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Interrogatoire de Mourad Zeghidi terminé, une demande de libération déposée

Mourad Zeghidi, détenu depuis plus d’un an, a terminé son interrogatoire le 15 mai 2025, avec une demande de mise en liberté en cours d’examen. Arrêté en mai 2024 et condamné pour « diffusion de fausses nouvelles », il fait face depuis décembre 2024 à un second mandat de dépôt « pour association de malfaiteurs et blanchiment d’argent, accusations liées à un chèque justifié par la vente d’un bien familial. »

Ses avocats dénoncent un acharnement judiciaire motivé par ses opinions, soulignant l’absence de preuves solides.

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Taxis en grève le 19 mai : préparez-vous à un lundi compliqué

Les chauffeurs de taxi n’ont pas chômé pour faire entendre leurs revendications. La grève générale est confirmée pour le 19 mai 2025. En attendant, les citoyens qui, par malchance, devront prendre un taxi ce jour-là, notamment pour aller au travail ou chez un médecin, doivent réfléchir à deux fois, car les moyens de transport alternatifs sont parfois inexistants dans certaines zones. Ce 19 mai, un lundi, début de semaine où tout le monde devrait être actif, risque donc d’être particulièrement perturbé.

Les raisons de cette  grève générale sont multiples. Car cela s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes , mais aussi face aux évolutions du secteur. 

Les chauffeurs de taxi dénoncent  une baisse significative de leurs revenus

En effet, les chauffeurs de taxi dénoncent depuis plusieurs mois une baisse significative de leurs revenus, liée à la stagnation des tarifs officiels alors que le coût de la vie et des carburants ne cesse d’augmenter. Ils réclament une revalorisation des tarifs pour pouvoir couvrir leurs frais d’exploitation (carburant, entretien du véhicule, assurances) et garantir un revenu décent. Sans cette augmentation, beaucoup craignent la précarisation de leur métier, voire la disparition progressive des taxis traditionnels.

Outre les aspects financiers, les chauffeurs soulignent la dégradation de leurs conditions de travail, notamment à une insécurité grandissante dans certaines zones. 

Au-delà des revendications actuelles, il est important de garder à l’esprit que certains métiers, dont celui de chauffeur de taxi, pourraient profondément évoluer, voire disparaître, avec l’avènement des véhicules autonomes et de l’intelligence artificielle. Cette révolution technologique a déjà commencé dans plusieurs pays développés, et il est légitime d’espérer qu’elle arrive un jour en Tunisie, apportant avec elle des changements majeurs.

Face à cette réalité, il est essentiel que les professionnels du secteur se préparent à ces transformations, en envisageant de nouvelles compétences et opportunités, plutôt que de s’opposer uniquement à court terme. Car demain, l’IA pourrait bien redéfinir leur métier, et il faudra alors savoir s’adapter pour ne pas rester sur le bord de la route. 

A titre d’exemple, le géant chinois de la technologie Baidu s’apprête à tester pour la première fois en Europe son service de taxis autonomes, Apollo Go, avec un lancement prévu notamment en Suisse et en Turquie, selon le Wall Street Journal.

Tandis que la technologie progresse,  le visage des taxis tels que nous les connaissons est en train de changer, ouvrant la voie à une nouvelle ère où l’intelligence artificielle et les véhicules sans chauffeur pourraient bientôt devenir la norme.

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Violences à Tripoli: affrontements meurtriers entre milices rivales

Depuis plusieurs jours,  Tripoli est devenu un théâtre de combats violents entre groupes armés rivaux, principalement entre les forces alliées au chef du gouvernement d’union nationale Abdelhamid Dbeibah reconnu par l’ONU, et des milices comme l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA) et la force Radaa.  Ces affrontements ont fait au moins six morts et ont  provoqué d’importants dégâts matériels, ainsi que la fermeture des écoles et de l’aéroport de Mitiga.

La cause de ces violences est liée à l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, alias « Gheniwa », chef du SSA, tué dans une embuscade au quartier général de la Brigade 444, un groupe loyal à Dbaibah. 

En réaction, Dbeibah a dissout certains organes sécuritaires affiliés à ces groupes et lancé une opération militaire pour démanteler les milices irrégulières à Tripoli.

Quatorze ans plus tard après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye demeure divisée. A savoir entre un gouvernement à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbaiba, et un autre à l’est du pays, plus précisément à Benghazi, contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar. 

Plusieurs experts en géopolitique ont souligné que la situation va se complexifier davantage. C’est le cas de Rafaa Tabib qui craint un risque élevé d’escalade incontrôlable. 

Sami JallouliToutefois,  au-delà de ces affrontements qui ne cessent chaque jour, des rumeurs ont récemment circulé, affirmant que le Conseil de sécurité de l’ONU aurait retiré sa reconnaissance au gouvernement d’Abdelhamid Dbaiba.

Sami Jallouli, juriste senior, politologue et consultant en image politique, précise via son post fb que le Conseil de sécurité n’a pris aucune décision ni tenu de réunion aujourd’hui concernant la Libye. En effet, le Conseil de sécurité ne reconnaît ni ne retire la reconnaissance des gouvernements ou des États.

Ce qui s’est réellement passé, explique-t-il, c’est que le Procureur de la Cour pénale internationale a demandé, lors d’une séance au siège du Conseil de sécurité, l’exécution de mandats d’arrêt visant certains responsables libyens, qui n’avaient pas été appliqués depuis un certain temps.

Sur le plan juridique, cette démarche est claire, mais sur le plan politique, Sami Jallouli souligne l’existence de pressions internationales qui ne servent en rien les intérêts du peuple libyen, mais visent plutôt à préserver des intérêts stratégiques de puissances étrangères.

D’ailleurs, sur le plan politique, ces affrontements reflètent des pressions internationales et des intérêts stratégiques divergents. Pire encore, ils ne répondent pas aux aspirations du peuple libyen en matière de paix et de stabilité.

La question essentielle aujourd’hui est la suivante: la Libye connaîtra-t-elle un jour la stabilité? Le temps nous le dira… 

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Nouveau mandat de dépôt contre Mehdi Ben Gharbia

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a émis, ce jeudi 15 mai 2025, un nouveau mandat de dépôt à l’encontre de Mehdi Ben Gharbia. Cette décision fait suite à l’enquête sur le meurtre de la jeune Rahma, survenu il y a plusieurs années dans la région d’Aïn Zaghouan.

Mehdi Ben Gharbia est détenu depuis plus de trois ans, « accusé de corruption financière et administrative liée à deux de ses sociétés, une entreprise de fret de marchandises et une société de conseil ». En janvier 2025, il a été condamné à quatre ans de prison ainsi qu’à une amende de 50 000 dinars

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ANME : présentation de 3 initiatives nationales pour le processus de décarbonation

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie(ANME) a présenté, jeudi, lors d’un atelier de travail, trois initiatives nationales s’inscrivant dans le cadre du renforcement de la coordination et de la complémentarité entre les différents programmes nationaux en matière de décarbonation outre la facilitation de l’échange d’expertises  entre les acteurs.

Parmi ces initiatives figure la plateforme de transition énergétique et de décarbonation «Decarbo Act ».  Elle est conçue pour répondre aux besoins des entreprises tunisiennes dans leur transition vers une économie sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques, a indiqué l’ANME.  Le développement d’un cahier de charge pour la mise en place d’un nouveau processus pour la comptabilité carbone en Tunisie visant à unifier les méthodologies et à renforcer la transparence et la crédibilité du calcul des émissions a été également présenté, comme une autre initiative à cette occasion.

Le guide de décarbonation, quant à lui, constitue une référence pratique pour accompagner les entreprises, notamment, les exportatrices, dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de réduction des émissions.

Selon l’ANME, cet atelier représente une étape clé pour mettre en exergue les principaux efforts nationaux déployés afin de soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone.

Avec TAP

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L’Égypte dans le Top 15 des destinations de voyage pour l’été 2025

Alors que les voyageurs du monde entier se tournent vers l’est, de nouvelles données du Mastercard Institute for Economics, publiées le 14 mai 2025, révèlent des évolutions surprenantes dans le paysage mondial du voyage pour l’été 2025. Les villes asiatiques dominent la liste des destinations à la croissance la plus rapide. Tandis que l’Égypte bénéficie d’une présence notable avec deux villes côtières parmi les 15 premières destinations estivales émergentes.

La capitale japonaise, Tokyo, arrive en tête de la liste des destinations à la croissance la plus rapide en termes de réservations de vols pour l’été 2025, suivie d’Osaka, confirmant ainsi l’attrait croissant du Japon pour les touristes du monde entier. Les experts attribuent cette demande à la baisse de la valeur du yen japonais, qui a fait du Japon une destination « bon marché », notamment pour les voyageurs en provenance de Chine, d’Europe et des États-Unis.

Parmi les 15 destinations estivales émergentes, huit sont asiatiques, dont Shanghai, Pékin, Séoul et Singapour, ainsi que Nha Trang au Vietnam et Fukuoka au Japon. Paris, classée troisième, a connu une baisse relative de la demande en raison de l’accueil des Jeux olympiques d’été de 2024. Ce qui a incité certains voyageurs à éviter les foules et les prix élevés.

Égypte… la surprise de la liste

À la surprise générale des amateurs de tourisme égyptien, Hurghada et Charm el-Cheikh sont entrées dans la liste des destinations à la croissance la plus rapide au monde, se classant respectivement 14e et 15e. Cette présence avancée reflète un fort retour du tourisme balnéaire en Égypte, porté par des infrastructures améliorées, des activités marines diversifiées et des prix compétitifs par rapport aux destinations méditerranéennes.

Les observateurs estiment que l’inclusion d’Hurghada et de Charm el-Cheikh dans cette liste reflète un changement d’humeur des touristes internationaux, qui recherchent désormais des expériences authentiques, des plages immaculées et des services de haute qualité à des prix raisonnables. La proximité géographique de l’Égypte avec l’Europe et son accessibilité facile en font un choix idéal pour les vacances d’été.

Le rapport montre que les fluctuations des taux de change jouent un rôle important dans la détermination des destinations de voyage, en particulier pour les voyageurs en provenance d’Asie. Au Japon, une baisse de 1 % du yen a entraîné une augmentation de 1,5 % du nombre de visiteurs en provenance de Chine, tandis que les voyages en provenance du Royaume-Uni n’ont pas été affectés dans la même mesure malgré des changements monétaires similaires.

Top 15 des destinations de voyage mondiales :

  1. Tokyo, Japon
  2. Osaka, Japon
  3. Paris, France
  4. Shanghai, Chine
  5. Palma de Majorque, Espagne
  6. Séoul, Corée du Sud
  7. Pékin, Chine
  8. Madrid, Espagne
  9. Rio de Janeiro, Brésil
  10. Singapour, Singapour
  11. Nha Trang, Vietnam
  12. Reykjavik, Islande
  13. Fukuoka, Japon
  14. Hurghada, Égypte
  15. Charm el-Cheikh, Égypte.

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La surpêche menaçant la biodiversité marine en Tunisie inquiète les écologistes 

La forte augmentation de la pêche – ou surpêche – d’espèces marines sur les côtes tunisiennes inquiète les défenseurs de l’environnement, entendez les éconologistes.

Parmi les espèces menacées figurent les requins, les raies et autres animaux cartilagineux, toutes inscrites sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Dans l’émission “Expresso“ sur la radio Express FM du 15 mai 2025, ils n’ont pas manqué de dénoncer des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrant des pêcheurs vantant leurs captures massives de ces espèces, ainsi que des scènes de torture qu’ils qualifient de “choquantes“, rapporte La Presse.

D’où l’alerte lancée par les défenseurs de la nature, soulignant que si cette tendance perdure, elle pourrait menacer l’écosystème marin et mettre en péril les moyens de subsistance des pêcheurs traditionnels qui souffrent déjà de la diminution des stocks de poisson.

Ainsi, ces écologistes appellent les ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et du Commerce, mais aussi les autres autorités compétentes à prendre leurs responsabilités en matière de contrôle et d’application des lois. Et ce, en tenant compte des engagements internationaux de la Tunisie en faveur de la biodiversité, ajoute la même source.

Ils ont insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une question d’« élitisme environnemental » ou de luxe intellectuel, mais d’une problématique de survie et de sécurité alimentaire. La mer fournissant plus de 50 % de l’oxygène mondial et étant une source directe de subsistance pour de nombreux Tunisiens.

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Aram Belhaj : une partie significative de la dette africaine provient du secteur privé

Le professeur en économie, Aram Belhaj, a affirmé, lors d’une intervention sur les ondes de la radio Express FM, que la dette publique en Afrique s’est transformée en une problématique de premier plan. Les statistiques révèlent d’ailleurs que cette dernière constitue en moyenne 63 % du produit intérieur brut (PIB) du continent. Il a observé que les chiffres diffèrent d’un pays à l’autre, certains d’entre eux atteignant plus de 100%, tandis que d’autres ne dépassent pas 63 %.

Parmi les 54 pays africains, 25 sont considérés comme étant en proie à une grave détresse financière, le service de la dette atteignant un niveau insoutenable, dépassant même dans certains cas les budgets réunis de la santé et de l’éducation dans plusieurs pays du continent. Ces statistiques ont été divulguées lors de la Conférence de l’Union africaine sur la dette publique en Afrique qui s’est tenue à Lomé au Togo du 12 au 14 mai 2025.

Un rééchelonnement des dettes pour certains pays africains

Concernant ce sujet, Aram Belhaj a affirmé qu’une large part de la dette publique n’est pas destinée à l’investissement, mais plutôt au financement des budgets de l’État. Ces derniers sont majoritairement dédiés aux salaires, au soutien et au remboursement de la dette, avec une infime partie orientée vers l’investissement.

Il a aussi mis en évidence que les pays africains contractent des emprunts en devises étrangères, ce qui constitue un enjeu de taille, surtout compte tenu de la dégradation du taux de change. Le professeur d’économie explique qu’une frange considérable de la dette est issue du secteur privé, et non pas de sources bilatérales ou multilatérales. Cela indique que la majorité de la dette est issue d’autres marchés, plutôt que d’autres pays ou de bailleurs de fonds internationaux.

Dans le même registre, Aram Belhaj met en évidence que certains pays tels que le Ghana, la Zambie et l’Éthiopie procèdent à un rééchelonnement de leurs dettes.

Il précise que les recommandations issues de la conférence étaient globales et n’intègrent pas les particularités propres à chaque pays. En effet, les suggestions visaient généralement à demander l’annulation d’une partie de la dette, non seulement auprès des institutions internationales, mais aussi du secteur privé, en raison des taux d’intérêt élevés imposés par l’Union européenne et les États-Unis.

Il convient également de revoir et éventuellement de réformer le cadre commun du G20, dans le but de favoriser les intérêts des nations africaines.

L’importance d’une synergie entre les rôles législatif et exécutif

De plus, Aram Belhaj a mis l’accent sur le fait que les pays africains reconnaissent l’existence de dysfonctionnements en matière de gouvernance et qu’il est indispensable d’instaurer des changements structurels, en particulier concernant la fiscalité, le cadre institutionnel et la loi. Il a également souligné l’importance cruciale du rôle joué par les parlementaires pour garantir la soutenabilité de la dette publique.

La conférence a aussi évoqué l’importance d’une synergie entre les rôles législatif et exécutif et d’une collaboration accrue entre les autorités, tout en soulignant le besoin de renforcer la coopération internationale et les partenariats entre les nations africaines. En effet, une intégration économique et financière, un dynamisme du marché financier et une facilitation des opérations de financement sont indispensables.

Il est essentiel d’appliquer ces recommandations sur le terrain, à même de permettre à l’Afrique de se libérer progressivement de sa dépendance actuelle. Selon Aram Belhaj, l’initiative de l’Union africaine était significative, bien qu’elle ait mis du temps à se matérialiser, et elle portait une responsabilité considérable. Il a mis l’accent sur l’importance de promouvoir l’intégration économique accompagnée d’un marché financier unifié, et pourquoi pas, si nécessaire, l’établissement d’une monnaie unique africaine, à l’image de ce qui est envisagé dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

En conclusion, le professeur d’économie a souligné l’importance pour l’Union africaine de travailler à la mise en œuvre de la zone de libre-échange ZLECAf, puis à la transition vers une union douanière, suivie d’un marché commun et enfin d’une monnaie unique africaine. Il a jugé que ces objectifs étaient audacieux, mais que les nations africaines, disposant de toutes les ressources techniques et humaines, pouvaient les réaliser, surtout en matière d’intégration économique et de construction d’un continent africain unifié.

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Le procès d’Abir Moussi reporté au 12 juin 2025

L’examen de l’affaire opposant la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a été reporté à la séance du 12 juin. Ce report intervient suite à la requête formulée par l’avocat désigné par le tribunal pour assurer la défense de Abir  Moussi.

Cette procédure fait suite à une plainte déposée par l’Instance supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) à l’encontre de la dirigeante politique. Par ailleurs, il est à noter que la famille d’Abir Moussi ainsi que ses partisans ont été empêchés d’assister à l’audience.

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Mohamed Ali Nafti conduit la délégation tunisienne aux deux Sommets arabes de Bagdad

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 34e session ordinaire du Sommet arabe et du 5e Sommet arabe pour le développement économique et social, qui se tiendront, simultanément, le 17 mai 2025, à Bagdad, en Irak.

Les développements de la situation dans la région arabe, en particulier dans les territoires palestiniens, à la lumière de la guerre génocidaire contre les palestiniens de la bande de Gaza et des agressions commises en Cisjordanie seront à l’ordre du jour du 34e sommet arabe ordinaire, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

Le 5e Sommet arabe pour le développement sera l’occasion d’examiner les différents mécanismes de coopération entre les États arabes dans les domaines liés au développement économique et social ainsi que les moyens de les renforcer à travers des approches nouvelles et innovantes.

Avec TAP

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ARP : la commission valide l’interdiction de la sous-traitance

Le projet de loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction du recours à la sous-traitance constitue une étape pour renforcer la protection des droits des travailleurs. En encadrant strictement les pratiques de sous-traitance, notamment dans les secteurs sensibles, ce texte vise à garantir une meilleure stabilité de l’emploi et à lutter contre les abus liés aux contrats précaires.

La commission de la santé et des affaires sociales a validé le projet de loi portant sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance.

Interrogé sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 15 mai 2025, le député Yassine Ben Mami a indiqué que la commission a examiné et voté les articles du texte un par un. Et ce, en y apportant plusieurs modifications et en intégrant de nouveaux éléments. Le projet sera désormais soumis au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple, qui fixera la date de la séance plénière pour sa discussion et son adoption.

Parmi les ajouts les plus significatifs apportés au texte initial, présenté par le gouvernement, figure l’interdiction explicite de la sous-traitance dans les secteurs de la sécurité et du nettoyage, deux domaines particulièrement concernés par cette pratique. Cette précision manquait dans la version originale du projet de loi.

Les amendements comprennent également l’ajout d’une disposition dans l’article 6 des mesures transitoires, qui concerne les personnes licenciées à partir du 14 mars, date du dépôt officiel du projet auprès de l’Assemblée. Selon Ben Yassine Ben Mami, « ceux qui ont été licenciés à partir de cette date sont désormais considérés comme des employés titularisés de plein droit, conformément aux dispositions de cet article ».

Parmi les autres ajustements, le texte définit les exceptions permettant la conclusion de contrats à durée déterminée, notamment pour les travaux saisonniers dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture, tels que les récoltes de dattes, d’olives ou d’amandes.

Enfin, le député a précisé que de nouvelles propositions pourront être soumises lors de la séance plénière, avec la possibilité de clarifier certains termes, afin d’éviter toute ambiguïté ou interprétation erronée du texte.

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Ridha Chkoundali : « La loi sur les chèques est la plus désastreuse jamais élaborée par l’ARP »

La question des conséquences de la loi sur les chèques supportées par l’économie du pays a été au cœur de l’intervention de Ridha Chkoundali, économiste et enseignant universitaire, ce mercredi 14 mai 2025 sur Diwan FM. « Cette loi est la plus désastreuse jamais élaborée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) », a-t-il déclaré.

Pour l’économiste Ridha Chkoundali, cette loi affecte le centre névralgique de l’économie, à savoir la consommation, soulignant que la consommation est le principal catalyseur de la croissance. L’ensemble du secteur commercial a subi des répercussions, et cette législation récente concernant les chèques a stimulé le développement de l’économie informelle, qui ne cesse de croître.

La stratégie du “compter sur soi” est compromise

Poursuivant dans la même veine, Ridha Chkoundali a souligné qu’« il convient d’être vigilant. Nous avons établi un objectif de croissance de 3,2 % dans la loi de finances, et ce n’est qu’une illusion ». Et de reprendre : « L’atmosphère mondiale est déjà conflictuelle à cause des décisions de Trump. Et nous, nous mettons en place une loi qui freine l’un des principaux moteurs de la croissance, à savoir la consommation. Cela occasionne un ralentissement de la croissance, d’où une réduction des ressources fiscales. Ce qui compromet la stratégie du ‘compter sur soi ».

Le professeur universitaire a également exprimé son désaccord quant au fait que cette loi a été conçue par le ministère de la Justice, qui n’a pas les compétences en économie requises. Alors que selon lui, elle aurait dû être élaborée et portée par les ministères du Commerce et de l’Économie. « L’ARP n’a pas abordé l’aspect économique de la loi, elle s’est concentrée uniquement sur le volet pénal », a souligné Ridha Chkoundali, qualifiant cette législation d’imprécise.

Une législation qui rétrograde la Tunisie

Par ailleurs, le professeur d’économie a évoqué le rejet par les commerçants de la traite. Cela a stimulé l’utilisation des paiements en liquide, d’autant plus que la mise en place de la traite nécessite des efforts additionnels et des déplacements vers les établissements bancaires.

« Actuellement, les Tunisiens préfèrent récupérer leurs salaires en liquide plutôt que de les laisser à la banque. Une tendance qui a entraîné une inflation significative du cash et qui encourage l’expansion de l’économie informelle », a dénoncé Ridha Chkoundali. Avant d’ajouter : « Cette législation a rétrogradé la Tunisie de plusieurs années ». De ce fait, il plaide pour sa reformulation dans le but de redresser la situation. « Obtenir une croissance de 3,2 % est extrêmement ardu; atteindre le 1,4 % prévu par le FMI serait déjà impressionnant », a-t-il conclu. Tout en s’interrogeant sur l’absence de divulgation des taux de croissance pour le premier trimestre de 2025.

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Le taux de remplissage des barrages tunisiens s’élève à 40,2%

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens s’élevait à 40,2 % au 15 mai 2025, a déclaré vendredi Hamadi Habaieb, secrétaire d’État chargé des ressources hydrauliques auprès du ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la Pêche. À cette date, les réserves en eau dans ces barrages atteignaient ainsi 952 millions de mètres cubes.

Cette annonce a été faite lors d’un atelier international sur l’écohydrologie, organisé par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) à son siège de Carthage. Cet événement s’inscrit dans le cadre du 50e anniversaire du Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) de l’UNESCO et des 60 ans de sciences de l’eau à l’UNESCO. L’atelier, qui se poursuit jusqu’au 16 mai, réunit chercheurs, experts ainsi que des acteurs régionaux et internationaux. Il vise à débattre des avancées scientifiques et des stratégies intégrées pour la gestion durable des ressources en eau et de la biodiversité marine, en lien avec les priorités du PHI (2022–2029), notamment celles relatives à l’Afrique et à l’égalité des genres.

L’écohydrologie : un nouveau cadre pour la gestion durable de l’eau

L’écohydrologie est un domaine interdisciplinaire qui étudie les interactions entre l’eau et les écosystèmes, que ce soit dans les milieux aquatiques (rivières, lacs) ou terrestres (forêts, déserts, autres écosystèmes). Hamadi Habaieb a souligné que cette discipline offre un nouveau cadre pour une gestion durable des ressources hydriques.

Les axes de recherche en écohydrologie comprennent notamment :

L’évapotranspiration et l’utilisation de l’eau par les plantes,

L’adaptation des organismes aux environnements aquatiques,

L’influence de la végétation sur l’écoulement et la fonction des cours d’eau,

Les interactions entre les processus écologiques et le cycle hydrologique.

L’approche écohydrologique est déjà mise en œuvre dans plusieurs bassins hydrologiques, notamment via des sites de démonstration utilisant différentes biotechnologies écohydrologiques dans les zones agricoles, côtières, estuariennes et urbaines.

ECOTUN 2 : un atelier phare pour l’Afrique du Nord

L’organisation de cet atelier international sur l’écohydrologie en Afrique du Nord, baptisé « ECOTUN 2 », fait suite à la première édition et à la désignation en 2022 du site de Ghar El Melh comme premier site écohydrologique de l’UNESCO en Afrique du Nord et dans le monde arabe. Ce site pilote illustre concrètement la mise en œuvre des approches écohydrologiques et de la gestion écosystémique pour la restauration et la valorisation des zones humides côtières.

Formation et actions concrètes

Parallèlement à l’atelier, une formation est organisée sur la surveillance des microplastiques dans les environnements côtiers. Cette formation adopte une approche scientifique appliquée (prélèvements, analyses spectroscopiques, suivi de la qualité de l’eau, identification des microplastiques, etc.) et vise à renforcer les capacités techniques et scientifiques pour lutter contre la pollution plastique et améliorer la gestion environnementale fondée sur des données probantes.

Ces événements seront suivis d’une journée de terrain au site de démonstration de l’Observatoire OMELI, classé site pilote par l’UNESCO Eau.

Le Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) de l’UNESCO
Fondé en 1975 à l’issue de la Décennie hydrologique internationale (1965-1974), le PHI est le seul programme de coopération intergouvernementale du système des Nations Unies dédié à la recherche, à la gestion, à l’éducation et au développement des capacités dans le domaine de l’eau. Il traite des défis nationaux, régionaux et mondiaux liés à l’eau, en soutenant le développement de sociétés durables et résilientes.

Avec TAP

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Petite baisse de l’or de 0,8 % à 3 153 dollars

Les prix de l’or sont tombés, jeudi 15 mai 2025, à leur plus bas niveau depuis plus d’un mois. Alors que les investisseurs attendaient les données de l’indice des prix à la production américain pour obtenir de nouveaux indices sur la direction de l’économie.

L’or au comptant a chuté ce matin de jeudi 15 mai de 0,8 % à 3 153,09 dollars l’once. Et ce, après avoir atteint son plus bas niveau depuis le 10 avril plus tôt dans la séance. Les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 1 % à 3 156,90 dollars, a rapporté Reuters.

A rappeler que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire considérablement leurs tarifs douaniers mutuels et une suspension de 90 jours. Apaisant ainsi la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde. Toutefois, les marchés mondiaux restent prudents quant à ce qui pourrait se passer après les 90 jours.

Les marchés attendent désormais les données de l’indice des prix à la production américain, dont la publication est prévue dans la journée. Alors que les investisseurs recherchent de nouveaux indices sur la voie à suivre par la Réserve fédérale après des données de consommation plus faibles que prévu. On s’attend à ce que les taux d’intérêt soient réduits de 50 points de base cette année, à partir d’octobre.

Par ailleurs, l’or est souvent considéré comme une couverture en période d’incertitude économique et politique. Il augmente dans un environnement de taux d’intérêt bas.

Quant aux autres métaux précieux : l’argent au comptant a chuté de 0,7 % à 31,98 $ l’once; le platine a augmenté de 0,5 % à 980,35 $; et le palladium a augmenté de 0,1 % à 951,90 $.

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Soutien à l’implantation des entreprises tunisiennes en Afrique réclamé

Soutenir l’implantation des entreprises tunisiennes sur les marchés africains à fort potentiel était l’une des attentes formulées par les acteurs économiques participant à une formation organisée par la CONECT sur les mécanismes d’échanges dans le cadre de l’accord ZLECAf, traité établissant la zone de libre-échange continentale africaine.

Ces acteurs ont estimé, qu’au-delà des perspectives commerciales qu’offrent les accords régionaux, cette implantation permettrait aux entreprises tunisiennes d’être plus présentes sur les marchés africains, de cibler un plus grand nombre de consommateurs et de réduire considérablement les coûts de la logistique.

Cette implantation passe, selon eux, par une amélioration des législations régissant l’investissement notamment celles relatives aux changes, ainsi que des conditions de circulation des personnes avec le reste du continent.

Intervenant dans le cadre de cette formation, la Directrice chargée de la coopération économique et commerciale avec l’Afrique au ministère du Commerce et du Développement des Exportations, Bochra Lejmi a affirmé que des efforts sont déployés par les autorités pour mettre en œuvre l’orientation stratégique vers l’Afrique adoptée par la Tunisie.

Toujours selon elle, l’engagement de la Tunisie en faveur de l’intégration africaine s’est renforcé avec la ratification de l’accord ZLECAF en août 2020. La Tunisie se trouve ainsi face à une série d’opportunités et de défis liés à cette initiative d’intégration économique.

Parmi les opportunités, Lejmi a évoqué l’accès à un grand marché continental, la diversification des marchés d’exportations au-delà de l’Europe, le développement des capacités industrielles, la promotion de la coopération triangulaire, la création d’emplois locaux et le renforcement de la coopération sud-sud qui pourrait stimuler des projets communs dans des secteurs tels que les infrastructures, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.

S’agissant des défis, la responsable a souligné que l’un des principaux défis pour la Tunisie est d’améliorer la compétitivité de ses entreprises face à des concurrents de pays africains où les coûts de production peuvent être plus bas. Cela nécessite des réformes structurelles, une amélioration de l’efficacité logistique et des investissements dans la recherche et l’innovation.

Elle a, en outre, évoqué l’infrastructure insuffisante, estimant que les corridors de transport entre la Tunisie et les pays de l’Afrique subsaharienne sont encore sous-développés et que les infrastructures de transport et de logistique en Tunisie nécessitent des améliorations pour faciliter les échanges commerciaux avec le reste du continent.

L’harmonisation des normes et des régulations entre les différents pays africains représente également un défi important, a-t-elle indiqué, considérant qu’il sera crucial pour la Tunisie de s’adapter aux nouvelles régulations et de garantir que ses produits répondent aux exigences des différents marches africains.

La capacité de production étant limitée en Tunisie, Lejmi a estimé que pour tirer pleinement parti de la ZLECAf, la Tunisie devra augmenter sa capacité de production, notamment dans les secteurs exportateurs. Cela passe par un soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), la modernisation de l’appareil industriel et l’amélioration des chaînes de valeur.

Avec TAP

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La hausse des stocks de brut aux États-Unis fait chuter le pétrole

Les prix du pétrole ont baissé mercredi 14 mai après que des données gouvernementales ont montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de manière inattendue la semaine dernière, suscitant des inquiétudes des investisseurs quant à une offre excédentaire.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont clôturé en baisse de 54 cents. Soit environ 0,81 %, à 66,09 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a glissé de 52 cents, soit 0,82 %, à 63,15 dollars.

Les deux indices de référence se sont négociés près de leur plus haut niveau en deux semaines lors de la séance précédente, portés par une réduction temporaire des tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine.

Les indices de référence ont chuté après que les données de l’Energy Information Administration ont montré que les stocks de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 441,8 millions de barils la semaine dernière.

Importations nettes de pétrole brut des États-Unis

La production a augmenté la semaine dernière de 422 000 barils par jour, a indiqué l’EIA. Les données de l’industrie API ont également montré une importante accumulation de 4,3 millions de barils de stocks de brut la semaine dernière, ont indiqué mardi des sources du marché.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les producteurs alliés, connue sous le nom d’OPEP+, ont augmenté l’offre sur le marché.

L’OPEP a toutefois revu à la baisse, mercredi 14 mai, ses prévisions de croissance de l’offre de pétrole des États-Unis et d’autres producteurs extérieurs au groupe OPEP+ cette année. « Ils ne modifient pas leur profil de demande, mais ajoutent des barils ». C’est ce qu’a déclaré Bob Yawger, directeur des contrats à terme énergétiques chez Mizuho. Tout en ajoutant qu’ « à un moment donné, l’offre va tout simplement submerger la demande et faire chuter le marché. »

Un rebond du dollar américain

Le raffermissement du dollar a également pesé sur les prix mercredi. Le pétrole libellé en dollars est devenu plus cher pour les investisseurs détenant d’autres devises. Ce qui a pesé sur la demande.

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Chômage: le taux recule à 15,7 % au T1 2025

L’Institut national de la statistique (INS) a publié ce jeudi 15 mai 2025 son rapport sur le taux de chômage au premier trimestre 2025, qui révèle une légère amélioration de la situation sur le marché du travail. Le nombre de chômeurs diminue ainsi légèrement, passant de 667,2 mille au troisième trimestre 2024 à 664,5 mille, ce qui fait baisser le taux de chômage à 15,7 % contre 16,0 % précédemment. Cette baisse globale masque toutefois des disparités selon le sexe : le taux de chômage des hommes augmente légèrement à 13,6 %, tandis que celui des femmes recule significativement à 20,3 %.

Le chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans connaît une baisse notable, passant de 40,5 % à 37,7 %, touchant aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %). Par ailleurs, le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur diminue également, s’établissant à 23,5 %, avec un écart important entre hommes (13,6 %) et femmes (30,7 %).

Ces chiffres témoignent d’une amélioration globale du marché de l’emploi, bien que des défis restent à relever, notamment en matière d’emploi féminin et d’intégration des jeunes et des diplômés.

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La Tunisie au Salon international de l’huile d’olive 2025 de Jaén, en Espagne

La Tunisie est présente au Salon international de l’huile d’olive 2025 qui ce déroule à Jaén, en Espagne, du 14 au 17 mai 2025. La participation tunisienne est conduite par l’Agence des promotions des investissements agricoles (APIA); et ce, en partenariat avec l’Office national de l’huile (ONH).

Le Salon Jaén a lieu tous les deux ans. Il figure parmi les événements internationaux les plus importants consacrés à l’industrie oléicole.

Il réunit les acteurs majeurs de la chaîne de valeur de l’huile d’olive. A savoir les producteurs et les exportateurs d’huile d’olive; mais aussi des experts, des chercheurs et autres fabricants d’équipements.

Lors de la première journée, l’ambassadeur de Tunisie en Espagne a effectué une visite au pavillon tunisien.

Naturellement, les participants tunisiens exposent plusieurs variétés d’huiles d’olive tunisiennes. Lesquelles se sont distinguées lors des concours nationaux et internationaux, Mario Solina, entre autres.

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INS : croissance de 1,6 % du PIB au T1 2025

L’institut National de la Statistique INS vient de publier son dernier rapport sur les données des comptes nationaux trimestriels. Il indique que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, ajusté des variations saisonnières, a progressé de 1,6 % en glissement annuel, au premier trimestre 2025.

Cependant, comparé au quatrième trimestre 2024, le PIB en volume a enregistré une légère baisse de 0,2 %.

Selon les données de l’INS, l’économie du pays a connu en 2023 une année difficile avec des contractions au premier semestre et une stagnation au troisième trimestre, suivies d’une légère amélioration en fin d’année.
En 2024, la croissance s’est progressivement renforcée avec des taux positifs chaque trimestre, culminant à +2,4 % au dernier trimestre. Au premier trimestre 2025, la croissance annuelle reste solide à +1,6 %. Mais le PIB a enregistré un léger recul trimestriel de 0,2 %, témoignant d’une certaine fragilité.

Les perspectives pour 2025 restent globalement positives, soutenues par des réformes et la reprise des secteurs clés. Mais la prudence est recommandée face aux risques économiques internes et externes.

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