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Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

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L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 

En réponse rapide aux tensions militaires dans la région et à la perturbation des approvisionnements en gaz en provenance de l’est, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a activé un plan d’urgence préparé au préalable pour les priorités d’approvisionnement en gaz naturel.

Le ministère indique, dans communiqué publié vendredi 13 juin, que le plan d’urgence prévoit l’interruption de l’approvisionnement en gaz naturel de certaines activités industrielles, l’augmentation de la consommation de diesel au maximum disponible pour les centrales électriques et la coordination de l’exploitation de certaines centrales au diesel.

Il s’agit d’une mesure de précaution visant à maintenir la stabilité du réseau de gaz naturel et à éviter la nécessité de réduire la charge du réseau électrique, en attendant la reprise de l’approvisionnement en gaz naturel depuis l’est.

Il convient de noter dans ce contexte que trois navires de regazéification sont arrivés en Égypte. L’un d’eux regazéifie actuellement le gaz et l’injecte dans le réseau national de gaz naturel. Les deux autres navires sont en cours d’équipement et de raccordement aux ports pour commencer à y pomper du gaz naturel.

Le ministère a ajouté que la salle d’exploitation du réseau de gaz naturel continue de surveiller la situation 24 heures sur 24, notant que le réseau de gaz et les réserves de diesel sont sûrs.

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Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

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241 milliards pour l’atome : l’ambition nucléaire de l’UE prend forme

Les projets des pays de l’Union européenne visant à développer l’énergie nucléaire nécessiteront des investissements de 241 milliards d’euros (278 milliards de dollars), ainsi que de nouveaux instruments de financement qui rendraient ces coûts énormes moins risqués pour les investisseurs privés. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 13 juin, la Commission européenne.

Les pays de l’UE ont élaboré des plans visant à étendre la capacité de l’énergie nucléaire à 109 gigawatts d’ici 2050, contre 98 gigawatts aujourd’hui, souligne la Commission dans un projet d’analyse des besoins d’investissement pour le secteur.

Ces plans nécessiteraient des investissements de 205 milliards d’euros dans de nouvelles centrales nucléaires, plus 36 milliards d’euros pour prolonger la durée de vie des réacteurs existants, y compris des fonds publics et privés, indique le projet, rapporte Reuters.

À noter que l’énergie nucléaire a produit environ 24% de l’électricité de l’UE en 2024.

Alors que les récents projets nucléaires en Europe dépassent les budgets prévus et sont confrontés à de longs retards, la Commission estime que davantage d’instruments financiers étaient nécessaires pour attirer les investisseurs privés, découragés par ces risques et les coûts initiaux énormes.

Un retard de cinq ans dans la mise en œuvre des nouveaux projets prévus ajouterait 45 milliards d’euros supplémentaires à leur coût estimé d’ici 2050, a-t-elle déclaré. « Une combinaison de diverses sources de financement complétées par des instruments de réduction des risques pourrait être la réponse », ajoute-t-elle.

Les pays de l’UE sont depuis longtemps en désaccord sur la promotion de l’énergie nucléaire pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2. Au cœur du débat se trouvent la France, qui dépend du nucléaire comme principale source d’électricité, et l’Allemagne, qui y était opposée sous les gouvernements précédents.

En conséquence, les politiques énergétiques de l’UE n’ont généralement pas ciblé l’énergie nucléaire avec des incitations ou des objectifs, et le budget de l’UE ne soutient pas la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Le projet de document prévoit que la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) lanceront un programme pilote d’accords d’achat d’électricité d’une valeur de 500 millions d’euros, auquel les projets nucléaires seront éligibles.

Douze des 27 États membres de l’UE disposent actuellement de réacteurs nucléaires, la France possédant de loin le plus grand parc. La Slovaquie et la Hongrie ont de nouveaux réacteurs en construction, tandis que des pays comme la Pologne espèrent construire leurs premières centrales.

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Le programme SCORE booste la productivité et la sécurité des entreprises tunisiennes

 Après six ans d’intervention en Tunisie, le programme SCORE (Soutenir les entreprises compétitives et responsables) a clôturé ses activités avec des résultats économiques et sociaux tangibles. Financé par la Suisse (SECO) et la Norvège (NORAD) et mis en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT), ce projet laisse un dispositif désormais géré par des acteurs locaux.

Parmi les résultats marquants, le programme a permis à 263 entreprises tunisiennes d’augmenter leur productivité jusqu’à 209%, tout en réduisant de 90% les accidents du travail. Les suggestions des employés ont généré un retour sur investissement de 193%. Par ailleurs, 66 entreprises ont divisé par deux leurs défauts de qualité, tandis que 73 ont surmonté la crise du Covid-19 en reprenant leurs activités en moins de 14 jours.

Le succès de SCORE repose aussi sur la formation d’un réseau pérenne : 49 formateurs tunisiens certifiés, 21 experts locaux et 18 structures partenaires réparties sur tout le territoire. Aujourd’hui, 95% des formations du programme sont assurées et financées localement, garantissant son autonomie future.

Lancé en 2019, SCORE avait pour objectif d’améliorer à la fois la compétitivité des PME et les conditions de travail. Son modèle, désormais transféré aux institutions tunisiennes, vise à poursuivre cette dynamique pour une économie plus performante et inclusive.

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Un partenariat stratégique entre la BTL et l’OECT pour des services bancaires sur mesure

Le 11 juin 2025 , au siège de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT), la Banque tuniso-libyenne (BTL) et l’OECT ont scellé une alliance stratégique à travers la signature d’une convention de partenariat.

Cette collaboration a pour objectif de proposer aux experts-comptables des offres bancaires adaptées, assorties d’avantages exclusifs. Au programme : des conditions privilégiées, un accompagnement personnalisé et des solutions taillées sur mesure pour répondre aux besoins professionnels et privés des membres de l’Ordre.

Pour la BTL, cette initiative marque une nouvelle étape dans son engagement aux côtés des acteurs clés de l’économie tunisienne, renforçant ainsi son implantation au cœur du tissu économique national.

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Magasin Général franchit le cap du milliard de dinars grâce à une stratégie payante

À l’occasion de son Assemblée générale ordinaire, Magasin Général a présenté des résultats 2024 marqués par une amélioration significative de ses performances financières et opérationnelles. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8% à 1 041 millions de dinars et un résultat d’exploitation redressé à 10,1 millions de dinars (+23,7 millions par rapport à 2023), l’entreprise confirme l’efficacité de son plan de transformation lancé en 2023.

La stratégie de relance s’est articulée autour de trois axes majeurs : modernisation de l’offre, désendettement et digitalisation. La Marque de Distributeur (MDD) a franchi le cap des 1 100 références, avec 70 produits primés deux années consécutives, consolidant ainsi son positionnement qualité-prix. Sur le front digital, le lancement de Batam.com.tn a généré 750 000 visites en six mois, tandis que le partenariat avec Yassir a étendu le quick commerce à 32 points de vente.

L’application My MG, téléchargée par plus de 600 000 clients, complète cet écosystème numérique.

Neuf magasins ont été rénovés en 2024, améliorant l’expérience client et la rentabilité. Un dispositif de mesure de la satisfaction a été instauré en octobre, renforçant la proximité avec les consommateurs. Parallèlement, six campagnes télévisées ont cumulé 37 millions de vues, boostant la notoriété de la marque.

Si le résultat net reste négatif (-3,7 millions de dinars), il s’est amélioré de 89% grâce à une réduction des charges financières nettes (-49%) et des dotations aux provisions (-53,5%). La dette bancaire a été réduite de 126 millions de dinars depuis 2021. Certains actionnaires minoritaires ont exprimé leur frustration face à l’absence de dividendes, mais la direction a réaffirmé son engagement à atteindre la profitabilité dès 2025.

Magasin Général a accentué ses engagements RSE en 2024 : réduction de 35 000 tonnes de CO₂, recyclage de 118 tonnes de carton et 13 tonnes de plastique, et plantation de 1 328 arbres. L’enseigne a également recentré ses actions sociétales sur l’éducation en zones défavorisées, avec des projets appelés à s’étendre en 2025.

Fahd Chaouch, directeur général, a résumé l’année comme étant celle de la « consolidation des fondations », avec un objectif clair pour 2025 : « retourner dans le vert ».

Forte d’une base assainie et d’équipes mobilisées, l’entreprise aborde cette nouvelle phase avec une ambition renouvelée.

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Tensions Israël-Iran : Wall Street termine en forte baisse

Wall Street a terminé en forte baisse vendredi 13 juin après que l’Iran a lancé des missiles sur Israël en réponse aux frappes israéliennes intensives visant à paralyser la capacité de Téhéran à fabriquer des armes nucléaires.

Des explosions ont été entendues et vues au-dessus de Tel-Aviv et de Jérusalem comme riposte de l’Iran aux frappes israéliennes ayant ciblé plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.

À la suite de cette escalade, les prix du pétrole ont déjà bondi de près de 7%, craignant que le conflit ne perturbe l’approvisionnement en brut du Moyen-Orient. En revanche, les actions énergétiques américaines ont progressé parallèlement, notamment celles d’Exxon de 2,2% et Diamondback Energy de 3,7%.

« Il semble que nous soyons confrontés à un conflit militaire généralisé », a déclaré vendredi 13 juin Elias Haddad, stratège senior des marchés chez Brown Brothers Harriman. « Si cela aboutit à la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite un tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les marchés mondiaux ».

Forte baisse dans l’aérien

Les actions des compagnies aériennes ont chuté face aux craintes d’une hausse des prix du carburant. Ainsi, Delta Air Lines a perdu 3,8%, United Airlines a chuté de 4,4% et American Airlines a diminué de 4,9%.

Idem pour le secteur de la défense

Les actions du secteur de la défense ont grimpé, avec Lockheed Martin, RTX Corporation et Northrop Grumman, tous gagnant plus de 3%.

Le S&P 500 a reculé de 1,13% pour terminer la séance à 5 976,97 points. Dix des onze indices sectoriels du S&P 500 ont également reculé, entraînés par les valeurs financières SPSY, en baisse de 2,06%, suivie d’une perte de 1,5% dans les technologies de l’information

Le Nasdaq a reculé de 1,30% à 19 406,83 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a reculé de 1,79% à 42 197,79 points.

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Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ?

Bien qu’Israël ait annoncé, vendredi 13 juin, avoir touché avec succès des sites nucléaires iraniens, il semble pourtant très compliqué pour Tsahal de les neutraliser : ces sites sont conçus pour être difficiles à atteindre en raison de leur emplacement souterrain et de leur construction avec des matériaux résistants ; ce qui les rend plus résistants aux attaques potentielles, notamment aux bombardements aériens.

C’est la question que tous les experts militaires se posent : l’aviation militaire israélienne est-elle capable de pénétrer des installations nucléaires souterraines solidement fortifiées comme celles de Natanz et de Fordo, où le régime iranien enrichit de l’uranium ?

Car, en dépit de frappes nocturnes d’une ampleur sans précédent menées à l’aube du vendredi 13 juin par 200 avions de chasse israéliens, dont des F-15, des F-16 et des avions furtifs F-35 qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur le sol iranien, notamment les installations souterraines de Natanz – le plus grand site d’enrichissement d’uranium du pays, situé à environ 250 km de Téhéran et qui possède des installations souterraines protégées par d’épaisses structures en béton -, les dégâts étaient pourtant « minimes » et « en surface », selon le porte-parole de l’organisation iranienne du nucléaire (OIEA).

Un constat confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui précise qu’« aucune augmentation des niveaux de radiation n’a été observée » et qui contredit le communiqué émanant de l’armée israélienne, selon lequel « les installations souterraines du site ont été touchées, y compris un hall d’enrichissement à plusieurs niveaux avec des centrifugeuses, des salles électriques et d’autres infrastructures de soutien ».

Alors, comment expliquer que les dégâts aient été « minimes » en dépit de l’ampleur des bombardements sur ce site nucléaire stratégique ?

Des sites profondément enterrés

Selon des experts militaires, la profondeur du complexe Natanz, enterré entre 80 et 100 mètres, le rend difficile à atteindre par des frappes aériennes utilisant des armes conventionnelles.

C’est que ce site nucléaire – à l’instar d’autres installations nucléaires iraniennes les plus stratégiques construites sous terre, voire sous des montagnes, certaines jusqu’à une profondeur de 80 mètres – est protégé par des batteries antiaériennes et construit à flanc de montagne, ce qui le rend particulièrement résistant aux armes conventionnelles.

Ainsi, des experts estiment que seul un armement spécifique, de type « bunker-buster », pourrait l’endommager. Or, l’armée israélienne, ne possédant pas de bombes anti-bunkers suffisamment pénétrantes pour percer cette barrière naturelle, pourrait avoir besoin du soutien des États-Unis pour disposer de cette capacité.

Et même. Selon David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), il n’existe pas actuellement de munitions capables d’atteindre de telles profondeurs. « Il semblerait que même les GBU-57 A/B ou Massive Ordnance Penetrator GBU-57A/B (MOP) ne seraient pas forcément en mesure d’aller au-delà de 60 mètres de profondeur ».

À propos, la GBU-57A/B est une bombe américaine pénétrante guidée de précision (guidage GPS) de très grande puissance avec une charge explosive d’environ 2 400 kg de Tritonal. Elle est conçue pour détruire des cibles fortement protégées, enterrées en profondeur, comme des bunkers souterrains ou des installations nucléaires renforcées. Or, seuls les bombardiers américains, à l’instar des B52, sont capables de véhiculer de telles munitions qui pèsent environ 13 600 kg.

Forteresse

Pour rappel, le site nucléaire Natanz est une véritable forteresse située à 220 km au sud-est de Téhéran, sur un plateau désertique de la province d’Ispahan. Le site compte deux bâtiments, l’un souterrain, l’autre en surface, et abrite près de 70 cascades de centrifugeuses, soit plus de 10 000 de ces machines, utilisées pour enrichir l’uranium nécessaire à la confection d’armes atomiques.

À noter également que ce complexe, l’un des sites les plus protégés du programme iranien, a été conçu par les ingénieurs iraniens comme un véritable bunker enterré selon des méthodes de protection avancées pour résister à des frappes aériennes, notamment à des bombes anti-bunkers. Il est aussi renforcé par une couche de roche naturelle, des coques de béton ultra-armé, parfois épaisses de plusieurs mètres, des portes blindées étanches et anti-souffle, ainsi qu’un compartimentage interne pour limiter les dégâts d’une explosion.

Rappelons enfin que depuis le début de ses activités, il a été ciblé plusieurs fois par Israël lors d’opérations de sabotage, notamment lors de la célèbre cyberattaque Stuxnet, menée conjointement par Israël et les États-Unis.

C’est dire que d’autres nouvelles frappes israéliennes feraient sans aucun doute des dégâts considérables. Mais cela n’arrêterait pas le programme nucléaire iranien.

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La Tunisie 4e dans la région MENA mais 123e mondiale pour l’égalité hommes-femmes

Le dernier rapport « Global Gender Gap » du World Economic Forum, publié le 12 juin 2025, révèle une détérioration de la position de la Tunisie en matière d’égalité entre les sexes. Le pays a perdu une place dans le classement mondial, passant du 122e au 123e rang sur 148 pays évalués, avec un score global qui s’établit désormais à 65,4%, en baisse de 1,4 point par rapport à l’année précédente.

Dans le contexte régional, la Tunisie se classe au quatrième rang parmi les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), derrière les Émirats arabes unis, Bahreïn et la Jordanie. Cette position montre que le pays reste légèrement au-dessus de la moyenne régionale MENA (61,7%) mais en dessous de la moyenne des pays à revenus intermédiaires (66%).

L’analyse détaillée des différents indicateurs met en lumière des disparités significatives. Le domaine économique apparaît particulièrement problématique, avec un score de seulement 51,5% qui place la Tunisie au 135e rang mondial. Les femmes tunisiennes rencontrent des difficultés majeures en matière d’insertion professionnelle, comme en témoigne leur faible taux de participation au marché du travail (41,1%). Leur situation est encore plus préoccupante en ce qui concerne les revenus estimés (36,3%), reflétant des inégalités salariales persistantes.

À l’opposé, le secteur de l’éducation constitue un point fort pour la Tunisie. Avec un score de 97,4% et une 105e place mondiale, le pays a atteint la parité parfaite à tous les niveaux d’enseignement, du primaire au supérieur. Cette performance remarquable contraste fortement avec les résultats dans d’autres domaines.

Recul dans le domaine politique

Le rapport souligne particulièrement le recul inquiétant dans le domaine politique, où la Tunisie a chuté de 24 places pour se classer 100e mondiale. Le score dans ce secteur s’effondre à 15,7%, contre 21,6% en 2024. Cette dégradation s’explique principalement par la sous-représentation des femmes dans les instances politiques, avec seulement 18,8% de députées et 33,3% de ministres.

Dans le domaine de la santé, la Tunisie maintient une performance stable avec un score de 96,8% et une 81e place mondiale, similaire à l’année précédente. Cet indicateur prend en compte l’espérance de vie et le ratio de genres à la naissance.

Au niveau international, le rapport confirme que l’Islande conserve sa position de leader pour la 16e année consécutive avec un score de 92,6%, tandis que le Pakistan occupe la dernière place du classement (56,7%). Les experts du World Economic Forum estiment qu’au rythme actuel des progrès, il faudra encore 123 ans pour atteindre une parité complète au niveau mondial. Les domaines économique et politique nécessiteront des délais encore plus longs, respectivement 135 et 162 ans.

Retour sur la méthodologie

Ces résultats mettent en évidence les défis majeurs auxquels la Tunisie doit faire face pour progresser vers l’égalité réelle entre hommes et femmes. Le paradoxe tunisien réside dans l’excellente scolarisation des filles qui ne se traduit pas par une participation équivalente dans la vie économique et politique du pays. Cette situation appelle à une réflexion approfondie sur les mécanismes sociaux et culturels qui continuent à limiter l’émancipation complète des femmes tunisiennes, malgré un cadre juridique relativement avancé dans la région.

Le rapport, réalisé en partenariat avec l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) pour la Tunisie, repose sur une méthodologie rigoureuse évaluant quatre dimensions clés de l’égalité des sexes : la participation économique, l’éducation, la santé et l’émancipation politique. Chaque indicateur est noté sur une échelle de 0 à 100%, où 100% représente une parité parfaite entre hommes et femmes.

Ces données offrent une base solide pour orienter les politiques publiques et mesurer les progrès accomplis. Elles soulignent l’urgence pour la Tunisie de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer l’intégration économique des femmes et leur représentation politique, afin de tirer pleinement profit du capital humain féminin dans son développement national.

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L’Iran riposte à Israël avec des missiles au-dessus de Jérusalem et de Tel-Aviv

L’Iran et Israël se sont mutuellement attaqués ce samedi matin 14 juin avec des missiles et des frappes aériennes après qu’Israël a lancé sa plus grande offensive aérienne contre son ennemi de longue date pour tenter de l’empêcher de développer l’arme nucléaire.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti à travers Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, poussant les habitants à se précipiter dans des abris tandis que des vagues successives de missiles iraniens traversaient le ciel et que des intercepteurs israéliens se levaient pour les affronter.

On parle de trois morts en Israël et de dizaines d’autres blessés…

Les équipes de secours fouillaient les décombres des immeubles d’appartements détruits à Rishon LeZion, une ville située à l’extérieur de Tel-Aviv.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les dirigeants iraniens avaient franchi une ligne rouge en tirant sur des civils et qu’ils en paieraient le prix fort.

En Iran, plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit dans la capitale Téhéran, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Tasnim.

L’envoyé iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a déclaré que 78 personnes, dont de hauts responsables militaires, ont été tuées dans les frappes israéliennes contre l’Iran et plus de 320 blessées, la plupart étant des civils.

Téhéran a lancé des vagues de frappes aériennes samedi, après deux salves vendredi soir, a rapporté Fars. L’une des vagues a visé Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël, avant l’aube samedi, et des explosions ont été entendues jusqu’à Jérusalem, selon des témoins.

Ces attaques ont été lancées en réponse aux attaques israéliennes visant l’Iran, vendredi matin, contre des commandants, des scientifiques nucléaires, des cibles militaires et des sites nucléaires. L’Iran nie que ses activités d’enrichissement d’uranium fassent partie d’un programme d’armement secret…

Des responsables israéliens ont déclaré que Natanz avait été gravement touché, mais qu’il faudrait peut-être un certain temps avant que l’étendue des dégâts ne soit connue.

Les pays occidentaux accusent depuis longtemps l’Iran d’y raffiner de l’uranium à des niveaux adaptés à la fabrication d’une bombe plutôt qu’à un usage civil.

Khamenei : les États-Unis sont complices des attaques

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé Israël d’avoir déclenché une guerre. Un haut responsable iranien a déclaré qu’aucun endroit en Israël ne serait sûr et que la vengeance serait douloureuse.

Enfin, le président américain Donald Trump assure qu’il n’était pas trop tard pour que Téhéran mette fin à la campagne de bombardements israélienne en concluant un accord sur son programme nucléaire.

Les négociations doivent reprendre dimanche 15 juin à Oman, mais l’Iran a indiqué qu’il pourrait ne pas y participer. « L’autre partie (les États-Unis) a agi d’une manière qui rend le dialogue inutile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. « On ne peut pas prétendre négocier et en même temps diviser le travail en permettant au régime sioniste (Israël) de cibler le territoire iranien ».

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Vision Golfe 2025 : moteur de collaborations durables entre la France et le CCG

Les 17 et 18 juin, le ministère de l’Économie et des Finances de Dubaï sera l’hôte de la dernière édition de “Vision Golfe“, un important rendez-vous économique qui fait se rencontrer entreprises, institutions et investisseurs des deux côtés : la France et les nations du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

“Vision Golfe“, véritable catalyseur de collaboration économique, démontre, à chaque édition, son aptitude à créer des alliances robustes dans des domaines clés tels que l’agriculture durable, la technologie, la santé et même le sport.

Établir des partenariats pérennes dans le domaine agricole

Selon Hassan Halawi, PDG d’Elite Agro Projects, un acteur clé de l’agriculture intelligente dans la région MENA, sa participation à Vision Golfe reflète une volonté forte de collaboration face aux défis mondiaux. En effet, il a affirmé : « La participation de notre entreprise à Vision Golfe est fondée sur une conviction commune : la nécessité de la coopération interrégionale pour faire face aux enjeux globaux, notamment en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture durable », rapporte le site Arabnews.

Ayant participé à la première édition, Hassan Halawi met en exergue la valeur des discussions établies lors du forum et nourrit de grandes attentes vis-à-vis de l’édition 2025, particulièrement en ce qui concerne l’innovation dans le secteur agricole.

« La France héberge quelques-unes des solutions agri-tech les plus évoluées […] Vision Golfe ne se contente pas de nous aider à trouver les partenaires appropriés, elle favorise également l’établissement de collaborations fondées sur la confiance. Elite Agro aspire à l’implémentation de technologies françaises dans ses exploitations aux Émirats arabes unis et en Afrique, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire dans des régions confrontées à de sévères restrictions d’eau ».

La troisième région la plus séduisante d’Europe

La région Sud se positionne comme un acteur économique à l’échelle internationale. Cette année aussi, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par risingSUD, se manifeste avec une délégation plus large. Bernard Kleynhoff, président de l’organisation, souligne l’effet tangible de l’édition précédente.

« Lors de notre première présence à Vision Golfe l’année passée, nous avons présenté 8 entreprises du Sud dotées d’innovations réelles. Quelques-unes ont même établi des collaborations avec les nations du Golfe », précise M. Kleynhoff. Vision Golfe a réussi à repositionner la région Sud en tant que destination clé pour les investissements et l’innovation : « Nous sommes actuellement la troisième région la plus séduisante d’Europe pour les initiatives de recherche et développement ».

Pour cette édition récente, risingSUD mettra l’accent sur les domaines de la technologie, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et du secteur médical. « Nous persisterons à mettre en avant la région Sud comme un lieu clé pour les initiatives d’installation et de croissance », précise-t-il. De plus, Vision Golfe ne se limite pas à l’aspect commercial, elle contribue également de manière significative à la définition de la stratégie internationale pour la région. « Les discussions avec les intervenants du Golfe concernant un tel événement nous aident à collecter leurs exigences, à repérer les nouvelles tendances et à échanger sur les meilleures méthodes », déclare Bernard Kleynhoff.

Le cabinet de conseil stratégique français en quête de conquête au Golfe

Pour Phanuel Abbou, le directeur général de Thallium Consulting, Vision Golfe représente bien plus qu’un simple symposium : c’est un outil stratégique de développement pour son entreprise qui se consacre à la soutenance d’entreprises dans les régions MENA et APAC.

« Le forum s’est avéré un lieu privilégié pour dénicher des collaborateurs sérieux, compétents et alignés sur nos objectifs d’expansion dans les pays du Golfe », met en exergue M. Abbou. Depuis sa première présence, Thallium Consulting a intensifié son déploiement en Arabie saoudite et à Bahreïn, en partie grâce aux interactions établies lors de cet événement. « Vision Golfe nous sert de catalyseur : il facilite non seulement un rapprochement pertinent, mais aussi une meilleure appréhension des dynamiques locales », complète-t-il.

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Textile : signature d’une convention pour booster l’innovation, la durabilité et la digitalisation en Tunisie

Une convention de partenariat stratégique a été signée cette semaine entre la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), l’Association tunisienne des chercheurs en textile (ATCTex) et le Laboratoire de génie textile (LGTex) relevant de l’Institut supérieur des études technologiques (ISET) de Ksar Hellal.

Objectif : moderniser et verdir le secteur textile

Cette initiative a pour ambition de stimuler l’innovation, d’accompagner la transition écologique et numérique du secteur textile et d’encourager les entreprises à s’engager dans des projets de recherche appliquée, selon un communiqué publié vendredi par la FTTH.

La convention vient renforcer la collaboration entre les acteurs industriels, les chercheurs et les institutions académiques, avec pour but de faire évoluer le secteur vers des pratiques plus durables, innovantes et compétitives à l’échelle nationale et internationale.

Recherche et industrie main dans la main

L’ATCTex, fondée en 2007 par un groupe de professeurs et chercheurs de l’ISET de Ksar Hellal, s’investit depuis sa création dans la valorisation de la recherche scientifique textile en Tunisie. Elle œuvre à rapprocher les milieux académique et industriel pour accélérer l’adoption de solutions technologiques innovantes.

Un pas vers une industrie textile responsable

En s’appuyant sur cette synergie entre la recherche et le tissu économique, les signataires entendent positionner la Tunisie comme acteur clé d’un textile plus intelligent, plus propre et plus digitalisé, en phase avec les enjeux mondiaux liés à l’environnement, à la compétitivité et à l’innovation.

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Tunisie : un programme national pour sensibiliser à la maltraitance des personnes âgées

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées, célébrée le 15 juin de chaque année, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a élaboré un programme riche et varié, à déployer aux niveaux national et régional.

Dans ce cadre, une réunion de travail s’est tenue vendredi 13 juin au siège du ministère pour finaliser les actions prévues. Selon un communiqué officiel, ce programme s’inscrit dans la continuité des principes de l’État social et vise à préserver la dignité, les droits et la place des personnes âgées au sein de la société tunisienne.

Une culture de respect et de bientraitance

Présidant la réunion, la ministre de la Famille, Asma Jebri, a souligné l’importance de cette journée pour alerter l’opinion publique sur les différentes formes de maltraitance — physique, psychologique, économique ou sociale — dont peuvent être victimes les personnes âgées.

Elle a insisté sur la nécessité d’agir à plusieurs niveaux : « La protection des personnes âgées ne se limite pas aux politiques publiques ou aux textes de loi. Il est essentiel d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge au respect des aînés, d’inculquer une culture de bientraitance au sein de la famille, et de lutter contre toute forme de négligence ».

Une stratégie de communication ciblée

À l’occasion de cette journée, le ministère lancera une campagne de sensibilisation via les médias traditionnels et les plateformes numériques, afin de toucher un large public et encourager des comportements respectueux à l’égard des personnes âgées.

Une vision inclusive et solidaire

Pour Asma Jebri, cette initiative reflète l’attachement de la Tunisie à ses choix constants en faveur d’une société solidaire et équilibrée, où les personnes âgées bénéficient pleinement de leurs droits, de soins adaptés et d’une véritable reconnaissance sociale. « Valoriser les aînés, c’est aussi valoriser leur expérience et leur contribution au développement de notre société », a-t-elle conclu.

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Bientôt un nouveau plan de développement sanitaire axé sur l’équité et l’accès pour tous

Le ministère de la Santé a tenu, vendredi 13 juin, une séance de travail consacrée à l’élaboration du plan national de développement sanitaire 2026-2030.

La rencontre, organisée au siège du ministère, a réuni des représentants du ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que les directeurs régionaux de la santé, connectés à distance en visioconférence.

Un plan centré sur les besoins des régions

Ce nouveau plan ambitionne de répondre aux besoins spécifiques des régions, en particulier celles souffrant d’un accès limité aux services de santé. Il s’inscrit dans une approche territoriale visant à réduire les disparités et à garantir à chaque citoyen l’exercice effectif de son droit à la santé.

Une vision présidentielle pour une santé accessible à tous

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé que ce projet de réforme s’aligne sur la vision du président de la République, qui place la santé parmi les priorités nationales. « Le droit à la santé, partout et pour tous, est une obligation de l’État », a-t-il souligné, selon un communiqué publié par le ministère.

Cinq axes stratégiques

Le plan 2026-2030 reposera sur cinq axes majeurs, à savoir : renforcement de la prévention et de la sécurité sanitaire; accès équitable et sécurisé aux services de santé; mise en place d’une couverture sanitaire universelle; accélération de la transformation numérique du secteur; positionnement de la santé comme moteur du développement économique et social.

Ce chantier ambitieux vise à moderniser le système de santé tunisien tout en assurant sa durabilité et sa résilience face aux défis actuels et futurs.

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Khaled Shili préside la première réunion du nouvel Office de Rjim Maatoug

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé, vendredi 13 juin 2025, la première réunion du conseil de l’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, récemment réorganisé.

La réunion s’est tenue au siège du ministère, en présence du directeur général de l’Office et de représentants de plusieurs ministères et institutions concernés.

Un nouveau cadre pour une nouvelle mission

Cette réunion marque le lancement officiel des travaux de l’Office sous sa nouvelle appellation, en application du décret n° 247 du 8 mai 2025. Ce texte a modifié l’ancien intitulé de l’établissement – auparavant limité à la région de Rjim Maatoug – pour étendre son champ d’action à l’ensemble du Sud et du Sahara tunisiens.

À cette occasion, Khaled Shili a rappelé que cette évolution vise à instaurer un développement équilibré, durable et mieux adapté aux besoins des régions concernées.

Mobilisation collective et plan d’action intégré

Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective entre les différents acteurs étatiques pour assurer la réussite de cette nouvelle orientation. La mise en œuvre du décret doit s’appuyer sur un plan d’action intégré, réaliste et ciblé, garantissant des résultats concrets sur le terrain, ajoute le ministre.

Une approche fondée sur l’autonomie locale

« Ce projet reflète une approche de développement intégrée, basée sur l’autonomisation des populations locales et le principe du compter sur soi », a déclaré le ministre. Il s’agit également, selon lui, de répondre efficacement aux défis socio-économiques spécifiques aux zones reculées.

Parmi les priorités évoquées figurent la prise en charge des catégories vulnérables, la lutte contre le chômage et la réduction du décrochage scolaire précoce.

Sélection rigoureuse des projets

Pour garantir un impact durable, Khaled Shili appelle à une sélection rigoureuse des projets financés dans le cadre de cette nouvelle dynamique. L’objectif est de privilégier les initiatives à forte valeur ajoutée pour les habitants des régions concernées.

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Caravane Soumoud : La Coordination appelle à un sit-in de soutien, samedi 14 juin

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a appelle à un sit-in, samedi 14 juin, devant le Théâtre municipal de Tunis pour réaffirmer les objectifs de la Caravane de la Résilience « Soumoud » à savoir; briser le blocus de la bande de Gaza, condamner le génocide et soutenir la cause palestinienne.

Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la Coordination sur Facebook, Mourad Ben Jeddou, un des membres, a appelé à des actions similaires à travers les régions du pays, en appui à la caravane et à ses objectifs.

Ces rassemblements sont de nature à conforter la Caravane de la Résistance dans sa tentative de lever le siège de Gaza, un objectif défendu par les défenseurs de la liberté à travers le monde, a-t-il soutenu.

Pour les membres de la Coordination, il s’agit de répondre aux campagnes de dénigrement qui cherchent à nuire politiquement et médiatiquement à la caravane et ses objectifs et aux menaces sionistes qui la ciblent. Et c’est également, l’occasion d’exprimer l’entière solidarité avec les membres de la Flottille de la liberté.

Partie de Tunisie le 9 juin, en direction de Gaza, la caravane est arrêtée depuis jeudi 12 juin, à l’entrée de la ville de Syrte (Libye), à la demande des forces de sécurité et de l’armée relevant des autorités de l’Est libyen. Sur sa page Facebook, la Coordination indique que les responsables sécuritaires exigent d’attendre une autorisation en provenance de Benghazi avant de reprendre la route.

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Marché algérien : potentiel export à valoriser (ITCEQ)

L’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) a appelé à renforcer l’action publique pour valoriser le potentiel de la Tunisie à l’export sur le marché algérien. A ce propos, il a souligné la nécessité de poursuivre l’amélioration des procédures administratives, logistiques et douanières, afin d’optimiser l’accord commercial préférentiel entre la Tunisie et l’Algérie.

Dans une note d’analyse intitulée « Le marché algérien : quel potentiel à l’export pour la Tunisie ? », qu’il vient de publier, l’ITCEQ a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays, en dépit de leur proximité géographique et culturelle, estimant que ces échanges sont « loin des attentes et des objectifs escomptés ».

Selon la même source, les importations en provenance de l’Algérie ont dépassé de loin les exportations vers ce marché, durant la période 2011- 2021, se soldant, ainsi, par un déficit structurel. Ce dernier est, principalement, imputable à l’importance des importations nationale de gaz naturel de ce pays voisin, au cours de cette période.

L’évolution du déficit commercial montre qu’il a été moins important sur les cinq années 2017-2021 (605 M$ en moyenne par an), comparativement à la période 2011-2015 (1501 M$ en moyenne par an).

L’ITCEQ a plaidé en faveur de la promotion du commerce et de l’investissement entre les deux pays, en créant des projets de partenariat dans les secteurs d’activité à fort potentiel et en favorisant l’implantation des entreprises tunisiennes sur le marché algérien (octroi d’avantages spécifiques, soutien diplomatique, organisation de foires, rencontres régulières des hommes d’affaire…).

Il est également primordial, souligne l’Institut, de renforcer l’intégration au niveau de la zone nord-africaine et continentale (ZLECAF), d’accélérer le processus de réalisation de zones frontalières entre les deux pays et de consolider les mécanismes bilatéraux de lutte contre le commerce informel et la spéculation touchant certaines marchandises.

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L’Iran lance sa riposte: 7 blessés dans le centre d’Israël 

Selon plusieurs médias, l’Iran a lancé sa riposte sur Israël, après les frappes menées par l’État hébreu sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.
Comme attendu, le commandement militaire israélien indique que plusieurs dizaines de missiles balistiques iraniens ont été tirés sur Jérusalem et à Tel Aviv, faisant au moins 7 blessés.

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