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Une nouvelle équipe à l’ATIP pour relever les défis de la plasturgie

À l’heure où la plasturgie tunisienne se réinvente pour répondre aux enjeux de la décarbonation et de la révolution numérique, l’Association Tunisienne des Industriels de la Plasturgie (ATIP) s’offre un nouveau souffle.

Portée par une équipe dirigeante renouvelée, l’ATIP s’engage à guider la filière vers une industrie plus verte et plus intelligente.

Ainsi, les membres de l’ATIP se sont réunis pour écrire un nouveau chapitre de leur histoire. Après six années de présidence, Chekib Debbabi  a transmis le flambeau à Rami Kessentini, dirigeant de Plasti-ka. 

La nouvelle équipe, composée de représentants de sociétés phares telles que Clayens, Sartorius, Magriplast, Decoplast, SKG et Amcor, a une ambition claire : faire de la plasturgie tunisienne un modèle de transformation durable.

Depuis sa création en 2019 sous l’impulsion de la Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-française, l’ATIP fédère les acteurs majeurs du secteur, en majorité exportateurs et à capitaux franco-tunisiens ou mixtes, œuvrant dans des domaines aussi stratégiques que l’automobile, le médical ou l’aéronautique.

 

 

Mais aujourd’hui, l’enjeu dépasse la simple compétitivité. La filière s’engage résolument sur la voie de la décarbonation, avec des programmes de formation et d’accompagnement pour réduire l’empreinte carbone de la production.

Parallèlement, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels s’impose comme un levier incontournable pour optimiser la performance, la qualité et la traçabilité.

À travers ces axes stratégiques, l’ATIP entend propulser la plasturgie tunisienne vers l’excellence, en conjuguant savoir-faire, innovation et responsabilité environnementale. Un défi de taille, mais aussi une opportunité pour toute une industrie de se réinventer et de s’inscrire durablement dans les standards internationaux.

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La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement

La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement pour soutenir la sécurité alimentaire et la gestion durable de l’eau. C’est ce qui ressort du partenariat fructueux entre la Tunisie et le Fonds saoudien de développement, notamment dans le secteur agricole, considéré comme un pilier fondamental pour garantir la sécurité alimentaire face aux défis posés par le changement climatique.

Il convient de rappeler que cette convention a été signée par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que par le directeur général du Fonds saoudien de développement, Sultan Ben Abdelrahman Al-Murshid, en présence du général Faïz Ben Rejeb, directeur général du bureau de Régim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, et de l’ambassadeur  de l’Arabie saoudite en Tunisie, Abdelaziz Ben Ali Al-Saqr.

Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a fait savoir dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm récemment l’engagement de la Tunisie à accroître la productivité et la durabilité du secteur, tout en modernisant les infrastructures agricoles. Cela passe par des investissements dans des projets d’irrigation, l’optimisation de la gestion de l’eau, l’utilisation accrue des eaux non conventionnelles, ainsi que le dessalement et le traitement des eaux usées. Ces efforts visent à lutter contre la pénurie d’eau et à promouvoir le recours aux énergies alternatives.

En outre, il  a souligné que la réalisation de ces ambitions nécessite une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes. Il a assuré que son ministère reste déterminé à apporter le soutien nécessaire et à œuvrer collectivement pour un développement agricole durable.

Le ministre a également mis en avant l’importance de la collaboration historique avec le Fonds saoudien de développement, active depuis 1984. Ce partenariat a permis de financer des projets agricoles majeurs pour un montant global d’environ 776 millions de dinars, dont le projet de développement agricole intégré à Sidi Bouzid, le projet de développement agricole à Ghezala, Joumine et Sejnane dans le gouvernorat de Bizerte (actuellement en seconde phase), ainsi que le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable en zone rurale à Bizerte. 

Ces initiatives seront prochainement complétées par la création d’un pôle oasien à Tataouine, fruit d’un accord de financement entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, qui devrait insuffler une nouvelle dynamique au sud du pays.

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Nouveau recours en cassation pour Bechir Akremi

Selon les informations rapportées par Mosaïque FM, le collectif de défense de Bechir Akremi, ancien procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis, a déposé un pourvoi en cassation ce vendredi 27 juin. Cette démarche vise à contester la décision de la chambre d’accusation qui a ordonné son renvoi devant la chambre criminelle, a indiqué son avocat, Me Hamadi Zaafrani.

Rappel des faits

Bechir Akermi, ancien procureur de la République, a été arrêté le 12 février 2023 par le pôle antiterroriste, après une plainte pour menaces téléphoniques visant deux agents de sécurité, en lien avec l’attaque du musée du Bardo en mars 2015.
Un second mandat de dépôt a été prononcé à son encontre le 10 mars 2023, à la suite d’une plainte déposée par le Parti unifié des patriotes démocrates « Watad ».
La Cour de cassation avait déjà annulé une précédente décision de la chambre d’accusation visant Bechir Akremi pour faux et usage de faux.

Après renvoi du dossier à la chambre d’accusation de la Cour d’appel, cette dernière a confirmé sa décision et ordonné à nouveau son renvoi devant la chambre criminelle.

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Vous êtes du groupe O ? Attention, les moustiques vous adorent !

La saison chaude ou l’été est déjà là avec son cortège de piqûres de moustiques. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en la matière.

En tout cas, des chercheurs japonais ont révélé, dans une étude, qu’un groupe sanguin est particulièrement concerné par ce phénomène.

Pour commencer, le site Cerbère Tourisme écrit ceci : « Quand la chaleur gagne les journées, nos soirées deviennent une chasse aux piqûres invisibles. Les petits bourdonnements autour du visage trahissent déjà des proies repérées. Notre peau libère des signaux chimiques plus subtils qu’on ne l’imagine, y compris les traces liées au groupe sanguin. Pourtant, l’étude pointe qu’un seul groupe attire nettement davantage les moustiques, doublant sa probabilité d’être ciblé… ».

Avec le sous-titre “Comment le groupe sanguin influence votre exposition aux moustiques“, le site rappelle que cette recherche de 2004 portait sur le groupe sanguin et son impact sur l’attraction des moustiques par notre corps. Ainsi, « des volontaires de différents groupes sanguins ont participé aux essais. Les scientifiques ont comparé le nombre de piqûres reçues pour chaque participant. L’étude a révélé des écarts significatifs selon le profil sanguin ».

Les auteurs de l’étude ont indiqué que « ces insectes détectent notre présence grâce à des émissions chimiques. Salive, sueur et odeurs cutanées libèrent des composés révélateurs ». De ce fait, « la concentration de certains signaux rend certains profils plus attractifs pour les femelles. Cette découverte ouvre la voie à des répulsifs plus ciblés », rapporte le site.

Et le groupe sanguin O est celui qui attire le plus les moustiques que celui A par exemple. « Les femelles ciblent en priorité ces profils, dévoilant une préférence marquée. Ce constat étonne et rappelle l’importance des caractéristiques biologiques personnelles. Chaque goutte de sang semble délivrer un message olfactif puissant. L’écart se traduit par un risque mesurable lors de campings ou de simples promenades », expliquent les chercheurs.

Ils ajoutent : « Les analyses ont montré que ces volontaires émettent un cocktail chimique plus attractif. Leur peau génère des composés dans la sueur et l’urine, plus détectables pour les moustiques. Par conséquent, le comportement de piqûre change en leur faveur… ».

Mais ce n’est pas tout, soulignent plusieurs autres études. D’autres facteurs multiplieraient les risques de piqûres en été.

En effet et selon l’étude, les moustiques se laisseraient également guider par le dioxyde de carbone que nous expirons. « Plus on respire fort, plus on devient une cible. Lors d’efforts physiques ou de repas copieux, la libération de CO2 augmente et attire davantage ces insectes ».

L’étude poursuit : « Ils (les moustiques) fonctionnent comme des chasseurs thermiques, détectant des écarts de température minimes. Une fièvre, un effort ou même un verre d’alcool font monter la chaleur cutanée. Les femelles ciblent alors les zones les plus chaudes du corps… ».

Pour finir, on nous indique également que « l’odeur corporelle varie selon l’alimentation et le microbiome cutané. Des composés comme l’acide lactique ou l’ammoniaque sont plus ou moins abondants. Ces marqueurs attirent préférentiellement certains moustiques ».

Voilà qui est intéressant pour les amateurs de repas copieux pendant la saison estivale.

Mais alors, que faire ?

Il est possible de trouver un équilibre entre “protection et confort en plein air“. Et même à l’intérieur… Pour cela, il est nécessaire de prendre en considération un certain nombre d’éléments biologiques et environnementaux. Car, «… au-delà du groupe sanguin, nous expliquent les chercheurs, le CO2 expiré, la chaleur et les odeurs cutanées façonnent notre attractivité. Mesurer ces paramètres ouvre la voie à des solutions sur mesure. En combinant répulsifs adaptés et bonnes pratiques, chacun peut réduire efficacement les piqûres… ».

Malheureusement pour nous Tunisiens en Tunisie, la tâche est loin d’être aisée parce que nos rues sont jonchées de saletés qui attirent évidemment les bestioles. À noter au passage que le président de la République, Kaïs Saïed, en personne et à maintes fois s’est plaint du manque de propreté de nos rues.

En attendant que les scientifiques nous trouvent la solution “miracle“ afin d’avoir des étés plus sereins, des produits existent sur le marché à même de nous soulager un tant soit peu.

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Rupture entre l’Iran et l’AIEA : un divorce lourd de conséquences

Que sera la prochaine étape après que l’Iran a choisi de suspendre toute collaboration avec l’AIEA ? Sortir également du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, comme l’a fait la Corée du Nord en 2003 ? L’enjeu est de taille et les conséquences seront lourdes sur le plan régional et même mondial.

 

Jusqu’où Téhéran peut-il aller dans son bras-de-fer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ?

À l’issue d’une guerre aérienne de douze jours avec Israël – au cours de laquelle Israël avait lancé des frappes aériennes contre plusieurs sites en Iran, y compris des installations militaires et nucléaires, et qu’en représailles, l’Iran a lancé des frappes de missiles et de drones contre Israël, entre-temps, les États-Unis sont intervenus à leur tour en bombardant trois sites nucléaires iraniens dimanche 21 juin, avant que le président américain Donald Trump n’annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran pour mettre fin au conflit -, le Parlement iranien vient d’approuver, par une majorité de 221 voix, une motion visant à suspendre la coopération avec l’agence onusienne  chargée de promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et surtout de vérifier que les matières nucléaires ne soient pas détournées à des fins militaires.

Une motion parlementaire qui s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre la République islamique et les capitales occidentales et qui est officiellement motivée par « le refus de l’AIEA de condamner, ne serait-ce qu’un peu, l’attaque contre les installations nucléaires iraniennes », ce qui a « compromis sa crédibilité au niveau international », a déploré le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. Ajoutant que « l’Organisation iranienne de l’énergie atomique suspendra sa coopération avec l’AIEA tant que la sécurité des installations nucléaires ne sera pas garantie ».

Lire aussi: Frappes contre les sites nucléaires iraniens : un coup d’épée dans l’eau ?

La coopération sera « forcément affectée », avait prévenu le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baqaei, qui blâme l’agence de l’ONU pour avoir adopté, le 12 juin, une résolution accusant l’Iran de non-respect de ses obligations nucléaires, ce qui est devenu « l’une des principales excuses » pour les attaques américaines et israéliennes.

Toutefois, cette motion qui n’est pas forcement contraignante, devra être validée par le Conseil des gardiens qui vérifie sa conformité à la Constitution et à la loi islamique, puis examinée par le Conseil suprême de sécurité nationale, qui supervise la politique nucléaire et de défense. Mais, la décision finale revient à l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême, seule autorité apte à prendre une telle décision stratégique aux conséquences lourdes pour la stabilité régionale et la sécurité mondiale.

Coup de tête

Rappelons à ce propos que depuis 1970, l’Iran est signataire du Traité de non-prolifération, contrairement à Israël. Ce texte autorise des inspections de l’AIEA sur son territoire. En 2003, un protocole additionnel avait renforcé ces contrôles, après la découverte d’activités nucléaires dissimulées. Puis, en 2015, l’Accord de Vienne avait permis un encadrement strict du programme nucléaire iranien. Mais les États-Unis s’en sont retirés brutalement et d’une manière unilatérale en 2018 de cet Accord conclu entre Téhéran, les puissances européennes, la Russie et la Chine. Sur un coup de tête de Donald Trump lors de son premier mandat.

Les armes de Téhéran

Techniquement, et à l’image de la Corée du Nord qui s’est retirée du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2003, Téhéran pourrait refuser dorénavant toute inspection, désactiver les caméras de l’AIEA, bloquer l’accès à certains sites ou ne plus transmettre ses données nucléaires. Aucune instance internationale ne pourra donc avoir des informations sur ce qui se fabrique en Iran.

Lire également : Nucléaire : Accord conclu sur le dossier iranien

Cependant, en cas de non-coopération de la part de l’Iran, par exemple un refus d’accès, la dissimulation de matériaux ou l’absence de justification concernant la présence d’uranium,   l’AIEA peut porter l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies où siègent les cinq membres permanents dotés d’un droit de veto (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France), ce qui peut entraîner des sanctions, une intensification de la pression diplomatique ou la relance de négociations.

Mais, une telle décision risque de fragiliser les négociations en cours entre l’Iran et les Etats-Unis qui reprendront la semaine prochaine, a annoncé mercredi dernier le président américain, Donald Trump, en marge du sommet de l’Otan, aux Pays-Bas.

Par ailleurs, son émissaire, Steve Witkoff, avait déclaré dans une interview à Fox News que les deux parties ont commencé des discussions, à la fois directes et via des intermédiaires, pour relancer les négociations sur le programme nucléaire iranien. Tout en qualifiant ces échanges de « prometteurs », il a toutefois réaffirmé que son pays « exige que l’Iran ne reprenne en aucun cas l’enrichissement d’uranium ».

Reste la question que toutes les chancelleries occidentales se posent : la rupture avec l’AIEA signifie-t-elle que l’Iran veut avoir les mains libres pour développer la bombe nucléaire ou du moins disposer du temps nécessaire pour entretenir une capacité d’accès rapide à la bombe en cas de besoin d’autant plus que Téhéran entretient le secret sur le lieu où se trouvent les 400 kilos d’uranium enrichi sur son territoire ?

A moins que les Iraniens, en redoutables joueurs d’échecs, ne cherchent à monter les enchères lors des prochaines négociations avec les Américains.

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Partenariats tuniso-suisses : moteur d’innovation et de recherche scientifique

Chaque année, l’ambassade de Suisse en Tunisie lance un appel à candidatures pour des bourses d’excellence destinées aux doctorants tunisiens, toutes disciplines confondues. La sélection repose sur la qualité des projets et leur potentiel à renforcer les partenariats universitaires tuniso-suisses.

Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de coopération scientifique bilatérale, soutenue par des programmes comme « Excellence in Africa » (piloté par l’EPFL) et « Leading House MENA ». Ces programmes ont permis le développement d’une vingtaine de projets conjoints ces dernières années, couvrant des domaines variés : santé, climat, éducation, reproduction, hydrogéologie, et urbanisme.

La rencontre organisée par l’ambassadeur de Suisse à Tunis a permis de présenter une série de projets scientifiques novateurs issus de la coopération tuniso-suisse. Ces initiatives couvrent des domaines variés, allant de la recherche médicale  en passant par la promotion de la science ouverte, l’innovation technologique. Cet échange a illustré la vitalité des partenariats scientifiques entre les deux pays et a mis en avant le dynamisme et le savoir-faire des chercheurs tunisiens, renforçant ainsi les liens de coopération et d’innovation entre la Tunisie et la Suisse.

Parmi les réalisations marquantes :

  • L’Institut Pasteur de Tunis et l’EPFL collaborent sur un traitement innovant contre la maladie de Parkinson à partir de venins d’animaux.
  • L’ISTEUB et l’EPFL travaillent sur la résilience de l’habitat urbain en Afrique.
  • Quinze projets tunisiens ont émergé via « Leading House MENA » entre 2018 et 2024.

Des figures comme Nour Ghalia Abbassi, diplômée de l’EPFL et cofondatrice de la start-up DigeHealth à Zurich, illustrent le dynamisme de cette coopération. Elle incarne l’ambition de faire de la Tunisie un hub d’innovation technologique en Afrique.

Rappelons qu’ en 2024, la Suisse s’est une nouvelle fois hissée au sommet de l’Indice mondial de l’innovation (GII), publié chaque année par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Ce classement évalue les pays selon leurs capacités et performances en matière d’innovation. La Suisse confirme ainsi, pour la quatorzième année consécutive, son statut de leader mondial, illustrant sa remarquable aptitude à produire et à diffuser des connaissances et des technologies.

L’engagement de la Suisse en faveur de la recherche et du développement se traduit également par un investissement conséquent : le pays consacre 3,4% de son produit intérieur brut (PIB) à la R&D, un indicateur clé de son soutien à l’innovation comme moteur de croissance économique et de progrès social.

Au-delà de son classement dans le GII, la Suisse se distingue par la densité de ses pôles scientifiques et technologiques d’envergure internationale. Selon l’OMPI, ces centres d’excellence, à l’image de ceux de Zurich ou Lausanne, témoignent de l’intense activité scientifique et technologique du pays.

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Trump déclare la guerre commerciale au Canada

Le président américain, Donald Trump, a déclaré, vendredi 27 juin, que les Etats-Unis mettaient fin à toutes les négociations commerciales avec le Canada, accusant le pays d’avoir mis en place une taxe sur les services numérique. Il menace en représailles d’imposer de nouveaux tarifs douaniers dans la semaine prochaine.

« En raison de cette taxe odieuse, nous mettons fin à toutes les négociations commerciales avec le Canada, avec effet immédiat. Nous informerons le Canada du tarif qu’il devra payer pour commercer avec les États-Unis d’Amérique dans les sept prochains jours », a indiqué Trump dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.

Le dollar canadien a immédiatement chuté de plus de 0,5 %, tandis que l’indice boursier canadien de référence chutait. Les actions des entreprises dépendantes du commerce bilatéral, comme General Motors et le fabricant de vêtements Canada Goose, ont également chuté de manière significative.

A rappeler par ailleurs que de nombreux pays ont jusqu’au 9 juillet pour déclencher les droits de douane plus élevés décidés par Trump et sont en négociations avec les États-Unis. Mais le Canada et le Mexique ne font pas partie de ce groupe…

Mais un groupe de 21 législateurs américains a adressé une lettre à Trump au début du mois pour lui demander de faire pression sur Ottawa afin qu’il abroge cette taxe, qui, selon eux, coûtera 2 milliards de dollars aux entreprises américaines. Trump a dénoncé à plusieurs reprises ces taxes et autres barrières non tarifaires, les qualifiant d’obstacles commerciaux aux exportations américaines.

La taxe canadienne sur les services numériques, semblable à celle mise en place au Royaume-Uni, s’élève à 3 % des revenus tirés des services numériques d’une entreprise provenant d’utilisateurs canadiens, pour des montants supérieurs à 20 millions de dollars canadiens (14,6 millions de dollars américains) par année. Cette taxe s’appliquerait à des entreprises comme Meta Platforms et Alphabet.

Cependant, le ministre canadien des Finances, François-Philippe Chambani, a laissé entendre aux journalistes la semaine dernière que la taxe numérique pourrait être un domaine de renégociation dans le cadre des négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada.

« Évidemment, tout cela est quelque chose que nous examinons dans le cadre de discussions plus larges que nous pourrions avoir », a-t-il déclaré.

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Arabie saoudite : 628 millions de dollars levés en juin via des sukuks

Le programme de sukuks du gouvernement en riyal, géré par le Centre national de gestion de la dette en Arabie saoudite, a vu son émission de juin se terminer avec succès, récoltant 2,355 milliards de SR (628 millions de dollars).

 

Ce chiffre indique cependant une diminution de 42% par rapport aux 4,08 milliards de SR enregistrés en mai, qui était le total mensuel le plus important pour cette année. Cette diminution est le reflet des variations courantes de l’activité mensuelle de financement gouvernemental, rapporte le média en ligne Arab News.

 

L’offre de juin a été segmentée en cinq tranches. La première, d’une valeur de 25 millions de SR, viendra à échéance en 2027. La seconde, évaluée à 1,175 milliard de SR, devra être réglée en 2029. La troisième partie, qui s’élève à 500 millions de SR, viendra à échéance en 2032. La quatrième tranche était fixée à 5 millions de SR et son échéance est prévue pour 2036, alors que la cinquième et dernière s’élevait à 650 millions de SR, avec une échéance fixée pour 2039.

 

Les sukuks, qui respectent les normes de la finance islamique, permettent aux investisseurs d’obtenir des rendements grâce à des actifs concrets ou des projets, en lieu et place de paiements d’intérêts classiques. Ces instruments demeurent très prisés par les investisseurs cherchant des rendements réguliers conformes à la chariâa. Bien que la demande ait connu une baisse d’un mois sur l’autre, les récentes émissions mettent en lumière les initiatives de l’Arabie saoudite pour élargir son éventail de financement et développer son marché intérieur obligataire.

 

Le Royaume maintient sa position de leader parmi les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en termes de sukuks et d’obligations. Selon le Centre financier du Koweït, également appelé Markaz, l’Arabie saoudite a constitué plus de 60 % de l’ensemble des émissions de dette primaire dans la région au premier trimestre 2025, en mobilisant 31,01 milliards de dollars à travers 41 propositions.

 

Au sens large, S&P Global a indiqué que l’essor de l’économie non pétrolière en Arabie Saoudite et l’activité dynamique des sukuks constituent les facteurs principaux propulsant la croissance de la finance islamique à l’échelle mondiale.

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Accord de paix entre le Rwanda et la RD Congo, sous la médiation des États-Unis

La République démocratique du Congo (RD Congo) et le Rwanda ont signé, à la Maison Blanche, vendredi 27 juin 2025, un accord de paix visant à mettre fin à la guerre dans l’est de la RDC, qui a coûté la vie à des milliers de personnes.

Cet accord s’appuie sur la Déclaration de principes approuvée en avril par les deux pays et prévoit des mesures pour « l’intégrité territoriale et la cessation des hostilités » dans l’est du Congo, suite aux récentes attaques du mouvement armé M23.

La cérémonie de signature de l’accord à Washington s’est déroulée en présence des ministres des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo et du Rwanda, respectivement Thérèse Kayikuamba Wagner et Olivier Nduhungirehe, ainsi que de leur homologue américain, Marco Rubio.

L’accord « est basé sur l’engagement de mettre fin irrévocablement au soutien aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, un groupe armé hutu opérant dans l’est de la RDC) et aux milices qui leur sont associées », explique Nduhungirehe.

Le conseiller pour l’Afrique du président Trump, Massad Boulos, a affirmé que Kigali s’engageait à « lever les mesures défensives » en place, bien que l’accord ne mentionne pas spécifiquement l’organisation M23.

Conclu par les représentants des deux pays, après trois jours de « dialogue constructif » dans la capitale américaine, l’accord comprend des mesures de désarmement des organisations et d’intégration conditionnelle de leurs membres, ainsi qu’un « mécanisme conjoint de coordination sur les questions de sécurité ». Le Rwanda doit retirer ses soldats (estimés à 7 000) de la République démocratique du Congo dans un délai de 90 jours.

Le Qatar a également négocié un accord de paix et a accueilli mi-mars les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame. Ils devraient être reçus par Trump en juillet prochain…

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Kaïs Saïed : « La Tunisie n’est ni une ferme ni un verger »

A qui veut l’entendre, le président de la République, Kaïs Saïed, fait savoir que la Tunisie n’a pas à recevoir des « témoignages de satisfaction de quelque partie étrangère que ce soit », tout comme elle n’est ni une ferme ni un verger comme certains le perçoivent.

Il a tenu ces propos lors de l’audience qu’il accordée, vendredi 27 juin au palais de Carthage, au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et à celui du Conseil national des régions et des districts (CNRD), respectivement , Ibrahim Bouderbala et Imed Derbali.

Selon un communiqué de la présidence, la réunion a été l’occasion de débattre de plusieurs projets de loi à caractère économique et social.

Dans ce contexte, le président de la République a rappelé que le peuple tunisien mène une bataille de libération tous azimuts, soulignant que la politique de l’Etat est fixée par ses institutions élues émanant de la volonté du peuple tunisien, dans le cadre de la Constitution et des législations, toutes catégories confondues.

Lire aussi : Kaïs Saïed : « La lutte pour la libération, un combat entre le peuple et un système en crise »

Sur un autre plan, la rencontre a permis de discuter de la situation dans nombre de secteurs et de régions du pays.

A ce titre, le chef de l’Etat a pointé du doigt des « milieux » suspects liés à des parties étrangères qui, a-t-il dit, s’acharnent à exacerber la tension par tous les moyens sous prétexte de la fausse posture du patriotisme au service de l’intérêt du peuple.

Ces parties tout comme leurs maigres manœuvres sont bien connues, dénonce le chef de l’Etat, assurant que la loi sera bien l’arbitre entre tous et que le peuple tunisien sait parfaitement la vérité et parviendra sans faille à dépister les manœuvres qui se trament contre lui.

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La Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement renforcent leur coopération stratégique

La coopération entre la Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement (FSD) a été au cœur d’une rencontre de haut niveau tenue vendredi 27 juin au Palais du gouvernement à La Kasbah entre la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et le PDG dudit fonds, Sultan Ben Abdelrahman Al-Murshed, accompagné de sa délégation.

En présence des ministres des Affaires étrangères, de l’Économie et de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Tunis, les discussions ont porté sur l’état d’avancement des projets en cours et les perspectives d’investissement dans le cadre du Plan de développement 2026-2030.

Un nouvel accord de financement a été signé à cette occasion, portant sur la création du « pôle oasien du sud » dans le gouvernorat de Tataouine. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de développement régional fondée sur une démarche participative ascendante.

Sarra Zaafrani Zenzeri a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à accélérer la mise en œuvre des projets prioritaires, dont l’hôpital universitaire « Roi Salmane Ben Abdelaziz » à Kairouan.

Le PDG du FSD a, pour sa part, salué la solidité des relations tuniso-saoudiennes et exprimé la volonté du Fonds d’intensifier son soutien aux projets tunisiens dans des secteurs stratégiques : santé, infrastructures, énergies renouvelables, digitalisation, technologies modernes et agriculture.

Cette rencontre a également été l’occasion de réaffirmer les liens fraternels entre les deux pays, sous l’impulsion du président Kaïs Saïed et du Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, et de saluer le rôle moteur du FSD dans le soutien au développement régional en Tunisie.

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Dialogue libyen : Tunis salue le rôle de la MANUL

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé ce vendredi l’engagement de la Tunisie en faveur de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), lors d’un entretien avec Daniela Kroslak, sous-secrétaire générale de l’ONU et cheffe de l’équipe d’examen stratégique de la mission.

Lors de cette rencontre au siège du ministère, le responsable  a souligné la volonté constante de la Tunisie d’appuyer les initiatives diplomatiques pour relancer le dialogue entre les factions libyennes. Il a insisté sur la nécessité d’une solution politique « libyo-libyenne et consensuelle », respectueuse de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye, sans ingérence extérieure.

M. Nafti a également salué le rôle clé de l’équipe d’examen stratégique de l’ONU dans l’évaluation du mandat de la MANUL et son adaptation aux évolutions sur le terrain, afin d’en renforcer l’efficacité. De son côté, Daniela Kroslak a remercié la Tunisie pour son « soutien indéfectible » à la mission onusienne, tout en louant ses positions « équilibrées, neutres et constructives » sur la crise libyenne. Elle a également reconnu le rôle central de Tunis dans la promotion du dialogue interlibyen à toutes les étapes du processus. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts tunisiens pour accompagner une résolution durable et globale du conflit, sous l’égide des Nations Unies, en vue de consolider la stabilité en Libye et dans la région.

Avec TAP

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Nouveau comité à la tête de l’ATIP : Rami Kessentini élu Président

L’Association Tunisienne des Industriels de la Plasturgie (ATIP) a renouvelé  mardi 24 juin 2025  son comité directeur lors d’une assemblée générale ordinaire. Rami Kessentini, dirigeant de Plasti-Ka, a été élu nouveau président, succédant ainsi à Chekib Debbabi, qui occupait ce poste depuis six ans.

Le nouveau bureau se compose de Jamel Kasmi (Clayens) comme secrétaire général, Ali Kedidi (Sartorius) en tant que trésorier, et de quatre autres membres : Salah Omri (Magriplast), Ahmed Arab (Decoplast), Khalil Krichen (SKG) et Amine Jradi (Amcor). En reconnaissance de son engagement, Chekib Debbabi a été nommé président d’honneur de l’association.

Créée en 2019 à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française, l’ATIP rassemble les principaux transformateurs de plastiques techniques, notamment pour l’automobile, l’aéronautique et le médical. La majorité de ses membres sont des entreprises totalement exportatrices, souvent détenues par des capitaux français ou mixtes.

Parmi les dossiers prioritaires du nouveau comité figurent la formation professionnelle, la réduction des émissions carbone et l’adoption des nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle. Ces axes stratégiques visent à consolider la position de la plasturgie tunisienne sur les marchés internationaux.

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Bureaux agréés pour études à l’étranger : vigilance contre les faux intermédiaires

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en garde, ce vendredi 27 juin 2025, les étudiants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger contre les risques liés à l’utilisation de bureaux d’intermédiation non autorisés. Pour prévenir les fraudes et les abus, il a publié sur son site officiel (www.mes.tn) une liste unique et officielle des cabinets d’intermédiation agréés. Cette liste comprend 26 bureaux répartis dans les gouvernorats de Tunis, l’Ariana, Sousse, Sfax, Nabeul et Mahdia, et vise à orienter les étudiants et leurs familles vers des interlocuteurs fiables et reconnus.

Le ministère recommande vivement aux candidats et à leurs familles de consulter la rubrique « Équivalences » sur le même site, qui contient notamment l’arrêté ministériel du 10 octobre 2023. Cet arrêté définit les modalités d’obtention de la reconnaissance d’équivalence des diplômes étrangers, garantissant ainsi que les parcours académiques suivis à l’étranger soient conformes aux normes tunisiennes et reconnus officiellement. Cette démarche protège les étudiants contre les risques de non-reconnaissance académique et les éventuelles conséquences négatives liées à des inscriptions dans des établissements non homologués. 

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Enseignement supérieur : voici les quotas de bourses à l’étranger pour les lauréats du bac 2025

 Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dévoilé, vendredi 27 juin 2025, les détails relatifs aux quotas de bourses d’études à l’étranger et aux places réservées aux lauréats du baccalauréat 2025 dans le cadre de la session d’excellence.

Selon la circulaire n°39 de l’année 2025, 18 bourses ont été attribuées pour des études en France et 17 autres pour l’Allemagne, en plus de 120 places à l’Institut préparatoire aux études scientifiques et techniques (IPESt).

Critères d’éligibilité

Peuvent postuler les bacheliers ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 16/20 dans les filières Mathématiques, Sciences expérimentales, Économie-Gestion, Sciences techniques et Informatique. Les candidats de la filière Lettres doivent justifier d’une moyenne minimale de 14/20.

Procédure et calendrier

Les candidats doivent impérativement remplir leur fiche de vœux en ligne via la plateforme www.orientation.tn, en utilisant leurs identifiants personnels, et ce, du 3 au 7 juillet 2025. Les résultats seront publiés le 8 juillet 2025 sur le même portail ou par SMS.

Obligation de participation aux réunions d’information

Le ministère a insisté sur la présence obligatoire des candidats présélectionnés aux réunions d’information organisées les 10, 11 et 14 juillet 2025 à l’IPESt de Tunis, selon leur spécialité. Toute absence sera considérée comme un désistement définitif.

Enfin, les lauréats confirmés qui souhaitent renoncer à leur affectation doivent déposer une demande d’abandon avant le 24 juillet 2025 pour pouvoir participer à la session principale d’orientation universitaire.

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Et TAP Air Portugal atterrit à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet!

L’histoire retiendra que, vendredi 27 juin 2025 à 02h25 (heure tunisienne), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal s’est posé, en provenance de Lisbonne.

Le management de l’aéroport explique que « ce vol inaugural, opéré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne entre le Portugal et la Tunisie ».

Ainsi donc, du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, ce qui est à même de renforcer les liens touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.

Comme vous pouvez le deviner, cet événement majeur a été célébré comme il se doit par une cérémonie d’accueil organisée à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet.

En effet, l’avion a été accueilli par une salve d’honneur à son arrivée ; l’équipage a été célébré avec un gâteau personnalisé et des fleurs offertes à chacun des huit membres de l’équipe ; et pour couronner le tout, une banderole de bienvenue a été déployée pour marquer symboliquement le début de ce partenariat aérien qui promeut autant qu’il promet.

À noter enfin que cette première de TAP Air Portugal s’inscrit dans la volonté commune de  la compagnie et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de « développer de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en Méditerranée ».

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Voici les horaires d’été pour les administrations du 1er juillet au 31 août

La présidence du gouvernement informe, à travers un communiqué, que l’horaire administratif d’été, applicable aux administrations publiques, aux collectivités locales et aux établissements publics à caractère administratif, sera en vigueur du 1er juillet au 31 août 2025, selon les modalités suivantes:

Du lundi au jeudi : de 8h00 à 14h30
Le vendredi : de 8h00 à 13h30.

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Financement public : moins de 14% des crédits bancaires vont aux secteurs prioritaires

 Les financements accordés par les banques publiques tunisiennes aux secteurs prioritaires – agriculture, habitat et entreprises stratégiques – restent modestes, représentant seulement 13,88% de l’ensemble des crédits distribués en 2024.

Selon les derniers indicateurs publiés par le Conseil du marché financier (CMF), l’encours total des crédits destinés à ces secteurs s’élève à 5 859,3 millions de dinars (MD), sur un volume global de 42 207,7 MD.

L’analyse des données de la Banque nationale agricole (BNA), de la BH Bank et de la Société tunisienne de banque (STB) révèle des disparités dans leur contribution au financement des secteurs d’utilité publique :

  • La BNA n’a consacré que 7,19% de ses crédits à l’agriculture, pour un encours de 1 168 MD.

  • La BH Bank a alloué 13,66% de ses financements au logement des particuliers, soit 1 938 MD.

  • La STB, bien qu’étant le principal soutien des entreprises publiques stratégiques (comme l’Office des céréales et l’OCT), ne consacre que 23,39% de ses crédits aux services publics.

Une orientation vers des secteurs plus lucratifs

Les données montrent que les banques publiques privilégient d’autres activités :

  • La BNA se tourne vers les prêts commerciaux et industriels.

  • La BH Bank finance principalement les services.

  • La STB soutient le tourisme et la consommation.

Bien que ces institutions jouent un rôle clé dans le financement de l’économie, leur implication dans les secteurs d’intérêt général demeure limitée. À fin 2024, seulement 5,86 milliards de dinars ont été mobilisés pour soutenir ces priorités, soulignant la nécessité d’un rééquilibrage des orientations de crédit.

Avec TAP

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Allemagne : Merz met un turbocompresseur sur la croissance

En Allemagne, le forfait comprend des options supplémentaires d’amortissement des coûts allant jusqu’à 30 % sur une période de trois ans pour l’achat de machines, rapporte le magazine Capital.

Le gouvernement du chancelier Friedrich Merz cherche à limiter la charge fiscale peu après l’investissement en équipements professionnels. À l’issue de la période triennale, de 2028 à 2032, une réduction progressive de l’impôt sur les sociétés de 15 % à 10 % est prévue en Allemagne.

Par ailleurs, l’achat d’une voiture 100 % électrique devient désormais plus attractif fiscalement pour les entreprises. La nouvelle loi prévoit non seulement une augmentation du prix plafond de 75 000 à 100 000 euros par voiture, mais également une option d’amortissement de 75 % l’année d’achat.

Parallèlement, afin de stimuler l’investissement dans la recherche et le développement, l’allocation de recherche est élargie. Par exemple, le plafond de calcul de l’allocation devrait passer de 10 millions d’euros actuellement à 12 millions d’euros pour la période 2026-2030.

Le paquet de mesures doit encore être approuvé par la Chambre haute du Bundesrat le 11 juillet, comme le rapporte Reuters.

Critiques des Verts et de la gauche

Dans son discours au Parlement, le vice-chancelier et ministre des Finances, Lars Klingbeil (SPD), a lancé un message clair sur le retour de l’Allemagne à la croissance. Tandis que l’opposition s’est demandé si les réductions d’impôts conduisaient nécessairement à des investissements plus élevés.

Katerina Beck, experte économique du Parti vert, a notamment souligné que les nouvelles options d’amortissement ne garantissent pas une augmentation des investissements. L’argent pourrait, par exemple, être distribué aux actionnaires, a-t-elle déclaré à la tribune du Parlement allemand.

De son côté, le député de gauche Christian Gehrke a douté que les réductions d’impôts conduisent à davantage d’investissements, soulignant que de nombreuses entreprises hésitent à investir en raison de la situation internationale négative et de la politique tarifaire souvent erratique du président américain, Donald Trump.

Au Parlement, le projet de loi a été voté par les groupes parlementaires conservateur et social-démocrate. Tandis que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD)  s’est abstenue. Les Verts et la Gauche ont voté contre.

La loi de coalition devra surmonter un autre obstacle : le 11 juillet, les Länder se prononceront sur le projet de loi au Conseil fédéral (Bundesrat). Mais tout porte à croire que l’ambitieux projet de la coalition sera finalement approuvé.

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