des efforts visant à donner un nouvel élan au processus de paix », a-t-il noté.

Disposant de pouvoirs limités par rapport au Premier ministre, le président de la Finlande, élu pour un mandat de six ans, dirige la politique étrangère du pays en collaboration avec le gouvernement.

« Si je reçois une proposition allant dans ce sens concernant la reconnaissance de l’État palestinien, je suis prêt à l’approuver. Il appartient au gouvernement de décider s’il soumet une telle proposition », a expliqué Stubb…

A noter que le parti d’extrême droite finlandais ainsi que les chrétiens-démocrates sont contre la reconnaissance de l’État palestinien. « Je souhaite encourager une discussion ouverte, honnête et fondée sur des preuves sur la politique étrangère, y compris la question palestinienne », a conclu Alexander Stubb.

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La France gèle l’accueil des Gazaouis

La France suspend l’accueil des Palestiniens en provenance de la bande de Gaza, et ce en attendant la fin d’une enquête sur les conditions dans lesquelles une étudiante gazaouie dont les publications « antisémites » ont été retrouvées sur les réseaux sociaux. C’est le ministère français des Affaires étrangères qui l’a annoncé.

« Aucune opération de ce type, aucun éloignement n’aura lieu tant que nous n’aurons pas les résultats de cette enquête », a déclaré le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot cité par Franceinfo. Parallèlement, « tous les profils des personnes entrées en France seront à nouveau vérifiés », a-t-il ajouté.

A rappeler que la France accueille des centaines de Gazaouis exfiltrés depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en représailles aux attaques du 7 octobre 2023.

La jeune femme s’était inscrite à Sciences Po Lille, mais la découverte de publications sur les réseaux sociaux incitant au meurtre de juifs – elle a reconnu les faits -, depuis supprimées, a conduit à la révocation de son inscription et à l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre pour apologie du terrorisme et pour déterminer pourquoi l’existence de ces publications n’avait pas été détectée avant son inscription.

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INM: Chaleur persistante et automne sec

L’Institut National de la Météorologie (INM) prévoit des températures supérieures aux normales saisonnières sur l’ensemble du territoire tunisien pour la période août-septembre-octobre 2025. Par rapport à la moyenne de référence 1991-2022, la température moyenne nationale durant ces trois mois est habituellement de 25,5°C, oscillant entre 21°C dans les reliefs de l’Ouest et 29,1°C dans le Sud saharien.

Cette transition saisonnière marque la fin progressive de l’été et l’arrivée d’un automne plus tempéré, avec des températures restant relativement douces sur tout le pays.

Sur le plan des précipitations, le cumul trimestriel moyen varie considérablement : il dépasse 200 mm à l’extrême Nord, alors qu’il descend en dessous de 22 mm dans le Sud.

Le mois d’août s’annonce particulièrement chaud, avec des températures moyennes comprises entre 25,3°C et 33,2°C, accompagnées de précipitations très faibles, ne dépassant pas 30 mm.

Pour septembre, une légère baisse des températures est attendue (de 20°C à 30°C en moyenne), mais la pluviométrie restera globalement faible et très variable selon les régions.

En octobre, un rafraîchissement plus net sera perceptible, avec des températures variant entre 17°C dans les zones les plus fraîches (reliefs de l’Ouest) et 25°C dans le Sud. Ce mois est en moyenne le plus humide de la saison : le Nord pourra recevoir entre 60 et 120 mm de pluie, le Centre entre 25 et 120 mm, tandis que le Sud devrait connaître un déficit, les précipitations y restant inférieures à 25 mm.

Avec TAP

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Migration irrégulière : après Saïed, Meloni rencontre Erdogan et Dbeiba

Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, a rencontré, vendredi 1er août, le président turc, Tayyip Erdogan, et le président du gouvernement d’unité nationale de Libye, Abdelhamid Dbeiba. A l’issue de cette rencontre, le Conseil italien a publié un communiqué selon lequel les trois dirigeants « ont discuté du renforcement de la coopération pour répondre aux défis communs, à commencer par la gestion des flux migratoires ».

Giorgia Meloni a souligné que les résultats de la coopération de son pays avec la Turquie jusqu’à présent peuvent être utilisés « afin que cette expérience puisse être utilisée pour soutenir le gouvernement libyen d’unité nationale dans les questions relatives à la migration ».

« Dans ce contexte, la présidente du Conseil a discuté avec ses interlocuteurs d’une série de plans d’action pour lutter contre les réseaux internationaux de traite d’êtres humains, améliorer la prévention des flux irréguliers et soutenir la Libye dans la gestion de la pression migratoire qu’elle subit », lit-on dans le communiqué du gouvernement italien.

Elle a réitéré l’engagement de l’Italie en faveur de la stabilité, de l’unité et de l’indépendance de la Libye ainsi que de fournir un soutien à un processus politique – sous la direction libyenne et avec l’aide de l’ONU – qui pourrait conduire à la tenue d’élections, ajoute le communiqué.

Rappelons enfin que le président de la République, Kais Saïed, a reçu, dans l’après-midi du jeudi 31 juillet au palais de Carthage, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, qui effectuait une visite de travail à Tunis.

Selon un communiqué de la présidence de la République tunisienne, les deux parties ont discuté de la nécessité de conjuguer les efforts des différentes parties concernées en vue d’organiser des ponts aériens destinés à faciliter le retour volontaire des migrants irréguliers se trouvant sur le territoire tunisien…

Le chef de l’Etat a, dans ce contexte, rappelé la ferme position de la Tunisie sur cette question selon la laquelle notre pays refuse catégoriquement de servir de transit ou de lieu d’installation des migrants irréguliers.

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Alzheimer : et si le romarin protégeait notre mémoire?

« Perdre ses souvenirs, ne plus reconnaître ses proches, oublier les gestes du quotidien… ». Voilà entre autres ce à quoi sont confrontés, quotidiennement, les malades d’Alzheimer.

Dans un article publié sur le site santejournaldesfemmes.fr, titré “La science le prouve : c’est la seule plante qui nettoie le cerveau et protège contre Alzheimer“, on lit : « Cette maladie crée une sorte de « rouille » dans le cerveau sous forme de plaques qui abîment et détruisent les neurones, nos cellules cérébrales ».

Malheureusement, la science médicale n’est pas encore parvenue à en trouver le remède. « Les traitements actuels aident à ralentir les symptômes, mais ne guérissent pas la maladie ». C’est la raison pour laquelle «… la recherche s’emploie activement à trouver des moyens de prévention. Parmi eux, certains aliments auraient des bienfaits très efficaces sur la progression de la maladie ».

Et c’est justement dans ce cadre que des chercheurs japonais auraient exploré la piste d’une herbe aromatique. Bien connue notamment en Tunisie.

Pour ce faire, lesdits scientifiques nippons ont eu recours à des souris de laboratoire, génétiquement modifiées ayant développé les signes de la maladie d’Alzheimer. Les souris ont été divisées en deux groupes : l’un a reçu une alimentation normale; tandis que le second a consommé la même nourriture, mais enrichie avec la poudre d’une plante aromatique dénommée romarin.

L’objectif visé c’était que la substance active de cette plante irait directement dans le cerveau pour combattre la fameuse rouille. Mais dans la revue spécialisée Scientific Reports, les chercheurs expliquent que «… le composant principal passait très difficilement la barrière de protection du cerveau : Il a donc été déduit que son effet […] résultait d’autres mécanismes ».

Les résultats de l’étude indiquent que le principal composé de la plante agit comme un messager qui envoie un signal au cerveau pour lui dire de freiner la production d’une enzyme qui « nettoie » la dopamine, une substance essentielle à la communication entre les neurones. « Résultat : avec moins de « nettoyage », le niveau de dopamine dans le cerveau augmente. C’est cette augmentation de dopamine qui, à son tour, empêche les protéines toxiques de s’agréger pour former les plaques de la maladie d’Alzheimer ».

Le composé ayant permis cet exploit porte le nom d’“acide rosmarinique“ qui, comme son nom le suggère, est présent dans le romarin ».

Il s’agit d’une plante méditerranéenne utilisée en cuisine comme aromate, réputée également depuis des siècles pour ses vertus, notamment sa richesse en antioxydants qui protègent nos cellules du vieillissement, lit-on dans l’article.

En conclusion, les auteurs japonais auteurs de cette étude pensent que «… le romarin pourrait donc être un excellent allié de prévention contre la maladie d’Alzheimer, en aidant le cerveau à mieux se défendre ».

Toutefois, tiennent-ils à préciser, ce n’est pas “un remède miracle“ et cela ne se substitue pas à un traitement médical. L’avantage de cette piste, assurent-ils, est son excellente tolérance : « L’acide rosmarinique étant une substance familière dans l’alimentation humaine, son risque en tant que traitement devrait être faible ». Ainsi, « en branches dans nos plats mijotés, ciselé sur nos grillades ou en infusion, écrit santejournaldesfemmes.fr, le romarin peut être un coup de pouce précieux pour la santé de notre cerveau ».

Ceci étant, du côté de la Tunisie, il faut cependant craindre que le prix du romain n’explose, comme ce fut le cas de l’ail lors de la Covid-19, qui a vu le prix du kilogramme grimper à plus de 17 dinars.

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L’homme d’affaires Youssef Mimouni reste en détention 

La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a rejeté, vendredi 1er août 2025, la demande de mise en liberté déposée par l’homme d’affaires Youssef Mimouni, son épouse, leur fils, ainsi que plusieurs autres co-prévenus. L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure.

A rappeler que le parquet du Pôle judiciaire économique et financier avait émis des mandats de dépôt à l’encontre de Youssef Mimouni et des membres de sa famille, ainsi que de trois autres personnes. Ils sont accusés d’avoir constitué des avoirs à l’étranger sans l’autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie, et d’avoir tenté d’exporter illicitement leur patrimoine hors du territoire tunisien.

Et ce n’est pas tout, car Youssef Mimouni fait également l’objet d’une autre procédure judiciaire. En effet, le 5 mai 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière l’a condamné à deux ans de prison ferme. Dans cette affaire, il est poursuivi, aux côtés d’un autre prévenu, pour avoir abusé de ses fonctions afin d’obtenir des avantages indus à son profit ou à celui de tiers, au détriment de l’administration publique.

Cette affaire s’inscrit dans le cadre d’une série de poursuites pour corruption financière et administrative, liées entre autres à la gestion du domaine public maritime. Les charges incluent aussi des violations des réglementations en vigueur ayant entraîné un préjudice pour l’État.

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Dernière ligne droite pour l’absorption de Techniplast par OTH

Le processus de rachat par OTH (OneTech Holding ) de la totalité des parts détenues par Tavernier Benoit et Industrie (TBI) dans le capital de Techniplast touche à sa fin. C’est en tout cas ce qu’indique notre confrère Managers, qui rappelle que « l’accord conclu prévoit l’acquisition progressive des 20 % détenus par TBI dans le capital de Techniplast, spécialiste de l’injection plastique ».

Explication : OTH a déjà repris 7,3 % du capital correspondant à 36,5 % de la participation de TBI dans le capital de Techniplast, et s’engage à finaliser le rachat des 12,7% restants d’ici fin décembre 2025, conformément au protocole d’accord signé entre les deux sociétés, ajoute la même source.

Au final, l’opération va permettre à OTH de consolider sa position majoritaire, qui s’élève actuellement à 80%, dans Techniplast.

« Ce rachat total s’inscrit dans la stratégie d’OTH visant à renforcer son contrôle opérationnel et stratégique sur Techniplast, dont la croissance commerciale dynamique et la contribution à la chaîne de valeur du groupe sont particulièrement importantes », selon Managers.

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BCT : le scénario d’une baisse du taux directeur se précise

Il n’est sans doute pas dans le secret des dieux – non pardon le secret des décideurs de la Banque centrale de Tunisie -, mais l’analyste financier, Bassem Ennaifer, pense qu’une baisse du taux directeur de la banque des banques interviendra dès le mois de septembre prochain.

Ainsi, s’exprimant lors de l’émission Expresso Summer sur Express FM, Ennaifer, tout en estimant que cette baisse sera opérée, assure toutefois le maintien actuel du taux reste pour l’instant la décision la plus appropriée. D’ailleurs, il n’exclut pas au passage que l’inflation repartent à la hausse à tout moment, d’où son appel à la prudence.

L’analyste indique qu’il faudra attendre la fin de la saison estivale pour disposer d’une vision plus claire de la situation économique du pays, notamment en raison des dépenses liées à la rentrée scolaire et à la période des soldes. Cependant, Ennaifer assure que « le mois d’août ne constitue pas une base fiable pour évaluer l’inflation réelle ».

Par contre, septembre et octobre seront à même de permettre à la BCT de mieux évaluer les indicateurs économiques, et, éventuellement, envisager ou carrément opérer une réduction du taux directeur.

Pour rappel, le Conseil d’administration de la BCT a décidé, lors de sa réunion du 30 juillet 2025, de maintenir le taux directeur inchangé à 7,50 %.

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Gabès : séance de travail autour du plan de développement 2026-2030

Une séance de travail a été consacrée, vendredi 1er août au siège du gouvernorat de Gabès au plan quinquennal de développement 2026-2030 approuvé, récemment, par les membres du conseil régional.

Dans ce cadre, une enveloppe de 2,8 milliards de dinars sera allouée pour financer près de 190 projets publics dans la région.

Parmi ces projets figurent un hôpital universitaire, une faculté de médecine, deux ports de pêche à Zarat et Ghannouche, une zone d’écotourisme à Gabès-sud et une station thermale d’El Khbeyet à Hamma-ouest, ainsi qu’un corridor économique reliant Gabès au sud d’Algérie et l’aménagement des zones logistiques à Bouchama et Métouia.

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Business du Foot : Faouzi Benzarti, nouvel entraîneur du Club Africain

Le Club Africain a annoncé, vendredi 1er août, dans une vidéo diffusée sur sa page officielle Facebook, la nomination de l’entraîneur Faouzi Benzarti à la tête de l’équipe première de football.

Le « doyen des entraîneurs tunisiens » sera ainsi de retour au Parc A, après plusieurs expériences précédentes avec le club rouge et blanc, la dernière datant de la saison 2023-2024.

Cette annonce intervient juste après la résiliation à l’amiable du contrat liant le club à l’entraîneur Mohamed Sahli.

La formation de Bab Jedid entamera la nouvelle saison de la Ligue 1 du football professionnel en accueillant l’AS Marsa, samedi 9 août, à Radès.

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