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L’homme d’affaires Youssef Mimouni reste en détention 

La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a rejeté, vendredi 1er août 2025, la demande de mise en liberté déposée par l’homme d’affaires Youssef Mimouni, son épouse, leur fils, ainsi que plusieurs autres co-prévenus. L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure.

A rappeler que le parquet du Pôle judiciaire économique et financier avait émis des mandats de dépôt à l’encontre de Youssef Mimouni et des membres de sa famille, ainsi que de trois autres personnes. Ils sont accusés d’avoir constitué des avoirs à l’étranger sans l’autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie, et d’avoir tenté d’exporter illicitement leur patrimoine hors du territoire tunisien.

Et ce n’est pas tout, car Youssef Mimouni fait également l’objet d’une autre procédure judiciaire. En effet, le 5 mai 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière l’a condamné à deux ans de prison ferme. Dans cette affaire, il est poursuivi, aux côtés d’un autre prévenu, pour avoir abusé de ses fonctions afin d’obtenir des avantages indus à son profit ou à celui de tiers, au détriment de l’administration publique.

Cette affaire s’inscrit dans le cadre d’une série de poursuites pour corruption financière et administrative, liées entre autres à la gestion du domaine public maritime. Les charges incluent aussi des violations des réglementations en vigueur ayant entraîné un préjudice pour l’État.

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Dernière ligne droite pour l’absorption de Techniplast par OTH

Le processus de rachat par OTH (OneTech Holding ) de la totalité des parts détenues par Tavernier Benoit et Industrie (TBI) dans le capital de Techniplast touche à sa fin. C’est en tout cas ce qu’indique notre confrère Managers, qui rappelle que « l’accord conclu prévoit l’acquisition progressive des 20 % détenus par TBI dans le capital de Techniplast, spécialiste de l’injection plastique ».

Explication : OTH a déjà repris 7,3 % du capital correspondant à 36,5 % de la participation de TBI dans le capital de Techniplast, et s’engage à finaliser le rachat des 12,7% restants d’ici fin décembre 2025, conformément au protocole d’accord signé entre les deux sociétés, ajoute la même source.

Au final, l’opération va permettre à OTH de consolider sa position majoritaire, qui s’élève actuellement à 80%, dans Techniplast.

« Ce rachat total s’inscrit dans la stratégie d’OTH visant à renforcer son contrôle opérationnel et stratégique sur Techniplast, dont la croissance commerciale dynamique et la contribution à la chaîne de valeur du groupe sont particulièrement importantes », selon Managers.

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BCT : le scénario d’une baisse du taux directeur se précise

Il n’est sans doute pas dans le secret des dieux – non pardon le secret des décideurs de la Banque centrale de Tunisie -, mais l’analyste financier, Bassem Ennaifer, pense qu’une baisse du taux directeur de la banque des banques interviendra dès le mois de septembre prochain.

Ainsi, s’exprimant lors de l’émission Expresso Summer sur Express FM, Ennaifer, tout en estimant que cette baisse sera opérée, assure toutefois le maintien actuel du taux reste pour l’instant la décision la plus appropriée. D’ailleurs, il n’exclut pas au passage que l’inflation repartent à la hausse à tout moment, d’où son appel à la prudence.

L’analyste indique qu’il faudra attendre la fin de la saison estivale pour disposer d’une vision plus claire de la situation économique du pays, notamment en raison des dépenses liées à la rentrée scolaire et à la période des soldes. Cependant, Ennaifer assure que « le mois d’août ne constitue pas une base fiable pour évaluer l’inflation réelle ».

Par contre, septembre et octobre seront à même de permettre à la BCT de mieux évaluer les indicateurs économiques, et, éventuellement, envisager ou carrément opérer une réduction du taux directeur.

Pour rappel, le Conseil d’administration de la BCT a décidé, lors de sa réunion du 30 juillet 2025, de maintenir le taux directeur inchangé à 7,50 %.

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Gabès : séance de travail autour du plan de développement 2026-2030

Une séance de travail a été consacrée, vendredi 1er août au siège du gouvernorat de Gabès au plan quinquennal de développement 2026-2030 approuvé, récemment, par les membres du conseil régional.

Dans ce cadre, une enveloppe de 2,8 milliards de dinars sera allouée pour financer près de 190 projets publics dans la région.

Parmi ces projets figurent un hôpital universitaire, une faculté de médecine, deux ports de pêche à Zarat et Ghannouche, une zone d’écotourisme à Gabès-sud et une station thermale d’El Khbeyet à Hamma-ouest, ainsi qu’un corridor économique reliant Gabès au sud d’Algérie et l’aménagement des zones logistiques à Bouchama et Métouia.

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Business du Foot : Faouzi Benzarti, nouvel entraîneur du Club Africain

Le Club Africain a annoncé, vendredi 1er août, dans une vidéo diffusée sur sa page officielle Facebook, la nomination de l’entraîneur Faouzi Benzarti à la tête de l’équipe première de football.

Le « doyen des entraîneurs tunisiens » sera ainsi de retour au Parc A, après plusieurs expériences précédentes avec le club rouge et blanc, la dernière datant de la saison 2023-2024.

Cette annonce intervient juste après la résiliation à l’amiable du contrat liant le club à l’entraîneur Mohamed Sahli.

La formation de Bab Jedid entamera la nouvelle saison de la Ligue 1 du football professionnel en accueillant l’AS Marsa, samedi 9 août, à Radès.

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UTAP & OTIC : partenariat pour des produits sains et accessibles

Un accord de coopération stratégique a été signé, jeudi, entre l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) et l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC).

Selon un communiqué publié par l’UTAP, cet accord vise à défendre les intérêts communs des affiliés des deux structures. Il repose sur une approche participative et multidisciplinaire, couvrant l’ensemble des régions du pays.

L’accord prévoit notamment une collaboration renforcée pour lutter contre la spéculation, garantir la sécurité alimentaire des citoyens, et assurer une marge bénéficiaire équitable pour les agriculteurs.

Il prévoit en outre le lancement de campagnes de sensibilisation pour encourager la consommation de produits agricoles sains et locaux, notamment via les circuits de vente directe « Du producteur au consommateur », afin de promouvoir des produits de qualité à des prix accessibles.

Parmi les autres engagements figurent la création d’une plateforme de dialogue, l’élaboration d’un guide pratique pour les consommateurs et les producteurs, ainsi que l’amélioration des modes de consommation et de distribution.

L’accord met également l’accent sur le renforcement de la représentation des deux organisations auprès des institutions nationales, avec pour objectif de proposer des textes législatifs qui répondent aux intérêts à la fois des agriculteurs et des consommateurs.

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Près de 5,3 millions de touristes ont déjà visité la Tunisie

Du 1er janvier au 20 juillet 2025, la Tunisie a accueilli 5,297 millions de touristes, soit une hausse de 9,8 % par rapport à la même période de 2024. Ce chiffre a été avancé par le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, vendredi 1er août. Ce qui présage une saison touristique prometteuse.

Ce chiffre marque une augmentation de 16,2 % par rapport à la même période de 2019 – année de référence avant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 , a-t-il ajouté lors d’un point de presse tenu au siège de l’ONTT, pour présenter les indicateurs touristiques à la date du 20 juillet 2025.

« Si nous maintenons ce rythme, nous pourrons atteindre les 11 millions de touristes d’ici la fin de l’année, ce qui correspond à l’objectif fixé », a-t-il souligné.

Hausse de 8,2 % des recettes touristiques…

Pour ce qui est des recettes touristiques, elles ont atteint près de 3,899 milliards de dinars, soit une progression de 8,2 % par rapport à la même période de 2024, a-t-il mentionné, en s’appuyant sur les chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Plus de 12 millions de nuitées pour un taux de remplissage de 35 %

En ce qui concerne le nombre de nuitées passées dans les hébergements hôteliers, il a atteint 12,362 millions de nuitées, enregistrant ainsi une hausse de 7,1% par rapport au nombre des nuitées enregistrées au cours de la période de 2024, a-t-il dit.

Et d’ajouter que le taux d’occupation des unités hôtelières s’est élevé à 35,3 %, marquant une augmentation de 2,1 %par rapport à la même période de 2024.

Forte évolution du marché européen

S’agissant des marchés, le responsable a indiqué que le marché européen a connu une évolution de 10,7 % du nombre de touristes, par rapport à la même période de 2024, atteignant 1,592 million de visiteurs.

Toujours selon le responsable, des chiffres particulièrement satisfaisants ont été enregistrés sur les marchés français (+9,6 %), anglais (+46,9 %), italien (+11,6 %), suisse (+17,6 %) et irlandais (+97 %).

Quant au marché maghrébin, il a enregistré une progression de 9,8 % par rapport à la même période de 2024, avec un total de 2,748 millions de visiteurs, dont 1,459 million d’Algériens et 1,246 million de Libyens, a précisé Haloui.

Hausse également des marchés nord-américain et chinois

Évoquant les marchés lointains, le directeur général a souligné une hausse de 4,9 % pour le marché américain, de 7,5 % pour le marché canadien, et de 15 % pour le marché chinois.

Par ailleurs, a-t-il dit, le nombre de Tunisiens résidant à l’étranger ayant visité la Tunisie, jusqu’au 20 juillet courant, a progressé de 7,5%, pour atteindre 805 361 visiteurs.

Plus de 805 000 Tunisiens…

S’agissant du tourisme intérieur, il a fait remarquer que ce marché représente désormais 30 % de la contribution totale au secteur, annonçant qu’une plateforme digitale destinée à faciliter les réservations hôtelières pour les Tunisiens sera prochainement mise en place.

Déjà 943 MDT d’intentions d’investissements dans le secteur

Sur un autre volet, le directeur général de l’ONTT a révélé que le volume global des intentions d’investissement dans le secteur touristique a atteint 943 millions de dinars à fin juillet 2025, contre 900 millions de dinars pour l’ensemble de l’année dernière, ce qui représente, selon lui, un signe prometteur pour l’avenir du secteur.

Avec TAP

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L’Égypte persiste sur la voie du taux de change flexible

Le gouvernement de l’Égypte a affirmé, jeudi 31 juillet 2025, son engagement à maintenir un système de taux de change flexible, à poursuivre la mise en œuvre du programme d’offre publique du gouvernement et à mettre en œuvre les dispositions du document « Politique de propriété de l’État », qui permettra de fournir des ressources supplémentaires pour réduire la dette des agences budgétaires.

Le porte-parole du gouvernement égyptien, Mohamed El-Homossani, a déclaré qu’une réunion du Conseil de coordination des politiques budgétaires et monétaires s’est tenue jeudi 31 juillet, sous la présidence du Premier ministre, Mustafa Madbouli. Il a été souligné que le gouvernement de l’Égypte poursuivait avec succès son plan de remboursement des partenaires étrangers du secteur pétrolier, conformément au calendrier prévu.

La rencontre a également permis d’examiner les principales politiques et mesures adoptées dans le cadre du Programme national de réformes structurelles, principal outil sur lequel l’État s’appuie pour concrétiser ses objectifs économiques, a expliqué M. El-Homossani.

Ce programme s’articule autour de trois axes : le renforcement de la stabilité macroéconomique, l’accroissement de la compétitivité économique et l’amélioration de l’environnement des affaires, ainsi que le soutien à la transition écologique.

Il a précisé que cela s’inscrit dans le cadre de l’orientation stratégique de l’État visant à accélérer le rythme des réformes structurelles.

Pour la première fois, le ministère de la Planification a établi un calendrier précis pour toutes les politiques et mesures incluses dans le Programme national de développement économique connu sou le nom de « Vision 2030« , dont la mise en œuvre sera suivie et les progrès évalués trimestriellement.

En outre, M. El-Homossani a indiqué que la structure globale des investissements pour l’exercice 2025-2026 a été examinée. Tout en affirmant la poursuite des efforts pour atteindre les objectifs de gouvernance des investissements publics au cours de cette année, parallèlement à l’expansion de l’activité du secteur privé.

Dette extérieure de l’Égypte

Il a ajouté que la réunion a passé en revue la situation de la dette extérieure au cours de la période allant de mars 2024 à mars 2025, soulignant la structure de la dette extérieure au cours de cette période, l’évolution de la dette extérieure en pourcentage du PIB et confirmant que le ratio de la dette extérieure reste à des niveaux sûrs.

Et de préciser qu’au cours de la réunion, il a été noté que les obligations égyptiennes se comportent bien sur les marchés internationaux, leurs rendements étant en baisse et les taux d’assurance contre les risques en baisse en raison de la stabilité de l’économie égyptienne et de la demande des investisseurs et des institutions pour les obligations égyptiennes.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture la semaine dans le rouge 

La tendance boursière a été morose sur la semaine du 28 juillet au 1er août 2025. Le marché a essuyé une correction de –0,2 % à 11 851,41 points, ramenant sa performance annuelle à +19,8 %, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La dernière semaine du mois de juillet a connu une relative décélération du rythme des échanges. Une enveloppe de 25,4 millions de dinars (MDT) a été transigée sur le marché, explique Tunisie Valeurs.

A noter qu’il y a eu la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre ARTES pour 3 MDT.

Analyse des valeurs

Le titre SIPHAT s’est offert la meilleure performance de la Cote. L’action du laboratoire pharmaceutique s’est appréciée de 10,5 % à 4,200 D faisant savoir que la valeur a drainé un flux anémique de mille dinars sur la semaine.

Le titre STA a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action a signé une progression de 10 % à 29,040 D notant que la valeur a été transigée à hauteur de 545 mille dinars sur la semaine.

Sur fond de prise de bénéfices, le titre MPBS a terminé la semaine sur une note négative. L’action du spécialiste en bois a reculé de –10,5 % à 7,790 D, dans de maigres volumes de 152 mille dinars.

Le titre POULINA GROUP HOLDING a chapeauté le palmarès des échanges sur la semaine. L’action a marqué une pause à 15,500 D, en alimentant le marché avec des capitaux de près de 5 MDT.

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Plan de développement 2026-2030 : l’Environnement mise sur l’assainissement

Dans le cadre du plan de développement 2026-2030, le ministère de l’Environnement propose environ 231 projets, dont 90 % concernent le secteur de l’assainissement. L’annonce a été faite vendredi 1er août 2025 par le ministre de l’Environnement, Habib Abid, lors d’une visite dans le gouvernorat de Zaghouan.

Habib Abid précise que la mise en œuvre d’une première série de projets débutera dès l’année prochaine, avec une priorité accordée aux zones comptant moins de 3 000 habitants. Cette approche s’inspire de l’expérience pilote menée à Jougar et Bent Saïdane (délégation d’El Fahs, gouvernorat de Zaghouan).

L’objectif du ministère est de porter le taux de raccordement aux réseaux d’assainissement à plus de 75 % d’ici la fin du plan, en augmentant ce taux de 2 % par an. Actuellement, environ 7,5 millions d’habitants (sur 12 millions) bénéficient des services d’assainissement à travers le pays.

Cette visite à Zaghouan a également permis au ministre d’évaluer le fonctionnement des stations pilotes d’assainissement rural installées à Jougar et Bent Saïdane.

Lire aussi: Tunisie – Le ministère de l’Environnement et l’APAL vont-ils être dissous?

Par ailleurs, Habib Abid a présidé une journée d’information sur le thème : « Réaliser la transition écologique et renforcer la coordination entre les structures centrales et régionales pour la mise en œuvre des politiques environnementales ». L’événement, tenu au siège du gouvernorat, a été organisé par le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET).

De son côté, Fadhel Mhiri, directeur du transfert et de l’innovation technologique au CITET, a rappelé que les stations pilotes de Jougar et Bent Saïdane ont été mises en place respectivement en 2004 et 2024 dans le cadre du projet européen Aquacycle. Ce projet vise un traitement durable et une réutilisation efficace des eaux usées dans la région méditerranéenne.

L’écotechnologie utilisée dans ces stations repose sur une combinaison de trois étapes de traitement : la digestion anaérobie, le traitement biologique par les plantes, et un traitement solaire. Cette méthode innovante permet d’améliorer la qualité des eaux usées traitées, tout en maintenant des coûts d’exploitation faibles et en générant des bénéfices environnementaux notables.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi sur une progression de 0,14 %

Le marché boursier a clôturé la séance de vendredi 1er aout 2025 sur une note d’optimisme, avec une hausse de 0,14 % à 11 851,41 points du Tunindex, dans un volume de 4 millions de dinars (MDT), selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre MPBS s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des panneaux en bois s’est offert un gain de 6 % à 7,790 D dans un volume d’échange de 88 mille dinars.

Le titre STA a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action a clôturé sur une progression de 6 % à 29,040 D. La valeur a amassé un flux de 93 mille dinars sur la séance.

En revanche, le titre SIAME a affiché une performance décevante sur la séance. L’action a trébuché de 3 % à 2,560 D, dans un volume réduit de 14 mille dinars sur la séance.

Sans faire l’objet de transactions, le titre BTE a, également, été mal orienté. L’action de la banque a accusé un repli de 2,4 % à 3,710 D.

UNIMED a chapeauté le palmarès des échanges. L’action a pris +0,2 % à 9,250 D tout en alimentant le marché avec des flux de 1 MDT sur la séance.

Avec TAP

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Le chômage dans la zone euro s’élève à 6,2 % en juin

Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières dans la zone euro s’est établi à 6,2 % en juin 2025, stable par rapport à mai 2025. 

6,2 % correspond au taux de chômage le plus bas atteint dans les pays de la zone euro depuis que l’office européen des statistiques (Eurostat) a commencé à compiler cette série en avril 1998.

Eurostat estime qu’un total de 12,967 millions de personnes dans l’UE, dont 10,700 millions dans la zone euro, étaient au chômage en juin 2025.

  • Par rapport à mai 2025, le chômage a diminué de 23 000 personnes dans l’UE et de 62 000 dans la zone euro.
  • Par rapport à juin 2024, le chômage a diminué de 125 000 personnes dans l’UE et de 293 000 dans la zone euro.

Chômage des jeunes

En juin 2025, 2,857 millions de jeunes (de moins de 25 ans) étaient au chômage dans l’UE, dont 2,241 millions dans la zone euro. Le taux de chômage des jeunes était de 14,7 % dans l’UE, stable par rapport à mai 2025, et de 14,1 % dans la zone euro, en baisse par rapport au mois précédent.

  • Par rapport à mai 2025, le chômage des jeunes a diminué de 4 000 personnes dans l’UE et de 34 000 dans la zone euro.
  • Par rapport à juin 2024, le chômage des jeunes a diminué de 25 000 personnes dans l’UE et de 85 000 dans la zone euro.

Le taux de chômage des femmes était de 6,0 % dans l’UE, en baisse par rapport aux 6,1 % du mois précédent. Tandis que le taux de chômage des hommes était de 5,7 %, stable par rapport à mai 2025.

Dans la zone euro, le taux de chômage des femmes était de 6,4 %, en baisse par rapport aux 6,5% du mois précédent. Alors que le taux de chômage des hommes était de 6,0 %, stable par rapport à mai 2025.

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Fin de mission de Jean-Luc Revéreault en Tunisie: le bilan

Jean-Luc Revéreault, désormais ancien représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) en Tunisie, est revenu sur ses cinq années pannées dans notre pays, et ce lors de l’émission Midi Eco, diffusée sur Mosaïque FM le jeudi 31 juillet2025.

Présente en Tunisie depuis 20 ans, la BEI a connu quatre chefs de mission successifs, Jean-Luc Révérerait étant le quatrième. Au cours de son mandat, ce dernier a souligné que mener des projets à long terme dans un contexte d’instabilité politique (six gouvernements) constituait un véritable défi.

Avec un prêt d’un milliard d’euros, qui a été déjà signé mais non décaissé, l’une des priorités de la banque est d’accélérer les projets. En effet, fait savoir Revéreault, la BEI a contribué au financement de l’extension du réseau autoroutier, et a soutenu le réseau ferroviaire rapide ainsi que la Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG).

Par ailleurs, M. Revéreault n’a pas manqué de souligner des imprévus rencontrés durant son mandat, notamment la pénurie de blé. Pour y faire face, il a mis en place une ligne de crédit au profit de l’Office des céréales, permettant l’acquisition de cette denrée stratégique.

Il a aussi évoqué le projet ELMED, une liaison électrique entre Menzel Temime et Palerme (en Italie), qui a bénéficié d’un financement record de plus de 300 millions d’euros. Ce projet vise essentiellement à assurer l’indépendance énergétique de la Tunisie.

Le futur ex-représentant de la BEI indique que certains projets ont pris du retard dans leur exécution, en raison de la signature précipitée des accords, sans avoir conduit une analyse approfondie de leur pertinence au début. Cette absence d’évaluation a conduit à des blocages, dont la responsabilité est partagée entre plusieurs parties.

Durant son mandat, le représentant de la BEI a aussi consacré un montant de 400 millions d’euros pour promouvoir la prospérité des PME tunisiennes ainsi que l’élargissement de la route Kasserine–Sfax.

Eya Kharrat

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ECLAIRAGE – Giorgia Meloni entre solidarité occidentale, intérêts méditerranéens et réalités géopolitiques

Depuis son accession au pouvoir en octobre 2022, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, incarne un virage à droite de la politique italienne. Il est caractérisé par un atlantisme affirmé et un alignement stratégique sur les positions occidentales, notamment celles des États-Unis et d’Israël.

Sur la question palestinienne, Mme Meloni n’a pas dérogé à cette ligne : soutien explicite à Tel-Aviv; condamnation ferme du Hamas; et défense du « droit d’Israël à se défendre » comme principe non négociable.

Cette posture, bien que cohérente avec sa ligne idéologique et diplomatique, soulève néanmoins une série de tensions, tant sur le plan intérieur qu’international. En Italie, une partie de la société civile, du monde universitaire, de la gauche et des organisations catholiques expriment une solidarité historique envers le peuple palestinien, alimentée par les principes du droit international humanitaire. À l’extérieur, l’Italie est confrontée à un environnement méditerranéen où la cause palestinienne reste un facteur de sensibilité politique majeur.

La Méditerranée comme ligne de fracture

Le gouvernement Meloni est engagé dans une stratégie active de « Pacte pour l’Afrique », visant à renforcer l’influence de l’Italie dans le bassin méditerranéen et à endiguer les flux migratoires. Or, dans cette région marquée par un fort sentiment de solidarité envers la Palestine – en Tunisie, en Algérie, en Égypte ou au Liban – l’alignement inconditionnel sur Israël peut apparaître comme une faute stratégique.

Les relations avec des partenaires clés du Sud souffrent ainsi d’un double discours. D’un côté, Rome affiche son ambition de devenir un pont entre l’Europe et l’Afrique. De l’autre, elle néglige la perception régionale du conflit israélo-palestinien, notamment après les offensives israéliennes récurrentes à Gaza. Ce déséquilibre complique l’agenda méditerranéen de Meloni, en particulier dans les enceintes de coopération multilatérale comme l’Union pour la Méditerranée (UpM) ou le Dialogue 5+5.

 

Dans cette région marquée par un fort sentiment de solidarité envers la Palestine – en Tunisie, en Algérie, en Égypte ou au Liban – l’alignement inconditionnel sur Israël peut apparaître comme une faute stratégique.

 

Les contradictions d’une droite post-idéologique

Mme Meloni revendique l’héritage de la droite conservatrice. Et ce, tout en tentant de se démarquer du passé néofasciste du parti Fratelli d’Italia. Toutefois, sa position sur la question palestinienne révèle une continuité idéologique plus profonde. Celle d’un nationalisme identitaire pro-occidental, dans lequel la sécurité d’Israël est perçue comme une extension des intérêts européens.

Ce prisme conduit à une lecture sécuritaire du conflit, qui évacue les dimensions historiques, humanitaires et juridiques de la question palestinienne. Il en résulte une incapacité à proposer une diplomatie équilibrée, qui puisse conjuguer solidarité avec Israël et reconnaissance des droits légitimes des Palestiniens, notamment à un État viable et souverain.

Le dilemme stratégique de Rome

Face à l’enlisement du conflit et à la radicalisation des positions, Giorgia Meloni est confrontée à un dilemme stratégique : rester alignée sur la doctrine occidentale au risque de perdre toute capacité de médiation régionale; ou redéfinir une position plus nuancée, capable de parler à la fois à l’Europe, au Maghreb et au Moyen-Orient.

Or, dans un contexte global de fragmentation des alliances, où les puissances émergentes comme la Turquie, le Qatar ou les pays du BRICS investissent le champ diplomatique au Proche-Orient, l’Italie prend le risque d’un effacement progressif si elle ne réévalue pas sa grille de lecture. Le silence sur les exactions israéliennes, les frappes sur les civils, ou encore l’asphyxie de Gaza minent la crédibilité morale et politique de Rome dans les fora internationaux.

 

Dans un contexte global de fragmentation des alliances, où les puissances émergentes comme la Turquie, le Qatar ou les pays du BRICS investissent le champ diplomatique au Proche-Orient, l’Italie prend le risque d’un effacement progressif si elle ne réévalue pas sa grille de lecture.

 

Entre fidélité idéologique et aveuglement géopolitique

La position de Giorgia Meloni sur la question palestinienne illustre les limites d’un tropisme idéologique non adapté à la complexité du théâtre méditerranéen. En s’enfermant dans une solidarité exclusive avec Israël, l’Italie compromet son ambition de leadership régional et se prive d’un rôle constructif dans une paix durable au Proche-Orient. Pour redevenir un acteur crédible, Rome devra tôt ou tard réintroduire dans sa diplomatie les principes de justice, d’équilibre et de souveraineté, sans quoi la Méditerranée lui restera fermée.

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Giorgia Meloni à Tunis : pourquoi la visite laisse plus de questions que de réponses?

Alors que la Tunisie traverse une période cruciale, la visite de la première ministre italienne Giorgia Meloni soulève plus de questions que de réponses. Au cœur d’une diplomatie entre promesses modestes et absences d’annonces claires, que cachent vraiment les raisons de ce déplacement ?

Officiellement, aucun communiqué, que ce soit du côté italien ou tunisien, n’a donné des détails. Hormis le fait que la présidence italienne a communiqué quelques points, notamment la future création d’un centre régional de formation agricole en Tunisie dans le cadre du Plan Mattei, une initiative italienne dédiée au développement durable en Afrique.

L’analyse du politologue Sami Jallouli remet en perspective cette visite en soulignant qu’elle incarne une diplomatie à sens unique : d’un côté, des promesses modestes, symbolisées ici par la formation agricole; et de l’autre, une gestion italienne des intérêts géopolitiques et migratoires au détriment des aspirations profondes de la Tunisie. Il critique l’absence d’objectifs clairs communiqués au peuple tunisien ainsi que la dilatation des priorités italiennes qui réduit la Tunisie à un rôle de simple point de transit migratoire, plutôt que d’un partenaire à part entière dans des projets de développement solide. Sami Jallouli invite ainsi les autorités à clarifier leur vision stratégique et à exposer sans ambiguïté leurs ambitions.

Par ailleurs, cette visite se déroule au moment où la Tunisie traverse une période critique marquée par des défis sociaux, économiques et politiques. Comparativement, Meloni a signé des accords plus substantiels et ambitieux avec l’Algérie et l’Égypte. Ce qui laisse les Tunisiens dans l’expectative face à ce qui semble être des annonces symboliques ou timides.

Sur le plan des priorités bilatérales

La Tunisie et l’Italie ont mis l’accent sur plusieurs dossiers sensibles : la lutte contre la migration irrégulière, avec un engagement commun contre les réseaux de passeurs et la promotion de voies migratoires légales et sécurisées; ainsi que sur des projets énergétiques comme l’interconnexion électrique Elmed destinée à accélérer la transition vers les énergies renouvelables.

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État palestinien : s’alignant sur Paris et Londres, Ottawa franchit le Rubicon

Si l’État de Palestine est déjà reconnu par 148 des 193 États membres de l’ONU, les annonces française, britannique et canadienne d’une prochaine reconnaissance ont un poids symbolique et politique majeur. Mais quid de l’existence réelle, selon le droit international, de la Palestine en tant qu’un État souverain ?

Il faut reconnaître que la dernière initiative, somme toute courageuse, prise par Emmanuel Macron, a fait boule de neige. En effet, après des décennies d’hésitation et de tergiversation, le président français a annoncé, jeudi 24 juillet 2025, que la France reconnaîtra l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Un tournant diplomatique majeur qui intervient en amont de la conférence convoquée lundi 28 juillet par l’Assemblée générale des Nations unies et coprésidée par la France et l’Arabie saoudite. Et dont l’ambition est d’enclencher une dynamique pour la reconnaissance de l’État de Palestine.

Les deux pays ont fait circuler, pour adoption, une « Déclaration de New York ». Dans cette déclaration qui s’est déroulée dans un contexte dramatique marqué par la guerre à Gaza où la population est confrontée aux ravages de la faim; les signataires affirment qu’ils sont d’accord « pour agir collectivement afin de mettre fin à la guerre à Gaza, de parvenir à un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États, et de bâtir un avenir meilleur pour les Palestiniens, les Israéliens et tous les peuples de la région ».

Sans surprise, les États-Unis, premier soutien d’Israël, ont « fermement » rejeté jeudi le projet du président français. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a qualifié cette décision d’« imprudente » qui fait « reculer la paix » et d’un «camouflet pour les victimes du 7 octobre ».

Londres s’aligne sur Paris

Deuxième coup de théâtre : sous la pression de son opinion publique et les deux tiers des députés de son parti, le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, a franchi, mardi 29 juillet, le Rubicon en faisant savoir que Londres était prête à reconnaître l’État de Palestine en septembre.

« Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. A moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d’un cessez-le-feu et s’engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d’une solution à deux États », a déclaré le dirigeant travailliste.

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Et s’est encore sans surprise que sur un ton menaçant, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que Keir Starmer avait récompensé « le terrorisme monstrueux du Hamas et punit ses victimes ». Tout en ajoutant que « l’État djihadiste aujourd’hui à la frontière d’Israël menacera la Grande-Bretagne demain ».

Chantage

Emboitant le pas à la France et à la Grande-Bretagne, le Canada, troisième membre du G7, a annoncé, mercredi 30 juin, son intention de reconnaître un État palestinien « sous certaines conditions », suivi moins de vingt-quatre heures plus tard par le Portuga. Ce qui ferait des trois puissances occidentales les 149e, 150e et 151e pays à reconnaître l’État de Palestine.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a justifié le choix de son gouvernement par « le niveau de souffrance humaine intolérable » dans l’enclave palestinienne. Mais aussi par « l’incapacité persistante d’Israël à empêcher une catastrophe humanitaire à Gaza. Ainsi que l’expansion des colonies en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée par Israël – considérées comme illégales au regard du droit international. Tout en rappelant le soutien « de longue date » du Canada en faveur d’une solution à deux États.

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Néanmoins, et s’alignant sur Paris et Londres, Ottawa pose certaines conditions au préalable : elle réclame notamment l’organisation des élections générales en 2026 et la non militarisation de l’État palestinien. Tout en précisant également que le Hamas ne pourra jouer aucun rôle dans ce futur gouvernement et qu’il doit libérer tous les otages.

Cette fois-ci, Ottawa s’est attiré les foudres d’Israël et des États-Unis. Usant de son arme coutumière, le chantage et la menace– Donald Trump, qui tente manifestement de faire pression sur ce qu’il considère sans vergogne comme le 51e Etat américain pour qu’il revienne sur sa décision-, a immédiatement averti que l’initiative du Premier ministre Mark Carney « compliquerait » les négociations avec Ottawa au sujet des droits de douane. « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien, a-t-il ainsi lancé sur son réseau Truth Social. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! ».

Pour sa part, l’ambassade d’Israël à Ottawa a décrié une « campagne de pression internationale déformée », venant « durcir la position du Hamas à la table des négociations à un moment critique ». Le ministère israélien des Affaires étrangères a enfin fustigé, dans une publication sur X, le changement de position du gouvernement canadien, qui « récompense le Hamas et nuit aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et un cadre pour la libération des otages ».

Faut-il rappeler enfin que la prise de position des trois pays de G7 s’inscrit donc dans le revirement spectaculaire de leurs opinions publiques face aux massacres à répétition des 2,4 millions de Palestiniens assiégés à Gaza, la transformation de l’enclave en un ghetto frappé par la famine et la désolation; ainsi que le harcèlement quotidien des Cisjordaniens. Et c’est tout à leur honneur.

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Trump augmente les tarifs douaniers sur 60 pays

La Maison Blanche a déclaré que les nouveaux tarifs douaniers s’échelonnent entre 10 % et 41 %.

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi 31 juillet 2025, un décret imposant des droits de douane plus élevés qui frapperont les produits d’une soixantaine de pays à travers le monde. Une mesure visant à « restructurer le commerce mondial au bénéfice des travailleurs américains », a indiqué la Maison Blanche dans un document.

Toutefois, elles seront mises en œuvre et commenceront à être collectées le 7 août. Et non le 1er août, comme prévu précédemment, selon un responsable du gouvernement.

Les pays ayant signé des accords commerciaux avant la date limite sont soumis aux droits de douane annoncés. Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15 % et le Royaume-Uni à 10 %.

Les accords conclus à ce jour ont été signés dans le cadre de négociations dont les détails sont souvent restés assez flous. Ils devraient être précisés ultérieurement, avec la publication de documents plus précis.

Ceux qui n’ont pas réussi à conclure des accords avec l’administration Trump verront leurs produits soumis à des droits de douane allant de 10 % – le niveau de base – à 41 %, dans le cas de la Syrie.

En général, la plupart des pays énumérés dans l’annexe du décret du président Trump sont soumis à des droits de douane de 15 %. Mais certains pays sont confrontés à des droits de douane doubles ou plus élevés, notamment l’Afrique du Sud (30 %), la Serbie (35 %) et la Suisse (39 %).

Ainsi, l’augmentation drastique des droits de douane suscite une inquiétude mondiale pour les entreprises dont la principale destination d’exportation est les États-Unis.

Au moins un pays a été épargné par la hausse des tarifs douaniers du 7 août. En effet, Donald Trump a annoncé qu’il prolongeait de 90 jours les tarifs imposés au Mexique, les maintenant à 25 % pour tous les produits importés sur le marché américain en dehors du cadre de l’Accord de libre-échange nord-américain (AEUMC, anciennement ALENA).

À l’inverse, le Canada verra les tarifs sur ses propres produits exportés aux États-Unis en dehors du cadre de cet accord augmenter de 25 % à 35 %.

« Le Canada n’a pas coopéré pour réduire le flux de fentanyl et d’autres drogues illicites » vers le territoire américain, a justifié la Maison Blanche dans un document séparé. Tout en « prenant des mesures de rétorsion contre les États-Unis ».

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Dans ce contexte, l’administration Trump se montre extrêmement sévère envers certains pays. Donald Trump a signé mercredi un décret imposant des droits de douane de 50 % sur la plupart des produits importés du Brésil, à l’exception de quelques marchandises.

En effet, ces tarifs supplémentaires ont été imposés en représailles au procès de l’ancien président d’extrême droite, Jaïr Bolsonaro – allié et grand admirateur de Donald Trump – pour tentative de coup d’État, après sa défaite aux élections de 2022.

Par ailleurs, l’Inde verra ses produits taxés à 25%. Un niveau auquel devraient s’ajouter des « pénalités » supplémentaires, car Washington l’accuse d’acheter du pétrole russe.

A cet égard, notons que Trump vante les avantages des accords signés et des tarifs douaniers. Lesquels généreront des revenus pour le gouvernement américain, dont la dette est inimaginable.

L’impact des droits de douane continue cependant d’inquiéter les économistes. Ces derniers prédisent qu’ils vont encore accroître l’inflation aux Etats-Unis – elle a atteint 2,6 % en juin – et nuire à la croissance de la première économie mondiale.

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États-Unis : l’inflation a atteint 2,6 % en juin

L’inflation a poursuivi sa tendance haussière en juin aux États-Unis, atteignant 2,6 % sur une base annuelle. Alors que de plus en plus de nouveaux tarifs sont imposés sur les produits importés. 

Les prix ont augmenté plus que prévu par les analystes économiques, qui estimaient que l’inflation atteindrait +2,5 %. C’est ce que révèlent les données du site d’information et d’analyse financière MarketWatch publiées jeudi 31 juillet. En mai, l’inflation s’élevait à 2,4 % sur une base annuelle aux États-Unis.

L’inflation rampante (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) est restée au même niveau en juin qu’en mai, à +2,8 % en rythme annuel.

Selon les données publiées jeudi 31 juillet, le mois de juin a vu une augmentation des prix des biens non durables, une catégorie qui comprend les voitures, les meubles et les appareils électriques. Nombre de ces biens sont importés aux États-Unis.

La Réserve fédérale américaine (Fed) vise une inflation annuelle de 2 %. Cet objectif semblait atteignable en début d’année, mais a depuis été repoussé.

La plupart des économistes et des banquiers centraux s’attendent à ce que les prix augmentent encore après la mise en œuvre des nouveaux tarifs annoncés par le président américain Donald Trump.

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Elyes Kasri : visite stratégique et inquiétudes diplomatiques, Giorgia Meloni en première ligne !

À travers un post incisif publié par Elyes Kasri, analyste politique, la visite de Giorgia Meloni à nos frontières prend une dimension stratégique majeure. Son analyse pointe les interférences internationales, notamment américaines, et la complexité d’une séquence diplomatique où chaque geste se charge de sens et d’arrière-pensées politiques.

Il précise dans ce contexte : « Il est tout à fait légitime pour Giorgia Meloni de s’inquiéter des développements qui se profilent à ses frontières et qui risquent de compromettre les acquis politiques de l’extrême droite italienne grâce à des accords qui ne semblent pas bénéficier du soutien nécessaire chez les pays partenaires du sud de la Méditerranée pour les mettre à l’abri d’une remise en question pouvant aller jusqu’au retour de flamme.

La dernière visite apparemment impromptue de la cheffe du conseil italien dans notre pays semble avoir des relents américains juste après la dernière tournée dans la région du conseiller principal du président Trump pour l’Afrique ainsi que la date butoir fixée au 31 juillet pour conclure des négociations tarifaires de nature à atténuer les droits annoncés précédemment par l’administration Trump et l’effet de cascade qu’un échec des négociations pourrait déclencher. »
En somme, il ajoute : « A la manière de Sir Winston Churchill qui, pour tourner en dérision son adversaire Atlee, disait que ce dernier était modeste et avait de bonnes raisons de l’être, il faut espérer que Meloni n’avait pas de bonnes raisons d’être inquiète en dépit de sa gestuelle qui pouvait trahir une certaine angoisse. »

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