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Mohamed Ali Nafti en visite en Finlande, au Danemark et en Norvège

Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Mohamed Ali Nafti, entame du 2 au 5 juin une tournée officielle en Finlande, au Danemark et en Norvège. Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale avec ces pays nordiques dans plusieurs secteurs clés.

Selon le communiqué de la page du ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti a souligné que cette tournée s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération avec les pays nordiques. Elle vise à insuffler une nouvelle dynamique aux échanges bilatéraux, notamment dans les secteurs économique, commercial et éducatif.

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Startups : la BFPME signe une convention avec des institutions publiques

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) a conclu à Sfax une convention de coopération avec des institutions publiques engagées dans le domaine du développement des start-ups, de l’innovation et des technologies de l’information et de la communication.

Ce partenariat scelle le rapprochement stratégique récemment engagé avec le ministère des Technologies de la communication, souligne la BFPME dans un communiqué publié lundi 2 juin.

Il représente également un tournant décisif dans la mise en place de la future offre dédiée au financement et à l’accompagnement des start-up, en ligne avec les orientations de la loi de finances 2025.

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Reprise de la ligne ferroviaire n°13 Métlaoui–Tozeur fin juin

À l’arrêt depuis plus de cinq ans, la ligne ferroviaire n°13, reliant Métlaoui (gouvernorat de Gafsa) aux gares de Degache et Tozeur, s’apprête à reprendre du service. Selon la direction régionale sud-ouest de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), la remise en service est prévue avant la fin du mois de juin, sous réserve de l’achèvement des travaux de maintenance actuellement en cours.

Selon la Direction régionale sud-ouest de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), une circulation d’essai sera programmée prochainement, en prélude à la reprise progressive du trafic régulier, conformément au plan d’exploitation de la société.

À l’arrêt depuis plus de cinq ans, cette ligne a été au cœur de nombreuses revendications citoyennes. Des habitants et des activistes de la société civile ont mené plusieurs mouvements de protestation pour exiger sa réactivation.

Les travaux en cours ont atteint un taux d’avancement d’environ 75%, pour un coût estimé à 700 mille dinars. Ils portent principalement sur la liaison, l’aménagement et l’équilibrage manuel et mécanique de la voie ferrée, ainsi que la réhabilitation de 52 ouvrages hydrauliques tout au long de la ligne dans le gouvernorat de Tozeur

Les autorités régionales, en particulier les délégations de Tozeur et Degache — où se situent les principales gares —, collaborent activement à la relance de la ligne. Elles effectuent des visites de terrain et organisent des campagnes de nettoyage des gares et de leurs alentours, comme l’indique un communiqué publié sur la page officielle Facebook du gouvernorat de Tozeur.

Dans ce cadre, la municipalité de Tozeur a mené, lundi 2 juin, une campagne de nettoyage aux abords de la gare, en collaboration avec la direction régionale de l’Équipement et l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED).

Parallèlement, la SNCFT s’est engagée à procéder, dans les prochains jours, au retrait des équipements et débris ferroviaires devenus obsolètes.

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« Point Doc 2025 », le documentaire au service de la planète

La cinquième édition de la rencontre annuelle des professionnels du documentaire « Point Doc » aura lieu du 19 au 21 juin 2025 à la Cité de la culture Chedly Klibi à Tunis.

Organisé par Doc House-Tunisie, Point Doc 2025 revient avec une édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.

Avec une affiche qui illustre la diversité des regards, l’esprit critique et l’ouverture au monde — autant de valeurs qui enrichissent le documentaire — ce rendez-vous, annonce Doc House, est un appel à l’engagement collectif pour la préservation de notre planète, à travers un focus sur le documentaire. En réunissant cinéastes, experts et institutions, cette édition propose une réflexion approfondie sur les liens entre environnement et société, tout en mettant en lumière des récits qui rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable.

« Point Doc » est une rencontre annuelle qui vise à renforcer l’écosystème de la production documentaire en Tunisie et au Maghreb. Pendant trois jours, professionnels, festivals, chaînes de télévision, mécènes, organisations et institutions tunisiennes, régionales et internationales se retrouvent pour explorer ensemble les enjeux majeurs du documentaire, dans un monde en constante évolution.

Fondée en 2018, l’association Doc House-Tunisie s’engage à promouvoir la production, la diffusion et le réseautage professionnel autour du documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

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Monastir : Nettoyage autour des sites archéologiques

Une campagne de nettoyage d’envergure a été lancée, lundi 2 juin, à Monastir, sous le slogan «vaincre la pollution plastique», avec pour objectif de redonner tout leur éclat à plusieurs sites patrimoniaux emblématiques de la ville.

Les interventions, qui se poursuivront jusqu’au 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, portent sur le site archéologique de Ribat Essayda, les abords de la Grande Mosquée, ainsi que sur le Ribat de Monastir, hauts lieux de l’histoire et du patrimoine national.

Cette initiative est menée par l’Association Club des Générations de Monastir, en coordination avec la direction régionale de l’environnement du Centre-Est, la représentation régionale de l’Agence nationale de gestion des déchets, l’Institut national du patrimoine (INP), et la municipalité de Monastir, a précisé à l’agence TAP Fethi Besbes, président de l’association porteuse du projet.

Cette opération prévoit notamment l’arrachage des végétations adventices et la collecte des déchets plastiques, qui altèrent actuellement l’esthétique de ces espaces à haute valeur symbolique et touristique.

Les abords du Ribat, de la Grande Mosquée et de l’esplanade attenante sont particulièrement affectés par une prolifération d’herbes indésirables et une accumulation de détritus plastiques (sacs, bouteilles…), notamment dans le jardin jouxtant la mosquée et la partie non clôturée de Ribat Essayda, à proximité des commerces.

Les espaces verts environnants, autrefois véritables écrins de verdure sublimant ces monuments, seront également l’objet.

Les espaces verts entourant le Ribat, autrefois valorisant la beauté de ce joyau architectural, feront également l’objet de cette campagne de remise en valeur.

Il est par ailleurs prévu, selon la même source, une nouvelle intervention le 5 juin au niveau des remparts de la médina, avec la participation active de jeunes riverains de ce quartier historique.

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ARP : Interpellations sur la santé et les retards de projets

Lors d’une séance plénière, lundi 2 juin, plusieurs députés ont adressé des questions au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, concernant la situation sanitaire dans leurs régions.

Le député Hassan Jerboui (Sfax) a évoqué la situation sanitaire dans ce gouvernorat, en particulier dans la délégation de Menzel Chaker. Il s’est interrogé sur les raisons du retard constaté dans la construction d’un hôpital régional dans cette délégation, afin d’alléger la pression sur l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax, qui connait un encombrement permanent en raison de l’affluence massive des patients venant de Sfax et d’autres régions.

Le député a appelé à la création d’un service d’urgence à l’hôpital Hédi Chaker à Sfax et au renforcement de l’hôpital Habib Bourguiba avec les équipements nécessaires et le personnel médical.

En réponse, le ministre de la Santé a souligné les efforts déployés par son département en vue d’améliorer les services de santé dans le gouvernorat de Sfax, annonçant notamment l’équipement des structures sanitaires en matériel médical de pointe, la finalisation proche du projet de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa après la levée des obstacles juridiques, ainsi que le renforcement des hôpitaux régionaux par de nouvelles spécialités.

La députée Rim Maâchaoui (Le Kef) a pour sa part évoqué le retard enregistré dans la transformation de l’hôpital régional du Kef en hôpital universitaire, bien que le dossier technique soit complet. Elle a qualifié le projet de « stratégique », mais « bloqué dans les tiroirs ».

Elle a également évoqué la situation de l’hôpital régional de Dahmani qu’elle qualifie de « catastrophique » en termes d’insuffisance du personnel médical et d’équipements, dénonçant le non-fonctionnement d’un centre de dialyse pourtant achevé à 90 %, obligeant les patients à se rendre quotidiennement à la capitale pour recevoir le traitement.

Maachaoui a également appelé à une intervention urgente du ministère pour rénover le centre de santé mère-enfant dans la délégation de Sers, afin d’assurer les soins nécessaires aux femmes enceintes et aux enfants.

Dans sa réponse, le ministre de la Santé a affirmé qu’il existe une volonté gouvernementale d’activer les projets en suspens dans le gouvernorat du Kef et ailleurs, dans le cadre d’une vision stratégique fondée sur l’équité sanitaire. Il a souligné que le ministère œuvre à renforcer la région par des équipements de pointe et des ambulances dans le cadre du programme « Essaha Aziza » .

Le député Mohamed Ben Said, du gouvernorat de Nabeul, a critiqué la situation sanitaire « détériorée » dans les délégations de Takelsa, Haouaria et Menzel Temime.

Il a indiqué que les malades sont transférés dans des conditions difficiles vers Menzel Temime ou l’hôpital Tahar Maamouri de Nabeul, en raison de l’absence de prestations sanitaires, en particulier dans la délégation de Takelsa.

Le ministre a répondu que le département œuvre pour l’installation de dizaines d’unités de santé préfabriquées aux normes modernes dans toutes les régions, soulignant que l’amélioration de la couverture sanitaire à Takelsa et Menzel Temime figure dans le plan de développement, avec un renforcement des ressources humaines et des équipements.

De son côté, le député Adel Bousselmi du gouvernorat de la Manouba a soulevé la question de la prise en charge des détenus transférés à l’hôpital Razi à la Manouba. Il a appelé le ministère à agrandir le pavillon qui leur est destiné et à leur fournir des soins respectueux de la dignité humaine.

Il a aussi révélé que certains pensionnaires ont subi des agressions dans cet établissement et a dénoncé la surcharge dans les chambres, appelant à l’extension du pavillon d’hospitalisation d’office à l’hôpital Razi et à fournir un personnel médical et paramédical en nombre suffisant.

Le ministre a précisé que l’hôpital Razi couvre 11 gouvernorats, et que le ministère œuvre à réduire la liste d’attente qui comprend encore environ 40 détenus nécessitant une hospitalisation d’office, en raison du nombre élevé des décisions judiciaires ordonnant le placement obligatoire de détenus jugés irresponsables de leurs actes après un examen psychiatrique.

Il a affirmé que les efforts se concentrent sur l’augmentation de la capacité d’accueil de l’hôpital Razi par l’ajout de lits supplémentaires.

Le député Aziz Belakhdhar du gouvernorat de Ben Arous a interrogé le ministre sur le programme du ministère pour améliorer les services sanitaires à Mornag, signalant une grave pénurie de personnel médical dans tout le gouvernorat.

Le ministre a reconnu que l’hôpital de Mornag est « ancien et menace ruine », promettant de coordonner avec l’administration des bâtiments publics pour trouver des solutions en urgence, tout en évoquant l’exploitation possible des centres de santé préfabriqués pour accélérer les prestations sanitaires dans plusieurs régions du pays.

Le député Saber Jlassi du gouvernorat de la Manouba s’est interrogé sur la transformation du centre intermédiaire d’El Mornaguia en centre d’analyses de drogues au profit du ministère de la Justice, alors qu’il était prévu, depuis 2016, de le transformer en hôpital local doté d’un service d’urgences.

Il a confirmé que le bâtiment est disponible et répond aux normes, mais qu’il est actuellement utilisé à des fins sécuritaires au lieu de fournir des soins de santé à plus de 100 000 habitants dans une zone difficile d’accès à la capitale.

Le ministre a répondu que le ministère prévoit d’envoyer des équipements modernes à ce centre, tout en admettant le manque de ressources humaines. Il a indiqué que ce centre sera concerné par les recrutements de 3500 cadres médicaux décidés au cours de cette année.

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ISIE : Résultats du tirage au sort pour les Conseils élus

Réuni lundi 2 juin, le Conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a approuvé les résultats du tirage au sort pour la composition des conseils régionaux et la rotation à la présidence des conseils locaux et régionaux, pour la période du 5 juin au 4 septembre 2025.

Le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, a signé la décision relative aux résultats du tirage, qui sera publiée au JORT et sur le site officiel de l’Instance, indique un communiqué de l’ISIE.

Au cours de la réunion, le directeur exécutif de l’ISIE a présenté un exposé sur le déroulement des opérations du tirage au sort du renouvellement de la composition des Conseils élus qui ont eu lieu, dimanche 1er juin, dans tous les gouvernorats.

La réunion a été l’occasion d’examiner les difficultés qui empêchent les Conseils élus d’exercer leurs fonctions, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, le Conseil de l’ISIE a adopté la réorganisation de son budget de manière à fournir les accréditations nécessaires aux législatives partielles qui auront lieu dans les circonscriptions de Bizerte-nord et de Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza, gouvernorat de Tozeur.

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Lab’ess lance un baromètre de consommation responsable

Le Laboratoire de l’économie sociale et solidaire, Lab’ess, lancera samedi 7 juin son baromètre de la consommation responsable.

Cette initiative propose un éclairage inédit sur les attentes des consommateurs tunisiens, les obstacles qu’ils rencontrent, ainsi que les leviers pouvant les accompagner vers des choix plus durables.

À cette occasion, Lab’ess organisera, en outre, un souk éphémère éco-responsable, réunissant une trentaine d’exposants engagés.

Lab’ess a été fondé en 2012. Il s’agit d’une organisation dédiée au soutien du tissu associatif et à la promotion de l’entrepreneuriat social comme moteur d’un développement solidaire, inclusif et durable.

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La Bourse de Tunis clôture proche de l’équilibre

Le marché boursier a clôturé la séance du lundi 2 juin quasiment à l’équilibre, avec une légère hausse de 0,03 %, atteignant 11 367 points. Les échanges sont restés modestes, avec un volume de 5,2 millions de dinars, selon l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Le titre STA a enregistré la meilleure performance de la séance. Dans un volume limité de 97 mille dinars, l’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery s’est appréciée de 4,5 %, pour s’établir à 25,500 D.

Le titre ASSAD a également affiché une belle progression. L’action du spécialiste des batteries automobiles a gagné 4,5 %, atteignant 2,090 D, dans un flux restreint de 29 mille dinars.

À l’opposé, le titre Tawasol Group Holding a accusé la plus forte baisse de la séance. L’action du holding du groupe Chabchoub a reculé de 2,9 %, à 0,660 D, dans des échanges très limités de 5 mille dinars. Le titre ARTES a, quant à lui, semblé subir un mouvement de prises de bénéfices. L’action du concessionnaire de la marque Renault a perdu 2 %, pour s’établir à 10,920 D, avec un volume d’échange de 90 mille dinars.

Enfin, le titre Amen Bank a dominé les échanges de la séance. L’action du bras financier du groupe PGI s’est légèrement repliée de 0,1 %, à 38,350 D, tout en générant un volume d’échanges de 683 mille dinars.

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L’Arabie saoudite a besoin de 130 000 logements par an

Le ministre saoudien des Municipalités et du Logement, Majid Al-Hogail, a déclaré dans une interview accordée à Al Business publiée lundi 2 juin que les investisseurs ont eu un aperçu complet des opportunités d’investissement dans les secteurs immobilier et résidentiel du Royaume lors du Cityscape Global Forum. Il a souligné que les villes sont prêtes et que la législation est attractive et stimulante.

Majid Al-Hogaila ajouté que le ministère du Logement s’efforce de stimuler le développement immobilier, le financement et les secteurs connexes, en particulier avec la demande croissante expliquée par la croissance démographique, la progression de l’urbanisation et les initiatives de développement du pays, comme le projet NEOM.

Le ministère saoudien du Logement a présenté des opportunités d’investissement prometteuses dans le secteur immobilier du Royaume lors du Cityscape Global Forum qui s’est tenu en Grande-Bretagne. avec la participation de plus de 100 entreprises internationales et fonds d’investissement gérant des projets majeurs et des actifs immobiliers sous gestion dépassant 4,4 billions de dollars.

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Agir ensemble contre la triple crise planétaire : Climat, biodiversité et pollution

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Le thème de cette conférence s’intitule  « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Il s’agit de la triple crise planétaire. Il est essentiel de comprendre comment l’agenda climatique, l’agenda de la biodiversité et celui de la pollution, souvent traités séparément, sont en réalité étroitement liés. Ces trois problématiques peuvent se renforcer positivement lorsqu’elles sont abordées de manière intégrée, mais si elles sont dissociées, elles peuvent aussi engendrer des effets négatifs.

La biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension

Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com,  Céline Moyroud représentante résidente par intérim du Système des Nations Unies en Tunisie estime que tout le monde doit être conscient des impacts du changement climatique, un sujet largement débattu en Tunisie. En revanche, la biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension, car sa disparition, non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, aurait des conséquences graves sur le développement, l’économie et la santé.

Elle précise dans ce contexte: « Il est donc primordial de considérer la biodiversité comme une composante essentielle du développement durable. Concernant la pollution, la Tunisie a mis cette année un accent particulier sur la gestion des déchets, un domaine dans lequel le PNUD continuera à soutenir le gouvernement, notamment le ministère de l’Environnement. »

Ainsi plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette réflexion : L’importance de politiques intégrées qui relient ces trois dimensions : climat, biodiversité et pollution. La nécessité de projets concrets qui avancent sur cette triple crise. À titre d’exemple, nous collaborons avec les ministères de l’Environnement et de l’Énergie sur la biométallisation, une approche innovante qui permet de répondre aux problématiques des déchets et de l’énergie, tout en contribuant à la lutte contre la dégradation des sols.

Enfin, elle souligne  le rôle clé de la diplomatie tunisienne dans la recherche de solutions à cette triple crise planétaire. Les questions liées à la biodiversité, à la pollution et au changement climatique sont encadrées par des conventions internationales auxquelles la Tunisie participe activement. La diplomatie joue un rôle essentiel pour faire entendre la voix de la Tunisie dans ces négociations, mais aussi pour mobiliser les financements verts indispensables, conformément aux engagements pris lors des conférences internationales passées.

Et de conclure: “La Tunisie a un besoin urgent de ces financements pour faire face aux impacts du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution sur ses écosystèmes.”

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Vers une diplomatie climatique proactive au service du développement durable

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux. Et ce, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité.

Elle a pour objectif de mobiliser les financements internationaux, de renforcer les partenariats innovants et de faire entendre la voix des pays vulnérables, tels que la Tunisie, sur la scène internationale. C’est ce qu’il ressort de cette demi-journée ayant pour thème : « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Aujourd’hui, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’élaborer une stratégie nationale unifiée et globale pour coordonner les interventions de toutes les structures nationales à l’international. Ainsi, cette stratégie vise à harmoniser la vision, les efforts, la coordination et la coopération afin de soutenir la politique étrangère tunisienne dans les domaines environnemental et climatique. Elle doit également renforcer les actions diplomatiques à l’étranger pour défendre les intérêts nationaux, que ce soit dans le cadre des relations bilatérales ou de la coopération multilatérale.

Dans ce contexte, la diplomatie climatique a un rôle central à jouer via le renforcement du rôle du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Pour lutter contre les impacts des changements climatiques, plusieurs mesures sont proposées :

  • La création d’une structure permanente dédiée. Il s’agit de mettre en place, au sein du ministère, une unité spécialisée chargée des questions environnementales et climatiques. Cette structure servira de point de contact avec les autres ministères et structures nationales concernées ainsi que  les organisations internationales et conférences spécialisées.

 

  • Il en va de même de l’ intégration d’un axe stratégique qui consiste à inclure, dans le cadre de performance du ministère, un volet dédié à la diplomatie environnementale et climatique, comprenant : un ensemble d’activités et d’actions ciblée et des indicateurs d’efficacité pour mesurer les résultats. Cela permettra de soutenir efficacement les mécanismes diplomatiques dans ce domaine.

 

  • Par ailleurs, un autre élément a été évoqué relatif au coût. D’où l’importance de prévoir des crédits dans le budget du ministère pour financer les activités liées à la diplomatie environnementale et climatique, en cohérence avec la future approche nationale du « budget sensible aux changements climatiques ».

 

  • Au delà des points évoqués, il est d’autant plus important de soutenir la formation continue des diplomates sur les enjeux environnementaux et climatiques, favoriser l’échange d’expériences avec d’autres pays et s’inspirer des meilleures pratiques internationales. Tout en encourageant la recherche et les études en diplomatie climatique à l’Académie diplomatique internationale de Tunis, en créant des unités de formation dédiées pour les nouveaux étudiants en formation initiale.

 

  • De même que d’assurer la présence et la contribution du ministère à toutes les manifestations organisées en Tunisie sur le financement climatique et l’action environnementale.

 

  • En plus d’inclure systématiquement la coopération environnementale et climatique dans les discussions bilatérales lors des rendez-vous diplomatiques importants.

 

  • Et enfin d’inscrire les priorités climatiques et environnementales dans les débats annuels des chefs de missions diplomatiques. Et ce, afin d’évaluer les progrès et de formuler des recommandations pour renforcer la coopération dans ces domaines. Ce sont les principales recommandations évoquées.

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Tunisie – Aïd Al-Adha : le mouton est-il accessible à toutes les bourses?

De 1 400 à 2 000 dinars ! C’est le prix à payer cette année pour qui veut avoir un mouton du sacrifice. Du coup, de nombreuses familles tunisiennes seraient contraintes de renoncer à l’achat du mouton. Et ce, compte tenu de la baisse du pouvoir d’achat et de l’inflation.

Bien que l’Aïd soit un moment de consommation élevé, la demande diminue forcément, reflétant des changements d’attitude ou des contraintes financières.

D’ailleurs, selon plusieurs sources, de plus en plus de Tunisiens choisiraient de ne pas acheter de moutons, soit à cause des prix élevés, soit en optant pour d’autres alternatives comme l’achat collectif, le sacrifice en zone rurale, ou en reportant ou abandonnant la tradition.

En effet, l’intérêt pour les moutons de sacrifice pour l’Aïd Al-Adha devient faible. Et effet, et selon Ahmed Amiri, président de la Chambre nationale des bouchers, seul un Tunisien sur cinq a l’intention d’acheter un mouton cette année. Cela montre une sorte de boycott forcé pour cause de prix jugés « exorbitants ».

Il a indiqué que les prix des moutons varient actuellement entre 1 700 et 1 800 dinars dans divers endroits.Alors que les citoyens recherchent plutôt des animaux dans une fourchette de prix de 700 à 800 dinars.

Il a cependant rappelé que le kilogramme de viande d’agneau est vendu au prix de 21,900 dinars dans les points de vente réglementés.

Il estime que le retard dans l’aménagement des points de vente a aggravé la baisse de la demande. Et sur le plan de la disponibilité, on évoque les chiffres de 1,1 et 1,78 million de têtes de moutons.

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Business du foot : le grand favori du Mondial des Clubs 2025, c’est lui !

La Coupe du monde des Clubs de la FIFA – à 32 équipes – démarre le 14 juin et se terminera le 13 juillet 2025 aux Etats-Unis d’Amérique. Et selon les prédictions de l’IA, c’est lui, le Real Madrid qui soulèvera le trophée.

A l’instar de 31 autres clubs, le Real lance sa campagne dans la Coupe du monde des clubs avec un objectif clair et affiché : remporter ce nouveau trophée. Surtout que le club de la capitale espagnole est passé à côté cette saison.

D’où le premier challenge de son nouvel entraîneur, Xabi Alonso, pour qui « cette compétition représente une belle opportunité », et « une chance de se battre pour un titre. C’est ce qu’il a indiqué lors de sa présentation au public madrilène lundi 26 mai. Premier test grandeur nature, le 18 juin contre Al-Hilal.

Il faut noter qu’importe la manière et au-delà du prestige, tous les participants à cette édition 2025 du Mondial des clubs ont les yeux rivés sur la cagnotte réservée au vainqueur final : 130 millions d’euros. Oui vous avez bien lu : 130 000 000 d’euros.

Ceci étant, les prétendants à la couronne sont nombreux et solides, et se nomment (entre autres) : Manchester City, Bayern Munich, Atlético de Madrid et PSG – qui vient d’être sacré champion d’Europe des clubs champions en atomisant l’Inter Milan sur le score sans appel de 5-0.

Et si cela pouvait rassurer les Merengue, une intelligence artificielle a prédit que « le Real Madrid part favori pour la victoire finale », avec 20 % de chances de soulever le trophée, devant Manchester City, le Bayern Munich et le PSG.

A noter que la Confédération africaine de football (CAF) sera représentée par quatre clubs : Al Ahly SC (Egypte), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sandows (Afrique du Sud) et Wydad AC (Maroc).

Maintenant, Alonso sait ce qu’on attend de lui : le trophée avec 130 millions d’euros pour les caisses du Real Madrid.

Derrière le Real Madrid, on retrouve Manchester City avec 15 %, suivi du Bayern Munich (13 %) et du PSG (12 %), récemment couronné en Ligue des Champions. L’Atlético de Madrid figure aussi parmi les outsiders, même s’il reste un cran en dessous dans les projections.

Les supporters madrilènes, eux, y croient plus que jamais. L’arrivée de Xabi Alonso, l’intégration de nouvelles recrues comme Dean Huijsen et Alexander-Arnold, et cette dynamique de renouveau, insufflent une vraie énergie autour de l’équipe. Reste maintenant à voir si le terrain confirmera les prévisions de l’algorithme.

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La BCE s’apprête à baisser ses taux pour freiner l’inflation

La Banque centrale européenne (BCE) est proche d’une nouvelle baisse de ses taux d’intérêt, lors de sa réunion du jeudi 5 juin, et devrait probablement décider d’assouplir davantage sa politique monétaire.

Si cela se produit effectivement, le taux d’acceptation des dépôts sera réduit, pour la huitième fois, de 25 points de base, à 2 %, contre 4 % en juin 2024.

Pour ceux qui ont des prêts en euros à taux variable, une telle évolution signifiera une nouvelle réduction de leur mensualité, car l’Euribor sera également tiré vers le bas.

Bien que relativement peu de membres du Conseil des gouverneurs de la BCE se soient exprimés, directement ou indirectement, avant la réunion de jeudi, la plupart ont indiqué qu’il fallait réduire les taux d’intérêt.

« Je pense que nous allons baisser les taux d’intérêt une fois de plus en juin, puis je vois une pause (lors de la réunion de juillet) », a déclaré le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, dans une interview à Kathimerini.

Les banquiers centraux de France, François Villeroy de Gallo, de Finlande, Olli Rehn, et de Lituanie, Gediminas Simkus, étaient sur la même longueur d’onde.

M. Villeroy a souligné qu’il n’y a pas encore eu de normalisation de la politique monétaire de la BCE et que cela sera probablement constaté lors de la prochaine réunion.

Olli Rehn indique de son côté que si les dernières données et les nouvelles prévisions trimestrielles de la Banque centrale, qui seront présentées jeudi, confirment que l’inflation (qui s’élevait à un taux annuel de 2,2 % en avril) évolue à des niveaux bas et que la croissance économique est lente, « la réaction appropriée en juin serait de poursuivre l’assouplissement monétaire et de réduire les taux d’intérêt ».

Enfin, M. Simkus estime qu’il est certain que l’inflation passera en dessous de l’objectif de 2 % de la BCE centrale, en raison de l’appréciation de l’euro, pour cette raison, il voit une possibilité significative d’une réduction des taux d’intérêt.

En revanche, deux membres du conseil d’administration se sont prononcés contre la baisse des taux d’intérêt de la BCE : l’Autrichien Robert Holzmann – considéré comme un « faucon » en raison de sa position sur une politique monétaire dure -, et l’Allemande Isabelle Schnabel – qui fait également partie des « faucons ».

Il faut noter que les deux banquiers centraux s’étaient également opposés à la baisse des taux d’intérêt lors de la réunion d’avril, mais leur position était visiblement minoritaire.

Attentes d’une nouvelle réduction de l’inflation

Il est également clair que la plupart des responsables de la BCE ne partagent pas les craintes d’une hausse de l’inflation. Au contraire ils pensent qu’elle va chuter à 2 % cette année et qu’elle pourrait ensuite tomber bien en dessous de ce niveau.

Cette position majoritaire a été récemment exprimée dans les déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, et de son économiste en chef, Philip Lane, qui est également chargé de recommander les politiques de la Banque centrale.

Lire aussi: BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base, à 2,25 %

Ainsi, M. Lane a déclaré qu’il était confiant que l’inflation diminuerait, faisant référence, entre autres, à la désescalade des augmentations de salaires. Tout en soulignant que tant que la baisse de l’inflation se poursuivrait, les baisses des taux d’intérêt se poursuivraient également. Il a fait remarquer avec intérêt que les taux d’intérêt pourraient chuter jusqu’à 1,5 %.  Affirmant que pour qu’ils tombent en dessous de ce niveau, il faudrait des évolutions très négatives sur le front de la croissance, ce qui n’est pas à l’horizon actuellement.

Cependant, les analystes supposent que la croissance ralentira dans la zone euro, ainsi que dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, même si le président Trump devait annuler les droits de douane qu’il a imposés.

Et c’est pourquoi ils pensent que la BCE va réduire ses taux d’intérêt en juin et encore plus jusqu’à 1,75 % cette année – Morgan Stanley voyant le « plancher » à 1,5 %.

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SOC – TrustShield : votre forteresse numérique avancée contre les cybermenaces

Tunis, le 29 mai 2025 – Lors d’un diner-gala organisé le 29 mai à la Closerie (LA Soukra), 3S et GlobalNet ont annoncé le lancement de TrustShield, leur nouvelle offre Security Operations Center (SOC). Ce nouveau service a été conçu pour anticiper, détecter et neutraliser les cyber-menaces les plus avancées. Cette initiative conjointe marque une étape significative dans l’engagement des deux entreprises à sécuriser le paysage numérique de leurs clients.

TrustShield repose sur trois piliers : des équipes expérimentées et professionnelles; des process robustes selon des normes internationales ISO 27001, NIST…; et des technologies leaders sur le marché.

Pourquoi adopter le SOC managé?

Parce que les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées, TrustShield combine surveillance continue, réponse automatisée et accompagnement humain. Grâce à TrustShield, les entreprises pourront bénéficier d’un accompagnement 24/7 par une équipe d’analystes SOC, qui surveille activement les systèmes, analyse les menaces émergentes et opère une veille permanente sur le dark-web. Cette équipe spécialisée agit en première ligne pour contenir les attaques et assister les clients dans leur réponse aux incidents. Contrairement aux SOC traditionnels, TrustShield met l’accent sur l’automatisation des process et l’intelligence artificielle afin d’optimiser les KPI. Ce qui implique une augmentation des performances d’analyse/détection/réponse.

« Dans un monde numérique en train d’avancer d’une manière très rapide les attaques et les cybermenaces sont toujours plus sophistiquées. C’est pour cela que TrustShield incarne notre engagement en tant que 3S et GlobalNet pour sécuriser et protéger nos infrastructures, nos clients et nos partenaires. TrustShield est beaucoup plus qu’un bouclier, c’est une promesse basée sur l’excellence, la résilience et la confiance. Il s’agit d’un SOC de nouvelle génération, fruit d’un travail de plusieurs mois et de l’expertise de nos professionnels de 3S et GlobalNet qui ont mis en place cette solution et qui combine en même temps l’intelligence artificielle, un savoir-faire humain très pointu et d’autres technologies très avancées ! ». C’est ce qu’a déclaré à cette occasion Adel Dahmani, DGA de 3S en remerciant au passage, les partenaires Palo Alto et Splunk qui ont contribué pleinement pour leur support et leur soutien lors de la création de cette nouvelle solution de cybersécurité.

Expliquant la raison de la création d’un SOC, le responsable a fait part quelques chiffres significatifs liés à la cybersécurité à travers le monde. Il a ainsi indiqué qu’il existe une pénurie d’ingénieurs en cybersécurité (3,4 millions de personnes). Il a en outre souligné que 72 % des sociétés actuelles externalisent leur sécurité à des SOC et 80 % de ces entreprises utilisent l’IA pour arrêter, bloquer et diminuer les attaques. Seules 3 % des entreprises dans le monde entier sont mâtures en termes de cybersécurité en investissant dans des équipes spécialisées et des équipements capables d’arrêter des attaques. « En moyenne, la cybersécurité représente 12 % du budget d’un IT. Ce qui est très peu. Malgré tout, les DSI sont aujourd’hui conscients qu’il est primordial d’augmenter ces budgets. Parmi ces entreprises, 51 % augmentent leur budget uniquement quand ils se font attaquer…

Les principales fonctionnalités du SOC TrustShield

Le module XDR (Extended Detection&Response) de TrustShield agrège et corrèle les signaux issus des endpoints, serveurs, réseaux et environnements cloud pour une détection contextualisée et croisée. Le composant VMS (Vulnerability Management System) effectue des scans en continu, identifie les failles critiques et propose des actions de remédiation priorisées selon le niveau de risque. Le SIEM intégré centralise les logs multi-sources, facilite les enquêtes forensiques, génère des alertes corrélées et permet une traçabilité complète. Enfin, grâce à l’intelligence artificielle, TrustShield détecte les comportements anormaux, hiérarchise automatiquement les incidents et renforce la pertinence des alertes.

L’interface centralisée de ce nouveau service offre une visibilité en temps réel sur l’ensemble du périmètre de sécurité, avec des tableaux de bord personnalisables. Qui plus est, TrustShield s’intègre facilement dans les environnements existants grâce à une architecture modulaire, ouverte et scalable. Sans oublier que l’efficacité de notre dispositif repose sur une équipe d’analystes experts certifiés, assurant une surveillance continue, une investigation approfondie et une réponse rapide aux incidents, le tout soutenu par l’intégration de solutions de cybersécurité de leaders du marché et une visibilité claire de la posture de sécurité grâce à des rapports détaillés et personnalisables incluant des indicateurs de performances tels que le Mean Time To Detect (MTTD) et le Mean Time To Recovery (MTTR).

L’automatisation et l’IA dans Trustshild 

L’intelligence artificielle joue un rôle central : elle renforce l’analyse comportementale, anticipe les attaques complexes et permet de trier automatiquement les alertes selon leur pertinence et leur urgence.
La couche SOAR (Security Orchestration, Automation and Response) automatise les scénarios de réponse pour contenir les menaces en quelques secondes, avec des workflows adaptatifs. L’interface de supervision fournit une vision en temps réel du niveau de sécurité global, avec des tableaux de bord dynamiques et personnalisables. Modulaire et évolutive, TrustShield s’intègre facilement dans les infrastructures existantes et accompagne la croissance des environnements IT. Par ailleurs, l’intégration intelligente de l’IA réduit la charge des analystes, améliore la réactivité globale du SOC et augmente la précision dans la détection comme dans la remédiation.

Avec TrustShield, 3S &GlobalNet proposent une cybersécurité offensive, réactive et adaptée aux enjeux actuels.

Pour en savoir plus ou planifier une démonstration https://www.gnet.tn/business/

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Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée. Elle est soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction. Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

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2025 s’annonce moins rentable pour les compagnies aériennes

Les compagnies aériennes mondiales ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices pour 2025 en raison des tensions commerciales et de la baisse de confiance des consommateurs. Tout en citant des retards « inacceptables » dans les livraisons d’avions qui entravent leurs plans de développement.

En particulier, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les compagnies aériennes mondiales annonceront des bénéfices totaux de 36 milliards de dollars cette année, contre une prévision précédente (fin décembre 2024) de 36,6 milliards de dollars, avant l’entrée en fonction du président américain Donald Trump, qui a déclenché une guerre commerciale et renforcé l’application des contrôles aux frontières américaines.

« Un bénéfice de 36 milliards de dollars est significatif. Mais cela ne représente que 7,20 dollars par passager et par segment », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Cela fournit un petit tampon contre d’éventuels chocs futurs de la demande ou des taxes alors que l’industrie revient à un régime plus normal après la forte reprise du transport aérien suite à la pandémie.

Les revenus du secteur boostés par l’emploi et la baisse de l’inflation

Un emploi solide et une inflation en baisse devraient entraîner une augmentation des revenus de 1,3 % par rapport à l’année dernière. Les compagnies aériennes devront toutefois attendre encore un peu pour atteindre 1 000 milliards de dollars, après que l’IATA a réduit ses prévisions précédentes de revenus pour l’ensemble du secteur de 2,1 %, à 979 milliards de dollars, le sommet historique étant ainsi supprimé.

En effet, les inquiétudes suscitées par les tarifs douaniers de Trump ont incité de nombreux consommateurs, notamment aux États-Unis, à retarder ou à réduire leurs projets de voyage.

Impact négatif des retards de livraison des avions

Dans le même temps, les retards dans la livraison des avions ont entravé la capacité des compagnies aériennes à répondre à la demande croissante de voyages dans certaines régions, tout en augmentant les coûts d’exploitation. Car les transporteurs sont obligés de maintenir en service des avions plus anciens ou de payer plus pour le nombre décroissant de pièces de rechange disponibles.

« C’est quelque chose qui a été frustrant pour tout le monde, en particulier pour les compagnies aériennes qui attendent de recevoir des avions ou qui ont des avions au sol qu’elles aimeraient voir en service », a souligné Walsh dans une interview avec Reuters.

Les coûts totaux pour l’industrie devraient atteindre 913 milliards de dollar en 2025, en hausse de 1 % par rapport à 2024, mais inférieur aux prévisions précédentes de 940 milliards de dollars, car la baisse des prix du carburant contribue à compenser la hausse des coûts de maintenance des avions.

Au milieu d’une lutte acharnée pour savoir qui devrait absorber les tarifs, Walsh a reconnu que certains fabricants seraient tentés de les répercuter sur leurs clients, avertissant sans détour que cela augmenterait également les tarifs de fret.

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Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable »

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scène internationale.

En articulant les priorités nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de défendre les intérêts vitaux des États tout en promouvant une solidarité climatique fondée sur la justice et la responsabilité partagée. C’est un outil stratégique indispensable pour accélérer la transition écologique, protéger les écosystèmes et garantir un développement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journée ayant pour thème: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie » qui se tient ce lundi 2 juin à l’Académie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, a souligné que la thématique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indéniable : la triple crise planétaire – changement climatique, pollution et perte de biodiversité – menace non seulement notre planète, mais aussi l’avenir même de l’humanité. Elle fragilise les bases écologiques de notre existence, déstabilise les écosystèmes et compromet notre sécurité collective.

Il précise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’être épargnée, se trouve en première ligne. Evoquant la raréfaction de l’eau, les sécheresses prolongées, la désertification, la montée du niveau de la mer, la dégradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accélérée de certaines espèces, ne sont plus des menaces hypothétiques. Elles sont déjà présentes, palpables, et leurs effets cumulés exacerbent les défis socio-économiques tout en mettant en péril la résilience de notre modèle de développement.  »

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face à ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagé des réformes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adopté une Stratégie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, élaboré une Stratégie et un Plan d’action pour la biodiversité, et sommes en train de finaliser une Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de manière ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’atténuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nécessaires. »

Il rappelle que le coût estimé de la mise en œuvre de notre CDN s’élève à près de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dépend d’un soutien financier international. Or, l’accès aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en œuvre rapide et efficace de nos stratégies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement à lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une Stratégie nationale de financement de la biodiversité et s’apprête à accueillir, en septembre prochain, une conférence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privés autour des enjeux financiers de la transition écologique. Malgré ces efforts, les besoins demeurent largement supérieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rôle accru et crucial pour faciliter l’accès aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planétaire, en portant haut les priorités climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour défendre les intérêts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un développement économique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui élève la voix de la Tunisie sur la scène internationale, afin de défendre une solidarité climatique réelle, fondée sur le principe de responsabilité commune mais différenciée. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorés, comme nous l’avons réaffirmé lors du Sommet de l’avenir, du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale, et lors de la réunion de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer tenue à New York en septembre dernier. »

Il convient de rappeler que la COP29 a fixé un objectif ambitieux : tripler le financement climatique à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit être concrétisé rapidement, de manière transparente et équilibrée entre atténuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, à Nice, lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, nous plaiderons également pour des résultats tangibles et des actions concrètes. Il est impératif de mobiliser les financements nécessaires pour préserver et exploiter durablement les océans, mers et ressources marines, soutenir le développement d’une économie bleue, et œuvrer à la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des océans, à l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette conférence un moment fort de réflexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cœur de la réponse à la triple crise planétaire, au service d’un avenir plus résilient, plus juste et plus durable au profit de l’humanité entière. »

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