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80 Tunisiens arrêtés à Athènes pour cybercriminalité

Lors d’une descente de police dans un centre d’appel situé à Athènes en centre-ville, du nom d’”Assistwise”, 80 Tunisiens résidant en Grèce ont fait partie des personnes arrêtées, tous employés à la compagnie en question. Les accusations font état de formation de malfaiteurs, fraude, blanchiment d’argent et cybercriminalité.

Les Tunisiens arrêtés et mis en garde à vue depuis vendredi soir, ainsi que les autres mis en cause, ont été présentés au juge d’instruction samedi 17 mai pour investigation et confirmation des actes d’accusation.

Les avocats ont cependant déclaré que les employés, dont les 80 Tunisiens, ne sont pas concernés directement par cette affaire qui vise principalement l’entreprise en question.

A souligner que les avocats tentent de faire annuler le caractère pénal des accusations émises contre les employés, notamment les Tunisiens.

Nous y reviendrons avec plus de détails.

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Bassem Trifi au cœur d’un débat sur ses déclarations concernant Abir Moussi

Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président  Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses  propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.

Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.

Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.

Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »

Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.

Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »

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Recensement 2024 : Les femmes représentent désormais 50,7 % de la population

L’Institut National de la Statistique (INS) a publié le 17 mai 2025 les résultats officiels du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024, lors d’une conférence de presse à Tunis. Cette opération majeure, la treizième du genre en Tunisie, s’est déroulée du 6 novembre au 31 décembre 2024, marquant une étape importante grâce à l’utilisation des technologies numériques pour garantir la qualité, la rapidité et la fiabilité des données.

La population tunisienne atteint désormais 11 972 169 habitants, soit une hausse de près d’un million de personnes (+989 415) en dix ans, avec un taux de croissance annuel moyen de 0,87 %. La répartition par sexe révèle une légère prédominance féminine, avec 50,7 % de femmes contre 49,3 % d’hommes. Cet écart s’explique notamment par une espérance de vie plus élevée chez les femmes, supérieure de 4 ans à celle des hommes, ainsi que par une baisse du taux de fécondité et des dynamiques migratoires.

Le recensement met en lumière une évolution significative de la structure démographique : les personnes en âge d’activité (15-59 ans) représentent 60,3 % de la population, mais cette proportion diminue légèrement au profit des populations âgées, qui ont vu leur part passer de 6 % en 1966 à 16,9 % en 2024, témoignant du vieillissement progressif de la population tunisienne. Parallèlement, la part des enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 28 % en 1966 à 17 % en 2024, reflétant la baisse continue de la natalité.

Cette transformation démographique est également marquée par une augmentation des tranches d’âge supérieures à 35 ans, liée à l’amélioration des conditions de santé et à l’allongement de l’espérance de vie.

Le recensement fournit une base de données complète sur la population, les conditions de logement, la répartition géographique et les caractéristiques socio-économiques, qui servira de référence essentielle pour la planification stratégique et le développement des politiques publiques aux niveaux national, régional et local.

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L’inflation annuelle en Russie à 10,23% en avril

Dans le segment non alimentaire, les prix ont baissé dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures.

L’inflation annuelle en Russie en avril 2025 a été enregistrée à 10,23%, a déclaré, vendredi 16 mai, le ministère du Développement économique de la Fédération de Russie dans un rapport sur la situation actuelle des prix.

En avril 2025, l’inflation sur le marché de la consommation a continué de ralentir et s’est élevée à 0,40%. Dans le secteur alimentaire, le taux de croissance des prix a diminué à 0,71%…

Selon le ministère, dans le secteur non alimentaire, les prix ont baissé (-0,07%) dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures. Dans le secteur des services, la croissance des prix a ralenti à 0,53%.

En mars, le taux d’inflation annuel était de 10,34%, en février de 10,06%.

Le ministère du Développement économique prévoit que l’inflation en Russie se stabilisera à 4,5% en 2025, et à 4% en 2026-2027.

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Vers la création d’un méga-centre d’intelligence artificielle italo-émirati

La société de développement d’IA basée aux Émirats arabes unis « G42 » sera le principal financeur de la première phase du projet.

Le ministre italien de l’Industrie, Adolfo Urso, a déclaré, vendredi 16 mai 2025, que son pays et les Émirats arabes unis s’étaient convenus de développer un centre d’intelligence artificielle en Italie.

Cité dans un communiqué, il a précisé que le groupe G42 d’Abou Dhabi s’est associé à la société italienne iGenius pour construire « la plus grande infrastructure informatique d’IA en Europe ». Et G42 sera le principal financeur de la première phase du projet, a-t-il ajouté.

Lors d’un événement à Milan, Urso a expliqué que l’objectif de l’accord est de construire un supercalculateur, autrement dit un ordinateur géant capable de traiter des quantités massives de données et de stocker une énorme quantité d’informations et de programmes.

Il a déclaré qu’il y avait de « fortes opportunités » pour développer le centre dans la région des Pouilles, dans le sud-est de l’Italie.

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Départ du premier lot de 300 bus depuis le port de Xiamen

L’arrivée prochaine du lot de 300 nouveaux bus acquis par la Société des Transports de Tunis Transtu  en provenance de la République populaire de Chine, a été annoncé dans un communiqué du ministère du Transport. Ce projet fait  l’objet d’un suivi étroit de la part du ministère des Transports et de l’ambassade de Tunisie en Chine.

La vidéo documente le début de l’opération d’embarquement du premier lot de ces bus depuis le port de Xiamen en Chine en direction de la Tunisie.

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La LTDH appelle à la mise en place de la Cour constitutionnelle

Le Conseil national de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a appelé, samedi, à la mise en place de la Cour constitutionnelle, à l’abrogation des lois portant atteinte aux droits, aux libertés et au caractère civil de l’État, ainsi qu’à la libération des détenus, « victimes du décret-loi n°54 ».

Dans une déclaration publiée, samedi, à l’issue de sa réunion tenue hier, vendredi, le Conseil national de la LTDH a souligné l’urgence de mettre en place la Cour constitutionnelle dans le but de contrôler la constitutionnalité des lois adoptées, de protéger le régime constitutionnel et de garantir la pérennité de l’État.

Le Conseil de la LTDH a, dans ce sens, exprimé son rejet catégorique de toutes les initiatives qui menacent le caractère civil de l’État, les valeurs de citoyenneté et les droits des femmes, dont le divorce, réitérant son appel à abroger l’ensemble des lois liberticides, en particulier le décret-loi n°54.

Le Conseil a, en outre, réclamé la libération immédiate de « tous les détenus politiques ainsi que des activistes de la société civile », appelant à abandonner les poursuites judiciaires engagées à leur encontre.

Il a dit soutenir « tous les mouvements de protestation et les revendications légitimes, dont celles des ouvrières agricoles, des enseignants suppléants, des familles des détenus politiques, des ouvriers de chantier, des jeunes médecins et des victimes de violences policières ».

Par ailleurs, le Conseil a fait noter que l’organisation d’un congrès national sur les droits et les libertés pour un État démocratique constitue « une base supplémentaire pour l’action commune de lutte contre la tyrannie », précisant que toute personne impliquée dans des violations des droits de l’homme ou dans le gaspillage des ressources qui recèle le pays est exclue de ce congrès.

Concernant la cause palestinienne, le Conseil national de la LTDH a souligné que la mise en échec du projet sioniste passe, a minima, par le boycott des entreprises et institutions soutenant l’entité occupante, ainsi que par la pression en faveur d’une loi criminalisant toutes les formes de normalisation avec l’entité sioniste.

Avec TAP

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Dégradation de la note de crédit des États-Unis: Moody’s déclenche la colère de la Maison-Blanche

La présidence américaine a réagi, samedi 17 mai 2025, avec colère et agressivité à la nouvelle dégradation de la note de crédit du gouvernement américain par l’agence internationale de notation Moody’s vendredi.

Le directeur de la communication de la Maison-Blanche, Stephen Chang, s’en est pris sur Twitter à l’économiste Mark Zandi, « conseiller de (l’ancien président démocrate Barack) Obama » et « donateur de la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle de 2016, Hillary Clinton », qu’il a décrit comme un adversaire juré du président Donald Trump.

« Personne ne prend son analyse au sérieux. Il a été maintes fois démenti », a ajouté M. Chang.

Cependant, le fait que cette agence de notation – la dernière des trois soi-disant « grandes » qui la maintenaient encore au niveau dit triple A – ait privé le public américain de sa meilleure note est considéré comme un coup dur pour l’administration Trump.

Pour la première fois, Moody’s a abaissé la note de crédit du gouvernement américain de AAA à Aa1 avec perspective stable, une décision justifiée par les déficits élevés, la lourde dette de Washington et le coût de son service.

Fitch avait abaissé la note de crédit des États-Unis en 2023 à AA+, invoquant des crises politiques répétées concernant la limite d’emprunt.

Standard and Poor’s a été la première à la dégrader, en 2011, à AA+, où elle la maintient toujours.

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BCT : Lancement du nouveau site web du musée de la Monnaie

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) vient d’annoncer le lancement officiel du nouveau site web du musée de la Monnaie (accessible via le lien suivant : musee.bct.gov.tn), qui coïncide avec la Journée internationale des musées, célébrée le 18 mai 2025 et avec la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai de chaque année.

La BCT a rappelé sur son site qu’une journée d’information a été organisée, dans le but de présenter le nouveau site web du musée de la Monnaie et de passer en revue ses principales caractéristiques, dont notamment la visite virtuelle du musée et également l’achat à travers la boutique en ligne.

« Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de l’histoire de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel, ainsi qu’à mettre en valeur des collections rares de pièces de monnaie et de billets de banque qui illustrent des étapes majeures du patrimoine économique et culturel de la Tunisie et traduisent les caractéristiques des différentes civilisations anciennes qui se sont succédé dans notre pays au fil des siècles », a affirmé Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de l’Institut d’Emission, dont les propos sont rapportés sur le site.

Il a souligné, ainsi, l’importance d’une coopération étroite entre le musée de la Monnaie et les chercheurs « afin de promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées, la sauvegarde de la mémoire collective et une meilleure compréhension de l’histoire de notre pays, ainsi que la préservation de ce précieux héritage pour les générations futures ».

Et d’ajouter que « ce projet vient réaffirmer le rôle croissant de la technologie dans la diffusion de la culture et la facilitation de l’accès au patrimoine matériel, tout en traduisant la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le grand public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants et accessibles à tous ».

Il est à noter que le musée de la Monnaie constitue une fenêtre sur l’évolution de la monnaie tunisienne, et le miroir des civilisations ayant marqué l’histoire du pays et témoin de l’interdépendance entre l’identité nationale et son histoire économique.

Avec TAP

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La BCT ouvre les portes de l’histoire : lancement du site du musée de la Monnaie

À l’occasion de la Journée internationale des musées, célébrée ce 18 mai 2025, et dans le cadre de la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement dévoilé le nouveau site web du musée de la Monnaie, accessible via musee.bct.gov.tn. Une journée d’information a été tenue pour présenter les fonctionnalités de cette plateforme, notamment la visite virtuelle du musée et la possibilité d’effectuer des achats via une boutique en ligne.

Dans une déclaration publiée sur le site, Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la BCT, a salué cette initiative comme une porte ouverte sur l’histoire monétaire tunisienne. « Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel », a-t-il affirmé. Il a également mis en avant les collections rares de pièces et billets illustrant les étapes clés du patrimoine économique et culturel du pays, reflet des civilisations qui s’y sont succédé.

Le gouverneur a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre le musée et les chercheurs pour « promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées et la sauvegarde de la mémoire collective ». Il a également souligné le rôle des technologies dans la démocratisation de l’accès à la culture, ajoutant que ce projet « traduit la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants ».

Le musée de la Monnaie, véritable témoin de l’évolution économique tunisienne, se présente ainsi comme un miroir des civilisations ayant façonné l’histoire du pays, tout en illustrant le lien indissociable entre identité nationale et héritage économique.

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Ukraine-Russie : accord sur l’échange de prisonniers, pas de cessez-le-feu à Istanbul

Les discussions entre la Russie et l’Ukraine, qui se sont achevées à Istanbul vendredi 16 mai dans l’après-midi, n’ont pas abouti sur un cessez-le-feu, mais ont permis quelques avancées malgré des tensions persistantes.

Un accord partiel sur les prisonniers de guerre

Malgré ces divergences, un accord concret a été trouvé : l’échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, soit 2 000 personnes au total, a été annoncé par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov. Ce dernier a également évoqué la possibilité d’une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine, ainsi qu’un futur cycle de négociations.

Vers un cessez-le-feu ?

Les deux parties ont discuté des contours d’un futur cessez-le-feu. Umerov a indiqué que ce point faisait partie des objectifs principaux de l’Ukraine lors des pourparlers, bien qu’aucun détail concret n’ait encore été communiqué. Les équipes poursuivront les discussions techniques à ce sujet.

Des exigences russes jugées excessives

Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a confirmé que la Russie avait formulé de nouvelles exigences, plus strictes que celles émises lors des précédentes discussions. Certaines d’entre elles sont jugées « inacceptables » par Kiev. Malgré cela, les responsables ukrainiens ont adopté une posture calme durant les échanges.

Une satisfaction russe modérée

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a déclaré être « satisfait » des discussions et a assuré que Moscou était prêt à poursuivre les négociations. Il a confirmé l’accord sur l’échange de prisonniers et pris note de la demande ukrainienne d’un sommet entre les deux chefs d’État.

Un rôle accru pour la diplomatie turque

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la réunion comme « un jour important pour la paix mondiale ». Il a souligné l’importance de l’échange de prisonniers comme « mesure de confiance » et a annoncé que les deux camps s’étaient engagés à transmettre par écrit leurs conditions pour un cessez-le-feu.

Position commune des leaders occidentaux

Depuis Tirana, en Albanie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé la volonté de son pays de progresser rapidement vers la paix. Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et inconditionnel, faute de quoi des sanctions renforcées contre la Russie devraient suivre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a participé au sommet de la Communauté politique européenne, aux côtés de Macron, Merz, Tusk et Zelensky, a dénoncé la position russe, jugée inacceptable. Une conversation à ce sujet a eu lieu avec le président américain Donald Trump. Macron a rappelé qu’il était « inacceptable » que la Russie ignore pour la seconde fois les appels conjoints des Européens et des Américains à un cessez-le-feu.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont réaffirmé leur soutien total à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne a promis d’accroître la pression sur Moscou, notamment via de nouvelles sanctions, pour forcer Vladimir Poutine à revenir à la table des négociations.

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Famine à Gaza : anatomie d’un drame humanitaire sans précédent

La situation s’est rapidement détériorée depuis que l’armée israélienne a commencé, il y a dix semaines, à bloquer toute entrée à Gaza de nourriture. Au point que même des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’« une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines ».

 

Indécent et pathétique. Entre, d’une part, l’étalage démesuré de magnificence dans les pays du Golfe, le déploiement de signes extérieurs d’une richesse fraîchement acquise, les repas gargantuesques en l’honneur d’un président américain venu en vendeur de tapis, les palais clinquants en marbre de Carrare qui scintillent dans les pays du Golfe, et, d’autre part, les images des enfants palestiniens qui meurent aujourd’hui sous les bombes et de malnutrition et de famine à Gaza, le contraste est poignant.

Au point que Donald Trump – lors d’une tournée dans les pétromonarchies du Golfe durant laquelle il a signé de juteux accords commerciaux avec les princes du désert, empochant au passage « au total, 3 500 à 4 000 milliards de dollars en seulement quatre ou cinq jours », selon ses aveux – a fini par reconnaître, faussement compatissant, que « beaucoup de gens meurent de faim à Gaza. Il faut regarder des deux côtés », a-t-il concédé.

Bilan effroyable

C’est que, hormis cette phrase laconique prononcée par le locataire de la Maison-Blanche vendredi 16 mai à Doha, dernière étape de son périple au Moyen-Orient, l’on parla dans les capitales du Golfe de tout sauf de la situation catastrophique à Gaza, même du bout des lèvres. Pourtant, le bilan de l’opération militaire menée par Israël dans l’enclave de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 est effroyable. Le déluge de bombes qui s’est abattu sur Gaza est tel qu’on le compare, par son intensité, aux plus lourdes frappes sur des villes allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bilan humain : plus de 52 000 morts, dont au moins 15 600 enfants.

Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables. L’ONU estime ainsi que 92% des bâtiments résidentiels, environ 436 000 maisons, ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit.

« Les débris ainsi générés représentent près de 50 millions de tonnes, une quantité écrasante de gravats dont l’enlèvement prendrait des décennies dans les conditions actuelles », précise l’organisation internationale qui chiffre par ailleurs à quelque 11 000 le nombre de corps ensevelis sous les décombres.

Famine délibérée

Car depuis que le gouvernement Netanyahou a décidé, le 2 mars dernier, de suspendre toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, « chaque habitant de Gaza est menacé de famine. Une personne sur cinq risque de mourir de faim. Il s’agit d’une famine délibérée », s’insurge Tom Fletcher, secrétaire général adjoint et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 13 mai.

Pis. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) paru lundi 12 mai, l’enclave palestinienne fait face à un risque « critique » de famine. Ainsi, 1,5 million des 2,2 millions des Gazaouis ont atteint les phases 4 et 5 de l’échelle mesurant les crises alimentaires, la phase 5 étant la plus élevée.

La quinzaine d’ONG internationales et agences de l’ONU qui ont établi ce rapport lancent l’alerte : 22% de la population se trouve même dans une situation de « catastrophe », où la faim et la malnutrition représentent un risque mortel.

La situation est telle que des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines.

Les enfants en première ligne

Cette « pire crise humanitaire depuis octobre 2023 », selon les termes de l’ONU, touche particulièrement les enfants. Les cas de malnutrition aiguë, modérée et sévère s’accroissent.

Ainsi, selon un communiqué du 12 mai de l’Unicef, « 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’être traités de toute urgence contre la malnutrition aiguë. Au début de l’année 2025, les organismes estimaient ce chiffre à 60 000 enfants ».

L’Enfer de Dante

À noter à ce propos que même si les crimes de guerre ne sont pas nouveaux, le gouvernement israélien assume désormais ses actes de plus en plus ouvertement. Ainsi, commentant le blocus de la bande de Gaza empêchant toute livraison de nourritures, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich – une figure marquante de l’extrême droite israélienne -, affirmait vouloir ouvrir « les portes de l’enfer… aussi vite et mortellement que possible ».

Sauf que l’enfer s’est ouvert pour le Hamas mais également pour les deux millions de civils enfermés à Gaza, une prison à ciel ouvert où la famine est utilisée par les forces d’occupation israélienne comme une arme de guerre…

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Tunisie : la population atteint près de 12 millions d’habitants en 2024

Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 17 mai 2025, l’Institut national de la statistique (INS) a dévoilé les résultats officiels du Recensement général de la population et de l’habitat 2024.

Principaux chiffres

  • Population totale : 11 972 169 habitants en Tunisie (données arrêtées au 6 novembre 2024).

  • Répartition par sexe :

    • 50,7% de femmes

    • 49,3% d’hommes
      (Écart de 1,4% en faveur des femmes).

Analyses sectorielles

Les données, présentées par le directeur de l’INS, Abdelkader Talhaoui, couvrent plusieurs thématiques :

  • Démographie

  • Éducation et formation

  • Emploi et protection sociale

  • Santé

  • Migrations (interne et internationale)

  • Parité de genre

  • Dynamiques des populations jeunes et âgées

Tendances clés

  • Baisse marquée de la part des 0-4 ans :

    • 5,86% en 2024 (contre 11% en 1965), reflétant un ralentissement de la natalité.

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Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844%

Nous avons, enfin, les statistiques financières de 2024, si utiles pour comprendre la trajectoire de l’économie dans les mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année dernière, le taux directeur était de 8%. Conjugué à un rythme inédit d’émissions de titres de dettes souverains, essentiellement des bons du Trésor, l’encours des titres de créance de l’État est à un pic.

 

Fin 2024, l’encours de bons du Trésor, toutes maturités confondues, s’est établi à 27 526,725 MTND, dont 7 531,900 MTND à court terme. Cela pousse mécaniquement les charges financières supportées par le budget de l’État.

Au mois de décembre dernier, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus (toutes échéances confondues) a affiché un nouveau sommet à 8,844%. Une année auparavant, ce taux était de 8,705%. Bien que le taux directeur n’ait pas bougé, la persistance de la demande de liquidité par l’État a poussé les rendements à la hausse. De plus, l’encours est quasiment intégralement composé de papiers récents, donc émis après 2022.

 

Source des données : BCT

 

Par maturité, celle à 9 ans est devenue la plus onéreuse, avec un taux moyen de 9,910%. La seule maturité qui affiche un taux moyen inférieur à 7,000% est celle de 11 ans (6,693%).

À titre de comparaison, en décembre 2010, la moyenne globale était à 6,216%, soit une hausse significative de 262,8 points de base. Dans les finances publiques, ce n’est pas rien. De plus, il y a le volume qui a été multiplié par 4,7x sur la période.

L’ensemble du coût de la dette interne serait plus important, de quelques dizaines de points de base, si nous tenions compte des obligations souveraines. Mais en termes nets, la facture supportée effectivement par l’État n’est pas aussi élevée. Les établissements financiers ont été surtaxés, une sorte d’impôt sur le superprofit réalisé grâce à leurs salles de marchés. Il y a aussi une retenue à la source de 20% sur ces revenus d’intérêts.

Pour sa part, la BCT, qui refinance davantage les banques pour souscrire, ne cesse de réaliser des bénéfices record et verse davantage de dividendes. Ce n’est pas un jeu parfaitement à somme nulle, mais il permet d’arrondir les comptes.

Durant les prochains mois, il faut s’attendre à un début de recul de cette moyenne. L’effet n’est pas immédiatement significatif, vu que l’encours ne sera pas remboursé d’ici là. Si une seconde baisse intervient d’ici la fin de l’année, passer sous la barre de 8,000% fin 2026 est jouable.

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Tsahal lance l’opération « Chars de Gideon » sur Gaza

L’armée israélienne a annoncé, vendredi 16 mai, le début des premières étapes d’une nouvelle offensive de grande envergure sur Gaza, baptisée opération « Chars de Gideon », un développement qui intervient le jour même où le président américain Donald Trump a achevé sa visite dans la région.

« Au cours de la dernière journée, nos forces ont lancé des attaques intensives et mobilisé leurs forces pour prendre le contrôle de zones stratégiques dans la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l’opération Véhicules blindés de Gideon et de l’extension de la campagne à Gaza, pour atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas », indique Tsahal dans un communiqué.

Cette évolution intervient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé que les habitants de Gaza seraient déplacés vers le sud à la suite de l’approbation par le cabinet de sécurité d’une opération militaire élargie qu’un ministre a décrite comme un plan visant à « conquérir » la bande de Gaza.

Jeudi 15 mai, l’armée israélienne a intensifié ses opérations à travers Gaza, tuant plus de 100 personnes, et promettant de poursuivre les bombardements, alors même que Trump proposait de créer une « zone de liberté » dans la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de Gaza, de nombreuses victimes sont tombées à Jabalia, dans le nord de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud.

Désaccords avec les États-Unis

La nouvelle attaque de Tsahal survient dans un contexte de désaccords croissants entre les gouvernements américain et israélien. Trump a dernièrement déclaré qu’il souhaitait mettre fin à la « guerre brutale » à Gaza. À noter au passage qu’il n’a pas visité Israël lors de sa tournée au Moyen-Orient.

Il a également contourné Israël à deux reprises ce mois-ci en concluant des accords bilatéraux avec le Hamas, qui a libéré un otage américano-israélien, et avec le groupe Houthi au Yémen, qui a accepté un cessez-le-feu sur les navires américains en mer Rouge tout en s’engageant à continuer de combattre Israël.

« J’ai de très bonnes idées pour Gaza. Je pense que c’est une zone de liberté. Laissons les États-Unis intervenir et en faire simplement une zone de liberté », a-t-il indiqué lors de l’étape de Qatar.

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Négociations salariales dans le secteur privé : le ministre des Affaires sociales demande un report

La session de négociation sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé, initialement prévue le 19 mai, a été reportée au 23 mai. Ce report fait suite à une demande du ministre des Affaires sociales, en raison d’un chevauchement avec un conseil des ministres, selon le site Ech-Chaab News.

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Crise libyenne : la Tunisie plaide pour l’apaisement et le dialogue

La Tunisie fait part de sa « profonde préoccupation » face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne, Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de la Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Dans ce contexte, elle tient à exhorter les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

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Dans un communiqué du département des Affaires étrangères, la Tunisie tient à mettre l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à « l’intérêt de la patrie » toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion dans un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et l’instauration d’institutions unifiées et permanentes de l’État qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le « destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère, la Tunisie réitère sa disposition à être « une terre de rencontre » pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye.

L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Appel à une refonte du Conseil national pour les TRE

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, appelle à une consultation élargie concernant l’amendement de la loi portant création du Conseil national pour les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), en associant davantage divers ministères et représentants de la diaspora.

Lors d’une audition devant la Commission parlementaire des Relations extérieures, consacrée au projet de loi n°2024-64 modifiant la loi n°2016-68, Issam Lahmar a souligné les difficultés d’activation du Conseil dans sa forme actuelle, malgré la disponibilité des ressources administratives et financières.

Il pointe plusieurs problèmes structurels, notamment la composition du Conseil, les modalités de désignation de ses membres et la détermination des critères de représentativité de la diaspora tunisienne.

Le ministre plaide pour une composition élargie incluant des individus et des institutions afin de mieux refléter les préoccupations des expatriés. Il propose également de regrouper les structures concernées sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères.

D’ailleurs, pour leur part, les députés ont critiqué la faible représentativité du Conseil, suggérant sa restructuration sur la base d’un système électoral individuel, avec vote électronique, pour garantir une participation plus large et volontaire et réduire le sentiment d’exclusion des expatriés.

Avec TAP

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Révision de la loi sur le transport routier des personnes

À la suite des réunions tenues avec les structures professionnelles dans le domaine du transport public non régulier et en réponse aux préoccupations des professionnels du domaine, le ministère du Transport assure œuvrer pour la révision de la loi n°33 du 19 avril 2004 portant organisation du transport routier et de certains de ses textes d’application, dont l’arrêté n° 2410 de 2004 relatif à la composition et aux modalités de fonctionnement du comité consultatif régional prévu par l’article 24 de cette loi (n°33 de 2004). C’est ce qu’indique un communiqué du département

Il continue également de travailler pour achever la révision du cadre juridique régissant le travail dans les gares de transport et pour préparer la publication d’un appel à propositions concernant la réglementation de l’utilisation d’applications dans le domaine du transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels, en coordination avec les différentes parties concernées.

Il s’agit aussi d’harmoniser le tarif de l’activité de transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels et de l’adapter au projet d’application à mettre en place.

TAP

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