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Sarra Zaâfrani Zenzeri préside un conseil ministériel sur la réforme du secteur sportif 

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a présidé, samedi 14 juin à La Kasbah, un conseil ministériel consacré à l’examen d’un projet de loi organique sur les structures sportives, dans le cadre des réformes en cours dans le secteur.

Selon le communiqué de La Kasbah, ce projet vise à réorganiser et moderniser les structures sportives tunisiennes, en réponse aux dysfonctionnements de gestion observés ces dernières années.

A cette occasion, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présenté les grandes lignes du texte, qui prévoit notamment l’abrogation de la loi organique n°11 de 1995, jugée obsolète. Le nouveau cadre juridique s’appuie sur des références nationales et internationales, ainsi que sur les bonnes pratiques comparées.

Parmi les mesures phares préconisées figurent l’organisation démocratique des instances sportives par le biais d’élections, la professionnalisation des clubs, la diversification des financements et le renforcement du contrôle de gestion.

En clair, ces réformes visent à améliorer la gouvernance du secteur sportif et à garantir la pérennité du service public.

La cheffe du gouvernement a appelé à une approche renouvelée pour accompagner les transformations du sport en Tunisie, insistant sur une gestion plus transparente, structurée et efficace.

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En Tunisie, les IDE ont progressé de 61 % entre 2020 et 2024 (FIPA)

Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont connu une progression notable, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020 à 2,9 milliards en 2024, soit une hausse de 61,1 %, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa).

Cette dynamique est le fruit d’une stratégie visant à diversifier les secteurs d’investissement et à attirer des projets à forte valeur ajoutée, notamment dans les technologies vertes, l’économie circulaire, les industries innovantes et les startups technologiques, appuyées par le dispositif Startup Act.

La Fipa souligne l’évolution de la politique d’attraction des IDE, désormais axée sur l’ancrage de projets intégrant la R&D, la formation et l’innovation, plutôt que sur les seuls avantages de main-d’œuvre à bas coût.

Pour renforcer l’attractivité du pays, des réformes structurelles ont été engagées : amélioration du climat des affaires, modernisation du cadre légal (Code des changes, cahiers des charges), et réformes économiques (fiscalité, secteur public, marché du travail).

La diversification géographique est aussi à l’ordre du jour : le nombre de pays investisseurs est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023. Un bureau en Asie (à Singapour ou en Extrême-Orient) est envisagé, dans le but de promouvoir le site tunisien auprès d’entreprises asiatiques ciblant le marché européen, en lien avec la zone de libre-échange Tunisie-UE.

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Tennis – Tournoi de Berlin: ça passe pour Ons Jabeur

La tenniswoman tunisienne Ons Jabeur s’est qualifiée pour le deuxième tour du tableau de qualification du WTA 500 de Berlin (sur gazon), en battant, samedi 14 juin, la Française Elsa Jacquemot (113e) en trois sets: 4-6, 7-5, 7-6.

Au prochain tour, Jabeur (54e mondiale) affrontera la Chinoise Wang Xinyu (48e), tombeuse de l’Australienne Talia Gibson (2-1).

Pour rappel, la Tunisienne avait remporté le tournoi berlinois en 2022 aux dépens de la Suissesse Belinda Bencic.

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École d’été en sciences de l’environnement du 2 au 4 juillet à Tunis

La Cité des Sciences de Tunis organise, du 2 au 4 juillet 2025, une École d’été consacrée aux sciences de l’environnement, destinée aux élèves du collège. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme estival d’activités scientifiques de l’établissement.

Durant trois jours, les participants auront l’occasion de découvrir les enjeux liés à l’environnement à travers un programme éducatif riche et varié. L’objectif principal est de sensibiliser les jeunes aux défis environnementaux actuels, tout en développant leur esprit critique et leur sens de la responsabilité écologique.

Le programme de cette École d’été comprend plusieurs activités :

  • Ateliers interactifs sur les changements climatiques

  • Expériences scientifiques pratiques

  • Jeux éducatifs autour des thématiques environnementales

  • Visites guidées des différents espaces scientifiques de la Cité

  • Conférences et débats sur des sujets tels que l’agriculture durable et la pollution de l’eau.

En plus de cette session dédiée à l’environnement, la Cité des Sciences propose également tout au long de l’été une série d’activités couvrant divers domaines : astronomie, sciences spatiales, robotique, mathématiques, chimie et sciences de la vie.

À travers ces programmes, la Cité vise à promouvoir la culture scientifique auprès des jeunes, en leur offrant un cadre stimulant mêlant apprentissage et divertissement, afin de susciter l’intérêt pour les carrières scientifiques et de les encourager à devenir des citoyens actifs et informés face aux enjeux contemporains.

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Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » : une feuille de route régionale face aux défis 

La Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » a été officiellement présentée ce samedi par le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, à l’ouverture de la Conférence régionale sur l’approche « One Health » organisée les 14 et 15 juin 2025 à Tunis, réunissant les pays de la région MENA.

Ce texte fondateur vise à renforcer la coopération régionale face aux défis croissants en matière de santé publique, de protection animale et d’environnement, dans un contexte marqué par les changements climatiques, la désertification, la résurgence des maladies émergentes et les risques de pandémies.

Un engagement collectif pour une approche intégrée

La Déclaration appelle les pays signataires à intégrer l’approche « Une seule santé » dans leurs politiques nationales, à mettre en place des mécanismes d’investissement dans des systèmes d’alerte précoce, de contrôle sanitaire et de formation, tout en misant sur l’échange d’expertises et la coopération internationale.

Le ministre Ferjani a plaidé pour la création d’un centre régional « One Health » basé en Tunisie, qui jouerait un rôle clé dans le renforcement des capacités, la diffusion des meilleures pratiques et l’harmonisation des cadres législatifs. Il a également insisté sur la sensibilisation du public, la mobilisation des ressources et l’importance d’une gouvernance sanitaire efficace à tous les niveaux.

Un document structurant à transformer en plan d’action

La Déclaration de Carthage propose une vision commune et opérationnelle pour faire face aux risques sanitaires transfrontaliers, notamment les maladies transmises de l’animal à l’homme, comme la malaria ou la leishmaniose. Elle s’inspire de l’expérience tunisienne et tire des leçons des conséquences de la pandémie de Covid-19, tant sur les plans sanitaires que socio-économiques.

Les participants à la conférence ont unanimement souligné la nécessité urgente de concrétiser cette déclaration en un plan d’action régional efficace, fondé sur le partenariat, la solidarité et l’adaptation aux réalités spécifiques de chaque pays.

Soutien des organisations internationales

Les représentants de l’OMS, de la FAO, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ont exprimé leur plein soutien à l’initiative. Ils se sont engagés à accompagner les États de la région dans la mise en œuvre de plans intégrés, en apportant un appui technique, scientifique et logistique, et en encourageant les synergies et le partage d’expériences.

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Méditerranée/Mer Noire : 65 % des ressources halieutiques restent surexploitées, selon la FAO

D’après le rapport « État des ressources marines halieutiques mondiales 2025 » publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan (9-13 juin 2025) organisée à Nice (Face), 65 % des ressources halieutiques en Méditerranée et en mer Noire sont toujours exploitées de manière non durable.

Bien que ce chiffre reste alarmant, la FAO note une évolution positive : la pression exercée par la pêche a diminué de 30 % dans cette zone. Autre signe encourageant : le nombre de bateaux de pêche y a été réduit d’un tiers en dix ans, preuve que les efforts de gestion durable commencent à porter leurs fruits.

À l’échelle mondiale, plus d’un tiers des stocks halieutiques sont surexploités, mais 77 % des poissons consommés proviennent de pêcheries bien gérées, souligne l’agence onusienne.

Cependant, des lacunes importantes subsistent, notamment en ce qui concerne les données disponibles, en particulier dans le secteur de la pêche artisanale. Le manque d’informations sur les sites de débarquement complique l’évaluation précise des stocks.

Face à ces enjeux, la FAO exhorte les pays à renforcer leurs systèmes de collecte de données, à investir dans la recherche scientifique, et à développer leurs capacités nationales, afin de respecter les objectifs de durabilité et d’assurer la pérennité du secteur halieutique.

Selon les estimations de l’agence, environ 600 millions de personnes dépendent aujourd’hui de la pêche et de l’aquaculture pour leur subsistance.

La 3e Conférence des Nations Unies sur l’océan, co-organisée par la France et le Costa Rica, a réuni 15 000 participants, dont plus de 60 chefs d’État et de gouvernement. Elle s’est achevée par un appel fort à renforcer la protection des océans, à lutter contre la pollution, à réguler l’exploitation des hautes mers, et à mobiliser davantage de financements pour les pays côtiers et insulaires.

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Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv marque un tournant stratégique majeur pour le Moyen-Orient. Au-delà du choc régional, c’est tout l’équilibre géopolitique mondial qui vacille. Le Maghreb, et notamment la Tunisie, pourrait en subir des répercussions économiques, sécuritaires et diplomatiques.

Décryptage d’un basculement aux ramifications multiples

 

Une rupture historique dans le rapport de force

L’attaque directe et revendiquée de l’Iran contre Israël, après le bombardement du consulat iranien à Damas, constitue une première dans l’histoire de la rivalité entre les deux puissances. L’Iran ne se cache plus derrière ses réseaux : il assume ouvertement sa riposte. Ce tournant traduit non seulement une démonstration de force extérieure, mais aussi une volonté de raffermir la cohésion interne face aux défis économiques et sociaux que traverse la République islamique.

Israël, de son côté, voit s’effriter l’efficacité de sa stratégie de dissuasion. Pris entre plusieurs fronts – Gaza, Liban, Syrie – l’ouverture d’un axe direct avec l’Iran redistribue totalement les cartes.

 

La Tunisie et le Maghreb dans la ligne indirecte du feu

Pour la Tunisie et les pays du Maghreb, cette montée des tensions n’est pas un spectacle lointain. Elle menace de perturber les équilibres déjà fragiles de la région.

Sur le plan économique, une hausse prolongée des prix du pétrole affecterait lourdement la facture énergétique tunisienne, déjà sous pression. La flambée des cours du baril pourrait accentuer les déséquilibres budgétaires et nourrir l’inflation importée.

Sur le plan commercial, les perturbations dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb – points de passage cruciaux pour le commerce mondial – pourraient désorganiser les chaînes logistiques, augmenter les coûts d’approvisionnement, et ralentir la croissance.

Sur le plan sécuritaire, le regain de tension au Moyen-Orient pourrait avoir un effet domino en Afrique du Nord et dans le Sahel, zones déjà marquées par la montée des réseaux extrémistes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de sécurité, reste vulnérable aux reconfigurations du djihadisme régional, notamment dans le cadre d’alliances opportunistes entre groupes transnationaux.

 

Trois scénarios, trois risques pour le Maghreb

 

  • Le premier risque, l’embrasement militaire global et un choc énergétique et diplomatique :

Une confrontation plus prononcée entre Israël et l’Iran impliquerait inévitablement leurs alliés respectifs. Pour le Maghreb, cela signifierait non seulement des tensions diplomatiques à gérer dans un contexte d’alignements forcés, mais aussi un choc inflationniste à absorber, avec des répercussions sociales potentiellement explosives.

 

  • Le second risque, la guerre indirecte : instabilité diffuse et menace terroriste :

Dans ce scénario, les tensions se déplacent vers les théâtres périphériques. Les groupes extrémistes pourraient tenter de réinvestir des espaces fragiles, en particulier au Sahel et en Libye, créant un effet de contagion sécuritaire vers l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

 

  • Le troisième risque, la désescalade diplomatique… une opportunité pour les médiations sud-méditerranéennes ?

Si les grandes puissances parviennent à imposer un retour au dialogue, cela pourrait ouvrir un espace de repositionnement pour des pays comme la Tunisie, traditionnellement attachés à la non-ingérence et au multilatéralisme. Une médiation régionale, voire africaine, pourrait offrir une alternative crédible à l’affrontement, tout en revalorisant le rôle des pays non alignés dans la recomposition géopolitique.

 

Entre reconfiguration mondiale et dilemmes maghrébins.

 

Cette crise n’est pas seulement un duel militaire : elle annonce une recomposition géopolitique. Tandis que l’Occident réaffirme son soutien à Israël, l’Iran bénéficie d’une bienveillance stratégique de Moscou et du silence tactique de Pékin.

Le monde arabe et les pays du Sud, dont le Maghreb, se retrouvent une fois encore confrontés à des choix difficiles : préserver leurs équilibres diplomatiques ou redéfinir leurs alignements stratégiques.

Pour la Tunisie, ces évolutions interviennent dans un contexte de fragilité économique et d’isolement diplomatique relatif. L’exacerbation des tensions mondiales renforce l’urgence de renforcer les marges d’autonomie stratégique, de diversifier les partenariats économiques et de consolider les mécanismes de sécurité régionale.

 

Une opportunité à saisir dans la tourmente ?

Si le risque de contagion est réel, cette crise pourrait également inciter les pays du Maghreb à accélérer leur coordination diplomatique et sécuritaire. Une voix maghrébine commune sur la scène internationale, axée sur la paix, la stabilité régionale et la défense des intérêts énergétiques, pourrait redonner du poids à la région dans un monde multipolaire en gestation.

 

In fine, le moment de lucidité stratégique

Les frappes iraniennes contre Israël ne sont pas qu’un épisode de plus dans l’instabilité moyen-orientale. Elles annoncent une rupture durable, dont les ondes de choc atteindront inévitablement la rive sud de la Méditerranée.

Pour la Tunisie et ses voisins, le défi est triple : contenir les répercussions économiques, prévenir les menaces sécuritaires, et se positionner intelligemment dans un monde où la neutralité devient un art diplomatique de plus en plus stratégique.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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L’OMS réaffirme son engagement en faveur de l’approche « Une seule santé »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient pleinement l’approche « Une seule santé », considérée comme une stratégie clé pour construire un avenir sanitaire plus sûr et plus résilient. C’est ce qu’a affirmé son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un message vidéo diffusé samedi 14 juin à l’ouverture de la conférence régionale dédiée à cette thématique dans la région MENA.

Dans son intervention, le Dr Tedros a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans cette approche intégrée, qui relie les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale. Il a notamment plaidé pour une coopération intersectorielle renforcée, estimant que les réponses cloisonnées ne suffisent plus face aux menaces sanitaires émergentes.

Le chef de l’OMS a également appelé à une mobilisation financière accrue et à un partage d’expériences entre pays pour renforcer l’efficacité des actions menées dans ce cadre.

La conférence régionale « Une seule santé », qui se tient à Tunis, a réuni des ministres, hauts responsables et experts venus de 14 pays, ainsi que de nombreux représentants d’organisations internationales. Les participants planchent durant plusieurs jours sur les moyens de renforcer cette approche face aux défis croissants liés aux pandémies, au changement climatique et à la sécurité alimentaire.

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Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

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L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 

En réponse rapide aux tensions militaires dans la région et à la perturbation des approvisionnements en gaz en provenance de l’est, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a activé un plan d’urgence préparé au préalable pour les priorités d’approvisionnement en gaz naturel.

Le ministère indique, dans communiqué publié vendredi 13 juin, que le plan d’urgence prévoit l’interruption de l’approvisionnement en gaz naturel de certaines activités industrielles, l’augmentation de la consommation de diesel au maximum disponible pour les centrales électriques et la coordination de l’exploitation de certaines centrales au diesel.

Il s’agit d’une mesure de précaution visant à maintenir la stabilité du réseau de gaz naturel et à éviter la nécessité de réduire la charge du réseau électrique, en attendant la reprise de l’approvisionnement en gaz naturel depuis l’est.

Il convient de noter dans ce contexte que trois navires de regazéification sont arrivés en Égypte. L’un d’eux regazéifie actuellement le gaz et l’injecte dans le réseau national de gaz naturel. Les deux autres navires sont en cours d’équipement et de raccordement aux ports pour commencer à y pomper du gaz naturel.

Le ministère a ajouté que la salle d’exploitation du réseau de gaz naturel continue de surveiller la situation 24 heures sur 24, notant que le réseau de gaz et les réserves de diesel sont sûrs.

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Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

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241 milliards pour l’atome : l’ambition nucléaire de l’UE prend forme

Les projets des pays de l’Union européenne visant à développer l’énergie nucléaire nécessiteront des investissements de 241 milliards d’euros (278 milliards de dollars), ainsi que de nouveaux instruments de financement qui rendraient ces coûts énormes moins risqués pour les investisseurs privés. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 13 juin, la Commission européenne.

Les pays de l’UE ont élaboré des plans visant à étendre la capacité de l’énergie nucléaire à 109 gigawatts d’ici 2050, contre 98 gigawatts aujourd’hui, souligne la Commission dans un projet d’analyse des besoins d’investissement pour le secteur.

Ces plans nécessiteraient des investissements de 205 milliards d’euros dans de nouvelles centrales nucléaires, plus 36 milliards d’euros pour prolonger la durée de vie des réacteurs existants, y compris des fonds publics et privés, indique le projet, rapporte Reuters.

À noter que l’énergie nucléaire a produit environ 24% de l’électricité de l’UE en 2024.

Alors que les récents projets nucléaires en Europe dépassent les budgets prévus et sont confrontés à de longs retards, la Commission estime que davantage d’instruments financiers étaient nécessaires pour attirer les investisseurs privés, découragés par ces risques et les coûts initiaux énormes.

Un retard de cinq ans dans la mise en œuvre des nouveaux projets prévus ajouterait 45 milliards d’euros supplémentaires à leur coût estimé d’ici 2050, a-t-elle déclaré. « Une combinaison de diverses sources de financement complétées par des instruments de réduction des risques pourrait être la réponse », ajoute-t-elle.

Les pays de l’UE sont depuis longtemps en désaccord sur la promotion de l’énergie nucléaire pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2. Au cœur du débat se trouvent la France, qui dépend du nucléaire comme principale source d’électricité, et l’Allemagne, qui y était opposée sous les gouvernements précédents.

En conséquence, les politiques énergétiques de l’UE n’ont généralement pas ciblé l’énergie nucléaire avec des incitations ou des objectifs, et le budget de l’UE ne soutient pas la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Le projet de document prévoit que la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) lanceront un programme pilote d’accords d’achat d’électricité d’une valeur de 500 millions d’euros, auquel les projets nucléaires seront éligibles.

Douze des 27 États membres de l’UE disposent actuellement de réacteurs nucléaires, la France possédant de loin le plus grand parc. La Slovaquie et la Hongrie ont de nouveaux réacteurs en construction, tandis que des pays comme la Pologne espèrent construire leurs premières centrales.

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Le programme SCORE booste la productivité et la sécurité des entreprises tunisiennes

 Après six ans d’intervention en Tunisie, le programme SCORE (Soutenir les entreprises compétitives et responsables) a clôturé ses activités avec des résultats économiques et sociaux tangibles. Financé par la Suisse (SECO) et la Norvège (NORAD) et mis en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT), ce projet laisse un dispositif désormais géré par des acteurs locaux.

Parmi les résultats marquants, le programme a permis à 263 entreprises tunisiennes d’augmenter leur productivité jusqu’à 209%, tout en réduisant de 90% les accidents du travail. Les suggestions des employés ont généré un retour sur investissement de 193%. Par ailleurs, 66 entreprises ont divisé par deux leurs défauts de qualité, tandis que 73 ont surmonté la crise du Covid-19 en reprenant leurs activités en moins de 14 jours.

Le succès de SCORE repose aussi sur la formation d’un réseau pérenne : 49 formateurs tunisiens certifiés, 21 experts locaux et 18 structures partenaires réparties sur tout le territoire. Aujourd’hui, 95% des formations du programme sont assurées et financées localement, garantissant son autonomie future.

Lancé en 2019, SCORE avait pour objectif d’améliorer à la fois la compétitivité des PME et les conditions de travail. Son modèle, désormais transféré aux institutions tunisiennes, vise à poursuivre cette dynamique pour une économie plus performante et inclusive.

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Un partenariat stratégique entre la BTL et l’OECT pour des services bancaires sur mesure

Le 11 juin 2025 , au siège de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT), la Banque tuniso-libyenne (BTL) et l’OECT ont scellé une alliance stratégique à travers la signature d’une convention de partenariat.

Cette collaboration a pour objectif de proposer aux experts-comptables des offres bancaires adaptées, assorties d’avantages exclusifs. Au programme : des conditions privilégiées, un accompagnement personnalisé et des solutions taillées sur mesure pour répondre aux besoins professionnels et privés des membres de l’Ordre.

Pour la BTL, cette initiative marque une nouvelle étape dans son engagement aux côtés des acteurs clés de l’économie tunisienne, renforçant ainsi son implantation au cœur du tissu économique national.

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Magasin Général franchit le cap du milliard de dinars grâce à une stratégie payante

À l’occasion de son Assemblée générale ordinaire, Magasin Général a présenté des résultats 2024 marqués par une amélioration significative de ses performances financières et opérationnelles. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8% à 1 041 millions de dinars et un résultat d’exploitation redressé à 10,1 millions de dinars (+23,7 millions par rapport à 2023), l’entreprise confirme l’efficacité de son plan de transformation lancé en 2023.

La stratégie de relance s’est articulée autour de trois axes majeurs : modernisation de l’offre, désendettement et digitalisation. La Marque de Distributeur (MDD) a franchi le cap des 1 100 références, avec 70 produits primés deux années consécutives, consolidant ainsi son positionnement qualité-prix. Sur le front digital, le lancement de Batam.com.tn a généré 750 000 visites en six mois, tandis que le partenariat avec Yassir a étendu le quick commerce à 32 points de vente.

L’application My MG, téléchargée par plus de 600 000 clients, complète cet écosystème numérique.

Neuf magasins ont été rénovés en 2024, améliorant l’expérience client et la rentabilité. Un dispositif de mesure de la satisfaction a été instauré en octobre, renforçant la proximité avec les consommateurs. Parallèlement, six campagnes télévisées ont cumulé 37 millions de vues, boostant la notoriété de la marque.

Si le résultat net reste négatif (-3,7 millions de dinars), il s’est amélioré de 89% grâce à une réduction des charges financières nettes (-49%) et des dotations aux provisions (-53,5%). La dette bancaire a été réduite de 126 millions de dinars depuis 2021. Certains actionnaires minoritaires ont exprimé leur frustration face à l’absence de dividendes, mais la direction a réaffirmé son engagement à atteindre la profitabilité dès 2025.

Magasin Général a accentué ses engagements RSE en 2024 : réduction de 35 000 tonnes de CO₂, recyclage de 118 tonnes de carton et 13 tonnes de plastique, et plantation de 1 328 arbres. L’enseigne a également recentré ses actions sociétales sur l’éducation en zones défavorisées, avec des projets appelés à s’étendre en 2025.

Fahd Chaouch, directeur général, a résumé l’année comme étant celle de la « consolidation des fondations », avec un objectif clair pour 2025 : « retourner dans le vert ».

Forte d’une base assainie et d’équipes mobilisées, l’entreprise aborde cette nouvelle phase avec une ambition renouvelée.

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Tensions Israël-Iran : Wall Street termine en forte baisse

Wall Street a terminé en forte baisse vendredi 13 juin après que l’Iran a lancé des missiles sur Israël en réponse aux frappes israéliennes intensives visant à paralyser la capacité de Téhéran à fabriquer des armes nucléaires.

Des explosions ont été entendues et vues au-dessus de Tel-Aviv et de Jérusalem comme riposte de l’Iran aux frappes israéliennes ayant ciblé plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.

À la suite de cette escalade, les prix du pétrole ont déjà bondi de près de 7%, craignant que le conflit ne perturbe l’approvisionnement en brut du Moyen-Orient. En revanche, les actions énergétiques américaines ont progressé parallèlement, notamment celles d’Exxon de 2,2% et Diamondback Energy de 3,7%.

« Il semble que nous soyons confrontés à un conflit militaire généralisé », a déclaré vendredi 13 juin Elias Haddad, stratège senior des marchés chez Brown Brothers Harriman. « Si cela aboutit à la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite un tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les marchés mondiaux ».

Forte baisse dans l’aérien

Les actions des compagnies aériennes ont chuté face aux craintes d’une hausse des prix du carburant. Ainsi, Delta Air Lines a perdu 3,8%, United Airlines a chuté de 4,4% et American Airlines a diminué de 4,9%.

Idem pour le secteur de la défense

Les actions du secteur de la défense ont grimpé, avec Lockheed Martin, RTX Corporation et Northrop Grumman, tous gagnant plus de 3%.

Le S&P 500 a reculé de 1,13% pour terminer la séance à 5 976,97 points. Dix des onze indices sectoriels du S&P 500 ont également reculé, entraînés par les valeurs financières SPSY, en baisse de 2,06%, suivie d’une perte de 1,5% dans les technologies de l’information

Le Nasdaq a reculé de 1,30% à 19 406,83 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a reculé de 1,79% à 42 197,79 points.

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Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ?

Bien qu’Israël ait annoncé, vendredi 13 juin, avoir touché avec succès des sites nucléaires iraniens, il semble pourtant très compliqué pour Tsahal de les neutraliser : ces sites sont conçus pour être difficiles à atteindre en raison de leur emplacement souterrain et de leur construction avec des matériaux résistants ; ce qui les rend plus résistants aux attaques potentielles, notamment aux bombardements aériens.

C’est la question que tous les experts militaires se posent : l’aviation militaire israélienne est-elle capable de pénétrer des installations nucléaires souterraines solidement fortifiées comme celles de Natanz et de Fordo, où le régime iranien enrichit de l’uranium ?

Car, en dépit de frappes nocturnes d’une ampleur sans précédent menées à l’aube du vendredi 13 juin par 200 avions de chasse israéliens, dont des F-15, des F-16 et des avions furtifs F-35 qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur le sol iranien, notamment les installations souterraines de Natanz – le plus grand site d’enrichissement d’uranium du pays, situé à environ 250 km de Téhéran et qui possède des installations souterraines protégées par d’épaisses structures en béton -, les dégâts étaient pourtant « minimes » et « en surface », selon le porte-parole de l’organisation iranienne du nucléaire (OIEA).

Un constat confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui précise qu’« aucune augmentation des niveaux de radiation n’a été observée » et qui contredit le communiqué émanant de l’armée israélienne, selon lequel « les installations souterraines du site ont été touchées, y compris un hall d’enrichissement à plusieurs niveaux avec des centrifugeuses, des salles électriques et d’autres infrastructures de soutien ».

Alors, comment expliquer que les dégâts aient été « minimes » en dépit de l’ampleur des bombardements sur ce site nucléaire stratégique ?

Des sites profondément enterrés

Selon des experts militaires, la profondeur du complexe Natanz, enterré entre 80 et 100 mètres, le rend difficile à atteindre par des frappes aériennes utilisant des armes conventionnelles.

C’est que ce site nucléaire – à l’instar d’autres installations nucléaires iraniennes les plus stratégiques construites sous terre, voire sous des montagnes, certaines jusqu’à une profondeur de 80 mètres – est protégé par des batteries antiaériennes et construit à flanc de montagne, ce qui le rend particulièrement résistant aux armes conventionnelles.

Ainsi, des experts estiment que seul un armement spécifique, de type « bunker-buster », pourrait l’endommager. Or, l’armée israélienne, ne possédant pas de bombes anti-bunkers suffisamment pénétrantes pour percer cette barrière naturelle, pourrait avoir besoin du soutien des États-Unis pour disposer de cette capacité.

Et même. Selon David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), il n’existe pas actuellement de munitions capables d’atteindre de telles profondeurs. « Il semblerait que même les GBU-57 A/B ou Massive Ordnance Penetrator GBU-57A/B (MOP) ne seraient pas forcément en mesure d’aller au-delà de 60 mètres de profondeur ».

À propos, la GBU-57A/B est une bombe américaine pénétrante guidée de précision (guidage GPS) de très grande puissance avec une charge explosive d’environ 2 400 kg de Tritonal. Elle est conçue pour détruire des cibles fortement protégées, enterrées en profondeur, comme des bunkers souterrains ou des installations nucléaires renforcées. Or, seuls les bombardiers américains, à l’instar des B52, sont capables de véhiculer de telles munitions qui pèsent environ 13 600 kg.

Forteresse

Pour rappel, le site nucléaire Natanz est une véritable forteresse située à 220 km au sud-est de Téhéran, sur un plateau désertique de la province d’Ispahan. Le site compte deux bâtiments, l’un souterrain, l’autre en surface, et abrite près de 70 cascades de centrifugeuses, soit plus de 10 000 de ces machines, utilisées pour enrichir l’uranium nécessaire à la confection d’armes atomiques.

À noter également que ce complexe, l’un des sites les plus protégés du programme iranien, a été conçu par les ingénieurs iraniens comme un véritable bunker enterré selon des méthodes de protection avancées pour résister à des frappes aériennes, notamment à des bombes anti-bunkers. Il est aussi renforcé par une couche de roche naturelle, des coques de béton ultra-armé, parfois épaisses de plusieurs mètres, des portes blindées étanches et anti-souffle, ainsi qu’un compartimentage interne pour limiter les dégâts d’une explosion.

Rappelons enfin que depuis le début de ses activités, il a été ciblé plusieurs fois par Israël lors d’opérations de sabotage, notamment lors de la célèbre cyberattaque Stuxnet, menée conjointement par Israël et les États-Unis.

C’est dire que d’autres nouvelles frappes israéliennes feraient sans aucun doute des dégâts considérables. Mais cela n’arrêterait pas le programme nucléaire iranien.

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La Tunisie 4e dans la région MENA mais 123e mondiale pour l’égalité hommes-femmes

Le dernier rapport « Global Gender Gap » du World Economic Forum, publié le 12 juin 2025, révèle une détérioration de la position de la Tunisie en matière d’égalité entre les sexes. Le pays a perdu une place dans le classement mondial, passant du 122e au 123e rang sur 148 pays évalués, avec un score global qui s’établit désormais à 65,4%, en baisse de 1,4 point par rapport à l’année précédente.

Dans le contexte régional, la Tunisie se classe au quatrième rang parmi les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), derrière les Émirats arabes unis, Bahreïn et la Jordanie. Cette position montre que le pays reste légèrement au-dessus de la moyenne régionale MENA (61,7%) mais en dessous de la moyenne des pays à revenus intermédiaires (66%).

L’analyse détaillée des différents indicateurs met en lumière des disparités significatives. Le domaine économique apparaît particulièrement problématique, avec un score de seulement 51,5% qui place la Tunisie au 135e rang mondial. Les femmes tunisiennes rencontrent des difficultés majeures en matière d’insertion professionnelle, comme en témoigne leur faible taux de participation au marché du travail (41,1%). Leur situation est encore plus préoccupante en ce qui concerne les revenus estimés (36,3%), reflétant des inégalités salariales persistantes.

À l’opposé, le secteur de l’éducation constitue un point fort pour la Tunisie. Avec un score de 97,4% et une 105e place mondiale, le pays a atteint la parité parfaite à tous les niveaux d’enseignement, du primaire au supérieur. Cette performance remarquable contraste fortement avec les résultats dans d’autres domaines.

Recul dans le domaine politique

Le rapport souligne particulièrement le recul inquiétant dans le domaine politique, où la Tunisie a chuté de 24 places pour se classer 100e mondiale. Le score dans ce secteur s’effondre à 15,7%, contre 21,6% en 2024. Cette dégradation s’explique principalement par la sous-représentation des femmes dans les instances politiques, avec seulement 18,8% de députées et 33,3% de ministres.

Dans le domaine de la santé, la Tunisie maintient une performance stable avec un score de 96,8% et une 81e place mondiale, similaire à l’année précédente. Cet indicateur prend en compte l’espérance de vie et le ratio de genres à la naissance.

Au niveau international, le rapport confirme que l’Islande conserve sa position de leader pour la 16e année consécutive avec un score de 92,6%, tandis que le Pakistan occupe la dernière place du classement (56,7%). Les experts du World Economic Forum estiment qu’au rythme actuel des progrès, il faudra encore 123 ans pour atteindre une parité complète au niveau mondial. Les domaines économique et politique nécessiteront des délais encore plus longs, respectivement 135 et 162 ans.

Retour sur la méthodologie

Ces résultats mettent en évidence les défis majeurs auxquels la Tunisie doit faire face pour progresser vers l’égalité réelle entre hommes et femmes. Le paradoxe tunisien réside dans l’excellente scolarisation des filles qui ne se traduit pas par une participation équivalente dans la vie économique et politique du pays. Cette situation appelle à une réflexion approfondie sur les mécanismes sociaux et culturels qui continuent à limiter l’émancipation complète des femmes tunisiennes, malgré un cadre juridique relativement avancé dans la région.

Le rapport, réalisé en partenariat avec l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) pour la Tunisie, repose sur une méthodologie rigoureuse évaluant quatre dimensions clés de l’égalité des sexes : la participation économique, l’éducation, la santé et l’émancipation politique. Chaque indicateur est noté sur une échelle de 0 à 100%, où 100% représente une parité parfaite entre hommes et femmes.

Ces données offrent une base solide pour orienter les politiques publiques et mesurer les progrès accomplis. Elles soulignent l’urgence pour la Tunisie de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer l’intégration économique des femmes et leur représentation politique, afin de tirer pleinement profit du capital humain féminin dans son développement national.

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L’Iran riposte à Israël avec des missiles au-dessus de Jérusalem et de Tel-Aviv

L’Iran et Israël se sont mutuellement attaqués ce samedi matin 14 juin avec des missiles et des frappes aériennes après qu’Israël a lancé sa plus grande offensive aérienne contre son ennemi de longue date pour tenter de l’empêcher de développer l’arme nucléaire.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti à travers Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, poussant les habitants à se précipiter dans des abris tandis que des vagues successives de missiles iraniens traversaient le ciel et que des intercepteurs israéliens se levaient pour les affronter.

On parle de trois morts en Israël et de dizaines d’autres blessés…

Les équipes de secours fouillaient les décombres des immeubles d’appartements détruits à Rishon LeZion, une ville située à l’extérieur de Tel-Aviv.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les dirigeants iraniens avaient franchi une ligne rouge en tirant sur des civils et qu’ils en paieraient le prix fort.

En Iran, plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit dans la capitale Téhéran, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Tasnim.

L’envoyé iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a déclaré que 78 personnes, dont de hauts responsables militaires, ont été tuées dans les frappes israéliennes contre l’Iran et plus de 320 blessées, la plupart étant des civils.

Téhéran a lancé des vagues de frappes aériennes samedi, après deux salves vendredi soir, a rapporté Fars. L’une des vagues a visé Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël, avant l’aube samedi, et des explosions ont été entendues jusqu’à Jérusalem, selon des témoins.

Ces attaques ont été lancées en réponse aux attaques israéliennes visant l’Iran, vendredi matin, contre des commandants, des scientifiques nucléaires, des cibles militaires et des sites nucléaires. L’Iran nie que ses activités d’enrichissement d’uranium fassent partie d’un programme d’armement secret…

Des responsables israéliens ont déclaré que Natanz avait été gravement touché, mais qu’il faudrait peut-être un certain temps avant que l’étendue des dégâts ne soit connue.

Les pays occidentaux accusent depuis longtemps l’Iran d’y raffiner de l’uranium à des niveaux adaptés à la fabrication d’une bombe plutôt qu’à un usage civil.

Khamenei : les États-Unis sont complices des attaques

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé Israël d’avoir déclenché une guerre. Un haut responsable iranien a déclaré qu’aucun endroit en Israël ne serait sûr et que la vengeance serait douloureuse.

Enfin, le président américain Donald Trump assure qu’il n’était pas trop tard pour que Téhéran mette fin à la campagne de bombardements israélienne en concluant un accord sur son programme nucléaire.

Les négociations doivent reprendre dimanche 15 juin à Oman, mais l’Iran a indiqué qu’il pourrait ne pas y participer. « L’autre partie (les États-Unis) a agi d’une manière qui rend le dialogue inutile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. « On ne peut pas prétendre négocier et en même temps diviser le travail en permettant au régime sioniste (Israël) de cibler le territoire iranien ».

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