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Textile/Habillement : Exportations en hausse de 2,61 % à fin mai 2025

Les exportations du secteur du textile et de l’habillement ont enregistré, à fin mai 2025, une hausse de 2,61 %, par rapport à fin mai 2024, pour atteindre 3942 millions de dinars, a fait savoir, mercredi 9 juillet, Saber Ben Kilani, directeur général du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie et des Mines et de l’Energie.

Les importations du secteur ont également, connu une hausse de 5,41 %, pour atteindre 3107 millions de dinars, a-t-il ajouté, lors d’une journée d’étude tenue, au siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), et consacrée au secteur du textile en Tunisie.

Selon le responsable, près de 87% de l’ensemble des exportations sont destinées vers le marché européen, soulignant que les principaux clients sont la France, l’Italie, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni et les Etats Unis d’Amérique.

Et d’ajouter que les tissus représentent 67% de l’ensemble des importations, précisant que la plupart des tissus proviennent d’Europe.

Ben Kilani a fait savoir que la production locale des tissus ne dépasse pas 7% des besoins du secteur, déplorant un manque d’intégration dans le secteur, en raison de l’absence de grandes entreprises locales capables de produire les tissus avec la qualité et la quantité requises.

Il a, par ailleurs, passé en revue les difficultés externes auxquelles fait face le secteur, notamment, la hausse du coût et de la durée du transport maritime, la baisse du pouvoir d’achat du consommateur européen, ainsi que les nouvelles orientations stratégiques du marché européen à l’horizon 2030.

A cela s’ajoutent, a-t-il dit, des difficultés internes telles que le manque de main-d’œuvre qualifiée, le coût élevé de l’énergie et de l’eau, la lourdeur des procédures administratives, l’accès difficile au financement bancaire, les formalités douanières ainsi que celles liées à la Caisse nationale de sécurité sociale, outre la complexité des démarches et de la multiplicité des intervenants.

Parmi les autres obstacles internes auxquelles le secteur est confronté figurent les procédures liées aux marchés publics, le manque de contrôle des produits commercialisés sur le marché local, la limitation des produits soumis à un contrôle technique à l’importation, ainsi que le retard dans la réalisation de la station d’épuration collective au pôle de développement Monastir El Fejja , selon le responsable.

Face à la pénurie de la main d’œuvre, Ben Kilani a suggéré la création d’une équipe de travail restreinte chargée d’élaborer un plan d’action urgent répondant aux besoins du secteur et la coordination entre les différents programmes de coopération internationale œuvrant au développement de la formation professionnelle.

Il a, aussi, recommandé de mobiliser les financements nécessaires, tout en appelant l’Office National de l’Assainissement à accélérer la réalisation de la station d’épuration collective au pôle de développement Monastir El Fejja.

Dans ce même contexte, il a appelé à faire preuve de plus de flexibilité envers les entreprises en difficulté économique en matière de remboursement des dettes, à réviser les pénalités de retard appliquées aux dettes impayées et à élaborer un guide de procédures simplifiant l’obtention d’une autorisation d’exploitation pour les entreprises installées en dehors des zones industrielles.

Il a, aussi, mis l’accent sur la nécessité d’impliquer le Centre technique du textile dans leur accompagnement et d’améliorer la liste des produits soumis au contrôle technique à l’importation.

 

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Trump drague cinq États africains !

5. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de chefs d’États africains conviés, contre toute attente, par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, ce mercredi 9 juillet 2025.

Concernant ces États africains, il s’agit des présidents du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon. Et ce, « pour un déjeuner de travail axé sur le commerce, la sécurité et le repositionnement stratégique des États-Unis en Afrique », rapportent plusieurs médias.

Un partenariat économique plutôt qu’une aide unilatérale

Dans ce cadre, Joseph Boakai, président du Liberia, entend profiter de cette rencontre pour transformer la relation avec les États-Unis, passant d’une logique d’aide à un véritable partenariat commercial. « Nous sommes plus intéressés par les investissements que par l’assistance », a déclaré sa porte-parole.

De son côté, la Guinée-Bissau espère obtenir un soutien économique et sécuritaire face au trafic de drogue, qui mine le pays. D’ailleurs, le président Umaro Sissoco Embalo n’a pas manqué de saluer cette « grande porte qui s’ouvre » pour l’économie bissau-guinéenne.

Le Gabon de retour sur la scène internationale

Le président gabonais issu d’un coup d’État en 2023, Brice Oligui Nguema, marque son retour diplomatique après la levée des sanctions américaines intervenue suite à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 qu’il a remportée haut la main. Le Gabon souhaite promouvoir ses atouts économiques, notamment dans le golfe de Guinée.

Silence du Sénégal et de la Mauritanie

En revanche, aucune communication officielle n’a filtré des présidences sénégalaise et mauritanienne avant la rencontre. Pourtant, ces deux pays font partie des nations africaines susceptibles d’être concernées par une extension des restrictions de voyage aux États-Unis.

Une stratégie américaine tournée vers les investissements privés

Il faut rappeler que, depuis son retour à la Maison Blanche, Trump a réduit ou supprimé l’aide publique aux pays étrangers, privilégiant les accords commerciaux. Dans la foulée, fin juin, des entreprises américaines se sont engagées à investir dans des infrastructures africaines, confirmant cette nouvelle orientation.

Certains analystes soulignent que cette rencontre des “5+1“ à la Maison Blanche symbolise la volonté des États-Unis de renforcer leur influence en Afrique, tout en limitant leur engagement financier direct.

C’est peut-être anodin, mais soulignons que quatre de ces cinq pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques, économiques et culturelles avec Israël.

A suivre.

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Les avoirs nets en devises à 101 jours d’importation

Les avoirs nets en devises ont légèrement progressé ces derniers jours, atteignant 23,2 milliards de dinars. Soit l’équivalent de 101 jours d’importation, à la date du 7 juillet 2025. C’est ce qu’il ressort des indicateurs monétaires et financiers publiés, mercredi 9 juillet, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette hausse s’explique par l’augmentation des recettes touristiques et des revenus du travail. Lesquels se sont établis respectivement à 3,2 milliards de dinars et 4 milliards de dinars au cours du premier semestre 2025.

En comparaison avec la même période de l’année précédente, les réserves en devises enregistrent toutefois une légère baisse de 4,5 %. Puisqu’elles s’élevaient à 24,3 milliards de dinars (soit 111 jours d’importation) au 7 juillet 2024.

Par ailleurs, les statistiques de la BCT révèlent une diminution de 2,8 % du volume global du refinancement, qui s’établit à 14,3 milliards de dinars au 8 juillet 2025.

En revanche, les transactions interbancaires ont enregistré une hausse notable de 28,5 %, atteignant 2,6 milliards de dinars à la même date.

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Rencontres IADH : l’avenir des droits humains en question

L’Institut arabe des droits de l’Homme organise en collaboration avec l’organisation arabe des droits de l’Homme et tout au long de l’année 2025, une série de rencontres-débats sur le thème « Dialogues d’Avenir: Les Droits de l’Homme dans un monde en perpétuel changement ».

Ces débats vise à prévoir l’avenir des droits humains en se basant sur une approche multidimensionnelle combinant l’aspect universel et les spécificités régionales et nationales,  lit-on dans un communiqué publié, mercredi 9 juillet, par l’Institut.

Cette série de rencontres de réflexion a, également, pour objectif d’analyser les défis actuels et de penser des terrains communs d’action collective pour renforcer la résilience des sociétés civiles et préserver les acquis accomplis en matière des droits humains au cours des dernières décennies, selon la même source.

Un groupe d’experts et des membres de la société civile actifs dans le domaine des droits humains et du développement participent à cette initiative.

L’État de droit, le développement humain, la transition démocratique, la connaissance et la technologie, les médias et la communication et la coopération Sud-Sud figurent à l’ordre du jour de ce cycle de rencontres.

D’après la même source, cette initiative constitue « une réponse intellectuelle et juridique aux transformations rapides que connaît le monde, face à l’escalade des crises politiques, économiques et environnementales, à la multiplication des violations flagrantes des droits humains, à la restriction de l’espace civil, à la guerre d’extermination en cours à Gaza et à l’expansion des conflits armés dans plusieurs régions, dont le Soudan et l’Ukraine ».

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L’ATB relance son offre « 100 Jours SAKAN » pour faciliter l’accès à la propriété

Dans le cadre de son engagement à accompagner les Tunisiens dans leurs projets immobiliers, l’Arab Tunisian Bank (ATB) lance la 2ᵉ édition de son offre promotionnelle « 100 Jours SAKAN » qui se poursuit jusqu’au 26 septembre 2025. Cette campagne de financement immobilier propose des conditions avantageuses aux Tunisiens, qu’ils soient résidents en Tunisie ou à l’étranger.
L’offre « 100 Jours SAKAN » permet de financer différents types de projets, notamment :
·         L’achat d’un logement neuf ou ancien,
·         La construction ou l’achèvement d’un bien,
·         La rénovation ou l’agrandissement d’un logement.

Avec cette offre, l’ATB facilite l’accès au crédit immobilier grâce à une panoplie d’avantages exclusifs :
Traitement accéléré des dossiers Étude de projet gratuite
Frais de dossier réduits voire offerts
Réduction sur la prime d’assurance vie
Taux d’intérêt bonifié
Durée de remboursement flexible

Afin d’accompagner les personnes souhaitant planifier leur projet, l’ATB met à leur disposition un simulateur de crédit en ligne, permettant d’obtenir une estimation rapide. Elle les invite également à se rendre dans ses agences ATB pour bénéficier de conseils personnalisés et d’un accompagnement sur mesure.

Un engagement concret et durable

À travers cette opération, l’ATB réaffirme son engagement à soutenir les ménages tunisiens dans leurs projets immobiliers, en leur proposant des
solutions concrètes, accessibles et sur mesure.

D’après communiqué

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Orientation universitaire 2025 : Journées d’information à Tunis du 17 au 19 juillet

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, mercredi, la tenue des Journées nationales d’information sur l’orientation universitaire 2025, les 17, 18 et 19 juillet, à la Cité des Sciences à Tunis.

À cette occasion, le ministère invite les nouveaux bacheliers à y participer afin de s’informer sur les procédures d’orientation universitaire et de découvrir les différents parcours de formation proposés dans l’enseignement supérieur.

Ces journées comprendront notamment des conférences sur les offres de formation et leurs débouchés académiques et professionnels, des présentations de parcours inspirants (success stories), des conseils pour une orientation réussie; ainsi qu’un salon regroupant des universités, des services universitaires, des institutions d’enseignement supérieur militaire et de formation professionnelle.

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Trump poursuit sa guerre commerciale mondiale

Le président américain Donald Trump a élargi mardi 8 juillet sa guerre commerciale mondiale en annonçant une taxe de 50 % sur le cuivre importé. Tout en déclarant que des taxes longtemps menacées sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques seraient bientôt mises en place.

Un jour après avoir fait pression sur 14 partenaires commerciaux, dont de puissants fournisseurs américains comme la Corée du Sud et le Japon, en leur imposant des tarifs douaniers nettement plus élevés, Trump a réitéré sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 10 % sur les produits en provenance du Brésil, de l’Inde et d’autres membres du groupe des BRICS.

Ces propos de Trump pourraient ajouter encore plus d’instabilité à une économie mondiale qui a été secouée par les tarifs douaniers qu’il a imposés ou menacés d’imposer sur les importations vers le plus grand marché de consommation du monde.

Par ailleurs, les contrats à terme sur le cuivre américain ont bondi de plus de 10 % après l’annonce par Trump de nouvelles taxes sur un métal essentiel aux véhicules électriques, au matériel militaire, au réseau électrique et à de nombreux biens de consommation. Ces taxes s’ajouteraient aux taxes déjà en vigueur sur les importations d’acier, d’aluminium et d’automobiles.

Les actions pharmaceutiques américaines ont également chuté par rapport aux sommets de la journée. Et ce, suite à la menace de Trump d’imposer des droits de douane de 200 % sur les importations de médicaments. Lesquels, estime-t-il, pourraient être retardés d’environ un an.

L’administration Trump a promis « 90 accords en 90 jours » après avoir dévoilé début avril une série de droits de douane spécifiques à chaque pays. Toutefois, à ce jour, seuls deux accords ont été conclus, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.

« Il est temps que les États-Unis d’Amérique commencent à collecter de l’argent auprès des pays qui nous arnaquaient… et à rire dans notre dos de notre stupidité », a-t-il déclaré.

Les plus hauts niveaux depuis 1934

Suite à l’annonce par Trump d’une hausse des tarifs douaniers pour les 14 pays, y compris la Tunisie, le groupe de recherche américain Yale Budget Lab a estimé que les consommateurs sont confrontés à un taux de droits de douane effectif de 17,6 %, contre 15,8 % auparavant et le plus élevé depuis 1934.

Goldman Sachs a déclaré que les mesures prises lundi ajouteraient 1,4 point de pourcentage au taux de droit de douane effectif des États-Unis.

L’administration Trump a présenté ces droits de douane comme une source de revenus importante. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que Washington avait engrangé environ 100 milliards de dollars jusqu’à présent et pourrait atteindre 300 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Les États-Unis ont engrangé environ 80 milliards de dollars par an de recettes douanières ces dernières années.

Dans ce contexte, les marchés mondiaux n’ont pas réagi de manière significative aux dernières mesures tarifaires, qui interviennent après des mois de turbulences. L’indice américain S&P 500 était légèrement en baisse dans les échanges de l’après-midi suite aux commentaires de Trump.

Trump a déclaré qu’il dirait « probablement » à l’Union européenne dans les deux jours à quel taux elle peut s’attendre pour ses exportations vers les États-Unis. Tout en ajoutant que le bloc des 27 membres avait traité son administration « très gentiment » dans les négociations commerciales.

L’UE, principal partenaire commercial bilatéral des États-Unis, souhaite conclure un accord avant le 1er août prévoyant des concessions pour certains secteurs d’exportation clés, tels que l’aéronautique, le matériel médical et les spiritueux, selon des sources européennes. Bruxelles envisage également un accord qui protégerait les constructeurs automobiles européens disposant d’importantes installations de production aux États-Unis.

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Le Ghana lance sa première société minière 100 % locale

Le Ghana s’apprête à créer sa première société minière entièrement autochtone, détenue à 100% par des locaux. Et ce, grâce à un financement de 120 millions de dollars US accordé par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) à Engineers & Planners Limited (E&P). A savoir, une entreprise minière et de construction ghanéenne de premier plan, pour l’acquisition de la mine d’or de Black Volta.

Ce projet, officialisé après environ 18 mois de négociations, vise à renforcer la participation locale dans le secteur minier. De même qu’il a pour objectif de promouvoir la création de valeur ajoutée et de respecter les meilleures pratiques internationales en matière de durabilité environnementale et d’engagement communautaire. 

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Hannibal Lease décroche la certification financière MSI 20000

Hannibal Lease obtient la certification financière internationale MSI 20000 lors d’une cérémonie à Paris

Hannibal Lease a officiellement reçu la certification MSI 20000, une norme internationale exigeante évaluant la qualité de la situation financière des entreprises. La remise de ce label s’est déroulée lors d’une cérémonie organisée par COFICERT et l’IGSF, en partenariat avec la Bourse européenne Euronext, dans le cadre prestigieux du siège parisien de la place financière.

Cette certification, validée après un audit approfondi sur les cinq derniers exercices de l’entreprise, atteste de la solidité financière et de la conformité de Hannibal Lease aux standards internationaux. Le rapport d’évaluation a notamment salué l’amélioration continue de la gestion du portefeuille commercial, la maîtrise des risques et l’optimisation des coûts de financement.

La cérémonie a rassemblé des acteurs majeurs de la finance et de la régulation, dont des représentants de l’OCDE, de la Commission européenne, de la Banque mondiale et de l’UE Global Facility on AML/CFT. Une vingtaine de délégations africaines et moyen-orientales étaient également présentes, soulignant l’importance croissante des normes financières et extra-financières dans les stratégies d’affaires.

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Elyes Kasri: Tunisair, une crise structurelle qui n’en finit pas

L’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri revient sur sa page officielle sur les défaillances de plus en plus visibles et insupportables de la compagnie Tunisair au démarrage de la saison des vacances pour les Tunisiens résidents à l’étranger.

Il déclare comme suit : « Une saison touristique que l’on espère porteuse d’espoirs pour renflouer les réserves en devises étrangères, font invoquer par les mêmes cercles corporatistes, rentiers ou nostalgiques des slogans classiques pour cacher l’évidence de l’anachronisme de cette entreprise qui fut il y a longtemps un motif de fierté nationale mais qui est devenue un fardeau insupportable et une image dégradante de la Tunisie à l’étranger.

Dès qu’en temps de crise une entreprise publique, déficitaire chronique est incapable de se redresser, commence à invoquer la souveraineté nationale et se cacher derrière des lignes rouges. Il faut se rendre à l’évidence qu’il y a en matière de vision et de gouvernance un mélange toxique et fatal.

Tunisair a été une bonne compagnie mais n’a visiblement pas su vieillir et s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale pour des considérations endogènes et exogènes.

Depuis l’ère de Ben Ali, les programmes de sauvetage se suivent et finissent tous par se révéler éphémères et sans effet durable.
La crise que traverse le pays fait que l’état tunisien n’a pas plus la capacité de gouvernance ni les moyens de posséder ni de moderniser une compagnie aérienne.

C’est le constat qu’il faut savoir accepter pour pouvoir envisager une sortie de crise qui puisse servir les intérêts supérieurs de l’économie nationale et l’image du pays à l’étranger, loin de tout corporatisme ou nostalgie que le pays en difficulté ne peut tolérer ni se permettre. »

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Libye : expulsion du commissaire européen et ministres par le gouvernement rival à Benghazi

Un incident diplomatique est  intervenu alors que les départs de migrants clandestins depuis la Libye vers le sud de l’Europe connaissent une forte augmentation. C’est ce qu’a révélé Euronews

Magnus Brunner, commissaire européen chargé des Affaires intérieures et des Migrations, a été déclaré mardi « persona non grata » et sommé de quitter la Libye dès son arrivée à l’aéroport de Benghazi. Cette décision émane du gouvernement de stabilité  nationale, qui contrôle Benghazi et l’est du pays, et qui est en rivalité avec le gouvernement d’union  nationale basé à Tripoli et reconnu internationalement. 

L’expulsion concerne également Matteo Piantedosi, ministre italien de l’Intérieur, ainsi qu’une délégation de fonctionnaires grecs et maltais, venus tous discuter de la récente hausse des départs de migrants clandestins vers l’Europe. 

Le gouvernement de stabilité nationale a dénoncé une violation des normes diplomatiques et une atteinte à la souveraineté libyenne, sans préciser les raisons exactes de cette expulsion. 

Plus encore, cette crise reflète les tensions politiques internes en Libye, où chaque faction cherche à affirmer son autorité, compliquant les négociations internationales sur la gestion des flux migratoires.

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LG publie ses résultats préliminaires pour le deuxième trimestre 2025

LG Electronics a annoncé ses résultats préliminaires pour le deuxième trimestre 2025, avec un chiffre d’affaires consolidé de 20,74 trillions KRW et un bénéfice d’exploitation de 639,1 milliards KRW. Ces résultats marquent un repli par rapport à l’année précédente, en raison du ralentissement de la demande mondiale et d’un environnement économique difficile, notamment aux États-Unis.

Malgré ces défis, les activités principales de LG, telles que les solutions pour l’électroménager, les systèmes HVAC et les solutions pour véhicules, ont maintenu une performance solide. À l’inverse, l’activité médias et divertissement a été affectée par la baisse de la demande, la hausse des prix des panneaux LCD et l’augmentation des dépenses marketing.

Pour le deuxième semestre 2025, LG mettra l’accent sur une croissance qualitative, en renforçant ses activités B2B à forte marge notamment les solutions automobiles et HVAC, en développant ses services via la plateforme webOS et les modèles par abonnement, et en optimisant les ventes directes via LGE.COM.

L’entreprise poursuivra également son expansion dans les domaines porteurs comme les centres de données intelligents, avec l’intégration de l’IA dans les systèmes de refroidissement industriels, et prévoit de finaliser l’acquisition d’OSO, un acteur européen de solutions d’eau chaude, afin de renforcer sa présence sur le marché européen des pompes à chaleur air-eau.

A noter que les résultats définitifs, incluant le bénéfice net et le détail par division, seront publiés plus tard ce mois-ci.

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Bourse du Caire : reprise après un incendie

La Bourse égyptienne a repris, mercredi 9 juillet, ses échanges après une panne de communication causée par un incendie au Caire.

La Bourse égyptienne annonce la reprise de ses activités mercredi après une panne de communication et d’Internet causée par un incendie dans un important centre de communication du centre-ville du Caire connu sous le nom de Ramses Central.

« C’est l’aboutissement des efforts inlassables et de la coordination entre tous les acteurs du marché et toutes les autorités compétentes, œuvrant pour assurer la stabilité et la continuité des opérations du marché dans un environnement équitable et ordonné », lit-on dans un communiqué de la Bourse égyptienne.

A noter que la vie en Égypte a été temporairement paralysée depuis le soir du lundi 7 juillet, suite à cet incendie, qui a causé la mort de quatre ingénieurs, gravement perturbé les services de télécommunications et d’internet dans plusieurs gouvernorats et retardé les départs de vols à l’aéroport international du Caire. Les services bancaires et financiers ont également été perturbés.

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Algérie : tension record, mais pas de coupures de courant

Des sources privées ont révélé mardi 8 juillet la vérité sur les coupures de courant dans certaines régions du sud de l’Algérie, alors que le pays connaît des pics de consommation record due à une forte hausse des températures. Certains ont spéculé sur la possibilité d’un plan de délestage.

Suite à ces spéculations, Sonelgaz a affirmé qu’elle n’avait pas eu recours au délestage et que la coupure de courant dans certaines zones pourrait être le résultat d’une défaillance technique.

Des sources ont indiqué mardi à la plateforme énergétique ‘Énergy’ basée à Washington que les informations faisant état de pannes de courant étaient fausses et ne relevaient que de simples « rumeurs ». Le pic de consommation record n’aurait pas empêché la société (Sonelgaz) d’exporter l’électricité vers la Tunisie.

Demande d’électricité

Le lundi 7 juillet, Sonelgaz, à travers sa filiale (qui transporte l’électricité et exploite le système), a enregistré un niveau record de demande d’électricité, atteignant 19 580 mégawatts, à exactement 15h03 heure locale.

En plus de sa réponse qualitative à la demande locale record en électricité, Sonelgaz souligne avoir continué à maintenir les mêmes niveaux d’exportation vers la Tunisie (500 mégawatts), et ce via une ligne électrique reliant les deux pays. L’Algérie adhère à cet accord même pendant les pics de consommation estivale.

Production d’électricité en Algérie

La capacité de production d’électricité installée en Algérie s’élève à environ 27 330 mégawatts, avec une consommation quotidienne moyenne d’environ 17 000 mégawatts.

Le pays dépend du gaz pour la production d’électricité, qui contribue à environ 99 % du mix électrique national, selon les dernières données de l’Unité de recherche sur l’énergie.

Lors de sa participation à un épisode de l’émission « Energy Insights », Abderrahman Salah, rédacteur en chef d’Energy Platform, a expliqué que malgré la forte dépendance de l’Algérie au gaz pour la production d’électricité, elle n’a pas connu de pannes de courant importantes depuis des années.

Il a exclu la possibilité d’une panne de courant en Algérie à l’avenir, citant deux facteurs : la disponibilité du carburant, notamment du gaz naturel, pour les centrales électriques, et la maintenance continue des centrales électriques pendant l’hiver.

La demande d’électricité en Algérie a augmenté au cours de l’année écoulée (2024), atteignant des niveaux historiques pendant les mois d’été, avec des attentes de croissance continue dans les années à venir.

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Tripoli : front commun Libye-UE sur la migration

Une réunion importante sur la coopération migratoire a lieu à Tripoli entre des responsables européens et libyens, dont Magnus Brunner (commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration), Matteo Piantedosi (ministre italien de l’Intérieur), Byron Camilleri (ministre maltais de l’Intérieur et de la Sécurité), Thanos Plevris (ministre grec de l’Immigration) et Emad Trabelsi (ministre libyen de l’Intérieur). C’est ce qu’a révélé l’agence de presse italienne Nova.

Il apparait que Matteo Piantedosi a mis en garde contre la hausse des débarquements de migrants en provenance de Tripolitaine par rapport à la même période en 2024, principalement des Bangladais, Érythréens et Égyptiens. Il a souligné que la situation pourrait empirer avec l’été.

Toujours selon le média italien, l’Italie s’est engagée à livrer deux bateaux aux garde-côtes libyens, remis en service par la Guardia di Finanza, pour soutenir la gestion des flux migratoires.

La priorité stratégique est donc de stopper les flux migratoires à la frontière sud de la Libye, considérée comme la base logistique des réseaux de trafic. Ainsi, un nouveau programme européen pour la bande sud est proposé, incluant des actions concrètes contre les trafiquants et des ressources financières dédiées.

Le ministre Piantedosi a insisté sur l’urgence de lancer un nouveau plan global de soutien aux forces libyennes avant la fin des activités actuelles de renforcement des capacités, prévue en décembre. Ce plan devrait inclure davantage de personnel, de moyens et d’outils pour le maintien de l’ordre, afin d’améliorer la gestion migratoire.

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ZOOM – La déroute du dollar et ses répercussions : est-ce la fin d’un règne ?

La dépréciation historique du dollar en 2025 marque plus qu’un simple épisode monétaire. Elle révèle un glissement tectonique dans les équilibres économiques mondiaux. Pour la Tunisie, cette dynamique soulève des enjeux décisifs, à la croisée de la stabilité macroéconomique, de la compétitivité et de la souveraineté financière.

 Le dollar vacille : un choc qui rappelle les grandes fractures de l’histoire monétaire

En recul de 10,7 % face aux principales devises mondiales, le dollar américain vient de connaître sa pire performance semestrielle depuis 1973, année charnière où Richard Nixon mit fin à l’étalon-or. Ce n’est pas un simple ajustement technique mais le symptôme d’un affaiblissement structurel. La trajectoire actuelle du billet vert reflète une combinaison de déficits publics vertigineux, d’une dette dépassant les 30 000 milliards de dollars, d’un climat politique instable aux États-Unis et d’un affaiblissement de la confiance dans les actifs américains.

La volonté ouverte de Washington d’encourager un dollar faible pour stimuler les exportations ne fait qu’accentuer le mouvement.

Le recul du billet vert n’est pas sans conséquence sur l’architecture financière globale. Il s’accompagne d’une accélération des achats d’or par les banques centrales du monde entier, qui cherchent à réduire leur dépendance au dollar comme monnaie de réserve. Le World Gold Council évoque des niveaux d’achats records inégalés depuis la fin des années 1970, renforçant les interrogations sur l’avenir de la devise américaine comme pilier du système monétaire mondial.

 L’économie tunisienne prise entre soulagement à court terme et incertitude à long terme

Dans ce contexte, la Tunisie, qui dépend encore largement du dollar pour ses importations, son endettement et ses opérations de change, se retrouve dans une position délicate. À court terme, la dépréciation du dollar peut sembler favorable. Elle permet un allègement de la facture énergétique et alimentaire, puisque la plupart des matières premières stratégiques sont libellées en dollars. Elle offre également un certain répit au service de la dette extérieure libellée dans cette devise, rendant les remboursements moins lourds en dinars.

Mais cet effet de soulagement ne saurait masquer les risques sous-jacents. L’appréciation des autres devises, notamment de l’euro, risque de nuire à la compétitivité tunisienne sur ses principaux marchés d’exportation. Le dinar, partiellement arrimé à un panier euro-dollar, pourrait se renforcer artificiellement face au dollar sans que cela corresponde à un gain de productivité réel.

Dans un pays où le tissu industriel peine déjà à se maintenir à flot face à la concurrence euro-méditerranéenne, cette évolution peut accentuer les déséquilibres extérieurs.

 

Dans ce contexte, la Tunisie, qui dépend encore largement du dollar pour ses importations, son endettement et ses opérations de change, se retrouve dans une position délicate. À court terme, la dépréciation du dollar peut sembler favorable.

 

Sur le plan financier, une baisse de l’attrait du dollar peut également réduire la fluidité des flux d’investissement étrangers. Les marchés émergents comme la Tunisie pourraient pâtir d’un climat d’incertitude globale, où les investisseurs se replient vers des actifs jugés plus stables ou plus liquides, comme l’or ou certaines obligations souveraines non américaines.

 Vers une redéfinition des ancrages économiques tunisiens ?

Au-delà des considérations de court terme, la déroute du dollar soulève une question fondamentale pour la Tunisie : celle de son positionnement monétaire et financier dans un monde qui devient de plus en plus multipolaire.

La dépendance au dollar, héritée de la mondialisation des années 1980-2000, pourrait se transformer en vulnérabilité si la devise américaine continue de s’affaiblir ou de perdre sa prééminence.

La Tunisie ne peut ignorer cette mutation. Elle doit penser à diversifier ses partenaires, ses sources de financement et ses devises de transaction. L’euro, déjà dominant dans les échanges extérieurs du pays, pourrait être renforcé comme devise de référence.

Mais il ne s’agit pas uniquement de substituer une devise à une autre. La réflexion doit porter sur une stratégie plus globale de désensibilisation au risque de change, de réduction de la dollarisation de l’économie nationale et de modernisation des outils de gestion monétaire.

 

L’euro, déjà dominant dans les échanges extérieurs de la Tunisie, pourrait être renforcé comme devise de référence. Mais il ne s’agit pas uniquement de substituer une devise à une autre.

 

Une alerte à ne pas négliger

La chute du dollar ne signe pas sa fin. Mais elle marque une perte de centralité qui, dans un monde traversé par les tensions géopolitiques et la fragmentation des échanges, pourrait s’amplifier. La Tunisie, déjà fragilisée par ses déficits jumeaux, ne peut se permettre d’ignorer les signaux faibles d’une recomposition monétaire mondiale. Ce n’est pas le dollar seul qui vacille, ce sont les certitudes sur lesquelles reposaient les équilibres financiers internationaux.

Dans ce contexte mouvant, il est opportun pour la Tunisie de s’interroger : comment préserver sa stabilité monétaire ? Comment adapter ses politiques économiques à un monde où le centre de gravité se déplace ? Et comment tirer parti de ce moment de transition pour affirmer davantage sa souveraineté économique ? Autant de questions qui exigent une vision stratégique, dépassant les considérations conjoncturelles.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Mauritanie : Mattel connecte les frontières du pays

L’entreprise des télécommunications mauritano-tunisienne “Mattel“, premier opérateur de téléphonie mobile du pays, a récemment signé, avec l’autorité de régulation, une convention visant à exploiter le nouveau réseau dédié à la couverture des zones frontalières du sud-est du pays.

Selon le site Sahara Medias qui rapporte l’information, « ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour renforcer la connectivité des zones frontalières de la Mauritanie, a été attribué à Mattel à l’issue d’une consultation lancée par l’autorité de régulation auprès des trois opérateurs télécoms nationaux ».

On rappelle au passage que la mauritano-tunisienne Mattel avait également été sélectionnée pour la mise en œuvre de la première phase du projet, qui couvrait les zones frontalières de Ndiago à Ould Yengé.

Concernant le nouveau projet, il prévoit la construction de 123 sites pour couvrir toutes les collectivités le long de l’axe frontalier de Oul Yengé à N’Beïkit Lahwach, permettant aux citoyens de bénéficier des services de téléphonie et d’internet 4G à haut débit.

A travers ce projet, Mattel réaffirme son rôle de partenaire de l’Etat dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’accès universel et d’inclusion numérique.

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Bank of Africa : Said Adren consacré « leader africain de l’année »

Lors de la cérémonie des Business Chamber Awards, qui s’est tenue le 3 juillet 2025 à Londres, Bank of Africa a reçu deux distinctions. Rassemblant des ambassadeurs africains, des dirigeants britanniques ainsi que des personnalités du milieu culturel et économique, la manifestation a mis en lumière la contribution de la banque au développement économique de l’Afrique.

A l’occasion de cet événement, Bank of Africa a été nommée “Entreprise Africaine de l’Année“. Ce prix met en lumière son engagement stratégique dans le financement des économies africaines, sa quête d’excellence et son influence grandissante en dehors du continent.

Ainsi, l’établissement bancaire, qui opère dans une vingtaine de pays du continent, réaffirme sa position en tant qu’acteur majeur de la finance panafricaine.

Un autre moment fort de la soirée a été la remise du prix du “Leader Africain de l’Année“ à Said Adren, directeur général de Bank of Africa UK.

Choisi parmi une centaine de postulants, M. Adren a été récompensé pour son leadership éclairé, sa gestion révolutionnaire de la filiale britannique et son dévouement durable à promouvoir la finance africaine depuis le Royaume-Uni.

Une banque qui s’inscrit dans l’innovation

La Bank of Africa (BOA) a été la première institution au Maroc et dans la région MENA à adhérer à l’Alliance africaine pour le capital naturel (ANCA), une plateforme de référence dédiée à la promotion du progrès économique et du développement financier sur le continent. Un événement qui a eu lieu en avril dernier.

Selon un communiqué, cette adhésion sous la direction de son président Othman Benjelloun confirme l’engagement avant-gardiste de BOA en matière de finance durable, notamment en soutenant des économies africaines favorables à l’environnement et en renforçant la reconnaissance des risques et opportunités liés à la nature dans le secteur financier.

Depuis 2015, Bank of Africa a élaboré une série novatrice de produits financiers afin d’accompagner ses clients dans des secteurs essentiels comme l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et l’économie circulaire. Le Groupe a aussi inclus la gestion des risques environnementaux, sociaux et, plus récemment, climatiques dans l’administration de son portefeuille.

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Ridha Chkoundali : « Les taxes US répondent au rapprochement Tunisie-BRICS »

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, les droits de douane américains sur les importations tunisiennes s’inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.

L’administration Trump, dans le cadre de sa politique commerciale « America First », a annoncé une hausse généralisée des droits de douane sur les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Tunisie. Alors que la majorité des États seront soumis à un taux de 10 %, Tunis se voit imposer une taxe de 25 %, une décision interprétée comme une forme de pression économique et politique. L’économiste Ridha Chkoundali, dans une publication sur son compte Facebook officiel, avance que cette mesure pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs.

Parmi eux figurent les relations commerciales croissantes de la Tunisie avec les membres du BRICS, un groupement perçu par Washington comme un rival stratégique, dominé par la Chine. L’Algérie, qui a officiellement demandé à rejoindre cette alliance, est quant à elle frappée par des droits de 30 %. Par ailleurs, la Tunisie enregistre un déficit commercial significatif avec les pays du BRICS et leurs partenaires, atteignant 11,3 milliards de dinars sur les cinq premiers mois de 2025, un déséquilibre qui pourrait avoir pesé dans la décision américaine.

Des considérations politiques pourraient également jouer un rôle. Le soutien affiché par la Tunisie à la cause palestinienne, notamment à travers des initiatives comme la « Caravane de la Résistance », aurait mécontenté les États-Unis, qui utiliseraient ainsi les droits de douane comme un outil de pression pour infléchir les positions tunisiennes, en particulier dans le cadre du projet controversé de « Nouveau Moyen-Orient ».

Retour sur l’impact direct

Sur le plan économique, l’impact direct de cette mesure reste relativement limité, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentant que 3,2 % du total en 2024. Néanmoins, certains secteurs clés, tels que les dattes, l’huile d’olive et le textile, pourraient perdre en compétitivité. Ce qui pourrait inciter certains investisseurs à se tourner vers des marchés moins taxés, comme celui du Maroc.

Les autorités tunisiennes disposent d’un délai restreint pour engager des négociations avec Washington. Les discussions devraient porter sur des ajustements tarifaires, notamment un accord de réciprocité, ainsi que sur des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires. Cette situation pourrait également conduire la Tunisie à réévaluer l’ensemble de ses accords internationaux, en particulier avec l’Union européenne et la Turquie, afin de rééquilibrer ses échanges commerciaux.

En attendant, des mesures d’urgence sont à l’étude, notamment un soutien temporaire aux agriculteurs et une accélération des réformes administratives pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. Une réflexion plus large sur la diversification des marchés d’exportation apparaît indispensable pour réduire la dépendance aux partenaires traditionnels.

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