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Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

La Chine a annoncé vendredi 27 juin avoir finalisé un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les détails d’un cadre d’application convenu après plusieurs rounds de négociations, notamment à Genève en mai et à Londres en juin.

Cet accord prévoit la réduction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits américains sur les produits chinois passant de 145 % à 30 %. De même qu’une baisse des droits chinois sur les produits américains de 125 % à 10 % pour une durée de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage à faciliter l’exportation de certains articles soumis à contrôle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de défense. Tandis que les États-Unis lèveront une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine.

Les discussions ont également permis de poser un « cadre général » destiné à normaliser les échanges commerciaux et à apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore être validé par les présidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitée à six mois), constitue un élément central de cet accord, répondant aux demandes américaines de relance de ces flux jugés insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

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Les plages tunisiennes envahies par les méduses précocement, plus de détails…

Lors d’une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Yassine Ramzi Esghir, expert en biologie marine, a commenté le phénomène de l’apparition des méduses sur les côtes tunisiennes d’une manière précoce.

Depuis le début du mois de juin, des méduses ont fait leur apparition sur plusieurs plages tunisiennes. Soit près de deux mois avant leur période d’apparition habituelle, généralement constatée entre la fin août et le début septembre.

D’après la même source, la présence de plus en plus précoce des méduses ces dernières années serait liée aux profondes transformations que subit la mer Méditerranée. Et notamment à une élévation exceptionnelle de la température de ses eaux, la plus élevée parmi les mers et océans du globe. En effet, celle-ci est en hausse perpétuelle depuis des années.

Yassine Ramzi Esghir a affirmé que la hausse de la température de l’eau de mer favorise largement le développement des méduses.

À cela s’ajoute la pollution marine, particulièrement sur certaines plages tunisiennes, qui constitue un véritable réservoir de nourriture pour ces espèces, accentuant ainsi leur prolifération.

L’expert pointe également du doigt la pêche anarchique comme l’une des causes majeures de la multiplication des méduses, connues localement sous le nom de horrika. En effet, cette pratique entraîne la raréfaction de certains poissons prédateurs des méduses, contribuant à un déséquilibre de l’écosystème marin.

Les méduses présentes sur les côtes tunisiennes se déclinent en plusieurs espèces. Celle actuellement la plus répandue est de grande taille, de couleur bleue. Impressionnante, elle demeure cependant inoffensive. Une autre espèce, plus petite, peut en revanche provoquer des brûlures cutanées en cas de contact.

En cas de piqûre, il est fortement déconseillé de frotter la zone atteinte avec du sable. Mais il faut rincer à l’eau de mer et enlever délicatement les tentacules restants.

En outre, il est recommandé de se rendre rapidement à la pharmacie la plus proche, en cas de réaction toxique.

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Pétrole et tensions géopolitiques : quand les conflits régionaux dictent les prix mondiaux

Les conflits régionaux, en particulier au Moyen-Orient, continuent de façonner la dynamique du marché pétrolier mondial. La volatilité des prix, accentuée par ces tensions géopolitiques, révèle la fragilité des chaînes d’approvisionnement et l’interdépendance énergétique entre les nations. De nombreux experts ayant participé au débat en ligne organisé par l’IACE sur le thème «  L’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole  », ont proposé leur analyse. Tout en mettant en lumière les mécanismes par lesquels ces crises influencent le marché pétrolier, les économies nationales et la sécurité énergétique mondiale.

Depuis le début de 2025, les prix du pétrole évoluent dans un contexte de fortes tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient.

Des tensions géopolitiques au cœur de la volatilité pétrolière

Les affrontements entre Iran et Israël, les attaques contre les infrastructures pétrolières et les menaces sur les routes maritimes stratégiques, comme le détroit d’Ormuz ou la mer Rouge, ont provoqué des hausses brutales du prix du baril. Par exemple, en juin 2025, le Brent a bondi de plus de 13 % à la suite de l’escalade entre Israël et l’Iran, démontrant la sensibilité extrême du marché à la moindre perturbation régionale.

Les attaques de groupes armés, notamment les Houthis au large du Yémen, ont entraîné des détournements massifs du trafic maritime, allongeant les routes et augmentant les coûts logistiques et les primes d’assurance. Ce phénomène a contribué à la hausse des prix et à l’incertitude persistante sur les marchés.

Les fondamentaux du marché contrebalancés par l’instabilité

Si la demande mondiale et la production de l’OPEP+ continuent d’influencer les prix, le risque géopolitique est désormais le principal moteur des fluctuations du marché pétrolier. Les menaces de blocage du détroit d’Ormuz, par où transite un tiers des exportations mondiales de pétrole, pourraient provoquer des flambées jusqu’à 120 dollars le baril selon certains analystes, avec des conséquences majeures pour l’économie mondiale et l’inflation.

Cependant, ces tensions sont parfois atténuées par des signaux baissiers, comme le ralentissement de la demande mondiale ou l’augmentation de la production. Malgré tout, l’équilibre reste fragile, et chaque nouvelle crise régionale ravive la volatilité du marché

Reste à savoir ce qu’il en est pour le cas de la Tunisie

A cet effet, la Tunisie illustre la vulnérabilité des économies dépendantes des importations énergétiques. Sa production nationale de pétrole est en déclin, avec une moyenne de 27 300 barils/jour en avril 2025, loin de couvrir une demande quotidienne d’environ 100 000 barils. Ce déficit énergétique s’est aggravé malgré une baisse des prix mondiaux, en raison d’une production en repli et d’une demande intérieure soutenue.

Les exportations tunisiennes d’hydrocarbures ont chuté, tandis que les importations augmentaient, creusant le déficit commercial énergétique. Cette situation rend la Tunisie particulièrement sensible aux fluctuations des prix mondiaux, elles-mêmes dictées par les crises régionales.

Vers une coopération régionale accrue ?

Face à ces défis, les experts invités lors de l’émission «  90 minutes avec L’IACE  »insistent sur la nécessité d’une intégration énergétique régionale. L’exemple nord-américain, où le Canada exporte son pétrole vers les États-Unis, montre l’intérêt de renforcer les échanges intra-régionaux pour sécuriser l’approvisionnement et limiter l’impact des crises extérieures.

En Afrique du Nord, la coopération entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye dans le domaine des hydrocarbures pourrait atténuer la vulnérabilité face aux chocs externes. Le transit du gaz algérien et libyen via la Tunisie vers l’Europe, avec une part destinée au marché local, en est une illustration concrète.

Perspectives et enjeux mondiaux

Les intervenants rappellent que, malgré la montée en puissance des énergies renouvelables, le pétrole reste la colonne vertébrale de l’économie mondiale. La transition énergétique sera longue et les énergies fossiles continueront de jouer un rôle central dans les décennies à venir. Ainsi, la stabilité des marchés pétroliers demeure un enjeu stratégique, conditionné en grande partie par la gestion des conflits régionaux et la capacité des pays producteurs et consommateurs à coopérer.

En somme, tout cela nous amène à dire que l’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole est immédiat et profond, affectant non seulement les marchés mais aussi la sécurité énergétique et la stabilité économique mondiale. La coopération régionale et la diversification des sources d’énergie apparaissent comme des réponses incontournables pour atténuer cette vulnérabilité structurelle.

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Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.

Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.

Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.

Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.

La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.

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Une motion de censure déposée contre Ursula von der Leyen sur le fond de l’affaire Pfizergate

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est confrontée à un vote de défiance au sujet de l’affaire « Pfizergate« , scandale lié aux négociations de contrats d’achat de vaccins COVID-19 par la Commission européenne. 

Les législateurs d’extrême droite du Parlement européen affirment avoir obtenu le soutien suffisant pour une motion contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Ils exigent même la démission de l’ensemble de la Commission, après qu’un tribunal de l’UE a statué contre la gestion par Madame von der Leyen de messages privés avec le directeur général d’une société pharmaceutique.

Mince chance de succès

La motion a été déposée jeudi 26 juin après le recueil des 72 signatures nécessaires. L’extrême droite justifie cette initiative par la nécessite du maintien de la transparence et la garantie d’un processus démocratique et authentique.

Mais tout porte à penser qu’Ursula von der Leyen devrait survivre au vote qui pourrait avoir lieu au mois de juillet prochain. Si le seuil de déclenchement d’un vote de défiance est bas, le renversement la présidente de la Commission nécessiterait plus de deux tiers des députés présents.

A noter au passage que le Parlement européen compte 720 députés, 401 d’entre eux ayant voté pour qu’elle devienne présidente il y a un an.

Les chances de succès de cette motion de censure sont donc minces. Néanmoins, cela obligera la Commission à répondre à des questions embarrassantes et à fournir des justifications.

Rappel des faits

L’affaire est liée au procès dit “Pfizergate“. Au mois de mai dernier, le Tribunal de l’Union européenne s’est prononcé contre la Commission dans une bataille concernant la publication de messages textuels entre Mme von der Leyen et le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, lors des négociations pour la fourniture de vaccins Covid-19 en 2021.

Le New York Times avait porté l’affaire devant le Tribunal après que l’équipe de Mme von der Leyen a refusé de divulguer les messages. Ledit Tribunal a estimé que le refus de la Commission n’était pas juridiquement fondé et qu’il manquait de justification crédible.

Néanmoins, cela ne peut passer que par davantage de compromis et de concessions avec la gauche et la droite pour s’assurer de leur soutien. Les votes de défiance ne sont pas une monnaie courante, mais peuvent avoir de graves conséquences.

En 1999, l’équipe de Jacques Santer avait démissionné à la suite d’allégations de fraude et d’un manque de transparence, même après avoir obtenu un vote de confiance.

Par ailleurs, la Commission actuelle a déclaré avoir l’intention de retirer une loi interdisant le greenwashing, ou les déclarations environnementales infondées des entreprises, quelques jours avant que le Parlement et les États membres ne parviennent à un accord final sur ce sujet.

Les Verts, qui ont soutenu Mme von der Leyen, ont attaqué cette initiative. Certaines capitales européennes ont également exprimé leur désaccord, estimant que ce retrait de dernière minute compromettait la crédibilité de la législation européenne.

L’été politique de l’Europe, entre les problèmes internes et la pression économique de Trump, semble déjà très chaud.

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L’Iran a causé 3 milliards de dollars de dégâts à Israël

Des dommages de 10 milliards de shekels (environ 3 milliards de dollars) ont été causés à Israël au cours de sa guerre de 12 jours avec l’Iran, les fonds nécessaires à la fois pour réparer les bâtiments touchés par les missiles et pour payer des compensations aux entreprises locales.

Les calculs partagés jeudi 26 juin par le ministère israélien des Finances et l’Autorité fiscale montrent à quel point l’Iran a percé les défenses israéliennes au cours de près de deux semaines de tirs de missiles.

« C’est le plus grand défi auquel nous avons été confrontés – il n’y a jamais eu un tel volume de dégâts dans l’histoire d’Israël », a déclaré aux journalistes Shay Aharonovich, directeur général de l’Autorité fiscale israélienne responsable du versement des indemnisations.

Ce chiffre n’inclut pas le coût pour Israël du remplacement des armes et des systèmes de défense utilisés dans la campagne. Ce qui risque de faire grimper le total beaucoup plus haut lorsque les estimations seront terminées.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a souligné, lors d’une conférence de presse, que le coût total de la guerre pourrait atteindre 12 milliards de dollars. Tandis que le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a estimé ce chiffre à environ la moitié… Quel que soit le chiffre final, il représente un défi pour une économie déjà mise à mal par un conflit généralisé qui dure depuis 20 mois.

Quid du système du dôme de fer?

Bien qu’Israël dispose de systèmes de défense aérienne parmi les plus avancés au monde, il s’attend généralement à ce que 10 à 15 % des missiles passent à travers. « Ces missiles balistiques, ont détruit beaucoup de bâtiments. Israël et l’Iran sont fatigués, épuisés », a déclaré Trump mercredi 25 juin.

Durant les 12 jours de campagne, l’économie de l’entité a été presque entièrement paralysée, les écoles et les commerces étant fermés, à l’exception de ceux jugés essentiels. Le gouvernement versera aux entreprises une indemnisation estimée à 5 milliards de shekels par le ministère des Finances.

Le montant des indemnisations auxquelles le gouvernement pourrait prétendre serait le double de ce qu’il a versé pour les dommages matériels depuis octobre 2023, y compris les indemnisations versées à des communautés entières détruites lors des attaques du Hamas…

La guerre d’Israël contre l’Iran a été beaucoup plus coûteuse que les conflits avec le Hamas et le Hezbollah pour deux raisons principales.

La première est que les communautés ciblées par les milices soutenues par Téhéran étaient petites et rurales. En revanche, l’Iran lui-même a ciblé des villes densément peuplées du centre d’Israël – une zone d’environ 1 600 kilomètres carrés, incluant l’agglomération de Tel-Aviv, où vit au moins 50 % de la population israélienne, souvent dans des quartiers surpeuplés ou des immeubles de grande hauteur.

La deuxième raison est que les missiles iraniens sont beaucoup plus puissants que ceux des alliés de l’Iran, certains transportant au moins 500 kilogrammes d’explosifs et de bombes à fragmentation qui se dispersent à l’impact.

Benjamin Netanyahou a déclaré durant la campagne électorale que limiter la capacité de l’Iran à utiliser des missiles balistiques était un objectif de guerre essentiel, au même titre que la destruction de son programme nucléaire. Selon les estimations israéliennes, à la veille du conflit, l’Iran disposait de 2 000 à 2 500 missiles de ce type et en possède encore environ la moitié.

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Que nous réserve la météo pour ce 27 juin 2025?

Selon les prévisions de l’INM (Institut national de la météorologie) pour vendredi 27 juin 2025, les températures seront en légère baisse, avec des maximales comprises entre 31 et 36 °C dans les régions côtières et les hauteurs, mais pouvant s’élever jusqu’à 42 °C dans les autres régions.

Le ciel sera peu nuageux sur la plupart des régions, et le vent soufflera dr secteur nord au nord et au centre, et de secteur est au sud, relativement fort à localement fort près des côtes et sur les hauteurs, et faible à modéré ailleurs.

La mer sera peu agitée dans le golfe de Gabès et agitée à très agitée sur le reste des côtes.

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ZOOM – Dollar en chute libre, devises en ébullition – le marché des changes à l’ère du chaos monétaire

À l’heure où la politique monétaire américaine vacille sous les coups d’un président en campagne, le dollar recule, les devises alternatives s’emballent, et l’équilibre du marché des changes mondial bascule.

Derrière les variations de taux et les courbes de change, se dessine une remise en cause historique de l’ordre monétaire fondé sur l’hégémonie du billet vert.

L’indépendance de la Fed en sursis

La Réserve fédérale des États-Unis, institution longtemps considérée comme un rempart de stabilité, est désormais au centre d’une tempête politique. Donald Trump, dans une offensive sans précédent, multiplie les attaques contre son président, Jerome Powell, lui reprochant son refus de baisser les taux d’intérêt au rythme souhaité. L’hypothèse d’une révocation anticipée, relayée par la presse américaine, ébranle la confiance des marchés dans l’indépendance de la Banque centrale.

En quelques jours, l’indice du dollar a chuté à son plus bas niveau depuis trois ans, précipitant un glissement généralisé sur le marché des devises.

 

Lire aussi : USA : À cause de sa militarisation, craintes d’une « dédollarisation » de l’économie mondiale

 

La perspective d’une Fed soumise aux intérêts politiques de la Maison-Blanche installe un climat d’incertitude, transformant ce qui relevait du pilotage technique en bras de fer institutionnel. Pour les investisseurs, le doute n’est plus permis : la boussole de la politique monétaire américaine perd le nord.

Une remise en cause du leadership du billet vert

L’érosion de la crédibilité de la Fed se conjugue à des fragilités structurelles de l’économie américaine. L’endettement public dépasse les 37 000 milliards de dollars, la stabilité fiscale est menacée, et les tensions commerciales relancées par les tarifs douaniers de Trump accentuent les risques inflationnistes. Dans ce contexte, la perte d’attractivité du dollar n’est plus conjoncturelle, mais potentiellement structurelle.

 

Chaos monétaire

 

Les marchés, désormais, envisagent ouvertement un monde où le dollar ne jouerait plus seul le rôle de monnaie de réserve. Ainsi, l’euro, malgré une conjoncture européenne atone, grimpe face au billet vert, atteignant son plus haut niveau depuis 2021. La livre sterling, elle aussi, regagne du terrain, tandis que le yen japonais et le franc suisse profitent de leur statut de valeurs refuges.

La défiance envers le dollar redonne de la vigueur à des monnaies longtemps éclipsées par sa domination.

L’Asie en embuscade, le yuan en progression

Le recul du dollar profite aussi aux devises asiatiques. Le yuan chinois s’apprécie, dopé par les annonces de nouvelles mesures de relance à Pékin. Dans un contexte où la Chine renforce sa stratégie de dédollarisation, le renforcement de sa monnaie est autant économique que politique. Le yen japonais se raffermit, soutenu par des anticipations de hausse des taux de la Banque du Japon face à une inflation persistante. Le won sud-coréen, le dollar taïwanais, la roupie indienne et le dollar australien affichent tous des gains notables.

 

Lire également : ZOOM – Dédollarisation – l’Afrique redéfinit ses règles du jeu — Une voie stratégique pour le Maghreb

 

Cette dynamique suggère une recomposition en profondeur de l’équilibre monétaire mondial, avec un déplacement progressif du centre de gravité vers l’Asie. Le dollar n’est plus l’unique repère, et l’idée d’un marché multipolaire des devises n’est plus une vue de l’esprit.

Le change, reflet des désordres géopolitiques

À cette crise monétaire s’ajoute une incertitude géopolitique persistante. Si le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, obtenu sous médiation américaine, a momentanément stabilisé les marchés, il souligne la fragilité d’un environnement international sous tension. Les devises ne réagissent plus seulement aux chiffres de l’inflation ou de l’emploi, mais aux fluctuations d’un ordre mondial instable. Le marché des changes devient le baromètre immédiat des crispations géopolitiques, des offensives commerciales et des ruptures institutionnelles.

Vers un nouvel ordre monétaire ou un désordre globalisé ?

L’actuelle dépréciation du dollar marque peut-être la fin d’une époque. Celle d’une domination monétaire sans partage, adossée à une banque centrale indépendante et à une économie puissante. L’avenir pourrait voir émerger un monde plus fragmenté, où plusieurs devises fortes coexisteraient sans qu’aucune ne parvienne à s’imposer totalement.

Mais cette transition n’est pas sans risques : instabilité accrue, arbitrages complexes, tensions sur les flux de capitaux. À court terme, l’absence de repères clairs sur le marché des changes alimente la volatilité. À long terme, elle pose la question du pilier sur lequel reposera le futur système monétaire international.

In fine, un basculement historique en marche

Le marché des changes est à la dérive, non pas par déséquilibre macroéconomique classique, mais parce que les fondements institutionnels et politiques qui garantissaient la stabilité du dollar sont remis en cause. Dans ce contexte, chaque devise devient le reflet d’un rapport de force, d’une stratégie nationale, ou d’une incertitude géopolitique. Le chaos monétaire actuel n’est pas un simple épisode conjoncturel : c’est le signal d’une recomposition stratégique en cours, où l’économie mondiale cherche une nouvelle boussole.

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Urgent – Si vous êtes assujettis à l’IFI, ceci vous concerne

Le ministère des Finances appelle les contribuables assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) à régulariser leur situation avant le 30 juin 2025, sous peine de pénalités de retard et sanctions légales.

Dans un communiqué, le ministère précise que cet impôt concerne les personnes physiques dont le patrimoine immobilier atteignait au moins trois millions de dinars tunisiens au 1er janvier 2025, incluant les biens de leurs enfants mineurs à charge.

Les contribuables doivent impérativement déclarer leurs actifs immobiliers et s’acquitter des sommes dues auprès de la recette des finances de leur lieu de résidence principale avant cette échéance.

L’IFI, fixé à un taux de 0,5 % de la valeur nette des propriétés, a été institué par l’article 23 de la loi de finances 2023. Le ministère souligne l’urgence pour les personnes éligibles de se conformer à cette obligation pour éviter toute poursuite.

Avec TAP

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Les atouts de la Tunisie expliqués à des investisseurs chinois

Des hommes d’affaires chinois, actifs dans des secteurs stratégiques, telles que les énergies renouvelables, les mines, les industries pharmaceutiques, l’eau et les infrastructures, ont exprimé leur intérêt pour le site Tunisie et leur volonté d’y élargir leurs investissements.

La délégation a été reçue à la résidence de l’ambassadeur de Tunisie à Pékin par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, en marge de la réunion annuelle de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB).

Le ministre de l’Economie a saisi cette occasion pour mettre en avant un certain nombre des atouts de la Tunisie, entre autres la position géographique stratégique du pays entre Europe et Afrique, son capital humain qualifié et un climat d’affaires en amélioration, propice à l’investissement international.

Par ailleurs, le ministre entretenu avec plusieurs hauts responsables chinois, dont le vice-ministre des Finances, Liao Min, le président de l’AIIB, Jin Liqun, des dirigeants de Huawei, ainsi que des représentants de la Banque de développement de Chine et de la China Eximbank.

Objectif : renforcer les partenariats économiques et mobiliser les financements pour les projets de développement tunisiens, notamment dans les domaines de l’eau, des transports, des infrastructures et des énergies propres.

A noter du reste qu’un accord a été trouvé pour organiser une mission technique de l’AIIB en Tunisie, afin d’examiner de près les projets en cours.

Avec TAP

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Industrie auto : la Tunisie dans le radar de SEAT

Une rencontre stratégique s’est tenue à Tunis entre la FIPA (Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur) et une délégation du constructeur automobile espagnol SEAT, dans le but d’explorer les opportunités de collaboration avec l’écosystème industriel tunisien.

Conduite par Marc Riera Schöngarth, vice-président des achats de SEAT, la délégation a échangé avec le DG de la FIPA en présence de dirigeants d’ENNAKL Automobiles, distributeur officiel de la marque en Tunisie, selon l’agence TAP.

Les échanges entre les deux parties ont porté essentiellement sur 3 points, à savoir : l’intégration de la Tunisie dans la chaîne de valeur de SEAT ; les atouts du pays dans le secteur des composants automobiles ; et la richesse de son écosystème industriel et le vivier de talents locaux.

Il a été rappelé à cette occasion que la Tunisie compte aujourd’hui plus de 280 entreprises actives dans la fabrication de composants automobiles, employant près de 100 000 personnes. En 2023, le secteur a généré près de 3 milliards d’euros d’exportations, indique la FIPA. Un potentiel qui attire l’attention des grands noms de l’automobile.

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Tourisme : la Tunisie vise les 11 millions de visiteurs en 2025

Après avoir franchi le cap des 10 millions de touristes en 2024, la Tunisie espère faire encore mieux cette année. Objectif annoncé : 11 millions de visiteurs, selon Houssem Ben Azzouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien, ce jeudi sur Mosaique FM.

Les marchés traditionnels — France, Allemagne, Angleterre, Pologne — reviennent en force, et la Tunisie s’impose de plus en plus face à des poids lourds comme l’Espagne et la Turquie. « La Tunisie est redevenue une destination compétitive », assure Ben Azzouz.

Autre fait marquant : un quart des réservations en 2024 provenait de touristes tunisiens. Pour mieux répondre à cette demande locale, il appelle les professionnels à diversifier les offres : campings, hébergements alternatifs, formules adaptées au pouvoir d’achat des classes moyennes.

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James Webb observe une planète en formation

Le télescope James Webb a capturé un cliché unique d’une planète en formation, TWA 7b, une géante gazeuse de la taille de Saturne, orbitant autour d’une étoile à 110 années-lumière, selon le magazine Sciences & Avenir.

Le télescope spatial James Webb (JWST) a saisi l’image exceptionnelle d’une planète au berceau. Baptisée « TWA 7b », cette jeune géante gazeuse, âgée de seulement 6,4 millions d’années, orbite autour de l’étoile TWA 7b, située à 110 années-lumière de la Terre, explique Sciences & Avenir.

« La source est localisée à un point précis de l’anneau, qui ressemble à un trou », explique Anne-Marie Lagrange, astrophysicienne au CNRS et première auteure de l’étude publiée dans Nature le 25 juin 2025, à Sciences et Avenir.

Cette zone creuse résulte d’une concentration réduite de poussières à cet endroit précis. Cela est en parfait accord avec le comportement attendu d’une planète évoluant au sein d’un anneau étroit de poussières, lesquelles sont piégées par un phénomène de résonance orbitale, tandis que la planète elle-même dégage et nettoie son voisinage immédiat.

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Le comité de défense de Abir Moussi dénonce des transferts « arbitraires »

Le comité de défense d’Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre (PDL), dénonce le transfert « arbitraire » de sa cliente vers la prison de Bulla Regia (gouvernorat de Jendouba), survenu, vendredi 20 juin.

Dans un communiqué, le comité critique « l’exécution de ces décisions en dehors des horaires administratifs, sous contrainte ou menace, sans respecter aucune procédure ni base légale ».

Il déplore également « les conditions de détention déplorables », pointant l’absence des normes nécessaires pour garantir la dignité d’Abir Moussi et la protéger contre les maladies et épidémies.

Par ailleurs, le comité s’inquiète de la levée des mesures de sécurité mises en place depuis son incarcération à la prison de la Manouba, puis à celle de Messaadine, alors que la militante est « ciblée depuis plusieurs années ». Il tient le ministère de la Justice responsable de son intégrité physique.

Le comité rappelle que Moussi est détenue « sans mandat légal », en référence aux articles 103 et 250 du Code pénal, « en l’absence de tout mandat de dépôt en vigueur ou de jugement exécutoire immédiat ».

Il annonce avoir interjeté appel du jugement rendu le 12 juin 2025 dans l’affaire intentée par l’Instance électorale, où elle avait été déférée en état de liberté obligatoire.

Le comité appelle les organisations nationales et internationales habilitées à visiter les lieux de détention à se rendre auprès d’Abir Moussi pour constater ses conditions de détention et examiner son dossier, « dépourvu de toute base légale justifiant sa détention arbitraire ».

Il souligne que la section de Jendouba de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) lui a rendu visite mardi dernier et a constaté des conditions « inhumaines ».

Enfin, le comité annonce le dépôt imminent de plaintes pénales et administratives contre toutes les parties impliquées dans cette détention illégale, ainsi que dans les mauvais traitements, menaces et violences.

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Nabeul : des journalistes revendiquent l’accès à l’information

Les journalistes du gouvernorat de Nabeul ont exprimé leur mécontentement face au refus de certains responsables de coopérer ou de fournir des déclarations, dénonçant une atteinte au droit d’accès à l’information.

Ce constat a été soulevé, mercredi 25 juin, lors d’une réunion avec les membres de la section Centre et Sahel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), consacrée au suivi de la situation des professionnels des médias dans les régions.

Selon un communiqué publié, jeudi 26 juin, les syndicalistes ont relevé plusieurs difficultés persistantes, notamment l’accès restreint aux informations, la précarité de l’emploi pour les diplômés de l’Institut de presse et les faibles salaires face à la charge de travail.

Les membres du SNJT ont également rencontré la gouverneure de Nabeul, Hana Chouchani, à qui ils ont rappelé l’importance du droit des citoyens à une information locale et régionale fiable. Celle-ci s’est engagée à faciliter le travail des journalistes et à encourager les directeurs régionaux à collaborer davantage avec les médias, dans le respect de la déontologie journalistique.

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L’Avenue Bourguiba fermée à la circulation automobile

Le gouvernorat de Tunis a annoncé l’organisation de l’événement « Deux jours sans voitures sur l’avenue Habib Bourguiba », prévu les samedi 28 et dimanche 29 juin 2025, en collaboration avec les services régionaux, les autorités centrales et les forces de sécurité.

Selon un communiqué officiel, la circulation sera interdite de la place du 14-Janvier jusqu’aux rues d’Algérie et des Pays-Bas, de 14h à 20h le samedi, puis de 7h à 20h le dimanche.

Cette manifestation vise à promouvoir une culture écologique, à encourager l’idée de villes sans voitures et à offrir aux familles un espace sécurisé et agréable, animé par des activités ludiques, culturelles et sportives. Elle a également pour objectif de sensibiliser les jeunes à de nouvelles disciplines sportives.

Le programme, réparti sur les deux jours, proposera un large éventail d’activités culturelles et sportives, parmi lesquelles :

  • Une exposition de maquettes géantes

  • Des ateliers artisanaux (fabrication de poupées pour enfants)

  • Des concerts scolaires et un spectacle de danse espagnole

  • Une tente dédiée à la culture coréenne (jeux traditionnels, ateliers, costumes)

  • Une tente dédiée à la culture palestinienne (rythmes folkloriques, atelier culinaire)

L’avenue accueillera également un carnaval international avec :

  • Le spectacle de la Boussadia

  • Un défilé de marionnettes lumineuses

Des représentations artistiques sont également prévues, avec des troupes venues :

  • d’Afrique du Sud (danse africaine)

  • d’Égypte (théâtre de marionnettes)

  • de Grèce, de Palestine, d’Espagne, du Chili et d’Algérie

Sans oublier un spectacle de cirque assuré par des compagnies du Liban, d’Allemagne et du Brésil.

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Vaccination antirabique : des campagnes lancées à Téboulba et Sahline

Une campagne de vaccination antirabique destinée aux chiens et aux chats a été lancée, jeudi 26 juin, devant le stade du club Aigle Sportif de Téboulba (Monastir), a annoncé la municipalité de Téboulba sur sa page Facebook.

Parallèlement, une seconde opération de lutte contre la rage est prévue, vendredi 27 juin, à Sahline, à l’initiative de la cellule locale de vulgarisation agricole.

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La Transtu reçoit la dernière tranche de bus offerts

Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de don signée le 27 janvier 2025 avec Île-de-France Mobilités et la RATP, la Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a réceptionné, mercredi 25 juin, la deuxième et dernière tranche dudit don, portant sur 85 bus, complétant ainsi un total de 165 véhicules.

Selon un communiqué de la TRANSTU, les bus écologiques sont équipés d’un système d’accès pour les personnes à mobilité réduite, de ventilation dynamique, de climatisation sur certains modèles, ainsi que d’un système de vidéosurveillance et de transmission automatique.

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Handicap : une proposition de loi pour une aide mensuelle de 300 dinars

Un projet de loi visant à amender la loi d’orientation de 2005 relative à la promotion et à la protection des personnes en situation de handicap a été récemment présenté par plusieurs députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), rapporte Mosaïque Fm.

Le texte mentionné ci-dessus propose une série de mesures pour améliorer l’inclusion sociale et économique de cette catégorie de citoyens.

La création d’un fonds spécial dédié aux personnes en situation de handicap, placé sous tutelle de l’État, figure parmi les principales dispositions du projet de loi. Ce fonds serait destiné à financer l’achat d’équipements médicaux, de fauteuils roulants si nécessaires, à soutenir les projets économiques portés par les personnes concernées, et à leur offrir un appui matériel.

Il serait alimenté par des contributions publiques, une taxe spécifique imposée aux grandes entreprises, ainsi que par des dons issus du secteur privé et des organisations caritatives.

Le texte recommande également la mise en place d’un organe de contrôle pour garantir une gestion transparente et équitable des fonds récoltés.

Le projet prévoit en outre l’instauration d’une allocation de chômage d’un montant minimum de 300 dinars pour les personnes en situation de handicap à la recherche d’emploi, titulaires de diplômes supérieurs ou professionnels, et une allocation de 450 dinars pour celles incapables de travailler.

Autre mesure phare : l’augmentation du quota de recrutement dans la fonction publique, qui passerait de 2 % à 5 %, avec l’organisation de concours annuels spécifiquement dédiés à cette catégorie.

Le projet propose également d’exonérer les personnes handicapées des droits de douane pour l’importation de matériel médical et de véhicules, tout en supprimant la limite d’âge légal pour l’accès à la fonction publique.

Enfin, le texte appelle à l’harmonisation des législations existantes en faveur des personnes en situation de handicap et à la gratuité des soins de santé, du transport public et de l’assistance judiciaire obligatoire pour les détenteurs de la carte de handicap.

Cette initiative législative s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les droits et la dignité des personnes en situation de handicap en Tunisie, en leur assurant une meilleure intégration dans la vie économique et sociale.

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