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Hend Sabri : quand l’indĂ©pendance d’esprit dĂ©fie la polĂ©mique

Incarnant Ă  la fois la beautĂ©, l’intelligence et une indĂ©pendance d’esprit farouchement tunisienne, l’actrice Hend Sabri, une femme qui a toujours eu la tĂȘte sur les Ă©paules, s’est retrouvĂ©e au cƓur d’une vive polĂ©mique ces derniers jours. Son geste de soutien public Ă  la caravane humanitaire Al Soumoud, en route vers Gaza, via un message relayĂ© sur ses rĂ©seaux sociaux, a dĂ©clenchĂ© une vague de rĂ©actions contrastĂ©es.

 

Pour certains, ce soutien s’inscrit dans une logique de solidaritĂ© authentique envers la cause palestinienne. Pour d’autres, particuliĂšrement dans le contexte Ă©gyptien oĂč l’actrice est installĂ©e et a bĂąti l’essentiel de sa carriĂšre, il a Ă©tĂ© perçu comme une prise de position politique « inopportune Â». En Égypte, des voix influentes, des actrices Ă  l’instar de Yasmine Sabri notamment des internautes et personnalitĂ©s proches du pouvoir, « n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  l’accuser d’une critique implicite de la politique Ă©gyptienne vis-Ă -vis de Gaza. Â»

Pourtant, cette controverse met en lumiĂšre une question essentielle : celle de la libertĂ© d’expression et de la capacitĂ© Ă  penser diffĂ©remment dans un monde qui, parfois, semble exiger une pensĂ©e unique.

Hend Sabri, connue pour son franc-parler et sa propension Ă  ne jamais mĂącher ses mots, incarne prĂ©cisĂ©ment cette libertĂ©. Est-il concevable, Ă  notre Ă©poque, de devoir gommer toute singularitĂ©, d’adopter une conformitĂ© intellectuelle pour ĂȘtre acceptĂ© ?

Cette situation interroge profondĂ©ment sur l’état de la libertĂ© d’expression. L’attitude de Hend Sabri, loin d’ĂȘtre un caprice, est celle Ă  la dois d’une femme indĂ©pendante et intelligente, qui assume ses convictions avec intĂ©gritĂ©.

Comme le chantait si justement Florent Pagny, « vous n’aurez pas ma libertĂ© de penser Â». Une chose est sĂ»re : avoir un avis divergent est souvent loin d’ĂȘtre entendu, et pourtant, cette diversitĂ© d’idĂ©es est le moteur de toute sociĂ©tĂ© Ă©voluĂ©e.

 

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La FacultĂ© des sciences de Gafsa dĂ©croche l’ISO 21001

La FacultĂ© des sciences de Gafsa (FSGF) vient d’obtenir la certification qualitĂ© ISO 21001, devenant ainsi la quatriĂšme institution universitaire Ă  dĂ©crocher cette distinction parmi les 11 Ă©tablissements rattachĂ©s Ă  l’UniversitĂ© de Gafsa, a indiquĂ© le doyen, Mohamed Ali Borji.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, il a prĂ©cisĂ© que cette norme atteste de la qualitĂ© des services en gestion administrative, en conduite de la recherche scientifique, ainsi que dans l’offre et l’amĂ©lioration des services aux Ă©tudiants et la gouvernance institutionnelle.

Borji a soulignĂ© l’importance de cette reconnaissance, qui constitue un acquis majeur pour l’UniversitĂ© en validant la conformitĂ© des prestations scientifiques aux standards europĂ©ens et aux exigences des universitĂ©s prestigieuses.

La Faculté des Sciences de Gafsa comprend sept départements scientifiques, trois laboratoires de recherche et un complexe de services mutualisés. Elle propose 18 licences dans diverses spécialités, 12 masters et trois doctorats.

Avec TAP

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Bourse : clĂŽture stable mercredi

Le marchĂ© boursier a clĂŽturĂ© la sĂ©ance de mercredi en parfaite stabilitĂ©, s’établissant Ă  11 128 points, avec un volume d’échanges relativement soutenu de 7,6 millions de dinars (MD). Cette sĂ©ance a Ă©tĂ© marquĂ©e par la rĂ©alisation de deux transactions de bloc, concernant les titres AMEN BANK (pour un montant de 2 MD) et UBCI (pour 1,3 MD).

Analyse des principales valeurs

STA s’est imposĂ© en tĂȘte du palmarĂšs des Ă©changes. L’action du concessionnaire automobile, adossĂ© au groupe KILANI, a terminĂ© la sĂ©ance stable Ă  24,400 D, gĂ©nĂ©rant un volume de 2,2 MD.

NEW BODY LINE a enregistrĂ© la plus forte progression de la sĂ©ance. Le titre du spĂ©cialiste des vĂȘtements intelligents a bondi de 5 % pour atteindre 3,780 D, bien que les Ă©changes soient restĂ©s modestes Ă  3 mille dinars.

ASSAD a Ă©galement figurĂ© parmi les plus grands gagnants. L’action du fabricant de batteries automobiles a progressĂ© de 2,1 % Ă  2,400 D, avec un volume d’échanges de 95 mille dinars.

EURO-CYCLES a connu une orientation négative. Le titre du producteur de vélos a reculé de 2,2 % à 12,700 D, pour un montant échangé de 78 mille dinars.

TAWASOL GROUP HOLDING a subi la plus forte baisse de la sĂ©ance. L’action du holding du groupe CHABCHOUB a chutĂ© de 3,9 % Ă  0,750 D, dans un volume trĂšs limitĂ© de 18 mille dinars.

 

Avec TAP

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Salon du Bourget : des armateurs israéliens menacent de poursuivre la France

Rafael et d’autres sociĂ©tĂ©s israĂ©liennes du secteur de l’armement ont Ă©tĂ© exclus de l’exposition aĂ©ronautique et spatiale du Bourget en raison de leur refus d’enlever des armes offensives prĂ©sentĂ©es lors de l’évĂ©nement. Elles envisagent d’intenter une poursuite judiciaire.

 

L’entreprise d’armement israĂ©lienne Rafael a fait savoir qu’elle envisageait de poursuivre en justice le gouvernement français aprĂšs la fermeture de son stand lors du salon aĂ©ronautique et spatial de Paris. Une dĂ©cision motivĂ©e par les frappes aĂ©riennes d’IsraĂ«l Ă  Gaza, rapporte Euronews.

 

Une exposition critique dans un contexte morose

 

Depuis le dĂ©but de la semaine, quatre stands israĂ©liens, y compris ceux de Rafael, Elbit Systems, Israel Aerospace Industries (IAI) et UVision, sont dissimulĂ©s sous d’importants draps noirs. Les responsables français ont jugĂ© que « les matĂ©riels d’armement offensif vendus par ces sociĂ©tĂ©s ne peuvent ĂȘtre exposĂ©s, en raison de la situation Ă  Gaza ».

 

Rafael, Elbit et IAI sont les fabricants de bombes et de missiles guidĂ©s, alors qu’UVision se spĂ©cialise dans la production de drones. Face au refus des entreprises de rĂ©cupĂ©rer leur Ă©quipement, les stands ont Ă©tĂ© fermĂ©s dans la nuit du dimanche au lundi – jour de l’ouverture du salon.

 

« Ce matin, un reprĂ©sentant de l’évĂ©nement est venu me voir et m’a informĂ© que si je retirais certains matĂ©riels, il autoriserait l’accĂšs Ă  mon espace d’exposition. Je lui ai dit que je ne retirerai rien. Vous avez eu assez de temps pour prendre votre dĂ©cision, mais vous avez choisi d’agir dans l’ignorance, la nuit », a affirmĂ© Shlomo Toaff, vice-prĂ©sident exĂ©cutif de Rafael selon la mĂȘme source.

 

Des barricades et des accÚs bloqués

 

Des techniciens ont Ă©tĂ© aperçus mardi matin en train d’ériger de nouvelles barricades pour bloquer l’accĂšs Ă  l’un des stands, aucun consensus n’ayant Ă©tĂ© atteint entre les fabricants israĂ©liens et les organisateurs de l’évĂ©nement.

Par ailleurs, une importante prĂ©sence de forces de l’ordre a Ă©tĂ© remarquĂ©e dans la rĂ©gion sĂ©curisĂ©e mardi. « Je vous garantis que nous tiendrons le gouvernement français responsable pour ce qu’il nous a infligĂ© », a affirmĂ© Toaff Ă  Euronews.

 

« Nous avons l’intention de les poursuivre en justice pour avoir engendrĂ© un dommage financier, en ne nous permettant pas d’accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© que nous avions louĂ©e. Nous estimons que cette dĂ©cision n’est pas Ă©quitable. Nous ne bĂ©nĂ©ficions pas des mĂȘmes privilĂšges que les autres exposants », a-t-il complĂ©tĂ©.

 

Pour sa part, le porte-parole de Rafael a indiquĂ© Ă  Euronews qu’ils avaient rĂ©servĂ© l’espace d’exposition un an Ă  l’avance et qu’ils avaient prĂ©sentĂ© leurs projets plusieurs mois auparavant. Ils affirment que leur matĂ©riel a Ă©tĂ© dĂ©douanĂ© approximativement un mois avant l’exposition. « Nous avons consenti Ă  de lourds investissements pour acquĂ©rir ce stand et dĂ©ployĂ© beaucoup d’efforts pour sa mise en place ». Et Toaff d’expliquer : « Je ne suis pas en mesure de vous donner le montant prĂ©cis, mais cela s’élĂšve Ă  des millions d’euros ».

 

Les fabricants d’armement israĂ©liens n’en sont pas Ă  leur coup d’essai !

 

Selon les autoritĂ©s françaises, les entreprises ont fourni des Ă©quipements « offensifs » en contravention avec l’accord Ă©tabli avec le gouvernement israĂ©lien.

 

Ce ne sont pas les premiĂšres fois que les producteurs d’armements israĂ©liens se heurtent Ă  des limitations lors des expositions de dĂ©fense en France. Suite Ă  leur exclusion du salon Eurosatory au printemps 2024, ils ont obtenu le droit de participer Ă  Euronaval l’automne dernier grĂące Ă  une dĂ©cision judiciaire.

 

Le 10 juin, la requĂȘte de diverses associations pour empĂȘcher les entreprises israĂ©liennes de prendre part au salon du Bourget cette annĂ©e a Ă©tĂ© refusĂ©e par un tribunal parisien. L’édition 2025 a lieu dans un contexte d’escalade des tensions diplomatiques entre Paris et Tel-Aviv.

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Guerre commerciale : Trump dĂ©nonce l’intransigeance de l’UE et du Japon

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a dĂ©clarĂ©, mardi 17 juin, que le Japon Ă©tait « dur » dans les discussions sur les relations commerciales bilatĂ©rales, tandis que l’UE n’avait pas offert Ă  Washington ce qu’il considĂ©rait comme un accord Ă©quitable.

À noter que le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a quittĂ© le Sommet du G7 au Canada en urgence lundi soir en raison de l’évolution de la situation au Moyen-Orient. S’adressant aux journalistes qui l’accompagnaient Ă  bord d’Air Force One en route vers Washington, le rĂ©publicain a indiquĂ© que l’UE avait Ă©tĂ© ferme envers les États-Unis ces derniĂšres annĂ©es.

« Nous sommes en discussion, mais je n’ai pas encore l’impression qu’ils proposent un accord Ă©quitable. Soit ils proposeront un bon accord, soit ils paieront le prix que nous leur imposerons », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Par ailleurs, il a soulignĂ© qu’il existe une possibilitĂ© d’un accord commercial entre les États-Unis et le Japon. Et il reconnaĂźt : « Ils sont durs, les Japonais, mais au final, il faut comprendre que nous allons simplement envoyer une lettre disant : « VoilĂ  ce que vous allez payer, sinon vous ne ferez pas affaire avec nous Â». Mais c’est une possibilitĂ© ».

Le rĂ©publicain a Ă©galement indiquĂ© qu’il annoncerait bientĂŽt des droits de douane sur les produits pharmaceutiques importĂ©s. Â« Nous allons trĂšs bientĂŽt nous tourner vers l’industrie pharmaceutique. Cela ramĂšnera toutes les entreprises aux États-Unis
 ».

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Le droit international est mort, « vive » le droit international inhumain !

Conçus respectivement pour rĂ©guler les relations internationales et protĂ©ger les populations civiles, le droit international public (DIP) et le droit international humanitaire (DIH) ne sont dĂ©sormais plus qu’un dĂ©cor juridique dans la gestion des conflits, oĂč la technologie a remplacĂ© l’éthique, et la robotisation, la responsabilitĂ©.

Par Mahjoub Lotfi Belhedi*

Dans les guerres contemporaines, IsraĂ«l incarne ce glissement technologique et moral. En tant que pionnier mondial de la robotisation militaire (drones armĂ©s, surveillance automatisĂ©e, systĂšmes d’attaque autonomes), IsraĂ«l mĂšne des campagnes oĂč la distance entre l’agresseur et la cible devient insignifiante. L’acte de tuer est rĂ©duit Ă  une impulsion algorithmique : un clic froid, guidĂ© par des donnĂ©es, dĂ©barrassĂ© de toute trace d’humanitĂ© ou d’humanisme.

Sous couvert de lĂ©galitĂ©, des frappes sont menĂ©es par des drones contre des individus prĂ©sumĂ©s menaçants, dans des zones densĂ©ment peuplĂ©es, sans jugement, sans procĂšs, sans reddition de comptes. Le champ de bataille devient un laboratoire : on y teste des armes, des capteurs, des intelligences artificielles, comme si les civils n’étaient plus que des variables dans un programme d’efficacitĂ© militaire. Et le monde contemple cette apocalypse en silence, sans rien dire !

L’idĂ©e d’un ordre mondial rĂ©gulĂ©, fondĂ© sur un contrat entre États et peuples, s’efface devant un champ de bataille globalisĂ© oĂč rĂšgnent l’arbitraire technologique et l’impunitĂ©.

 

Nous assistons Ă  un vĂ©ritable retour Ă  l’ùre prĂ©-hobbesienne, oĂč l’absence d’un pouvoir onusien efficient capable d’imposer ses rĂšgles universelles fait ressurgir la loi du plus fort. Ce monde « sans LĂ©viathan supranational » est dominĂ© non plus par des États rationnels soumis Ă  des normes, mais par des entitĂ©s armĂ©es d’algorithmes, opĂ©rant dans une jungle juridique oĂč le monopole de la violence lĂ©gitime est remplacĂ© par la violence algorithmique lĂ©galisĂ©e. L’idĂ©e d’un ordre mondial rĂ©gulĂ©, fondĂ© sur un contrat entre États et peuples, s’efface devant un champ de bataille globalisĂ© oĂč rĂšgnent l’arbitraire technologique et l’impunitĂ©.

 

Nous assistons Ă  un vĂ©ritable retour Ă  l’ùre prĂ©-hobbesienne, oĂč l’absence d’un pouvoir onusien efficient capable d’imposer ses rĂšgles universelles fait ressurgir la loi du plus fort.

 

Ce systĂšme n’est pas un Ă©chec du droit international : c’est sa transformation cynique. Le « droit international inhumain » (DII vs DIH) est nĂ©, constituĂ© d’un ensemble de normes dĂ©tournĂ©es de leur sens initial, vidĂ©es de toute morale, utilisĂ©es pour lĂ©gitimer des politiques de domination automatisĂ©e au profit des plus puissants.

IsraĂ«l n’est pas seul dans cette trajectoire, mais il en est l’un des prĂ©curseurs les plus avancĂ©s : un État qui a su transformer ses guerres en produits technologiques exportables, ses pratiques en modĂšles sĂ©curitaires mondialisĂ©s, et ses violations du droit en rĂ©fĂ©rences stratĂ©giques pour d’autres rĂ©gimes rĂ©pressifs.

Le droit international humanitaire, conçu pour encadrer la guerre entre États ou entre forces armĂ©es traditionnelles, n’est plus adaptĂ©. Il devient obsolĂšte face Ă  des armes autonomes, des guerres sans fronts, et des ennemis dĂ©signĂ©s par algorithmes.

Il n’y a plus d’illusions Ă  entretenir, le droit international – y compris le DIH – est mort par voie d’instrumentalisation, d’absorption et de neutralisation. DĂ©sormais, il ne protĂšge plus : il couvre. Il ne juge plus : il autorise. Il ne prĂ©vient plus : il administre l’inhumain avec mĂ©thode.

 

Le droit international humanitaire, conçu pour encadrer la guerre entre États ou entre forces armĂ©es traditionnelles, n’est plus adaptĂ©. Il devient obsolĂšte face Ă  des armes autonomes, des guerres sans fronts, et des ennemis dĂ©signĂ©s par algorithmes.

 

Jadis ultime rempart contre la barbarie, le droit international humanitaire n’est plus qu’une ombre vide de sens. Il ne renaĂźtra pas, car il s’est effacĂ© devant des machines dĂ©pourvues de morale, de mĂ©moire et de compassion. Aujourd’hui, ce sont elles qui font la guerre froidement, mĂ©caniquement, paradoxalement, au nom du droit !?

 

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* Chercheur en rĂ©flexion stratĂ©gique & digitale // Data Scientist et Aiguilleur d’IA

Une procĂ©dure d’octroi de la paternitĂ© de l’appellation-mĂ©tier « Aiguilleur d’IA Â» est dĂ©jĂ  engagĂ©e auprĂšs des services compĂ©tents de l’Organisation mondiale de la propriĂ©tĂ© intellectuelle (OMPI).

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Royal Air Maroc célÚbre la continuité de son engagement en Tunisie

Royal Air Maroc a organisĂ© une soirĂ©e afterwork exclusive, Ă  l’occasion de la fin de mission de M. Mohammed Issam Mosseddaq, reprĂ©sentant rĂ©gional sortant, et de la prĂ©sentation officielle de son successeur, M. Anouar Mabrouki.

Dans une ambiance Ă©lĂ©gante et conviviale, la compagnie nationale marocaine a accueilli les membres du personnel diplomatique et consulaire du Royaume du Maroc en Tunisie, plusieurs ambassadeurs accrĂ©ditĂ©s Ă  Tunis, de nombreux clients corporate, ainsi qu’un parterre de partenaires fidĂšles issus du rĂ©seau des agences de voyages, du monde des affaires et du tourisme.

Les discours officiels ont permis de saluer le travail remarquable accompli par M. Mosseddaq au cours des derniĂšres annĂ©es, marquĂ© par une croissance soutenue du trafic entre Tunis et Casablanca, une proximitĂ© renforcĂ©e avec le rĂ©seau de distribution tunisien et le dĂ©ploiement d’initiatives innovantes (plateforme Venga, intĂ©gration du paiement par cartes tunisiennes sur le site royalairmaroc.com, etc.).

Son successeur, M. Anouar Mabrouki, fort d’une riche expĂ©rience internationale, a exprimĂ© sa volontĂ© de poursuivre l’élan engagĂ©, dans une dynamique de performance et d’écoute, tout en rĂ©affirmant l’importance du marchĂ© tunisien dans la stratĂ©gie rĂ©gionale de Royal Air Maroc.

Cette rencontre a Ă©galement Ă©tĂ© l’occasion pour M. Benbrahim, de la Direction Maroc, Maghreb, Moyen-Orient & Asie, de mettre en lumiĂšre la vision stratĂ©gique de la compagnie Ă  l’horizon 2037 : croissance de la flotte et l’extension du rĂ©seau intercontinental, renforçant ainsi la dimension panafricaine de la compagnie.

Il a mis en exergue l’amĂ©lioration continue de l’expĂ©rience client, le renforcement du rĂŽle de Royal Air Maroc dans le rayonnement touristique et Ă©conomique du Maroc, Ă  la veille d’évĂ©nements majeurs tels que la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030.

L’évĂ©nement s’est achevĂ© par un cocktail dĂźnatoire raffinĂ©, rythmĂ© par une animation musicale live, symbole d’une relation pĂ©renne entre Royal Air Maroc et ses partenaires tunisiens, unis au service d’une ambition partagĂ©e.

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Algérie : huit entreprises décrochent des licences pétroliÚres et gaziÚres

Huit sociĂ©tĂ©s internationales ont remportĂ© des contrats dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pĂ©trole et du gaz en AlgĂ©rie. Couvrant ainsi cinq des six sites que le pays a mis en concurrence dans le cadre d’un appel d’offres massif.

Selon un communiquĂ©, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a annoncĂ© mardi 17 juin 2025 l’octroi de licences dans cinq localitĂ©s d’AlgĂ©rie.

L’agence avait lancĂ© l’appel d’offres international « Algeria Bid Round 2024 Â» pour l’attribution de licences pĂ©troliĂšres et gaziĂšres en AlgĂ©rie, avec six sites, dont cinq ont Ă©tĂ© acquis, laissant un seul site restant.

Selon les explications fournies lors de la sĂ©ance d’appel d’offres et d’évaluation des offres des entreprises, qui s’est dĂ©roulĂ©e au ministĂšre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, la Commission d’appel d’offres a reçu des offres pour cinq sites proposĂ©s dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pĂ©trole et du gaz en AlgĂ©rie.

Entreprises gagnantes 

L’ALNAFT a annoncĂ© les sociĂ©tĂ©s laurĂ©ates de l’appel d’offres pour l’ octroi de licences pĂ©troliĂšres et gaziĂšres en AlgĂ©rie, Ă  savoir :

– Ahara dans la province d’Illizi;

– Reggane 2 dans la province d’Adrar;

– Zerafa 2 (bassin d’Ahnet-Gourara) dans les provinces d’Adrar et d’Ain Salah;

– Et Toual 2 (bassin de Berkine) dans les provinces d’Ouargla et d’Illizi.

La tournĂ©e comprend Ă©galement la zone « Qarn El Qasaa 2 Â» situĂ©e dans le bassin de Gourara-Timimoun dans les provinces de BĂ©char, Beni Abbes, El Bayadh et Timimoun. Alors qu’aucune offre d’exploration n’a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans la zone « Grand Bidding Â» (bassin de Wadi Mia), selon ce qu’a examinĂ© la plateforme Ă©nergĂ©tique spĂ©cialisĂ©e.

Le comitĂ© a reçu sept offres, Ă©valuĂ©es selon des critĂšres prĂ©cis. La licence pour le site d’Ahra a ainsi Ă©tĂ© accordĂ©e au consortium Qatar Energy et Total Energy.

Le comitĂ© a Ă©galement accordĂ© la licence pour la zone « Ragan 2 » Ă  la sociĂ©tĂ© italienne Eni et Ă  la sociĂ©tĂ© thaĂŻlandaise PTTEP. Tandis que la sociĂ©tĂ© chinoise Zipak s’est vu attribuer la licence pour le site « Zarafa 2 ».

Par ailleurs, le comitĂ© a attribuĂ© la licence du site « Touwal 2 », l’un des sites les plus importants proposĂ©s dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pĂ©trole et du gaz en AlgĂ©rie, Ă  un consortium comprenant la sociĂ©tĂ© autrichienne Zengas et la sociĂ©tĂ© suisse Velada.

Entre-temps, le ComitĂ© des licences a accordĂ© la licence pour le site de Qarn al-Qasa 2 Ă  la sociĂ©tĂ© chinoise Sinopec, l’une des sociĂ©tĂ©s possĂ©dant une vaste expĂ©rience dans ce domaine.

Algeria Bid Round 2024

Le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a dĂ©clarĂ© que le succĂšs du cycle d’attribution des licences pĂ©troliĂšres et gaziĂšres en AlgĂ©rie, connu sous le nom de « Algeria Bid Round 2024 Â», reflĂšte l’attractivitĂ© du climat des affaires dans ce secteur, grĂące aux rĂ©formes structurelles qu’il a subies.

Lors de la sĂ©ance d’ouverture et d’évaluation des offres, il a expliquĂ© que les rĂ©sultats positifs de cet appel d’offres reflĂštent la confiance dont jouit le cadre lĂ©gislatif algĂ©rien. Confirmant l’attractivitĂ© du secteur minier national et offrant un environnement des affaires stable et sĂ©curisĂ©.

En outre, Mohamed Arkab a soulignĂ© que le cycle d’octroi de licences pĂ©troliĂšres et gaziĂšres en AlgĂ©rie est l’aboutissement des profondes rĂ©formes structurelles initiĂ©es par l’Etat, notamment la loi 19-13 rĂ©glementant les activitĂ©s des hydrocarbures et la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative Ă  l’investissement.

Les six zones proposĂ©es dans le cadre de l’appel d’offres pour l’octroi de licences pĂ©troliĂšres et gaziĂšres en AlgĂ©rie prĂ©sentent un potentiel gĂ©ologique « prometteur » et des infrastructures « avancĂ©es ». Ce qui en fait de rĂ©elles opportunitĂ©s d’investissement dans l’énergie, selon une Ă©tude de la plateforme spĂ©cialisĂ©e dans l’énergie.

Dans le mĂȘme temps, M. Arkab a notĂ© que l’organisation de ce cycle et sa mise Ă  disposition dans le cadre d’un agenda clair sur cinq ans constituent un « indicateur positif de stabilitĂ© et de confiance ».

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QatarEnergy fait son entrée en Algérie avec le projet Ahara

Un consortium menĂ© par la Sonatrach (51%), associĂ© Ă  QatarEnergy (24,5%) et TotalEnergies (24,5%, opĂ©rateur en phase d’exploration), s’est vu attribuer le permis d’exploration et d’exploitation du bloc Ahara, dans l’Est algĂ©rien. Cette attribution, issue de l’appel d’offres 2024 pilotĂ© par ALNAFT, marque l’entrĂ©e de QatarEnergy dans le secteur Ă©nergĂ©tique algĂ©rien.

D’une superficie de 14 900 kmÂČ, le pĂ©rimĂštre d’Ahara s’étend sur les bassins de Berkine et Illizi, des zones riches en hydrocarbures. Ce projet pourrait dynamiser la production algĂ©rienne, renforçant ainsi son rĂŽle clĂ© dans l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique de l’Europe.

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L’Arabie saoudite, hîte officiel de l’Exposition universelle 2030

Le Royaume d’Arabie saoudite a marquĂ© une Ă©tape cruciale dans l’organisation de l’Exposition universelle “Riyad Expo 2030“ en recevant, Ă  l’unanimitĂ©, le feu vert pour son dossier d’inscription.

Lors de sa 176e rĂ©union Ă  Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du Bureau international des expositions (BIE) a ratifiĂ© cette approbation. Celle-ci confĂšre dĂ©sormais au Royaume saoudien le titre officiel d’« organisateur » de l’exposition internationale prĂ©vue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031.

Une victoire écrasante


Cette validation dĂ©finitive, basĂ©e sur le soutien positif du ComitĂ© exĂ©cutif du BIE, ouvre la voie pour l’étape d’exĂ©cution du projet et reprĂ©sente un triomphe stratĂ©gique et diplomatique. Elle reprĂ©sente le couronnement d’un processus de choix au cours duquel l’Arabie saoudite avait dĂ©jĂ  Ă©tonnĂ© en remportant une victoire Ă©crasante dĂšs le premier tour de scrutin en novembre 2023, surpassant la CorĂ©e du Sud et l’Italie avec plus de deux tiers des suffrages.

Ibrahim Al-Sultan, prĂ©sident de la Commission royale pour la ville de Riyad, a reçu le drapeau officiel du BIE. Ce geste symbolise le passage de responsabilitĂ© et l’initiation opĂ©rationnelle du projet.

À rappeler que l’ambassadeur saoudien en France, Fahd Al Ruwaili, a dĂ©posĂ© le dossier d’enregistrement le 7 mars dernier auprĂšs du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Bureau, Dimitri S. Kirkentzis. Ce dossier contenait un plan dĂ©taillĂ© de l’exposition qui incluait les dates, les infrastructures, les dispositions lĂ©gislatives, les mĂ©canismes de financement et les principes de l’hĂ©ritage aprĂšs l’exposition.

Riyad Expo 2030, une priorité nationale

Lors de son allocution devant l’AssemblĂ©e, Ibrahim Al-Sultan a mis l’accent sur l’importance de cette mesure, dĂ©clarant : « L’approbation du BIE reprĂ©sente un tournant historique pour le Royaume et pour la planĂšte. Elle tĂ©moigne de la confiance accordĂ©e Ă  notre vision et Ă  notre aptitude Ă  la mettre en pratique ». Il a soulignĂ© que Riyad Expo 2030 est une prioritĂ© nationale, appuyĂ©e par toutes les institutions saoudiennes sous la direction du prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane, qui est aussi le Premier ministre.

L’objectif du Royaume est de transformer cette exposition en une plateforme globale, inclusive, interactive et tournant vers l’avenir, qui rassemble idĂ©es, peuples et innovations, plutĂŽt qu’en un simple Ă©vĂ©nement.

Ayant maintenant franchi cette Ă©tape administrative, l’Arabie saoudite passe Ă  la phase de mise en Ɠuvre concrĂšte d’un projet conçu comme un effort collectif, vĂ©ritable laboratoire de collaboration mondiale, oĂč chaque pavillon, chaque initiative et chaque voix contribueront Ă  construire un avenir inclusif et durable.

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Béja : 120 hectares de céréales détruits par des incendies

Le prĂ©sident de l’Union rĂ©gionale de l’agriculture Ă  BĂ©ja (URAP), Chokri Dejbi, a commentĂ© la situation des cĂ©rĂ©ales touchĂ©s par les incendies dans la rĂ©gion, lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara Fm.

Selon ses dires, 120 hectares de cultures céréaliÚres ont été consumés à Béja. Toutefois, le feu est désormais maßtrisé.

Chokri Dejbi a expliqué que prÚs de 70% des sinistres sont causés par le mauvais état des moissonneuses-batteuses. Il a affirmé que sur les 465 engins agricoles que compte Béja, 60% seraient en état moyen ou médiocre.

Il a soulignĂ© que le manque d’entretien de ces machines est l’une des principales causes des dĂ©parts de feu. Une mesure stricte a ainsi Ă©tĂ© prise : l’accĂšs aux champs sera dĂ©sormais interdit aux moissonneuses non Ă©quipĂ©es d’extincteurs.

Par ailleurs, Chokri Dejbi a lancĂ© un appel aux agriculteurs Ă  labourer leurs terres et Ă  morceler les grandes parcelles en surfaces plus petites. Cette stratĂ©gie vise Ă  freiner la propagation rapide des flammes et Ă  faciliter la maĂźtrise des incendies en cas d’alerte.

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Gaza : 59 morts sous les tirs israéliens

Des chars israĂ©liens ont tirĂ© mardi 17 juin sur une foule qui tentait d’obtenir de l’aide Ă  Gaza, tuant au moins 59 personnes, dans l’un des incidents les plus sanglants jamais enregistrĂ©s dans une situation de violence croissante alors que des habitants dĂ©sespĂ©rĂ©s luttent pour se nourrir.

Une vidĂ©o diffusĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux montre une douzaine de corps mutilĂ©s gisant dans une rue de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. L’armĂ©e israĂ©lienne, en guerre contre les militants palestiniens du Hamas Ă  Gaza depuis octobre 2023, a reconnu avoir tirĂ© dans la zone et a dĂ©clarĂ© enquĂȘter sur l’incident.

Des tĂ©moins affirment que les chars israĂ©liens avaient lancĂ© au moins deux obus sur une foule de milliers de personnes qui s’étaient rassemblĂ©es sur la route principale de l’est traversant Khan Younis dans l’espoir d’obtenir de la nourriture auprĂšs des camions d’aide qui empruntent cette route.

« Tout d’un coup, ils nous ont laissĂ© avancer et ont fait rassembler tout le monde, et puis les obus ont commencĂ© Ă  tomber, des obus de chars Â», a racontĂ© Alaa, un tĂ©moin oculaire interrogĂ© par Reuters Ă  l’hĂŽpital Nasser, oĂč les blessĂ©s gisaient Ă  mĂȘme le sol et dans les couloirs en raison du manque d’espace.

Selon les mĂ©decins palestiniens, au moins 59 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et 221 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©es lors de l’incident, dont au moins 20 sont dans un Ă©tat critique
 Il s’agit du bilan le plus lourd en une seule journĂ©e depuis la reprise de l’aide humanitaire Ă  Gaza en mai.

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Startup Village ouvre ses portes Ă  La Charguia avec une ambition collaborative et innovante

À l’occasion de son inauguration officielle, Startup Village a dĂ©voilĂ© les contours de son projet, prĂ©sentĂ© comme un Ă©cosystĂšme unique dĂ©diĂ© aux startups, aux PME et aux entrepreneurs.

Dans une dĂ©claration accordĂ©e Ă  L’Économiste MaghrĂ©bin, Iheb BĂ©ji, promoteur du projet, a exposĂ© sa vision, son modĂšle Ă©conomique et les services proposĂ©s dans cet espace situĂ© Ă  La Charguia.

Une vision axĂ©e sur le partage et l’apprentissage

Startup Village se positionne comme un lieu oĂč l’échec est perçu comme une Ă©tape nĂ©cessaire vers la rĂ©ussite, assure-t-il en substance. Â« Notre objectif est de crĂ©er un environnement oĂč le travail collaboratif et la rĂ©flexion collective permettent d’accĂ©lĂ©rer l’innovation Â», explique M. BĂ©ji.

Contrairement aux espaces de coworking traditionnels, ce projet se veut avant tout un Â« espace de vie Â», conçu pour offrir un cadre Ă  la fois professionnel et convivial, explique-t-il.

L’accent est mis sur le Â« design thinking Â», avec des infrastructures modulables adaptĂ©es aux besoins des entrepreneurs. Le site intĂšgre non seulement des espaces de travail, mais aussi des solutions logistiques, des modĂšles de vente innovants et des zones dĂ©diĂ©es Ă  la crĂ©ation.

Un modÚle économique basé sur les services, pas la location

Contrairement Ă  une simple offre immobiliĂšre, Startup Village propose une approche diffĂ©rente. Â« Nous ne louons pas des bureaux, nous mettons Ă  disposition des services complets pour les entreprises Â», souligne Iheb BĂ©ji. Ce modĂšle inclut des formules flexibles, allant du flex office (postes Ă  la journĂ©e) au private office (bureaux privatifs).

DĂ©jĂ , 80% des espaces sont occupĂ©s, une performance notable pour une structure qui vient tout juste d’ĂȘtre inaugurĂ©e. Le complexe compte actuellement 250 postes de travail, un espace de stockage de 1000 mÂČ, ainsi que des Â« boxes Â» modulables pour les petites entreprises.

Un projet mature aprĂšs 10 mois d’amĂ©nagement

Le dĂ©veloppement de Startup Village a nĂ©cessitĂ© dix mois de travaux, avec un amĂ©nagement pensĂ© pour favoriser les Ă©changes et la productivitĂ©. L’écosystĂšme s’appuie sur des partenariats stratĂ©giques avec des acteurs clĂ©s de l’innovation, dans une logique de mutualisation des compĂ©tences.

« Nous croyons en un Ă©cosystĂšme fondĂ© sur la transparence, la confiance et la communautĂ© Â», affirme-t-il. Et d’ajouter que l’objectif Ă  long terme est de faire de Startup Village un pĂŽle incontournable pour les porteurs de projets en Tunisie, en leur offrant Ă  la fois des ressources matĂ©rielles et un rĂ©seau professionnel solide.

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Elyes Kasri plaide pour un retour Ă  la diplomatie bourguibienne

L’ancien ambassadeur Elyes Kasri alerte sur l’échec de l’aventure iranienne et plaide pour un retour Ă  la diplomatie bourguibienne

Dans une publication Facebook, l’ancien ambassadeur Elyes Kasri a livrĂ© une rĂ©flexion sur les dynamiques gĂ©opolitiques au Moyen-Orient. Ainsi, il met en garde contre le dĂ©clin inĂ©luctable de l’influence iranienne et appelle  la Tunisie Ă  renouer avec les principes de la diplomatie bourguibienne.

Son propos, Ă©tayĂ© par une lecture des cinquante derniĂšres annĂ©es, dĂ©nonce l’instrumentalisation de la cause palestinienne par TĂ©hĂ©ran et certains rĂ©gimes arabes. Une stratĂ©gie qui, estime-t-il, a nourri l’extrĂ©misme israĂ©lien tout en affaiblissant la position internationale des Palestiniens.

Elyes Kasri souligne comme suit : tout comme les “AnatĂ©ra des Arabes” – ces dirigeants aux discours guerriers finalement contraints Ă  la reddition –, l’Iran se dirige vers un “bait al-istislam“ (la maison de la capitulation), que ce soit par la nĂ©gociation ou par la force. Il prĂ©dit que cette chute pourrait s’accompagner de divisions internes et d’un Ă©clatement territorial, rappelant les scĂ©narios chaotiques observĂ©s en Irak, en Libye ou en Syrie. 

Pour lui, cette issue est le fruit d’une politique aventuriste qui a trop longtemps reposĂ© sur des “mises en scĂšne hĂ©roĂŻques” plutĂŽt que sur une stratĂ©gie rĂ©aliste.

L’ancien diplomate souligne que l’instrumentalisation de la question palestinienne par l’Iran et certains rĂ©gimes arabes a eu des effets contre-productifs. “L’exploitation et l’escalade perses ont contribuĂ© Ă  l’ascension de l’extrĂȘme droite israĂ©lienne”, affirme-t-il. Tout en offrant Ă  Tel Aviv un rĂ©cit manichĂ©en opposant un “Occident judĂ©o-chrĂ©tien” Ă  une “menace islamique”. Ce discours, largement repris dans les chancelleries occidentales, aurait, poursuit-il, confĂ©rĂ© une forme d’immunitĂ© internationale aux crimes de guerre israĂ©liens. Et ce, tout en dĂ©lĂ©gitimant progressivement la cause palestinienne sur la scĂšne diplomatique.

M. Kasri rappelle que plusieurs rĂ©gimes arabes, aprĂšs avoir fait de la Palestine un outil de propagande, se sont effondrĂ©s dans des circonstances tragiques, laissant leur peuple dans le chaos. 

De la Syrie au Soudan en passant par l’Irak et la Libye, ces Ă©checs, prĂ©cise-t-il, dĂ©montrent les limites d’une politique fondĂ©e sur la surenchĂšre verbale plutĂŽt que sur une approche pragmatique.

Face Ă  ce constat, l’ancien ambassadeur estime qu’il faut tirer les leçons de l’histoire et Ă  revenir aux fondamentaux de la politique Ă©trangĂšre bourguibienne. Il cite Golda Meir, ancienne premiĂšre ministre israĂ©lienne, qui considĂ©rait Habib Bourguiba comme « la plus grande menace pour IsraĂ«l Â» en raison de son attachement au droit international, Ă  sa dĂ©fense d’une solution nĂ©gociĂ©e (« prends et demande ») et Ă  son rejet des postures stĂ©riles. Pour M. Kasri, cette approche, combinant fermetĂ© sur les principes et rĂ©alisme dans les moyens, a permis Ă  la Tunisie d’exercer une influence disproportionnĂ©e sur la scĂšne internationale tout en prĂ©servant ses intĂ©rĂȘts nationaux.

Dans un contexte rĂ©gional marquĂ© par la volatilitĂ© et un rĂ©ajustement des alliances arabes, Elyes Kasri appelle Ă  une rĂ©vision urgente du discours politique tunisien. Il plaide pour l’abandon des « Ă©motions et slogans creux Â» au profit d’une diplomatie mesurĂ©e, capable de dĂ©fendre les droits palestiniens sans tomber dans les piĂšges de la surenchĂšre. La Tunisie, conclut-il, doit retrouver son rĂŽle historique de pont entre les civilisations, en s’appuyant sur le multilatĂ©ralisme et une vision claire de ses intĂ©rĂȘts stratĂ©giques en MĂ©diterranĂ©e et au Maghreb.

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Poulina lance une OPA simplifiée sur 12,3 % du capital de la SITS via sa filiale

Le groupe Poulina, Ă  travers sa filiale Partner Investment SARL, a dĂ©posĂ© une offre publique d’achat (OPA) simplifiĂ©e sur 1.918.304 actions de la SociĂ©tĂ© immobiliĂšre tuniso-saoudienne (SITS), reprĂ©sentant 12,3 % de son capital.

Cette opĂ©ration, menĂ©e par l’intermĂ©diaire en bourse MAC SA, a conduit le Conseil du marchĂ© financier (CMF) Ă  suspendre la cotation des actions SITS dĂšs le lundi 16 juin 2025. La suspension temporaire des titres SITS intervient le temps que la procĂ©dure rĂ©glementaire de l’OPA suive son cours. Le CMF a confirmĂ© cette dĂ©cision dans un communiquĂ© publiĂ© le mĂȘme jour. Cette opĂ©ration renforce la stratĂ©gie d’acquisition de Poulina dans le secteur immobilier, via sa filiale spĂ©cialisĂ©e Partner Investment SARL.

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Le conflit Iran-Israël fait flamber les prix du pétrole au 6e jour

Les prix du pétrole ont augmenté en début de séance ce mercredi 18 juin, aprÚs avoir terminé la séance précédente en hausse de plus de 4 %. Et ce, en raison des craintes que le conflit Iran-Israël puisse perturber les approvisionnements.

Les contrats Ă  terme sur le brut Brent ont augmentĂ© de 19 cents, soit 0,25 %, Ă  76,64 dollars le baril. Les contrats Ă  terme sur le brut amĂ©ricain West Texas Intermediate (WTI) ont augmentĂ© de 23 cents, soit 0,31 %, Ă  75,07 dollars le baril.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a appelĂ© mardi l’Iran Ă  « capituler sans conditions » alors que la guerre aĂ©rienne entre l’Iran et IsraĂ«l entre dans son sixiĂšme jour.

Lire aussi: Frappes israĂ©liennes sur des cibles nuclĂ©aires : le Moyen-Orient s’embrase

Trois responsables ont dĂ©clarĂ© mardi que l’armĂ©e amĂ©ricaine dĂ©ployait davantage d’avions de combat dans la rĂ©gion pour renforcer ses forces.

Selon les analystes, le marchĂ© Ă©tait principalement prĂ©occupĂ© par les perturbations de l’approvisionnement dans le dĂ©troit d’Ormuz, par lequel transite un cinquiĂšme du pĂ©trole mondial transportĂ© par voie maritime.

Les Opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni ont mis en garde lundi contre des interférences électroniques affectant les systÚmes de navigation des navires.

L’Iran est le troisiĂšme plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pĂ©trole (OPEP), extrayant environ 3,3 millions de barils de pĂ©trole brut par jour.

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La Tunisie reçoit ses premiers bus chinois neufs : 111 véhicules livrés sur 300

La Tunisie a accueilli, ce mercredi matin au port de La Goulette, un premier lot de 111 bus et bus articulĂ©s neufs en provenance de Chine. Cette livraison s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu avec le constructeur chinois King Long pour l’acquisition de 300 vĂ©hicules, reprĂ©sentant un investissement de 152 millions de dinars. Un deuxiĂšme lot a dĂ©jĂ  quittĂ© la Chine la semaine derniĂšre.

Lors de la cérémonie de réception, le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné que ces nouveaux bus, conformes aux standards internationaux, permettront à la Société Tunisienne des Transports (TRANSTU) de réactiver plusieurs lignes. « Nous avons misé sur la qualité pour offrir un service performant aux usagers », a-t-il déclaré.

M. Amri a rappelĂ© les efforts dĂ©ployĂ©s par son dĂ©partement pour diversifier et moderniser les modes de transport, incluant bus, mĂ©tros et trains. Il a insistĂ© sur l’importance de disposer d’un parc opĂ©rationnel d’ici la rentrĂ©e scolaire de septembre 2025, tout en garantissant le confort des usagers.

À plus long terme, le ministĂšre prĂ©voit l’acquisition de 418 bus supplĂ©mentaires auprĂšs d’un autre constructeur chinois : 118 seront allouĂ©s Ă  la TRANSTU et 240 aux sociĂ©tĂ©s rĂ©gionales, afin d’amĂ©liorer la mobilitĂ© Ă  l’échelle nationale.

Sensibilisation et préservation du patrimoine roulant

Le ministre a également évoqué les campagnes de sensibilisation en cours, ciblant notamment les jeunes, pour encourager le respect des infrastructures et équipements publics. Des actions similaires sont menées pour prévenir les intrusions sur les voies ferrées.

Rappelons que le premier lot de 300 bus avait quittĂ© le port chinois de Xiamen le 17 mai 2025, sous la supervision conjointe du ministĂšre et de l’ambassade tunisienne en Chine. En fĂ©vrier dernier, M. Amri s’était rendu sur place pour inspecter l’usine King Long et s’assurer du respect des dĂ©lais et des normes de fabrication.

Cette commande s’inscrit dans une dynamique de renouvellement du parc de transport public tunisien, avec l’ambition d’amĂ©liorer la qualitĂ© de service et la ponctualitĂ©. Les prochaines livraisons, attendues dans les semaines Ă  venir, devraient progressivement soulager les usagers et rĂ©duire la saturation des lignes existantes.

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ZOOM – Fin du rĂšgne du dollar : une brĂšche gĂ©opolitique Ă  saisir pour le Maghreb

Alors que le monde assiste Ă  une reconfiguration silencieuse mais profonde des rapports monĂ©taires, le dollar perd de son emprise face Ă  l’essor des monnaies locales pilotĂ© par les BRICS. Ce bouleversement, loin d’ĂȘtre marginal, redessine les Ă©quilibres gĂ©opolitiques et offre au Maghreb une opportunitĂ© historique de redĂ©finir sa place dans le jeu mondial. Encore faut-il savoir l’anticiper.

L’hĂ©gĂ©monie du dollar, colonne vertĂ©brale du systĂšme financier international depuis 1945, semble entrer dans une phase de reflux. Loin des annonces fracassantes, un basculement profond est en cours, portĂ© par plus de 90 pays qui, dans le sillage des BRICS, redĂ©finissent leur rapport au billet vert. Ce mouvement mondial de dĂ©dollarisation ne relĂšve plus du simple dĂ©bat idĂ©ologique. Il s’inscrit dans une dynamique gĂ©opolitique affirmĂ©e et portĂ©e par des outils concrets, des alliances nouvelles, et une volontĂ© partagĂ©e de souverainetĂ© monĂ©taire.

Ce rĂ©alignement monĂ©taire, amorcĂ© au Sud et Ă  l’Est du globe, remet en cause l’ordre financier Ă©tabli aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, dans lequel le dollar est Ă  la fois monnaie d’échange, d’endettement, de rĂ©serve, et d’influence politique. À mesure que des puissances Ă©mergentes s’organisent autour d’alternatives monĂ©taires, une nouvelle architecture mondiale se dessine. Et le Maghreb, longtemps pĂ©riphĂ©rique dans les Ă©quilibres globaux, pourrait bien y trouver une marge d’action stratĂ©gique inĂ©dite.

L’offensive monĂ©taire des BRICS

Depuis le dĂ©but de 2025, les membres des BRICS ont considĂ©rablement intensifiĂ© leurs efforts pour substituer le dollar par leurs monnaies nationales dans les Ă©changes commerciaux. L’Iran et la Russie commercent dĂ©sormais exclusivement en rouble et en rial. L’Inde a doublĂ© ses Ă©changes avec la Russie, grĂące Ă  des rĂšglements en roupie. Le BrĂ©sil et la Chine ont Ă©tabli un canal direct en real et yuan, adossĂ© Ă  l’intĂ©gration du systĂšme de paiement chinois dans les banques brĂ©siliennes.

Au-delà des accords bilatéraux, les BRICS construisent des infrastructures financiÚres capables de concurrencer les systÚmes occidentaux : le BRICS Pay, plateforme de paiements transfrontaliers en monnaies locales; la New Development Bank (NDB), qui finance des projets dans des devises non-dollar; ou encore des chambres de compensation régionales qui évitent les circuits traditionnels dominés par SWIFT.

Ces dynamiques, loin de rester cantonnĂ©es Ă  ce cercle initial, s’étendent dĂ©sormais Ă  l’Afrique, Ă  l’Asie du Sud-Est, Ă  la CommunautĂ© des États IndĂ©pendants (CEI) et Ă  l’AmĂ©rique latine. La dĂ©dollarisation devient une matrice gĂ©oĂ©conomique partagĂ©e par un nombre croissant d’États, souvent motivĂ©s par la volontĂ© de se prĂ©munir contre l’extraterritorialitĂ© du droit amĂ©ricain et les sanctions politiques.

Le secteur énergétique, catalyseur de la mutation

Le secteur de l’énergie, longtemps verrouillĂ© par le pĂ©trodollar, est aujourd’hui l’un des plus concernĂ©s par cette transformation. L’Arabie saoudite, pivot de l’OPEP, a commencĂ© Ă  accepter le yuan pour certaines de ses ventes de pĂ©trole. L’Inde rĂšgle ses importations russes en roupie. Le Ghana achĂšte dĂ©sormais du pĂ©trole contre de l’or. Autant de signaux qui indiquent que les principaux marchĂ©s mondiaux d’hydrocarbures sont en train de rompre avec l’uniformitĂ© dollar.

Ce changement est largement perçu comme une rĂ©ponse Ă  l’usage gĂ©opolitique du dollar par les États-Unis, notamment Ă  travers les sanctions extraterritoriales. En rĂ©ponse, des pays cherchent Ă  reprendre le contrĂŽle de leurs flux Ă©conomiques en se dĂ©tachant d’une monnaie qui n’est plus perçue comme neutre.

Un multilatéralisme de rupture

Face Ă  cette vague de repositionnement monĂ©taire, les rĂ©actions amĂ©ricaines se durcissent. Donald Trump, menace (encore ?) d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays s’engageant dans des alternatives au dollar. Cette approche unilatĂ©rale renforce la polarisation du systĂšme international et pousse de nombreux pays Ă  accĂ©lĂ©rer leur autonomie monĂ©taire.

Pour autant, au sein mĂȘme des BRICS, des divergences apparaissent. Le prĂ©sident brĂ©silien Lula a ainsi retirĂ© de l’agenda la question d’une monnaie unique des BRICS, appelant toutefois Ă  une approche multilatĂ©rale Ă©quilibrĂ©e. Cela reflĂšte une tension entre le besoin d’unitĂ© politique et les rĂ©alitĂ©s hĂ©tĂ©rogĂšnes des Ă©conomies membres.

Le Maghreb face Ă  une recomposition mondiale

Dans ce contexte de fragmentation monétaire, les pays du Maghreb peuvent transformer leur position périphérique en atout stratégique. La réorganisation des flux commerciaux et financiers ouvre un espace inédit pour rééquilibrer leurs dépendances et diversifier leurs partenariats.

Sur le plan Ă©conomique, la possibilitĂ© de nouer des accords bilatĂ©raux en monnaies locales avec des partenaires asiatiques ou africains permettrait de rĂ©duire l’exposition au dollar et Ă  l’euro, tout en sĂ©curisant des approvisionnements vitaux. Le Maghreb peut Ă©galement s’insĂ©rer dans les circuits de financement de la NDB ou de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, qui offrent des alternatives aux prĂȘts conditionnĂ©s des institutions de Bretton Woods.

 

Sur le plan Ă©conomique, la possibilitĂ© de nouer des accords bilatĂ©raux en monnaies locales avec des partenaires asiatiques ou africains permettrait de rĂ©duire l’exposition au dollar et Ă  l’euro, tout en sĂ©curisant des approvisionnements vitaux.

 

Sur le plan logistique et Ă©nergĂ©tique, l’AlgĂ©rie dispose d’une carte maĂźtresse en tant que fournisseur de gaz naturel. Elle peut renforcer ses alliances vers l’Est en intĂ©grant des accords en monnaies alternatives avec la Chine ou la Turquie. Le Maroc, plateforme de transit entre l’Afrique et l’Europe, a les atouts pour devenir un hub de paiements rĂ©gionaux. La Tunisie, quant Ă  elle, peut tirer parti de sa proximitĂ© gĂ©ographique avec les deux blocs pour jouer un rĂŽle de pont monĂ©taire, Ă  condition de renforcer sa diplomatie Ă©conomique.

Une posture de non-alignement actif

Dans un monde de plus en plus polarisĂ©, la prudence stratĂ©gique impose aux pays du Maghreb d’adopter une posture de non-alignement actif. Cela suppose de maintenir des relations Ă©quilibrĂ©es avec l’Occident tout en s’ouvrant aux instruments monĂ©taires et financiers issus des BRICS et de leurs partenaires.

Sur quoi pourrait reposer une stratĂ©gie maghrĂ©bine efficace dans ce nouveau contexte monĂ©taire ? Faut-il renforcer la souverainetĂ© financiĂšre en diversifiant les rĂ©serves de change, en adhĂ©rant partiellement Ă  des plateformes de paiement alternatives, en concluant des accords de swap bilatĂ©raux et en s’intĂ©grant progressivement aux flux commerciaux libellĂ©s en monnaies non-dollar ?

Un tournant Ă  ne pas manquer

La dĂ©dollarisation mondiale, encore impensable il y a une dĂ©cennie, est aujourd’hui une rĂ©alitĂ© en construction. Elle traduit un nouvel Ă©quilibre de puissances, une revendication de souverainetĂ© Ă©conomique et un rejet croissant de la centralitĂ© politique du dollar. Dans ce processus, les pays du Maghreb ne doivent pas rester spectateurs.

Ils disposent des leviers nĂ©cessaires pour capter les opportunitĂ©s de cette transition monĂ©taire, Ă  condition d’adopter une vision stratĂ©gique cohĂ©rente, d’investir dans les outils de nĂ©gociation monĂ©taire et d’affirmer une diplomatie Ă©conomique fondĂ©e sur la diversification et l’anticipation.

Le basculement est en cours : le Maghreb saura-t-il en faire un levier d’indĂ©pendance et de projection, ou en subira-t-il une fois de plus les consĂ©quences en simple suiveur ?

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-EconomĂštre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financiùre (IAEF-ONG)

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Conflit au Proche-Orient : Trump demande la « capitulation sans conditions Â» de l’Iran

Le conflit entre l’Iran et IsraĂ«l a franchi un nouveau seuil mercredi 18 juin, avec de nouvelles salves de missiles Ă©changĂ©es entre les deux ennemis historiques, au sixiĂšme jour d’une guerre aĂ©rienne qui ne montre aucun signe d’apaisement.

Selon l’armĂ©e israĂ©lienne, deux missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s tĂŽt le matin vers IsraĂ«l, provoquant des explosions au-dessus de Tel-Aviv. En reprĂ©sailles, Tsahal a ordonnĂ© l’évacuation d’un quartier du sud-ouest de TĂ©hĂ©ran afin de mener des frappes sur des sites militaires. Des mĂ©dias iraniens ont rapportĂ© que des installations liĂ©es aux Gardiens de la rĂ©volution, notamment une universitĂ© et le site de missiles balistiques de Khojir, ont Ă©tĂ© ciblĂ©s.

Le Bureau du renseignement amĂ©ricain indique que l’Iran possĂšde l’arsenal de missiles balistiques le plus important du Moyen-Orient, qu’il considĂšre comme une force de dissuasion stratĂ©gique face aux États-Unis, Ă  IsraĂ«l et Ă  leurs alliĂ©s dans la rĂ©gion.

Pendant ce temps, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a haussĂ© le ton: « Notre patience est Ă  bout », a-t-il prĂ©venu sur les rĂ©seaux sociaux. Tout en assurant ne pas viser l’ayatollah Khamenei; « du moins, pas pour l’instant ».

Quelques instants plus tard, il publiait un message en majuscules : « CAPITULATION Sans CONDITIONS ! » de l’Iran. C’était lors de son Conseil de sĂ©curitĂ© nationale.

Lire aussi : IsraĂ«l/Iran: Trump envisage d’entrer en guerre

Ces propos ambigus s’inscrivent dans une communication erratique qui oscille entre menace militaire et main diplomatique tendue. Selon des sources internes, Toutefois, Trump envisage d’entrer en guerre contre l’Iran, en opĂ©rant des frappes contre les sites nuclĂ©aires iraniens.

Trois responsables amĂ©ricains ont confirmĂ© Ă  Reuters un renforcement du dispositif militaire amĂ©ricain dans la rĂ©gion, avec le dĂ©ploiement d’avions de chasse supplĂ©mentaires. Pour l’heure, les États-Unis se limitent Ă  un soutien indirect, notamment en contribuant Ă  l’interception des missiles visant IsraĂ«l.

Enfin, au sommet du G7, le Premier ministre britannique Keir Starmer a tempĂ©rĂ© les inquiĂ©tudes, assurant qu’aucun signal ne laissait prĂ©sager une entrĂ©e directe des États-Unis dans le conflit.

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Transfert de technologie : la Tunisie attire un investissement chinois dans la santé

Le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, s’est entretenu, mardi 17 juin 2025, avec une dĂ©lĂ©gation de l’entreprise chinoise Zy CRO, spĂ©cialisĂ©e dans les mĂ©dicaments biologiques et la recherche clinique. La rencontre s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de l’expert tunisien en pharmacologie oncologique, Moez Ben Ali, ainsi que de plusieurs cadres du ministĂšre.

Selon un communiquĂ© officiel, les discussions ont portĂ© sur l’implantation en Tunisie d’une unitĂ© de production de mĂ©dicaments biologiques et d’équipements mĂ©dicaux. Ce projet pilote, destinĂ© Ă  approvisionner les marchĂ©s africains et moyen-orientaux, s’inscrit dans une dynamique de transfert de technologie et de renforcement de la souverainetĂ© pharmaceutique nationale.

Le ministre a rĂ©affirmĂ© l’engagement de la Tunisie Ă  soutenir ce type d’initiatives stratĂ©giques, soulignant leur importance pour le dĂ©veloppement de l’industrie locale, la crĂ©ation d’emplois et l’avancĂ©e de la recherche mĂ©dicale.

Avec TAP

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Tunisie – Rwanda : appel tĂ©lĂ©phonique entre Zaafrani et Ngirente

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a reçu, mardi 17 juin, un appel tĂ©lĂ©phonique de son homologue rwandais, Édouard Ngirente.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence du gouvernement, les deux parties ont eu l’occasion de discuter des moyens permettant de booster les relations bilatĂ©rales entre les deux pays dans divers secteurs et domaines.

À cette occasion, les deux chefs de gouvernement ont rĂ©affirmĂ© leur volontĂ© d’Ɠuvrer ensemble Ă  accroĂźtre le niveau des Ă©changes commerciaux entre la Tunisie et le Rwanda dans le cadre des mĂ©canismes offerts par le marchĂ© commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf).

Ils ont Ă©galement soulignĂ© l’engagement Ă  renforcer les Ă©changes Ă©conomiques bilatĂ©raux, mettant l’accent sur l’importance d’explorer les possibilitĂ©s de coopĂ©ration bilatĂ©rale dans des domaines prometteurs, tels que les Ă©nergies renouvelables et la transition Ă©nergĂ©tique.

Lors de cet entretien tĂ©lĂ©phonique, la cheffe du gouvernement a Ă©voquĂ© l’expĂ©rience distinguĂ©e entre les deux pays en matiĂšre d’échange d’expertise, citant en exemple la rĂ©ussite de l’expĂ©rience de la coopĂ©ration dans le domaine de la distribution d’électricitĂ© et d’eau en Rwanda, un projet supervisĂ© par deux entreprises tunisiennes, la SociĂ©tĂ© tunisienne d’électricitĂ© et de gaz international services (STEG-IS) et la SociĂ©tĂ© nationale d’exploitation et de distribution d’eau (SONEDE – international).

Le domaine de la construction et des travaux publics a été également évoqué lors de cet entretien téléphonique, cite encore le communiqué.

Pour sa part, le Premier ministre rwandais a formulĂ© le souhait de parvenir Ă  Ă©largir l’échange d’expĂ©riences et de compĂ©tences entre les deux pays afin d’englober d’autres domaines, dont notamment la santĂ©.

Avec TAP

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Emmanuel Macron tiendra à son retour du G7 un nouveau conseil de défense

En dĂ©placement au Canada pour le G7, Emmanuel Macron a annoncĂ© ce mardi, la convocation d’un nouveau conseil de dĂ©fense. Cet Ă©vĂ©nement se tiendra ce mercredi Ă  16h, dĂšs son retour en France, a-t-on appris grĂące au site 20 minutes. Objectif : faire le point sur les rĂ©percussions du conflit entre l’Iran et IsraĂ«l.

Il s’agira de la deuxiĂšme rĂ©union du genre depuis l’éclatement du conflit. L’ÉlysĂ©e cherche Ă  Ă©valuer les consĂ©quences directes de la crise sur la sĂ©curitĂ© des ressortissants français et des installations militaires prĂ©sentes sur le terrain. Des ajustements stratĂ©giques pourraient ĂȘtre dĂ©cidĂ©s, selon l’évolution des menaces, notamment en matiĂšre de dĂ©ploiement et de protection des forces.

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Tunisie–États-Unis : une amitiĂ© sĂ©culaire cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  Tunis

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ali Nafti, accompagnĂ© du ministre des Technologies de la communication, SofiĂšne Hmissi, a pris part mardi 17 juin 2025 Ă  une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par l’ambassade des États-Unis Ă  Tunis Ă  l’occasion de la commĂ©moration de l’anniversaire de la DĂ©claration d’indĂ©pendance amĂ©ricaine.

Dans son allocution, Mohamed Ali Nafti a saluĂ© la soliditĂ© et la profondeur des relations entre la Tunisie et les États-Unis, Ă©tablies depuis 1797. Il a soulignĂ© l’importance du partenariat stratĂ©gique entre les deux nations, exprimant la volontĂ© de la Tunisie de le renforcer au service des intĂ©rĂȘts communs.

Le chef de la diplomatie tunisienne s’est fĂ©licitĂ© de la dynamique positive qui caractĂ©rise les relations bilatĂ©rales, en particulier Ă  travers la relance de plusieurs programmes de coopĂ©ration amĂ©ricains. Il a Ă©galement mis en avant l’évolution notable des Ă©changes commerciaux, rĂ©affirmant l’engagement de la Tunisie Ă  les dĂ©velopper dans un cadre Ă©quilibrĂ© et mutuellement bĂ©nĂ©fique.

Le ministre a par ailleurs saluĂ© le partenariat croissant dans le domaine de l’enseignement supĂ©rieur, illustrĂ© par la signature de mĂ©morandums d’entente entre des universitĂ©s tunisiennes et amĂ©ricaines. Ce type d’initiatives, a-t-il indiquĂ©, contribue Ă  renforcer les passerelles culturelles, scientifiques et sociales entre les deux peuples.

Rappelant les valeurs partagĂ©es de libertĂ©, de justice et de coexistence pacifique, Mohamed Ali Nafti a soulignĂ© que la cĂ©lĂ©bration de l’indĂ©pendance des États-Unis constitue une occasion de raviver ces idĂ©aux communs, piliers de la politique Ă©trangĂšre tunisienne.

De son cĂŽtĂ©, l’ambassadeur amĂ©ricain s’est rĂ©joui de l’excellence croissante des relations tuniso-amĂ©ricaines et a rĂ©itĂ©rĂ© l’engagement de son pays Ă  consolider et Ă©largir les domaines de coopĂ©ration dans l’intĂ©rĂȘt des deux peuples.

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ARP : Renforcer la présence tunisienne dans le continent africain

Le groupe de coopĂ©ration parlementaire avec les pays d’Afrique a tenu, mardi 17 juin, au palais du Bardo, une sĂ©ance de travail avec des reprĂ©sentants du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres en charge des dossiers africains.

La vice-prĂ©sidente de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP), Sawssen Mabrouk, a soulignĂ© que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coordination entre le Parlement et la diplomatie tunisienne, en vue d’élaborer une vision commune visant Ă  assurer une prĂ©sence tunisienne plus marquĂ©e sur le continent africain.

Elle a rappelé que le positionnement stratégique de la Tunisie lui confÚre un rÎle central dans la mise en place de partenariats solides et mutuellement bénéfiques avec les pays du continent.

Elle a ajoutĂ© que cette rĂ©union reprĂ©sentait une occasion propice pour clarifier les grandes orientations de la politique Ă©trangĂšre tunisienne Ă  l’égard du continent africain, permettant ainsi Ă  l’AssemblĂ©e d’appuyer l’action diplomatique officielle et de promouvoir une approche fondĂ©e sur la collaboration et le travail conjoint.

Les reprĂ©sentants du ministĂšre ont, pour leur part, passĂ© en revue les principaux domaines de coopĂ©ration dĂ©jĂ  engagĂ©s avec l’Afrique subsaharienne, notamment la santĂ©, l’enseignement supĂ©rieur, la formation professionnelle et les technologies de l’information. Ils ont toutefois soulignĂ© plusieurs dĂ©fis persistants, parmi lesquels le manque de liaisons aĂ©riennes, les obstacles logistiques et la prĂ©sence diplomatique limitĂ©e de la Tunisie dans plusieurs capitales africaines.

Ils ont plaidĂ© en faveur de l’ouverture de nouvelles ambassades afin de faciliter le dialogue et les Ă©changes, rappelant le rĂŽle fondateur de la Tunisie au sein de l’Union africaine ainsi que son adhĂ©sion Ă  la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (ZLECAf). Ils ont Ă©galement annoncĂ© que Tunis accueillera prochainement le Centre africain des marchĂ©s intĂ©grĂ©s.

De leur cĂŽtĂ©, les dĂ©putĂ©s ont appelĂ© Ă  renforcer l’ouverture sur l’Afrique et Ă  Ă©laborer une nouvelle feuille de route en direction de l’Afrique subsaharienne, fondĂ©e sur une vĂ©ritable logique de partenariat.

Parmi les priorités évoquées figurent la nécessité de mieux traiter la question de la migration irréguliÚre, de densifier les liaisons aériennes directes et de faire entendre la voix de la Tunisie au sein du Parlement panafricain.

Selon eux, le développement du réseau diplomatique tunisien et la facilitation de la participation aux instances africaines sont des leviers essentiels pour dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la présence économique de la Tunisie sur le continent africain.

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Publication d’un dĂ©cret interdisant la sous-traitance

Le dĂ©cret n°327 de l’annĂ©e 2025, interdisant le recours Ă  la sous-traitance dans le secteur public et actant la dissolution de la sociĂ©tĂ© publique « L’Informationnelle des Services », a Ă©tĂ© publiĂ© ce mardi 17 juin, au Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne, selon un communiquĂ© de la PrĂ©sidence du Gouvernement.
Cette décision complÚte la réforme du Code du travail récemment adoptée, qui avait déjà interdit et criminalisé la sous-traitance dans le secteur privé. Le texte marque une nouvelle étape dans la politique de restructuration du marché du travail engagée par les autorités tunisiennes.
Le gouvernement indique que cette mesure vise Ă  mettre fin aux formes d’emploi jugĂ©es prĂ©caires dans les administrations et entreprises publiques. Elle s’inscrit dans la volontĂ© du chef de l’État, KaĂŻs SaĂŻed, d’instaurer un modĂšle d’emploi fondĂ© sur la stabilitĂ© et la dignitĂ© du travail. « L’État social n’est pas un simple slogan », avait-il dĂ©clarĂ© lors d’interventions prĂ©cĂ©dentes.
Le décret entrera en vigueur immédiatement, obligeant les structures concernées à intégrer directement les fonctions jusque-là externalisées ou à revoir leurs modes de gestion internes.

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Balance alimentaire : couverture en baisse Ă  125,7 %

L’excĂ©dent de la balance commerciale alimentaire a chutĂ© de 1 584,2 MD Ă  744,2 MD entre 2024 et 2025 (Ă  fin mai). En consĂ©quence, le taux de couverture est passĂ© de 153,6 % Ă  125,7 %, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI) publiĂ©e, mardi 17 juin, sur la balance commerciale alimentaire Ă  fin mai 2025.

Cette rĂ©gression s’explique principalement par la baisse des exportations d’huile d’olive (-28,9 %), de dattes (-16,0 %) et de produits de la pĂȘche (-23,6 %), et ce malgrĂ© le recul des importations de cĂ©rĂ©ales (-14,9 %), de sucre (-56,1 %) et d’huiles vĂ©gĂ©tales (-18,7 %).

Les exportations alimentaires ont, en valeur, enregistré une baisse de 19,7 %, tandis que les importations ont reculé de 1,9 %.

Le prix moyen Ă  l’exportation de l’huile d’olive a chutĂ© Ă  12,81 DT/kg, soit une diminution de 52,8 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les prix Ă  l’exportation ont reculĂ© de 52,8 % pour l’huile d’olive et de 1,4 % pour les produits de la pĂȘche, alors qu’ils ont progressĂ© de 2,1 % pour les dattes et de 19,8 % pour les agrumes, comparativement Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

S’agissant des prix Ă  l’importation des produits cĂ©rĂ©aliers, ils ont baissĂ© de 18,8 % pour le blĂ© dur et de 1,2 % pour le blĂ© tendre. En revanche, ils ont augmentĂ© de 5,9 % pour l’orge et de 8,0 % pour le maĂŻs. Le prix du sucre a Ă©galement chutĂ© de 29 %, tandis que ceux des huiles vĂ©gĂ©tales et du lait (ainsi que de ses dĂ©rivĂ©s) ont respectivement augmentĂ© de 19,5 % et de 14,1 %.

À noter que les importations alimentaires ont reprĂ©sentĂ© 8,2 % des importations totales, contre 13,6 % pour les exportations alimentaires dans l’ensemble des exportations.

L’excĂ©dent de la balance commerciale alimentaire a contribuĂ© Ă  la rĂ©duction du dĂ©ficit de la balance commerciale globale Ă  hauteur de 8,9 %.

Pour rappel, le dĂ©ficit global de la balance commerciale du pays s’est creusĂ© de 30,5 % Ă  fin mai 2025, atteignant -8367,2 MD.

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Bourse: Le marché met fin à sa tendance baissiÚre

L’indice de rĂ©fĂ©rence a terminĂ© la sĂ©ance sur une note quasi stable, enregistrant une lĂ©gĂšre hausse de 0,02 % pour s’établir Ă  11 128 points. Du cĂŽtĂ© des Ă©changes, le volume total transigĂ© sur le marchĂ© a atteint 15,5 millions de dinars, portĂ© par cinq transactions de bloc. Parmi elles, quatre ont concernĂ© le titre SFBT pour un montant total de 6,6 MDt, tandis qu’une autre transaction de 1 MDt a portĂ© sur le titre POULINA GROUP HOLDING, selon l’intermĂ©diaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre NEW BODY LINE a enregistré la meilleure performance de la séance, avec une progression de 5,9 % à 3,600 dinars, dans un volume trÚs faible de 3 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA a Ă©galement affichĂ© une belle progression. L’action du promoteur immobilier a gagnĂ© 4,1 % pour atteindre 1,800 dinar, sans gĂ©nĂ©rer de flux notable au cours de la sĂ©ance.

En revanche, le titre CIMENTS DE BIZERTE figure parmi les plus fortes baisses. L’action du cimentier a reculĂ© de 3,2 % Ă  0,610 dinar, dans un volume trĂšs faible d’un millier de dinars.

Toujours dans le rouge, TAWASOL GROUP HOLDING a cĂ©dĂ© 2,5 % pour s’établir Ă  0,780 dinar. L’action du holding du groupe Chabchoub a enregistrĂ© un volume modeste de 94 mille dinars sur la sĂ©ance.

Enfin, SFBT s’est distinguĂ©e comme la valeur la plus dynamique de la journĂ©e. L’action du spĂ©cialiste des boissons gazeuses et alcoolisĂ©es s’est apprĂ©ciĂ©e de 0,3 % Ă  12,040 dinars, alimentant le marchĂ© Ă  hauteur de 11,1 MDt, notamment grĂące Ă  quatre transactions de bloc totalisant 6,6 MDt.

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E-commerce : obligation d’informer prĂ©cisĂ©ment et en transparence

Le ministÚre du Commerce et du Développement des exportations a appelé, mardi 17 juin, les e-commerçants à fournir impérativement aux consommateurs des informations « précises » et « transparentes » sur leurs produits ou services avant toute finalisation de transaction.

Dans un communiquĂ© adressĂ© aux commerçants utilisant diffĂ©rents canaux de vente Ă©lectronique (plateformes web, applications mobiles et rĂ©seaux sociaux), le ministĂšre a insistĂ© sur l’obligation de mentionner l’identitĂ© de l’entreprise (nom commercial, identifiant unique, adresse et contact).

Il a, Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de prĂ©senter le produit ou le service de maniĂšre claire et prĂ©cise, en prĂ©cisant les conditions de garantie, les frais de livraison, les dĂ©lais d’exĂ©cution de la commande ainsi que les modalitĂ©s de paiement.

Le ministĂšre a aussi rappelĂ© l’importance d’informer les consommateurs sur les conditions de rĂ©tractation, d’échange et de retour.

Concernant les sociétés de livraison, celles-ci sont exhortées à respecter le cadre légal régissant leur activité, en indiquant obligatoirement leur identité ainsi que celles du vendeur et du consommateur sur la facture ou le bon de livraison.

La facture doit en outre comporter impĂ©rativement la date de livraison du produit ou d’achĂšvement du service, ainsi que les frais associĂ©s.

Par ailleurs, le ministĂšre invite les consommateurs Ă  Ă©viter les achats sur les sites ou plateformes ne mentionnant pas ces informations, rappelant qu’ils ont le droit d’exiger une facture attestant leurs transactions afin de prĂ©server leurs droits Ă  l’échange ou au retour.

Enfin, il rappelle que les services de contrÎle économique sont mobilisés pour lutter contre toute pratique ne respectant pas les rÚgles du e-commerce et les droits des consommateurs.

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Balance alimentaire : taux de couverture en baisse Ă  125,7 % fin mai 2025

L’excĂ©dent de la balance commerciale alimentaire a diminuĂ©, passant de 1 584,2 MD Ă  744,2 MD entre 2024 et 2025 (Ă  fin mai).

Par consĂ©quent, le taux de couverture a chutĂ© de 153,6 % Ă  125,7 %, selon une note publiĂ©e, mardi 17 juin, par l’ONAGRI sur la balance commerciale alimentaire Ă  fin mai 2025.

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Loi sur l’indemnisation des agents de force de sĂ©curitĂ© en cas d’accident de travail examinĂ©e

La Commission parlementaire de la dĂ©fense, de la sĂ©curitĂ© et des forces portant les armes a auditionnĂ© ce mardi 17 juin, au Palais du Bardo, des reprĂ©sentants de la partie initiatrice de la proposition de loi visant Ă  modifier la loi n°50 du 19 dĂ©cembre 2013, relative Ă  l’instauration d’un rĂ©gime particulier de rĂ©paration des dommages subis par les agents des forces de sĂ©curitĂ© Ă  la suite d’accidents de travail ou de maladies professionnelles.

Selon un communiquĂ© de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP), cette proposition de loi vise Ă  Ă©tablir un rĂ©gime spĂ©cifique d’indemnisation des prĂ©judices corporels rĂ©sultant d’accidents de travail ou de maladies professionnelles, au profit des agents des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, de leur vivant ou, en cas de dĂ©cĂšs, au bĂ©nĂ©fice de leurs ayants droit.

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IsraĂ«l/Iran: Trump envisage d’entrer en guerre

Jamais la situation au Moyen-Orient n’a Ă©tĂ© aussi dangereuse. Le monde retient son souffle. Il y a quelques minutes, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, citĂ© par le mĂ©dia AXIOS toujours trĂšs bien informĂ©, envisage d’entrer en guerre contre l’Iran.

Il a Ă©galement affirmĂ© : « nous avons le contrĂŽle total de l’espace aĂ©rien iranien Â».

Trump a ajoutĂ© : « Nous savons oĂč se cache le Guide suprĂȘme, mais nous n’allons pas le tuer pour le moment Â». Il demande aussi Ă  l’Iran de « capituler sans conditions Â». Cela rappeler l’Allemagne et le Japon pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale.

Alors, rappelons que pendant la journée, des informations ont circulé pour souligner que des avions américains se dirigeaient vers la zone du conflit.

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Investissements agricoles : 166,1 MD Ă  fin mai 2025 (APIA)

Quelque 1 189 opĂ©rations d’investissement, d’une valeur totale de 166,1 millions de dinars, ont Ă©tĂ© approuvĂ©es dans le secteur agricole Ă  fin mai 2025, par les comitĂ©s d’octroi des avantages. Ces investissements devraient permettre la crĂ©ation de 1 117 emplois permanents, selon un bulletin statistique publiĂ©, mardi 17 juin, par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).

Les investissements agricoles approuvĂ©es Ă  fin mai 2025 se rĂ©partissent entre 708 opĂ©rations de crĂ©ation (pour une valeur de 90 millions de dinars), 481 opĂ©rations d’extension et de renouvellement (76,1 millions de dinars) et 580 autres opĂ©rations d’investissement.

Selon l’APIA, 45 % de ces investissements concernent des projets dĂ©clarĂ©s en 2024, 34 % des projets dĂ©clarĂ©s en 2025, tandis que le reste porte sur des projets dĂ©clarĂ©s en 2023 ou antĂ©rieurement.

Le secteur agricole arrive en tĂȘte avec des investissements approuvĂ©s estimĂ©s Ă  75 millions de dinars, suivi des services liĂ©s Ă  l’agriculture et Ă  la pĂȘche maritime (51,2 MD), de l’aquaculture (29,8 MD), de la pĂȘche (9 MD) et, enfin, de la premiĂšre transformation des produits agricoles et de la pĂȘche maritime (1,1 MD).

Les investissements dans le secteur de l’aquaculture ont enregistrĂ© une hausse spectaculaire de 1858 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024, atteignant 29,8 millions de dinars contre 1,5 million de dinars en 2024. Par ailleurs, les investissements dans le secteur des services liĂ©s Ă  l’agriculture et Ă  la pĂȘche maritime ont progressĂ© de 94 %, passant de 26,4 millions de dinars Ă  51,2 millions de dinars.

En revanche, les investissements dans le secteur de la pĂȘche ont chutĂ© de 33 %, s’établissant Ă  9 millions de dinars contre 13,4 millions de dinars Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

Concernant la répartition des investissements par type de promoteurs, 16 opérations ont été approuvées en faveur de sociétés communautaires, pour un montant de 4,1 millions de dinars. Ces projets seront réalisés dans les gouvernorats de La Manouba, Béja, Kairouan, Nabeul, Kébili, Siliana, Mahdia et Sidi Bouzid.

Par ailleurs, 215 opĂ©rations ont Ă©tĂ© validĂ©es au profit de jeunes promoteurs pour un montant global de 21,8 millions de dinars. De plus, 80 femmes promotrices ont obtenu des dĂ©cisions d’octroi d’avantages pour la mise en Ɠuvre de projets d’une valeur de 7,6 millions de dinars.

Les investissements approuvĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de subventions d’un montant total de 41,08 millions de dinars, reprĂ©sentant 24,7 % de leur valeur globale. Ces subventions ont concernĂ© principalement l’acquisition de matĂ©riel agricole, Ă  hauteur de 21 millions de dinars, soit 51 % du total. À ce titre, l’achat de 603 tracteurs agricoles pour une valeur de 56,6 millions de dinars a Ă©tĂ© approuvĂ©, contre 480 tracteurs d’une valeur de 43,8 millions de dinars durant la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

Les subventions ont Ă©galement couvert l’acquisition d’équipements fonctionnant Ă  l’énergie solaire : 91 projets d’un montant total de 2,8 millions de dinars ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, assortis de subventions d’une valeur de 1,5 million de dinars. En outre, 161 opĂ©rations liĂ©es Ă  l’économie d’eau d’irrigation ont Ă©tĂ© approuvĂ©es pour un montant de 2,4 millions de dinars, ainsi que 129 projets intĂ©grĂ©s de culture d’olivier pour une valeur de 15,8 millions de dinars.

Le taux de recours au crĂ©dit a atteint 32,4 % de la valeur totale des investissements approuvĂ©s, contre 27 % Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024. Les crĂ©dits ont permis de financer 547 projets, soit 46 % du nombre total des projets validĂ©s. Les crĂ©dits fournisseurs restent en tĂȘte des mĂ©canismes de financement, avec 390 crĂ©dits accordĂ©s pour un montant de 26,2 millions de dinars.

Enfin, 16 crĂ©dits fonciers d’une valeur de 2,5 millions de dinars ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, contre 11 crĂ©dits d’une valeur de 1,6 million de dinars Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024. Ces financements permettront l’intĂ©gration de 159 hectares de terres dans le circuit Ă©conomique.

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FĂȘte de la Musique : concerts gratuits des laurĂ©ats Elyssa les 20-21 juin Ă  Dar SĂ©bastien

Le projet Elyssa propose deux concerts gratuits les vendredi 20 et samedi 21 juin, de 19h Ă  minuit, Ă  Dar SĂ©bastien, Centre culturel international de Hammamet (CCIH) Ă  l’occasion de la FĂȘte de la Musique.

Ces deux concerts seront consacrĂ©s aux crĂ©ations des douze artistes laurĂ©ats du programme Elyssa, a annoncĂ© l’Institut français de Tunisie (IFT). Les artistes prĂ©senteront le fruit de leurs diffĂ©rentes phases de rĂ©sidence, qui se sont dĂ©roulĂ©es depuis janvier 2025 au Centre culturel international de Hammamet, durant lesquelles ils ont créé, peaufinĂ©, rĂ©pĂ©tĂ© et dĂ©veloppĂ© leurs compositions.

InitiĂ© par l’Institut Français de Tunisie (IFT) et soutenu par le Fonds Équipe France (FEF), le projet « Elyssa » est un dispositif d’aide Ă  la crĂ©ation destinĂ© Ă  accompagner les artistes rĂ©sidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et des musiques. Cette initiative innovante a pour ambition de soutenir la scĂšne artistique tunisienne en offrant un accompagnement personnalisĂ© aux artistes, qu’ils soient Ă©mergents ou confirmĂ©s

LancĂ© au mois d’octobre 2024, le programme « Elyssa Â» d’une durĂ©e d’un an est demi, a Ă©tĂ© pensĂ© comme un espace oĂč se rencontrent crĂ©ation artistique et entreprenariat culturel. Conçu comme un vĂ©ritable tremplin Ă  la crĂ©ation, ce projet accompagne les artistes visuels et les musiciens tunisiens depuis la conception de leurs projets jusqu’à la rĂ©alisation concrĂšte de leurs initiatives.
LancĂ© en 1983, la FĂȘte de la musique est un Ă©vĂšnement annuel cĂ©lĂ©brĂ© Ă  travers le monde le 21 juin (date qui coĂŻncide le plus souvent avec le premier jour de l’étĂ© dans l’hĂ©misphĂšre nord), principalement le soir et la nuit jusqu’au lendemain matin.
Programme détaillé des deux concerts :
Vendredi 20 juin :
19h00-19h45 : Nejia
19h50-20h35 : Broua
20h40-21h25 : Soudeni
21h30-22h15 : Ayman Boujlida – Mabrouka
22h20-23h05 : Islem Jemai
23h10-23h55 : Benjemy – Haï
Samedi 21 juin :
19h00-19h45 : Hadra
19h50-20h35 : Jathb
20h40-21h25 : Laimanprod (Aymen Goubaa)
21h30-22h15 : Ahmed Litaeim – Pyschedelic Winds
22h20-23h05 : Chaima Mahmoud
23h10-23h55 : Dendri Stambeli Movement
NB: l’entrĂ©e est libre dans la limite des places disponibles

 

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Gafsa : Arrivée du deuxiÚme vol de pÚlerins en provenance des lieux saints

L’aĂ©roport international de Gafsa-Ksar a rĂ©ceptionnĂ©, mardi 17 juin, le deuxiĂšme vol de rapatriement des pĂšlerins du gouvernorat, transportant 256 passagers.

Selon Mehrez Sneni, directeur régional des affaires religieuses, ce vol, initialement programmé, lundi à 4h30, a été retardé pour des raisons logistiques.

Le premier vol, avec 39 pĂšlerins originaires de MĂ©tlaoui, Ă©tait arrivĂ©, dimanche 15 juin, Ă  l’aĂ©roport de Tozeur-Nefta.

Le dernier vol de retour, avec dix pĂšlerins de Belkhir, est attendu, lundi 23 juin, Ă  20h15 Ă  l’aĂ©roport international de Sfax-Thyna.

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Huawei dĂ©clenche l’instant photo avec ses nouveaux modĂšles

Huawei Technologies Co lance sa trĂšs attendue sĂ©rie Pura 80, la derniĂšre version de sa gamme de smartphones phares haut de gamme, axĂ©e sur des prouesses en matiĂšre d’image. Les amĂ©liorations significatives apportĂ©es Ă  l’appareil photo constituent la piĂšce maĂźtresse de ce lancement.

Cette dĂ©cision est la derniĂšre initiative de Huawei pour dĂ©velopper son activitĂ© de smartphones aprĂšs que la sociĂ©tĂ© a repris la premiĂšre place sur le marchĂ© chinois des smartphones au premier trimestre 2025 avec une part de marchĂ© de 19,4 %, son plus haut niveau depuis 2021 et reprĂ©sentant une croissance robuste de 28,5 % en glissement annuel, selon les donnĂ©es de la sociĂ©tĂ© d’études de marchĂ© Counterpoint Research publiĂ©es lundi 16 juin.

La série Pura 80 offre des mises à niveau substantielles adaptées aux scénarios de photographie exigeants, notamment la vidéo de nuit, les portraits en basse lumiÚre et les environnements de concert, a indiqué Huawei.

Aux cĂŽtĂ©s de la sĂ©rie Mate, la sĂ©rie Pura constitue le pilier stratĂ©gique des smartphones « double flagship » de Huawei. Le lancement rĂ©ussi de la sĂ©rie Pura 70 l’annĂ©e derniĂšre a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la dynamisation des ventes et le renforcement de la prĂ©sence de Huawei sur le marchĂ© haut de gamme chinois.

Yu Chengdong, prĂ©sident du groupe d’activitĂ© des appareils de Huawei, a dĂ©clarĂ© que l’innovation incessante de l’entreprise est soutenue par l’engagement extraordinaire de Huawei en matiĂšre de recherche et dĂ©veloppement (R&D).

Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, l’entreprise a investi la somme colossale de 1 240 milliards de yuans (172 milliards de dollars) en R&D. Rien qu’en 2024, les dĂ©penses en R&D ont atteint 179,7 milliards de yuans, soit 20,8 % de son chiffre d’affaires annuel. Huawei dispose d’un portefeuille mondial de plus de 150 000 brevets autorisĂ©s valides, a indiquĂ© l’entreprise.

Les donnĂ©es rĂ©centes soulignent ce succĂšs. Le cabinet d’études de marchĂ© Canalys indique que les expĂ©ditions mondiales de smartphones de plus de 600 dollars ont augmentĂ© de 12 % en glissement annuel au premier trimestre 2025. Sur ce segment, Huawei a affichĂ© une dynamique remarquable, augmentant sa part de marchĂ© mondiale de 69 % en glissement annuel. Avec une part de marchĂ© de 9 %, Huawei se classe dĂ©sormais au troisiĂšme rang mondial sur le marchĂ© premium, derriĂšre Apple et Samsung.

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Santé unique : suivi de la conférence MENA au ministÚre de la Santé

Une sĂ©ance de travail a Ă©tĂ© consacrĂ©e, mardi 17 juin, au ministĂšre de la SantĂ© au suivi de la mise en Ɠuvre des rĂ©sultats de la confĂ©rence rĂ©gionale sur la « SantĂ© unique Â» pour la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Elle Ă©tait organisĂ©e Ă  Tunis, les 14 et 15 juin 2025, avec la participation de ministres et de hauts responsables de 14 pays.

Tenue en prĂ©sence des ministres de la SantĂ©, Mustafa Ferjani, de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, et de l’Environnement, Hbib Abid, cette sĂ©ance a abouti Ă  un accord portant sur l’évaluation des rĂ©sultats de la confĂ©rence rĂ©gionale « SantĂ© unique Â».

Il a Ă©galement Ă©tĂ© convenu de lancer un programme opĂ©rationnel, aux niveaux national et international, pour mettre en Ɠuvre la DĂ©claration de Carthage et crĂ©er un comitĂ© directeur mixte rĂ©unissant les ministĂšres concernĂ©s.

Le ministre de la SantĂ© a soulignĂ© l’importance d’une coordination permanente entre ces secteurs afin de rĂ©ussir cette dĂ©marche collective. Laquelle renforcera la position de la Tunisie au niveau rĂ©gional dans les domaines de la santĂ©, de l’environnement et du dĂ©veloppement durable, selon un communiquĂ© du ministĂšre de la SantĂ©.

La « DĂ©claration de Carthage », prĂ©sentĂ©e par le ministre de la SantĂ© lors de la sĂ©ance d’ouverture de la confĂ©rence rĂ©gionale sur la « SantĂ© unique » pour la rĂ©gion Moyen-Orient et Afrique du Nord, formule plusieurs recommandations clĂ©s. Elle engage notamment les pays Ă  intĂ©grer l’approche de la santĂ© unique dans leurs politiques nationales, Ă  dĂ©velopper des mĂ©canismes d’investissement dans les systĂšmes d’alerte prĂ©coce, de surveillance et de formation. Et ce, tout en soulignant l’importance de la coopĂ©ration internationale et du partage d’expertises.

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KOTOUF-Festival : Djerba devient le carrefour des littératures méridionales

La premiĂšre Ă©dition du KOTOUF-Festival des LittĂ©ratures du Sud se dĂ©roulera les 17 et 18 octobre Ă  Djerba, marquant un Ă©vĂ©nement culturel majeur dĂ©diĂ© Ă  la mise en valeur des richesses littĂ©raires et intellectuelles du Sud. InitiĂ© par une Ă©quipe principalement fĂ©minine, ce festival a pour ambition de dĂ©centraliser la culture et d’offrir une plateforme aux crĂ©ateurs et penseurs souvent marginalisĂ©s des rĂ©gions mĂ©ridionales.

Fatma Dellagi-Bouvet de la Maisonneuve, membre du comitĂ© de direction du festival, Ă©crivaine, membre du Parlement des Ă©crivains francophones et psychiatre tunisienne exerçant Ă  Paris, a accordĂ© un entretien Ă  L’Économiste MaghrĂ©bin pour expliquer la philosophie du KOTOUF-Festival. Elle souligne l’importance de rompre avec la surreprĂ©sentation des rĂ©fĂ©rences culturelles occidentales. « Nous avons trop souvent nĂ©gligĂ© les richesses du Sud. Djerba, avec son histoire millĂ©naire et son rĂŽle de carrefour culturel, est l’endroit idĂ©al pour accueillir cette diversitĂ© », affirme-t-elle. À noter que l’évĂ©nement se tiendra en partenariat avec l’Association d’Animation Culturelle de Djerba et sous l’égide de Destination Djerba.

Ce festival se prĂ©sente comme une rĂ©ponse Ă  l’invisibilisation des productions intellectuelles et littĂ©raires du Sud, tout en s’inscrivant dans une dynamique de tourisme culturel. Â« Les habitants de Djerba aspirent Ă  dĂ©passer l’image rĂ©ductrice de l’üle comme simple destination touristique balnĂ©aire. Ce festival dĂ©montre que Djerba peut aussi briller par son patrimoine immatĂ©riel et sa vitalitĂ© intellectuelle », explique-t-elle. Elle Ă©voque d’ailleurs des surprises liĂ©es Ă  des Ă©lĂ©ments culturels djerbiens rĂ©cemment inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui seront mis en lumiĂšre lors de l’évĂ©nement.

Un programme riche et varié au KOTOUF-Festival

Le festival proposera une sĂ©rie d’activitĂ©s destinĂ©es Ă  un public large et diversifiĂ©. Des tables rondes rĂ©uniront des auteurs tunisiens de renom, tels qu’Emna Belhadj Yahia, Faouzia Zouari, Mohamed Mahjoub, Nadia Khiari, Lotfi Chebbi, Hafidha Karabiben, Fethi Ben Maamar, Hassanine Ben Amou, ainsi que des Ă©crivains internationaux comme Tanella Boni (CĂŽte d’Ivoire), James NoĂ«l (HaĂŻti) et Lise Gauvin (Canada). Ces rencontres seront l’occasion d’échanges approfondis sur les spĂ©cificitĂ©s et les enjeux des littĂ©ratures du Sud.

Des sĂ©ances de lecture musicale et des performances théùtrales viendront animer les deux jours de festivitĂ©s, offrant une approche immersive de la littĂ©rature. Le festival mettra en avant la recherche et l’innovation culturelle Ă  travers des stands prĂ©sentant les travaux universitaires les plus rĂ©cents. Une collaboration Ă©troite a Ă©tĂ© Ă©tablie avec les universitĂ©s de GabĂšs, MĂ©denine, Gafsa, Carthage et Tunis, permettant une participation active des Ă©tudiants et de leurs enseignants.

Au programme Ă©galement : des ateliers crĂ©atifs (bande dessinĂ©e, Ă©criture, traduction) ouverts Ă  tous les passionnĂ©s. Point d’orgue de cette Ă©dition : l’UNESCO s’associe au festival en y intĂ©grant la Semaine mondiale du roman, apportant une dimension internationale Ă  l’évĂ©nement.

Une exposition photographique de Pierre Gassin sur le thĂšme de la berbĂ©ritĂ© sera Ă©galement proposĂ©e, accompagnĂ©e d’un concours destinĂ© aux jeunes talents locaux. Cette initiative vise Ă  encourager la participation active de la jeunesse et Ă  renforcer le lien entre patrimoine et crĂ©ation contemporaine.

Une approche transgénérationnelle et inclusive

Le festival se distingue par sa volontĂ© d’associer toutes les gĂ©nĂ©rations. Des Ă©lĂšves des Ă©coles locales seront invitĂ©s Ă  illustrer par des dessins les textes lus lors des sĂ©ances, tandis que les Ă©tudiants universitaires prĂ©senteront leurs projets littĂ©raires et de recherche. Â« Nous voulons que ce festival soit une fĂȘte de la littĂ©rature accessible Ă  tous, des plus jeunes aux plus ĂągĂ©s, et qu’il reflĂšte la diversitĂ© de notre sociĂ©tĂ© », prĂ©cise Fatma Bouvet de la Maisonneuve.

L’un des principes fondateurs du festival est le respect d’une stricte paritĂ©, tant en termes de genre que d’origine gĂ©ographique. Parmi les invitĂ©s figurent des auteurs comme l’AlgĂ©rien Walid Hajar Rachedi, le Malgache Jean-Luc Raharimanana et la Mauricienne Ananda Devi« La prĂ©sence de ces grands noms de la littĂ©rature internationale est une reconnaissance de la vitalitĂ© culturelle de la Tunisie et du Sud en gĂ©nĂ©ral », se rĂ©jouit l’organisatrice.

Soutenu par des sponsors locaux et une banque partenaire, le KOTOUF-Festival aspire Ă  s’inscrire dans la durĂ©e, Ă  l’image de grands Ă©vĂ©nements littĂ©raires internationaux comme le festival Ă‰tonnants Voyageurs de Saint-Malo. Â« Notre objectif est de faire de Djerba, chaque mois d’octobre, une capitale culturelle oĂč la littĂ©rature investit l’espace public, des cafĂ©s aux maisons particuliĂšres », conclut-elle . Elle appelle Ă  un Â« rĂȘve collectif intelligent et festif », mĂȘlant crĂ©ativitĂ©, Ă©changes et convivialitĂ©.

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Manouba : mise en service du 2ᔉ tronçon de la X20

Le deuxiĂšme tronçon de la route radiale X20 reliant la route rĂ©gionale n°38 (route de Bejaoua et Oued Lil) Ă  l’échangeur de Douar Hicher (Route Chenoua) sur une distance d’environ 3 km, dans le gouvernorat de la Manouba, est entrĂ© en exploitation, mardi 17 juin.

L’entrĂ©e en exploitation de ce tronçon intervient aprĂšs l’achĂšvement des travaux et la rĂ©solution des problĂšmes ayant entravĂ© cette partie du projet de la route radiale X20, a fait savoir le ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Slah Zouari. Tout en ajoutant que son dĂ©partement Ɠuvre Ă  finaliser ce projet avant la fin de l’annĂ©e en cours en accĂ©lĂ©rant la rĂ©alisation du tronçon restant, situĂ© dans le gouvernorat de l’Ariana sur une distance d’environ 4 kilomĂštres.

Slah Zouari a soulignĂ© que le projet de la route X20 est d’une grande importance et constitue la deuxiĂšme route pĂ©riphĂ©rique au niveau du Grand Tunis. En effet, ce projet concerne un tronçon de 15,5 km et traverse trois gouvernorats Ă  savoir Tunis, la Manouba et l’Ariana avec un budget de 140 millions de dinars. Outre les coĂ»ts liĂ©s aux travaux d’amĂ©nagement paysager, aux ouvrages d’art et aux installations techniques nĂ©cessaires.

De plus, Slah Zouari a mis l’accent sur la contribution de ce projet, dont le taux de rĂ©alisation a dĂ©passĂ© 90 %, dans l’amĂ©lioration du trafic routier dans les zones concernĂ©es, soulignant la nĂ©cessitĂ© d’accĂ©lĂ©rer l’achĂšvement de la partie restante.

Pour sa part, le directeur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es Khaled Latrach a dĂ©clarĂ© que les questions relatives au transfert des rĂ©seaux publics d’eau potable, de tĂ©lĂ©communications et d’électricitĂ© et au foncier ont Ă©tĂ© derriĂšre le retard enregistrĂ© dans la mise en Ɠuvre du projet, prĂ©cisant que le coĂ»t de l’expropriation pour cause d’utilitĂ© publique dans ce projet a atteint 35 millions de dinars.

Il est Ă  noter que deux tronçons de la rocade X20 sont Ă  ce jour entrĂ©s en exploitation dans les gouvernorats de Tunis et de la Manouba sur une distance d’environ 8 km.

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