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Iran Vs Israel : Match nul, victoire stratégique ?

Le récent affrontement militaire entre Israël et l’Iran n’a pas seulement été une démonstration de puissance : il a révélé une nouvelle architecture de la guerre moderne. Un conflit mené sur plusieurs plans – militaire, psychologique, technologique et médiatique – où les objectifs flous d’un camp ont rencontré la résilience et l’adaptation tactique de l’autre.

Résultat : une guerre sans vainqueur déclaré, mais dont les dividendes stratégiques penchent, contre toute attente, en faveur de Téhéran.

Objectifs changeants, stratégie confuse : le faux départ israélien

Dès les premières heures de l’offensive, Israël a présenté un discours brouillé. Était-il question de neutraliser les capacités nucléaires de l’Iran ? D’éliminer ses missiles balistiques ? Ou de faire tomber le régime ? Cette succession d’objectifs contradictoires a semé le doute non seulement chez ses alliés, mais également au sein de ses propres cercles décisionnels.

Une guerre déclenchée sans vision claire produit rarement les résultats escomptés. Et celle-ci n’a pas fait exception.

Supériorité militaire israélienne… mais vulnérabilité stratégique

Israël dispose d’un avantage technologique considérable : des systèmes de renseignement redoutablement efficaces, une domination aérienne quasi absolue, des capacités de frappe chirurgicale testées et éprouvées. Pourtant, ces atouts n’ont pas empêché l’Iran d’infliger des coups d’une intensité inédite au cœur même du territoire israélien. Des infrastructures militaires, économiques et sécuritaires majeures ont été atteintes, mettant à nu une réalité que Tel-Aviv peine à admettre : la dissuasion classique ne fonctionne plus face à un ennemi capable de mêler drones, missiles de saturation et guerre de l’information.

 

L’ADN d’une guerre hybride et asymétrique

Ce conflit n’a rien eu de conventionnel. Il a été mené à la fois sur le terrain, dans les airs, dans le cyberespace et dans l’espace symbolique. L’Iran a montré qu’il pouvait transformer son infériorité technologique en une force tactique en combinant la dispersion stratégique, l’opacité de ses installations, et une guerre psychologique maîtrisée. Nous sommes entrés dans l’ère des conflits multidimensionnels : asymétriques dans les moyens, hybrides dans les méthodes, flous dans les lignes rouges. Le champ de bataille est désormais sans frontières.

Un programme nucléaire intact ? La grande inconnue

Israël a martelé avoir visé les sites de centrifugeuses et les stocks d’uranium hautement enrichi. Mais jusqu’à présent, aucun élément tangible ne permet de conclure que les capacités nucléaires iraniennes ont été significativement entamées. Au contraire, de nombreuses sources suggèrent que Téhéran aurait pu anticiper l’attaque, disperser ses matériaux sensibles et préparer des installations de repli dans des zones souterraines. Si cela est confirmé, le cœur du programme nucléaire iranien aurait survécu, ce qui rend l’objectif israélien initial doublement manqué.

Une guerre gagnée… sur le terrain du récit ?

Le rôle de la narration dans cette guerre est central. Si Israël a mené la guerre avec des armes, l’Iran l’a aussi menée avec des symboles : se présenter comme la victime d’un axe américano-israélien, rallier l’opinion publique régionale à sa cause, et revendiquer la capacité de riposter avec une efficacité stratégique. L’intervention militaire américaine, modérée et limitée, a paradoxalement renforcé la posture de résistance du régime iranien. En sauvant la face d’un allié, Washington a peut-être offert à l’ennemi commun un levier de légitimité intérieure.

La fin du mythe de la guerre décisive

Ce conflit marque aussi la fin d’un modèle hérité : celui de la guerre aux contours clairs avec un gagnant et un perdant. Ni Israël ni l’Iran n’ont remporté une victoire totale. Pourtant, l’Iran, en parvenant à encaisser l’assaut, à riposter, à maintenir sa structure étatique et, peut-être, à protéger l’essentiel de ses capacités stratégiques, a transformé une guerre défensive en succès psychopolitique. « Ne pas perdre », dans ce nouveau paradigme, devient une forme de victoire absolue.

Tout compte fait, ce que révèle la guerre irano-israélienne, c’est une transformation radicale du concept même de conflit armé. La supériorité technologique ne garantit plus la sécurité. L’ambiguïté stratégique est un piège pour ses auteurs. Et la capacité de nuisance, plus que la conquête, redéfinit le rapport de force.

Dans ce duel où personne n’a triomphé, c’est l’Iran qui ressort renforcé. Non pas pour avoir gagné la guerre, mais pour avoir survécu à celle que tout annonçait comme perdue.

 

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* Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique & digitale // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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Mohamed Ali Nafti : « Le corps diplomatique compte actuellement 36 % de femmes »

Les femmes tunisiennes occupent une place majeure, notamment dans le domaine de la diplomatie. Grâce à leur persévérance et leur courage, elles ont toutes les qualités pour devenir des leaders dans ce secteur. En effet, sans motivation et savoir, aucun progrès n’est possible. C’est dans ce contexte que se tient ce mardi 24 juin 2025, à l’Académie diplomatique de Tunis, la Journée internationale des femmes dans la diplomatie.

Cet événement dépasse le simple symbole : il incarne une véritable reconnaissance. La Tunisie se distingue par une longue tradition d’engagement féminin en diplomatie, qui remonte à l’indépendance, au-delà même de son célèbre Code du statut personnel. À chaque avancée diplomatique tunisienne, des femmes ont joué un rôle déterminant.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rendu hommage à celles qui ont consacré leur carrière à la diplomatie tunisienne. Il a rappelé que « il y a trois ans, lors de sa 76ème session, l’Assemblée Générale des Nations Unies a déclaré par consensus que le 24 juin sera la journée des femmes dans la diplomatie, reconnaissant, ainsi, et célébrant la contribution des femmes à un domaine longtemps resté l’apanage des hommes. Co-sponsor de cette résolution, la Tunisie a considéré cette décision comme une étape importante vers la consécration de l’égalité des genres dans le domaine diplomatique et une reconnaissance du rôle vital de la femme diplomate dans le renforcement de la coopération multilatérale, mais aussi une nouvelle fondation dans l’édification de la paix et de la sécurité dans le monde, ainsi que dans la réalisation du développement durable. « 

Le ministre souligne que les femmes diplomates ont prouvé leur capacité à contribuer efficacement à l’élaboration des politiques et stratégies face aux crises et mutations mondiales, à tous les niveaux. Il rappelle aussi que cet engagement est ancien : « En réalité, cet engagement ne date pas de 2022, il remonte à l’indépendance quand les premières femmes ont rejoint le Ministère des Affaires Étrangères pour renforcer les équipes œuvrant pour la représentation du pays fraîchement souverain, renforcer ses relations avec les pays frères et amis et défendre ses intérêts, comme vous avez pu certainement le découvrir à travers l’exposition documentaire. »

Il a également évoqué l’histoire tunisienne en rappelant l’exploit de la reine Didon, première grande négociatrice féminine du pays : « Elle a pu obtenir, pacifiquement, un terrain pour fonder Carthage, en concluant un accord avec le seigneur local, le roi Iarbas, qui ne voulait lui céder qu’une superficie égale à la peau d’un bœuf. Didon a alors rusé en découpant cette peau en très fines lanières, ce qui lui a permis de délimiter un périmètre beaucoup plus vaste que prévu pour fonder sa ville sur une péninsule. Ce stratagème ingénieux est à l’origine du nom de la citadelle punique, Byrsa, qui signifie “peau de bœuf” en grec. Cette négociation d’origine féminine est célèbre non seulement dans la mythologie grecque, mais aussi en mathématiques, où le “problème de Didon” est un classique sur l’optimisation de la surface délimitée par une longueur donnée. »

Malgré les difficultés, l’intégration des femmes dans le Ministère des Affaires étrangères s’est poursuivie sans relâche. Le ministre a souligné que « aujourd’hui, force est de constater que déjà 30 % des postes, toutes catégories confondues, sont occupés par des femmes diplomates. Il y a eu également une incontestable évolution dans le sens du renforcement de la présence des femmes dans le corps diplomatique qui compte actuellement 36 % de femmes. Le nombre de femmes occupant des postes de chefs de mission continue d’augmenter. On compte aujourd’hui 11 femmes cheffes de postes diplomatiques et consulaires dans les différentes régions du monde. »

Cette progression est le fruit d’une volonté politique forte au plus haut niveau de l’État, qui a favorisé la nomination de femmes à des postes longtemps réservés aux hommes. La Tunisie est ainsi représentée diplomatiquement par des femmes à Washington, Madrid, New Delhi, Pretoria, Amman, Prague, Oslo et Helsinki.

Le ministère accorde également une attention particulière à la dimension genre dans l’élaboration de sa stratégie, conformément au plan national d’institutionnalisation du genre et aux législations publiques associées.

Les progrès sont notables, mais le chemin reste encore long pour garantir un accès égal des femmes aux postes à responsabilité et une participation pleine et significative à la prise de décision dans la diplomatie. Le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer la formation de tous les diplomates aux approches sensibles au genre : « Il s’agit de veiller à ce que l’égalité et les droits des femmes soient systématiquement pris en compte dans la programmation des activités du Ministère et au sein de nos postes diplomatiques et consulaires. »

Il a salué l’engagement du Bureau d’ONU Femmes Tunisie, qui appuie ces efforts pour préparer les diplomates à des rôles de leadership, de médiation et de négociation.

Cette journée internationale des femmes en diplomatie coïncide cette année avec le 30ᵉ anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, ainsi qu’avec le 25ᵉ anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité sur « Femmes, paix et sécurité ». La Tunisie, qui s’apprête à adopter son deuxième plan d’action national, s’engage à renforcer la participation des femmes à la prévention et à la résolution des conflits, ainsi qu’à la consolidation de la paix.

Face aux reculs inquiétants en matière de diplomatie et des droits des femmes dans le monde, la Tunisie réaffirme son engagement à consolider ces droits et à renforcer le rôle des femmes dans la paix mondiale.

Enfin, le ministre a rendu hommage aux femmes officiers tunisiennes de l’armée, de la police et des services pénitentiaires, qui contribuent activement aux opérations de maintien de la paix en Afrique. Il a conclu en adressant un message d’encouragement aux jeunes femmes, en particulier celles qui hésitent encore à rejoindre la diplomatie : « La diplomatie tunisienne a besoin de vous. C’est une carrière noble et passionnante, qui exige persévérance, sang-froid, sacrifices, mais surtout beaucoup de résilience. »

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Ouverture du festival de l’ASBU à Carthage avec un spectacle du chanteur Saber Rebai

L’amphithéâtre romain de Carthage a abrité, lundi soir 23 juin, un spectacle de Saber Rebai à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 25ème édition du Festival arabe de la radio et de la télévision organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU).

La cérémonie a été marquée par la présence de Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles, et de Mohammed Fahd Al-Harthi et Abderrahim Souleimen, respectivement président et directeur général de l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU), en plus de plusieurs diplomates et ambassadeurs accrédités en Tunisie.
A cette occasion, Mohammed Fahd Al-Harthi – qui est également le président directeur général de l’Autorité de Radiodiffusion saoudienne (SBA) -, a rendu un hommage à certaines figures emblématiques du paysage audiovisuel arabe dont la Tunisienne Donia Chaouch, la Yémenite Sonia Mrissi, l’Algérienne Rania Sirouti et le Somalien Abderrachid Moheddine Kalmoy.
Le chanteur égyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scène, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan, en plus d’actrices l’Egyptienne May Omar, la Syrienne Jiana Aneed, la Jordanienne Rania Ismail et la Libanaise Julia Kassar étaient également à l’honneur.
La soirée s’est poursuivie avec un spectacle de la chanson arabe de Saber Rebai accompagné par l’Orchestre dirigé par le maestro Kais Melliti. Un public assez nombreux était présent à ce concert au cours duquel Saber Rebai a interprété un cocktail de ses anciennes et nouvelles chansons avec notamment « Chayek », un tube sorti il y a un mois.

La Palestine en hommage

En hommage à la Palestine, l’artiste s’est enveloppé des drapeaux tunisien et palestinien avant d’interpréter une fusion du patrimoine musical palestinien et tunisien. Il s’agit d’une chanson d’après les paroles du poète tunisien Ridha Chair. A l’issue du spectacle, un hommage a été rendu à Saber Rebai par les organisateurs du festival de l’ASBU.
Le festival se poursuit mardi 24 juin à la Médina Yasmine Hammamet qui abrite, sur deux jours, le Salon de la technologie et qui constitue un rendez-vous annuel pour les dernières innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel. 80 exposants arabes et étrangers répartis sur 100 stands prennent part à ce salon et au marché des programmes radiophoniques et télévisés qui constitue un espace pour présenter les productions des instances et sociétés de productions.

L’avenir des médias à l’ère de l’IA en débat

Des séminaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des médias à l’ère de l’IA et les médias pour enfants sont également au menu de la programmation du festival de l’ASBU à Hammamet.
Le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la culture, accueillera la cérémonie de clôture qui sera marquée par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des lauréats.
Une sélection de 299 œuvres dont 145 œuvres radiophoniques et 154 œuvres télévisuelles figure également dans le programme de la 25ème édition.
Ainsi, dans la compétition radiophonique, 109 chaînes sont dans la compétition officielle et 36 autres dans la compétition parallèle. Parmi les chaînes de radios participantes, 14 chaines membres de l’ASBU dans la compétition officielle et 14 autres chaines privées internationales, diffusant ses programmes en arabe, dans la compétition parallèle.
Sur les 154 œuvres télévisuelles participantes, 107 dans la compétition officielle et 47 autres dans la compétition parallèle. La liste des chaînes de télé participantes comprend 17 établissements télévisuels membres de l’ASBU, neuf chaînes par satellite et 20 sociétés de production.
A noter que le Festival arabe de la radio et de la télévision est organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU- Arab state Broadcasting Union) en partenariat avec le ministère des Affaires Culturelles, les Établissements de la Radio et de la Télévision tunisiennes et l’organisation arabe des satellites de communication (Arabsat).
Organisé du 23 au 26 juin 2025, entre Tunis et Hammamet, le festival fête son 44ème anniversaire dans une édition spéciale ayant pour thème “L’espace de convergence et de créativité”.

Un peu d’histoire

Depuis sa création en 1981, le Festival est organisé à Tunis qui abrite le siège de l’ASBU – une organisation professionnelle arabe fondée en 1969, en vue de renforcer la coopération interarabe dans le secteur de l’audiovisuel, radio et télévision.
Devenu un évènement annuel en 2015, le festival vise à promouvoir la production radiophonique et télévisée arabe et à présenter les dernières innovations technologiques dans la production audiovisuelle. Il œuvre à contribuer au développement de la production radiophonique et télévisée arabes et à améliorer la qualité des contenus audiovisuels.
Chaque année, le festival accueille les instances membres de l’ASBU parmi les chaines de télévision et stations de radio arabes publiques et celles des radions et télévisions privées, les sociétés de productions et les agences de presse arabes. Les sociétés de production et les chaines et les stations de radio, non arabes, qui produisent et diffusent en langue arabe y sont également invitées.
Tous les ans, les cérémonies d’ouverture et de clôture du festival de l’ASBU sont retransmises en direct sur différentes chaînes de télévision et stations de radio arabes, publiques et privées.
Avec TAP

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La production pétrolière de l’Égypte baissera de 26 % d’ici 2030

La production pétrolière de l’Égypte continue de baisser à ses niveaux les plus bas depuis plus de 50 ans, avec des estimations d’une nouvelle baisse de plus de 26 % d’ici 2030 par rapport à 2024.

Selon des estimations récentes de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiées lundi 23 juin, la production égyptienne de pétrole brut et de condensats devrait diminuer à 420 000 barils par jour d’ici 2030, contre 570 000 barils/jour en 2024.

Pendant ce temps, la demande de pétrole en Égypte devrait atteindre 1,2 million de barils par jour d’ici la fin de la décennie en cours, soit plus de 20 % de la consommation totale de l’Afrique.

Ces derniers jours, l’Égypte a été contrainte d’augmenter son utilisation du carburant diesel pour la production d’électricité, suite à la guerre Iran-Israël, qui a interrompu le flux de gaz naturel, dont Le Caire dépend pour plus de 80 % de sa production d’électricité.

Prévisions de production pétrolière de l’Égypte jusqu’à la fin de la décennie

Selon le rapport de l’AIE, la production pétrolière égyptienne devrait continuer de baisser jusqu’à la fin de la décennie. Ses prévisions sont les suivantes :

  • 2025 : 530 000 barils par jour.
  • 2026 : 510 000 barils par jour.
  • 2027 : 490 000 barils par jour.
  • 2028 : 460 000 barils par jour.
  • 2029 : 440 000 barils par jour.
  • 2030 : 420 000 barils par jour.

Les chiffres ci-dessus indiquent que la production pétrolière de l’Égypte diminuera chaque année de 20 000 barils par jour, l’année 2028 enregistrant la plus forte baisse annuelle de 30 000 barils par jour.

Selon les chiffres de l’Initiative conjointe sur les données des organisations (JODI), dans un rapport précédent, la production de pétrole brut de l’Égypte est tombée à son plus bas niveau depuis cinq décennies au cours du premier trimestre de 2025. En effet, la production égyptienne a atteint 510 000 barils par jour au cours de la période allant de janvier à fin mars 2025, contre 553 000 au trimestre correspondant de 2024.

Le Caire a récemment proposé à des sociétés internationales environ 13 opportunités d’investissement dans l’exploration pétrolière et gazière. L’appel d’offres, dont la clôture est prévue le 2 juillet 2025, comprend :

  • 7 découvertes non exploitées en mer Méditerranée par la société égyptienne de gaz naturel holding pour la première fois.
  • 3 zones d’exploration dans le désert occidental de l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC).
  • 3 zones d’exploration dans le Golfe de Suez pour South Valley Holding Company.

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Le CETTEX et le CFI-Sfax, la main dans la main pour dynamiser le secteur du textile

Le Centre Technique du Textile (CETTEX) et le Centre de Formation Interentreprises de Textile (CFI-Sfax) ont conclu, lundi 23 juin, un accord de partenariat. Il vise à soutenir la nouvelle génération de professionnels du textile et à impulser le développement du secteur en Tunisie.

Ce partenariat stratégique ambitionne d’offrir de nouvelles opportunités aux étudiants et jeunes diplômés tunisiens dans le domaine du textile et de l’habillement. Et ce, en renforçant leurs compétences techniques et pratiques, grâce à une coopération étroite entre les deux institutions, indique le CETTEX.

Parmi les axes majeurs de cette collaboration figurent : la formation et le perfectionnement des compétences; l’accès aux laboratoires du CETTEX pour des activités de test et d’analyse; la participation conjointe à des événements professionnels; ainsi que l’implication dans des projets collaboratifs pour favoriser l’innovation et relever les défis du secteur.

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L’or à son plus bas niveau en deux semaines après le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

L’or est tombé à son plus bas niveau en près de deux semaines mardi 24 juin après que Donald Trump a annoncé que l’Iran et Israël avaient convenu d’un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit de 12 jours, réduisant la demande pour le métal comme valeur refuge.

L’or au comptant a chuté de 0,6 % à 3 349,89 dollars l’once à 00h30 GMT. Dans le même temps, les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 0,9 % à 3 364,20 dollars, selon Reuters.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1 % à 36,03 $ l’once, le platine a chuté de 0,3 % à 1 260,78 $ et le palladium a chuté de 0,1 % à 1 043 $.

Trump a annoncé hier soir sur Truth Social qu’un cessez-le-feu « complet et global » entre Israël et l’Iran entrerait en vigueur à l’aube mardi 24 juin, et que la guerre serait alors considérée comme « terminée ».

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que Trump avait négocié l’accord lundi lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que son équipe communiquait avec des responsables iraniens.

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Guerre Iran-Israël : un cessez-le-feu aux contours flous

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi soir que l’Iran et Israël avaient accepté un « cessez-le-feu total » qui doit déboucher sur « la fin officielle » de la guerre. Trop beau pour être vrai?

Après la guerre, le défi de la paix? Quarante-huit heures après le bombardement américain des sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, l’Iran avait deux options : attaquer des bases américaines dans la région, avec le but d’avoir un impact limité, pour sauver la face ou opter pour une attaque meurtrière contre personnel américain, avec le risque d’une escalade face à la première puissance militaire du monde. Téhéran a choisi la désescalade, comme il l’avait fait lors de sa riposte après l’assassinat du général Soleimani en 2020, après une frappe ordonnée par Donald Trump. Avec un cessez-le-feu à la clé.

Ainsi, l’armée iranienne vient de tirer 14 missiles-un nombre égal à celui des bombes américaines larguées sur ses sites nucléaires-en direction de la base militaire d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante pour les États-Unis dans la région avec plus de 10 000 soldats stationnés. Mais le régime des mollahs avait averti les États-Unis et le Qatar en amont. « A l’heure actuelle, aucune victime américaine n’a été signalée », a déclaré un responsable américain, affirmant n’être au courant « d’aucun dégât sur la base ».

Une riposte calibrée

Toutefois, Téhéran a bien précisé dans un communiqué que son attaque visait « exclusivement » les intérêts américains, mais ne constituait aucune menace pour le Qatar, «notre voisin ami et frère».

Faut-il rappeler que l’Iran aurait prévenu les autorités qataries de l’imminence des tirs, afin de minimiser les pertes. Comme, il aurait alerté Washington d’avance de leur riposte contre la base américaine au Qatar.

La preuve? Donald Trump a assuré lundi soir dans un message publié sur sa plateforme Truth Social que l’Iran avait prévenu en amont les Etats-Unis de ces frappes ; allant même jusqu’à « remercier l’Iran de nous avoir prévenus à temps. Ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne ».

De même, selon les révélations d’Axios, Téhéran aura prévenu la Maison-Blanche après les tirs de missiles qu’il n’y aurait pas d’autre attaque. Trump, qui avait hésité à frapper l’Iran, considérait que les bombardements américains devaient être « une opération ponctuelle » et ne souhaitait pas engager l’Amérique dans une nouvelle « guerre éternelle » au Moyen-Orient. Toujours selon la même source, il aurait informé l’Iran, par l’intermédiaire du Qatar, qu’il ne riposterait pas et que la diplomatie pouvait reprendre.

Faut-il en conclure que la riposte iranienne, par ailleurs soigneusement calibrée et circonscrite, n’était qu’un baroud d’honneur destiné à sauver la face tout en évitant une escalade militaire avec le « Grand Satan » à l’issue de laquelle le régime islamique laisserait forcement des plumes? Bref, une porte de sortie convenable pour les deux parties?

D’ailleurs, cité anonymement par l’agence Reuters, un haut responsable iranien a d’ailleurs ouvert lundi la porte à une reprise du dialogue, indiquant que l’Iran avait « la rationalité nécessaire » pour renouer avec la voie diplomatique « après avoir puni l’agresseur ». A condition cependant que cessent les frappes israéliennes et américaines.

« Il est temps pour la paix »

Acceptant la main tendue, Trump, s’empressa de remercier lundi l’Iran pour sa « notification précoce » après que le pays eut attaqué une base aérienne américaine au Qatar. Tout en ajoutant qu’il souhaitait que Téhéran « continue vers la paix et l’harmonie dans la région et encouragerait avec enthousiasme Israël à faire de même ». Dans un deuxième message, il écrit : « Félicitations au monde, il est temps pour la paix ».

Moins de six heures plus tard, le 47e président des Etats-Unis annonça avec fracas sur son réseau Truth Social : l’Iran et Israël ont donné leur accord à un « cessez-le-feu complet et total ».

Donald Trump, a décrit un cessez-le-feu échelonné qui devait commencer autour de minuit à Washington (soit 5 heures du matin à Tunis ) : l’Iran est censé respecter l’accord le premier pendant 12 heures, puis Israël doit s’abstenir de toute attaque pendant les 12 heures suivantes. Et, si les armes se taisent pendant 24 heures, la guerre sera « terminée » ce mardi soir.

Un cessez-le-feu fragile

Premier couac : l’Iran a d’abord démenti ce mardi 24 juin tout « accord ». Mais dans le même temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, a affirmé à l’aube que son pays n’avait « pas l’intention de continuer » sa riposte si Israël stoppait « son agression ».

Pour sa part, le gouvernement israélien a annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine d’un « cessez-le-feu bilatéral » avec Téhéran, affirmant non sans fanfaronnade avoir atteint « tous les objectifs » de la guerre qu’il a déclenchée le 13 juin contre l’Iran.

Grâce à cette guerre, Israël « a éliminé une double menace existentielle immédiate : nucléaire et balistique », affirme dans un communiqué le gouvernement israélien, remerciant le président américain Donald « Trump et les États-Unis pour leur soutien en matière de défense et leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne ».

Entre temps, des explosions ont été signalées dans le ciel de Tel-Aviv et de Jérusalem à 4 h 45 du matin, et un missile a touché un immeuble de Beer-Sheva, dans le sud du pays, faisant trois morts et six blessés, selon un bilan provisoire des services d’urgence israélien. Ceci explique cela.

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Le pétrole chute de 5 % après l’annonce du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

Les prix du pétrole ont chuté de 5 % mardi après que le président Donald Trump a annoncé un accord de cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, apaisant les craintes de ruptures d’approvisionnement dans le principal pays producteur de pétrole du Moyen-Orient.

Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 2,08 dollars, soit 2,9 %, à 69,40 dollars le baril à 03h30 GMT lundi, après avoir chuté de plus de 4 % et atteint leur plus bas niveau depuis le 11 juin.

Le brut américain West Texas Intermediate a chuté de 2,03 dollars, soit 3,0 %, à 66,48 dollars le baril, après avoir chuté de 6 % à son plus bas niveau depuis le 9 juin plus tôt dans la séance, selon Reuters.

Trump a annoncé lundi qu’Israël et l’Iran avaient pleinement convenu d’un cessez-le-feu. Si les deux parties respectent le calendrier convenu, la guerre prendra officiellement fin dans les 24 heures, mettant ainsi fin à un conflit de 12 jours.

« Si les deux parties respectent le cessez-le-feu annoncé, les investisseurs peuvent s’attendre à un retour à la normale des prix du pétrole », a déclaré Priyanka Sachdeva, analyste de marché senior chez Philip Nova. « À l’avenir, la mesure dans laquelle Israël et l’Iran adhéreront aux termes du cessez-le-feu récemment annoncé jouera un rôle important dans la détermination des prix du pétrole », a-t-elle ajouté.

L’Iran est le troisième producteur de pétrole brut de l’OPEP, et la désescalade lui permettra d’exporter davantage de pétrole et d’éviter les perturbations de l’approvisionnement, un facteur majeur de la hausse des prix du pétrole ces derniers jours.

Les prix du pétrole ont chuté de plus de 7% à la clôture de la séance précédente, après avoir atteint leurs plus hauts niveaux en cinq mois suite à l’attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes en début de semaine, qui a fait craindre une escalade du conflit israélo-iranien.

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Météo : jusqu’à 40 degrés attendus ce mardi 24 juin

L’INM (Institut national de la météorologie) annonce, pour mardi 24 juin 2025, un temps généralement nuageux.
Mais les températures connaîtront une légère hausse, avec des maximales comprises entre 31 et 35 °C sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 et 40 °C ailleurs dans le pays.

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L’Arabie saoudite et le Koweït se liguent contre le blanchiment d’argent

Un protocole d’accord a été signé entre l’Arabie saoudite et le Koweït dans le but de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, contribuant ainsi à renforcer les initiatives régionales pour une sécurité financière accrue.

L’Agence de Presse du Koweït (KUNA) rapporte que l’accord finalisé entre le Département général des enquêtes financières d’Arabie saoudite et la Cellule de renseignement financier du Koweït a été conclu à l’occasion de la deuxième réunion du Comité des Cellules de renseignement financier du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui s’est déroulée au Koweït.

Une meilleure performance des dispositifs

L’accord a pour objectif d’améliorer la collaboration opérationnelle et l’échange d’informations entre les deux nations. Cela devrait grandement améliorer la performance des dispositifs de lutte contre la criminalité financière dans la région, en adoptant les standards internationaux et en consolidant les processus partagés entre les unités de renseignement financier du CCG.

La signature découle d’un séminaire en ligne tenu en mars par le Centre national de développement du secteur non lucratif, axé sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des organismes à but non lucratif, y compris les associations caritatives et les fondations.

L’accord illustre aussi les relations économiques plus étendues entre ces deux pays voisins du Golfe. Selon les données de l’Observatoire de la complexité économique, en février, les exportations du Koweït vers l’Arabie saoudite se sont élevées à 137 millions de SR (36,5 millions de dollars). Ce qui représente une hausse de 19,6 % comparativement à l’année précédente.

Plus d’investissements au Koweït

Les délégués des deux pays ont mis en évidence l’importance du protocole d’accord pour améliorer les compétences nationales, favoriser l’intégration régionale et adopter les pratiques exemplaires en matière de renseignement financier et de conformité. La réaffirmation de la collaboration se produit alors que l’Arabie saoudite poursuit son encouragement des investissements du Koweït dans ses domaines minier et industriel.

Au mois d’avril, Bandar Alkhorayef, ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, a rencontré une délégation composée d’hommes d’affaires koweïtiens lors d’une visite officielle au Koweït. Il a mis en avant les opportunités non exploitées dans le secteur minier du Royaume. A cet effet, M. Alkhorayef a mis en exergue la signification du secteur pour SaudiVision 2030, dont l’objectif est de positionner le Royaume comme un pôle industriel et minier à l’échelle mondiale. Il a mentionné des estimations qui évaluent les ressources minérales de l’Arabie saoudite à plus de 9 300 milliards de riyals saoudiens.

Le Royaume continue de considérer la lutte contre le blanchiment d’argent comme une priorité nationale. Il a élaboré un cadre juridique et réglementaire exhaustif pour préserver l’intégrité de son système financier et contrer les actions de financement interdites, y compris celles liées au terrorisme.

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Trump annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

Le président Donald Trump a déclaré dans la soirée du lundi 23 juin qu’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran est entré en vigueur, et ce quelques heures après que l’Iran a lancé des vagues de missiles qui, selon les services ambulanciers israéliens, ont tué quatre personnes.

« LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! » a appelé Trump dans une publication sur Truth Social.

Lorsque Trump a annoncé lundi soir ce qu’il a nommé un cessez-le-feu complet pour mettre fin à une guerre de 12 jours…

Un haut responsable de la Maison Blanche a indiqué que Trump avait négocié un accord de cessez-le-feu lors d’un appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et qu’Israël avait accepté à condition que l’Iran ne lance pas de nouvelles attaques.

A noter que des témoins ont souligné avoir entendu des explosions près de Tel Aviv et de Beer Sheva, dans le sud d’Israël, avant la déclaration de Trump. L’armée israélienne a indiqué que six vagues de missiles avaient été lancées par l’Iran et le service national d’ambulance israélien a déclaré que quatre personnes avaient été tuées à Beer Sheba, les premiers décès signalés en Israël depuis que Trump a annoncé le cessez-le-feu.

« En supposant que tout fonctionne comme il se doit, ce qui sera le cas, je voudrais féliciter les deux pays, Israël et l’Iran, pour avoir eu l’endurance, le courage et l’intelligence nécessaires pour mettre fin à ce qui devrait être appelé « LA GUERRE DES 12 JOURS » », a écrit Trump sur son site Truth Social.

Un responsable iranien a confirmé plus tôt que Téhéran avait accepté un cessez-le-feu, mais le ministre des Affaires étrangères du pays a déclaré qu’il n’y aurait pas de cessation des hostilités à moins qu’Israël ne cesse ses attaques.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, quant à lui, qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu de Trump.

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Tunisie – ONU : Mohamed Ali Nafti accueille Rana Taha, nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 23 juin 2025, Rana Taha, récemment nommée coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie. Elle lui a remis à cette occasion la lettre officielle de nomination émise par le secrétaire général de l’ONU.

Dans un communiqué, le ministère indique que cette rencontre a permis de revisiter les grandes étapes de la coopération historique entre la Tunisie et l’ONU. M. Nafti a réaffirmé la volonté constante de la Tunisie, depuis son indépendance, de consolider ce partenariat et de participer activement aux opérations de maintien de la paix de l’organisation.

Le ministre a insisté sur la nécessité, dans le contexte régional et international actuel, de franchir une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Il a mis en avant des priorités nationales clés telles que la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités régionales, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également évoqué l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à désigner l’année 2025 comme celle du renforcement de l’action multilatérale et du partenariat accru avec le système onusien. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts internationaux pour la paix, la sécurité et le développement, selon une approche humaniste adaptée aux défis contemporains.

De son côté, Mme Taha a exprimé l’attachement des Nations unies à la mise en œuvre efficace des programmes de coopération avec la Tunisie. Elle a souligné l’importance d’une coordination renforcée afin d’aligner ces programmes avec les priorités nationales, en particulier dans la perspective du prochain cadre de coopération des Nations unies pour le développement 2027–2030.

Rana Taha cumule plus de vingt ans d’expérience au sein du système onusien, notamment dans les domaines du développement et de la consolidation de la paix. Avant son arrivée en Tunisie, elle exerçait en tant que conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également occupé plusieurs fonctions au siège des Nations unies entre 2015 et 2019, notamment à la tête du programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé précédemment au Liban, au Soudan, et dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2015.

Titulaire de plusieurs diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie, Rana Taha est mariée et mère d’un enfant.

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ZOOM – Dédollarisation – l’Afrique redéfinit ses règles du jeu — Une voie stratégique pour le Maghreb

Alors que l’Afrique s’emploie à réduire sa dépendance au dollar par des mécanismes de paiement régionaux innovants, le Maghreb peut transformer cette dynamique en levier stratégique. Moins exposé aux secousses monétaires mondiales, plus ancré dans l’espace continental, il a l’occasion de repositionner sa politique économique à l’échelle africaine.

Le déclin silencieux d’un monopole

Le dollar a longtemps été la clef de voûte du système monétaire mondial. Depuis les accords de Bretton Woods, il s’est imposé comme l’étalon de référence, régissant les flux commerciaux, les réserves internationales et les prix des matières premières. Mais cette domination, à la fois politique et technique, s’effrite à mesure que les déséquilibres se creusent et que les acteurs émergents contestent la centralité américaine. Si la Chine, la Russie ou le Brésil ont déjà engagé des stratégies alternatives, c’est désormais l’Afrique qui, dans une discrétion stratégique, avance ses propres pions.

 Une infrastructure de souveraineté : le PAPSS

Le Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS) constitue la réponse africaine à l’hyper-dépendance monétaire. Développé par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ce système permet des transactions en monnaies locales entre pays africains, sans passer par des devises fortes comme le dollar ou l’euro. Déjà opérationnel dans une quinzaine de pays, et soutenu par plus de 150 banques commerciales, le PAPSS incarne une volonté nouvelle : celle de repenser les échanges sur une base endogène, libérée des frictions imposées par l’extérieur.

En permettant à une entreprise sénégalaise de payer un fournisseur ghanéen en franc CFA pendant que celui-ci reçoit du cedi (la monnaie ghanéenne), sans conversion en dollar, le PAPSS réduit les délais, les coûts, et surtout la dépendance aux circuits bancaires occidentaux. C’est un acte de souveraineté monétaire autant qu’une rationalisation économique.

 Lire aussi: Nizar Yaïche à HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numérique commune »

Une transition soutenue, mais non idéologique

Il serait réducteur de voir dans cette évolution une opposition frontale à l’ordre monétaire mondial. La démarche africaine est d’abord pragmatique. Il ne s’agit pas de boycotter le dollar, mais d’en faire un usage mesuré, contextuel, lorsqu’il est nécessaire. En supprimant les circuits longs et coûteux qui transitent par des banques correspondantes étrangères, l’Afrique cherche avant tout à gagner en efficience.

Cette rationalité est soutenue par des institutions internationales comme la SFI, qui accorde désormais des prêts en monnaies locales pour protéger les acteurs économiques du risque de change.

Derrière cette mutation, ce sont les fondations d’une économie africaine plus autonome qui se dessinent.

 Le Maghreb à la croisée des chemins

Pour les pays du Maghreb, cette dynamique continentale constitue une opportunité décisive. Longtemps arrimés à l’Europe, ils disposent désormais d’un levier concret pour rééquilibrer leur stratégie économique vers le sud. Intégrer le PAPSS, c’est s’ouvrir à une nouvelle zone d’échanges plus fluide, plus sécurisée, où les contraintes liées aux devises fortes sont réduites.

Dans un contexte où les réserves en devises se contractent, où les dettes extérieures pèsent lourdement sur les équilibres budgétaires, la possibilité de commercer et d’investir en monnaies africaines constitue une voie de résilience stratégique. Cela concerne autant les flux commerciaux que les expansions bancaires, les investissements directs ou les partenariats industriels.

Mais ce repositionnement ne va pas de soi. Il suppose une volonté politique claire, des réformes monétaires internes, et une redéfinition du rôle du Maghreb dans l’économie continentale. Il implique aussi une diplomatie économique active dans les instances panafricaines, notamment au sein de la ZLECAf, dont le succès dépend en partie de la fluidité monétaire et du bon fonctionnement du PAPSS.

Lire aussi: Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si…  

De la périphérie à l’interface stratégique

Ce qui se joue, au fond, dépasse les seules considérations techniques. L’Afrique est en train de bâtir une architecture économique plus cohérente avec ses besoins, ses priorités et ses réalités. En intégrant cette dynamique, le Maghreb peut passer du statut de périphérie euro-méditerranéenne à celui de plateforme charnière entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne.

La dédollarisation n’est pas une fin en soi. C’est un outil de transformation, un moyen de réduire les vulnérabilités structurelles tout en stimulant l’innovation institutionnelle. C’est également une invitation à repenser les modèles d’intégration régionale à l’aune d’une autonomie mieux maîtrisée.

In fine, saisir le moment africain

Le PAPSS n’est pas qu’un système de paiement. C’est le signal d’un continent qui prend en main ses leviers monétaires, qui cherche à commercer selon ses propres règles et à orienter ses flux financiers vers des circuits plus adaptés. Le Maghreb, s’il en comprend l’enjeu, a tout à gagner à s’y insérer pleinement.

Dans un monde fragmenté et incertain, construire sa souveraineté ne se résume plus à défendre ses frontières ou ses institutions. C’est aussi savoir maîtriser ses instruments monétaires, orienter ses partenariats, et, surtout, choisir les espaces dans lesquels projeter son avenir. Pour le Maghreb, le moment est venu d’ancrer sa stratégie dans le « moment africain ».

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG).

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Huile d’olive tunisienne : diversifier ou subir, l’avertissement de l’OTE face aux restrictions américaines

« La Tunisie pourrait faire l’objet d’une surtaxe de 28 % sur ses produits exportés, notamment l’huile d’olive, vers les Etats-Unis. Cette situation souligne la nécessité d’accélérer la diversification des marchés à l’export », plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une note qui vient d’être publiée.

Dans cette note intitulée « Un protectionnisme américain pouvant être coûteux pour la Tunisie », l’OTE a mis l’accent sur l’importance de développer les exportations vers les pays avec lesquels la Tunisie enregistre, encore, une balance commerciale déficitaire, ainsi que vers les marchés émergents de l’huile d’olive en Afrique et en Asie.

L’observatoire estime que cette nouvelle surtaxe imposée risque de toucher de plein fouet les recettes d’exportation, notamment, pour l’huile d’olive et les engrais qui seront revues à la baisse. Selon lui, la compétitivité-prix de l’huile d’olive tunisienne sur le marché américain risque d’en prendre un coup, face au tarif douanier plus faible de 20 % appliqué aux pays de l’Union européenne ainsi qu’à d’autres exportateurs émergents comme la Turquie, l’Argentine et le Maroc.

Et d’ajouter qu’un impact indirect est aussi à prévoir, car l’Italie et l’Espagne sont soumises à la même politique protectionniste. Par conséquent, leurs exportations vers les Etats-Unis pourraient baisser, réduisant ainsi, leurs importations d’huile tunisienne en vrac.

Entre 2020 et 2024, les exportations tunisiennes ont enregistré une croissance de 144%, générant un excédent commercial de 215,8% millions de dinars en 2024 et plaçant les Etats Unis au 6e rang des importateurs de produits tunisiens, avec une part qui dépasse 3 % de la valeur totale des exportations. En ce qui concerne l’huile d’olive, elle représente 99,6 % des produits exportés vers les Etats-Unis dans la catégorie « graisses, huiles et cires ». Cela fait des Etats Unis le troisième importateur d’huile d’olive tunisienne.

Pour faire face au protectionnisme américain, l’OTE a jugé indispensable de revoir cette orientation de la spécialisation excessive dans la production, car elle rend très vulnérable aux crises commerciales et géopolitiques. Elle a, d’autre part, souligné la nécessité de devenir moins dépendant des marchés spécifiques d’exportation, mais aussi de réduire nos besoins en importations et garantir la souveraineté nationale.

En avril dernier, le président des Etats-Unis avait annoncé l’instauration de tarifs additionnels sur l’ensemble des importations dans le but de réduire le déficit commercial du pays. Cette mesure prévoit un tarif général de 10% ainsi que des taux différenciés selon les pays, parmi lesquels la Tunisie qui se voit appliquer un tarif particulièrement élevé de 28%. D’après l’observatoire, il s’agit du tarif le plus élevé de la région MENA.

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Conseil des régions et des districts auditionne des représentants du ministère de l’Emploi

La commission des services et du développement social relevant du Conseil des régions et des districts a organisé, lundi 23 juin une séance d’audition consacrée aux représentants du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

L’objectif principal de cette réunion était d’examiner la situation du secteur de la formation professionnelle et son adéquation avec les besoins du marché du travail.

Les représentants du ministère ont, dans un premier temps, présenté un exposé chiffré détaillant l’état du secteur, qui compte actuellement 512 établissements de formation couvrant 231 spécialités.

D’après un communiqué publié par le Conseil, cette intervention a permis de mettre en lumière plusieurs nouveautés prévues pour la rentrée 2025-2026. Parmi celles-ci figurent l’augmentation du nombre de places disponibles dans les centres de formation, la mise en place d’un système d’inscription en ligne, ainsi que le renforcement des partenariats aux niveaux national et international.

Une présentation complémentaire a été faite sur les textes réglementaires encadrant la formation professionnelle et les établissements concernés, en plus des grandes orientations du ministère visant à promouvoir le capital humain et à encourager la formation continue pour le développement des compétences.

Lors du débat, plusieurs députés ont insisté sur la nécessité de créer de nouveaux centres de formation dans les différentes régions et délégations, afin de faciliter l’accès des jeunes à l’emploi.

Par ailleurs, certains intervenants ont proposé la création de structures de formation dédiées aux personnes en situation de handicap, dans une optique d’inclusion sociale et d’intégration professionnelle.

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l’Iran frappe la base américaine d’Al-Udeid au Qatar

L’Iran a lancé lundi l’opération « Basharat al-Fath » (Annonciation de la victoire), selon la chaîne de télévision iranienne Irib News. Cette opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée iranienne visait en représailles la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine dans la région, suite aux frappes américaines menées le week-end précédent contre des sites nucléaires iraniens.

D’après les médias qataris, trois missiles ont atteint leur cible tandis que trois autres ont été interceptés par les systèmes de défense sol-air Patriot. La base d’Al-Udeid, qui hébergeait près de 40 avions militaires début juin, avait vu la majorité de ses appareils déplacés entre le 5 et le 19 juin, selon des images satellites.

Le président américain Donald Trump avait averti que toute attaque contre une base américaine entraînerait des représailles sévères. Selon le New York Times, l’Iran aurait coordonné cette attaque avec les autorités qataries, les ayant informées à l’avance afin de réduire le nombre de victimes, selon trois responsables iraniens au courant des plans.

Malgré ces avertissements, le Qatar a fermement condamné cette attaque, la qualifiant « d’agression iranienne flagrante », et s’est réservé le droit de riposter.

Par mesure de précaution, le Qatar a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre. La base d’Al-Udeid étant située à seulement 10 kilomètres de l’aéroport international de Doha, cette fermeture a provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien.

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Tensions régionales : l’Iran promet une réponse ferme aux attaques américaines

Le ministre iranien de la Défense, Aziz Nassirzadeh, a affirmé ce lundi que l’Iran est résolu à punir tout agresseur et rejette toute paix imposée de force, soulignant que Washington est à l’origine des crises et de l’instabilité dans la région.

Par ailleurs, un haut responsable iranien a indiqué à Reuters que Téhéran continuera ses opérations en représailles aux attaques américaines sur son sol.

Les forces armées iraniennes ont également annoncé ce lundi le lancement d’une opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée, ciblant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Dans un message adressé à la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a déclaré que toute agression contre la souveraineté et le territoire iranien ne restera pas sans réponse, en réaction aux récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

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Vers un engagement fort pour un développement durable

Le lundi 23 juin 2025, un débat majeur a été organisé sous le thème « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables», mettant en lumière un engagement profond en faveur du développement durable et de la promotion d’une économie plus verte.

Cet événement s’inscrit dans un contexte où la transition énergétique et les énergies renouvelables sont devenues des enjeux stratégiques incontournables pour le pays, confrontée aux défis du changement climatique et à la nécessité d’adopter des modèles économiques plus responsables.

Lors du premier panel, les intervenants ont souligné l’importance cruciale d’évaluer et de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre liées non seulement aux activités opérationnelles des entreprises, mais aussi aux émissions financées par leurs activités. Une expertise avancée a été démontrée dans l’élaboration et le calcul concret de ces émissions, notamment pour les scores 1, 2 et la majorité des postes d’émissions du score 3.

Cette démarche, lancée dès 2014, intègre des critères environnementaux et sociaux dans le processus de financement. Elle ne se contente pas d’analyser les risques, mais propose aussi des actions concrètes pour les réduire et mieux les gérer, ce qui renforce la capacité des entreprises à faire face aux défis climatiques.

Pour y parvenir, une équipe composée de spécialistes techniques, d’analystes financiers et d’ingénieurs a été mise en place, assurant une approche complète et coordonnée.

Les solutions proposées s’articulent principalement autour de trois axes : l’identification des opportunités liées à la transition énergétique, la mise en œuvre et le suivi de projets concrets, ainsi que la mesure de leur impact environnemental, climatique et économique. Ces actions permettent non seulement de réduire la facture énergétique des entreprises, mais aussi d’améliorer leur image et leur accès à de nouveaux marchés, renforçant ainsi leur compétitivité.

Le débat a également souligné que le changement climatique représente un risque systémique affectant tous les secteurs d’activité et toutes les régions géographiques, mais qu’il constitue aussi un moteur puissant de transformation. Il incite les entreprises à revoir leurs méthodes de production, leur modèle économique et à mobiliser tous leurs leviers pour s’adapter. Une stratégie de décarbonation claire et tolérante apparaît ainsi comme une assurance essentielle pour anticiper les évolutions réglementaires et normatives, qui deviennent de plus en plus contraignantes. Les normes environnementales, de santé, de sécurité au travail et de qualité intègrent désormais des exigences climatiques, qui seront renforcées dès 2026 avec la mise en place de nouvelles réglementations.

Dans ce contexte, le rôle de partenaire engagé se traduit par un accompagnement des entreprises tunisiennes non seulement en tant que financeur, mais aussi comme acteur de leur transformation durable. Cette posture se concrétise par une offre complète incluant le financement, l’accompagnement technique et l’assurance adaptée aux spécificités des projets de transition énergétique.

L’intervention de la directrice générale de l’assurance a permis d’aborder en détail le dispositif d’assurance intégré pour les projets photovoltaïques, notamment les fermes photovoltaïques, qui nécessitent une couverture spécifique adaptée à leurs particularités en termes de construction, de matériaux et de business model. Cette assurance couvre toutes les phases du projet, depuis le transport des équipements jusqu’à l’exploitation, en passant par la construction et la post-réception, avec des garanties contre les dommages matériels, les incendies, les phénomènes naturels, les vols, ainsi que des garanties financières comme la couverture du retard de mise en service. Cette approche intégrée simplifie la gestion des contrats et optimise les coûts, tout en assurant une protection complète et adaptée aux risques spécifiques.

Le débat a aussi permis d’échanger sur les défis rencontrés par certains secteurs, comme le tourisme, qui subit les conséquences de la pandémie et d’actes terroristes, et pour lequel la transition énergétique représente un enjeu crucial mais complexe. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de trouver des solutions adaptées à ces réalités économiques difficiles, en mobilisant les acteurs financiers et institutionnels pour soutenir la modernisation et la décarbonation du secteur.

Enfin, les questions posées par les participants ont permis d’aborder des sujets techniques et réglementaires, notamment la compatibilité des lignes de crédit avec un paysage institutionnel parfois contraignant, ou encore les offres d’assurance pour des installations spécifiques comme la trigénération, illustrant la volonté de répondre aux besoins diversifiés des entreprises tunisiennes.

En conclusion, ce débat a mis en exergue un engagement fort et concret dans la transition énergétique. Et ce via  une expertise pointue, une offre intégrée de financement, d’accompagnement et d’assurance, et une équipe pluridisciplinaire pour un développement durable.

Ce rôle est d’autant plus crucial dans un contexte où la lutte contre le changement climatique impose une transformation rapide et profonde des modèles économiques, et où les entreprises doivent conjuguer performance économique et responsabilité environnementale pour assurer leur pérennité et leur compétitivité à long terme.

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Le Japon veut doubler sa production de construction navale d’ici 2030

Le Japon lance un plan ambitieux pour ressusciter son industrie de construction navale, autrefois dominante au niveau mondial. Il vise à doubler sa production actuelle de navires d’ici 2030. Et ce, en permettant au pays de regagner 20 % de parts de marché mondiales.

Le plan, révélé par le magazine Capital, dimanche 22 juin, prévoit également la création d’un chantier naval public, bénéficiant d’un soutien financier public; ainsi que des incitations à l’investissement pour les particuliers.

Parallèlement, il est prévu de réactiver d’anciens chantiers navals et de construire de nouvelles unités de production plus modernes.

En outre, le gouvernement japonais envisage une coopération avec les États-Unis dans le cadre des efforts américains pour relancer son secteur de la construction navale. En effet, les deux pays prévoient de créer un fonds d’investissement bilatéral qui financerait des chantiers navals aux États-Unis et au Japon. Les constructeurs japonais envisagent des contrats avec des constructeurs automobiles, des navires GNL et des brise-glaces pour le marché américain.

Aujourd’hui, la part du Japon dans l’industrie mondiale de la construction navale est tombée à 10 %. Tandis que la Chine domine avec 70 % des nouveaux navires et 90 % des réparations. Dans les années 1990, le Japon représentait près de la moitié de la production mondiale. Mais la concurrence de la Chine et de la Corée du Sud, avec leurs prix bas et leurs subventions publiques, l’a laissé sur le carreau.

La situation s’est aggravée avec la chute en mai dernier des commandes de nouveaux navires de 48 % par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle l’Association des exportateurs de navires du Japon.

Dans ce contexte de crise, la construction navale japonaise s’est dotée d’une nouvelle direction : Yukito Higaki, président d’Imabari Shipbuilding, le plus grand chantier naval du pays. Il a pris la tête de l’Association japonaise de la construction navale. C’est la première fois que ce poste est confié à un représentant d’un chantier naval commercial, plutôt qu’à un représentant de l’industrie lourde comme Mitsubishi.

M. Higaki s’est fixé comme objectif de récupérer 20% du marché mondial d’ici 2030. « Ce n’est qu’en atteignant ce pourcentage que nous pourrons fixer les prix et avoir un réel pouvoir », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L’ensemble du plan fait partie de la législation sur la sécurité économique adoptée au Japon en 2022. Et il permet à l’État d’investir directement dans des secteurs critiques, tels que la construction navale.

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