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Festival de l’ASBU : la programmation dĂ©voilĂ©e Ă  Yasmine-Hammamet

Les grandes lignes de la 25Ăšme Ă©dition du Festival arabe de la radio et de la tĂ©lĂ©vision ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es, jeudi 19 juin, au cours d’une confĂ©rence de presse organisĂ©e Ă  la MĂ©dina Yasmine Hammamet.
OrganisĂ©e par l’Union des radios et tĂ©lĂ©visions arabes (ASBU), cette Ă©dition 2025 se dĂ©rouelra du 23 au 25 juin Ă  Tunis et Hammamet. Le festival fĂȘtera cette annĂ©e son 44Ăšme anniversaire dans une Ă©dition spĂ©ciale qui aura pour thĂšme “L’espace de convergence et de crĂ©ativitĂ©â€.
La MĂ©dina Yasmine Hammamet abritera le Salon de la technologie au cours duquel des exposants arabes et Ă©trangers prĂ©senteront les derniĂšres innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel ainsi que des sĂ©minaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des mĂ©dias Ă  l’ùre de l’IA et les mĂ©dias pour enfants.
L’amphithéùtre romain de Carthage abritera le concert d’ouverture qui sera animĂ© par Saber Rebai. Le Théùtre de l’OpĂ©ra de Tunis, Ă  la CitĂ© de la Culture, acceuillera la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture qui sera marquĂ©e par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des laurĂ©ats.
Le Festival arabe de la radio et de la tĂ©lĂ©vision est organisĂ© par l’Arab state Broadcasting Union en partenariat avec le ministĂšre des Affaires Culturelles, les Établissements de la Radio et de la TĂ©lĂ©vision tunisiennes et l’organisation arabe des satellites de communication (Arabsat).
La convention de partenariat entre la Tunisie et l’Asbu, signĂ©e le 3 fĂ©vrier 2023, fixe les modalitĂ©s de partenariat commun pour assurer le bon dĂ©roulement de quatre Ă©ditions du Festival de l’ABU (23Ăš, 24Ăš, 25Ăš et 26Ăš) Ă  travers la prĂ©paration du contenu du festival et ses activitĂ©s parallĂšles.
Un budget de 97 000 Dollars pour les compétitions :
La conference a eu lieu en presence de Abderrahim Souleimen, Directeur gĂ©nĂ©ral de l’ASBU, Chokri Ben Nessir, PrĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral de la TĂ©lĂ©vision nationale, Henda Ben Alaya , prĂ©sidente directrice gĂ©nĂ©rale de la Radio nationale, Yosr Hazgui, reprĂ©sentante du ministĂšre des Affaires Culturelles ainsi que des reprĂ©sentants d’Arabsat.
Les artistes Saber Rebai et Karim Thlibi qui animeront les concerts d’ouverture et de clĂŽture du festival Ă©taient Ă©galement prĂ©sents.
PrĂ©sentant le prgramme de cette Ă©dition, le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’ASBU a annoncĂ© des financements de 97 0000 Dollars allouĂ©s aux compĂ©titions. Le festival organise quatre compĂ©titions dont deux officielles et deux parallĂšles ouvertes aux professionnels des mĂ©dias de l’audiovisuel, au terme desquelles plusieurs prix sont dĂ©cernĂ©s aux laurĂ©ats.
Une sélection 299 oeuvres dont 145 oeuvres radiophoniques et 154 oeuvres télévisuelles est au line-up de la 25Úme édition. Dans la compétition radiophonique, 109 chaßnes sont dans la compétition officielle et 36 autres dans la compétition parallÚle.
Parmi les chaĂźnes de radios participantes, 14 chaines membres de l’ASBU dans la compĂ©tition officielle et 14 autres chaines privĂ©es internationales, diffusant ses programmes en arabe, dans la compĂ©tition parallĂšle.
Sur les 154 oeuvres tĂ©lĂ©visuelles participantes, 107 dans la competition officielle et 47 autres dans la compĂ©tition parallĂšle. La liste des chaĂźnes de tĂ©lĂ© participantes comprend 17 Ă©tablissements tĂ©lĂ©visuels membres de l’Asbu , 9 chaĂźnes par satellite et 20 sociĂ©tĂ©s de production.
Dans une dĂ©claration au correpondant de TAP Ă  Hammamet, Abderrahim Souleimen a exprimĂ© sa gratitude Ă  la Tunisie pour toutes les facilitĂ©s offertes dans l’organisation du festival.
Les sociétés de production et les chaines et les stations de radio, non arabes, qui produisent et diffusent en langue arabe y sont également invitées.
Depuis sa crĂ©ation en 1981, le Festival est organisĂ© Ă  Tunis abritant le siĂšge de l’ASBU, une organisation professionnelle arabe, fondĂ©e en 1969, en vue de renforcer la coopĂ©ration interarabe dans le secteur de l’audiovisuel, Radio et tĂ©lĂ©vision.
Devenu un Ă©vĂšnement annuel en 2015, le festival vise Ă  promouvoir la production radiophonique et tĂ©lĂ©visĂ©e arabes et Ă  prĂ©senter les derniĂšres innovations technologiques dans la production audiovisuelle. Il Ɠuvre Ă  contribuer au dĂ©veloppement de la production radiophonique et tĂ©lĂ©visĂ©e arabes et Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des contenus audiovisuels.
Souleiman a annoncĂ© que â€œle thĂšme de cette Ă©dition â€œL’espace de convergence et de crĂ©ativitĂ©â€ incarne l’orientation du festival qui se dĂ©veloppe, d’annĂ©e en annĂ©e”. Cette Ă©dition se tient aprĂšs l’évaluation du contenu de l’édition prĂ©cĂ©dente, a encore dit Souleimen, Ă©voquant un intĂ©rĂȘt pour l’innovation sur le plan du contenu aussi bien que le format du festival”.
Pour sa part, Chokri Ben Nessir s’est fĂ©licitĂ© de l’organisation du festival de l’Asbu en Tunisie qui constitue une tradition et une prestigieuse plateforme mĂ©diatique et culturelle arabe pour la coopĂ©ration, l’échange et le dĂ©veloppement des mĂ©dias arabes.
Henda Ben Alaya a Ă©voquĂ© la couverture radiophonique prĂ©vue des diffĂ©rentes manifestations au menu du festival Ă  travers un studio qui sera installĂ© au hall de l’exposition Ă  la MĂ©dina Yasmine Hammamet.
Yosr Hazgui a soulignĂ© « la volontĂ© du ministĂšre des Affaires Culturelles a renouveler l’accord de partenariat avec le festival de l’Asbu pour les annĂ©es Ă  venir ».
Elle a encore Ă©voquĂ© les prĂ©paratifs en cours en prĂ©vision de la tenue du festival, notamment Ă  l’amphithéùtre romain de Carthage et au Théùtre de l’OpĂ©ra, Ă  la CitĂ© de la Culture, qui aberiteront les concerts d’ouverture et de clĂŽture.
Spectacles de Saber Rebai et Karim Thlibi :
Saber Rebai a annoncĂ© que son spectacle sera composĂ© d’un cocktail de ses nouvelles et anciennes chansons, notamment celles inspirĂ©es du patrimoine. HabituĂ© Ă  donner des spectacles sur la scĂšne de l’amphithĂ©atre de Carthage, l’artiste estime â€œune grande responsabilitĂ© pour tout artiste” de se produire Ă  ce prestigieux theater romain.
Karim Thlibi a prĂ©sentĂ© son spectacle intitulĂ© « Al Khailou allaylou Â» qui comprend une variĂ©tĂ© de chansons du patrimoine musical arabe avec notamment un poĂšme du cĂ©lĂšbre poĂšte Al Mutannabi (915-965) « Al Khailou allaylou Â» (LittĂ©ralement : les chevaux et la nuit) d’oĂč vient l’appelation du spectacle.
Des chanteurs arabes, accompagnĂ©s par l’Orchestre symphonique tunisien et une chorale dirigĂ©e par Mehdi Mimouni, animeront ce spectacle qui devra constituer « un axe fĂ©dĂ©rateur de notre culture, littĂ©rature, arts et philosophie arabes Â», a indiquĂ© l’artiste.
Plusieurs artistes arabes sont attendus Ă  Tunis dont le chante Ă©gyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scĂšne, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan et les actrices May Omar (Egypte), Jiana Aneed (Syrie), Rania Ismail (Jordanie) et Julia Kassar (Liban).
Chaque annĂ©e, des figures emblĂ©matiques du paysage audiovisuel arabe sont Ă  l’honneur au Festival de l’ASBU. Pour cette annĂ©e, Donia Chaouch (Tunisie), Sonia Mrissi (YĂ©men), Rania Sirouti (AlgĂ©rie), Abderrachid Moheddine Kalmoy (Somalie) seront Ă  l ‘honneur.
Chaque annĂ©e, le festival accueille les instances membres de l’Asbu parmi les chaines de tĂ©lĂ©vision et stations de radio arabes publiques et celles des radions et tĂ©lĂ©visions privĂ©es, les sociĂ©tĂ©s de productions et les agences de presse arabes.
La cĂ©rĂ©monie d’ouverture sera retransmise en direct sur diffĂ©rentes chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et stations de radio arabes, publiques et privĂ©es.

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L’ARP examine un projet de loi pour la rĂ©forme du secteur cinĂ©matographique

Le prĂ©sident fondateur de l’Union professionnelle d’industrie cinĂ©matographique et audiovisuelle (UPICA), Mohamed Ali Ben Hamra, a annoncĂ© dans un communiquĂ© sur son compte officiel que l’ARP examine un projet de loi pour la rĂ©forme du secteur cinĂ©matographique en Tunisie.

Voici la traduction du texte :

Un projet de loi trĂšs attendu est actuellement Ă  l’étude Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple. Il vise une refonte complĂšte du cadre juridique rĂ©gissant un secteur restĂ© marginalisĂ© pendant de longues dĂ©cennies.

Un secteur prometteur, mais freinĂ© par l’absence de rĂ©formes :

Selon les experts entendus lors de la sĂ©ance, la Tunisie a Ă©tĂ© pionniĂšre dans l’organisation du secteur cinĂ©matographique dĂšs les annĂ©es 1960. Cependant, celui-ci a connu un fort dĂ©clin Ă  partir des annĂ©es 1990, en raison d’un arsenal juridique devenu obsolĂšte. Le projet de loi en question entend rĂ©pondre aux attentes des professionnels, en modernisant les textes, en simplifiant les procĂ©dures et en relançant une dynamique dans ce secteur stratĂ©gique au fort potentiel Ă©conomique et culturel. Les intervenants ont soulignĂ© que l’objectif est de construire une industrie cinĂ©matographique rentable, gĂ©nĂ©ratrice d’emplois, crĂ©atrice de valeur ajoutĂ©e et intĂ©grĂ©e durablement au tissu Ă©conomique national.

L’un des axes majeurs du projet porte sur la restructuration du Centre national du cinĂ©ma et de l’image, Ă  travers la clarification de ses missions, de ses sources de financement et du statut de ses agents. Il est proposĂ© de soumettre les agents du Centre aux dispositions de la loi n°85 relative au statut gĂ©nĂ©ral des agents des Ă©tablissements et entreprises publics. Les experts ont Ă©galement appelĂ© Ă  la crĂ©ation de mĂ©canismes de financement alternatifs, notamment Ă  travers la mise en place d’un fonds spĂ©cial dĂ©diĂ© Ă  l’investissement dans les secteurs du cinĂ©ma et de l’audiovisuel, inscrit dans la loi de finances 2026.

Une relance attendue par les créateurs et professionnels :

Les dĂ©putĂ©s prĂ©sents ont saluĂ© les mesures proposĂ©es pour dynamiser la production nationale, encourager l’investissement privĂ© et renforcer la prĂ©sence tunisienne dans les festivals internationaux. Toutefois, plusieurs parlementaires ont exprimĂ© leur regret face au recul du cinĂ©ma tunisien, qu’ils jugent Ă©vitable en l’absence d’une rĂ©elle volontĂ© politique et d’une vision stratĂ©gique claire. Ils ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de lever les obstacles structurels qui freinent les jeunes crĂ©ateurs, notamment en matiĂšre d’accĂšs au financement, de lourdeurs administratives liĂ©es aux autorisations de tournage et de difficultĂ©s d’importation du matĂ©riel technique.

La commission a conclu ses travaux en rĂ©affirmant son engagement Ă  accĂ©lĂ©rer l’adoption du projet de loi, dĂšs la fin des auditions et des consultations avec les diffĂ©rentes parties concernĂ©es.

Donner un nouveau souffle Ă  un secteur culturel stratĂ©gique longtemps nĂ©gligĂ©, malgrĂ© son potentiel pour porter haut l’image de la Tunisie sur les scĂšnes rĂ©gionale et internationale. À travers ce projet, la Tunisie ambitionne de rĂ©concilier son riche passĂ© cinĂ©matographique avec les dĂ©fis actuels de l’économie culturelle. GrĂące Ă  une rĂ©forme structurelle, une gouvernance claire et des mĂ©canismes de financement innovants, le pays espĂšre relancer une industrie capable de crĂ©er, d’employer et de rayonner Ă  nouveau.

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Coupure d’eau ce soir à Hergla, Laaribette et Chott Meriem

Une coupure de la distribution de l’eau potable sera enregistrĂ©e ce soir Ă  Hergla, Laaribette et partiellement Ă  Chott Meriem (gouvernorat de Sousse), a annoncĂ© la SociĂ©tĂ© nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).
Cette interruption est due Ă  une panne soudaine survenue au niveau du canal principal alimentant ces zones.
La reprise de l’approvisionnement en eau potable se fera progressivement à partir de vendredi à 7h00.

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Netanyahou : Israël a détruit « plus de la moitié » des lanceurs de missiles iraniens

Lors d’une interview accordĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision publique israĂ©lienne, Benyamin Netanyahou a dĂ©clarĂ© qu’IsraĂ«l avait dĂ©truit plus de la moitiĂ© des lanceurs de missiles de l’Iran depuis le dĂ©but des hostilitĂ©s contre TĂ©hĂ©ran, rapporte Le Monde.

Lors d’un entretien accordĂ© Ă  la chaĂźne KAN 11, le Premier ministre israĂ©lien a Ă©tĂ© interrogĂ© sur le nombre de missiles iraniens neutralisĂ©s depuis le dĂ©but du conflit. Il a rĂ©pondu que l’élĂ©ment crucial n’est pas le nombre de missiles visĂ©s, mais celui des lanceurs dĂ©truits.

Il a, en outre, affirmĂ© qu’IsraĂ«l avait rĂ©ussi Ă  Ă©liminer « plus de la moitiĂ© » des lanceurs iraniens en l’espace d’une semaine.

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Hand – Mondial U21 (1er tour/2e J): la Tunisie battue par la Serbie (33-38)

La sĂ©lection tunisienne de handball juniors (U21) s’est inclinĂ©e face Ă  son homologue serbe (33-38), lors de la deuxiĂšme journĂ©e du premier tour du Championnat du monde de la catĂ©gorie (Groupe G), disputĂ©e, jeudi 19 juin, Ă  Kielce, en Pologne.

Le Sept national, dĂ©jĂ  battu, mercredi 18 juin, par la Suisse (31-41), affrontera l’Allemagne ce samedi en clĂŽture du premier tour.

  • RĂ©sultats :

Mercredi 18 juin :
Tunisie – Suisse : 31-41

Jeudi 19 juin :
Tunisie – Serbie : 33-38

Samedi 21 juin (20h00) :
Tunisie – Allemagne

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Annulation de la grĂšve des agents de la CTN

Le ministĂšre des Affaires sociales a annoncĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ©, jeudi 19 juin, qu’un accord a Ă©tĂ© conclu avec le syndicat des agents de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), en vertu duquel la grĂšve initialement prĂ©vue les 20, 21 et 22 juin 2025 a Ă©tĂ© annulĂ©e. Cet accord fait suite Ă  une rĂ©union de la commission centrale de conciliation, tenue au siĂšge du ministĂšre, en prĂ©sence du ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Cette rĂ©union a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  l’examen du prĂ©avis de grĂšve dĂ©posĂ© par l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), relatif Ă  la dĂ©cision de grĂšve des agents de la CTN.

Pour rappel, la Fédération générale du transport avait annoncé, fin mai, que les agents de la CTN observeraient une grÚve du 20 au 22 juin 2025 pour protester contre la non-application des accords conclus dans le procÚs-verbal du 12 août 2024, portant notamment sur la prime de navigation et la régularisation de la situation des contractuels.

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Prévention des piqûres et morsures : les conseils officiels

Dans le cadre de sa campagne estivale de sensibilisation, le ministÚre de la Santé a publié une série de recommandations visant à prévenir les piqûres de scorpions et les morsures de serpents.

Parmi les principales consignes figurent la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures prĂ©ventives, notamment en veillant Ă  la propretĂ© de l’environnement : arrachage des mauvaises herbes, Ă©limination des dĂ©chets, rĂ©paration des fissures dans les murs et les toitures.

Le ministĂšre a Ă©galement insistĂ© sur l’importance de dĂ©poser les ordures mĂ©nagĂšres loin des habitations et d’encourager l’élevage de volailles et de canards, connus pour ĂȘtre des prĂ©dateurs naturels des reptiles.

Il est en outre recommandĂ© de porter des chaussures, surtout la nuit, et de vĂ©rifier l’absence de scorpions ou de serpents dans les vĂȘtements et les lits avant leur utilisation.

En cas de piqûre ou de morsure, le ministÚre appelle à conduire rapidement la personne atteinte vers le centre de soins le plus proche, tout en évitant les traitements traditionnels, susceptibles de provoquer des complications.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre des efforts du ministĂšre pour rĂ©duire les risques sanitaires liĂ©s Ă  ces incidents, qui peuvent s’avĂ©rer dangereux, selon un document d’information transmis Ă  l’agence TAP.

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Location estivale: Le Cap Bon, premiĂšre destination des Tunisiens (EnquĂȘte)

Avec 67 % de la demande, le Cap Bon s’impose comme la premiĂšre destination des Tunisiens en matiĂšre de location estivale, selon la plateforme digitale spĂ©cialisĂ©e dans le secteur immobilier, « Mubawab ».

Pour ce qui est des appartements, Hammamet Nord concentre à elle seule 33 % de la demande, suivie par la Cité El Wafa (23 %), indique la plateforme dans son guide consacré à la location estivale en 2025.

Les appartements S+1 les plus abordables s’y trouvent en moyenne Ă  135 D/nuit, notamment Ă  Hammamet Sud, d’aprĂšs ce guide qui s’est basĂ© sur les annonces publiĂ©es entre juin 2024 et mai 2025 sur le portail, consolidĂ©es avec les donnĂ©es fournies par les agences immobiliĂšres partenaires.

Quant aux villas, Hammamet Nord reste en tĂȘte avec 40 % des requĂȘtes, loin devant KĂ©libia (16%), Yasmine Hammamet (14%) et Hammamet Sud (14%). Les villas avec piscine dominent le marchĂ©.

« En termes de segmentation, les logements S+1 et S+2 constituent le cƓur de la demande locative, tandis que les villas avec piscine reprĂ©sentent le segment haut de gamme. »

À Hammam El Ghezaz, le marchĂ© locatif est plus spĂ©cifique : les logements de type S+1 y sont absents, et seuls les S+2 et S+3 gĂ©nĂšrent une rĂ©elle activitĂ©.

Le Sahel affiche les loyers les plus plus élevés :

S’agissant du Sahel, il ne concentre que 13 % des recherches nationales, mais il se distingue par des loyers parmi les plus Ă©levĂ©s du pays.

« El Kantaoui Â» capte Ă  lui seul 27 % des requĂȘtes, suivi par « Chott Meriem Â» (17 %).

Les villas avec piscine dans cette région (El Kantaoui, Chott Meriem et Monastir Ville) affichent des tarifs culminant à 1750 D/nuit.

Pour les petits appartements, Mahdia Ville propose les options les plus Ă©conomiques, avec des loyers Ă  partir d’une moyenne de 170 D/nuit.

Le segment S+2 prĂ©sente une large amplitude tarifaire, avec une moyenne de 450 DT/nuit Ă  El Kantaoui, contre un ticket d’entrĂ©e de 280 D Ă  Mahdia.

En ce qui concerne l’üle de Djerba, elle prĂ©sente un marchĂ© polarisĂ©, avec 66 % des recherches concentrĂ©es sur la seule zone touristique, loin devant Midoun (15 %) et Tezdaine (13 %).

Les villas avec piscine y affichent un tarif moyen de 620 D/nuit, pouvant atteindre des pointes Ă  1 250 DT (en fonction du standing et de la capacitĂ© d’accueil).

Les alternatives restent plus accessibles : Midoun abaisse la moyenne Ă  480 D, tandis qu’Aghir reste lĂ©gĂšrement au-dessus avec une moyenne de 530 D.

Les villas sans piscine, quant Ă  elles, sont proposĂ©es Ă  des prix bien infĂ©rieurs (320 D en moyenne), mais elles suscitent nettement moins d’intĂ©rĂȘt.

S’agissant de Bizerte, elle reste encore peu prisĂ©e Ă  l’échelle nationale, avec seulement 9 % des recherches.

Bizerte Nord attire 71 % des requĂȘtes, suivi par Ras Jebel (18 %).

Les appartements se louent en moyenne entre 150 D/nuit au centre-ville et 180 D/nuit sur la cĂŽte au nord.

Les villas avec piscine y affichent également des prix moyens compétitifs : 750 D à Rafraf et 870 D à Bizerte Nord. Sans piscine, les loyers chutent entre 290 et 350 D.

L’enquĂȘte menĂ©e par « Mubawab Â» a Ă©galement concernĂ© les demandes des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger. Il en ressort que ces derniers orientent, massivement leurs recherches vers trois destinations phares : Hammamet Nord, Djerba et KĂ©libia.

Leurs pays de provenance sont la France (34 %) et l’AlgĂ©rie (29 %), suivies par l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Italie et l’Allemagne.

Sur la plateforme, 67 % de la demande en matiÚre de location estivale concernent les appartements, dont 31% ciblent des résidences avec piscine . La villa, de son cÎté, attire 28 % des utilisateurs, et parmi ceux-ci, 86 % recherchent spécifiquement des villas avec piscine.

Du cĂŽtĂ© de l’offre, la rĂ©partition suit une tendance similaire : 52 % des biens disponibles sont des appartements, contre 34 % de villas, dont 82 % disposent d’une piscine. En revanche, la villa sans piscine devient un bien rare, reprĂ©sentant seulement 18 % des annonces et 14 % de la demande.

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La Bourse a terminé la séance de jeudi 19 juin, en hausse

La Bourse de Tunis a terminĂ© la sĂ©ance de jeudi 19 juin, sur une note positive. L’indice de rĂ©fĂ©rence, le Tunindex, a progressĂ© de 0,6 % pour atteindre 11 191 points, dans un volume d’échanges limitĂ© Ă  4,5 millions de dinars (MD). Une transaction de bloc portant sur le titre AMEN BANK a dynamisĂ© la sĂ©ance, reprĂ©sentant une enveloppe de 1 MD, selon l’analyse quotidienne de l’intermĂ©diaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs :

Le titre CELLCOM s’est illustrĂ© en tĂȘte du palmarĂšs. L’action du distributeur de « smart devices Â» a grimpĂ© de 4,3 % Ă  1,930 D, dans un volume modeste de 8 mille dinars.

MONOPRIX figure Ă©galement parmi les meilleures performances. Le titre du spĂ©cialiste de la grande distribution a gagnĂ© 4 % pour s’établir Ă  5,450 D, avec des Ă©changes s’élevant Ă  19 mille dinars.

À l’inverse, STIP a accusĂ© la plus forte baisse de la sĂ©ance. L’action du fabricant de pneus a reculĂ© de 4,1 % Ă  2,790 D, sans gĂ©nĂ©rer de volume d’échange.

Parmi les replis notables, le titre UADH a perdu 4 % à 0,480 D. Le holding automobile du groupe Loukil a enregistré un volume limité de 23 mille dinars.

Enfin, AMEN BANK a été la valeur la plus échangée de la séance, avec un volume de 1,1 MD. Malgré cette activité soutenue, le titre a cédé 0,8 % pour clÎturer à 37,600 D.

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ARP : Séance pléniÚre, lundi 7 juillet

RĂ©uni jeudi 19 juin, au palais du Bardo sous la prĂ©sidence de Brahim Bouderbala, le bureau de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a fixĂ© au lundi 7 juillet la tenue d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre consacrĂ©e Ă  un dĂ©bat avec le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique.

Par ailleurs, trente-neuf questions écrites adressées aux membres du gouvernement ont été transmises à leurs destinataires.

Le bureau a mandatĂ© son prĂ©sident pour fixer la date d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre consacrĂ©e Ă  l’examen du projet de loi portant ratification de l’accord de prĂȘt conclu le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD), destinĂ© Ă  moderniser l’Office national de la protection civile.

Le projet de loi approuvant l’accord de garantie signĂ© le 12 mars 2025 entre la Tunisie et la SociĂ©tĂ© internationale islamique de financement du commerce (ITFC) a, quant Ă  lui, Ă©tĂ© transmis Ă  la Commission des finances. Cet accord concerne un contrat conclu avec la SociĂ©tĂ© tunisienne d’électricitĂ© et de gaz (STEG) pour l’importation de gaz naturel.

Enfin, deux initiatives parlementaires ont Ă©tĂ© renvoyĂ©es Ă  la Commission de l’organisation de l’administration et de la bonne gouvernance. Il s’agit d’un projet d’amendement de la loi organique n° 2017-10 relative Ă  la protection des lanceurs d’alerte, ainsi que d’une proposition de crĂ©ation d’une nouvelle municipalitĂ© regroupant les localitĂ©s d’« El-Mansoura – Rabta – Telmine – Tennib – Tanbar » dans le gouvernorat de KĂ©bili.

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Rejets polluants à Monastir : le FTDES appelle à l’urgence environnementale

Le Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES) a renouvelĂ©, jeudi 19 juin, son appel Ă  la proclamation d’un Ă©tat d’urgence environnementale dans le golfe de Monastir. L’organisation plaide en faveur de mesures urgentes, mais aussi de solutions Ă  moyen et long terme, afin de prĂ©server les Ă©cosystĂšmes menacĂ©s et de sauver les filiĂšres de production locales gravement affectĂ©es par la pollution persistante.

Constatant la persistance des rejets polluants, qu’ils soient domestiques ou industriels, issus des stations d’épuration de l’Office national de l’assainissement (ONAS) ainsi que des usines opĂ©rant dans la rĂ©gion de Sayada-Lamta-Bouhjar, le Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES) a tirĂ© la sonnette d’alarme. Il dĂ©plore les nuisances olfactives Ă©manant de ces installations, la mort rĂ©currente de nombreuses espĂšces marines (poissons, crabes
) ainsi que la coloration jaunĂątre de la mer dans cette zone, symptĂŽme d’une dĂ©gradation Ă©cologique alarmante.

Le FTDES a rappelĂ© le calvaire des habitants des villes du Golfe de Monastir, notamment Ă  Ksibet El-MĂ©diouni, Lamta et Sayada, dĂ©nonçant l’inaction des autoritĂ©s face Ă  la pollution engendrĂ©e par la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar. Hors service depuis plusieurs annĂ©es, cette station est Ă  l’origine de graves rĂ©percussions environnementales, Ă©conomiques et sociales.

Le Forum a Ă©galement pointĂ© du doigt le non-respect des engagements pris avec la sociĂ©tĂ© civile, notamment ceux portant sur la fermeture de la station et sa reconversion en station de pompage. L’absence de mise en Ɠuvre de ces accords a suscitĂ© un mĂ©contentement grandissant au sein des communautĂ©s locales.

Réaffirmant le droit des citoyens à un environnement sain, le FTDES a exhorté les autorités environnementales à assumer pleinement leurs responsabilités juridiques et morales, en mettant un terme à cette situation critique et en poursuivant les responsables des violations environnementales.

Enfin, le Forum a mis en garde contre les consĂ©quences d’une telle inertie politique : le maintien de cette pollution chronique dans le Golfe de Monastir ne fera que renforcer le malaise social, alimenter le sentiment d’injustice et d’exclusion, et Ă©roder davantage la confiance des citoyens envers les institutions de l’État et leur capacitĂ© Ă  garantir les droits fondamentaux.

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Chedly Abdelly présente MOBIDOC : 859 projets pour rapprocher recherche et entreprises

Comment faire de la science un levier de dĂ©veloppement Ă©conomique ? C’est Ă  cette question que Chedly Abdelly, directeur de l’ANPR, a tentĂ© de rĂ©pondre lors de l’évĂ©nement « Vert’Demain » qui s’est dĂ©roulĂ© le 18 juin 2025 Ă  Tunis. À travers une sĂ©rie de programmes de mobilitĂ©, de valorisation de la recherche et de partenariats internationaux, il a dĂ©fendu une stratĂ©gie ambitieuse : ancrer la recherche tunisienne dans le tissu socioĂ©conomique, en misant sur les jeunes, l’innovation et les territoires.

Depuis sa crĂ©ation, l’Agence nationale de la promotion de la recherche (ANPR) a tissĂ© de nombreux partenariats internationaux, notamment avec l’Union europĂ©enne. M. Abdelly a citĂ© plusieurs programmes structurants, dont le programme d’appui au systĂšme de recherche et d’innovation dotĂ© de 12 millions d’euros, ou encore celui consacrĂ© Ă  la mobilitĂ©, aujourd’hui dotĂ© de 115 millions d’euros.

Ces initiatives visent principalement Ă  rapprocher la recherche scientifique du tissu socioĂ©conomique tunisien, en facilitant la mobilitĂ© des jeunes chercheurs et en promouvant l’entrepreneuriat fondĂ© sur la recherche. L’un des dispositifs phares prĂ©sentĂ©s concerne le programme MOBIDOC, soutenu Ă  la fois par des fonds europĂ©ens et par le ministĂšre tunisien de l’Enseignement supĂ©rieur, Ă  hauteur de 8 millions de dinars.

Ce programme offre Ă  de jeunes doctorants et docteurs une double formation : scientifique, au sein des laboratoires, et professionnelle, en entreprise. Ce modĂšle de formation duale vise Ă  amĂ©liorer l’employabilitĂ© et Ă  encourager l’intĂ©gration des chercheurs dans l’économie rĂ©elle.

Selon M. Abdelly, la durée moyenne des projets est de 36 mois pour les doctorants et 24 mois pour les docteurs. Et chaque participant est accompagné sur les volets technologique, managérial et de propriété intellectuelle.

À ce jour, 859 projets ont Ă©tĂ© financĂ©s via ce programme, impliquant 425 partenaires issus d’entreprises, de centres de recherche et d’institutions, et mobilisant 165 structures de recherche. Les principaux secteurs ciblĂ©s sont l’agriculture, l’agroalimentaire et la santĂ©. PrĂšs de 80 % des projets sont portĂ©s par des jeunes chercheurs, avec une couverture territoriale Ă©tendue Ă  l’ensemble du pays. Bien que le Grand Tunis reste la rĂ©gion la plus reprĂ©sentĂ©e avec 47 % des projets.

L’impact du programme est notable. Plusieurs jeunes chercheurs ont créé leurs startup. Certains intĂ©grant directement le monde entrepreneurial, d’autres poursuivant leurs projets en tant que spin-offs universitaires.

Renforcement du lien entre jeunesse et science

L’ANPR soutient Ă©galement le dĂ©veloppement des bureaux de transfert technologique (BTT), aujourd’hui au nombre de 25, et prochainement 27, rĂ©partis sur tout le territoire. Ces BTT jouent un rĂŽle essentiel dans la veille technologique, la protection des actifs intellectuels et la mise en relation entre chercheurs et entreprises.

L’intervention de Chedly Abdelly a aussi mis en lumiĂšre des initiatives nouvelles visant Ă  renforcer le lien entre jeunesse et science, telles que la crĂ©ation de « villages de la science » et de plateformes de diffusion scientifique dans les 24 gouvernorats, ainsi que des conventions avec des offices universitaires et des associations locales pour sensibiliser les jeunes aux mĂ©tiers scientifiques.

Parmi les programmes internationaux mentionnĂ©s figure PROMESSE, qui a permis l’accompagnement de 20 spin-offs, dont 13 rien qu’à l’universitĂ© de Sfax. Ce programme, cofinancĂ© Ă  l’échelle internationale, propose un parcours structurĂ© depuis l’idĂ©ation jusqu’à la mise en marche, avec la formation des porteurs de projets Ă  la rĂ©daction de business plans viables.

Autre initiative : le projet PP, axĂ© sur la valorisation des rĂ©sultats de la recherche publique Ă  travers les marchĂ©s publics. Face au faible niveau de maturitĂ© technologique de certains rĂ©sultats de recherche, l’ANPR a misĂ© sur la constitution d’alliances entre laboratoires, startups et entreprises, notamment dans les domaines de la sĂ©curitĂ© alimentaire, de l’énergie et de l’eau.

M. Abdelly a Ă©galement insistĂ© sur les projets de coopĂ©ration transfrontaliĂšre, comme le programme PROMO avec la TSI, focalisĂ© sur les biotechnologies agricoles, ou le projet sur l’égalitĂ© de genre dans les structures de recherche, qui a dĂ©bouchĂ© sur la mise en Ɠuvre d’un plan d’égalitĂ© Ă  l’échelle de l’agence.

Enfin, la spĂ©cialisation intelligente rĂ©gionale a Ă©tĂ© citĂ©e comme axe stratĂ©gique pour aligner l’offre de formation et de recherche sur les besoins spĂ©cifiques des rĂ©gions. L’ANPR y voit un levier pour transformer les forces locales en projets structurants. Des masters ont Ă©tĂ© conçus sur mesure avec des partenaires maghrĂ©bins et europĂ©ens, et les chercheurs sont incitĂ©s Ă  ancrer leurs travaux dans les rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques locales.

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RĂ©vision de lois pour stimuler l’investissement

« Plusieurs textes lĂ©gislatifs doivent ĂȘtre rĂ©visĂ©s afin de regagner la confiance des hommes d’affaires tunisiens et d’attirer de nouveaux investisseurs Ă©trangers », a dĂ©clarĂ© le dĂ©putĂ© Ă  l’AssemblĂ©e des ReprĂ©sentants du Peuple (ARP), Dhafer Seghiri, lors de la rencontre « 90 minutes avec l’IACE », organisĂ©e, mercredi 18 juin, sur le thĂšme : « Les propositions Ă©conomiques de l’ARP ».

Seghiri a, Ă  cet Ă©gard, soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’adopter dans les plus brefs dĂ©lais des textes Ă  caractĂšre Ă©conomique, tels que le Code des changes, afin de s’aligner sur les Ă©volutions Ă©conomiques mondiales, de stimuler le dĂ©veloppement et de relancer l’économie nationale.

Évoquant le projet de loi sur la libertĂ© Ă©conomique et la lutte contre l’économie de rente, il a indiquĂ© que ce texte vise Ă  consacrer la libertĂ© Ă©conomique, Ă  limiter la criminalisation des activitĂ©s Ă©conomiques, Ă  garantir la libertĂ© d’investissement et Ă  protĂ©ger la concurrence loyale.

Dans ce cadre, il a estimĂ© qu’il est aujourd’hui indispensable d’accĂ©lĂ©rer la mise en place d’une lĂ©gislation favorisant l’investissement et l’initiative privĂ©e, de renforcer les mĂ©canismes d’appui financier, de parachever la transition vers une administration numĂ©rique pour lutter contre la corruption, et d’adopter des peines alternatives en cas d’infractions financiĂšres, afin de prĂ©server l’activitĂ© des entreprises concernĂ©es.

« ParallĂšlement, il faut allĂ©ger les procĂ©dures, limiter la bureaucratie administrative, activer le rĂŽle des organismes de contrĂŽle et de conseil, et revoir le rĂŽle de l’État dans l’investissement », a-t-il ajoutĂ©. Selon lui, l’État doit investir davantage dans des secteurs stratĂ©giques comme le phosphate, l’agriculture et le tourisme pour favoriser la crĂ©ation de richesses.

Le dĂ©putĂ© a Ă©galement appelĂ© Ă  une meilleure coordination entre les diffĂ©rents dĂ©partements et structures de l’État impliquĂ©s dans l’investissement, afin d’accĂ©lĂ©rer les rĂ©formes. Il a recommandĂ© de promouvoir le secteur logistique (ports, aĂ©roports
) pour soutenir les filiĂšres Ă©conomiques, notamment dans le cadre des projets de partenariat public-privĂ©.

À noter que le projet de loi sur la libertĂ© Ă©conomique et la lutte contre l’économie de rente a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă  l’ARP en novembre 2024. Il a Ă©tĂ© examinĂ© par la Commission des finances et du budget en mai 2025.

Une rĂ©union de concertation avec les diffĂ©rentes parties prenantes (patronat, ministĂšre des Finances, etc.) est prĂ©vue Ă  l’ARP au cours du mois de juillet 2025.

Pour rappel, l’IACE (Institut Arabe des Chefs d’Entreprises) est un think tank international indĂ©pendant qui Ɠuvre Ă  la promotion de l’entreprise et Ă  l’amĂ©lioration de l’environnement des affaires, en formulant des recommandations de rĂ©formes avec la contribution de chefs d’entreprise, d’universitaires et d’acteurs de la sociĂ©tĂ© civile.

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Conférence régionale sur les défis de la famille arabe

L’Organisation arabe de la famille et du dĂ©veloppement social prĂ©voit d’organiser une confĂ©rence rĂ©gionale internationale dĂ©diĂ©e aux dĂ©fis auxquels la famille arabe est confrontĂ©e. Lors de cet Ă©vĂ©nement, les grandes lignes du futur programme de l’organisation seront dĂ©finies, a annoncĂ©, jeudi 19 juin, Wafa Kilani, prĂ©sidente de l’organisation et ministre des Affaires sociales du Gouvernement d’unitĂ© nationale libyen.

Dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, en marge d’une rĂ©union extraordinaire de l’organisation tenue Ă  Tunis, au siĂšge du ministĂšre de la Famille, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, Kilani a expliquĂ© que cette confĂ©rence rĂ©gionale et internationale devrait aboutir Ă  un ensemble de recommandations visant Ă  renforcer le rĂŽle de la famille arabe dans la sociĂ©tĂ©. Ces recommandations seront soumises Ă  un sommet arabe consacrĂ© Ă  la famille, auquel plusieurs premiĂšres dames de pays arabes participeront.

Elle a soulignĂ© que l’Organisation arabe de la famille prĂ©voit, durant cette pĂ©riode, de mettre en Ɠuvre de nombreux accords de partenariat dĂ©jĂ  signĂ©s, afin de mieux promouvoir la famille arabe. Elle s’emploie Ă©galement Ă  conclure de nouveaux accords avec plusieurs pays et organisations arabes.

Elle a rappelĂ© que l’Organisation arabe pour la famille a rĂ©cemment obtenu le statut de membre observateur aux rĂ©unions de la Ligue des États arabes consacrĂ©es Ă  la famille et aux affaires sociales, ce qui renforcera l’efficacitĂ© des programmes de l’organisation destinĂ©s Ă  relever les dĂ©fis auxquels la famille arabe est confrontĂ©e.

De son cĂŽtĂ©, la ministre tunisienne de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, Asma Jebri, a indiquĂ© que cette rĂ©union extraordinaire constitue une initiative pour renforcer les opportunitĂ©s d’échange d’expĂ©riences et d’expertises arabes autour d’un sujet commun entre les pays arabes, Ă  savoir la famille, considĂ©rĂ©e comme une valeur sociale centrale pour Ă©tablir une sociĂ©tĂ© cohĂ©rente et Ă©quilibrĂ©e.

La ministre a saluĂ© l’attachement des pays arabes membres Ă  maintenir le siĂšge du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’Organisation arabe de la famille et du dĂ©veloppement social en Tunisie, une initiative tunisienne lancĂ©e depuis 1977.

Elle a affirmĂ© que la Tunisie restera fidĂšle Ă  ses choix nationaux constants et engagĂ©e dans le rĂŽle social de l’État, Ă  travers l’attention portĂ©e aux questions familiales, et Ă  travers sa volontĂ© d’élever la place de la famille dans les politiques publiques nationales et dans les prioritĂ©s de l’action arabe commune.

Elle a prĂ©cisĂ© que les structures gouvernementales et non gouvernementales doivent s’en tenir Ă  une approche constante de protection et de prĂ©servation de la famille contre tout ce qui pourrait porter atteinte Ă  ses valeurs et nuire Ă  ses fondements. Elle a saluĂ© le rĂŽle pionnier de l’organisation dans l’enrichissement des programmes et plans d’action, ainsi que dans l’élaboration d’une vision participative contribuant Ă  mettre en place une stratĂ©gie arabe de soutien Ă  la cohĂ©sion familiale et de protection de la famille contre les diffĂ©rents risques qui la menacent, en harmonie avec les objectifs et indicateurs de dĂ©veloppement dans les diffĂ©rents pays arabes.

 

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La Jordanienne Rana Taha, nouvelle Coordonnatrice résidente des Nations unies en Tunisie

Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, AntĂłnio Guterres, a dĂ©signĂ© Rana Taha, ressortissante jordanienne, au poste de Coordonnatrice rĂ©sidente de l’ONU en Tunisie. Sa nomination, approuvĂ©e par le gouvernement tunisien, prend effet Ă  compter du 19 juin 2025, indique le site officiel de l’organisation.

Mme Taha cumule plus de deux dĂ©cennies d’expĂ©rience au sein du systĂšme des Nations Unies, acquise Ă  travers divers postes dans des agences, fonds et programmes, ainsi que dans des missions de maintien de la paix et des missions politiques spĂ©ciales.

Avant sa nomination en Tunisie, elle occupait les fonctions de cheffe d’équipe et ConseillĂšre principale pour la paix et le dĂ©veloppement auprĂšs des Nations Unies au Kenya.

Entre 2015 et 2019, elle a exercĂ© Ă  New York, au siĂšge de l’ONU, dans les DĂ©partements des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) et des opĂ©rations de paix (DPO). Elle y dirigeait le programme rĂ©gional Moyen-Orient et Afrique du Nord, couvrant les missions politiques spĂ©ciales et les opĂ©rations de maintien de la paix.

Mme Taha a Ă©galement servi dans plusieurs missions onusiennes, notamment au Liban (FINUL, UNSCOL) et au Soudan (MINUS, MINUAD), oĂč elle a Ă©tĂ© assistante spĂ©ciale et conseillĂšre auprĂšs des ReprĂ©sentants spĂ©ciaux du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral entre 2007 et 2015.

De 2003 Ă  2007, elle a Ă©tĂ© ReprĂ©sentante d’Interpeace et responsable de programme pour le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) dans les territoires palestiniens occupĂ©s.

Au dĂ©but de sa carriĂšre, elle a travaillĂ© en tant que chercheuse Ă  l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le dĂ©sarmement (UNIDIR), en Suisse, entre 2001 et 2002.

Titulaire d’un master en relations internationales et politiques publiques de l’UniversitĂ© McMaster (Canada) et d’un master en sociologie de l’UniversitĂ© de Jordanie, Mme Taha est mariĂ©e et mĂšre d’un fils.

D’aprùs site ONU

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Poursuite de la rĂ©alisation d’une sĂ©rie de projets municipaux Ă  Sidi Bouzid

La municipalitĂ© de Sidi Bouzid poursuit la mise en Ɠuvre de plusieurs projets visant Ă  amĂ©liorer, moderniser et rapprocher les services municipaux des citoyens.

Le chargĂ© de la gestion de la municipalitĂ© de Sidi Bouzid, Mohamed Salah Khaskhoussi, a dĂ©clarĂ© Ă  l’Agence TAP que la municipalitĂ© poursuit la mise en Ɠuvre de la derniĂšre phase des travaux de l’abattoir municipal. Laquelle consiste en l’installation d’une station d’épuration d’un coĂ»t estimĂ© Ă  2,5 millions de dinars.

Ces travaux devraient ĂȘtre achevĂ©s d’ici la fin de l’annĂ©e, permettant Ă  l’abattoir municipal de Sidi Bouzid d’entrer en service dĂ©but 2026.

En outre, la mĂȘme source prĂ©cise que le coĂ»t total de l’abattoir, qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© selon des normes garantissant les conditions d’hygiĂšne, dĂ©passe les 5 MD. Il comprend deux ailes destinĂ©es Ă  l’abattage, des blocs sanitaires, ainsi que des Ă©quipements modernes rĂ©pondant Ă  toutes les exigences sanitaires et techniques.

Par ailleurs, il a indiquĂ© que, dans le but de rapprocher les services des citoyens, un nouveau siĂšge pour l’arrondissement municipal de la dĂ©lĂ©gation de Hichria sera construit. Un budget de 700 mille dinars lui a Ă©tĂ© allouĂ©, et le projet est actuellement en phase d’élaboration de l’appel d’offres.

Enfin, la mĂȘme source a annoncĂ© la construction d’un bĂątiment dĂ©diĂ© aux archives de la municipalitĂ© de Sidi Bouzid, qui regroupera tous les services municipaux. Un budget de 400 mille dinars a Ă©tĂ© allouĂ© Ă  ce projet, dont les Ă©tudes sont Ă  un stade avancĂ©; et ce, dans le but de moderniser davantage les services municipaux.

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Convention-cadre de coopĂ©ration entre l’ISIE et l’ENA

L’Instance supĂ©rieure indĂ©pendante pour les Ă©lections (ISIE) et l’École nationale d’administration (ENA) ont signĂ©, jeudi 19 juin, une convention-cadre de coopĂ©ration. Elle vise Ă  renforcer le partenariat entre les deux institutions.

SignĂ©e au siĂšge de l’autoritĂ© Ă©lectorale par son prĂ©sident, Farouk Bouasker, et la directrice gĂ©nĂ©rale de l’ENA, Khaoula Abidi, cette convention prĂ©voit l’élaboration et la mise en Ɠuvre de programmes communs de formation, en prĂ©sentiel et Ă  distance; et ce, au profit des cadres et agents de l’ISIE. C’est ce qu’indique un communiquĂ© de l’ISIE.

Ces formations porteront sur la gestion administrative moderne, la gouvernance et le leadership public. L’objectif est d’ancrer la culture de la bonne gouvernance dans les domaines administratif et financier. Tout en promouvant les meilleures pratiques comme levier de rĂ©forme de l’administration.

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L’OACA lance des cartes Ă  dĂ©compte pour le stationnement Ă  l’aĂ©roport Tunis-Carthage

L’Office de l’aviation civile et des aĂ©roports (OACA) annonce le lancement des cartes Ă  dĂ©compte pour le paiement des frais de stationnement au parking de l’aĂ©roport international de Tunis-Carthage, Ă  partir du dimanche 22 juin 2025.

L’OACA prĂ©cise que cette carte Ă  dĂ©compte peut ĂȘtre achetĂ©e auprĂšs des caisses situĂ©es au parking du terminal ou au guichet unique de l’aĂ©rogare fret.

Le coĂ»t d’achat de la carte Ă©lectronique, lors de la premiĂšre acquisition, est de 30 dinars, comprenant 15 dinars pour la carte (support) et un rechargement initial minimal de 15 dinars de crĂ©dit prĂ©payĂ©.

La carte est rechargeable et utilisable dans les trois terminaux de l’aĂ©roport Tunis-Carthage.

L’OACA souligne que l’utilisation de cette carte facilitera la circulation dans les parkings, amĂ©liorera la qualitĂ© des services Ă  l’aĂ©roport et permettra aux usagers de gagner du temps Ă  la sortie.

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Monastir : les eaux cĂŽtiĂšres de Ksibet el Mediouni changent de couleur

L’expert en climat Hamdi Hachad a dĂ©clarĂ© ce jeudi 19 juin 2025, que la situation environnementale au large des eaux cĂŽtiĂšres de Kssibet El Medouini dans le gouvernorat de Monastir est prĂ©occupante, car la couleur de l’eau a changĂ©, passant du vert au rose et violet.

« Ce spectacle n’est ni esthĂ©tique, ni naturel, c’est un vĂ©ritable signal d’alarme environnemental ». C’est ce qu’a affirmĂ© Hamdi Hached, lors d’une intervention sur les ondes d’Express Fm.

Ce dernier a expliquĂ© que le changement de couleur des eaux cĂŽtiĂšres est dĂ» Ă  une prolifĂ©ration excessive, soudaine et anormale de certaines espĂšces d’algues microscopiques. Certaines sont toxiques et se dĂ©veloppent Ă  des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. En cause Ă©galement : les nutriments dĂ©versĂ©s dans la mer (comme le phosphate et les nitrates).

L’invitĂ© de l’émission prĂ©cise que les impacts inquiĂ©tants de ce phĂ©nomĂšne commencent par une baisse du taux d’oxygĂšne dans l’eau. Ce qui entraĂźne la suffocation des poissons et des organismes marins. Et vont jusqu’aux risques sanitaires pour l’homme, notamment lors de la baignade ou de la consommation de poissons contaminĂ©s.

L’expert en climat ajoute dans ce contexte : « Le plus inquiĂ©tant, c’est que cela commence Ă  se rĂ©pĂ©ter rĂ©guliĂšrement. Ainsi, ce qui Ă©tait un cas exceptionnel devient une menace saisonniĂšre permanente. »

En effet, Hamdi Hachad indique que le problĂšme devient presque annuel sur les cĂŽtes de Kssibet El Medouini. Et ce, en raison du rejet d’eaux usĂ©es non traitĂ©es dans la mer. Il appelle donc Ă  une intervention urgente pour une surveillance continue des eaux. Mais aussi Ă  la rĂ©alisation d’analyses de terrain afin de dĂ©terminer le type d’algues. Tout en assurant un contrĂŽle des sources de pollution terrestre, qu’il s’agisse d’eaux partiellement traitĂ©es ou de dĂ©chets agricoles et industriels.

À noter que plusieurs habitants de Kssibet El Medouini, dans le gouvernorat de Monastir, ont demandĂ© une solution Ă  la situation environnementale de la plage de la ville.

Plusieurs rĂ©sidents protestant contre l’état de la plage ont dĂ©clarĂ© Ă  l’Agence Tunis Afrique Presse que la ville « souffre d’une catastrophe environnementale continue due aux eaux non traitĂ©es provenant de la station d’épuration de Lamta ainsi que des dĂ©chets des usines de la zone industrielle, notamment les usines de teinture textile ».

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