Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

« Aisha », première rétrospective de Yumna Al-Arashi en Afrique

Le Centre d’Art B7L9 accueillera « Aisha », première exposition en Tunisie et en Afrique de la photographe et cinéaste Yumna Al-Arashi, du 30 mai au 31 juillet 2025.

Cette exposition, accompagnée du lancement d’un livre éponyme, occupera intégralement l’étage supérieur du centre. Elle plongera les visiteurs dans une exploration de l’héritage, de la mémoire et de l’identité à travers l’art ancestral du tatouage féminin.

« Aisha » est la première monographie d’Al-Arashi, hommage à son arrière-grand-mère. Fruit d’un périple de trois ans à travers l’Afrique du Nord, des montagnes de Dahar en Tunisie jusqu’à l’Atlas marocain, ce projet dévoile les traces d’une tradition matriarcale marquée par le silence et la résilience.

Le livre rassemble 320 photographies en couleurs sur 392 pages, capturant des femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans leur quotidien, empreint de force et de joie. Il inclut également des textes et poèmes de l’artiste, évoquant les souvenirs familiaux, les archives coloniales et les questions identitaires des femmes arabes dans des sociétés patriarcales.

L’article « Aisha », première rétrospective de Yumna Al-Arashi en Afrique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Forte baisse de la production de pétrole brut de l’Égypte

La production de pétrole brut de l’Égypte a diminué de 8 %, soit 43 000 barils par jour, au cours du premier trimestre de cette année (2025), poursuivant son déclin à son plus bas niveau en cinq décennies.

Le pays a produit en moyenne 510 000 barils par jour au cours des trois mois de 2025 (janvier, février et mars), contre 553 000 au cours de la même période en 2024, selon des données récentes obtenues par l’Energy Research Unit, basée à Washington.

A noter également que la production de pétrole brut du pays a diminué à 537 000 barils par jour l’année dernière, contre 564 000 et 568 000 barils par jour en 2023 et 2022, respectivement.

Le gouvernement s’efforce de rétablir la production de pétrole et de gaz à des niveaux normaux à partir de cette année en procédant au paiement des cotisations aux sociétés étrangères opérant dans le secteur de l’exploration égyptienne et en augmentant par la suite les taux de recherche et d’exploration pour répondre à la demande croissante.

Cependant, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que la production pétrolière égyptienne diminuera à 540 000 barils par jour cette année, puis à 510 000 barils par jour en 2026.

La production de pétrole brut de l’Égypte a poursuivi sa quatrième baisse mensuelle consécutive, atteignant 507 000 barils par jour en mars, un niveau jamais vu dans le pays depuis la fin des années 1970. Les chiffres du premier trimestre sont les suivants :

Janvier : 515 000 barils par jour.

Février : 508 000 barils par jour.

Mars : 507 000 barils par jour.

Cette baisse intervient après une diminution de la production de 7,9 % et 8 %, respectivement, en janvier et février, contre 559 000 et 552 000 barils par jour au cours des deux mêmes mois en 2024.

L’article Forte baisse de la production de pétrole brut de l’Égypte est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le rouble se renforce face au dollar américain

Le rouble russe a atteint son plus haut niveau en deux ans face au dollar américain, soutenu par un regain d’espoir d’une résolution du conflit ukrainien.

La monnaie russe a atteint 78,9 contre le dollar vendredi 23 mai, son niveau le plus élevé depuis la mi-mai 2023, gagnant environ 11 % depuis début mars.

Le rouble a enregistré la meilleure performance parmi les devises des marchés émergents depuis le début de 2025, a déclaré l’analyste actions d’Alfa-Capital, Alina Poptsova, au quotidien économique RBK.

« Le marché est en partie porté par les émotions liées aux signes d’une potentielle normalisation des relations avec les États-Unis et d’un dialogue avec l’Ukraine sur un règlement politique », estime Natalia Pyrieva, analyste en chef chez Tsifra Broker.

Selon les analystes, cette hausse a également été soutenue par la hausse des ventes de devises étrangères par les exportateurs, en prévision du paiement des impôts et des dividendes, et par la baisse de la demande des importateurs. Les acteurs du marché miseraient sur le retour des entreprises étrangères sur le marché russe et sur un éventuel assouplissement des sanctions.

« Les investisseurs anticipent probablement non seulement des progrès diplomatiques, mais aussi un éventuel allègement des sanctions liées aux infrastructures, un retour des capitaux étrangers et une meilleure liquidité des devises – des facteurs qui renforcent l’attrait du rouble », analyse Yuri Kravchenko, responsable de la recherche bancaire et monétaire chez Veles Capital. Il a également cité les « anticipations géopolitiques favorables » comme principal soutien du rouble ces dernières semaines.

Certains experts prévoient une nouvelle hausse, estimant que le rouble pourrait atteindre 75 pour un dollar ce mois-ci, si la dynamique géopolitique se poursuit. Ils préviennent toutefois que cette hausse pourrait être de courte durée, à moins que des développements concrets ne se produisent.

Les dernières séries de sanctions, annoncées par l’UE et le Royaume-Uni cette semaine, ne devraient pas avoir d’impact important sur la monnaie russe, selon les analystes.

Moscou et Washington entretiennent des relations diplomatiques de haut niveau depuis le retour au pouvoir du président américain Donald Trump. Ce dernier a appelé à plusieurs reprises à une résolution rapide du conflit et à une relance des relations bilatérales entre la Russie et les États-Unis. Lundi 19 mai, lui et le président russe Vladimir Poutine ont eu un entretien téléphonique de deux heures et demie, qu’ils ont tous deux qualifié de productif.

La semaine dernière, des délégations russes et ukrainiennes se sont rencontrées à Istanbul pour leurs premiers pourparlers directs depuis que Kiev s’est retiré unilatéralement du processus de paix en 2022…

L’article Le rouble se renforce face au dollar américain est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UGTT réaffirme son opposition à la privatisation

Dans un communiqué publié ce samedi, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a exprimé ses préoccupations concernant la situation politique, sociale et syndicale en Tunisie, pointant du doigt les atteintes aux libertés fondamentales.

À l’issue de sa commission administrative, réunie du 21 au 23 mai, l’organisation a salué les mouvements de grève et de protestation dans divers secteurs, estimant qu’ils défendaient les droits économiques et sociaux des travailleurs. Elle a toutefois dénoncé les obstacles croissants à l’action syndicale, ainsi que les poursuites judiciaires visant certains de ses membres.

Critiques politiques et dénonciation des restrictions démocratiques
Sur le plan politique, l’UGTT a condamné ce qu’elle qualifie de « fermeture du champ démocratique », critiquant l’usage de discours populistes et la multiplication des procès contre des opposants, journalistes, syndicalistes et avocats. Elle a particulièrement visé le décret 54, présenté comme un instrument répressif, et réaffirmé son soutien aux détenus d’opinion, appelant au respect des droits humains.

Défense des acquis sociaux et position sur l’économie
L’organisation a également alerté sur l’absence de stratégie économique claire, la détérioration des services publics et l’érosion du pouvoir d’achat. Elle a réitéré son opposition à des politiques favorisant l’investissement étranger au détriment du secteur public. Enfin, l’UGTT a renouvelé son engagement envers la cause palestinienne, demandant l’interdiction de toute normalisation avec Israël.

L’article L’UGTT réaffirme son opposition à la privatisation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Rallye de la Kehna : Un défi automobile historique pour les Tunisiennes

Le Rallye de la Kehna, une compétition automobile exclusivement réservée aux femmes, se tiendra le samedi 31 mai 2025 en Tunisie. Ouvert à toutes les détentrices d’un permis de conduire (voiture, bus ou poids lourds), cet événement inédit partira de Tunis pour rejoindre Zaghouan, puis Hammamet, où se déroulera la remise des prix.

Organisé sous le thème « 100% femmes au volant », ce rallye vise à promouvoir la place des Tunisiennes dans le sport automobile. « Notre objectif est de montrer que les femmes peuvent exceller dans des domaines traditionnellement masculins », a déclaré Ibtissem Rajhi, l’organisatrice, à l’agence TAP.

Les participantes devront suivre une feuille de route précise, où le respect du code de la route sera un critère clé pour la victoire. L’événement est soutenu par le ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfance, ainsi que par la Fédération tunisienne de l’automobile.  Ce rallye pionnier s’annonce comme un moment marquant pour le sport mécanique tunisien, offrant aux passionnées de conduite l’occasion de participer à une compétition unique en son genre.

 

L’article Rallye de la Kehna : Un défi automobile historique pour les Tunisiennes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UE va supprimer les avantages commerciaux accordés à l’Ukraine

Les droits de douane sur les importations agricoles seront rétablis après l’expiration des dérogations actuelles, alors que la pression monte de la part des membres d’Europe de l’Est. 

Les États membres de l’UE ont approuvé, le 23 mai 2025, la réimposition de quotas d’importation sur les produits agricoles ukrainiens, a déclaré Balazs Ujvari, porte-parole de la Commission européenne, cité par Euroactiv. Le régime actuel de libre-échange expire le 5 juin.

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, Bruxelles avait supprimé les droits de douane et les quotas sur les produits agricoles ukrainiens. L’Union européenne avait adopté des réglementations spéciales, appelées « Mesures commerciales autonomes » (MCA), visant à permettre aux céréales et autres produits agricoles ukrainiens d’atteindre les marchés mondiaux. Cependant, l’afflux de produits ukrainiens bon marché dans les pays d’Europe de l’Est a suscité de nombreuses protestations parmi les agriculteurs locaux, notamment en Pologne.

La dernière mesure, approuvée par une majorité de pays de l’UE lors d’une réunion jeudi matin, introduit un ensemble de « mesures transitoires » qui élimineront progressivement les distributeurs automatiques de billets et réimposeront certains contrôles commerciaux.

Certaines restrictions ont déjà été réintroduites l’année dernière, ciblant des produits comme l’avoine, le sucre et les œufs. Ces rétablissements sélectifs font suite à des mois de manifestations en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et dans d’autres pays voisins de l’Ukraine, où les agriculteurs ont déclaré ne plus pouvoir concurrencer les produits exemptés de droits de douane.

Politico avait précédemment rapporté, citant un projet de loi, que l’UE envisageait de remplacer les distributeurs automatiques de billets par des limites révisées dans le cadre commercial existant de l’Ukraine avec le bloc, connu sous le nom de zone de libre-échange approfondie et complète (DCFTA), plutôt que d’étendre les mesures sur une base annuelle.

Commentant les dernières nouvelles, le président de la commission des affaires économiques du Parlement ukrainien, Dmitry Natalukha, a déclaré à Euractiv que l’arrêt des distributeurs automatiques de billets pourrait coûter à Kiev plus de 3 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars), ce qui, selon lui, équivaut à environ 70 % de la croissance économique totale prévue du pays pour l’année en cours.

L’article L’UE va supprimer les avantages commerciaux accordés à l’Ukraine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

JORT: Publication de la loi interdisant la sous traitance

La nouvelle loi relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance a été officiellement publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT). 

 

Cette nouvelle loi , adoptée deux jours plus tôt par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lors d’une séance plénière prolongée, a recueilli un large consensus avec 121 voix pour, 4 abstentions et aucun vote contre.

 

Cette loi introduit des mesures importantes visant à sécuriser les relations de travail en Tunisie. Elle prévoit notamment la transformation automatique en contrats à durée indéterminée (CDI) des contrats à durée déterminée (CDD) qui ne correspondent pas aux exceptions prévues par la loi. Cette disposition s’applique aussi bien aux contrats en cours qu’à ceux interrompus après le 14 mars 2025, à condition que la relation de travail ait été régulière.

 

Par ailleurs, la loi intègre des dispositions transitoires pour régulariser les situations précaires, prenant en compte les périodes d’essai inférieures à six mois. Elle reconnaît également l’ancienneté des salariés sous-traités ou employés de manière durable dans des structures publiques, renforçant ainsi leurs droits.

Plus précisément,  cette loi vise à encadrer strictement les contrats de travail, à limiter la sous-traitance abusive et à garantir une meilleure protection des travailleurs, en particulier ceux en situation précaire ou sous contrat temporaire.

 

L’article JORT: Publication de la loi interdisant la sous traitance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le PDL lance une initiative politique pour l’unité nationale

Une réunion importante a réuni plusieurs dirigeants et membres du parti du PDL dans la journée du samedi 24 mai 2025, au siège du PDL

Il en va de même de la présence des personnalités influentes telles que l’ancien ministre Néji Jalloul, le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh, et des représentants de partis politiques et d’organisations de la société civile.

Cette rencontre, selon Thameur Saad, membre du bureau politique du parti, marque le lancement d’une initiative politique ambitieuse visant à rassembler tous les défenseurs de l’État civil.

Dans son allocution d’ouverture, Thameur Saad a souligné que cette initiative cherche à dépasser les clivages idéologiques et politiques pour unir les forces nationales autour d’un objectif commun : sortir le pays de la profonde crise politique, économique et sociale qu’il traverse. Le parti se veut ouvert à tous les Tunisiens, qu’ils soient résidents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, afin de bâtir une charte nationale fondée sur un pacte politique, économique et social, garantissant les droits et les valeurs démocratiques.

De son côté, Amine Mahfoudh,a mis l’accent sur l’importance de la création d’un espace propice au dialogue et à la réflexion collective. Et parallèlement, Néji Jalloul a insisté sur la nécessité de redonner aux partis politiques leur rôle moteur dans la vie politique tunisienne, tout en tirant les leçons des erreurs passées. Il a également mis en avant la création urgente d’une Cour constitutionnelle pour restaurer un climat de droits et de libertés dans le pays.

Le diplomate Abdallah Labidi a rappelé que le document final de cette initiative devra prendre en compte toutes les catégories sociales, toutes les régions du pays, ainsi que la diaspora tunisienne, tout en servant de levier pour mobiliser la société autour de valeurs de solidarité malgré les différences.

Enfin, l’écrivain et sociologue Mouldi Guassoumi a insisté sur l’importance d’établir clairement les mécanismes du pouvoir et du contre-pouvoir, soulignant que la coexistence de ces deux forces est essentielle pour une démocratie saine. Il a proposé que le texte final prenne la forme d’un « pacte républicain » fondé sur le respect des principes démocratiques. Cette initiative apparaît ainsi comme un appel fort à l’unité.

L’article Le PDL lance une initiative politique pour l’unité nationale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le colonel-major Faiez Ben Rejeb nommé Dg de l’Office de Rjim Maâtoug

Le colonel-major Faiez Ben Rejeb, relevant du ministère de la Défense nationale,  a été nommé au poste de directeur général de l’Office de Rjim Maâtoug pour le développement du Sud et du Sahara; nomination officialisée par la publication au Journal officiel de la République tunisienne (Jort) du vendredi 23 mai 2025.

A rappeler au passage que ledit office a été créé par la loi de finances de 1989, datée du 31 décembre 1988.

Le décret n°247 du 8 mai 2025, paru dans le Journal officiel n°54, a modifié l’appellation « Office de développement de Rjim Maâtoug », qui devient désormais « Office de Rjim Maâtoug pour le développement du Sud et du Sahara ».

Le même décret a également élargi les missions de l’établissement pour mieux accompagner les efforts de développement dans les régions concernées entrepris, comme le rappelle un site de la place.

En effet, l’Office est désormais chargé de « contribuer à la mise en œuvre de projets de développement dans le Sud et le Sahara, en coordination avec les ministères, les collectivités locales et les institutions publiques ». En outre, « il soutient également le développement des ressources en eau, des oasis, de l’élevage, des énergies renouvelables, des industries locales (verre, plâtre, pharmaceutique), ainsi que la promotion du tourisme saharien, des cures naturelles, du commerce local et de la biodiversité ».

L’article Le colonel-major Faiez Ben Rejeb nommé Dg de l’Office de Rjim Maâtoug est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

One Tech Holding : des fondamentaux solides et un cachet international affirmé

Dans une note publiée vendredi 23 mai 2025, et consacrée à One Tech Holding, Tunisie Valeurs revient sur la communication financière animée par le PDG du groupe, Hédi Sellami, qui a présenté les réalisation du groupe en 2024, et les perspectives pour les prochaines années.

2024 aura été l’année de l’atterrissage en douceur pour ONE TECH HOLDING. Le groupe spécialisé dans la Câblerie, la Mécatronique et les technologies de l’information et de la communication a dû faire face à un environnement opérationnel exigeant sur l’année dernière.
Tensions géopolitiques, ralentissement de la croissance mondiale, baisse du marché automobile en Europe, demande en berne sur les secteurs industriels et du bâtiment, des conditions financières contraignantes sur les marchés servis, volatilité des prix des matières premières, alourdissement de la pression fiscale en Tunisie et appréciation du dinar face à la devise européenne… tels sont les défis qui ont été surmontés par ONETECH au cours de l’année écoulée.
La note fait état d’une résistance salutaire au niveau de l’activité d’exploitation et une baisse « conjoncturelle » au niveau du bottom line. En réalité, 2024 aura été une année de transition pour OTH.
Le projet de transformation « Challenge 2028 », annoncé depuis l’année dernière, commence à impacter positivement les différentes filiales du groupe à travers les synergies et les leviers d’améliorations opérationnels qui ont été déjà implémentés notamment au niveau du pôle Mécatronique.
OTH a annoncé, en avril dernier, la conclusion officielle d’un partenariat stratégique entre sa filiale FUBA (pôle Mécatronique), spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés, et la société UNION GAIN ELECTRONIC TECHNOLOGY, acteur majeur de l’industrie électronique en Chine. Cet accord marque une nouvelle étape majeure dans le développement de FUBA et s’inscrit dans la stratégie d’expansion internationale du groupe ONETECH.
Dans le cadre de ce partenariat à forte valeur ajoutée, UNION GAIN procèdera à une entrée dans le capital de FUBA au moyen de trois augmentations de capital réservées successives, lui permettant de détenir avant la fin du T1 2027 une participation minoritaire de 33 %. Ce rapprochement vise à renforcer significativement la compétitivité de FUBA en combinant ses expertises technologiques, industrielles et commerciales à celles d’UNION GAIN et ouvre la voie à des opportunités de développement sur de nouveaux marchés, notamment en Europe et en Amérique du Nord, tout en consolidant la présence de FUBA sur ses marchés historiques.
En conjuguant leurs expertises respectives et leurs ressources, les deux partenaires entendent développer de nouvelles synergies industrielles et commerciales, au service de leurs clients et partenaires à l’échelle internationale.
Adossé à un bilan solide, OTH s’arme pour devancer ses concurrents. Le groupe poursuit sa montée en compétence technologique et s’organise pour maximiser les synergies entre ses métiers et ses filiales. S’inscrivant dans une optique de recentrage sur le « core-business », la cession de la participation d’OTH dans la société HELIOFLEX, réalisée en 2024, permettra à la société de concentrer ses ressources financières sur les activités stratégiques, de parfaire son programme d’investissement, notamment, dans les technologies de pointe, et de renforcer son positionnement sur les marchés en relation avec ces activités.
La finalité stratégique du groupe est de monter en chaîne de valeur en intégrant le design et l’engineering produit pour passer à un fournisseur direct de modules complets et intelligents, avec des softwares embarqués pour les grands donneurs d’ordre dans tous les secteurs (non seulement dans les secteurs automobile, industriels et aéronautique mais également dans les secteurs de la santé, des produits blancs et des compteurs intelligents).
A travers son programme de transformation stratégique « Challenge 2028 », le groupe OTH cultive une ambition claire : devenir un leader technologique régional d’ici 2028.
Les analystes de Tunisie Valeurs pensent que le retour en grâce boursier est à la portée de main d’OTH. L’intermédiaire en Bourse continue à recommander un positionnement sur le titre sur un horizon de placement à moyen et long terme. De manière plus générale, Tunisie Valeurs se montre, dans cette conjoncture, plus confortable avec les grandes sociétés, non cantonnées à leur marché domestique et affichant un faible endettement.
OTH répond à ces critères et constitue, par conséquent, une opportunité d’investissement. Le cachet international d’OTH, la solidité de ses fondamentaux et son double profil : croissance (activité Mécatronique) /vache à lait (activité Câblerie) resteront les avantages comparatifs du groupe dans une conjoncture boursière où le «Flight -To-Quality» prévaut.
Tunisie Valeurs réitère sa recommandation à l’Achat sur OTH.

L’article One Tech Holding : des fondamentaux solides et un cachet international affirmé est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sébastien Hurtaud: discipline, bienveillance et partage sous le signe de l’universalité

La musique classique, par sa rigueur et son exigence, impose à chacun une discipline de tous les instants. Les heures de répétition, la recherche de la justesse, l’attention portée au moindre détail : tout concourt à faire de chaque concert un moment d’exception. Mais cette discipline n’est pas réservée à une élite ou à une tradition figée. Elle est, au contraire, le socle sur lequel peut s’épanouir la créativité, l’échange, la découverte de l’autre.

Invité par l’Ambassade de France en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et l’Opéra de Tunis, le violoncelliste français de renom, Sébastien Hurtaud sera présent à Tunis, à travers une série de concerts exceptionnels ( le 24  mai 2025 à la Cité de Culture, 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, 20h,  30 mai 2025 – Théâtre Municipal de Sousse, 19h et 31 mai 2025 à l’hôtel Movenpick de Sousse ) qui  n’aurait pas été possible sans l’engagement de l’Institut Français de Tunisie (IFT), de l’Ambassade de France en Tunisie et de l’Opéra de Tunis. Ces institutions, véritables passeurs de culture, jouent un rôle clé dans la promotion de la musique classique et dans le rapprochement des peuples par l’art.

Il convient de rappeler que l’IFT, en particulier, s’investit depuis des années dans la diffusion de la culture française en Tunisie, en soutenant des artistes, en organisant des événements, en favorisant les échanges entre musiciens des deux rives de la Méditerranée. L’Ambassade de France, par son appui logistique et diplomatique, facilite la venue d’artistes internationaux et contribue à faire de la Tunisie une terre d’accueil pour la musique classique. Quant à l’Opéra de Tunis, il offre un écrin prestigieux à ces rencontres, permettant au public de découvrir des œuvres majeures du répertoire dans des conditions exceptionnelles.

 

Qu’est-ce qui rend si spécial le fait de jouer dans un pays où vous n’êtes jamais venu ?

C’est toujours très excitant pour un musicien de se produire dans un pays où il n’a jamais joué auparavant. Cela crée une rencontre unique : tout est nouveau, avec un public totalement différent que je ne connais pas. Vous aurez justement l’occasion de le découvrir demain.

Qu’est-ce qui vous attire particulièrement lorsque vous voyagez pour vos concerts ?

Ce qui m’intéresse quand je voyage, c’est de découvrir un peu l’âme des pays. Par exemple, je connais bien la Nouvelle-Zélande, où l’âme du pays est incarnée par le peuple Maori. De la même façon, je me suis longtemps demandé quelle était l’âme de la musique française, et je pense que Maurice Ravel en est l’incarnation.

Comment décririez-vous la relation entre la scène, le musicien et le public lors d’un concert ?

La scène et le public forment un microcosme et un macrocosme. On a l’impression que le public est à l’extérieur, mais en réalité, tout ce que je ressens, le public le ressent aussi. Il faut donc rester en soi, être dans la musique, tout en écoutant le silence du public. C’est grâce à ce silence que j’espère trouver un moment présent unique. C’est un travail énorme, car on répète des heures et des heures. Pour communiquer, il faut être profondément ancré dans ce que l’on veut exprimer avec la musique et être en communion. Souvent, cela se passe ainsi, j’essaie en tout cas. Dans l’orchestre, chaque musicien apporte sa personnalité, son histoire, mais tous partagent le même respect des œuvres, la même volonté de servir la musique. D’ailleurs,  on ne joue jamais une œuvre de la même façon selon les partenaires. Pour la simple raison est que la discipline permet cette adaptation, cette écoute, cette capacité à trouver un langage commun, même entre musiciens de cultures différentes. C’est là que la musique devient vraiment universelle. 

J’ajouterais qu’il  est important d’avoir des influences actuelles, car Saint-Saëns lui-même s’est inspiré de diverses sources. Je pense qu’il est essentiel que des compositeurs s’intéressent à cela, qu’ils puisent justement dans des origines différentes pour les intégrer dans la musique qu’ils composent. C’est ce qui m’intéresse : créer de nouvelles œuvres qui vont dans ce sens, car c’est toujours une rencontre avec une culture. Quand on est musicien, c’est une grande chance, surtout en tant que soliste, de pouvoir découvrir une culture par le biais de la musique classique.

Pour finir, y a-t-il une citation qui vous parle particulièrement ? Une citation d’un compositeur, d’un écrivain, celle qui vous inspire ?

Il y en a une qui me vient à l’esprit. J’ai une nature extrêmement perfectionniste, mais il y a une citation très pragmatique qui m’aide énormément dans ma vie quotidienne : « Le mieux  est l’ennemi du bien et permet d ‘avancer dans sa quête,son chemin à travers la musique ».

L’article Sébastien Hurtaud: discipline, bienveillance et partage sous le signe de l’universalité est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nous avons lu pour vous – En 2033, l’IA pèsera 4 800 milliards de dollars

L’intelligence artificielle (IA) s’impose comme la technologie pivot de la prochaine décennie. Selon le Rapport 2025 sur la technologie et l’innovation publié par la CNUCED, le marché mondial de l’IA devrait exploser, passant de 189 milliards de dollars en 2023 à 4 800 milliards d’ici 2033. Une croissance fulgurante, multipliée par 25 en dix ans.

En parallèle, la part de l’IA dans le marché des technologies de pointe bondira de 7 % à 29 %, la hissant au rang de technologie dominante dans les années à venir. Mais cette révolution technologique pose un défi majeur : elle risque de creuser encore davantage les inégalités mondiales.

La domination de quelques puissances


En 2022, 100 entreprises seulement – essentiellement américaines et chinoises – concentraient 40 % des investissements mondiaux en recherche et développement dans l’IA. Les États-Unis et la Chine détiennent aujourd’hui 60 % des brevets et produisent un tiers des publications scientifiques dans ce domaine.

Le développement de l’IA est donc non seulement rapide, mais aussi massivement concentré dans les mains de quelques géants économiques et technologiques, laissant peu de place aux pays en développement. L’IA bouleverse déjà les chaînes de valeur : création de contenu, service client, automatisation des processus, design produit… Tous les secteurs sont impactés.

Au niveau mondial, environ 40 % des emplois sont concernés. Les pays développés sont les plus exposés à l’automatisation (jusqu’à un tiers des emplois), mais aussi les mieux équipés pour tirer profit de l’IA. Dans ces pays, 27 % des postes pourraient être renforcés grâce à cette technologie, générant des gains de productivité importants.

Les pays du Sud doivent accélérer

Face à ces mutations, la CNUCED tire la sonnette d’alarme : les pays en développement doivent repenser leur modèle industriel en intégrant l’IA comme levier stratégique. En 2023, seuls 30 % des pays en développement (hors pays les moins avancés) disposaient d’une stratégie nationale IA, contre deux tiers dans les économies avancées. Le rapport insiste sur trois piliers à prioriser : 

Les infrastructures : garantir un accès équitable à l’électricité, à Internet et aux capacités de calcul. 

Les données : promouvoir les données ouvertes et l’interopérabilité. 

Les compétences : former massivement à l’IA, dès l’école primaire et tout au long de la vie.


L’IA ne connaît pas de frontières, mais sa gouvernance reste inégalitaire. Seuls les pays du G7 participent à toutes les grandes initiatives internationales sur l’IA. 118 pays, majoritairement en développement, n’ont aucun siège à la table des décisions.

Le rapport appelle à une coopération internationale renforcée, à une gouvernance inclusive, éthique et centrée sur l’humain. Objectif : éviter que l’IA ne serve les intérêts de quelques-uns, au détriment du plus grand nombre.

Une nouvelle fracture numérique ?

Les chiffres sont éloquents : Apple, Microsoft ou Nvidia affichent des capitalisations boursières dépassant les 3 000 milliards de dollars chacune, soit l’équivalent du PIB de tout le continent africain. Une disproportion qui illustre la concentration de la richesse et du pouvoir dans le secteur technologique.

À moins d’un sursaut stratégique et coopératif, l’IA pourrait devenir un facteur d’exclusion plutôt que d’inclusion.

 Le Rapport de la CNUCED envoie un message clair : l’IA n’est pas qu’un enjeu technique ou économique, c’est une question de justice mondiale.

 

Source : Social Netlink.org

L’article Nous avons lu pour vous – En 2033, l’IA pèsera 4 800 milliards de dollars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump menace l’Europe de droits de douane de 50% à partir du 1er juin

Donald Trump a menacé, vendredi 23 mai, de frapper l’Union européenne de droits de douane de 50% à partir du 1er juin ; une menace que l’UE tente de minimiser en appelant au « respect ».

L’Union européenne travaille de « bonne foi » pour parvenir à un accord commercial avec les États-Unis basé sur le « respect » et non sur des « menaces », a répondu le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic. L’UE est « pleinement engagée et déterminée à parvenir à un accord qui fonctionne pour les deux parties », a-t-il ajouté.

De son côté, Donald Trump a écrit sur Truth Social: « Nous avons fixé les termes de l’accord. Il s’agit d’un tarif douanier de 50% ». C’était quelques heures après avoir annoncé ce tarif XXL.

« Il est temps de jouer à ce jeu comme je sais le faire », a ajouté le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste repose sur des menaces bruyantes, souvent suivies de revirements tout aussi bruyants.

La Bourse de New York n’a pas paniqué face à ces nouvelles menaces de Trump, contrairement aux marchés européens. En effet, Paris a clôturé à -1,65% et Francfort à -1,54%.

Les pays ont condamné ces nouvelles menaces qui « ne servent à rien », selon le vice-ministre français du Commerce extérieur. Pour le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Vandevoll, cette nouvelle crise tarifaire « ne fait que nuire à l’économie des deux marchés ».

Les États-Unis exportent principalement des logiciels et des services de communication vers l’UE, tandis que l’Europe leur vend principalement des voitures, des machines-outils et du matériel de transport.

Les États-Unis estiment leur déficit avec l’UE en biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne souligne que l’excédent américain en services réduit le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).

Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, avec 2,5% correspondant au niveau d’avant le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier et 10% dans les tarifs supplémentaires annoncés début avril…

L’article Trump menace l’Europe de droits de douane de 50% à partir du 1er juin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Moody’s confirme le redressement de l’Italie grâce à ses performances budgétaires

L’agence de notation Moody’s a maintenu la note de crédit de l’Italie à Baa3, mais a relevé la perspective de stable à positive.

Dans son communiqué publié vendredi 23 mai 2025, Moody’s note que les perspectives de l’économie italienne se sont améliorées grâce à « des performances budgétaires meilleures que prévu en 2024 » dans un environnement de « stabilité politique » dans le pays.

L’agence souligne toutefois que la dette de l’Italie reste élevée, à 135,3% du PIB en 2024.

Au premier trimestre 2025, le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a augmenté de 0,3% par rapport au trimestre précédent, grâce aux progrès réalisés dans tous les secteurs, à l’exception des services, selon l’Institut national de la statistique (Istat).

Fin avril 2025, le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, s’est félicité de ces progrès, « plus importants que dans d’autres pays européens ». Il s’agit d’un « signe important, démontrant la justesse de nos prévisions et l’efficacité des politiques économiques du gouvernement », avait-il affirmé.

L’Italie, quatrième exportateur mondial, est l’un des pays membres de l’Union européenne les plus touchés par l’augmentation des droits de douane que les États-Unis veulent imposer aux produits européens.

En 2024, l’Italie a enregistré un excédent commercial de 38,9 milliards d’euros dans ses transactions avec les États-Unis.

À rappeler que le 23 courant, le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations de produits en provenance de l’UE à partir du 1er juin.

L’article Moody’s confirme le redressement de l’Italie grâce à ses performances budgétaires est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’État hébreu, État paria ?

Une partie croissante des Israéliens, y compris l’ancien chef d’état-major adjoint de l’armée, s’oppose désormais à la guerre impitoyable dans la bande de Gaza, ce qui n’empêche pas le gouvernement de l’intensifier, tant qu’il dispose d’une majorité au Parlement. Cela étant, s’il y avait des élections aujourd’hui, Netanyahou et sa coalition de l’extrême droite les perdraient, selon un sondage publié vendredi 23 mai.

« Un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations ». Israël est en passe de devenir « un État paria parmi les nations ».

Qui a prononcé cet implacable verdict sur l’État hébreu ?  Un ennemi juré du « peuple élu » ? L’une des victimes du déluge de bombes qui s’est abattu depuis le 7 octobre 2023 sur Gaza, tel qu’on le compare, par son intensité, aux plus lourdes frappes sur des villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale et dont le terrible bilan humain s’élève à 52 000 morts, dont au moins 15 600 enfants ?

Ces vérités qui blessent…

À l’heure où la pression internationale contre Tel-Aviv n’a jamais été aussi insistante, celui qui a formulé, mardi 20 mai 2025 sur la radio publique, ces critiques virulentes sans précédent contre le gouvernement israélien et mis en cause les méthodes brutales de l’armée dans la bande de Gaza, n’est autre que Yaïr Golan, ancien chef d’état-major adjoint et chef de file de l’opposition de gauche disposant de quatre députés à la Knesset.

Au point que cet ancien haut gradé a même été accusé « d’antisémitisme » par une presse de droite déchaînée contre celui qui a eu le courage de dénoncer son propre pays coupable de faire la « guerre à des civils » et ayant pour « hobby de tuer des bébés ».

Un État paria

« Israël est en train de devenir un État paria, comme l’Afrique du Sud par le passé », a encore alerté Yaïr Golan, qui est dans le viseur du gouvernement pour ses propos sur la guerre à Gaza ; d’autant plus qu’il incarne la gauche israélienne partisane de la solution à deux États. Un sacrilège pour Benyamin Netanyahu, le boucher de Gaza.

En effet, le Premier ministre israélien profite de cette aubaine pour dénoncer « la décadence morale » de son adversaire politique et l’accuser de propager des « calomnies antisémites à l’encontre des soldats de l’armée israélienne ».

Dans la foulée, d’autres ministres ont appelé à l’ouverture d’une enquête pour « appel à la haine », après que Yaïr Golan a affirmé, après l’assassinat de deux employés de l’ambassade d’Israël à Washington, que le gouvernement Netanyahu « alimente l’antisémitisme et la haine envers Israël (…), mettant en danger chaque juif à travers le monde ».

Faut-il rappeler à ce propos que cet ancien chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne est un récidiviste. Déjà en 2016, il avait notamment fait un parallèle entre la place de l’extrême droite en Israël et la montée du fascisme en Europe dans les années 1930. « Il n’est rien de plus facile que de haïr l’étranger ; rien de plus facile que de semer la peur ; rien de plus facile que la bestialité, le cynisme et l’autosatisfaction », avait-il lancé. Des propos qui lui ont valu d’être qualifié de « traître de gauche ».

Rebelote. En 2022,  ce « sioniste de gauche », qui défend par ailleurs la solution à deux États, sur la base des frontières établies en 1949, n’hésitait pas à qualifier les colons de Cisjordanie de « voyous méprisables » et de « gang qui agresse des Palestiniens innocents ».

Condamnations en cascade

Rappelons enfin que dix-neuf mois après le début des bombardements sur la bande de Gaza, Israël fait face à une vague de critiques sans précédent. Les condamnations se multiplient et même ses plus proches alliés commencent à prendre leurs distances.

Ainsi, l’Union européenne a annoncé une révision formelle de son accord commercial avec l’État hébreu. Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, David Lammy, a averti mardi 20 mai 2025 que  « l’Histoire les jugera. Bloquer l’aide. Étendre la guerre. Ignorer les préoccupations de vos amis et partenaires. C’est indéfendable. Et cela doit cesser ».

La ministre slovène des Affaires étrangères, Tanja Fajon, a elle aussi dénoncé le silence européen : « Des gens, des enfants meurent de faim, des travailleurs humanitaires sont tués et l’UE reste silencieuse? ».

Aux Pays-Bas, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé à La Haye contre la politique d’Israël, dans l’une des plus grandes manifestations vues depuis des années.

Même Donald Trump serait agacé par le comportement de son allié de longue date. Lors de son récent voyage au Proche-Orient, le président américain a ostensiblement évité Israël, envoyant un signal clair : la place privilégiée d’Israël dans la politique étrangère américaine vacille.

En attendant une réaction internationale à la hauteur du massacre du siècle, les bombes continuent à tomber sur les 2 millions de Gazaouis affamés. Silence, on tue. En toute impunité.

L’article L’État hébreu, État paria ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Délice Holding, une résilience confirmée, une stratégie payante

Malgré une conjoncture économique difficile, marquée par les tensions géopolitiques, les aléas climatiques, une inflation persistante et la baisse du pouvoir d’achat du consommateur tunisien, le groupe Délice a atteint, en 2024, des jalons importants et a réalisé des performances records, qui consolident les acquis des exercices précédents. Cette performance témoigne de la pertinence de la stratégie de développement mise en place par le management et de la robustesse du modèle d’affaires du groupe. C’est ce qu’indique une étude de Tunisie Valeurs.

L’année 2024 marque le 10e anniversaire de l’introduction en Bourse de Délice Holding, un véritable tournant qui a donné un nouvel élan au groupe, poursuit l’étude. Cette décennie a été marquée par des réalisations remarquables, des défis surmontés et des opportunités saisies.
Sur le plan des performances financières, depuis l’introduction en Bourse, les revenus consolidés de Délice Holding ont enregistré un taux de croissance annuel moyen de 8,2%, et le résultat net part du groupe a été multiplié par 4 x. Ces performances sont le fruit d’une stratégie de diversification réfléchie, d’un effort d’investissement dans l’innovation et la qualité, et d’un travail de longue haleine pour renforcer l’efficacité opérationnelle. La capacité du groupe à innover et à s’adapter lui permet de rester compétitif et de continuer à croître dans un environnement en constante évolution.
Les efforts d’investissement dans l’innovation, dans l’élargissement de la gamme de produits, dans l’augmentation des capacités de transformation et dans l’optimisation de l’efficacité opérationnelle déployés sur les dernières années devraient permettre au groupe de réduire sa dépendance envers le lait subventionné, de consolider son positionnement sur le segment des produits laitiers frais, locomotive de rentabilité du groupe, et de monter en puissance sur les« boissons » en accélérant le virage de l’eau minérale.
La croissance des prochaines années devrait être alimentée par les investissements de capacité dans les segments les plus rentables (pôles Lait, Produits laitiers frais, Fromages et Eaux minérales) ainsi que les investissements de productivité et de maîtrise de l’énergie, qui auront un effet bénéfique sur les marges.
Délice continue à percevoir la subvention de l’État sur le lait demi-écrémé malgré les difficultés des finances publiques. Il a mis en place une gestion centralisée de la trésorerie et des solutions de financement intragroupe.
Résultat des courses : Délice est entré dans une phase de désendettement et de génération de cash-flows qui continue à conforter sa trésorerie et à réduire sensiblement le poids de ses charges financières nettes. Par ailleurs, le groupe a honoré sa promesse faite lors de l’AGO de l’année dernière, distribuant un dividende par action record de 1 dinar, ce qui témoigne de la volonté de Délice Holding de gratifier ses actionnaires.
Le titre a affiché un retournement de tendance favorable depuis 2024, saluant les performances opérationnelles robustes du groupe, sa solidité bilancielle et le relèvement des dividendes. Le rehaussement des dividendes sur les dernières années et le split de l’action approuvés cette année témoignent de la volonté de Délice de récompenser la fidélité des actionnaires, et traduisent la confiance du management dans les perspectives de développement du groupe.
La valorisation actuelle de Délice Holding offre un point d’entrée intéressant sur un major de l’industrie laitière et des boissons, en pleine phase de consolidation/diversification et aux fondamentaux solides.
Tunisie Valeurs réitère sa recommandation à l’achat sur Délice Holding.

L’article Délice Holding, une résilience confirmée, une stratégie payante est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Météo : pluies et légère baisse des températures le 24 mai 2025

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie, des nuages parfois denses avec des pluies éparses, temporairement orageuses et localement intenses sur le nord, le centre, et par endroits dans le sud, avec des chutes de grêle par endroits isolés sont attendus ce samedi 24 mai.

Les températures connaîtront une légère baisse, avec des maximales comprises entre 20 et 25°C au nord, au centre et au sud-est, autour de 17°C sur les hauteurs de l’ouest, et entre 26 et 30°C ailleurs dans le pays.

Quant au vent, il soufflera du secteur nord, fort près des côtes, sur les hauteurs et dans le sud avec des tourbillons de sable locaux, et modéré ailleurs. La mer sera très agitée.

L’article Météo : pluies et légère baisse des températures le 24 mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Parution au JORT de la loi encadrant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance

La loi relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction du recours à la sous-traitance a été publiée, vendredi 23 mai 2025, au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), dans son édition n°61, sous la référence législative n°9/2025.

Adopté par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à l’aube du mercredi dernier, le texte, portant le n°16 de l’année 2025, a été voté à l’issue d’une séance plénière prolongée. Il a recueilli l’approbation de 121 députés, quatre abstentions, sans qu’aucune voix ne s’y oppose.

Le nouveau dispositif législatif, à portée structurante pour le droit du travail en Tunisie, introduit plusieurs dispositions transitoires majeures. L’article 6 énonce que les contrats à durée déterminée (CDD) ne relevant pas des cas exceptionnels listés à l’article 6-4 nouveau du Code du travail seront automatiquement convertis en contrats à durée indéterminée (CDI), indépendamment de leur échéance initiale ou de la nature des prestations convenues.

Lire aussi : Avec la réforme du code du travail, un « lendemain radieux » attend les Tunisiens 

Cette mesure s’applique aux contrats conclus avant l’entrée en vigueur de la loi, pour autant qu’ils soient encore en vigueur, ainsi qu’à ceux ayant été rompus après le 14 mars 2025. L’ancienneté acquise dans le cadre de ces contrats sera intégralement prise en compte dans le calcul de l’ancienneté globale, sous réserve de la continuité de la relation de travail et de l’absence d’interruption excédant une année.

L’article 7 stipule par ailleurs que les périodes d’essai prévues dans les contrats signés avant la promulgation de la loi demeurent valables, à condition qu’elles ne dépassent pas une durée de six mois.

L’article 8 dispose en ce sens que les travailleurs engagés via des mécanismes de sous-traitance de main-d’œuvre — désormais proscrits — ainsi que les agents recrutés de manière permanente par les établissements publics à caractère industriel, commercial ou agricole, seront considérés comme intégrés de plein droit aux effectifs de l’entité bénéficiaire à compter de l’entrée en vigueur de la loi.

Dans ces cas, l’ancienneté acquise dans le cadre de ces engagements est consolidée pour le calcul de l’ancienneté globale, à condition que la relation de travail avec la structure bénéficiaire ait été continue et sans interruption excédant une année.

L’article 9 introduit, en outre, un mécanisme de régularisation automatique : toute cessation d’un CDD, qu’elle soit le fait de l’employeur ou consécutive à l’interdiction de la sous-traitance, survenue entre le 6 mars 2024 et la date de mise en application de la loi, donne lieu à l’intégration directe du salarié au sein de l’entité concernée, dès lors que la durée de la relation contractuelle atteint quatre années ou plus.

Lire également: Riadh Chaabouni Zghal: « La sous-traitance, une question scientifique »

En cas de manœuvres dilatoires de la part de l’employeur ou de l’organisme bénéficiaire, le salarié sera en droit de réclamer une indemnité d’intégration équivalente à deux mois de salaire par année d’ancienneté. Cette action devra être engagée dans un délai d’un an à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi.

In fine, l’article 10 enjoint les établissements visés à l’article 30 nouveau du Code du travail à régulariser leur situation dans un délai maximal de trois mois à compter de l’entrée en vigueur du nouveau texte.

L’article Parution au JORT de la loi encadrant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nafaâ Laribi alerte sur la santé fragile d’Abir Moussi en détention

Ce vendredi 23 mai 2025, un grand nombre de personnalités issues du monde politique, des milieux publics et de la société civile se sont rassemblées à l’ancienne Place Jeanne d’Arc. Nombre d’entre elles arboraient des t-shirts à l’effigie d’Ahmed Souab, tandis que d’autres portaient ceux à l’effigie d’Abir Moussi.

Lors de cet événement,l’avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, Nafaa Laribi a souligné que la mobilisation d’aujourd’hui est remarquable, avec la présence de presque tous les défenseurs des droits de l’homme ainsi que de tous ceux qui réclament un procès équitable, où il rappelle que « Le procès d’Ahmed El Souheb, accusé de terrorisme, suscite un large soutien, notamment parce qu’il est un confrère engagé pour un procès juste et équitable. »

Nafaa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a également exprimé son inquiétude quant à l’état de santé de cette dernière, qui souffre de douleurs arthrosiques, ce qui aggrave sa situation en détention. Il a par ailleurs rappelé « qu’un autre procès a été engagé à la suite d’une plainte déposée par une association défendant les minorités, et que ce procès a été reporté au 20 juin 2025. »

Il convient de rappeler que le comité de défense rappelle que la détention d’Abir Moussi a été qualifiée d’arbitraire par le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, qui a demandé sa libération.

L’article Nafaâ Laribi alerte sur la santé fragile d’Abir Moussi en détention est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌