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Edito: Epreuve

Combien de divisions ? La question d’allure martiale est moins anodine qu’elle n’y paraît. La réalité est que très peu de postulants au baccalauréat viennent d’horizons ou de filières scientifiques. Le phénomène est encore plus accentué au terme du cursus universitaire. La place et le poids des écoles d’ingénieurs, des facultés de sciences pures et des instituts technologiques font davantage référence au passé lointain qu’ils n’expriment les préoccupations du moment, et moins encore qu’ils n’anticipent les exigences du futur.

151.808 élèves sont sur la ligne de départ pour l’épreuve du baccalauréat. Moins de 10.000 portent le brassard scientifique, ultime marqueur des temps modernes. Peu d’appelés pour, au final, très peu d’élus, en comparaison avec les dragons asiatiques qui doivent leur fulgurante ascension à la nature et à l’efficacité de l’architecture de leur système d’enseignement. Au total, moins de 10.000 entre ingénieurs et scientifiques sur près de 70.000 diplômés de l’enseignement supérieur. Sans l’apport du secteur privé qui monte en puissance, le tableau serait encore plus troublant.

 

Nul ne peut ni ne doit, au nom précisé ment de la liberté, s’opposer à l’exode de cerveaux et de compétences, même quand le phénomène prend de l’ampleur et menace de déstabiliser les fondements mêmes des structures productives.

 

Un grand nombre, si ce n’est la totalité des lauréats scientifiques, vont poursuivre leurs études à l’étranger, souvent sans grand espoir de retour. Ils y seront accueillis à bras ouverts. Ils seront détournés, en toute légalité, de leur pays d’origine, qui s’est saigné aux quatre veines pour les hisser au sommet de la connaissance et de la créativité. Au pillage et à la confiscation des richesses et des ressources naturelles, s’ajoute, dans la stratégie des anciens empires coloniaux, la captation du capital humain à leur seul bénéfice. La voie est libre et pavée de sollicitations pour les ingénieurs, les scientifiques, les chercheurs, les médecins, les universitaires, au nom du sacro-saint principe de liberté, mais qu’on récuse et renie quand il s’agit d’immigration indésirable et non voulue. A charge pour notre diplomatie de faire valoir nos droits auprès des pays d’accueil. La morale et les valeurs qu’ils défendent valent bien dédommagement et indemnisation pour service rendu ! Nul ne peut ni ne doit, au nom précisé ment de la liberté, s’opposer à l’exode de cerveaux et de compétences, même quand le phénomène prend de l’ampleur et menace de déstabiliser les fondements mêmes des structures productives. L’ennui, c’est qu’on ne sait même pas s’il faut se plaindre ou se réjouir du montant des transferts de revenus des TRE. Le problème n’est pas d’ordre moral.

La question qui se pose est de s’interroger sur les motivations qui poussent nos compétences à quitter le pays. Les conditions financières, même si elles sont bien réelles, ne sont pas l’unique raison. Il y a aussi la promesse d’un plan de carrière valorisant, de meilleures conditions de travail et de vie. Et les raisons politiques ne sont pas tout à fait absentes aussi. Certains se résignent à voter avec leurs pieds, déçus, frustrés et découragés qu’ils sont par l’absence de visibilité politique et de réelles perspectives d’avenir. Le mal est en nous-mêmes. Si une large frange de l’élite – mais pas elle seule – s’en va, c’est pour fuir le malaise et la déprime qui s’incrustent pour on ne sait combien de temps.

 

Nos facultés et écoles d’ingénieurs sauront s’y prendre; elles disposent d’un énorme potentiel de développement, pour peu qu’elles aient les coudées franches. C’est l’honneur de l’enseignement tunisien qu’elles auront à défendre.

 

Que faire pour éviter que le pays ne se vide de sa substance ? Que faire dans l’immédiat et à terme pour lutter contre les déserts scientifique, technologique, médical et industriel et les prévenir ? On est en droit de nous alarmer au vu du nombre effrayant des départs et du vide qu’ils laissent derrière eux. Que doit-on faire pour stopper l’hémorragie et pourquoi ne pas inverser cette tendance ? Que faire pour ne pas subir la tyrannie du vide, qui impacte lourdement la machine économique ? Pour toute réponse : agir vite, fort, tout en déployant une vision lointaine. Faire ce que nous savons faire, là où nous avons excellé depuis plusieurs générations : former des scientifiques encore et toujours, tout en améliorant et en diversifiant l’offre des diplômes. Nos facultés et écoles d’ingénieurs sauront s’y prendre; elles disposent d’un énorme potentiel de développement, pour peu qu’elles aient les coudées franches. C’est l’honneur de l’enseignement tunisien qu’elles auront à défendre. Le ventre qui a enfanté ces graines de génie qui brillent de mille feux, ailleurs plus qu’ici, est encore fécond. Encore faut-il qu’on en prenne soin. Former en nombre et en qualité, c’est notre principal défi dans un contexte mondial marqué par d’inquiétants bouleversements géopolitiques.

Face à la montée des périls liés aux incertitudes du nouvel ordre économique mondial et à l’irruption de l’IA, principal levier stratégique d’innovation, de modernisation et d’émergence des économies, nous n’avons d’autre choix que de relever le défi de l’enseignement, de la recherche et de la formation. Il s’agit là rien de moins que de la mère de toutes les batailles.

 

Ils ont d’énormes marges de progression et un très grand nombre de places à conquérir pour prétendre figurer dans l’échiquier mondial.

 

Pour compter, nos universités, nos grandes écoles et nos centres de recherche doivent y être. Ils partent aujourd’hui de très bas pour avoir subi pendant près de deux décennies l’usure du temps, l’indifférence des pouvoirs publics et les effets pervers d’une contestation sociale dévastatrice. Ils ont d’énormes marges de progression et un très grand nombre de places à conquérir pour prétendre figurer dans l’échiquier mondial.

Il n’y a pas mieux que le couple université-entreprise pour concevoir, écrire, dessiner et construire le futur. C’est l’épicentre, le point focal de toute politique de développement souveraine. Il ne peut y avoir de réelles avancées sans ce réacteur à propulsion humaine. Le problème est qu’en la matière, il y a loin de la coupe aux lèvres. L’université est aujourd’hui coupée de son environnement et du socle productif à un point tel que cela suscite d’énormes craintes. Il ne peut y avoir de croissance souveraine sans un fort maillage et une puissante intégration entre les universités et les entreprises, de quelque taille qu’elles soient.

D’où l’impérieuse nécessité de maîtriser toute la chaîne de valeur : enseignement-recherche-innovation pour nous affranchir des aléas du présent et des incertitudes du futur. On n’accédera pas autrement à de nouveaux paliers de développement. N’ayons pas peur des mots : paradoxalement, c’est plus facile d’entreprendre aujourd’hui ce qui ne pouvait l’être par le passé. Car à l’heure de l’IA, la recherche n’est plus l’apanage des grands groupes ou des grandes puissances industrielles.

Mission difficile, certes, mais pas impossible pour un pays riche de son capital humain – pourtant dévasté par l’émigration – et de la résilience de son tissu industriel et économique. A condition de porter à son plus haut niveau le curseur des bacheliers et des diplômés en mathématiques, en sciences et en technologies émergentes. A nous de choisir entre les architectes du futur et les ingénieurs du chaos. 

Cet édito est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n°922 du 18 au 2 juillet 2025.

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Depuis Istanbul, Nafti réaffirme la solidarité de la Tunisie avec l’Iran

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réitéré la ferme condamnation de la Tunisie face à l’agression sioniste menée contre la République islamique d’Iran, soulignant que notre pays se solidarise « totalement » avec celle-ci dans la défense de sa souveraineté, de l’intégrité de son territoire et de ses ressources nationales, tout comme elle se tient aux côtés de tous les pays et peuples de la région.

S’exprimant, samedi 21 juin 2025, à l’ouverture des travaux du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui se tient actuellement à Istanbul, le chef de la diplomatie tunisienne a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et global » de toute escalade militaire dans la région qui pourrait conduire à une « guerre ouverte » dont les répercussions sur la paix et la sécurité internationales sont imprévisibles.

Responsabilité de la communauté internationale

Cité dans un communiqué du département, Nafti a fait porter à la communauté internationale la pleine et entière responsabilité de la détérioration de la situation, appelant à ce propos à la nécessité de faire imposer le respect du droit international.

Il a également mis en garde contre la gravité de cette agression qui, a-t-il déploré, constitue une violation manifeste de la légalité internationale et un affront aux valeurs « éthiques et humaines », soulignant que les violations répétées du droit international par l’entité occupante ne doivent pas laisser passer sous silence la tragédie en marche dans les territoires palestiniens occupés et les menaces récurrentes qui pèsent sur l’unité du Liban et de la Syrie.

Elargissement de l’agression israélienne…

Et le ministre d’ajouter que ces menaces viennent traduire de manière insoupçonnée « les intentions claires » de l’entité sioniste d’élargir la sphère de son l’agression et d’imposer ainsi la politique du fait accompli au moyen du recours à la force.

Tout en réitérant son appel en faveur d’une mobilisation internationale ferme et efficace pour demander des comptes à l’entité occupante, Nafti a exhorté les pays et les peuples musulmans à resserrer les rangs afin gagner les paris que posent et relever les défis lancés à la sécurité et à la stabilité de manière à garantir l’invulnérabilité la nation islamique.

Il a également réaffirmé l’attachement de notre pays à ses constantes diplomatiques historiques en faveur des causes justes et humaines, appelant les pays musulmans à faire preuve d’unité afin de repousser les dangers et de contrer les complots qui se trament contre les pays et les peuples de la région.

Avec TAP

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Business du foot – Mohsen Trabelsi et le nouveau président du Club Africain

Mohsen Trabelsi a été élu nouveau président du Club Africain par 92,28 % des voix (370 voix parmi 401), lors de l’Assemblée générale élective du club, tenue samedi 21 juin 2025 à Tunis.

Trabelsi était à la tête de l’unique liste candidate à cette élection composée comme suit :

Mohsen Trabelsi : Président

Mehdi Milad : Vice-président

Hajeur Baccar : Secrétaire générale, chargée de la supervision des catégories féminines

Hichem Manaï : Trésorier

Sami El Kadhi : Membre

Elyès Néji : Membre

Férid Khemakhem : Membre.

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Disparition de Mohamed Hichem Bougamra, grande figure de la culture tunisienne

Mohamed Hichem Bougamra, éminente personnalité du paysage culturel et artistique tunisien, s’est éteint jeudi 19 juin 2025 à l’âge de 84 ans.

Dans des communiqués distincts, le ministère des Affaires culturelles et l’Établissement de la Télévision nationale ont exprimé leurs profondes condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble de la communauté culturelle et médiatique du pays. Tous saluent la mémoire d’un homme dont le parcours, long de plusieurs décennies, a marqué durablement la scène culturelle nationale.

Né le 21 février 1941 à Ouardanine, dans le gouvernorat de Monastir, Hichem Bougamra a entamé sa carrière professionnelle à la direction des programmes de la Radiodiffusion-télévision tunisienne, où il a exercé de 1979 à 1981. Cet établissement, fondé en 1957, deviendra en 1990 l’Établissement de la radiodiffusion-télévision tunisienne (ERTT), avant d’être scindé en 2006 en deux entités : la Radio tunisienne et la Télévision nationale.

Écrivain prolifique et touche-à-tout, Bougamra a signé des œuvres dans plusieurs genres littéraires, allant de la poésie à l’essai, en passant par la nouvelle et le roman. Plusieurs de ses textes ont été publiés dans des journaux et revues aussi bien tunisiennes qu’arabes. Il est également l’auteur de scénarios pour la télévision, dont la série « Warda », l’une de ses dernières créations dramatiques.

En 1984, il rejoint l’Union des Écrivains tunisiens, puis le Comité permanent de la culture arabe à Rabat, où il s’impose comme un membre engagé. Il a aussi collaboré avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), basée à Tunis, en y apportant son expertise sur les enjeux culturels du monde arabe.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un de ses intellectuels les plus engagés et l’un des artisans de sa vie culturelle contemporaine.

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Gouvernance 2.0 – La Tunisie digitalise le suivi des projets publics

Le conseil ministériel a examiné, à cette occasion, des projets de développement en cours de réalisation dans les différents secteurs d’activité, à savoir la santé, le transport, léducation, l’infrastructure, les technologies de la communication, lagriculture, lindustrie, lénergie notamment les projets daménagement des zones industrielles et la construction de nouvelles centrales de production de lélectricité à partir de lénergie solaire.

Coupe du monde des clubs Fifa: l’EST « élimine » Le Los Angeles FC et se relance

Battue par Flamengo sur le score de 2-0, lors de son premier match à la Coupe du monde des clubs Fifa, l’Espérance sportive de Tunis (EST) se devait de réagir. Et c’est ce que le club tunisien a fait, et de la plus belle manière en disposant du club américain de Los Angeles FC de 1 but à zéro, dans la nuit de vendredi à samedi à Nashville.

C’est l’Algérien de l’EST, Youcef Belaïli, qui a marqué l’unique but de la rencontre à la 70e minute. Ceci étant, il faut souligner la performance du gardien espérantiste, Béchir Ben Saïd, qui a sauvé les siens en arrêtant un penalty de Bouanga dans les derniers instants du temps additionnel.

Ainsi, Los Angeles FC des Français Lloris et Giroud est éliminé de cette première coupe du monde Fifa à 32 équipes.

Avec 3 points au compteur, les Sang et Or pointent à la 3ème place ex-aequo avec Chelsea son prochain adversaire. Là il faudra sortir un autre grand jeu.

Sachant que Flamengo, avec 2 victoires en deux journées, est déjà qualifié.

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Le russe Uralchem veut exporter 5 millions de tonnes d’engrais vers l’Afrique

L’un des plus grands producteurs d’engrais de Russie, Uralchem, annonce son intention d’augmenter considérablement ses exportations vers l’Afrique, avec un objectif de 5 millions de tonnes métriques par an d’ici à 2030. 

Le PDG de la société, Dmitry Konyaev, a dévoilé l’objectif lors de la table ronde « Dialogue d’affaires Russie-Afrique » au 28e Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) qui s’est tenu jeudi 19 juin 2025.

Selon Konyaev, l’objectif d’augmenter les expéditions annuelles de 1 million de tonnes fin 2024 à 5 millions d’ici la fin de la décennie constituerait « de véritables résultats et de véritables réalisations » pour Uralchem ​​et le secteur agricole africain. Il a ajouté qu’à la fin 2024, l’Afrique n’avait importé que 10 millions de tonnes d’engrais, un niveau qu’il a qualifié de disproportionnément faible pour le continent.

Le PDG d’Uralchem a souligné que la faible distribution d’engrais en Afrique est le résultat d’obstacles structurels internes, notamment une infrastructure logistique médiocre et des mécanismes de règlement financier complexes. « Souvent, un agriculteur africain paie plus cher qu’un agriculteur européen pour les mêmes engrais. C’est absolument absurde ». 

Pour relever ces défis, Uralchem ​​a décidé de privilégier la distribution locale en créant des coentreprises avec des États africains. L’entreprise a déjà lancé des opérations en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire, selon Konyaev.

Depuis fin 2022, Uralchem ​​a fourni gratuitement plus de 134 000 tonnes d’engrais aux pays africains. Plus de 111 000 tonnes ont été expédiées depuis les ports et entrepôts européens vers le Malawi, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).

Par ailleurs, Mikhail Rybnikov, PDG de PhosAgro, une autre grande entreprise russe d’engrais, a déclaré que les principaux acheteurs des produits de la société comprennent désormais l’Afrique du Sud, le Mozambique, l’Éthiopie, le Cameroun et le Maroc.  « Notre entreprise apporte une contribution importante au renforcement de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans les pays africains », a-t-il affirmé.

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Bac 2025 : les filles en tête avec 4 lauréates contre 3 garçons, haut les mains !

Depuis plusieurs années, les filles dominent largement les résultats du baccalauréat, et l’année 2025 ne fait pas exception. Le ministère de l’Éducation a publié ce samedi 21 juin 2025 la liste des meilleurs élèves au niveau national, où l’on compte 4 filles et 3 garçons parmi les premiers de chaque filière :

Filles : Eya Barhoumi (Sciences techniques), Aïcha Fekih (Sciences expérimentales), Meriem Ayadi (Économie et gestion), Yasmine Ben Zouina (Sport)

Garçons : Mohamed Nesraoui (Mathématiques), Jihad Rizgueni (Sciences informatiques), Mohamed Malek Chaâlali (Lettres)

Cette prédominance féminine parmi les meilleurs élèves illustre la tendance observée depuis plusieurs années, où les filles affichent des taux de réussite supérieurs à ceux des garçons, avec un écart significatif dans les statistiques nationales.

Cette année, les filles représentent environ 61 % des candidats au bac et affichent un taux de réussite d’environ 71 %, contre 62 % pour les garçons, confirmant ainsi leur avance dans le système éducatif.

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Bac 2025 : 37% de réussite, les maths et le sport en tête !

Le taux de réussite à la session principale de l’examen du bac cette année a atteint 37,08 %, a annoncé le ministère de l’Éducation ce samedi 21 juin 2025.

La répartition des taux de réussite par filière est la suivante :

Mathématiques : 74,93 %

Sciences expérimentales : 45,83 %

Économie et gestion : 28,95 %

Lettres : 23,02 %

Sciences techniques : 35,02 %

Sciences de l’informatique : 48,47 %

Sport : 73,33 %

Ainsi sur un total de 151 779 candidats ayant passé les examens nationaux du baccalauréat 2025, la répartition des résultats est la suivante :

Nombre de candidats ajournés (reportés) à la session de contrôle : 46 282, soit 37,95 %

Nombre de candidats refusés : 44 213, soit 30,52 %

Détail par filière :

Économie et gestion : 49 225 candidats // 13 584 admis // 13 661 en session de contrôle // 8 269 refusés

Sciences expérimentales : 30 481 candidats // 13 331 admis // 8 328 en session de contrôle // 7 343 refusés

Lettres : 27 079 candidats // 5 844 admis // 11 116 en session de contrôle // 8 269 refusés

Mathématiques : 8 224 candidats // 5 980 admis // 1 391 en session de contrôle// 609 refusés

Sciences informatiques : 14 593 candidats // 6 843 admis // 4 271 en session de contrôle// 2 963 refusés

Sport : 1 724 candidats // 1 254 admis // 418 en session de contrôle // 30 refusés

Sciences techniques : 20 453 candidats // 6 885 admis // 7 097 en session de contrôle // 5 588 refusés

Il convient de noter que les candidats ayant souscrit au service d’envoi des résultats du baccalauréat 2025, session principale, ont commencé à recevoir leurs résultats par SMS ce samedi 21 juin 2025, en début d’après-midi.

Le ministère de l’Éducation avait précisé que les candidats pouvaient s’inscrire à ce service en envoyant un SMS au numéro 85005, avec le message suivant : « BAC » suivi d’un espace, puis du numéro d’inscription à l’examen du baccalauréat, un astérisque, et enfin le numéro de la carte d’identité nationale.

Par ailleurs, le ministère a confirmé que les résultats officiels de la session principale du baccalauréat seront publiés le 24 juin 2025.

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Consommation responsable : seuls 13% des Tunisiens engagés

Selon le « Baromètre de la consommation responsable 2025 » présenté samedi à Tunis par le Laboratoire de l’Économie Sociale et Solidaire (Lab’ess), seulement 13 % des Tunisiens sont véritablement engagés dans une consommation responsable et s’efforcent de réduire l’impact de leurs achats.

Cette étude quantitative, réalisée du 17 au 21 janvier 2025 auprès de 907 personnes interrogées en face à face, a été soutenue par Savoirs éco, un projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France. Son objectif est de mieux comprendre la perception des consommateurs tunisiens à l’égard de la consommation responsable, d’identifier les obstacles au changement et de proposer des actions pour encourager la transition vers des pratiques plus durables, a expliqué Sonya Zaiem, directrice adjointe de Lab’ess.

Le baromètre révèle que 25,4 % des répondants connaissent la définition de la consommation responsable, et que 81 % se déclarent mobilisés en faveur de cette démarche. La consommation responsable implique une prise de conscience de l’impact social, économique et sanitaire des achats. Elle regroupe trois catégories principales : l’achat vert (produits recyclés, recyclables, biodégradables ou à faible consommation énergétique), l’achat solidaire (produits fabriqués par des associations d’insertion, des personnes en situation de handicap, ou des artisans et agriculteurs locaux), et l’achat équitable (issus du commerce équitable et de l’agriculture raisonnée).

Cependant, 19 % des personnes interrogées restent indifférentes et n’ont pas modifié leurs habitudes de consommation. Malgré une conscience collective en progression et une évolution progressive des comportements, plusieurs freins persistent. Ainsi, 47 % estiment que la consommation responsable est trop coûteuse, 22 % regrettent le manque de produits responsables dans les commerces et supermarchés, 43 % pensent qu’il est inutile de faire des efforts puisque la majorité des consommateurs ne changent pas, et 42 % ne souhaitent pas renoncer à certains plaisirs. Par ailleurs, 12 % des répondants avouent avoir du mal à résister aux promotions commerciales.

Lors de la présentation, Yousser Hamza, consultante en agro-industrie, a souligné le coût sanitaire lié à la consommation de produits transformés riches en sucre et en sel, insistant sur la responsabilité des industriels à adapter leurs politiques dans le cadre de leur responsabilité sociétale (RSE). Elle a également mis en garde contre l’industrialisation croissante des produits traditionnels comme le miel et la bsisa, qui pourrait entraîner un usage excessif d’additifs et de conservateurs.

L’étude indique aussi que 79 % des Tunisiens interrogés exigent des preuves concrètes d’engagement des marques pour croire en leur démarche responsable. En effet, 35 % considèrent la consommation responsable comme une simple stratégie commerciale visant à augmenter les ventes, tandis que 44 % réclament des labels ou autres garanties pour se convaincre.

Enfin, un Souk responsable a été organisé au siège de Lab’ess, présentant des produits alimentaires de terroir, des textiles, des accessoires et des objets décoratifs, afin de promouvoir des alternatives concrètes à la consommation traditionnelle.

Avec TAP

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Le Niger prive le géant nucléaire français d’une mine d’uranium

Le gouvernement militaire du Niger a annoncé, jeudi 19 juin, la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano – qui en avait perdu le contrôle opérationnel depuis déjà plusieurs mois -, et ce, dans un contexte d’escalade du conflit entre le mineur et la nation ouest-africaine.

Les autorités ont invoqué des actions illégales présumées d’Orano pour justifier leur décision, ajoutant que le dernier accord minier entre le Niger et le géant minier français a expiré en décembre 2023.

À souligner que la mine d’uranium de Somaïr, dans la région d’Arlit au nord, est en exploitation depuis 1971.

« Face à ce comportement irresponsable, illégal et injuste d’Orano – entreprise détenue par l’État français, ouvertement hostile au Niger depuis le 26 juillet 2023 –, le gouvernement nigérien a décidé, en toute souveraineté, de nationaliser la Somaïr », a rapporté la chaîne nationale RTN, citant un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres nigérien jeudi 19 juin 2025.

« Cette nationalisation permettra une gestion plus saine et plus durable de l’entreprise et, par conséquent, une jouissance optimale de la richesse issue des ressources minières par les Nigériens », a indiqué le gouvernement dans son communiqué.

Les relations entre le Niger et la France se sont détériorées depuis le coup d’État militaire de juillet 2023, entraînant une rupture de la coopération en matière de défense et l’expulsion des troupes françaises précédemment déployées pour combattre les djihadistes au Sahel.

Par ailleurs, les autorités militaires ont examiné les concessions minières étrangères dans le cadre d’une initiative régionale plus large, y compris les alliés des pays voisins du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, pour accroître les revenus du secteur extractif.

En décembre dernier, Orano a affirmé que le gouvernement de Niamey avait pris le contrôle opérationnel de sa mine d’uranium de Somaïr, dont la société française détient 63,4% des parts et l’État nigérien le reste. En mai, Orano a signalé que les forces de sécurité nigériennes avaient perquisitionné les bureaux de ses filiales locales, saisi du matériel et arrêté l’un de ses directeurs…

Il faut rappeler que le Niger est le septième producteur mondial d’uranium, avec environ 5% de la production mondiale, selon l’Association nucléaire mondiale. Les exportations d’uranium du pays constituent une source importante de combustible pour les réacteurs nucléaires français, fournissant entre 15 et 17% de l’uranium utilisé dans la production d’électricité française.

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Concours national : boostez vos idées pour l’économie verte !

Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a lancé un concours national destiné à encourager les initiatives des jeunes et les projets de startups dans les domaines du climat et de l’économie verte.

Organisé avec le soutien du Canada dans le cadre du projet « Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie », ce concours vise à promouvoir des projets climatiques innovants et réalisables, tout en renforçant le rôle des jeunes et des startups dans la transition vers un développement durable, inclusif et résilient, selon un communiqué publié samedi par le ministère de l’Environnement.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 20 juillet 2025 et s’adressent à toute personne porteuse d’un projet ou d’une idée innovante ayant un impact environnemental ou climatique tangible, dans l’un des gouvernorats concernés par le projet : Kairouan, Gabès, Gafsa, Médenine, Kébili, Tozeur et Tataouine.

Deux lauréats nationaux seront sélectionnés et recevront un soutien financier pour l’acquisition de matériaux ou services nécessaires au développement de leur projet, ainsi qu’un accompagnement personnalisé et une mise en relation avec des structures d’appui telles que des incubateurs, des programmes publics ou des partenaires techniques.

Par ailleurs, sept lauréats régionaux, un dans chaque gouvernorat, bénéficieront d’un accompagnement technique individualisé pour élaborer un plan d’investissement et un plan d’action, avec une orientation vers les dispositifs publics de soutien et de financement disponibles aux niveaux national et local.

Les secteurs ciblés par ce concours incluent notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable, la gestion intégrée des ressources en eau, la valorisation des déchets, la planification urbaine durable, ainsi que les technologies propres et vertes, entre autres.
Avec TAP

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Près de 1 000 navires signalent des interférences GPS près de l’Iran

Un millier de navires par jour subiraient des interférences dans leurs systèmes GPS près des côtes iraniennes, rapporte le Centre MICA, un organisme français expert en sécurité maritime.

Cette perturbation rend plus difficile la navigation en toute sécurité la nuit, par mauvaise visibilité ou en cas de trafic intense, souligne MICA, qui promeut la coopération entre les marines et la marine marchande, dans un message publié sur X.

En moyenne, 970 navires ont signalé des problèmes avec leurs systèmes de navigation chaque jour depuis le 13 juin, date du début de la guerre lancée par Israël contre l’Iran.

Deux pétroliers, en l’occurrence le Front Eagle et l’Adalynn, sont entrés en collision près du détroit d’Ormuz. Et selon MICA, l’interférence dans les systèmes de navigation était en partie responsable de l’incident, ajoutant toutefois que les causes exactes de la collision n’ont pas encore été déterminées.

Les perturbations des systèmes GPS lors du passage des navires dans le détroit d’Ormuz sont l’un des principaux impacts sur le transport maritime mondial.

À noter qu’environ un cinquième du pétrole mondial transite par cette route maritime, ce qui en fait un passage vital pour l’approvisionnement énergétique.

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L’huile d’olive tunisienne s’impose à Genève et renforce la coopération avec la Suisse

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, a confirmé son excellence lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) organisée à Genève du 22 au 24 avril 2025 par le groupe Global International Olive Oil Competitions (GIOOC).

Lors de cette compétition internationale, la Tunisie s’est distinguée en remportant le plus grand nombre de distinctions parmi les 150 entreprises participantes issues de 15 pays, dont près d’un tiers étaient tunisiennes. Au total, les producteurs tunisiens ont obtenu 83 médailles d’or (dont 21 dans la catégorie santé pour la richesse en polyphénols et les bienfaits cliniques) et 4 médailles d’argent, confirmant ainsi le leadership du pays dans le secteur de l’huile d’olive extra vierge.

Pour célébrer cette performance exceptionnelle, une cérémonie de remise des prix s’est tenue le 20 juin 2025 à la Résidence de l’Ambassadeur de Suisse à Carthage, en présence de représentants officiels, d’acteurs institutionnels, de producteurs primés. L’événement a mis en lumière l’excellence tunisienne et souligné le rôle stratégique de la Tunisie sur la scène oléicole internationale.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a exprimé sa fierté pour les producteurs tunisiens et a évoqué les efforts de la coopération suisse pour soutenir l’exportation des produits agricoles tunisiens, notamment à travers les programmes Pampat (valorisation des produits du terroir) et SIPO (amélioration des chances d’exportation sur les marchés suisses et européens).

Il souligne à cet effet le grand succès de l’huile d’olive tunisienne, visible partout dans le pays grâce à l’omniprésence des oliviers et de leur production. Cependant, il regrette que dans les supermarchés en Suisse et en Europe, on trouve encore majoritairement des huiles d’olive provenant d’autres pays. Selon lui, la Tunisie possède un énorme potentiel pour exporter sa très bonne huile d’olive, qui est généralement biologique et naturelle, vers les marchés européens et suisses. Il ajoute que la coopération suisse est active dans le secteur agricole pour améliorer les chances des produits tunisiens à l’export.

De son côté, Raouf Chouket, co-fondateur du GIOOC et PDG du groupe GEOC AB, a rappelé la diversité exceptionnelle des variétés d’olives tunisiennes (plus de 100 variétés reconnues), telles que Chemlali, Chemchali, Nab Jemel, Wasslati et Fakhari, et a insisté sur la nécessité de valoriser cette richesse génétique. Il a aussi présenté l’ambition d’organiser une Coupe du Monde de l’huile d’olive réunissant 1 000 sociétés issues des cinq continents, afin de promouvoir l’excellence, la qualité, la santé et la durabilité à l’échelle mondiale.

Il a également souligné l’importance d’investir dans le secteur, rappelant qu’environ 300 000 familles tunisiennes vivent directement de l’oléiculture.

Enfin, plusieurs pistes de coopération ont été proposées : faciliter les échanges professionnels, initier un dialogue technique pour améliorer la réglementation à l’export, augmenter les quotas d’exportation vers la Suisse, organiser des programmes de formation croisée, et créer une ligne de financement conjointe pour soutenir l’investissement dans le secteur oléicole.

Rencontrée en marge de cet événement, Wassila Mestiri, ingénieure agronome et dégustatrice d’huile d’olive depuis 2014, est propriétaire de la marque Antika, issue d’une ferme familiale. Après un premier essai de production il y a deux ans, elle a lancé sa propre production d’huile d’olive à partir de cette ferme. Reconnue par le Olicoil, elle a obtenu plusieurs médailles ainsi qu’un certificat de participation au concours de Genève, où elle a remporté une médaille d’or. En tant qu’ingénieure, elle souligne l’importance de sensibiliser le consommateur qui devra être capable de distinguer une huile d’olive de qualité.

Maher Debache, basé à Testour, est le producteur de l’huile d’olive du domaine Mejdera, également primée par une médaille d’or au concours de Genève. Cette reconnaissance marque le début d’une expansion à l’échelle internationale pour son domaine.

En somme, tout cela nous amène à dire que la Tunisie, grâce à ses avancées en matière de qualité, d’innovation et de durabilité, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur le marché international de l’huile d’olive, tout en renforçant la coopération tuniso-suisse au service d’une agriculture d’excellence et d’un développement durable.

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L’UTM progresse de 40 rangs dans le classement mondial QS des universités 2026

L’Université de Tunis El Manar (UTM) figure désormais parmi les 731 meilleures universités mondiales selon le classement QS 2026 (Quacquarelli Symonds).

L’UTM s’est particulièrement distinguée en se classant 259e au niveau mondial pour l’employabilité de ses diplômés, et en intégrant le Top 300 mondial pour la qualité de son réseau international de recherche. Cette performance marque une progression de 40 places par rapport à l’année précédente.

Le classement QS 2026, qui analyse 8 467 établissements issus de 106 pays, s’appuie sur des critères tels que la réputation académique, l’ouverture internationale, l’impact des publications scientifiques, la reconnaissance auprès des employeurs et la durabilité.

« Ce succès est le fruit d’un engagement collectif réunissant direction, enseignants-chercheurs, étudiants et personnel administratif, renforçant ainsi la position de l’UTM en tant que leader académique et acteur majeur de la recherche au Maghreb et à l’échelle internationale », indique un communiqué de l’université.

À noter que, pour l’édition 2026, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis occupe la première place du classement, suivi de l’Imperial College London (Royaume-Uni) à la deuxième position, et de Stanford University (États-Unis) à la troisième.

Avec TAP

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Tunisie-Italie-ONUDI : un nouveau projet pour dynamiser l’emploi des jeunes

La Coopération italienne et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) ont signé, vendredi 20 juin 2025, à Tunis, un nouvel accord de financement pour le lancement du projet « Tunisie Professionnelle – Renforcer l’emploi en Tunisie par une formation professionnelle dynamique ».

Cet accord, d’un montant de 6,5 millions d’euros entièrement financé par le gouvernement italien, a été paraphé par Alessandro Prunas, ambassadeur d’Italie en Tunisie, et Lassaad Ben Hassine, représentant de l’ONUDI en Tunisie. La cérémonie, organisée au siège régional de l’Agence italienne de coopération (AICS), s’est tenue en présence d’Isabella Lucaferri, directrice de l’AICS, ainsi que de représentants des ministères de l’Économie et de l’Emploi.

D’une durée de trois ans, ce projet vise à améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens grâce à la modernisation et au développement du système national de formation professionnelle. Mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il portera sur l’amélioration de la qualité, de l’accessibilité et de la pertinence des programmes de formation, en ciblant particulièrement les jeunes et les femmes. Parmi ses objectifs figurent la rénovation des centres de formation, l’introduction de méthodes pédagogiques innovantes et le renforcement des partenariats public-privé.

Ce nouvel accord s’inscrit dans la continuité d’un partenariat de longue date entre la Coopération italienne et l’ONUDI. Aligné sur la Vision Tunisie 2035 et les priorités nationales, il constitue un investissement stratégique dans le capital humain et le développement durable du pays. Le projet « Tunisie Professionnelle » reflète également l’engagement des deux partenaires en faveur des Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 4 (Éducation de qualité), l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) et l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure).

Engagement italien

Lors de son intervention, l’ambassadeur italien a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir la formation professionnelle en Tunisie, en cohérence avec le Plan Mattei pour l’Afrique, la Vision Tunisie 2035 et les stratégies nationales en matière d’emploi et d’inclusion des jeunes. Il a souligné l’importance de cette initiative pour offrir des opportunités durables aux jeunes Tunisiens et développer une main-d’œuvre qualifiée.

De son côté, le représentant de l’ONUDI a salué ce projet comme un modèle de coopération tripartite entre l’Italie, la Tunisie et les Nations unies. Il a précisé que, au-delà de son volet financier, ce programme servira de levier structurel pour transformer la formation professionnelle en un outil d’insertion socio-économique, en particulier pour les jeunes, les femmes et les populations des régions défavorisées.

Avec TAP

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Décès d’Abdelmajid Hajri en Suède : la Tunisie suit l’enquête

 Les services du ministère des Affaires étrangères ont confirmé, ce samedi, le décès d’Abdelmajid Hajri, un jeune Tunisien résidant en Suède, selon un communiqué transmis à l’agence TAP.

Dès l’annonce de sa disparition, l’ambassade de Tunisie à Stockholm a pris contact avec les autorités suédoises, notamment le ministère des Affaires étrangères et les services de sécurité, afin d’obtenir des éclaircissements sur cette affaire.

Le ministère précise que le corps d’un individu, découvert le 11 juin 2025 dans le sud de Stockholm, a été formellement identifié comme étant celui d’Abdelmajid Hajri à l’issue d’analyses médico-légales. Les autorités suédoises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de son décès.

L’ambassade tunisienne a engagé les démarches nécessaires pour assurer le rapatriement de la dépouille en Tunisie dans les plus brefs délais.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réaffirmé son engagement à suivre de près l’évolution des investigations menées par les autorités suédoises, afin d’élucider les causes de ce décès. Des mesures judiciaires seront prises si des éléments criminels venaient à être établis.

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L’Italie en crise démographique : l’exode des cerveaux inquiète

Le solde migratoire de l’Italie a atteint des niveaux records en 2024, avec un afflux important d’étrangers et un nombre croissant d’Italiens quittant le pays, selon les données publiées vendredi 20 juin par l’institut national des statistiques (Istat). Ces chiffres relancent les inquiétudes sur la « fuite des cerveaux », le ralentissement économique et la gestion des flux migratoires.

Alors que le gouvernement d’extrême droite, arrivé au pouvoir en 2022, s’est engagé à freiner l’immigration, l’Italie est confrontée à une réalité démographique critique : déclin de la population, vieillissement et pénurie de main-d’œuvre. Le pays a donc paradoxalement besoin de travailleurs étrangers pour soutenir son économie.

En 2024, 382 071 étrangers se sont installés en Italie – un chiffre en hausse par rapport à celui de 2023 (378 372), et le plus élevé depuis 2014. De l’autre côté, 155 732 Italiens ont émigré, contre 114 057 en 2023, atteignant également un sommet décennal.

Les mouvements migratoires ont ainsi franchi de nouveaux seuils :

  • Immigration cumulée 2023-2024 : près de 760 000 personnes, soit une hausse de 31% par rapport à 2021-2022.
  • Émigration italienne sur la même période : près de 270 000 départs, en hausse de 40%.

Ces chiffres, issus des bureaux d’état civil, ne tiennent pas compte des migrations irrégulières. Les Ukrainiens représentent le principal groupe d’arrivants sur les deux dernières années, suivis des Albanais, Bangladais, Marocains, Roumains, Égyptiens, Pakistanais, Argentins et Tunisiens.

L’Istat souligne que bon nombre des Italiens quittant le pays pourraient être d’anciens immigrés naturalisés, retournant à l’étranger pour de meilleures opportunités. Cette dynamique révèle les limites structurelles du marché du travail italien : des salaires stagnants, inférieurs aux niveaux de 1990 une fois l’inflation prise en compte, et une économie peu dynamique.

Enfin, le sud de l’Italie continue de se vider de ses habitants. En Calabre, la région la plus pauvre du pays, près de 1% de la population a migré vers le centre ou le nord entre 2023 et 2024, selon l’Istat.

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30e anniversaire de la FIPA: Tarak Cherif appelle à miser sur les IDE pour vendre le site Tunisie

« La confiance est le facteur décisif dans toute démarche d’investissement. C’est pourquoi il est essentiel de capitaliser sur les investissements directs étrangers (IDE) déjà présents dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs ». C’est ce qu’a affirmé, vendredi 20 juin 2025, Tarak Cherif, président du réseau ANIMA Investment Network.

S’exprimant en marge de la célébration du 30e anniversaire de la FIPA Tunisia, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, l’ancien président de la CONECT – deuxième organisation patronale du pays – a insisté sur la nécessité d’adapter en continu le climat des affaires tunisien aux évolutions technologiques et aux exigences croissantes des investisseurs dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Lire aussi: 30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique

Tarak Cherif a mis en avant l’impératif de moderniser l’administration afin d’accélérer le traitement des dossiers d’investissement, soulignant que le facteur temps est crucial dans la prise de décision des entreprises. Il a également plaidé pour une réforme du cadre législatif – notamment en matière de fiscalité et de foncier – afin de mieux répondre aux attentes des investisseurs.

Autre piste évoquée : la nécessité de développer des mécanismes ciblés pour mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, un levier encore sous-exploité selon lui.

L’Afrique du Nord résiste à la baisse mondiale des IDE

Dans son intervention, Cherif a commenté les récentes données des Nations unies sur les flux d’investissement mondial en 2024. « Alors que les IDE chutent en Asie et ailleurs dans le monde, l’Afrique du Nord enregistre une croissance remarquable. La Tunisie confirme cette tendance avec un volume d’IDE en 2024 supérieur à celui de 2019, avant la crise sanitaire », a-t-il indiqué.

Il a également souligné un boom des projets d’implantation (greenfield) en Tunisie, avec des annonces atteignant 13 milliards de dollars, témoignant de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans le pays.

Une stratégie méditerranéenne tournée vers l’avenir

Tarak Cherif a profité de l’occasion pour présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie du réseau ANIMA, adoptée récemment. Celle-ci vise à renforcer l’intégration économique de la région méditerranéenne et à accompagner les entreprises face aux grands défis contemporains : la transition environnementale, essentielle pour l’accès au marché européen, la transition digitale et l’intelligence artificielle dans les processus de production et d’innovation.

À noter qu’ANIMA a été fondé il y a 19 ans; c’est un réseau international rassemblant des acteurs publics et privés engagés dans la promotion de l’investissement entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il joue un rôle clé dans l’accompagnement des projets économiques à fort impact.

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