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Carrefour Tunisie félicite Walid Boudhiaf pour son nouveau record national à -118 mètres

En tant que sponsor officiel de l’apnéiste tunisien Walid Boudhiaf, Carrefour Tunisie le félicite chaleureusement pour avoir établi un nouveau record national pour la Tunisie à -118 mètres en apnée poids constant avec palmes (CWT), lors de la 4ème journée de la compétition internationale Vertical Blue 2025, organisée à Dean’s Blue Hole, aux Bahamas.

Par cette performance remarquable, Walid confirme sa place parmi les plus grands apnéistes de la scène mondiale et hisse fièrement le drapeau tunisien dans l’un des événements les plus prestigieux de la discipline, placé sous l’égide de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS).

À travers ce sponsoring, Carrefour Tunisie réaffirme son engagement à encourager le sport et à soutenir les talents tunisiens qui repoussent les limites et font rayonner notre pays sur la scène internationale.

Bravo Walid ! Ensemble, portons la Tunisie toujours plus loin.

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Algérie : 4,5 % de croissance au premier trimestre 2025

En comparaison avec la même période de 2024, l’économie algérienne a connu une meilleure performance au premier trimestre de 2025. D’après le dernier rapport sur les comptes nationaux publié par l’Office national des statistiques (ONS), l’économie algérienne a enregistré une croissance de 4,5 % au cours du premier trimestre de 2025, contre 4,2 % pour la même période de 2024. « Cette augmentation reflète une nette amélioration de la performance de l’économie algérienne », explique l’ONS.

En termes de valeur nominale, le PIB de l’Algérie a atteint 10 047,4 milliards de dinars au premier trimestre 2025. Soit une augmentation de 8,0 % par rapport aux 9 303,8 milliards de dinars réalisés lors du même trimestre en 2024. Cette évolution indique une hausse du niveau global des prix de 3,3 %. Ce qui est inférieur aux 4,3 % notés lors du premier trimestre de l’année précédente.

Les hydrocarbures en déclin

L’expansion a été stimulée par les domaines non liés aux hydrocarbures, à 5,7 %, comparé à 4,3 % lors du premier trimestre 2024. Le rapport précise que cette progression est le résultat de la « diversification graduelle de l’économie algérienne, au-delà du domaine des hydrocarbures ». Elle met l’accent sur la transformation radicale de l’économie algérienne qui s’éloigne progressivement de sa forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

En revanche, l’industrie des hydrocarbures a connu une régression de 2,8 %, suite à une modeste augmentation de 0,2 % au début du premier trimestre 2024.

Selon l’ONS, la valeur ajoutée provenant de l’extraction des hydrocarbures a connu une baisse de 1,5 %, poursuivant ainsi la tendance décroissante de 2024 (-1,1 %). Dans certaines activités comme le raffinage et la cokéfaction, la diminution était d’autant plus marquée (-5,5 % par rapport à une augmentation de 4,4 % l’année précédente).

En termes nominaux, la valeur du secteur des hydrocarbures en Algérie a atteint 1 429,7 milliards de DA durant cette période, marquant une baisse de 2,4 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente où elle s’élevait à 1 465 milliards de DA.

Des résultats exceptionnels affichés par certains secteurs

Mis à part les hydrocarbures, le domaine agricole et certains secteurs de l’industrie ont affiché des résultats exceptionnels. En effet, la valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une augmentation de 6,1 % au premier trimestre 2025. Ce qui représente presque le double de sa progression durant la même période en 2024 (3,1 %). « Cette tendance favorable découle principalement d’une campagne céréalière réussie et du renforcement des secteurs agricoles à forte valeur ajoutée », indique le rapport.

Le secteur industriel algérien a également affiché une performance globale remarquable, avec une augmentation de 5,5 %, comparativement à un modeste 2,3 % au premier trimestre de l’année dernière.

Cette réalisation, qui reflète un « renforcement marqué du dynamisme industriel », a été stimulée par différentes catégories manufacturières, y compris l’industrie alimentaire et du tabac (+5,6 %), celle du cuir et des chaussures (+15,4 %), les produits minéraux non métalliques (+9,9 %), le textile et l’habillement (+5,9 %), ainsi que les autres industries manufacturières (+14,4 %).

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Les exportations de l’huile d’olive bondissent, mais les recettes dévissent 

La Tunisie a exporté 224 600 tonnes d’huile d’olive depuis le début de la campagne 2024-2025. Ce qui constitue une hausse de près de 36 % par rapport à la même période l’année précédente. Toutefois, malgré ce volume record, les revenus générés ont fortement chuté, en raison de la forte baisse des prix à l’international.

Selon les données publiées mardi 15 juillet 2025 par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les exportations ont progressé de 35,9 % en un an, passant de 165 200 tonnes à 224 600 tonnes. Pourtant, les recettes ont reculé de 31 %, tombant à 3 030,4 millions de dinars (MDT), contre 4 391,9 MDT l’année précédente.

Des prix en chute de près de 50 %

Cette baisse de revenus s’explique par la forte dépréciation des prix à l’export, avec une diminution moyenne de 49,1 % en juin. Si l’huile d’olive tunisienne continue de s’exporter en grande majorité en vrac (86,4 %), la part du conditionné progresse légèrement (13,6 % contre 12,3 % un an plus tôt).
L’huile d’olive extra vierge domine toujours, représentant plus de 80 % des exportations.

Valorisation : un défi encore à relever

En dépit des efforts pour promouvoir le conditionnement et le bio, ces segments restent encore marginaux. Ainsi, l’huile conditionnée ne génère que 19,7 % des recettes, tandis que le bio conditionné ne représente que 6 %.

Les prix, eux, varient fortement :

  • Huile bio conditionnée : 16,66 DT/kg;

  • Huile bio en vrac : 13,39 DT/kg;

  • Moyenne bio : 13,59 DT/kg.

Un contexte mondial défavorable

La Tunisie reste parmi les premiers exportateurs mondiaux d’huile d’olive. La campagne 2023-2024 avait été exceptionnelle en termes de revenus, grâce à des prix élevés sur les marchés européens, notamment en Espagne.

Mais en 2025, la conjoncture mondiale s’est retournée, avec une demande en baisse à prix fort, notamment en Europe, exerçant une pression à la baisse sur les prix.

Les principaux marchés pour l’huile tunisienne sont :

  • L’Italie : 27,3 %;

  • L’Espagne : 25 %;

  • Les États-Unis : 21,8 %.

Pour l’huile bio, l’Italie reste largement en tête (51,7 %), suivie des États-Unis (18,9 %) et de l’Espagne (18,6 %).

Le vrai défi : monter en gamme

Ce paradoxe — plus d’huile exportée, mais moins de revenus — rappelle l’urgence pour la Tunisie de valoriser sa production, en misant davantage sur les produits conditionnés et haut de gamme, capables de mieux résister aux fluctuations des marchés mondiaux.

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Affaire de faux diplômes : lourde peine de 10 ans pour un dirigeant de l’UGTT

La deuxième Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné à dix ans de prison le secrétaire général régional de l’UGTT (Kasserine), Sanki  Aswadi.

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait précédemment rejeté la demande de libération du secrétaire général régional de l’Union du travail à Kasserine et ordonné son maintien en détention pour être jugé par la chambre criminelle, aux côtés d’autres accusés en fuite.

Les charges retenues contre eux concernent des accusations de fraude, d’usage et de détention de faux documents, en relation avec un dossier de certificats académiques et techniques.

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Croissance soutenue pour ASSAD : 51 millions de dinars de CA, en hausse de 21,3%

 Les actionnaires de L’Accumulateur Tunisien ASSAD, réunis en assemblée générale le 10 juillet dernier, ont pris acte des excellents résultats d’une entreprise en pleine mutation. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un chiffre d’affaires en hausse de 21,3% à 51 millions de dinars au premier semestre 2025, une filiale algérienne valorisée à 100 millions de dinars, et une projection de production dépassant le million de batteries annuel.

 La société a opéré un redressement spectaculaire de sa situation financière. Non seulement elle a réduit son endettement de manière significative. Mais elle a aussi procédé à une prudente réévaluation de ses actifs. Cette dernière mesure, anticipant un éventuel contentieux douanier, démontre une gestion rigoureuse. Des pourparlers sont d’ailleurs engagés avec les services des douanes pour régler définitivement ce dossier.

 Le développement à l’export constitue l’un des points forts de la stratégie d’ASSAD. Après avoir réussi son implantation en Algérie – où sa filiale atteint désormais une valorisation record – l’entreprise vient de réaliser sa première exportation marocaine sous marque propre. Une percée symbolique qui ouvre des perspectives prometteuses sur le marché nord-africain.
 
Le groupe investit massivement dans la modernisation de ses outils de production. Les nouvelles lignes de fabrication, dont l’installation en Algérie est prévue pour août 2025, permettront de doubler les capacités actuelles. Parallèlement, ASSAD rationalise sa structure en intégrant plusieurs filiales déficitaires au sein de la maison mère, tout en consacrant d’importants moyens à la recherche sur les batteries lithium.  La signature d’un accord stratégique avec Leoch, numéro un chinois des batteries au plomb, marque un tournant.

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BEI : fin de mission de Jean-Luc Revéreault en Tunisie

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi 15 juillet, le représentant régional de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la Tunisie, Jean-Luc Revéreault, à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie.

Le chef de la diplomatie tunisienne, Mohamed Ali Nafti, a saisi cette occasion pour se féliciter de la contribution de la BEI au développement économique en Tunisie et de l’appui apporté aux structures et entreprises nationales. Et ce, à travers le financement de projets dans les domaines stratégiques, à l’instar du transport, de l’énergie, de l’éducation, des infrastructures et des petites et moyennes entreprises.

Pour sa part, Jean-Luc Revéreault a réitéré la volonté de l’institution financière européenne de poursuivre son engagement aux côtés de la Tunisie, dans le respect de ses choix socio-économiques.

A cet égard, notons que la BEI a alloué à la Tunisie 415 millions d’euros en 2024 pour financer des projets stratégiques.

Dans une récente interview accordée à l’agence TAP, M. Revéreault a déclaré que la future politique de coopération entre la Tunisie et la BEI est étroitement liée aux priorités de la Tunisie, qui seront définies dans le cadre de son plan de développement quinquennal 2026-2030.

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Autopsie de la fin tragique des sciences économiques

Parfois, une révolution ne fait aucun bruit. Elle n’a pas besoin de fusils, ni même de barricades. Elle se loge dans des lignes de code, dans des gigas de données stockées, analysées, valorisées. Pendant que les économistes dessinent encore des courbes d’offre et de demande sur des tableaux PowerPoint, les intelligences artificielles apprennent à générer du profit à partir de nos gestes les plus anodins.

Et si Marx revenait aujourd’hui? Il ne reconnaîtrait rien. Il verrait un capitalisme sans usine, une exploitation sans patron, une création de valeur sans travail visible. Il comprendrait vite que le capital ne s’investit plus dans les machines ni dans les chaînes de montage, mais dans nos comportements, nos clics, nos silences. Ce que les plateformes récoltent, ce ne sont pas des biens : ce sont des métadonnées.

 Quand le capital se dématérialise

Dans la vision de Marx, la valeur naît du travail humain, que le capital s’approprie pour le faire fructifier. Ce modèle a tenu bon face aux crises, aux guerres, à la financiarisation. Mais il ne résiste pas à l’ère de l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, ce ne sont plus les travailleurs qui nourrissent la machine économique, mais leurs traces numériques. Chaque like, chaque mouvement de souris, chaque seconde passée à regarder une story devient un élément valorisable. Les métadonnées, ces données sur nos données, sont la nouvelle matière première. Elles permettent aux IA de s’auto-entraîner, aux plateformes de nous prédire, aux publicitaires de nous capturer. Et surtout : elles coûtent zéro à produire.

Bienvenue au royaume du capitalisme comportemental, celui que Shoshana Zuboff décrit comme l’exploitation des « externalités de la vie privée » : ce que nous faisons, sans penser le faire, devient du capital. L’algorithme n’a pas besoin que vous travailliez; il suffit que vous viviez.

 

sciences économiques

Les économistes sont restés à l’âge du charbon

Pendant ce temps, dans les amphithéâtres des universités, on continue d’enseigner Ricardo, Keynes, Friedman. On y parle d’équilibres, de productivité, de « lois du marché ». On pense encore que la richesse se mesure en PIB et que le travail humain est au cœur de la dynamique économique (consultez mon article en version papier de l’Economiste maghrébin sur le PIB).

Mais cette science économique est devenue obsolète. Tragiquement. Elle n’explique rien du capitalisme algorithmique. Elle ignore le rôle central des IA, l’accumulation de données, les systèmes d’influence automatisés. Elle rate ce que les ingénieurs, eux, ont compris : la valeur s’extrait désormais du flux de vie numérisée, pas du travail en usine.

Même le marxisme a pris du retard. La théorie de la valeur-travail ne tient plus face à un capital qui produit sans ouvrier, qui se nourrit d’un clic et s’améliore tout seul. Quand l’IA apprend sans supervision, à partir de milliards de métadonnées, où est le « travail vivant »? Peut-on encore parler d’exploitation? Oui, mais une exploitation sans sujet.

L’université doit muter ou mourir

Alors, il faut aller au bout de cette logique. Il faut avoir le courage de constater la faillite intellectuelle d’une discipline. Les sciences économiques sont mortes. Ce qu’on enseigne aujourd’hui est aussi pertinent que la médecine du 19ème siècle face à la COVID. Ce n’est pas une crise passagère. C’est une extinction. À leur place, il est temps de créer une nouvelle filière : l’Économie des métadonnées (objet de mon prochain ouvrage).

Une science transversale, qui mêle économie politique, sociologie algorithmique, informatique critique, éthique de la donnée et théorie des systèmes complexes. Une discipline qui analyse comment la valeur naît de l’interaction humaine numérisée, comment les IA transforment les rapports de force, comment les plateformes monétisent nos affects et nos routines. Il ne s’agit plus de prévoir l’inflation. Il s’agit de comprendre comment TikTok façonne l’économie globale.

Pour clore cette réflexion, le capitalisme a changé de base matérielle. Les économistes ne l’ont pas vu venir. Le silence de leurs modèles est assourdissant. Pendant que les facultés répètent des équations vides, la valeur est en train de muter et, avec elle, toute l’architecture du monde.

 

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data Scientist & Aiguilleur IA

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Sarra Zaafrani Zenzri préside la 5e réunion sur les mégaprojets publics en Tunisie

L’accélération de la réalisation des mégaprojets et des projets stratégiques prioritaires dans les secteurs de la santé, des transports, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été au cœur de la cinquième réunion périodique de la commission des mégaprojets. Présidée mardi au palais de la Kasbah par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, cette réunion a permis d’examiner l’état d’avancement des projets concernés et les solutions proposées pour surmonter les difficultés rencontrées.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la commission a recommandé de relancer sans délai les travaux de l’hôpital régional de classe B à Sbeïtla, dans le gouvernorat de Kasserine. Cette relance intervient après la sélection de l’entrepreneur chargé de finaliser les travaux avant la fin de l’année en cours. Par ailleurs, les travaux du projet de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte devront également reprendre, avec le choix d’une entreprise de travaux publics en charge de leur achèvement au premier trimestre 2026.

La commission a également appelé au lancement des procédures d’appel d’offres pour la réalisation du port en eau profonde et de la zone de services logistiques à Enfidha, conformément aux normes internationales.

À cette occasion, la cheffe du gouvernement a insisté sur l’importance d’accélérer l’achèvement de tous les projets publics programmés dans les délais impartis. Cet effort vise à favoriser le développement régional, la croissance économique et la justice sociale, tout en stimulant les investissements et en créant des opportunités d’emploi.

Zenzri a rappelé que tous les gouvernorats, délégations, municipalités, services ministériels et structures publiques, aux niveaux central, régional et local, sont au service du citoyen. Elle a souligné leur responsabilité dans la résolution des problèmes rencontrés par les citoyens et les investisseurs.

La présidence du gouvernement a par ailleurs rappelé la mise en place du portail national « e-people » (https://www.e-people.gov.tn), permettant aux citoyens de signaler les difficultés liées à leurs démarches administratives. Elle a également mentionné la ligne simplifiée 1860 ainsi que les adresses électroniques boc@pm.gov.tn et bcrc@pm.gov.tn pour toute demande d’assistance.

Avec TAP

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Livre culturel, jeunesse et art : Bénéficiez du fonds d’aide à l’impression 2025

Le ministère des Affaires culturelles a annoncé, mardi, l’ouverture des candidatures pour l’édition 2025 de la subvention du papier, consacrée aux éditeurs tunisiens.

Un soutien unifié est accordé à tous les types de papier utilisés dans l’industrie du livre culturel, du livre pour enfants et du livre d’art de luxe. Les éditeurs tunisiens qui souhaitent obtenir cette subvention sont invités à retirer le formulaire de demande auprès du Département des Lettres et à le déposer au bureau d’ordre situé à Lafayette, Tunis.

La date limite pour la soumission des dossiers est fixée au 15 août prochain. Chaque dossier doit inclure une copie de l’extrait du Registre national des établissements, un résumé détaillé pour chaque titre proposé et un rapport du comité de lecture pour l’ensemble des titres soumis.

Ce système de subvention est régi par le décret n° 2004-1847 du 2 août 2004, qui crée un comité consultatif chargé d’attribuer un taux unifié pour toutes les catégories de papier utilisées dans les secteurs du livre culturel, du livre pour enfants et du livre d’art de luxe. Ce dispositif vise à soutenir la production et la diffusion du livre tunisien, notamment en aidant les éditeurs à réduire les coûts d’impression.

Les éditeurs bénéficient de la subvention selon des critères définis par le comité consultatif, qui examine les demandes et attribue les fonds. Les critères d’évaluation portent sur la qualité du contenu, l’intérêt pour la lecture publique et la contribution au patrimoine culturel.

Avec TAP

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La Poste tunisienne lance le Wallet e-Dinar pour faciliter les paiements électroniques

La Poste tunisienne a indiqué, mardi, que chaque citoyen peut bénéficier gratuitement d’un portefeuille électronique (Wallet e-Dinar) auprès de l’un de ses bureaux, et ce, dans le cadre de son rôle visant à développer l’inclusion financière, le paiement électronique et la simplification des services.

D’une validité de 10 ans, le Wallet e-Dinar permet aux citoyens d’effectuer plusieurs opérations financières et de bénéficier de plusieurs services, a précisé La Poste. Il s’agit, entre autres, du transfert d’argent via l’application de paiement mobile de la Poste Tunisienne (D17), de l’émission et de l’encaissement des mandats minute et ordinaires, ainsi que du paiement des commerçants affiliés à la plateforme D17.

Le Wallet e-Dinar permet également de payer divers types de factures (Internet, STEG, SONEDE et opérateurs de téléphonie mobile, etc.), les services administratifs (B3, visite technique, etc.) et tous les services et achats effectués sur les sites Internet.

La Poste a ajouté que le portefeuille permet de payer les frais d’inscription et de logement universitaires des étudiants, d’effectuer l’inscription scolaire et le paiement des frais des autres services relevant du ministère de l’Éducation (enregistrement aux concours nationaux, services de restauration scolaire, etc.), ainsi que de retirer de l’argent aux distributeurs automatiques de billets (DAB) sans avoir besoin d’une carte.

Avec TAP

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Tunisie : Une réforme pour désengorger les tribunaux des litiges de chèques

Une amnistie générale visant les émetteurs de chèques sans provision sera soumise au vote des députés dans les prochains jours, avant la trêve parlementaire. L’information a été confirmée ce mardi par Imed Ouled Jebril, chef du bloc national indépendant à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), au micro de Jawhara FM.

Selon le député, une séance plénière sera programmée pour examiner le projet de loi, une fois que le bureau du Parlement aura statué sur le calendrier lors de sa réunion prévue ce mercredi.

À l’origine de cette initiative, un groupe de 45 députés avait déposé le texte en février dernier. L’objectif affiché ? Redonner au chèque sa fonction première : un outil de paiement, et non une garantie dans les transactions commerciales. Le projet prévoit également de conférer un caractère exécutoire à la traite, une mesure censée fluidifier les échanges économiques et dynamiser les affaires.

« Cette réforme vise à encadrer l’usage du chèque et à alléger l’encombrement des tribunaux, engorgés par les litiges liés aux impayés », a souligné Ouled Jebril.

Si le texte est adopté, il marquera un tournant dans la gestion des contentieux financiers, tout en levant les sanctions pesant sur des milliers de citoyens et d’entreprises.

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Un pas vers la finance inclusive ? Les détails du projet de Banque postale

Le projet de création d’une Banque Postale en Tunisie avance à grands pas. Ce mardi, Ziad Maher, député siégeant à la Commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple, a détaillé les objectifs de cette initiative lors d’une intervention sur Jawhara FM.

Principal enjeu : faciliter l’inclusion bancaire des populations éloignées du système financier classique, en particulier dans les zones rurales et les régions mal desservies.  Selon l’élu, cette nouvelle structure proposera une palette complète de services : comptes courants, produits d’épargne, solutions de paiement et de transfert, mais aussi des crédits à taux préférentiels, assortis de garanties adaptées aux publics précaires. « La Banque Postale aura une vocation sociale affirmée », a-t-il insisté, soulignant le rôle clé de la Poste tunisienne, déjà ancrée dans le quotidien de millions de citoyens.

Avec son réseau étendu et sa forte notoriété, l’institution postale pourrait, selon Maher, devenir un acteur bancaire de poids, notamment dans la mobilisation de l’épargne. Toutefois, le projet n’est pas sans défis. Le gouvernement et le ministère des Finances pourraient émettre des réserves.

Le texte a d’ores et déjà été transmis à la Commission des finances, qui prévoit des auditions avec les différentes parties prenantes dans les semaines à venir. Objectif : peaufiner le dispositif et accélérer son adoption. « Ce débat est essentiel pour garantir un cadre juridique solide et efficace », a conclu le député, appelant à une mobilisation collective autour de ce projet structurant pour l’économie tunisienne.

 

 

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Le Kenya supprime les visas pour les Africains, sauf pour les Libyens et Somaliens

Le gouvernement kényan a annoncé la suppression des exigences de visa pour les ressortissants de la majorité des pays africains, une mesure visant à favoriser l’intégration régionale et à faciliter les déplacements sur le continent.

Avec cette nouvelle politique, les voyageurs des pays concernés n’auront plus besoin de soumettre de demandes électroniques préalables ni de payer des frais de visa. Ils pourront désormais entrer directement dans le pays via les postes frontaliers, sans formalités bureaucratiques.

Tous les pays africains, ainsi que la plupart des États des Caraïbes, sont inclus dans cette décision, à l’exception de la Libye et de la Somalie, en raison de ce que les autorités ont qualifié de « préoccupations sécuritaires ».

Le nouveau système permet aux visiteurs africains de séjourner au Kenya jusqu’à deux mois, tandis que les citoyens des pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) bénéficieront d’un droit de séjour étendu à six mois, conformément aux accords de libre circulation au sein du bloc.

Dans un communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement kényan a précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts pour soutenir la politique « Ciel ouvert » et stimuler la croissance du secteur touristique.

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Tunisie – Éducation : Les syndicats réclament la reprise des négociations

La Commission sectorielle de l’enseignement de base s’est réunie sous la supervision de l’Union régionale du travail de Tunis et en présence des représentants de l’Union générale de l’enseignement de base  pour examiner la situation éducative actuelle. Les participants ont dénoncé le recul manifeste quant au respect des engagements antérieurs, notamment ceux convenus lors de la séance du 1ᵉʳ mars 2021.

Dans un communiqué, la Commission a exprimé son rejet catégorique de la paralysie des négociations, réaffirmant son attachement à l’ouverture urgente d’un nouveau cycle de discussions « responsables et sérieuses », afin de répondre aux revendications légitimes énoncées dans la liste professionnelle.

Elle a exigé la mise en œuvre intégrale et sans « retard ni interprétation fallacieuse » du procès-verbal de la séance du 1ᵉʳ mars 2021, rejetant fermement toute tentative de contournement des procédures régulières concernant la mobilité des directeurs d’établissements. Par ailleurs, la Commission a insisté sur la publication de « tous les postes attribués en dehors du mouvement régulier de 2022 », ainsi que la révélation des nominations effectuées en violation des règles légales. Enfin, elle a réaffirmé sa « disposition à mener toutes les formes de lutte légitimes » pour défendre les droits et acquis, notamment les principes de transparence et d’égalité des chances.

 

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Inde : Vers une réforme du secteur pétrolier pour attirer les investissements

Le gouvernement indien a initié une réforme majeure de la réglementation de son secteur pétrolier et gazier afin de dynamiser les investissements privés et étrangers. Et ce dans le but de faire face à un recul continu de la production nationale d’hydrocarbures.

Ainsi une clause de stabilité fiscale protège les entreprises contre toute augmentation future des taxes, ce qui rassure les investisseurs. C’est ce qu’a révélé le média energynews. 

Toujours d’après energynews, le partage obligatoire des infrastructures inutilisées permet aux petites entreprises d’y accéder sans gros investissements, réduisant les coûts. Ce qui fait qu’ il est désormais possible d’intégrer des projets d’énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, hydrogène) dans les zones pétrolières et gazières, à condition de ne pas perturber les activités principales.

Plus encore, autre élément soulevé, un contrôle strict des émissions de gaz à effet de serre est mis en place, ainsi qu’un cadre réglementaire pour le captage et le stockage du carbone (CCS).

En outre, la révision des contrats ont pour objectif  de  mieux gérer la fusion des concessions, l’extension des licences et la gestion commune des réservoirs, avec pour objectif de simplifier les procédures et renforcer la sécurité juridique.

Ces réformes, ouvertes à la consultation publique, visent à rendre le secteur énergétique plus efficace, à sécuriser les investissements, et à accompagner la forte croissance de la demande pétrolière en Inde.

Elles veulent aussi favoriser les énergies renouvelables pour combiner développement industriel et protection de l’environnement. Enfin, elles contribuent à renforcer la compétitivité de l’Inde dans l’exploitation d’hydrocarbures tout en réduisant sa dépendance aux importations face à une baisse de la production locale.

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Guerre commerciale USA-UE : l’inquiétude grandit en Italie 

Selon les calculs de l’Association pour le développement de l’Italie du Sud (Svimez), si des tarifs douaniers américains sont imposés à l’Europe, l’Italie subira une perte économique de 12 milliards d’euros par an.

Selon les prévisions de l’Association publiées lundi 14 juillet, le PIB du pays devrait diminuer de 0,5 %. Dans le même temps, Svimez estime que 150 000 emplois à temps plein pourraient également être perdus. Et si les droits de douane touche le secteur pharmaceutique italien, le coût pour l’Italie sera encore plus élevé.

C’est pour éviter ces pertes éventuelles que les associations agricoles et agroalimentaires réclament un accord avec les États-Unis et rappellent que « 12 % de la production agricole italienne totale est exportée vers ce pays ». « Si aucune solution de compromis n’est trouvée, notre économie réelle subira un coup dur », a déclaré Ettore Prandini, président de la Coldiretti.

Selon la chaîne de télévision Rai, si les droits de douane annoncés par Donald Trump sont finalement appliqués, les exportations de vin italien vers les États-Unis pourraient être réduites jusqu’à 80 %. Tandis que le prix des fromages italiens les plus réputés pourrait dépasser 50 dollars le kilo.

Enfin, les PME italiennes opérant dans les secteurs des objets de valeur, du mobilier, du verre et des produits métalliques se disent inquiètes.

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Tunisie-Inde : Vers un renforcement des échanges agroalimentaires après l’IFSA 2025

Le pavillon indien a marqué les esprits au Salon International de l’Alimentation pour l’Afrique (IFSA) 2025, qui s’est tenu du 9 au 11 juillet à Tunis. Entre dégustations, innovations technologiques et rencontres diplomatiques, l’Inde a su séduire professionnels et visiteurs avec sa richesse culinaire et son expertise agroalimentaire.

 Des épices vibrantes du Pendjab aux thés aromatiques d’Assam, l’espace indien a offert une immersion dans la diversité culinaire du pays. Les stands ont attiré des ambassadeurs, des ministres et des amateurs de gastronomie, mais aussi des professionnels du secteur à la recherche de partenariats.

Le clou de l’événement ? La visite du ministre tunisien du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, accueilli par l’ambassadrice de l’Inde, Devyani Uttam Khobragade. Celle-ci lui a fait découvrir les dernières innovations en transformation alimentaire, tout en mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux entre l’Inde et l’Afrique.

Plusieurs entreprises indiennes ont présenté leurs solutions high-tech, comme R&D Engineers, avec ses sorbetières dernier cri, ou Indo-Arab Trading, spécialisée dans le commerce alimentaire. Prajith Moorkoth, directeur de Golden Praxis, a également partagé son expertise en stratégie de marché, soulignant l’intérêt croissant des marques indiennes pour l’Afrique. Cette participation confirme l’ambition de l’Inde de jouer un rôle clé dans l’économie alimentaire africaine. Entre collaborations technologiques, exportations et agriculture durable, les discussions ont ouvert la voie à de futurs projets communs, notamment avec la Tunisie.

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Qui est Ioulia Svyrydenko, proposée au poste de PM d’Ukraine ?

Après plus de 5 ans au perchoir (depuis mars 2020), Denys Chmyhal va céder sa place à la vice-Première ministre et ministre de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, âgée seulement de 39 ans. C’est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui en a fait la proposition, lundi 14 juillet 2025. Cette nomination n’est pas automatique ni une simple formalité, elle est soumise à l’approbation du Parlement ukrainien.

Ioulia Svyrydenko est diplômée de l’Université nationale de commerce et d’économie de Kiev en gestion antimonopole. Elle entame une carrière dans le secteur privé, après ses études, avant d’occuper des responsabilités locales dans sa région natale de Tcherniguiv, rapporte La Dépêche.

En effet, dans une publication sur Telegraph, On lit ceci : « J’ai proposé que Ioulia Svyrydenko prenne la tête du gouvernement ukrainien et renouvelle considérablement son travail ». Cette dernière s’est du reste beaucoup illustrée cette année en jouant un rôle central dans les négociations avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine, selon les propos de Tymofiï Mylovanov, ancien ministre de l’Economie ayant travaillé avec elle.

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Tunisia Global Forum 2025 : Innover et investir pour transformer la Tunisie

Plus de 1 500 participants sont attendus à la deuxième édition du Tunisia Global Forum (TGF) – ou Forum international de la Tunisie – qui se tiendra le 22 juillet courant à Tunis, à l’initiative de l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE).

Placé sous le thème « Innover pour attirer, investir pour transformer », ce forum a pour objectif de mobiliser les talents tunisiens à l’étranger ainsi que les écosystèmes d’entreprises et d’innovation, afin d’accélérer la transformation du pays et de renforcer son rayonnement international, a indiqué Amine Aloulou, président de l’ATUGE, lors d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis.

Le forum, qui réunira plus de 120 entreprises, start-ups tunisiennes, clusters sectoriels et institutions nationales et internationales, proposera notamment des rencontres B2B et des conférences plénières autour de diverses thématiques, dont l’attractivité de la Tunisie pour le retour de sa diaspora.

À cette occasion, une étude sur la fuite des cerveaux et l’attractivité du retour des Tunisiens expatriés sera présentée.

Le TGF s’inscrit dans le cadre du « Diaspora Month » (Mois de la diaspora), une série d’événements se déroulant du 15 juillet au 15 août 2025. L’objectif est de « transformer la période estivale – moment privilégié de retour au pays pour de nombreux Tunisiens résidant à l’étranger – en un véritable carrefour d’opportunités », a précisé le président de l’ATUGE.

Cette initiative vise à permettre aux réseaux de compétences de la diaspora de se reconnecter activement avec les écosystèmes locaux, de partager leur expertise et de contribuer à relever les défis de développement de leur pays d’origine.

Un autre événement, intitulé « Diaspora Regional Networking » (Réseautage régional de la diaspora), sera également organisé dans le cadre de ce mois dédié. Il s’agit d’une série de rencontres régionales visant à mettre en relation la diaspora tunisienne mondiale avec les écosystèmes locaux d’entreprises et de start-ups, transformant ainsi les opportunités en collaborations durables sur l’ensemble du territoire.

Fondée en 1990, l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE) compte aujourd’hui plus de 8 000 membres à travers le monde. Elle se positionne comme un point de rencontre entre son réseau et les acteurs économiques, les recruteurs, les associations ainsi que les institutions publiques et privées, tout en œuvrant au renforcement des liens de coopération entre la Tunisie et le reste du monde.

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