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Légère augmentation des prix mondiaux des denrées alimentaires en juin

La FAO prévoit que la production mondiale de céréales atteindra 2,925 milliards de tonnes en 2025.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré vendredi 4 juillet que les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement augmenté en juin, en raison de la hausse des prix de la viande, des produits laitiers et des huiles végétales.

Ainsi, l’indice FAO des prix des produits alimentaires, qui suit les variations mensuelles des prix d’un panier de produits alimentaires commercialisés à l’échelle mondiale, s’est établi en moyenne à 128 points en juin, soit une hausse de 0,5 % par rapport à mai.

Dans un rapport distinct, l’organisation prévoit que la production mondiale de céréales atteindra 2,925 milliards de tonnes en 2025, soit une augmentation de 0,5 % par rapport à l’estimation précédente de 2,911 milliards de tonnes, selon Reuters.

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Code des collectivités locales : des voix s’élèvent à l’ARP pour sa révision

Les membres de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces porteuses d’arme à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont souligné la nécessité de réviser le Code des collectivités locales, estimant que ce texte de référence « n’est plus adapté » à l’architecture politique et administrative issue de la Constitution du 25 juillet 2022.

Réunis vendredi 4 juillet pour auditionner des représentants du ministère de l’Intérieur, les députés ont réclamé une mise à jour qui tienne compte du nouveau cadre institutionnel et ont plaidé pour la révision du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ainsi que des plans d’urbanisme afin de préserver le tissu urbain.

Les cadres du ministère ont confirmé qu’un projet de révision du Code des collectivités locales est en cours d’élaboration conformément à la Constitution de 2022. Ils ont par ailleurs annoncé l’élaboration d’un projet de loi portant création d’un organe central dédié à l’urbanisme, chargé de coordonner l’action des municipalités et d’accélérer l’actualisation des plans d’aménagement.

Dans un exposé, les représentants du ministère ont souligné que 45 % des dépenses courantes des municipalités sont consacrées à la propreté et à l’environnement et qu’au niveau national, la collecte des déchets ménagers atteint 84 %. Cependant, expliquent les responsables du département, la multiplicité des intervenants dans ce domaine pose un défi de coordination.

Projet de réhabilitation de décharges prioritaires

Pour y remédier, ils ont évoqué le projet de réhabilitation de décharges prioritaires dans les zones dépourvues d’installation pour le traitement des déchets.

Les députés ont, de leur coté, soulevé la prolifération des constructions illégales, l’occupation anarchique du domaine public et l’inadéquation des plans d’urbanisme face à l’extension des villes, pointant aussi les difficultés de raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité.

Ils ont insisté sur le rôle de la police municipale et de la garde municipale dans l’application des lois en vigueur, mettant l’accent sur le besoin de renfort en ressources humaines et logistiques.

Quid de la police municipale

Les représentants du ministère ont précisé que l’octroi des permis de raccordement dépend de plusieurs parties et  affirmé avoir donné des instructions aux administrateurs délégués pour accélérer l’examen des dossiers régularisables. Il ont dit rechercher des solutions légales structurelles pour résoudre ces problèmes.

Concernant la police municipale et la garde municipale, leur mission est « pleinement assurées » dans la limite des effectifs disponibles, ont-ils ajouté, appelant à doter ces corps de ressources supplémentaires pour accroître l’efficacité de leurs interventions dans l’ensemble des municipalités.

Les intervenants ont enfin insisté sur le rôle des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que sur l’implication des citoyens pour pour améliorer le service public local et garantir un cadre de vie décent.

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Tunisie – Forte progression des revenus du travail et des recettes touristiques

Les revenus du travail cumulés ont franchi la barre des 4 milliards de dinars au cours du premier semestre 2025, enregistrant ainsi une hausse de 8,3 % par rapport à la même période de 2024, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Dans cette même dynamique positive, les recettes touristiques ont progressé de 8,4 %, atteignant environ 3,3 milliards de dinars fin juin 2025, contre 3 milliards à la même date l’an dernier.

Concernant les services de la dette extérieure cumulés, une légère hausse de 2,3 % a été notée, totalisant 8,2 milliards de dinars à la fin du premier semestre.

En revanche, les réserves en devises ont reculé de 4,8 %, s’établissant à près de 23 milliards de dinars, soit l’équivalent de 100 jours d’importation, contre 24,1 milliards (110 jours) un an auparavant.

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Éthiopie – Le barrage de la Renaissance terminé avant l’échéance

Malgré les protestations du Caire et de Khartoum, Addis-Abeba a qualifié le méga-barrage « Renaissance » d’« opportunité partagée ».

L’Éthiopie a annoncé le 4 juillet l’achèvement du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), un projet hydroélectrique de plusieurs milliards de dollars sur le Nil Bleu, au cœur d’un conflit qui dure depuis dix ans avec l’Égypte et le Soudan. Le barrage sera officiellement inauguré en septembre, a indiqué le cabinet du Premier ministre éthiopien dans un communiqué.

En construction depuis 2011, le GERD est conçu pour produire jusqu’à 5,15 gigawatts d’électricité, ce qui en fait la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique. Mais si l’Éthiopie présente ce projet comme une source d’énergie transformatrice pour la région, l’Égypte et le Soudan ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes quant à son impact sur les débits d’eau en aval.

Et dans un message partagé sur X, le gouvernement éthiopien a tenté de rassurer ses voisins en décrivant le GERD comme « un symbole de coopération régionale et d’intérêt mutuel », insistant sur le fait qu’« il n’est pas une menace, mais une opportunité partagée ».

Le barrage est construit sur le Nil Bleu, principal affluent du Nil. Selon diverses sources, le Nil fournit environ 97 % de l’approvisionnement en eau douce de l’Égypte. Le Caire et Khartoum craignent donc que la rétention d’eau en amont n’affecte gravement l’agriculture et la sécurité hydrique de leurs pays.

En septembre 2024, le gouvernement égyptien avait déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, accusant l’Éthiopie de violer le droit international et de menacer la stabilité régionale par ses actions unilatérales concernant le projet GERD. Cette décision faisait suite à l’annonce par le Premier ministre Abiy Ahmed de la cinquième phase de remplissage du barrage.

Au milieu de désaccords persistants sur les droits à l’eau, l’Éthiopie a fait avancer la mise en place d’un cadre régional de gouvernance de l’eau. En octobre, le Premier ministre Abiy a confirmé la mise en œuvre de l’Accord-cadre de coopération (CFA), un traité visant à établir une Commission permanente du bassin du Nil (NRBC) entre les pays en amont; traité qui a été signé par l’Ouganda, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Éthiopie et le Burundi, le Soudan du Sud – l’ayant rejoint en 2012…

L’Égypte a averti qu’une réduction même modeste de seulement 2 % de ses réserves en eau du Nil pourrait entraîner la perte d’environ 80 000 hectares de terres agricoles, ce qui constituerait une grave menace pour la sécurité alimentaire nationale.

Le Soudan a quant à lui exprimé des craintes similaires, invoquant le rôle vital du fleuve dans son secteur agricole.

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Orge fourragère : le délai de dépôt pour la prime de livraison accélérée prolongé au 12 juillet

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche annonce la prolongation, jusqu’au 12 juillet 2025, du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle pour la livraison rapide des quantités d’orge acceptées dans les centres de collecte des céréales.

Dans un communiqué publié samedi 5 courant, le ministère précise que cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne de la récolte et de collecte des céréales, et fait suite aux demandes des agriculteurs de prolonger le délai pour bénéficier de cette prime exceptionnelle, initialement fixé au 5 juillet 2025.

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Football, pétrodollars, bling-bling et argent roi

Le football est-il devenu une affaire de business, ainsi qu’un levier de puissance douce, « soft power » aux mains des monarchies pétrolières du Golf ? Certains avancent que le sport roi est en train de perdre son âme ; on ne joue plus pour le maillot mais pour l’argent roi…

 

Le football, un « software » au service du pouvoir dans les monarchies pétrolières du Golfe ? Depuis quelques années, l’Arabie Saoudite investit massivement dans le football en attirant par des contrats stratosphériques des stars planétaires comme Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Sado Mané ou Neymar Junior.

Stratégie nationale

Caprice de riches investisseurs en quête de sensations fortes ? Au-delà de la passion sportive, l’engouement des Saoudiens pour le ballon rond est réel. Ce nouvel intérêt pour le sport, le plus populaire au monde, s’inscrit dans une stratégie beaucoup plus vaste : celle de l’instrumentalisation du sport comme un « software » au service d’objectifs politiques, économiques et culturels. Le football devient ainsi un levier de puissance douce pour la “Vision 2030“, un projet titanesque de transformation économique porté par le prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume. Lequel projet ambitionne de sortir le royaume de sa dépendance aux hydrocarbures, de diversifier les revenus et de repositionner la richissime monarchie pétrolière sur la carte du monde.

Lire aussi : L’Arabie saoudite devient leader sur le marché mondial du travail

Cette stratégie commence à porter ses fruits : à quelques mois d’intervalle, Riyadh a accueilli Donald Trump pour sa première visite officielle à l’étranger, et Djedda a abrité les pourparlers ukraino-américains. Signe que le royaume wahabite joue désormais dans la cour des grands.

Soupape

Ainsi, le football est utilisé comme vitrine destinée à lisser l’image du pays ternie par les violations répétitives des droits de l’Homme, notamment ceux des femmes.

De même, dans un pays constitué essentiellement de jeunes enchaînés par les pesanteurs sociales ainsi que par une étouffante main de fer politique, le football et l’ouverture des stades à la gente féminine jouent un rôle de soupape, mais dans un espace public surveillé en permanence par un Big Brother implacable.

L’argent, nerf de la guerre

C’est dans ce cadre que le Fonds souverain saoudien (ou Public Investment Fund ou PIF – PIF), une redoutable force de frappe financière estimée à environ 925 milliards de dollars et propriétaire majoritaire d’Al Hilal, a investi massivement pour aider les clubs saoudiens à recruter plusieurs stars européennes.

Parallèlement, le PIF a injecté plus d’un milliard de dollars dans DAZN, propriétaire des droits de diffusion de la Coupe du Monde des Clubs Fifa 2025 où le club saoudien Al-Hilal s’est illustré dans ce tournoi en se qualifiant aux quarts de finale. Et ce, en se permettant le luxe de faire match nul devant le Real Madrid et de battre Manchester City coaché par Pep Guardiola. Une victoire historique bien méritée face au géant britannique qui a permis à Simone Inzaghi et à son équipe non seulement de faire connaître le football saoudien dans le monde mais également d’empocher plus de 13,7 millions de dollars de bonus.

De plus, les prouesses du club saoudien tout au long du tournoi sont de nature à donner un coup de fouet considérable au football saoudien ; lequel n’est plus une destination de retraite, mais est capable de rivaliser à armes égales avec les géants européens. Ainsi qu’un atout pour le projet d’organisation de la Coupe du Monde 2034.

Lire également : Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite : un choix largement contesté

Notons au passage qu’Al-Hilal s’est incliné en quarts de finale de cette Coupe du monde des clubs dans la nuit de vendredi à samedi face aux Brésiliens de Fluminense (1-2)

Moyens quasi illimités

Rappelons enfin que la direction d’Al-Hilal 🇸🇦 a décidé d’accorder une prime financière, tenez-vous bien, de 500 000 dollars à chaque joueur après la victoire contre Manchester City et sa brillante qualification pour les quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs !

Rien d’étonnant puisqu’Al Hilal peut s’appuyer sur des moyens financiers quasi illimités. En effet, à l’instar de quatre autres équipes de la Saudi Pro League (Al-Ahli, Al-Ittihad, Al-Nassr, Neom), le club le plus prestigieux du pays (19 titres de champion, 4 Ligue des champions asiatique) est en effet géré directement par le Fonds souverain saoudien (PIF), sponsor majeur de la compétition et actionnaire de son diffuseur, la plateforme britannique DAZN, qui en a acquis les droits exclusifs pour un montant d’environ un milliard d’euros. Sachant que le PIF est piloté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane qui a, ces dernières années, multiplié les investissements massifs dans le sport et le divertissement pour diversifier une économie trop dépendante de l’or noir.

A titre d’exemple, Al-Hilal avait réussi en2023 à s’adjuger la star brésilienne Neymar pour 90 millions d’euros.

Or, en un an et demi et pour seulement sept matches joués, la star brésilienne aura touché au total 190 millions d’euros de salaires plus 163 millions d’euros de revenus commerciaux. Selon le magazine sportif L’Équipe, l’ancien joueur du PSG disposait également d’une flotte de huit véhicules avec un chauffeur 24h/24 ainsi que des gardes du corps dédiés. Il recevait aussi 500 000 dollars par message vantant l’Arabie saoudite sur son compte Instagram.

Tout a été dit sur le trio diabolique : foot, argent et politique.

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Tunisie – Météo: il fera encore chaud ce samedi 5 juillet 2025

Selon les prévisions de l’INM (Institut national de la météorologie) pour samedi 5 juillet 2025, beaucoup de passages nuageux sont attendus dans la matinée, mais qui deviendront progressivement plus denses l’après-midi sur les régions ouest du nord et du centre, avec quelques pluies localisées.

Globalement, les températures connaîtront une légère hausse, avec des maximales variant entre 31 et 35 °C sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 et 41 °C ailleurs dans le pays.

Le vent soufflera du secteur est, faible à modéré, se renforçant quelque peu en fin de journée dans le sud.

La mer sera peu agitée.

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Renforcement des liens économiques et commerciaux tuniso-congolais

Lors d’un entretien téléphonique, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et son homologue congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, ont convenu, vendredi 4 juillet 2025, de renforcer la coopération entre leurs pays, en l’occurrence la Tunisie et le Congo, particulièrement dans les domaines économique et commercial, lors d’un entretien téléphonique.

Pour ce faire, les deux ministres ont décidé d’élargir les domaines de coopération pour inclure l’industrie, désormais, l’agriculture, la santé, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, indique le département des Affaires dans un communiqué.

Nafti a mis l’accent sur l’importance d’une bonne préparation de la deuxième session de la Haute Commission mixte tuniso-congolaise, afin d’actualiser le cadre juridique bilatéral et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

De son côté, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a salué le niveau exceptionnel des relations entre les deux pays, exprimant la volonté de son gouvernement de s’inspirer de l’expertise tunisienne dans des domaines tels que la recherche scientifique, les PME, les technologies de l’information et de la communication, du bâtiment et de l’urbanisme.

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La Tunisie et le Japon renforcent leur coopération sécuritaire

La quatrième session du dialogue tuniso-japonais sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme s’est tenue jeudi 3 juillet 2025 à Tokyo, dans le but de renforcer la coopération bilatérale dans ces domaines clés, lit-on dans la plateforme InfoHub du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Les échanges ont porté sur les menaces sécuritaires à l’échelle régionale et internationale, ainsi que sur les dynamiques actuelles en matière de sécurité en Tunisie et au Japon, explique le département des Affaires étrangères. A ce titre, les deux délégations ont exploré les pistes de renforcement de leur collaboration, notamment en matière de formation, d’échange d’informations, de lutte contre la criminalité organisée, de sécurisation des frontières et des infrastructures aéroportuaires, sans oublier la prévention de la cybercriminalité.

A noter que c’est Abdelraouf Atallah, premier conseiller auprès du président de la République chargé de la sécurité nationale, qui a conduit la délégation tunisienne, laquelle comprenait des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Et du côté japonais, les discussions ont été conduites par Hiro Minami, ambassadeur chargé de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Les deux parties ont souligné l’importance de ce dialogue comme un mécanisme structurant de coordination continue, et ont réaffirmé leur volonté commune de le faire perdurer face à des menaces sécuritaires en constante évolution.

La session a également permis d’aborder la gestion des crises, le renforcement des capacités d’intervention rapide, ainsi que l’intégration de technologies avancées pour optimiser l’efficacité des dispositifs sécuritaires.

Pour rappel, la troisième édition de ce dialogue s’était tenue en Tunisie les 5 et 6 décembre 2023.

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Le 5e de la Résistance et de la Liberté

Simón Bolívar : « La moralité et l’instruction sont nos premiers besoins. »

Le 5 Juillet, et ce depuis 214 ans, le Venezuela célèbre l’un des moments les plus significatifs de son histoire : la signature de l’Acte d’Indépendance en 1811. En ce jour, les pères fondateurs de l’anti-impérialisme — Simón Bolívar, Francisco de Miranda et Antonio José de Sucre — déclarèrent la rupture irrévocable du Venezuela avec la domination coloniale, faisant de lui la première République indépendante d’Amérique du Sud et ouvrant la voie aux mouvements de libération sur tout le continent.

En remontant le fil de l’histoire qui n’en finit pas de livrer ses propres mystères, Hannibal Barca, qui prêta serment sur les rivages de la Tunisie (Carthage à cette époque) de se frayer un chemin s’il n’en trouvait pas, incarne un esprit de résistance, de dignité et de liberté qui défia le plus puissant empire de son temps. Cet esprit transcende les limites du temps et de l’espace et se réincarne avec Bolívar. Des chercheurs comme María Eugenia Aubet, dans Les Phéniciens et l’Occident, retracent comment les établissements phéniciens et carthaginois ont profondément influencé la péninsule Ibérique, de Cadix à Carthagène.

 

À travers l’histoire et vers l’avenir, on trouve — et on trouvera — un fil invisible reliant continents et siècles. C’est le fil qui unit le peuple pacifique de Tunisie, descendant d’une civilisation qui défia les empires, à ses frères et sœurs du Venezuela, héritiers de la vision de Bolívar pour la liberté, la dignité et l’autodétermination.

 

Bien que la famille noble de Bolívar fût d’origine basque, certains historiens et écrivains, dont Gabriel García Márquez dans Le Général dans son labyrinthe, ont souligné comment la stature mythique du libérateur incarne des siècles de résistance héritée.

À travers l’histoire et vers l’avenir, on trouve — et on trouvera — un fil invisible reliant continents et siècles. C’est le fil qui unit le peuple pacifique de Tunisie, descendant d’une civilisation qui défia les empires, à ses frères et sœurs du Venezuela, héritiers de la vision de Bolívar pour la liberté, la dignité et l’autodétermination.

Aujourd’hui, plus de deux siècles après cette déclaration historique à Caracas, le 5 Juillet demeure non seulement une fête nationale, mais aussi un rappel universel que la lutte pour la justice dépasse les frontières. En cousins de valeurs et de principes, les peuples tunisien et vénézuélien célèbrent ce jour et leur patrimoine porteur d’espoir.

En ce jour, nous rendons un hommage sincère à ceux qui ont assuré l’indépendance du Venezuela et, surtout, au peuple vénézuélien, dont la résilience continue de façonner l’avenir, fidèle à l’héritage d’Hannibal, de Bolívar et de tous ceux qui se sont dressés contre l’oppression au nom de l’humanité.

 

Mouhab Henchiri, diplômé en Relations Internationales.

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IA et économie informelle, un même combat ?

L’intelligence artificielle et l’économie informelle, deux mondes que tout oppose ? Pas si sûr. L’une comme l’autre fonctionnent souvent en marge des règles, contournent les institutions et créent de la valeur dans l’ombre. Un même combat, face à un monde économique de plus en plus chaotique. Voyons cela de plus près !

À première vue, tout semble opposer l’économie de l’intelligence artificielle – pilotée par les géants technologiques, structurée par des algorithmes complexes et façonnée par des milliards de dollars d’investissements – au secteur informel, souvent perçu comme marginal, non régulé, et éloigné des centres de pouvoir économique. Pourtant, à y regarder de plus près, des similarités étonnantes apparaissent. Et elles s’articulent autour d’un mot-clé qui dérange : l’absence de traçabilité.

Deux mondes, un même brouillard financier ?

L’économie informelle, présente partout, du vendeur de rue aux plateformes d’ubérisation sauvage, fonctionne fréquemment en dehors des circuits bancaires, fiscaux et juridiques classiques. Les flux d’argent y sont non déclarés, fluctuants, difficilement mesurables. Ce manque de transparence représente un défi majeur pour les autorités monétaires et fiscales, qui peinent à y imposer des normes.

L’économie de l’IA, bien qu’à l’opposé dans ses moyens techniques, reproduit certains de ces traits. Non pas dans sa vitrine visible, celle des interfaces raffinées, des chatbots performants ou des assistants vocaux intégrés, mais dans ses couches profondes : les cryptomonnaies, les plateformes décentralisées, les modèles en open source utilisés sans contrôle, les transferts de données massifs, globalisés, souvent non régulés.

Derrière les lignes de code, se dissimule une économie difficile à suivre, difficile à fiscaliser et parfois difficile à comprendre.

Une valeur créée hors des radars

Dans ces deux mondes, la valeur économique naît souvent sans passer par les canaux institutionnels. Une vidéo générée par IA, monétisée via une plateforme qui échappe à la régulation locale, un NFT vendu sur une blockchain anonyme, du microtravail effectué via une marketplace étrangère : autant d’activités qui produisent de la richesse tout en échappant aux radars des autorités.

Là encore, le parallèle avec l’économie informelle est saisissant : une économie parallèle, qui oscille entre légalité, opacité et innovation sauvage.

Une logique de débrouille… à grande échelle

L’économie informelle repose sur une logique de survie : créer de la valeur malgré l’exclusion des systèmes économiques dominants. C’est une réponse pragmatique à la précarité. L’économie de l’IA, elle, active une logique parfois comparable, mais sur un mode plus stratégique : détourner les règles, contourner les institutions, exploiter les zones grises pour générer du profit.

Créateurs de contenu génératif, codeurs de bots, spéculateurs sur les tokens IA ou micro-prestataires de services algorithmiques : tous participent à une économie de la débrouille mondialisée, désormais amplifiée par la puissance computationnelle.

Concentration contre dispersion

Une différence majeure demeure : l’économie de l’IA est hyperconcentrée, alors que l’économie informelle est par essence dispersée. Quelques acteurs, à l’instar d’OpenAI, Google, Meta, Microsoft détiennent les clés de l’écosystème : serveurs, données, modèles, interfaces. Tout le reste gravite autour, dans un modèle de dépendance asymétrique qui rappelle le fonctionnement informel des petits vendeurs sous contrôle de grossistes ou de réseaux locaux.

Là encore, une stratification économique apparaît : les puissants définissent les règles du jeu, les autres improvisent pour survivre.

Une fiscalité à la peine

Comme dans le secteur informel, la fiscalité est en souffrance. Les États sont démunis face à des activités transfrontalières, désintermédiées, où la valeur se crée dans les interstices des systèmes existants. Le résultat est double : un manque à gagner fiscal considérable et un sentiment d’injustice croissante pour ceux qui, dans l’économie classique, n’ont pas d’autre choix que de se soumettre à l’impôt.

Vers une économie hybride, mais instable ?

L’hybridation entre IA et économie informelle dessine les contours d’un nouveau paradigme : une économie partiellement centralisée, massivement automatisée, profondément connectée, mais déconnectée des structures classiques. Une économie qui valorise la fluidité plus que la solidité, l’expérimentation plus que la régulation.

Ce système soulève alors des questions fondamentales :

Comment assurer une redistribution équitable ?

  • Qui détient le contrôle des infrastructures ?
  • Quel modèle de gouvernance peut encadrer des flux économiques sans frontières ?
  • Faut-il réguler ou laisser faire, au risque d’amplifier les fractures ?

Une rupture dans un monde chaotique

L’économie de l’intelligence artificielle, en apparence futuriste et technologique, reproduit en réalité certaines logiques anciennes de contournement, d’opacité et d’asymétrie, typiques de l’économie informelle. Mais ce qui rend cette convergence particulièrement inquiétante, c’est qu’elle se produit dans un monde déjà plongé dans une forme de chaos systémique : instabilité climatique, fragmentation géopolitique, dérèglement des marchés, perte de confiance dans les institutions.

Dès lors, l’économie de l’IA et celle informelle n’incarnent pas seulement une évolution parallèle, mais une rupture profonde avec les fondements de l’économie classique : transparence, régulation, redistribution, rationalité. Elles marquent l’entrée dans une économie post-régulatoire, fragmentée, fluide et insaisissable, reflet d’un monde qui obéit de moins en moins aux lois linéaires de l’économie, et de plus en plus à la théorie du chaos.

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA  // Data Scientist & Aiguilleur d’IA

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Report du Rached Ghannouchi

La quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter, au 30 septembre, l’examen du dossier impliquant Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, ainsi que plusieurs cadres du parti, selon Mosaïque Fm.

Ce report intervient à la suite d’une décision de la chambre d’accusation près la cour d’appel de Tunis, qui a ordonné le renvoi de Ghannouchi et de plusieurs figures du mouvement devant la justice. Parmi les accusés figurent Rafik Bouchlaka, Mohamed Goumani, Ahmed Mechergui et Maher Zid – ancien député du Parlement aujourd’hui dissous.

A rappeler que le chef spirituel du mouvement des Frères musulmans Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été arrêté lundi 17 avril 2023.

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Services publics : la Tunisie dans le top 10 africain, selon la BAD

La Tunisie figure parmi les pays les plus performants du continent africain en matière de services publics, occupant la 8ᵉ position avec un score de 53,68, selon le dernier rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’indice de fourniture des services publics (PSDI).

En Afrique du Nord, la Tunisie, l’Égypte et le Maroc se démarquent, affichant des scores supérieurs à la moyenne régionale, établie à 50,55.

L’indice PSDI évalue la performance des pays dans cinq domaines clés : l’énergie et l’électricité, la souveraineté alimentaire, l’inclusion socioéconomique, l’intégration régionale et l’industrialisation.

Parmi ces dimensions, l’inclusion socioéconomique enregistre le meilleur score en Tunisie (68,96), suivie de la souveraineté alimentaire (55,34), de l’intégration régionale (52,35), de l’industrialisation (52,35) et enfin de l’énergie et l’électricité (38,32). Le rapport souligne que les ménages tunisiens jugent la qualité des services modérée dans l’ensemble de ces domaines.

La BAD précise également que la Tunisie a quasiment atteint l’accès universel à l’électricité, avec un taux de couverture de 99,9 % en 2021. Toutefois, le secteur électrique reste confronté à plusieurs défis : une forte dépendance au gaz naturel importé, un mix énergétique peu diversifié, la fragilité financière de la STEG, le faible niveau d’investissement privé, ainsi qu’une efficacité industrielle limitée.

Malgré ses acquis, le rapport pointe une performance globale en deçà du potentiel du pays, entravée par un faible niveau d’investissement, une productivité limitée, un manque de compétitivité, une faible valeur ajoutée dans l’agriculture et des difficultés d’accès au financement.

Concernant le secteur agricole, la Tunisie reste fortement tributaire des précipitations et vulnérable aux aléas climatiques, aux pénuries d’eau, ainsi qu’à un manque d’attractivité auprès des jeunes.

Dans le domaine de l’industrialisation, la BAD souligne que la Tunisie fait partie des pays les plus industrialisés d’Afrique et bénéficie d’un climat d’affaires relativement favorable. Les zones industrielles et les parcs d’activités y jouent un rôle crucial dans le développement économique.

Enfin, la BAD alerte sur la grave pénurie d’eau que connaît la Tunisie, exacerbée par les effets du changement climatique. Le secteur de l’eau et de l’assainissement, structuré autour de plusieurs agences et ministères, est conçu pour répondre aux besoins urbains et ruraux. Le secteur privé y contribue via des concessions ou des partenariats public-privé, tandis que les entreprises publiques assurent le raccordement des foyers aux réseaux.

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Les barrages remplis à 37,2%

Selon le bulletin quotidien de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages s’élève à 37,2 %.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 43,5 % (807,9 millions m³ contre 644,4 millions m³ en 2024)

  • Centre : 12,4 % (55,9 millions m³ contre 38,5 millions m³ en 2024)

  • Cap Bon : 27,2 % (16,8 millions m³ contre 5,3 millions m³ en 2024).

Au total, les barrages contiennent 880,6 millions de mètres cubes d’eau, contre 688,2 millions de en 2024.

 

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L’Égypte élue présidente du Conseil exécutif de la FAO

L’Égypte a été élue à l’unanimité à la présidence du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour un mandat de quatre ans. Il s’agit d’une première historique, tant pour l’Égypte que pour l’ensemble du monde arabe.

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Le Congrès américain adopte le projet de loi budgétaire de Trump

Le projet de loi de réduction d’impôts du président Donald Trump a franchi, jeudi 3 juillet, son dernier obstacle au Congrès américain. La Maison Blanche a déclaré que Trump signerait le projet de loi vendredi 4 juillet 2025, à 17 heures (GMT).

Le vote est une victoire majeure pour le président républicain, qui financera sa campagne sur l’immigration, rendra permanentes ses réductions d’impôts de 2017 et fournira le nouvel allégement fiscal qu’il a promis lors de sa campagne de 2024, selon Reuters.

La loi réduit les programmes de santé et de sécurité alimentaire et élimine des dizaines d’incitations à l’énergie verte.

Le Congressional Budget Office estime que le projet de loi ajoutera 3,4 billions de dollars à la dette américaine de 36,2 billions de dollars.

Malgré les inquiétudes concernant le coût du projet de loi de 869 pages et son impact sur les programmes de santé, les républicains se sont largement ralliés à son soutien.

Ils ont déclaré que la législation réduirait les impôts des Américains dans toutes les tranches de revenus et stimulerait la croissance économique.

La représentante républicaine Virginia Foxx de Caroline du Nord a décrit le projet de loi comme offrant « un allégement fiscal historique pour les familles qui travaillent, un investissement massif pour sécuriser les frontières de notre nation, un investissement durable de l’épargne générationnelle et une réduction du gaspillage, de la fraude et de l’abus des programmes gouvernementaux, leur permettant de fonctionner plus efficacement ».

En revanche, tous les démocrates du Congrès ont voté contre le projet de loi, le décrivant comme un cadeau aux riches qui priverait des millions de personnes d’assurance maladie…

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Tunisie première au Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC)

Jeudi 3 juillet, la Tunisie a remporté la première place lors de la quatrième édition du concours « Scandinavian International Olive Oil Competition » (SIOOC), organisé en ligne du 27 au 29 juin par le groupe suédois « Global International Olive Oil Competitions » (GIOOC). Elle devance ainsi la Turquie, la Grèce et l’Italie.

La Tunisie s’est distinguée en remportant un total de 64 médailles, dont 45 médailles d’or et 4 d’argent dans la catégorie qualité, ainsi que 15 médailles d’or dans la catégorie santé.

Le groupe GIOOC a rappelé dans un communiqué publié, vendredi 4 juillet, que la SIOOC constitue la dernière compétition de l’année dans le cadre de la série des Global International Olive Oil Competitions.

Cette édition a rassemblé près de 100 échantillons présentés par 80 entreprises venues de 14 pays : Tunisie, Algérie, Libye, Maroc, Arabie Saoudite, Jordanie, Oman, Turquie, Grèce, Italie, Portugal, Espagne et Croatie.

Le jury, composé de huit experts tunisiens et grecs, tous reconnus pour leur expertise en dégustation et évaluation sensorielle des huiles d’olive vierge extra, a salué la qualité des produits présentés.

Ces résultats témoignent de la montée en puissance de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle mondiale, portée par un savoir-faire ancestral, des terroirs exceptionnels et l’engagement de ses producteurs à atteindre les plus hauts standards internationaux, souligne le groupe.

Le groupe suédois GIOOC, spécialisé dans l’organisation de compétitions internationales d’huile d’olive vierge extra, s’emploie à faire rayonner les meilleures huiles du monde et à accompagner les producteurs des cinq continents dans leur positionnement sur le marché mondial.

Chaque année, il organise quatre grandes compétitions internationales : « The Global Olive Oil Competitions » à Abu Dhabi, « The European International Olive Oil Competition » (EIOOC) en Suisse, « The Scandinavian International Olive Oil Competition » (SIOOC) à Stockholm, et « The United States International Olive Oil Competition » (USIOOC) à Miami.

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Adieu Chawki Gaddes

Chawki Gaddes, universitaire et ancien président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), s’est éteint ce vendredi 4 juillet 2025 après une longue lutte contre la maladie.

Le défunt a été professeur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de Tunis pendant 35 ans.

Ancien secrétaire général puis vice-président de l’Association tunisienne de droit constitutionnel (ATDC), Chawki Gaddes s’est distingué par son expertise et son engagement en faveur des libertés individuelles à l’ère numérique.

À la tête de l’INPDP de 2015 à 2023, il a renforcé le cadre réglementaire de la protection des données en Tunisie. Il a également présidé l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles (AFAPDP) entre 2019 et 2023, consolidant la coopération francophone dans ce domaine.

Paix à son âme

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Huile d’olive : les exportations bondissent de 45 % à fin juin 2025

Le volume des exportations d’huile d’olive a atteint 183 000 tonnes au cours du premier semestre 2025, contre 126 000 tonnes durant la même période de l’année précédente, enregistrant ainsi une hausse de 45 %.

Ces chiffres ont été présentés lors d’une réunion consacrée à l’évaluation de la saison d’exportation de l’huile d’olive, présidée, vendredi 4 juillet, par le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

En présence des parties prenantes, notamment des représentants du secteur privé, le ministre a souligné l’importance d’améliorer la qualité de l’huile d’olive et de renforcer sa compétitivité, afin de préserver les marchés traditionnels et de conquérir de nouveaux débouchés, notamment en Asie et en Afrique.

Il a également insisté sur la nécessité de tirer parti des opportunités d’exportation encore inexploitées et de résoudre les problèmes en amont de la prochaine saison, en s’appuyant sur des propositions concrètes et un suivi rigoureux.

Dans ce contexte, Samir Abid a mis en avant l’importance de tirer les enseignements de la campagne actuelle afin de mieux préparer la prochaine. Il a précisé que la prochaine session du Conseil supérieur de l’exportation constituera une occasion privilégiée pour examiner l’ensemble des enjeux liés à cette filière stratégique, essentielle à la relance de l’économie nationale.

Les participants à la réunion ont, de leur côté, insisté sur la nécessité d’une coordination efficace entre tous les acteurs du secteur, ainsi que sur la levée des obstacles entravant son développement.

Ils ont plaidé pour un accompagnement renforcé de l’ensemble de la chaîne, des agriculteurs aux exportateurs, en passant par les propriétaires d’huileries, et ont appelé à des solutions concrètes pour garantir les financements nécessaires à toutes les étapes de la campagne, de la production à la commercialisation.

Enfin, ils ont estimé indispensable de simplifier les procédures de contrôle technique et les formalités douanières, afin d’accélérer le rythme des exportations d’huile d’olive.

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