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2025 s’annonce moins rentable pour les compagnies aériennes

Les compagnies aériennes mondiales ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices pour 2025 en raison des tensions commerciales et de la baisse de confiance des consommateurs. Tout en citant des retards « inacceptables » dans les livraisons d’avions qui entravent leurs plans de développement.

En particulier, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les compagnies aériennes mondiales annonceront des bénéfices totaux de 36 milliards de dollars cette année, contre une prévision précédente (fin décembre 2024) de 36,6 milliards de dollars, avant l’entrée en fonction du président américain Donald Trump, qui a déclenché une guerre commerciale et renforcé l’application des contrôles aux frontières américaines.

« Un bénéfice de 36 milliards de dollars est significatif. Mais cela ne représente que 7,20 dollars par passager et par segment », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Cela fournit un petit tampon contre d’éventuels chocs futurs de la demande ou des taxes alors que l’industrie revient à un régime plus normal après la forte reprise du transport aérien suite à la pandémie.

Les revenus du secteur boostés par l’emploi et la baisse de l’inflation

Un emploi solide et une inflation en baisse devraient entraîner une augmentation des revenus de 1,3 % par rapport à l’année dernière. Les compagnies aériennes devront toutefois attendre encore un peu pour atteindre 1 000 milliards de dollars, après que l’IATA a réduit ses prévisions précédentes de revenus pour l’ensemble du secteur de 2,1 %, à 979 milliards de dollars, le sommet historique étant ainsi supprimé.

En effet, les inquiétudes suscitées par les tarifs douaniers de Trump ont incité de nombreux consommateurs, notamment aux États-Unis, à retarder ou à réduire leurs projets de voyage.

Impact négatif des retards de livraison des avions

Dans le même temps, les retards dans la livraison des avions ont entravé la capacité des compagnies aériennes à répondre à la demande croissante de voyages dans certaines régions, tout en augmentant les coûts d’exploitation. Car les transporteurs sont obligés de maintenir en service des avions plus anciens ou de payer plus pour le nombre décroissant de pièces de rechange disponibles.

« C’est quelque chose qui a été frustrant pour tout le monde, en particulier pour les compagnies aériennes qui attendent de recevoir des avions ou qui ont des avions au sol qu’elles aimeraient voir en service », a souligné Walsh dans une interview avec Reuters.

Les coûts totaux pour l’industrie devraient atteindre 913 milliards de dollar en 2025, en hausse de 1 % par rapport à 2024, mais inférieur aux prévisions précédentes de 940 milliards de dollars, car la baisse des prix du carburant contribue à compenser la hausse des coûts de maintenance des avions.

Au milieu d’une lutte acharnée pour savoir qui devrait absorber les tarifs, Walsh a reconnu que certains fabricants seraient tentés de les répercuter sur leurs clients, avertissant sans détour que cela augmenterait également les tarifs de fret.

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Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable »

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scène internationale.

En articulant les priorités nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de défendre les intérêts vitaux des États tout en promouvant une solidarité climatique fondée sur la justice et la responsabilité partagée. C’est un outil stratégique indispensable pour accélérer la transition écologique, protéger les écosystèmes et garantir un développement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journée ayant pour thème: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie » qui se tient ce lundi 2 juin à l’Académie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, a souligné que la thématique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indéniable : la triple crise planétaire – changement climatique, pollution et perte de biodiversité – menace non seulement notre planète, mais aussi l’avenir même de l’humanité. Elle fragilise les bases écologiques de notre existence, déstabilise les écosystèmes et compromet notre sécurité collective.

Il précise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’être épargnée, se trouve en première ligne. Evoquant la raréfaction de l’eau, les sécheresses prolongées, la désertification, la montée du niveau de la mer, la dégradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accélérée de certaines espèces, ne sont plus des menaces hypothétiques. Elles sont déjà présentes, palpables, et leurs effets cumulés exacerbent les défis socio-économiques tout en mettant en péril la résilience de notre modèle de développement.  »

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face à ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagé des réformes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adopté une Stratégie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, élaboré une Stratégie et un Plan d’action pour la biodiversité, et sommes en train de finaliser une Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de manière ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’atténuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nécessaires. »

Il rappelle que le coût estimé de la mise en œuvre de notre CDN s’élève à près de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dépend d’un soutien financier international. Or, l’accès aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en œuvre rapide et efficace de nos stratégies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement à lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une Stratégie nationale de financement de la biodiversité et s’apprête à accueillir, en septembre prochain, une conférence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privés autour des enjeux financiers de la transition écologique. Malgré ces efforts, les besoins demeurent largement supérieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rôle accru et crucial pour faciliter l’accès aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planétaire, en portant haut les priorités climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour défendre les intérêts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un développement économique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui élève la voix de la Tunisie sur la scène internationale, afin de défendre une solidarité climatique réelle, fondée sur le principe de responsabilité commune mais différenciée. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorés, comme nous l’avons réaffirmé lors du Sommet de l’avenir, du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale, et lors de la réunion de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer tenue à New York en septembre dernier. »

Il convient de rappeler que la COP29 a fixé un objectif ambitieux : tripler le financement climatique à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit être concrétisé rapidement, de manière transparente et équilibrée entre atténuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, à Nice, lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, nous plaiderons également pour des résultats tangibles et des actions concrètes. Il est impératif de mobiliser les financements nécessaires pour préserver et exploiter durablement les océans, mers et ressources marines, soutenir le développement d’une économie bleue, et œuvrer à la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des océans, à l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette conférence un moment fort de réflexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cœur de la réponse à la triple crise planétaire, au service d’un avenir plus résilient, plus juste et plus durable au profit de l’humanité entière. »

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Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars

En dépit des dizaines de milliards de dollars que l’Égypte a reçus depuis 2014, le pays demeure toujours sous stress financier élevé. Actuellement, l’appui du FMI est un facteur clé pour que Le Caire résiste et évite un défaut de paiement. 

Le programme de facilité élargie de crédit porte sur 8 milliards de dollars, à encaisser sur des tranches selon le rythme d’avancement des réformes. Une équipe de l’institution financière internationale s’est déplacée en Égypte, mais les résultats ne sont pas si bons.

Désaccord préoccupant

Après deux semaines de négociations délicates, dans le cadre de la cinquième revue dudit programme, les médias économiques ont confirmé que, dans les coulisses, des divergences sont apparues entre les deux parties. Cela concerne le rôle de l’État dans l’économie, le report répété de la privatisation des entreprises appartenant à l’armée, la rapidité du programme de privatisation et l’engagement du gouvernement à élargir l’assiette fiscale afin d’intégrer l’économie informelle et les institutions de sécurité dans la communauté financée par le contribuable qui finance le budget de l’État.

Un communiqué du FMI publié à l’issue de la visite n’a pas fixé de calendrier exact pour le déboursement de la prochaine tranche du prêt de 1,3 milliard de dollars.

Lire aussi : L’UE va octroyer 4 milliards d’euros de prêt à l’Égypte

Le message de l’équipe du FMI était clair : la stabilité macroéconomique ne suffit plus. Des réformes plus profondes sont nécessaires pour libérer le potentiel de croissance, créer des emplois et accroître la résistance de l’économie aux chocs.

La main invisible des militaires

La réduction du rôle de l’État dans l’activité économique doit se faire de manière décisive, indique le FMI, appelant le gouvernement égyptien à accélérer la mise en œuvre du programme de cession d’actifs dans les secteurs dont l’État a annoncé son intention de se retirer.

Au début de 2025, la décision était d’introduire en Bourse des participations dans 11 entreprises publiques, mais seules des mesures limitées ont été prises jusqu’à présent.

Les recettes fiscales ont également constitué un point de discussion majeur lors de la cinquième revue. Bien que le FMI ait salué les efforts de simplification des procédures fiscales et douanières, il a souligné la nécessité de revoir les exonérations, en particulier celles accordées aux organismes publics et à l’armée. Et ce, afin de renforcer la capacité de l’État en matière de développement et de dépenses sociales.

Cette approche se heurte à des difficultés locales et à des complications bureaucratiques gérées par l’État profond, notamment les défis liés à l’intégration du secteur informel dans l’économie réelle. Il semble que la question de la privatisation des entreprises publiques et affiliées à l’armée risque de rester l’un des points de négociation les plus sensibles entre les deux parties. D’autant plus que le gouvernement mise sur une amélioration du climat d’investissement après la stabilisation du taux de change et des taux d’inflation relativement bas.

Le Caire ne se précipite pas pour vendre des entreprises publiques sous la pression du FMI, à un moment contraire à l’état des marchés locaux et internationaux. La demande d’investissement dans l’achat d’entreprises a diminué en raison de la guerre tarifaire que le président Trump a déclenchée à l’échelle internationale. La baisse des revenus du canal de Suez et les mauvaises performances économiques, l’augmentation de la dette publique, en particulier de la dette extérieure, et le besoin de l’État en devises fortes de l’ordre de 3 milliards de dollars en juin pourraient le pousser à accepter toutes les conditions imposées par le FMI.

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Des températures de 1,2 à 1,9 °C au niveau pré industriel

La planète devrait connaître des températures de 1,2 °C à 1,9 °C supérieures au niveau préindustriel (1850-1900) au cours des cinq prochaines années. Ainsi, il existe une probabilité de 80 % que le record de chaleur de l’an dernier soit à nouveau battu d’ici 2029, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un nouveau rapport qui vient d’être publié.

Selon l’OMM, les températures mondiales vont probablement continuer à augmenter, au point que la décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée.

En 2024, l’OMM estimait la hausse de la température moyenne de la planète entre 1,34 °C et 1,41 °C. Désormais, elle prévoit que le réchauffement moyen sur 20 ans, pour la période allant de 2015 à 2034, atteindra 1,44 °C par rapport au niveau préindustriel.

Le rapport indique qu’il y a 70 % de chances que la moyenne quinquennale elle-même dépasse le seuil de 1,5 degré fixé en 2015 comme l’une des limites à ne pas dépasser dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

L’OMM précise cependant que cet accord se réfère à des moyennes à long terme, sur deux décennies. Ce qui signifie que le seuil n’a pas encore été franchi.

Toutefois, ces pics à court terme sont des signes avant-coureurs d’une crise climatique qui s’accélère et nous menace de plus en plus.

Avec TAP

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Dialogue Shangri-La : l’Europe défie Washington sur la sécurité en Asie

Le Dialogue de Shangri-La à Singapour, traditionnel théâtre des tensions sino-américaines, a révélé cette année une nouvelle ligne de fracture : le désaccord croissant entre les États-Unis et l’Europe sur l’engagement militaire en Asie.

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a profité de son discours du 31 mai pour mettre en garde contre une Chine « menaçante » et a exhorté les Européens à recentrer leurs efforts sur leur propre continent, en augmentant leurs budgets de défense. « Nous préférerions que l’essentiel des investissements européens se fasse sur ce continent », a-t-il déclaré, estimant que cela permettrait à Washington de se consacrer pleinement à la région indo-pacifique.

L’absence remarquée du ministre chinois de la Défense, Dong Jun, remplacé par une délégation technique de second rang, a contrasté avec la présence de poids lourds militaires indiens et pakistanais, venus malgré des affrontements récents.

Mais les Européens présents à Singapour ont affirmé leur intention de ne pas se plier aux injonctions américaines. Ainsi, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a souligné l’interconnexion des enjeux de sécurité entre l’Europe et l’Asie : « Si vous vous inquiétez de la Chine, vous devriez vous inquiéter de la Russie », a-t-elle lancé, dénonçant le soutien chinois à l’effort de guerre russe en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé la position de la France comme puissance indo-pacifique, mettant en avant ses territoires d’outre-mer et ses 8 000 soldats déployés dans la région. Il a prôné une « troisième voie » indépendante à la fois de Pékin et de Washington.

Malgré les discours, les analystes estiment que l’infrastructure militaire européenne en Asie est profondément enracinée : déploiement britannique à Singapour, présence à Brunei, coopération accrue avec l’Australie dans le cadre d’AUKUS, ou encore la formation de pilotes singapouriens en France.

Un rapport récent de l’IISS souligne également la présence historique d’industriels européens de la défense, tels qu’Airbus, Thales ou Naval Group, en Asie du Sud-Est. Dans un contexte de hausse continue des dépenses militaires asiatiques — +46 % en dix ans, atteignant 629 milliards de dollars — la région attire un intérêt croissant.

Pour la Finlande, toutefois, le message américain trouve un certain écho. Son ministre de la Défense, Antti Hakkanen, rappelle que la priorité reste la dissuasion face à Moscou. « Quand la défense européenne sera en bonne forme, alors nous aurons les ressources pour faire quelque chose de plus », a-t-il déclaré.

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Le Salon de l’Économie Verte 2025 mise sur l’inclusion économique des femmes

Le Salon de l’Économie Verte 2025 se concentrera sur l’entrepreneuriat féminin et l’inclusion financière.

La deuxième édition du Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable aura lieu les 16 et 17 octobre 2025 à Tunis. L’événement placera cette année l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion économique et l’accès au financement au cœur de ses préoccupations.

Cette manifestation nationale entend mettre en évidence les difficultés auxquelles font face les femmes tunisiennes dans leur démarche entrepreneuriale, particulièrement concernant l’accès aux ressources financières. L’objectif affiché consiste à promouvoir des solutions concrètes, inclusives et durables pour répondre à ces défis.

L’organisation s’appuie sur un partenariat élargi réunissant les acteurs économiques concernés, les institutions financières, les incubateurs, les réseaux associatifs ainsi que plusieurs partenaires internationaux. Le Salon ambitionne de créer une plateforme d’échanges, de réflexion et de collaboration entre les entrepreneures, les acteurs économiques et les décideurs publics.

Le programme de ces deux journées comprendra des panels thématiques abordant les obstacles au financement, les dispositifs existants et les alternatives innovantes telles que la microfinance, les technologies financières, le financement participatif et le capital à impact. Des ateliers pratiques et des master class seront également proposés pour renforcer les compétences des femmes entrepreneures.

L’événement intégrera par ailleurs des sessions de présentation de projets, des rencontres accélérées et des espaces d’exposition destinés à valoriser les initiatives portées par des femmes. Une dimension prospective sera assurée par la formulation de recommandations à l’attention des institutions publiques et privées.

En rassemblant l’ensemble des acteurs de l’écosystème comprenant les banques, les startups, les bailleurs de fonds, les institutions publiques, les incubateurs et les associations, le Salon vise à contribuer à l’édification d’un environnement plus équitable et favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie.

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Vers l’établissement d’un bureau de l’UICN MED en Tunisie

Le centre de la Coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) projette d’accélérer l’établissement d’un bureau de projet en Tunisie pour renforcer sa présence en Afrique du Nord et développer un programme dédié à l’eau. Et ce, afin de renforcer la collaboration avec les partenaires nationaux et régionaux sur la gouvernance de l’eau, la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources.

Ce projet et bien d’autres figurent dans le rapport annuel 2024 de l’UICN Med, officiellement sorti à l’occasion de la journée internationale de la biodiversité, ayant cette année pour thème « Harmonie avec la nature et développement durable ».

L’équipe méditerranéenne de l’UICN projette également de renforcer les efforts de gouvernance, de conservation et de durabilité à travers la Méditerranée.

Le projet « Dialogue for Nature » renforcera la politique et le renforcement des capacités au sein des administrations régionales et locales pour soutenir les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB). Tandis que l’initiative « Mubadarat » et le nouveau projet « Tamkeen » lancé avec l’AECID (Agence espagnole pour la Coopération internationale au développement), permettront de renforcer les organisations de la société civile pour promouvoir les Solutions fondées sur la nature (SfN), la résilience climatique et l’inclusion sociale, lit-on dans le rapport.

Avec TAP

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Attention à la hausse des températures cette semaine

Vendredi, samedi et dimanche prochains coïncident avec le congé de l’Aïd Al-adha, mais aussi une hausse des températures. Lesquelles pourraient dépasser les valeurs saisonnières pour le mois de juin.

D’ailleurs, la remontée progressive du mercure commence à partir du lundi 2 juin 2025, sous un ciel généralement dégagé sur la plupart des régions.

Ainsi, les maximales seront comprises ce lundi entre 25 et 28 °C dans les régions de l’est et les zones montagneuses, et entre 29 et 35 °C dans le reste du pays.

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Ridha Chkoundali met en garde contre les risques économiques de la réforme du travail

L’universitaire et économiste Ridha Chkoundali est revenu sur la réforme du code du travail dans un post publié sur son compte officiel du réseau social Facebook, le 1er juin 2025. Il soulève des inquiétudes quant aux conséquences économiques de la nouvelle loi sur la sous-traitance. Selon l’expert, ce texte, bien que visant à améliorer les conditions sociales des travailleurs, pourrait fragiliser la compétitivité des entreprises et l’équilibre macroéconomique du pays.

Dans son analyse, M. Chkoundali souligne que « cette nouvelle loi sépare artificiellement la dimension économique de la dimension sociale ». Il explique : « La stabilité sociale, qui repose sur un revenu décent, ne peut être atteinte sans progrès économique. Les deux sphères sont liées par une relation dialectique, non unidirectionnelle. » L’économiste regrette que le texte impose des droits aux travailleurs sans mentionner leurs devoirs envers les entreprises. Ce qui pourrait, selon lui, déséquilibrer le système.

Le gouvernement défend pourtant une réforme nécessaire pour lutter contre la précarité. La loi oblige les entreprises à titulariser les travailleurs sous-traitants, une mesure saluée par les syndicats comme une avancée historique. Un porte-parole du ministère des Affaires sociales affirme qu’elle permettra « de réduire l’emploi informel et d’élargir l’assiette des cotisations sociales ».

Mais les craintes exprimées par M. Chkoundali trouvent écho dans le milieu des affaires. Plusieurs chefs d’entreprise redoutent une hausse des coûts salariaux qui se répercuterait sur les prix, alimentant l’inflation. Dans le secteur public, la titularisation massive des sous-traitants pourrait alourdir la masse salariale de l’État, déjà sous tension.

Déjà, des effets pervers se manifestent. « La peur de l’obligation de titularisation a poussé de nombreuses entreprises à licencier en amont », constate l’économiste. Une situation qui illustre, selon lui, « l’urgence de repenser cette réforme pour concilier protection sociale et performance économique ».

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Hergla peut compter sur TAV Tunisie pour la protection de ses tortues marines

TAV Tunisie, qui exploite les aéroports de Monastir et d’Enfidha-Hammamet, a apporté son soutien à une action éco-citoyenne organisée le 18 mai 2025 sur la plage de Madfoun, à Hergla (Sousse). Cette action s’inscrit dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), indique l’opérateur aérien.

L’événement, qui a rassemblé une cinquantaine de participants, a débuté par un geste symbolique: la remise d’un trophée à Mélanie Lefèbvre, directrice générale de TAV Tunisie, en reconnaissance de l’engagement constant de l’entreprise en faveur de l’environnement et de son implication dans l’amélioration des conditions de vie dans les régions où elle opère.

« La protection de la biodiversité constitue un pilier fondamental de la stratégie RSE de TAV Tunisie, notamment à travers le soutien régulier aux initiatives locales à impact environnemental », a souligné la responsable à cette occasion.

La journée s’est poursuivie par une exposition pédagogique sur les tortues marines, suivie de la remise à la mer d’une tortue soignée, une opération symbolique menée par Mme Lefèbvre en présence des participants et des partenaires.

Plusieurs actions concrètes ont ensuite rythmé l’événement : une campagne de nettoyage terre-mer, le transfert sécurisé d’un nid de tortue et une démonstration de gestes de premiers secours destinés aux victimes de noyade.

À travers cette initiative, TAV Tunisie veut réaffirmer son rôle d’acteur engagé en faveur du développement durable et de la préservation du patrimoine naturel tunisien.

Avec TAP

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L’eurosceptique Karol Nawrocki remporte la présidentielle polonaise

Le candidat de l’opposition nationaliste polonaise, Karol Nawrocki, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 50,89 % des voix, a annoncé lundi 2 juin la commission électorale. Ce qui porte un coup dur au programme de réformes du gouvernement pro-européen.

Son rival, Rafal Trzaskowski, maire libéral de Varsovie et allié du gouvernement de Donald Tusk, a obtenu 49,11 % des voix.

Nawrocki, 42 ans, un historien eurosceptique qui dirigeait un institut national de mémoire, a fait campagne en promettant de garantir que les politiques économiques et sociales favorisent les Polonais par rapport aux autres nationalités, y compris les réfugiés de l’Ukraine voisine.

Le vote a donc été suivi de près en Ukraine ainsi qu’en Russie, aux États-Unis et dans toute l’Union européenne.

Le boxeur amateur a gagné malgré son passé qui a dominé les derniers jours de la campagne présidentielle – des questions sur l’acquisition d’un appartement à un retraité à l’aveu qu’il avait participé à des bagarres orchestrées.

A souligner que, bien que le Parlement polonais détienne la plupart des pouvoirs, le président peut opposer son veto à toute loi.

Nawrocki, soutenu par le Parti Droit et Justice (PiS), devrait poursuivre la politique de son prédécesseur, le président Andrzej Duda, également allié du plus grand parti d’opposition, notamment en bloquant toute tentative du gouvernement de libéraliser l’avortement ou de réformer le système judiciaire.

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Appel à la certification des systèmes ingénieux du patrimoine tunisien

Des experts et agriculteurs, tunisiens ont appelé à lancé des certificats de systèmes ingénieux du patrimoine national « SIPAN« , en guise de reconnaissance au niveau national avant d’inscrire ces systèmes agricoles de diversité biologique remarquable sur la liste des systèmes ingénieux du patrimoine mondial dits « SIPAM ».

Une telle initiative permettrait de faire l’effort de recherche et d’identification du potentiel des systèmes ingénieux, à l’échelle nationale et faciliterait leur candidature à la liste des SIPAM, ont fait remarquer les intervenants au séminaire national, organisé, le 23 mai 2025, à l’UTAP, sur le “renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des SIPAM en Tunisie”.

Un appel a été aussi lancé à cette occasion pour soutenir les femmes qui sont les premières protectrices des traditions alimentaires et des systèmes de biodiversité agricole dans le monde.

Pour cette raison, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers l’initiative de SIPAM, lancée depuis presque quatre ans, encourage les gouvernements à appuyer, par tous les moyens, les femmes agricultrices et les artisanes.

Car, ce sont elles qui inventent et utilisent les engrais bio, conservent les semences, sélectionnent les variétés locales à partir des collectes et contribuent ainsi à la protection de la biodiversité et aussi jouent aussi un rôle crucial dans la rationalisation de la consommation de l’eau. Ce qui contribue à la garantie de la sécurité alimentaire. Elles sont actives dans les coopératives et les petits projets et assurent, par conséquent, la préservation des écosystèmes et l’équilibre social.

Avec TAP

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Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs

Mohsen Gharsi prend la relève de Kamel Sahnoun à la tête du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, une institution appelée à jouer un rôle central dans le développement du secteur et la défense des intérêts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a été marqué par plusieurs avancées majeures, notamment en matière de régulation de la profession, d’amélioration des conditions de travail des ingénieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra désormais relever de nombreux défis, parmi lesquels la valorisation du rôle de l’ingénieur dans un contexte économique complexe, la modernisation des formations et l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

En outre, lLa composition complète du bureau du Conseil de l’Ordre a également été dévoilée. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre après la tenue de la première réunion :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • Secrétaire général : Lotfi Khemari;
  • Trésorier :  Fethi Yahiaoui;
  • Secrétaire général adjoint :  Moez Marzouki;
  • Trésorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite à la tenue de la première réunion officielle du bureau du Conseil élu, qui a été consacrée à la répartition des tâches et à l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

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Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 à 74 ans !

Ils sont plus de 151 800 élèves à entamer ce lundi 2 juin 2025 les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025, qui se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats seront annoncés le 24 juin.

Selon le calendrier du ministère de l’Éducation, les épreuves de la session de rattrapage auront lieu les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet prochains, avec une publication des résultats prévue le 13 juillet.

Il convient de noter que les candidats au baccalauréat 2025 se répartissent ainsi : 125 515 dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, et 7 942 en tant que candidats libres. La proportion de filles parmi les candidats atteint 62 %, contre 38 % pour les garçons.

Enfin, si l’on peut s’étonner de l’âge des candidats, ce n’est pas la « maladie d’amour de Michel Sardou, qui « court dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans « , mais bien le courage de se présenter aux épreuves à 74 ans, âge du plus âgé des candidats, tandis que le plus jeune a 17 ans.

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Le naufrage économique tunisien ou comment couler sans gilets, sans rames, et sans boussole

L’article « Trois chiffres pour comprendre le naufrage économique tunisien » a fait l’effet d’une bouée de sauvetage… percée. Il dresse un tableau sombre de l’économie tunisienne à coups de chiffres qui piquent, de constats alarmants, et de formules chocs. L’intention ? Réveiller les consciences. Le résultat ? On frôle la crise de panique collective. Spoiler : aucun chaton ni dinar n’a été épargné dans cette démonstration.  

Premier chiffre-choc : le cash circule à tout-va, plus vite que les rumeurs de remaniement ministériel. Selon l’auteur, cela montre que les Tunisiens ne font plus confiance au système bancaire, un peu comme on n’a jamais vraiment cru à la promesse d’un métro à Kairouan. Il faut dire qu’avec des lois qui transforment un chèque sans provision en cauchemar judiciaire, le cash devient soudain très sexy.

Mais peut-on résumer cette explosion à une seule loi ? Pas sûr. On pourrait aussi parler de l’économie informelle, du pouvoir d’achat à bout de souffle, et du système bancaire aussi convivial qu’un lundi matin sans café.

Croissance molle : la Tunisie a la grippe, mais sans ordonnance

Deuxième claque : une croissance de 1,6%. C’est peu. Très peu. C’est même moins que l’enthousiasme moyen devant une conférence sur les réformes structurelles. L’auteur y voit la preuve que le pays est dans une panne totale de moteur économique. Mais il oublie de mentionner qu’on roule sur une route mondiale cabossée : ralentissement de nos partenaires européens, sécheresse, inflation importée… Bref, on aurait pu espérer un scooter, on a eu une trottinette crevée.

Crédit bancaire en chute libre : les banques font grève du cœur

Dernier chiffre : les crédits bancaires ne décollent plus. En même temps, entre des entreprises sans visibilité, un État qui change les règles fiscales plus souvent que ses chemises, et des banques traumatisées par les défauts de paiement, il fallait s’y attendre. Le robinet du crédit est fermé, et même avec de l’insistance, le banquier reste plus froid qu’un courrier de la Trésorerie générale.

Un diagnostic pertinent… mais déprimant

L’auteur ne se contente pas d’annoncer la fin du monde, il en fait une saga. L’État est perdu, les entreprises sont tétanisées, les ménages déboussolés. Tout cela n’est pas faux. Mais à force de peindre tout en noir, on oublie que même dans les pires naufrages, il y a toujours un radeau, un Wilson ou au moins une rame de fortune. Ici, aucune piste de réforme, aucun début de solution, juste une ambiance Titanic, sans orchestre.

In fine, il faut ramer, pas râler (enfin, un peu des deux)

Cet article a le mérite de réveiller. Il tape là où ça fait mal, et il le fait bien. Mais pour transformer ce coup de gueule en plan de sauvetage, il faudrait ajouter une boussole, quelques idées concrètes et, pourquoi pas, un soupçon d’espoir. Ce que fait la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de Tunis (FSEGT) avec la série rencontres et de conférences depuis peu (nous y reviendrons).

Parce qu’on le sait, tous : critiquer, c’est facile. Reconstruire, c’est plus dur. Et aujourd’hui, la Tunisie a besoin des deux. En attendant, on garde la tête froide, on rame ensemble… et on évite les chèques sans provision.

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Nabeul : La propagation du mildiou fait baisser la récolte de tomate de près de 40%

De vastes superficies cultivées de tomates destinées à la transformation dans les délégations d’El Mida et Korba (gouvernorat de Nabeul) sont endommagées, suite à la propagation de la pathologie du mildiou.

De vastes superficies de cultures de tomates destinées à la transformation, situées dans les délégations d’El Mida et de Korba (gouvernorat de Nabeul), ont été gravement touchées par la propagation du mildiou. Cette maladie fongique provoque un dépérissement rapide des plants de tomates, entraînant souvent la perte d’une grande partie des fruits.

Mohamed Ben Hassan, secrétaire général de la Fédération régionale des producteurs de tomates à Nabeul, a déclaré à l’agence TAP que les dégâts causés par le mildiou varient entre 20 et 70 % des récoltes, impactant fortement le rendement, qui ne dépasserait pas cette année les 40 tonnes par hectare, contre 60 tonnes la saison précédente. Les prévisions tablent ainsi sur une récolte globale de 240 000 tonnes, contre 360 000 tonnes l’an dernier, soit une baisse de 40 %.

Face à cette situation, le responsable a appelé à la création d’une commission technique nationale pour mener des enquêtes de terrain, évaluer l’ampleur des dégâts et proposer des solutions d’urgence. Il a notamment souligné l’inefficacité des traitements importés utilisés jusqu’à présent.

Il propose également la mise en place de mécanismes d’indemnisation pour les agriculteurs sinistrés, déjà durement affectés par la hausse continue des coûts de production et l’accumulation de dettes. Il recommande, en outre, de fixer un prix de référence pour les tomates destinées à la transformation, qui ne devrait, selon lui, pas être inférieur à 350 millimes par kilogramme, sachant que le coût moyen de production avoisine les 15 000 dinars par hectare.

Dans cette optique, la Fédération régionale a adressé une lettre au ministère de l’Agriculture, aux autorités régionales et aux parties concernées, les appelant à agir en urgence face à la flambée des coûts de production et à la recrudescence des maladies agricoles. Elle réclame également l’ouverture d’un dialogue national pour repenser le modèle agricole et garantir les droits des agriculteurs.

L’agriculteur Khaled Kchaou a, de son côté, soulevé plusieurs problématiques : manque d’encadrement technique, pénurie de médicaments phytosanitaires, et prix élevés de ces derniers. Il insiste sur la nécessité de renforcer le contrôle des intermédiaires du secteur, de revoir à la baisse les prix des pesticides et engrais, et de réguler les marges bénéficiaires pratiquées par les points de vente.

Majdi Ben Othman, autre agriculteur de la région, déplore également la flambée des prix des intrants et la pénurie de main-d’œuvre, tout en appelant à la révision du prix de référence actuel – fixé à 270 millimes par kilogramme – et inchangé depuis plus de deux ans. Selon lui, les pertes importantes et le manque de rentabilité poussent de plus en plus d’agriculteurs à abandonner la culture de la tomate.

Il convient de rappeler que la contribution du gouvernorat de Nabeul à la production nationale de tomates destinées à la transformation a fortement chuté ces dernières années, passant de 65 % à environ 30 % aujourd’hui. Par ailleurs, la superficie cultivée a été réduite de 11 000 hectares en 2017 à seulement 6 000 hectares actuellement.

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L’ISIE prête à organiser les élections municipales

Aymen Boughattas, membre du conseil de l’instance supérieure indépendante pour les élections, a déclaré que l’ISIE est tout à fait prête pour les élections municipales ainsi que toute autre échéance qui pourrait être annoncée.

Joint par la TAP lors du tirage au sort pour le renouvellement des conseils régionaux à Monastir, il a précisé que dès que la date officielle des élections municipales sera annoncée et qu’un décret présidentiel convoquant les électeurs sera publié, l’ISIE lancera le processus électoral et finalisera le calendrier, comme à chaque fois.

Il a affirmé que le travail de l’Instance ne s’arrête pas et que la préparation matérielle et logistique se fait de manière continue, rappelant l’organisation d’élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord le 29 juin 2025 et en août de la même année dans la circonscription de Tozeur-Degache pour remplacer un député décédé.

Aymen Boughattas a d’ailleurs, expliqué que l’ISIE organise, régulièrement, des réunions hebdomadaires dédiées aux questions administratives en lien avec le personnel, les locaux, les aspects immobiliers, le système de qualité, le système de messagerie électronique « …etc.

 

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Fin de la 7ème campagne des fouilles archéologiques au site de « Thuburbo Majus » (INP)

L’Institut national du Patrimoine (INP) a annoncé, dimanche 1er juin, la fin de la septième campagne des fouilles archéologique tuniso-italiennes consacrées au site de Thuburbo Majus, près de la ville d’El Fahs, au gouvernorat de Zaghouan.

La septième campagne de fouilles archéologiques sur le site de Thuburbo Majus, menée dans le cadre du projet tuniso-italien « Thuburbo Majus et sa région dans l’Antiquité », s’est achevée avec des résultats qualifiés de « remarquables » par l’Institut National du Patrimoine (INP).

Conduit en partenariat avec l’Université de La Manouba (Tunisie) et l’Université de Bologne (Italie), ce projet a mobilisé des équipes de chercheurs et de techniciens et une cinquantaine d’étudiants issus des universités de La Manouba, de Tunis, de Carthage et de Bologne. Les travaux ont été complétés par des recherches en laboratoire, en Tunisie et en Italie.

Les investigations se sont concentrées sur plusieurs zones stratégiques du site, notamment la Palestre des Petronii, où un dossier préliminaire a été constitué en vue d’un futur projet de restauration. Ce monument emblématique fait partie d’un ensemble remarquable comprenant un forum, un capitole, des temples, des thermes, des habitations et un amphithéâtre.

Dans un communiqué publié, dimanche 1er juin, l’INP a annoncé que trois axes de recherche structurent désormais les travaux : la verdure urbaine, la gestion de l’eau et l’étude des zones périphériques. Ces thématiques seront au cœur de la prochaine campagne prévue du 19 octobre au 16 novembre 2025.

Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, près de la ville d’El Fahs, le site de Thuburbo Majus — également connu sous le nom de Henchir Kasbat — couvre une superficie de 120 hectares, dont seulement 7 hectares ont été explorés à ce jour. Ancienne cité prospère de la vallée céréalière de l’Oued Miliane, elle se distinguait par son rôle de carrefour stratégique à l’époque romaine.

La ville antique comptait à l’origine quatre portes monumentales, dont trois ont été identifiées sur le terrain : la porte de Carthage au nord, une à l’est et la porte de Dougga au sud-ouest. Deux d’entre elles ont conservé leurs structures en élévation, construites en calcaire jaune, témoignant du raffinement architectural de la cité.

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Une délégation parlementaire à Haïdra et Bouchebka

Une délégation de la Commission parlementaire des relations extérieures, de la coopération internationale, des affaires des Tunisiens à l’étranger et de la migration a effectué, les 30 et 31 mai, une visite de terrain aux postes frontaliers de Haïdra et Bouchebka, dans le gouvernorat de Kasserine. Plusieurs députés de la région ont pris part à cette mission.

En visite à Haïdra, les parlementaires ont constaté une hausse de 29,8 % du trafic de voyageurs entre avril 2024 et avril 2025. Désormais classé point de passage touristique en plus de sa fonction commerciale, le poste fait face à plusieurs défis logistiques et humains. Les représentants de la Douane, de la Sécurité nationale et de la Police des frontières ont dressé un état des lieux de la situation.

La délégation a inspecté les travaux réalisés par l’Office national des postes frontaliers terrestres (ONPFT) et appelé à renforcer les effectifs, activer les guichets encore inopérants faute de matériel, renouveler le parc automobile et équiper le poste d’un scanner pour véhicules.

À Bouchebka, où plus d’un million de voyageurs ont transité en 2024, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente, les députés ont rencontré les responsables du poste et des cadres régionaux. L’étroitesse de la route menant au poste, source d’encombrements fréquents, a été pointée du doigt. Les élus ont proposé de séparer les flux touristiques et commerciaux, les terrains et financements nécessaires étant déjà disponibles.

Ils ont également recommandé de relier Bouchebka à la route nationale n°15 (vers Gabès) et de résoudre plusieurs problèmes structurels : pénurie d’eau, réseau d’assainissement dégradé, faiblesse du réseau électrique et lourdeurs administratives liées à la gestion des biens saisis.

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