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Tunisie – ONU : Mohamed Ali Nafti accueille Rana Taha, nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 23 juin 2025, Rana Taha, récemment nommée coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie. Elle lui a remis à cette occasion la lettre officielle de nomination émise par le secrétaire général de l’ONU.

Dans un communiqué, le ministère indique que cette rencontre a permis de revisiter les grandes étapes de la coopération historique entre la Tunisie et l’ONU. M. Nafti a réaffirmé la volonté constante de la Tunisie, depuis son indépendance, de consolider ce partenariat et de participer activement aux opérations de maintien de la paix de l’organisation.

Le ministre a insisté sur la nécessité, dans le contexte régional et international actuel, de franchir une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Il a mis en avant des priorités nationales clés telles que la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités régionales, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également évoqué l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à désigner l’année 2025 comme celle du renforcement de l’action multilatérale et du partenariat accru avec le système onusien. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts internationaux pour la paix, la sécurité et le développement, selon une approche humaniste adaptée aux défis contemporains.

De son côté, Mme Taha a exprimé l’attachement des Nations unies à la mise en œuvre efficace des programmes de coopération avec la Tunisie. Elle a souligné l’importance d’une coordination renforcée afin d’aligner ces programmes avec les priorités nationales, en particulier dans la perspective du prochain cadre de coopération des Nations unies pour le développement 2027–2030.

Rana Taha cumule plus de vingt ans d’expérience au sein du système onusien, notamment dans les domaines du développement et de la consolidation de la paix. Avant son arrivée en Tunisie, elle exerçait en tant que conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également occupé plusieurs fonctions au siège des Nations unies entre 2015 et 2019, notamment à la tête du programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé précédemment au Liban, au Soudan, et dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2015.

Titulaire de plusieurs diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie, Rana Taha est mariée et mère d’un enfant.

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ZOOM – Dédollarisation – l’Afrique redéfinit ses règles du jeu — Une voie stratégique pour le Maghreb

Alors que l’Afrique s’emploie à réduire sa dépendance au dollar par des mécanismes de paiement régionaux innovants, le Maghreb peut transformer cette dynamique en levier stratégique. Moins exposé aux secousses monétaires mondiales, plus ancré dans l’espace continental, il a l’occasion de repositionner sa politique économique à l’échelle africaine.

Le déclin silencieux d’un monopole

Le dollar a longtemps été la clef de voûte du système monétaire mondial. Depuis les accords de Bretton Woods, il s’est imposé comme l’étalon de référence, régissant les flux commerciaux, les réserves internationales et les prix des matières premières. Mais cette domination, à la fois politique et technique, s’effrite à mesure que les déséquilibres se creusent et que les acteurs émergents contestent la centralité américaine. Si la Chine, la Russie ou le Brésil ont déjà engagé des stratégies alternatives, c’est désormais l’Afrique qui, dans une discrétion stratégique, avance ses propres pions.

 

Une infrastructure de souveraineté : le PAPSS

Le Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS) constitue la réponse africaine à l’hyper-dépendance monétaire. Développé par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), ce système permet des transactions en monnaies locales entre pays africains, sans passer par des devises fortes comme le dollar ou l’euro. Déjà opérationnel dans une quinzaine de pays, et soutenu par plus de 150 banques commerciales, le PAPSS incarne une volonté nouvelle : celle de repenser les échanges sur une base endogène, libérée des frictions imposées par l’extérieur.

En permettant à une entreprise sénégalaise de payer un fournisseur ghanéen en franc CFA pendant que celui-ci reçoit du cedi (la monnaie ghanéenne), sans conversion en dollar, le PAPSS réduit les délais, les coûts, et surtout la dépendance aux circuits bancaires occidentaux. C’est un acte de souveraineté monétaire autant qu’une rationalisation économique.

 Lire aussi: Nizar Yaïche à HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numérique commune »

Une transition soutenue, mais non idéologique

Il serait réducteur de voir dans cette évolution une opposition frontale à l’ordre monétaire mondial. La démarche africaine est d’abord pragmatique. Il ne s’agit pas de boycotter le dollar, mais d’en faire un usage mesuré, contextuel, lorsqu’il est nécessaire. En supprimant les circuits longs et coûteux qui transitent par des banques correspondantes étrangères, l’Afrique cherche avant tout à gagner en efficience.

Cette rationalité est soutenue par des institutions internationales comme la SFI, qui accorde désormais des prêts en monnaies locales pour protéger les acteurs économiques du risque de change.

Derrière cette mutation, ce sont les fondations d’une économie africaine plus autonome qui se dessinent.

 

Le Maghreb à la croisée des chemins

Pour les pays du Maghreb, cette dynamique continentale constitue une opportunité décisive. Longtemps arrimés à l’Europe, ils disposent désormais d’un levier concret pour rééquilibrer leur stratégie économique vers le sud. Intégrer le PAPSS, c’est s’ouvrir à une nouvelle zone d’échanges plus fluide, plus sécurisée, où les contraintes liées aux devises fortes sont réduites.

Dans un contexte où les réserves en devises se contractent, où les dettes extérieures pèsent lourdement sur les équilibres budgétaires, la possibilité de commercer et d’investir en monnaies africaines constitue une voie de résilience stratégique. Cela concerne autant les flux commerciaux que les expansions bancaires, les investissements directs ou les partenariats industriels.

Mais ce repositionnement ne va pas de soi. Il suppose une volonté politique claire, des réformes monétaires internes, et une redéfinition du rôle du Maghreb dans l’économie continentale. Il implique aussi une diplomatie économique active dans les instances panafricaines, notamment au sein de la ZLECAf, dont le succès dépend en partie de la fluidité monétaire et du bon fonctionnement du PAPSS.

Lire aussi: Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si…  

De la périphérie à l’interface stratégique

Ce qui se joue, au fond, dépasse les seules considérations techniques. L’Afrique est en train de bâtir une architecture économique plus cohérente avec ses besoins, ses priorités et ses réalités. En intégrant cette dynamique, le Maghreb peut passer du statut de périphérie euro-méditerranéenne à celui de plateforme charnière entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne.

La dédollarisation n’est pas une fin en soi. C’est un outil de transformation, un moyen de réduire les vulnérabilités structurelles tout en stimulant l’innovation institutionnelle. C’est également une invitation à repenser les modèles d’intégration régionale à l’aune d’une autonomie mieux maîtrisée.

 

In fine, saisir le moment africain

Le PAPSS n’est pas qu’un système de paiement. C’est le signal d’un continent qui prend en main ses leviers monétaires, qui cherche à commercer selon ses propres règles et à orienter ses flux financiers vers des circuits plus adaptés. Le Maghreb, s’il en comprend l’enjeu, a tout à gagner à s’y insérer pleinement.

Dans un monde fragmenté et incertain, construire sa souveraineté ne se résume plus à défendre ses frontières ou ses institutions. C’est aussi savoir maîtriser ses instruments monétaires, orienter ses partenariats, et, surtout, choisir les espaces dans lesquels projeter son avenir. Pour le Maghreb, le moment est venu d’ancrer sa stratégie dans le « moment africain ».

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG).

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Huile d’olive tunisienne : diversifier ou subir, l’avertissement de l’OTE face aux restrictions américaines

« La Tunisie pourrait faire l’objet d’une surtaxe de 28 % sur ses produits exportés, notamment l’huile d’olive, vers les Etats-Unis. Cette situation souligne la nécessité d’accélérer la diversification des marchés à l’export », plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une note qui vient d’être publiée.

Dans cette note intitulée « Un protectionnisme américain pouvant être coûteux pour la Tunisie », l’OTE a mis l’accent sur l’importance de développer les exportations vers les pays avec lesquels la Tunisie enregistre, encore, une balance commerciale déficitaire, ainsi que vers les marchés émergents de l’huile d’olive en Afrique et en Asie.

L’observatoire estime que cette nouvelle surtaxe imposée risque de toucher de plein fouet les recettes d’exportation, notamment, pour l’huile d’olive et les engrais qui seront revues à la baisse. Selon lui, la compétitivité-prix de l’huile d’olive tunisienne sur le marché américain risque d’en prendre un coup, face au tarif douanier plus faible de 20 % appliqué aux pays de l’Union européenne ainsi qu’à d’autres exportateurs émergents comme la Turquie, l’Argentine et le Maroc.

Et d’ajouter qu’un impact indirect est aussi à prévoir, car l’Italie et l’Espagne sont soumises à la même politique protectionniste. Par conséquent, leurs exportations vers les Etats-Unis pourraient baisser, réduisant ainsi, leurs importations d’huile tunisienne en vrac.

Entre 2020 et 2024, les exportations tunisiennes ont enregistré une croissance de 144%, générant un excédent commercial de 215,8% millions de dinars en 2024 et plaçant les Etats Unis au 6e rang des importateurs de produits tunisiens, avec une part qui dépasse 3 % de la valeur totale des exportations. En ce qui concerne l’huile d’olive, elle représente 99,6 % des produits exportés vers les Etats-Unis dans la catégorie « graisses, huiles et cires ». Cela fait des Etats Unis le troisième importateur d’huile d’olive tunisienne.

Pour faire face au protectionnisme américain, l’OTE a jugé indispensable de revoir cette orientation de la spécialisation excessive dans la production, car elle rend très vulnérable aux crises commerciales et géopolitiques. Elle a, d’autre part, souligné la nécessité de devenir moins dépendant des marchés spécifiques d’exportation, mais aussi de réduire nos besoins en importations et garantir la souveraineté nationale.

En avril dernier, le président des Etats-Unis avait annoncé l’instauration de tarifs additionnels sur l’ensemble des importations dans le but de réduire le déficit commercial du pays. Cette mesure prévoit un tarif général de 10% ainsi que des taux différenciés selon les pays, parmi lesquels la Tunisie qui se voit appliquer un tarif particulièrement élevé de 28%. D’après l’observatoire, il s’agit du tarif le plus élevé de la région MENA.

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Conseil des régions et des districts auditionne des représentants du ministère de l’Emploi

La commission des services et du développement social relevant du Conseil des régions et des districts a organisé, lundi 23 juin une séance d’audition consacrée aux représentants du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

L’objectif principal de cette réunion était d’examiner la situation du secteur de la formation professionnelle et son adéquation avec les besoins du marché du travail.

Les représentants du ministère ont, dans un premier temps, présenté un exposé chiffré détaillant l’état du secteur, qui compte actuellement 512 établissements de formation couvrant 231 spécialités.

D’après un communiqué publié par le Conseil, cette intervention a permis de mettre en lumière plusieurs nouveautés prévues pour la rentrée 2025-2026. Parmi celles-ci figurent l’augmentation du nombre de places disponibles dans les centres de formation, la mise en place d’un système d’inscription en ligne, ainsi que le renforcement des partenariats aux niveaux national et international.

Une présentation complémentaire a été faite sur les textes réglementaires encadrant la formation professionnelle et les établissements concernés, en plus des grandes orientations du ministère visant à promouvoir le capital humain et à encourager la formation continue pour le développement des compétences.

Lors du débat, plusieurs députés ont insisté sur la nécessité de créer de nouveaux centres de formation dans les différentes régions et délégations, afin de faciliter l’accès des jeunes à l’emploi.

Par ailleurs, certains intervenants ont proposé la création de structures de formation dédiées aux personnes en situation de handicap, dans une optique d’inclusion sociale et d’intégration professionnelle.

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l’Iran frappe la base américaine d’Al-Udeid au Qatar

L’Iran a lancé lundi l’opération « Basharat al-Fath » (Annonciation de la victoire), selon la chaîne de télévision iranienne Irib News. Cette opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée iranienne visait en représailles la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine dans la région, suite aux frappes américaines menées le week-end précédent contre des sites nucléaires iraniens.

D’après les médias qataris, trois missiles ont atteint leur cible tandis que trois autres ont été interceptés par les systèmes de défense sol-air Patriot. La base d’Al-Udeid, qui hébergeait près de 40 avions militaires début juin, avait vu la majorité de ses appareils déplacés entre le 5 et le 19 juin, selon des images satellites.

Le président américain Donald Trump avait averti que toute attaque contre une base américaine entraînerait des représailles sévères. Selon le New York Times, l’Iran aurait coordonné cette attaque avec les autorités qataries, les ayant informées à l’avance afin de réduire le nombre de victimes, selon trois responsables iraniens au courant des plans.

Malgré ces avertissements, le Qatar a fermement condamné cette attaque, la qualifiant « d’agression iranienne flagrante », et s’est réservé le droit de riposter.

Par mesure de précaution, le Qatar a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre. La base d’Al-Udeid étant située à seulement 10 kilomètres de l’aéroport international de Doha, cette fermeture a provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien.

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Tensions régionales : l’Iran promet une réponse ferme aux attaques américaines

Le ministre iranien de la Défense, Aziz Nassirzadeh, a affirmé ce lundi que l’Iran est résolu à punir tout agresseur et rejette toute paix imposée de force, soulignant que Washington est à l’origine des crises et de l’instabilité dans la région.

Par ailleurs, un haut responsable iranien a indiqué à Reuters que Téhéran continuera ses opérations en représailles aux attaques américaines sur son sol.

Les forces armées iraniennes ont également annoncé ce lundi le lancement d’une opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée, ciblant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Dans un message adressé à la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a déclaré que toute agression contre la souveraineté et le territoire iranien ne restera pas sans réponse, en réaction aux récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

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Vers un engagement fort pour un développement durable

Le lundi 23 juin 2025, un débat majeur a été organisé sous le thème « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables», mettant en lumière un engagement profond en faveur du développement durable et de la promotion d’une économie plus verte.

Cet événement s’inscrit dans un contexte où la transition énergétique et les énergies renouvelables sont devenues des enjeux stratégiques incontournables pour le pays, confrontée aux défis du changement climatique et à la nécessité d’adopter des modèles économiques plus responsables.

Lors du premier panel, les intervenants ont souligné l’importance cruciale d’évaluer et de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre liées non seulement aux activités opérationnelles des entreprises, mais aussi aux émissions financées par leurs activités. Une expertise avancée a été démontrée dans l’élaboration et le calcul concret de ces émissions, notamment pour les scores 1, 2 et la majorité des postes d’émissions du score 3.

Cette démarche, lancée dès 2014, intègre des critères environnementaux et sociaux dans le processus de financement. Elle ne se contente pas d’analyser les risques, mais propose aussi des actions concrètes pour les réduire et mieux les gérer, ce qui renforce la capacité des entreprises à faire face aux défis climatiques.

Pour y parvenir, une équipe composée de spécialistes techniques, d’analystes financiers et d’ingénieurs a été mise en place, assurant une approche complète et coordonnée.

Les solutions proposées s’articulent principalement autour de trois axes : l’identification des opportunités liées à la transition énergétique, la mise en œuvre et le suivi de projets concrets, ainsi que la mesure de leur impact environnemental, climatique et économique. Ces actions permettent non seulement de réduire la facture énergétique des entreprises, mais aussi d’améliorer leur image et leur accès à de nouveaux marchés, renforçant ainsi leur compétitivité.

Le débat a également souligné que le changement climatique représente un risque systémique affectant tous les secteurs d’activité et toutes les régions géographiques, mais qu’il constitue aussi un moteur puissant de transformation. Il incite les entreprises à revoir leurs méthodes de production, leur modèle économique et à mobiliser tous leurs leviers pour s’adapter. Une stratégie de décarbonation claire et tolérante apparaît ainsi comme une assurance essentielle pour anticiper les évolutions réglementaires et normatives, qui deviennent de plus en plus contraignantes. Les normes environnementales, de santé, de sécurité au travail et de qualité intègrent désormais des exigences climatiques, qui seront renforcées dès 2026 avec la mise en place de nouvelles réglementations.

Dans ce contexte, le rôle de partenaire engagé se traduit par un accompagnement des entreprises tunisiennes non seulement en tant que financeur, mais aussi comme acteur de leur transformation durable. Cette posture se concrétise par une offre complète incluant le financement, l’accompagnement technique et l’assurance adaptée aux spécificités des projets de transition énergétique.

L’intervention de la directrice générale de l’assurance a permis d’aborder en détail le dispositif d’assurance intégré pour les projets photovoltaïques, notamment les fermes photovoltaïques, qui nécessitent une couverture spécifique adaptée à leurs particularités en termes de construction, de matériaux et de business model. Cette assurance couvre toutes les phases du projet, depuis le transport des équipements jusqu’à l’exploitation, en passant par la construction et la post-réception, avec des garanties contre les dommages matériels, les incendies, les phénomènes naturels, les vols, ainsi que des garanties financières comme la couverture du retard de mise en service. Cette approche intégrée simplifie la gestion des contrats et optimise les coûts, tout en assurant une protection complète et adaptée aux risques spécifiques.

Le débat a aussi permis d’échanger sur les défis rencontrés par certains secteurs, comme le tourisme, qui subit les conséquences de la pandémie et d’actes terroristes, et pour lequel la transition énergétique représente un enjeu crucial mais complexe. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de trouver des solutions adaptées à ces réalités économiques difficiles, en mobilisant les acteurs financiers et institutionnels pour soutenir la modernisation et la décarbonation du secteur.

Enfin, les questions posées par les participants ont permis d’aborder des sujets techniques et réglementaires, notamment la compatibilité des lignes de crédit avec un paysage institutionnel parfois contraignant, ou encore les offres d’assurance pour des installations spécifiques comme la trigénération, illustrant la volonté de répondre aux besoins diversifiés des entreprises tunisiennes.

En conclusion, ce débat a mis en exergue un engagement fort et concret dans la transition énergétique. Et ce via  une expertise pointue, une offre intégrée de financement, d’accompagnement et d’assurance, et une équipe pluridisciplinaire pour un développement durable.

Ce rôle est d’autant plus crucial dans un contexte où la lutte contre le changement climatique impose une transformation rapide et profonde des modèles économiques, et où les entreprises doivent conjuguer performance économique et responsabilité environnementale pour assurer leur pérennité et leur compétitivité à long terme.

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Le Japon veut doubler sa production de construction navale d’ici 2030

Le Japon lance un plan ambitieux pour ressusciter son industrie de construction navale, autrefois dominante au niveau mondial. Il vise à doubler sa production actuelle de navires d’ici 2030. Et ce, en permettant au pays de regagner 20 % de parts de marché mondiales.

Le plan, révélé par le magazine Capital, dimanche 22 juin, prévoit également la création d’un chantier naval public, bénéficiant d’un soutien financier public; ainsi que des incitations à l’investissement pour les particuliers.

Parallèlement, il est prévu de réactiver d’anciens chantiers navals et de construire de nouvelles unités de production plus modernes.

En outre, le gouvernement japonais envisage une coopération avec les États-Unis dans le cadre des efforts américains pour relancer son secteur de la construction navale. En effet, les deux pays prévoient de créer un fonds d’investissement bilatéral qui financerait des chantiers navals aux États-Unis et au Japon. Les constructeurs japonais envisagent des contrats avec des constructeurs automobiles, des navires GNL et des brise-glaces pour le marché américain.

Aujourd’hui, la part du Japon dans l’industrie mondiale de la construction navale est tombée à 10 %. Tandis que la Chine domine avec 70 % des nouveaux navires et 90 % des réparations. Dans les années 1990, le Japon représentait près de la moitié de la production mondiale. Mais la concurrence de la Chine et de la Corée du Sud, avec leurs prix bas et leurs subventions publiques, l’a laissé sur le carreau.

La situation s’est aggravée avec la chute en mai dernier des commandes de nouveaux navires de 48 % par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle l’Association des exportateurs de navires du Japon.

Dans ce contexte de crise, la construction navale japonaise s’est dotée d’une nouvelle direction : Yukito Higaki, président d’Imabari Shipbuilding, le plus grand chantier naval du pays. Il a pris la tête de l’Association japonaise de la construction navale. C’est la première fois que ce poste est confié à un représentant d’un chantier naval commercial, plutôt qu’à un représentant de l’industrie lourde comme Mitsubishi.

M. Higaki s’est fixé comme objectif de récupérer 20% du marché mondial d’ici 2030. « Ce n’est qu’en atteignant ce pourcentage que nous pourrons fixer les prix et avoir un réel pouvoir », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L’ensemble du plan fait partie de la législation sur la sécurité économique adoptée au Japon en 2022. Et il permet à l’État d’investir directement dans des secteurs critiques, tels que la construction navale.

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Coupe du monde des clubs: où regarder Seattle Sounders vs PSG?

Dans le cadre du troisième et dernier jour de leur groupe, les Parisiens vont croiser les fers contre Seattle Sounders à 20 heures, ce lundi 23 juin. Pour éviter d’avoir des regrets, les hommes de Luis Enrique ont intérêt à rencontrer ce match.

Le match est à suivre sur la chaîne DAZN.

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La Tunisie élue à la présidence de l’Africa CDC pour l’Afrique du Nord

Le ministère de la Santé a annoncé que la Tunisie a été désignée à la présidence du Centre régional pour l’Afrique du Nord relevant du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), dont le siège sera implanté au Caire, en Égypte.

Cette décision a été prise à l’unanimité lors de la réunion du Comité directeur régional de l’Africa CDC. Elle se tenait ce lundi, dans la capitale égyptienne. La délégation tunisienne, conduite par le ministre de la Santé Moustapha Ferjani, a activement participé aux travaux de cette session stratégique.

L’élection de la Tunisie à la tête de ce centre régional traduit la confiance des pays africains dans ses compétences techniques et diplomatiques en matière de santé publique. De même que son engagement constant en faveur de la coopération sanitaire régionale.

S’exprimant à cette occasion, M. Ferjani a souligné que cette nomination représente une reconnaissance internationale des efforts déployés par la Tunisie pour renforcer la sécurité sanitaire en Afrique du Nord. Il a également rappelé que ce centre n’avait pu être activé depuis près de dix ans, et que cette désignation marque désormais le lancement effectif d’une nouvelle dynamique régionale, axée sur des stratégies sanitaires coordonnées et durables.

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L’économie de la zone euro est faible, un soutien monétaire est nécessaire

L’économie de la zone euro est faible et elle a besoin d’un « soutien monétaire supplémentaire » de la Banque centrale européenne. C’est ce qu’a déclaré Mario Centeno, gouverneur de la Banque centrale du Portugal et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. Et ce, dans une interview au journal italien La Stampa publiée dimanche 22 juin.

La BCE a abaissé ses taux d’intérêt pour la huitième fois en un an en juin afin de soutenir la reprise économique extrêmement lente de la zone euro. Mais elle a clairement indiqué qu’elle maintiendrait ses taux inchangés en juillet.

Mario Centeno, dont le mandat à la tête de la Banque centrale du Portugal se termine avant la prochaine réunion du Conseil d’administration de la BCE, les 23 et 24 juillet, a soutenu que les baisses de taux d’intérêt devraient se poursuivre.

« Le niveau des taux d’intérêt doit être compatible avec une économie affichant une inflation stable de 2 %. Aujourd’hui, à mon avis, la zone euro n’a pas encore atteint ce niveau », a-t-il déclaré à La Stampa.

« Les conditions de l’offre et de la demande sont encore trop faibles pour permettre un retour à l’objectif d’inflation sans nouvelles mesures de relance », a ajouté M. Centeno. D’ailleurs, il prône souvent une politique monétaire plus souple.

« La décision sur les taux d’intérêt sera prise à chaque réunion. Mais il faut se rappeler que, pour que l’idée d’un taux d’intérêt neutre fonctionne, le niveau des prix et l’état de l’économie doivent être en équilibre. Or, aujourd’hui, l’économie reste faible », a-t-il conclu.

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Guerre israélo-américaine contre l’Iran : les clés du puzzle

L’implication de Washington dans les guerres d’Ukraine, de Gaza et d’Iran n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis, répètent inlassablement les opposants à la tenace agressivité de la politique étrangère américaine. Cette implication, dévastatrice pour la paix et la stabilité dans le monde, n’est pas dans l’intérêt du peuple américain sans aucun doute. Mais elle est dans l’intérêt évident de Wall Street, du Complexe militaro-industriel et de l’infime minorité de millionnaires et de milliardaires en dollars qui tiennent les rênes du pouvoir de décision dans la capitale américaine.

Cette militarisation effrayante de la politique étrangère américaine a atteint l’Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, menaçant d’engloutir la région dans un tourbillon de violence. Les promoteurs de cette politique se soucient comme d’une guigne des principes de la morale, du droit international, des Nations Unies, et même de la Constitution américaine. Mais ils ne vont pas jusqu’à déclarer les vraies raisons et les réelles motivations qui les poussent à poursuivre cette stratégie du bord du gouffre : s’opposer à l’émergence du monde multipolaire, entraver la dédollarisation du commerce et de l’investissement dans le monde et déstabiliser les promoteurs de cette nouvelle tendance mondiale initiée par la Chine et la Russie et dont l’Iran constitue un pilier central.

Pour cacher ces vraies raisons, ils mettent en avant la rengaine de la démocratie contre l’autoritarisme et versent les larmes de crocodile sur le sort des peuples russe, chinois et iranien « enchainés » par Vladimir Poutine, Xi Jinping et Ali Khamenei.

Les opposants à la guerre avec l’Iran à Washington, y compris dans l’entourage de Donald Trump ont empêché l’intervention directe à côté d’Israël pendant une semaine. Finalement les avions américains ont lancé quelques bombes sur l’Iran. Mais il semble que, cette fois, les néoconservateurs ne sont pas entrés en guerre par volonté de détruire l’Iran et renverser son régime comme ils l’avaient fait en 2003 avec l’Irak; mais par détresse de voir Israël détruit par les violentes représailles iraniennes qui ont dévasté Tel-Aviv, Haifa et d’autres villes israéliennes, dévastations que l’Etat sioniste n’a jamais subies ou pensées subir un jour.

Il faut préciser tout d’abord que, les frappes terminées, Trump a salué « l’excellent travail que seule l’Amérique peut faire. Nous avons détruit le programme nucléaire iranien. Maintenant, il faut faire la paix. » Mais personne ne l’a cru. Chacune des bombes ‘’bunker buster’’, dont Trump a prétendu en avoir utilisé six, aurait dû provoquer des secousses équivalentes à un tremblement de terre de 3,5 ou 4 degrés sur l’échelle de Richter que les Iraniens auraient dû  ressentir, si elles avaient été réellement lancées sur les sites nucléaires. Or, ils n’ont rien ressenti.

Ensuite, si toutes les installations nucléaires ont été détruites comme le prétendent Trump et Netanyahu, on aurait assisté à une catastrophe provoquée par les rejets de radioactivité dans l’atmosphère, comme ce fut le cas en 1986 à Chernobyl. Or, les autorités iraniennes n’ont décelé aucune trace de radioactivité.

Enfin, immédiatement après l’attaque, Trump a dépêché des intermédiaires en Iran pour les informer que « les Etats-Unis n’ont programmé aucune autre attaque et ne cherchent pas à renverser le régime ». Une telle assurance de Trump pour les Iraniens est intervenue peu de temps après ses fanfaronnades, ordonnant aux 17 millions d’habitants de Téhéran… d’évacuer leur ville, et menaçant Ali Khamenei en ces termes : « Nous savons où vous êtes, mais nous ne comptons pas vous tuer, du moins pas pour le moment » ! Et c’est le président de la plus grande puissance de l’histoire qui utilise ce langage d’un chef de bande mafieuse.

Un autre élément important à prendre en compte : la nuit du 22 au 23 juin est la première nuit calme depuis le début de l’agression israélienne.

Alors qu’est-ce qui s’est passé? Où se trouvent les clés du puzzle? L’explication est fournie d’une part par les missiles iraniens et la terrifiante efficacité et l’incroyable précision avec lesquelles ils atteignent leurs cibles. Elle est fournie d’autre par l’inefficacité des défenses anti-aériennes qui a laissé la voie libre à l’Iran d’atteindre d’importantes cibles militaires, industrielles et stratégiques. Sans parler des dévastations qui font que de nombreux quartiers de Tel-Aviv et Haifa ressemblent comme deux gouttes d’eau à Khan Younes et Jabalia.

Hassan Nasrallah devrait se délecter dans sa tombe. C’est grâce à lui que le fameux ‘’Hodhod’’, le drone muni de caméra, avait en juin et juillet 2024, filmé tous les sites militaires, industriels et stratégiques israéliens. Trésor que Nasrallah avait passé à l’Iran…

Partis le 13 juin avec l’idée de faire de l’Iran une nouvelle Syrie, Trump et Netanyahu se sont trouvés le 22 juin avec un Iran plus solide, uni, défiant et déterminé à poursuivre les destructions en Israël et l’humiliation de l’Etat sioniste. D’où leur recherche d’une stratégie non pas de détruire l’Iran, mais d’empêcher la destruction d’Israël.

Si les néoconservateurs s’étaient souciés du sort de l’Ukraine et des Ukrainiens comme ils se soucient aujourd’hui du sort d’Israël et des Israéliens, la crise russo-ukrainienne aurait été résolue dès le début et des centaines de milliers de vies humaines auraient été épargnées. Mais à Washington, l’élite gouvernante a décidé de poursuivre la guerre contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Mais pas de poursuivre la guerre contre l’Iran jusqu’au dernier Israélien.

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Le bac 2025, un succès à géométrie variable!

Depuis l’annonce des résultats de la session principale du baccalauréat, il y a deux jours, d’importantes disparités de réussite selon les régions tunisiennes sont apparues clairement. Une carte détaillée, basée sur les taux de réussite par gouvernorat au bac, met en lumière ces contrastes saisissants et invite à réfléchir aux causes profondes ainsi qu’aux solutions envisageables.

Pour mieux comprendre cette carte de la réussite au bac, un code couleur simple a été adopté : le rouge indique un taux de réussite situé entre 40 % et 60 %; l’orange correspond à un taux entre 30 % et 40 %; tandis que le jaune signale des taux inférieurs à 30 %. Grâce à cette légende, il est facile d’identifier les zones où les élèves réussissent le mieux, celles où la situation est moyenne, et enfin les régions qui rencontrent le plus de difficultés.

Par exemple, Sfax 1 et Sfax 2 dominent le classement national avec des taux de réussite respectifs de 55,75 % et 54,89 %. Ce qui les place dans la catégorie rouge et souligne la solidité du système éducatif public dans ces zones. À l’inverse, des régions comme Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et Kasserine affichent des taux en dessous de 30 %, marquant ainsi des difficultés importantes.

Un clivage persistant

Cette répartition traduit un clivage persistant entre les régions côtières, généralement mieux dotées en infrastructures et ressources pédagogiques, et les zones intérieures plus défavorisées. Ce constat souligne la nécessité d’une action ciblée pour réduire ces inégalités, notamment par un renforcement de l’accompagnement éducatif dans les régions en difficulté.

En somme, cette carte des résultats du bac 2025 illustre bien les défis à relever pour garantir une égalité réelle des chances à tous les élèves, quel que soit leur lieu où ils se trouvent,

Plus encore, cette carte nous rappelle que le bac en Tunisie, c’est un peu comme un match de foot : certains ont le vent en poupe, d’autres jouent en défense, et quelques-uns essaient juste de ne pas prendre trop de buts. Mais une chose est sûre, pour que tous les joueurs aient une chance de marquer, il faudra investir davantage dans l’éducation partout.

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224 milliards de dollars de pertes liées aux cryptomonnaies

Depuis l’annonce de l’attaque américaine contre l’Iran, le marché des cryptomonnaies a subi dimanche 22 juin de fortes pressions, provoquant d’importantes pertes. L’escalade des tensions au Moyen-Orient a incité les investisseurs à rechercher des valeurs refuges et des actifs sûrs, aggravant les pertes sur tous les marchés ces derniers jours.

Les statistiques compilées par Al Business indiquent que la capitalisation boursière combinée du marché des cryptomonnaies a chuté de 6,8 % au cours des dernières séances, avec des pertes s’élevant à environ 224 milliards de dollars. La capitalisation boursière totale est passée de 3 256 milliards de dollars avant l’annonce des attaques américaines contre l’Iran à environ 3 032 milliards de dollars dimanche soir.

Tout d’abord, le Bitcoin, cryptomonnaie la plus forte, a été parmi les perdants, enregistrant une baisse de 4,6 % au cours des dernières heures. Avec une baisse hebdomadaire de 6,3 %, il s’échangeait à 98 863 $ lors des dernières transactions. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à environ 1 966,26 milliards de dollars.

Cette chute est survenue après que Trump a confirmé le succès des explosions sur les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan.

La forte baisse du marché des cryptomonnaies a commencé dès que Trump a tweeté sur Truth Social, saluant les frappes aériennes et louant l’armée américaine. Cette annonce a coïncidé avec des spéculations croissantes sur l’implication des États-Unis, dans les attaques israéliennes en cours contre l’Iran.

Puis, l’Ethereum, deuxième plus grande cryptomonnaie, a perdu 10 % ces dernières heures, avec une baisse hebdomadaire de 14,2 % sur la semaine écoulée, pour atteindre 2 183 $. Sa capitalisation boursière combinée est tombée à 263,73 milliards de dollars.

Ensuite, TZS arrive en troisième position, son cours se stabilisant à 1 $. Sa capitalisation boursière combinée s’élève à 155,82 milliards de dollars.

Quant à Xripple, il arrive en quatrième position. Et ce, en enregistrant une perte de 8,5 % au cours des dernières heures. Avec une baisse de 10,3 % sur la semaine écoulée, pour s’établir à 1,93 $ aujourd’hui. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à 114,3 milliards de dollars.

Enfin, le BNB, cinquième cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière, a enregistré une perte de 4,5 % au cours des dernières heures. Avec une baisse de 6,2 % sur la semaine écoulée, il s’échangeait à 607,69 $. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à 85,6 milliards de dollars.

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BNA Assurances face aux défis du transport routier : focus sur l’audit énergétique et l’expertise des pneus post-sinistre

Dans le cadre de son engagement en faveur de la sécurité routière et de la performance énergétique, BNA Assurances, filiale de la Banque Nationale Agricole, organise un séminaire de deux jours autour du thème : « Audit énergétique dans le transport routier », les 23 et 24 juin 2025.

Pour introduire la rencontre, Faker Raïs, directeur général de BNA Assurances, a souligné l’importance de cet atelier pour le secteur.

Cette édition met un accent particulier sur la technologie des pneumatiques et leur rôle crucial en cas de sinistre; avec une première journée dédiée à l’expertise des pneus après accident.

Pour enrichir les échanges et partager des expertises de haut niveau, BNA Assurances a convié deux intervenants de renom :

  • Samir Touil, ingénieur tunisien en poste chez BMW à Munich, reconnu pour son expertise dans la motorisation et les technologies embarquées;

  • Dr Johann Schlögel, professeur allemand et docteur en ingénierie des pneumatiques, spécialiste de l’analyse technique des pneus en cas d’accident.

Une journée technique au cœur de la sécurité

Dès l’ouverture, M. Touil a précisé que la journée ne portait pas sur les motorisations électriques, mais bien sur la pneumatique en contexte de sinistre. « Il s’agit aujourd’hui d’un focus technique sur l’expertise post-accident des pneus. Comprendre les causes d’un éclatement, déterminer s’il s’agit d’un défaut de fabrication ou d’une conséquence de l’accident, c’est fondamental dans notre secteur », a-t-il poursuivi.

Le Dr Schlögel a, quant à lui, partagé les standards allemands en matière d’investigation post-sinistre. « En Allemagne, chaque accident grave impliquant un autocar ou un poids lourd fait l’objet d’une analyse systématique des pneus. L’objectif est d’identifier d’éventuelles défaillances techniques pouvant engager la responsabilité du fabricant », a-t-il souligné.

Les participants, principalement des experts et gestionnaires de sinistres de BNA Assurances, ont ainsi pu s’initier aux méthodologies d’expertise technique utilisées à l’échelle internationale, allant de l’analyse de la carcasse jusqu’à l’identification de défauts structurels à partir de catalogues industriels spécialisés.

Un séminaire à forte valeur ajoutée pour le secteur

Ce séminaire illustre l’ambition de BNA Assurances de former ses équipes aux meilleures pratiques internationales. L’objectif : mieux cerner les responsabilités lors des sinistres, affiner l’analyse technique et garantir une gestion des dossiers plus rigoureuse et objective.

La deuxième journée portera plus spécifiquement sur l’audit énergétique appliqué au transport routier. Avec un focus sur les outils de diagnostic et les stratégies d’optimisation énergétique des flottes professionnelles.

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Le pétrole augmente après les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens

Le prix du pétrole a augmenté et les contrats à terme sur les actions américaines ont chuté alors que les marchés mondiaux réagissaient aux frappes américaines contre des cibles nucléaires en Iran.

Le prix du pétrole brut Brent, la référence internationale, a augmenté lundi 23 juin de 2,6 % à 81 dollars le baril. Le brut américain a augmenté de 2,6 % à 75,76 dollars le baril.

A l’aube du dimanche 22 juin, les Etats-Unis ont attaqué trois sites nucléaires et militaires iraniens, augmentant encore les enjeux de la guerre entre Israël et l’Iran.

Par contre, les contrats à terme sur le S&P 500 et le Dow Jones Industrial Average ont reculé de 0,4 %, tandis que ceux sur le Nasdaq ont reculé de 0,5 %. Ces modestes fluctuations indiquent que les marchés prennent les derniers développements avec sérénité.

Cela s’est manifesté dès les premiers échanges asiatiques. L’indice Nikkei 225 de Tokyo a chuté de 0,6 %. D’autres grands marchés régionaux ont également enregistré des baisses modérées…

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La fin du droit international?

A la fin du XXe siècle, l’effondrement du bloc communiste a laissé place à un monde unipolaire dominé par les Etats-Unis. Son président, George H. W. Bush décrète alors l’avènement d’un “nouvel ordre mondial“. « Une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix […] ; où la primauté du droit remplace la loi de la jungle. Un monde où les Etats reconnaissent la responsabilité commune de garantir la liberté et la justice. Un monde où les forts respectent les droits des plus faibles » (discours devant le Congrès américain, le 11 septembre 1990). Or, le XXIe siècle sonne comme un démenti cinglant à cette vision et vient rappeler le rapport ambivalent entre droit international et relations internationales.

Les rapports entre les relations internationales et le droit n’en demeurent pas moins ambivalents. D’un côté, il existe un droit des relations internationales. Celui-ci est à la base de l’ordre international libéral établi à la fin de la Seconde Guerre mondiale et formalisé par la Charte des Nations unies. Les « principes de justice et du droit international » relèvent des buts de l’ONU (art. 1er). Les relations internationales mobilisent des règles, des principes, des institutions constitutifs du droit international. En témoignent l’inflation des textes juridiques internationaux et l’extension des domaines désormais régis par le droit international.

L’ambivalence des rapports entre le droit et les relations internationales

Ces normes juridiques relèvent d’un droit spécifique : le « droit international public », sorte de « langage commun indispensable, [de] technique instrumentale au service des Etats et de tous les acteurs de la société internationale » (E. Tourme-Jouannet). Celui-ci contribue à la prévisibilité et à la pacification des rapports internationaux. Au niveau purement des Etats, les discours de politique étrangère mobilisent eux-mêmes le droit international, qui se trouve instrumentalisé en support d’objectifs politiques.

De l’autre, les relations internationales échappent, de fait, au cadre prescrit par le droit international : les relations internationales sont parfois réduites à une logique de puissance et de rapports de force. Une impuissance du droit international liée à l’absence d’ « Etat mondial » (fort d’une armée et d’une police internationales) qui pourrait faire respecter le droit international face à des « Etats voyous ».

Au sein de la « communauté internationale », il n’existe pas d’autorité centrale et supérieure capable d’imposer le droit international à des Etats souverains. Si ces derniers peuvent s’engager à respect le droit international, leur puissance (militaire, économique et diplomatique) peut également leur permettre d’échapper à son respect sans être sanctionné…

Le Moyen-Orient : zone de non droit 

Le siècle s’est ouvert sur les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi par l’agression d’un Etat souverain, l’Irak, en 2003. Une invasion illégale lancée par le duo Bush-Blair, au nom d’une guerre préventive justifiée par la volonté d’imposer la « démocratie par la force », y compris au prix de mensonges sur les « armes de destruction massive ».

Le bilan fut dramatique : plus de 500 000 morts entre 2003 et 2011, l’assassinat de civils, la systématisation de la torture institutionnalisée (à Abou Ghraib, notamment) et la création d’une créature djihadiste : Daech…

Aujourd’hui, de la Palestine à l’Iran en passant par la Syrie ou  le Liban, le Moyen-Orient est le théâtre de tensions et conflits où la puissance et la violence prévalent. Comme si la région représentait le cimetière du droit international. Le comportement et l’impunité d’Israël confortent le sentiment suivant lequel la région relève d’un espace de non-droit digne d’un vulgaire western. Un sentiment légitime qui s’inscrit plus globalement dans un mouvement de déclassement ou de marginalisation du droit international comme vecteur de régulation des relations internationales (voir le cas de l’agression de la Russie contre l’Ukraine).

Pour autant, l’ouverture de ce cycle historique ne saurait invisibiliser la construction historique qui a abouti à l’ordre juridique international.

A Gaza, depuis le 7 octobre 2023, le blocus total, les bombardements (massifs, disproportionnés et indifférenciés – entre civils et combattants), les destructions des bâtiments civils et de santé, le « transfert forcé » de près de 1,5 million de civils sont constitutifs des pires crimes internationaux. Ultime espoir dans la justice internationale, malgré les pressions occidentales, la Cour internationale de justice (CIJ) continue d’instruire l’accusation pour génocide qui vise Israël, et la Cour pénale internationale (CPI) poursuit B. Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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Hyundai Tunisie lance son application mobile, MyHyundaiTunisia

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, poursuit son engagement envers l’innovation et l’amélioration continue de l’expérience client en annonçant le lancement de sa nouvelle application mobile MyHyundaiTunisia. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de digitalisation de la marque, visant à offrir des services après-vente modernes, accessibles et personnalisés à sa clientèle.

Disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android, l’application MyHyundaiTunisia permet aux utilisateurs de :

  • Prendre rendez-vous en ligne pour tout type d’intervention (entretien, révision, réparation), en sélectionnant le créneau horaire et l’agence de leur choix ;
  • Optimiser leur temps en réduisant les délais d’attente grâce à une planification efficace ;
  • Accéder facilement aux informations clés relatives à leur véhicule, telles que l’historique des services, les rappels d’entretien, ainsi que les horaires et coordonnées des ateliers Hyundai.

« Le lancement de l’application MyHyundaiTunisia s’inscrit dans notre volonté de proposer à nos clients une expérience toujours plus fluide, moderne et connectée. Cette application représente une étape importante dans notre stratégie de digitalisation, visant à renforcer la proximité avec nos clients et à leur fournir des services de qualité, accessibles en quelques clics », déclare Mehdi Mahjoub, directeur général de Hyundai Tunisie.

Cette initiative s’ajoute aux efforts constants de Hyundai Tunisie pour améliorer l’expérience client, comme en témoigne l’obtention pour la quatrième année consécutive du titre de « Élu Service Client de l’Année 2025 »

Par ailleurs, Hyundai Tunisie continue d’élargir son réseau de services pour être encore plus proche de ses clients. Récemment, un nouveau centre de service rapide a été inauguré à la Charguia I, offrant une prise en charge fluide et efficace, garantissant un service de qualité à tous les clients. Ce centre propose une large gamme de prestations essentielles afin d’assurer un entretien optimal des véhicules. En outre, Hyundai Tunisie a mis en place une offre inédite : l’huile moteur est offerte après chaque deux entretiens périodiques successifs effectués.

Avec un réseau de 20 agences réparties à travers toutes les régions tunisiennes, Hyundai Tunisie garantit une proximité et une réactivité qui font la différence. La marque continue de respecter les droits du consommateur et offre une garantie étendue de 5 ans sur ses véhicules, assurant ainsi la tranquillité d’esprit de ses clients.

Pour plus d’informations et pour télécharger l’application, rendez-vous sur

Avec communiqué

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La Tunisie résistera bien à une double dégradation des marchés d’énergie et de change

L’entrée des États-Unis dans la guerre entre Israël et l’Iran pourrait, théoriquement, constituer un point chaud géopolitique susceptible de faire chuter les marchés. Cependant, les investisseurs font largement abstraction de cette escalade, pour le moment. De nombreux stratèges estimant que le conflit est maîtrisé et qu’il est même porteur pour certains actifs à risque.

Les valeurs refuges sont également mitigées. Ce lundi 23 juin, à 7h00 (heure de Tunisie), le yen japonais s’affaiblissait de 0,72 % par rapport au dollar. Tandis que le prix de l’or baissait de 0,40 % pour atteindre 3 372,30 dollars l’once. L’indice du dollar, qui mesure la valeur du billet vert par rapport à un panier de devises, a augmenté de 0,21 %.

Un conflit, mais pas un risque systémique

En général, les réactions du marché après les frappes américaines ont été moins agressives, surtout par rapport à la semaine dernière, lorsqu’Israël a lancé les hostilités. Les investisseurs considèrent l’attaque contre l’Iran comme un soulagement, la menace nucléaire étant désormais écartée pour la région. Il y a une quasi-unanimité que les risques de voir le conflit s’étendre au reste de la région sont minimes bien que la gravité des derniers événements ne doive pas être négligée.

Les Iraniens ont averti que Téhéran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté. Le Parlement du pays a également approuvé la fermeture du détroit d’Ormuz. Une voie navigable essentielle pour le commerce mondial du pétrole, où transitent chaque jour environ 20 millions de barils de pétrole et de produits pétroliers.

 In fine, tout dépend de la réaction de l’Iran. Si le pays accepte de mettre fin à ses désirs nucléaires militaires, le conflit pourrait prendre fin et les marchés se porteront bien.

Le pire scénario pour les marchés serait que l’Iran ferme le détroit, ce qui est peu probable. Dans ce cas, les prix du pétrole dépasseraient les 100 dollars, la peur et la panique s’installeraient, les actions chuteraient de deux chiffres et les investisseurs se précipiteraient vers les valeurs refuges. Toutefois, les marchés sont actuellement modérés étant donné la faible marge de manœuvre dont dispose Téhéran pour riposter.

Un cours du baril de Brent à 90 dollars est supportable

Pour la Tunisie, une telle hausse des prix des carburants n’est pas la bienvenue. Les finances publiques du pays sont en rémission et ont bénéficié d’un contexte de prix plus que favorable ces derniers mois. Dans la loi de finances 2025, l’hypothèse retenue est celle d’un prix moyen de 77,4 dollars le baril de Brent. Ce qui constituait une supposition assez pessimiste. Les marchés étaient détendus avec un excédent d’offre et une demande morose.

 

pétrole

Jusqu’à aujourd’hui, le prix moyen du baril en 2025 s’élève à 70,8 dollars le baril de Brent. Et comme chaque dollar de moins dans les prix signifie une économie de 162 millions de dinars dans les dépenses de subvention, et si nous supposons une consommation mensuelle stable des carburants, cela nous donne une économie d’environ 530 millions de dinars.

A cela s’ajoute la tendance baissière du dollar vis-à-vis du dinar. Chaque 0,010 TND de moins dans le taux de change correspond à un gain de 52 MTND dans les dépenses de compensation. Les données du marché de change montrent que la moyenne du taux USD/TND est de 3,0914, soit un gain de 0,276 TND. Cela signifie des gains de près de 700 MTND depuis le début de l’année.

En tout, il y aurait une économie de 1 230 MTND depuis le début de l’année. Ce qui constitue une belle bouffée d’oxygène pour les finances publiques. Cela permet également de supporter la hausse actuelle, même au-delà de ce qui a été budgétisé. Tout calcul fait, la Tunisie pourrait supporter un prix moyen de 93,6 dollars le baril de Brent durant la seconde partie de l’année, avec un cours de change moyen USD/TND de 3,10000.

Bien évidemment, tous ces chiffres demeurent approximatifs car nous ne disposons pas des quantités exactes de carburant consommées sur cette période ainsi que les gains de changes précis. Le cours appliqué dépendant de la date de la transaction. Néanmoins, les tendances sont correctes et les gains se chiffrent en centaines de millions de dinars dans le pire des cas. Sauf catastrophe qui secoue les marchés internationaux, la Tunisie est à l’abri d’une crise dans ses finances publiques.

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