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Djerba, les bébés viennent bronzer et les flamands roses déposer leurs œufs

Sous un soleil printanier de ce mois d’avril, Houmt el Souk est envahie par des centaines d’enfants et de bébés, que leurs parents ont sauvés du froid des pays européens, le temps des vacances scolaires. Des papas poussent les poussettes, où des bébés se prélassent et s’étirent en montrant leurs jambes et leurs joues bronzées, tandis que les mamans, en tenue très légère d’été, accompagnées souvent de leurs garçons ou filles, font la conquête des boutiques d’artisanats, fraîchement repeints.

La saison touristique s’annonce très bonne et les Djerbiens, commerçants dans l’âme, se frottent les mains. La présence des enfants et des bébés prouve que l’île est considérée comme un lieu sûr et sécurisé, pour s’y aventurer avec sa propre progéniture. Le dernier attentat qui avait ciblé il y a presque deux ans le pèlerinage de la Synagogue d’el Ghriba n’est donc qu’un vague souvenir.

L’exception culturelle

Autre signe qui ne trompe pas, les deux communautés, musulmane et juive, de l’île, en dépit de la guerre de Gaza, qui a ébranlé le monde, continuent à vivre et à se côtoyer sans incident majeur. Un incident a pourtant failli rompre cette coexistence pacifique, lorsque les forces de l’ordre ont essayé d’arrêter un citoyen tunisien de confession juive, condamné par un tribunal à une peine de prison pour agression caractérisée contre un autre citoyen tunisien. Les réseaux sociaux ont été envahis par de pages sionistes dirigées de l’étranger présentant cette arrestation comme un acte antisémite. Un début de manifestation a même eu lieu, lorsqu’un communiqué du rabbinat est venu donner raison à la police. Le délinquant a été arrêté et l’affaire est toujours en attente d’un jugement. Mais Djerba continue à rayonner à l’international comme une des meilleures destinations touristiques du monde.

 

Autre signe qui ne trompe pas, les deux communautés, musulmane et juive, de l’île, en dépit de la guerre de Gaza, qui a ébranlé le monde, continuent à vivre et à se côtoyer sans incident majeur.

 

Un autre incident se produisit la semaine dernière. Un jeune, non djerbien – précisé le communiqué de la police de Médenine – a tenté de voler le sac d’une touriste, qui s’est débattue et fut blessée avant que les citoyens ne se jettent sur l’agresseur et l’arrêtent avant de le livrer à la police qui a accouru sur le lieu. Les réseaux sociaux se sont vite enflammés laissant libre court à l’imaginaire et aux fantasmes, mais vite calmés. C’est le prix de la notoriété, et il faut faire avec et surtout informer vite et à temps.

Le geste des citoyens n’est pas seulement motivé par la volonté de protéger les victimes. Il fait partie d’une longue tradition d’autodéfense collective face aux agressions venues de l’extérieur. L’UNESCO a d’ailleurs évoqué cette longue tradition séculaire où les Djerbiens, ibadites, malékites, juifs ou chrétiens se coalisent pour faire face aux périls extérieurs venant de la mer ou du continent, mais aussi par une vigilance collective quand il s’agit de rompre la sécurité intérieure au sein des villages, lorsqu’ils sont menacés par une déstabilisation, les mosquées jouant un rôle majeur dans cette recherche collective et continue de la sécurité. 

Lire aussi : C’est fait, l’île de Djerba est classée « Patrimoine mondial » de l’UNESCO

Cela fait partie des spécificités culturelles de Djerba peut-être à cause de son côté insulaire. Il est certain qu’en cas de danger qui menace les habitants, ce reflexe culturel qui existe depuis la nuit des temps continue à se manifester à l’époque moderne sous d’autres formes. Même s’il est vrai que des actes d’agression isolés, comme les braquages pour arracher les téléphones ou le vol des maisons dont les propriétaires sont à l’étranger continuent à gâcher la sérénité légendaire des Djerbiens.

L’autre exception culturelle est la tendance conservatrice des Djerbiens, une forme de résistance aussi bien à l’agressivité de la culture touristique qu’à la modernité tout court. Mais un compromis a fini par être trouvé, les insulaires ne considérant plus le tourisme comme un fléau qui menace leurs traditions et surtout leur religion, mais comme un facteur qui leur permet désormais de mettre en valeur leurs éléments identitaires.

Le sommet de la Francophonie, tenu en 2022, a permis aux Djerbiens, et grâce à une politique volontariste du ministère de la Culture, de mettre en scène leurs traditions, artistiques, folkloriques et même religieuses. Des milliers d’hommes et de femmes ont participé à ces manifestations, ce qui a eu pour effet le renforcement du tourisme culturel. En effet, l’on voit maintenant des cars de touristes pleins à craquer suivre le circuit culturel qui permet de découvrir aussi bien l’architecture typique des houchs et des mosquées, que les traditions culinaires de l’île. Au fond, un renouveau du secteur touristique, qui ne se limite plus aux trois fameux (SSS).

Lire également: Sommet de la francophonie: Kaïs Saïed préside la séance d’ouverture de la 2ème journée

Autre facteur nouveau, le développement fabuleux des maisons d’hôtes qui de plus en plus se situent à l’intérieur de l’île en pleins menzels, sorte de quartiers qui regroupent les gens de la même famille, et même que certains houchs ont été transformés en maison d’hôtes avec piscine mais sans bars, mais décorés avec des meubles de style djerbien, ce qui renforce la tendance du tourisme culturel.

La bourgeoisie tunisienne est acquise à ce genre de maisons familiales extrêmement pittoresques, et qui rompt avec la tradition touristique, dite tourisme de masse. Il est clair qu’on assiste à une évolution que les autorités gagnent à soutenir, puisque sur le plan national on appelle de plus en plus à la diversification du produit touristique. Sauf que la législation dans ce domaine accuse encore du retard.

La transfiguration

Aucune étude n’est encore faite sur l’évolution démographique de l’île. Ce qui est sûr, c’est que la nature identitaire de l’île est en cours de changement. L’immigration de et vers Djerba continue à changer la carte démographique aussi bien quant à l’âge que l’origine ethnique. Il clair que l’installation de plus en plus de personnes âgées, d’origine européenne, que de retraités djerbiens aussi bien que d’autres villes tunisiennes, souvent dotées d’un pouvoir d’achat assez élevé, a fait grimper vers le haut l’âge moyen des résidents. Par contre, l’immigration des jeunes djerbiens vers l’Europe, qui est une tradition qui date des années soixante, prive l’île de ses forces vives, à tel point que certains villages de l’intérieur ne comptent que peu de jeunes. Le manque de main-d’œuvre se fait ressentir, ce qui crée une tendance à s’y installer des jeunes venant de l’extérieur de l’île qui pratiquement couvrent tous les métiers, et y restent souvent en fondant des familles, surtout autour des grandes agglomérations.

 

L’immigration de et vers Djerba continue à changer la carte démographique aussi bien quant à l’âge que l’origine ethnique.

 

Ce qui est intéressant, c’est que ce changement démographique se fait en douceur, et sans accrocs entre les originaires et les nouveaux habitants. On ne les distingue presque plus surtout que l’île accueille des centaines de milliers de touristes , ce qui crée un mélange incroyablement beau et riche le jour du souk (2 fois par semaine), une sorte de melting-pot, très coloré et diversifié, le tout dans une ambiance de kermesse continue. C’est ce qui attire de plus en plus des Tunisiens assez âgés à vouloir finir leur vie dans cette ambiance chargée de sérénité et d’échanges.

Ce qui est surprenant, après les années, terrorisme et COVID, c’est que l’île a vite surmonté sa crise et récupéré ses atouts. Cela se voit à l’œil nu, dans les agglomérations urbaines, où boutiques, bazars, salons de thé, cafétérias, restaurants, gargotes, sont totalement retapés et modernisés souvent avec beaucoup de luxe, concurrence oblige. Même le vieux marchand de beignets dont la boutique date des années trente, près du café mythique de Chmamtattou, un des plus anciens après le café Ben Daamech, a retapé complètement sa boutique.

Bref, tout le monde sent qu’on est devant une belle saison touristique, et on s’y prépare fiévreusement. Pourvu que rien ne vienne perturber cette espérance, et les gens suivent avec inquiétude le fameux pèlerinage de la Ghriba. L’année dernière, les organisateurs avaient opté pour une cérémonie religieuse pour uniquement les autochtones, à cause de la guerre de Gaza. L’on ne sait pas encore ce qui se prépare pour le prochain pèlerinage en mai. Toutefois, la sécurité est déjà renforcée surtout pour les contrôles des papiers aussi bien à côté du Bac d’Ajim que du côté du pont romain.

Ce qui frappe le visiteur, au premier coup d’œil c’est la prospérité affichée de l’île, en contradiction avec la crise économique que vit le pays. Il est vrai que les deux mamelles de l’île sont le tourisme et surtout les transferts des Djerbiens de l’Europe. Une bénédiction !

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Concurrence et prix – La Tunisie modernise sa législation pour attirer les investissements

Le président du Conseil de la concurrence, Hassan Guizani, a annoncé lundi 28 avril 2025 une révision majeure de la loi de 2015 encadrant la concurrence et les prix. Lors d’une session de formation organisée à Tunis en collaboration avec la Commission de la concurrence du COMESA, il a rappelé le rôle clé de la concurrence dans l’attraction des investissements et la stimulation de l’économie.

La Tunisie travaille à aligner sa réglementation sur les exigences internationales pour favoriser la relance économique, a-t-il précisé. La loi visée, adoptée en septembre 2015, encadre la liberté des prix et la concurrence afin de garantir l’équilibre du marché et la protection des consommateurs.

Des défis accentués par les crises globales

Houssam Eddine Touiti, directeur général de la concurrence au ministère du Commerce, a pointé les défis liés aux bouleversements climatiques, géopolitiques et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. Ces facteurs, selon lui, exigent un renforcement des capacités de régulation des autorités nationales.

 Avec TAP 

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Le marché boursier termine en légère hausse

Le marché boursier tunisien a clôturé en légère hausse (+0,03 %) à 11 182 points, avec un volume d’échanges modeste de 6,5 millions de dinars (MD).

La séance a été marquée par une transaction de bloc sur le titre STA, qui a dominé les échanges.

Les valeurs phares de la séance

  • STA : Le concessionnaire officiel de Chery a enregistré une progression de 2,1 % à 24,400 D, avec un volume d’échanges de 1,5 MD, grâce à une transaction de 1,4 MD.

  • MONOPRIX : Meilleure performance du jour, le titre a grimpé de 4,4 % à 4,300 D, dans un flux de 24 000 dinars.

  • ASSAD : Bien orienté, le titre a gagné 4,4 % à 2,150 D, avec 252 000 dinars échangés.

Les principales baisses

  • TUNINVEST : La SICAR a subi la plus forte correction (-4,5 %) dans un volume limité (4 000 dinars).

  • BH LEASING : Le leaseur lié à BH BANK a reculé de 3,2 % à 4,600 D, avec seulement 7 000 dinars échangés.

Actualité corporate : MONOPRIX publie ses résultats

Lors de sa réunion du 25 avril 2025, le Conseil d’Administration de MONOPRIX a annoncé :

  • Un chiffre d’affaires individuel de 732,6 MD en 2024 (+7,1 %).

  • Un résultat net individuel de 6,8 MD.

  • Un résultat consolidé (part du groupe) de 6,9 MD.

La société proposera un dividende de 0,150 D par action (contre 0,100 D en 2024) lors de son Assemblée Générale Ordinaire du 12 juin 2025.

Avec TAP

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Révision du Code du travail : Un projet qui viole le dialogue social, selon l’UGTT

Le Bureau exécutif national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a vivement réagi  lundi 28 avril 2025 au projet de révision du Code du travail, actuellement en discussion entre le gouvernement et les organisations patronales.

Dans un communiqué signé par son secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, le syndicat dénonce son exclusion des négociations, qualifiant cette démarche de « contournement du dialogue social ». Il s’agit ainsi de ne pas impliquer la centrale syndicale dans les négociations concernant la réforme du code du travail.

Une réforme menée sans concertation

Le texte gouvernemental, qui porte notamment sur l’organisation des contrats de travail et l’encadrement de la sous-traitance, a été examiné en circuit fermé avec les représentants du patronat. L’UGTT, pourtant principale organisation syndicale du pays, affirme avoir été sciemment écartée des débats.

Cette marginalisation viole selon le syndicat :

  • La loi n°54 de 2017 instituant le Conseil national du dialogue social, dont l’avis est obligatoire pour toute réforme touchant au droit du travail ;

  • Les conventions internationales ratifiées par la Tunisie, qui imposent la consultation des partenaires sociaux.

Un projet jugé incomplet et dangereux

Si l’UGTT reconnaît certains progrès dans le projet gouvernemental, elle met en garde contre :

  1. Des formulations ambiguës susceptibles d’être détournées au détriment des travailleurs ;

  2. Une approche fragmentaire qui ignore les déséquilibres structurels du Code actuel ;

  3. Un risque d’aggravation des conflits sociaux, le passage en force minant la paix sociale.

Mise en garde solennelle

« Cette réforme manquée cristallise les tensions », avertit le communiqué, qui appelle à :

  • Une refonte globale du Code intégrant toutes les parties prenantes ;

  • L’abandon des méthodes unilatérales ;

  • La protection effective des droits fondamentaux des travailleurs.

À suivre : La réaction du gouvernement à ces accusations et l’évolution des négociations.

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Taekwondo : 10 médailles pour la Tunisie à la 6e Coupe du président de la WTF G3

À l’issue de la 6ème Coupe du président de la Fédération internationale de taekwondo G3 qui s’est tenue du 25 au 27 avril à Addis-Abeba en Ethiopie, les taekwondoistes tunisiens ont récolté pas moins de 10 médailles, dont six en or.

Les breloques d’or ont été remportées par Firas Kattoussi (-80 kg), Fares Boujemai (-68 kg), Mohamed Khalil Jendoubi (-63 kg), Cheima Toumi (-57 kg), Wafa Mesghouni (-62 kg) et Mohamed Oussama Jelida (-55 kg / Juniors), détaille un site de la place.

Pour sa part, Aicha Zoghbi (-49 kg), Mootaz Aifaoui (-87 kg) et Kenza Selmi (-55 kg / Juniors), sont repartis avec l’argent. Quant à la seule et dernière médaille de bronze, elle a été décrochée par Ouhoud Ben Aoun chez les -53 kg, ajoute la même source.

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SMART Tunisie verse 9,1 millions de dinars de dividendes pour 2024

Lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 25 avril 2025, SMART Tunisie a approuvé la distribution de dividendes pour l’exercice 2024, d’un montant total de 9,111 millions de dinars, soit 0,900 dinar par action.

La répartition se fera comme suit :

  • 0,540 dinar par action, prélevé sur la prime d’émission, non soumis à la retenue à la source.
  • 0,360 dinar par action, prélevé sur les résultats reportés, soumis à la retenue à la source.

La date de détachement des dividendes a été fixée au 19 juin 2025. Les actionnaires de SMART Tunisie sont ainsi invités à prendre note de ces modalités.

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Blackout géant en Espagne et au Portugal

Blackout. Une panne d’électricité géante a plongé l’Espagne et le Portugal, ce lundi 28 avril, dans l’obscurité. Les rapports indiquent des problèmes avec le réseau électrique européen, dont l’origine demeure indéterminée. 

La compagnie espagnole Red Electrica annonce sur son compte X :  « Nous activons des plans de rétablissement de l’approvisionnement électrique en collaboration avec les entreprises du secteur après la panne survenue dans le système de la péninsule… »

Au Portugal, des sources officielles ont déclaré aux médias que la panne s’étendait à l’ensemble du pays. Tandis que des informations similaires parviennent d’Espagne. Ainsi, l’aéroport international Barajas de Madrid a été privé d’électricité et les télécommunications ont également été touchées.

Les citoyens d’Andorre et de certaines régions de France limitrophes de l’Espagne ont également signalé avoir été touchés par la panne.

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84,9 %, c’est le taux de connexion Internet en Tunisie

Dans un rapport de l’agence tunisienne Medianet intitulé «Medianet Insight Day 2ème édition-2025», près de 85 % (84,9 %) des Tunisiens ont une connexion à Internet. Ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à 2024.

Cette augmentation est expliquée par l’importance des moyens nationaux investis dans les infrastructures digitales, ces derniers mois, comme le rapporte la radio privée Mosaïque Fm.

Ce qui place la Tunisie au quatrième rang en Afrique, devancée par le Maroc (92,2 %), la Libye (88,5 %) et les Seychelles (87,4 %); mais devant l’Egypte (81,9 %) et l’Afrique du Sud (78,9 %).

En revanche, la Tunisie est largement devancée par les autres membres de la région MENA, n’occupant que la 11ème position, certains pays du Golfe frôlant les 100 %.

A l’échelle mondiale, le taux de connexion se situe aux alentours de 68 %.

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Stabilité ou déclin? Comment la Tunisie peut reconquérir la confiance des investisseurs étrangers?

La Tunisie traverse une crise d’attractivité marquée par des fermetures d’usines étrangères et un climat d’incertitudes réglementaire et socio-politique. Malgré des avantages comparatifs historiques, l’opacité institutionnelle, l’instabilité et la défiance envers les réformes dissuadent les investisseurs; et ce, dans un contexte mondial où la prévisibilité prime. Le recentrage sur la stabilité et la transparence apparaît comme une condition sine qua non pour restaurer la confiance.

Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux. Il souligne : « On entend parler de temps à autre de fermetures d’usines étrangères installées en Tunisie. Et d’autres opérateurs étrangers prospectant des opportunités d’investissement en Tunisie, dans l’attente d’une éventuelle et souhaitée concrétisation.

Ma modeste expérience de quelques décennies de diplomatie économique et même de direction, pendant près de quatre ans, du bureau de promotion des investissements extérieurs à Washington (API avant la création de la FIPA) me font penser qu’en dépit de ses nombreux avantages comparatifs, malheureusement en constante érosion depuis deux décennies, en commençant par la fin du règne de Ben Ali pour en arriver à la transe révolutionnaire aux relents anti-capitalistes, l’élément le plus dissuasif pour tout investisseur étranger en Tunisie, dans un monde en phase de fluidité et d’incertitudes exceptionnelles, est l’opacité qui plane sur l’avenir de notre voisinage. Et surtout celui de la Tunisie, tant du point de vue réglementaire, fiscal que socio-politique.
Un « génie » tunisien de la gouvernance avait déclaré que le capital est jabene (lâche). Malgré tous ses errements et défauts, ce politicien avait mis le doigt sur un facteur fondamental pour tout investisseur étranger. A savoir la phobie de l’incertitude et l’exigence de stabilité et de prévisibilité.
Alors que l’Europe, son principal partenaire et investisseur, s’enfonce dans une crise socio-économique profonde nécessitant la recherche d’alternatives économiques crédibles, durables et non idéologiques, la Tunisie devra œuvrer à projeter une image de stabilité et la traduire durablement dans la réalité.

Ce n’est qu’à cette condition que la Tunisie pourra espérer regagner l’attractivité qu’elle a pu avoir à une certaine époque. Et probablement mieux avec un modèle socio-économique viable et prometteur de prospérité durable pour tous les opérateurs tunisiens et étrangers. »

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Enseignement supérieur : vers un renforcement des liens entre Tunis et Londres

Les 29 et 30 avril 2025, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, sera en Grande-Bretagne, dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre Tunis et Londres.

La visite du ministre de l’Enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de la 8ème réunion officielle de la Commission tuniso-britannique de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a lieu les 29 et 30 avril 2025.

A cette occasion, Mondher Belaïd rencontrera, outre l’ambassadeur britannique en Tunisie Roderick Drummond, le chef de l’Unité de l’Afrique du Nord au bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth à Londres, Matthew Forman.

Pour ce faire, des représentants des principaux établissements d’enseignement supérieur des deux pays participeront aux discussions de ces deux jours de la réunion.

En marge de la Commission mixte, Mondher Belaïd aura des rencontres bilatérales avec des cadres du British Council, de Times Higher Education et de l’Agence d’assurance de la qualité.

Ensuite, il se rendra à l’Université d’East London où il participera à une rencontre axée sur l’entrepreneuriat et à une table ronde sur l’éducation transnationale à l’Université des études orientales et africaines (SOAS) de Londres.

Dans cette visite, il est accompagné d’une délégation officielle composée de directeurs généraux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que de représentants des principales universités et établissements d’enseignement supérieur tunisiens.

Les discussions porteront sur les opportunités et les défis liés à l’éducation transnationale. A cet égard, Mondher Belaïd présentera la vision de la Tunisie sur ce sujet. De même qu’il recueillera les points de vue de l’Université des études orientales et africaines (SOAS), du King’s College de Londres et de l’Université d’Oxford.

L’ambassadeur du Royaume-Uni à Tunis, Roddy Drummond, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux d’accueillir le ministre Mondher Belaïd à Londres, pour participer à la 8ème réunion de la Commission britannique-tunisienne pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. La visite confirme l’ambition commune des deux pays de renforcer notre coopération fructueuse dans le domaine de l’éducation. Grâce à notre ministère des Affaires étrangères et du Commerce, nous sommes heureux de collaborer avec certaines de nos universités britanniques les plus prestigieuses (SOAS, King’s College, Robert Gordon University) sur l’éducation transnationale pour voir davantage de partenariats entre nos institutions ».

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Financement BEI : 30 millions d’euros pour renforcer les infrastructures hydrauliques

La Banque européenne d’investissement (BEI) a octroyé à la Tunisie un crédit de financement totalisant 30 millions d’euros (près de 100 millions de dinars). Et ce, pour sécuriser et renforcer l’alimentation en eau potable du Grand Tunis et du port financier de Tunis.

Ce financement de la BEI s’inscrit dans le cadre du soutien au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie.

Deux accords distincts pour deux bénéficiaires

Le financement se compose de deux conventions :

  • Un crédit souverain de 8 millions d’euros (27 millions de dinars) accordé à la République Tunisienne pour l’alimentation en eau potable du port financier d’Elhessyene (Raoued, Ariana).

  • Un prêt additionnel de 22 millions d’euros (73 millions de dinars) attribué à la SONEDE pour la création d’un pôle de traitement d’eau potable à Béjaoua. Objectif : sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis.

Modalités de remboursement et conditions financières

Le crédit souverain de 8 millions d’euros est remboursable sur 30 ans, avec une période de grâce de six ans, et propose un taux d’intérêt fixe ou variable selon le choix de la Tunisie.
Le prêt à la SONEDE de 22 millions d’euros sera remboursé sur 22 ans, avec également six ans de grâce, et souscrit aux mêmes conditions de taux.

Un projet stratégique pour le Grand Tunis et le port financier

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné que ces financements renforcent la sécurité alimentaire et confirment la confiance mutuelle entre la Tunisie et la BEI. Depuis 1979, la coopération avec la BEI a permis de mobiliser plus de 7 milliards d’euros en financements.

Un nouveau complexe de traitement d’eau en cours

Hamadi Habaieb, secrétaire d’État aux Ressources hydrauliques, a indiqué que les travaux du nouveau complexe de traitement d’eau potable à Béjaoua (Grand Tunis) sont en cours. Ce projet, cofinancé par la BEI et l’AFD à hauteur de 92 millions d’euros, vise à réduire la dépendance actuelle vis-à-vis du complexe de Ghedir El Golla (capacité de 8,4 m³/s).

Engagement de la BEI pour le développement durable

Pour sa part Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a réaffirmé l’engagement de la banque en faveur des projets durables et de la lutte contre le changement climatique. Un nouveau partenariat avec le WWF sera lancé pour promouvoir des solutions fondées sur la nature (NBS) dans les zones urbaines de moins de 3 000 habitants, en collaboration avec l’ONAS.

Assistance technique pour les futurs projets publics

Une enveloppe de 5 millions d’euros, financée par l’UE et mise en œuvre avec la BEI, soutiendra le ministère de l’Économie et de la Planification dans la préparation de nouveaux projets d’investissement public, visant à améliorer leur qualité, durabilité et résilience.

Conclusion : une coopération historique pour l’eau et le développement

Ces financements illustrent la continuité du partenariat entre la Tunisie et la BEI, avec un impact direct sur la sécurité hydrique et le développement économique. Les projets structurants comme celui de Béjaoua et du port financier renforceront durablement les infrastructures tunisiennes.

Avec TAP

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Un marché de 640 millions de consommateurs : ce que gagne la Tunisie dans le COMESA

Un protocole de coopération entre les conseils de concurrence des pays membres du COMESA (dont la Tunisie) sera signé; et ce, à l’issue d’une réunion régionale à Tunis. Cet événement, ouvert ce lundi 28 avril 2025 sous l’égide de la Commission COMESA pour la concurrence, se poursuivra jusqu’au 30 avril.

Houssem Eddine Touiti, directeur général de la Concurrence au ministère tunisien du Commerce, a insisté sur la nécessité d’une réponse collective aux défis économiques et géopolitiques actuels. Lors d’une déclaration sur les ondes de Mosaïque FM, il précise que les perturbations des chaînes d’approvisionnement, les mesures protectionnistes et les pratiques anticoncurrentielles transfrontalières nécessitent une action coordonnée des membres du COMESA.

Dans ce contexte, la Tunisie accueillera les 1er et 2 mai 2025 la 34ème session du Conseil des commissaires de la COMESA pour la concurrence. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts d’intégration économique régionale.

Soulignons à cet égard que la Tunisie a rejoint le COMESA en juin 2019. Cette adhésion lui permet de renforcer sa position stratégique vers un marché africain intégré de 640 millions d’habitants (PIB combiné : 1 000 milliards de dollars). Les entreprises tunisiennes bénéficient ainsi d’un accès privilégié à de nouvelles opportunités commerciales. Tout en consolidant le rôle du pays dans la promotion d’une concurrence équitable à l’échelle continentale.

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Mohamed Ali Nafti : « Plaidoyer pour le multilatéralisme et le leadership tunisien »

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a ouvert ce lundi 28 avril 2025 la conférence de presse consacrée à la présentation de Habib Ammar, candidat  au poste de Secrétaire général de l’ONU Tourisme, organisée au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis.

Dans son allocution, le ministre a souligné que « la Tunisie poursuit son engagement dans le multilatéralisme. Et notamment dans le secteur touristique qui contribue au rapprochement des civilisations et à la coexistence pacifique ». S’adressant aux ambassadeurs présents, Mohamed Ali Nafti a appelé à soutenir la candidature de l’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar; tout en exprimant son « respect pour les autres candidats en lice ».

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, a quant à lui rappelé que « la Tunisie, terre de convergence des civilisations, place le tourisme au cœur des échanges culturels ». Il a ajouté que « le moment est venu pour la Tunisie d’endosser un rôle de leader dans ce secteur ».

De son côté, Habib Ammar a présenté sa vision articulée autour de quatre défis mondiaux :

  1. Évolutions démographiques et augmentation exponentielle du nombre de touristes.
  2. Compétitivité face à la diversification des offres touristiques.
  3. Durabilité environnementale et gestion des flux.
  4. Impact économique du secteur, notamment avec 1,8 milliard de touristes attendus d’ici 2030.

Il a également insisté sur le rôle politique du tourisme dans le renforcement des relations internationales. Ainsi que sur les efforts sécuritaires et technologiques nécessaires pour accompagner la digitalisation et l’innovation dans le secteur.

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Habib Ammar candidat au poste de secrétaire général de l’ONU Tourisme

L’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar, a présenté ce lundi 28 avril 2025 à l’Académie Diplomatique internationale de Tunis son programme pour le poste de Secrétaire Général de l’Organisation mondiale du Tourisme (ONU Tourisme). Il est l’un des six candidats en lice pour cette fonction stratégique, avec un scrutin prévu les 28, 29 et 30 mai 2025 au Conseil exécutif de l’ONU Tourisme  qui compte 35 membres. Le Conseil exécutif recommandera un candidat à l’Assemblée générale. Laquelle procédera à la nomination finale en novembre 2025, qui aura lieu à Ryad. 

Habib Ammar met en avant une vision axée sur l’innovation, la durabilité et l’inclusion. Tout en soulignant les défis majeurs du secteur tels que le changement climatique, le surtourisme et la digitalisation. Il insiste particulièrement sur l’importance du tourisme 4.0. Ainsi que sur la nécessité d’accompagner les petites et moyennes entreprises dans la maîtrise des nouvelles technologies. Et ce, pour éviter une fracture numérique entre pays et acteurs économiques.

Habib Ammar :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé »

Par ailleurs, il souligne à l’issue de sa présentation, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé. Il est essentiel d’intégrer les mutations démographiques, qui transforment profondément la demande touristique internationale. Et plus particulièrement avec le vieillissement de la population et l’essor des voyageurs technophiles des nouvelles générations. L’ONU Tourisme doit prendre en compte ces évolutions pour adapter les politiques du secteur. »

En outre, il estime que la digitalisation du tourisme permettra de passer d’un modèle traditionnel basé sur les tours opérateurs et les packages, à des offres personnalisées, adaptées aux profils et attentes des voyageurs via des plateformes numériques. Tout en ajoutant : « Cela nécessite de veiller à ne pas creuser la fracture technologique entre pays et entreprises, en soutenant particulièrement les petites PME qui ont moins de moyens pour maîtriser ces technologies, contrairement aux grandes entreprises. »

Et de poursuivre : « La Tunisie, grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques, a un avantage coopératif important et doit généraliser cette transition numérique pour rester compétitive parmi les destinations pionnières. Il est crucial de saisir cette opportunité dès maintenant pour ne pas prendre de retard. Tout en améliorant l’accessibilité et en diversifiant les offres, ainsi qu’en tenant compte des disparités économiques qui pourraient limiter l’accès au voyage de certaines populations. »

Et de conclure : « La Tunisie suit cette tendance mondiale grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques. Ce qui constitue un atout pour s’inscrire parmi les destinations pionnières du tourisme numérique sur mesure. »

Il convient de noter que les élections se tiendront à Madrid, siège de l’ONU Tourisme. Et la candidature retenue sera soumise à l’Assemblée générale en novembre à Riyad pour validation finale.

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Artisanat tunisien : un objectif de 160 MDT à l’export pour 2025

L’Office national de l’artisanat (ONA) prend en charge la participation de 80 jeunes artisans à la 41ème édition du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des expositions du Kram.

Selon sa directrice générale, Leila Mselletti, ces jeunes apportent une valeur ajoutée au secteur. Et ce, grâce à leur créativité et leurs produits innovants, renforçant ainsi son potentiel à l’international.

L’ONA mise sur la diversification des foires pour soutenir la commercialisation des produits artisanaux, avec un objectif de croissance des exportations de 12 % en 2025 (160 MDT).

Avec TAP

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Ahmed Souab comparaît devant la juge d’instruction

L’avocat Ahmed Souab comparaît, ce lundi 28 avril 2025, devant le juge d’instruction du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.

Placé en état d’arrestation, il est poursuivi pour : « menaces de commettre des actes terroristes » ; « mise en danger de la vie d’une personne protégée » ; et « mobilisation de compétences au profit d’une organisation terroriste ».

Il avait été arrêté le 21 avril 2025 à son domicile et placé en détention après un mandat de dépôt délivré deux jours plus tard. Les forces de l’ordre l’avaient alors transféré au pôle antiterroriste, puis à la caserne de Bouchoucha. Cette affaire, traitée dans le cadre de la législation antiterroriste, a provoqué de vives réactions parmi des citoyens et personnalités publiques, dénonçant une « procédure irrégulière ».

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L’économie américaine n’a réalisé que 0,4 % de croissance au premier trimestre

L’économie américaine, qui avait enregistré une forte croissance en 2024, a perdu de son élan au premier trimestre 2025. Elle n’a réalisé que 0,4 % de croissance, a rapporté dimanche 27 avril Bloomberg.

L’agence estime que cette baisse s’est produite en raison de la fatigue des consommateurs et d’un déficit commercial croissant dû aux entreprises qui se précipitent pour augmenter les importations de biens dont les prix risquent d’augmenter en raison des tarifs douaniers du président américain, notamment les importations de voitures.

Les premières estimations du gouvernement américain pour le PIB du premier trimestre devraient montrer une croissance de 0,4 %, le niveau le plus bas en trois ans. « Étant donné que les marchés financiers sont très sensibles aux perspectives de croissance de l’économie, la stagnation du PIB risque d’accroître les inquiétudes de Wall Street quant au risque de récession », précise Bloomberg.

Jusqu’à présent, le rythme des embauches a toutefois légèrement ralenti et il n’y a aucun signe de licenciements massifs. Les données mensuelles sur l’emploi seront publiées et devraient montrer que 130 000 emplois ont été créés. Soit environ 100 000 de moins que l’augmentation plus importante que prévu en mars. Le taux de chômage devrait rester à 4,2 %.

Les chiffres de croissance du PIB qui seront publiés mercredi 30 avril constitueront la première évaluation de l’économie au cours du premier trimestre du second mandat de Donald Trump, et seront révélateurs de l’impact des tarifs douaniers et de la politique commerciale plus large du président Trump, avant la vague beaucoup plus importante de tarifs douaniers annoncée le 2 avril.

Les investissements des entreprises dans les équipements – principalement les avions commerciaux – peuvent être un point positif qui contribuera positivement au PIB. Toutefois, les entreprises sont devenues de plus en plus prudentes quant à leurs dépenses, en attendant que le paysage s’éclaircisse concernant les tarifs douaniers, les accords commerciaux et la politique fiscale.

Les consommateurs, dont beaucoup s’inquiètent de la sécurité de leur emploi, semblent également limiter leurs achats.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle, hors alimentation et carburant – qui est la mesure de l’inflation sous-jacente suivie par la Fed -, devrait augmenter de 2,6 % sur une base annualisée, soit sa plus faible augmentation annuelle depuis juin 2024.

Cependant, la Fed, qui se réunit les 6 et 7 mai, une semaine après la publication des données du PIB, n’a pas encore signalé son intention de réduire les taux d’intérêt.

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DeepSeek accusée de transfert illégal de données personnelles de ses utilisateurs en Chine

La toile a enregistré ces derniers mois l’arrivée d’une nouvelle application d’intelligence artificielle, dénommée DeepSeek.

Jusque-là tout va bien, sauf que celle-ci est au cœur d’une controverse majeure, comme le rapporte le site spécialisé jeuxvideo.com. « Les autorités sud-coréennes révèlent que des données personnelles d’utilisateurs, y compris le contenu de leurs requêtes, ont été transférées vers une filiale de ByteDance en Chine; et ce, sans aucun consentement préalable », écrit le site.

A noter au passage que l’entreprise ByteDance (maison mère de TikTok) est accusée par les Etats-Unis de transfert de données sensibles en Chine.

Transfert de données personnelles

Revenons sur DeepSeek pour dire que les accusations et la controverse se confirment, si l’on en croit jeuxvideo.com. En effet, « la pépite de l’intelligence artificielle chinoise, DeepSeek, se retrouve sous le feu des projecteurs pour des raisons très préoccupantes. La Commission de protection des informations personnelles (PIPC) de Corée du Sud annoncé que l’application avait procédé au transfert de données personnes d’utilisateurs sud-coréens vers des serveurs situés en Chine; et ce, sans avoir obtenu leur accord explicite ».

Lire aussi : Les géants des télécoms chinois adoptent le modèle d’IA de DeepSeek

Toujours selon PIPC, l’enquête menée depuis février dernier, suite aux interrogations croissantes sur les pratiques de l’entreprise, aurait révélé que « DeepSeek n’a pas seulement collecté des informations techniques relatives aux appareils et aux réseaux utilisés, mais a également transmis le contenu même des requêtes (prompts) saisies par les utilisateurs dans l’interface de l’IA. Ces informations sensibles ont été dirigées vers les serveurs de Volcano Engine, une plateforme de services cloud basée à Pékin et appartenant à ByteDance, la maison mère de TikTok ».

Faute reconnue…

Voilà qui n’arrange pas les affaires de l’entreprise chinoise qui, selon notre source, aurait reconnu « des lacunes dans sa prise en compte de la législation sud-coréenne sur la protection des données ». Alors que DeepSeek avait initialement séduit par sa capacité à rivaliser avec des concurrents occidentaux à moindre coût.

Cependant, le management de DeepSeek se dit prête à coopérer avec la commission et a volontairement suspendu la possibilité de télécharger son application sur les marchés d’applications locaux dès février.

Quant au « transfert spécifique vers Volcano Engine », la société a justifié cette action par la nécessité de « corriger des vulnérabilités de sécurité et d’améliorer l’interface et l’expérience utilisateur ». Et que le transfert du contenu des prompts vers Volcano Engine a été interrompu le 10 avril dernier, suite aux interventions de la PIPC.

Lire également : Aussitôt créée, DeepSeek déjà dans l’œil du cyclone américain

Bien évidemment, « cet incident alimente la défiance croissante concernant la gestion des données par certaines entreprises technologiques, notamment chinoise », comme le souligne le site.

Pékin a réagi mais en niant avoir demandé quoi que ce soit

Et l’affaire est prise très au sérieux de la part des autorités chinoises, en particulier le ministère des Affaires étrangères. Lequel aurait affirmé que « Pékin accorde une grande importance à la protection de la vie privée et à la sécurité des données ». De même qu’il « n’avait jamais exigé et n’exigera jamais de collecte illégale de données ».

De son côté, DeepSeek n’a pas encore commenté publiquement les conclusions détaillées de l’enquête sud-coréenne.

Attendons voir.

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Coopération tuniso-française : la Région Île-de-France offre 165 bus aménagés à la TRANSTU

Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, remettra officiellement 165 bus aménagés de la RATP/Île-de-France Mobilités à la TRANSTU.

La cérémonie est organisée ce lundi 28 avril, au Centre de formation de la TRANSTU, à Ben Arous. 

Nous y reviendrons

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