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SMART Tunisie verse 9,1 millions de dinars de dividendes pour 2024

Lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 25 avril 2025, SMART Tunisie a approuvé la distribution de dividendes pour l’exercice 2024, d’un montant total de 9,111 millions de dinars, soit 0,900 dinar par action.

La répartition se fera comme suit :

  • 0,540 dinar par action, prélevé sur la prime d’émission, non soumis à la retenue à la source.
  • 0,360 dinar par action, prélevé sur les résultats reportés, soumis à la retenue à la source.

La date de détachement des dividendes a été fixée au 19 juin 2025. Les actionnaires de SMART Tunisie sont ainsi invités à prendre note de ces modalités.

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Blackout géant en Espagne et au Portugal

Blackout. Une panne d’électricité géante a plongé l’Espagne et le Portugal, ce lundi 28 avril, dans l’obscurité. Les rapports indiquent des problèmes avec le réseau électrique européen, dont l’origine demeure indéterminée. 

La compagnie espagnole Red Electrica annonce sur son compte X :  « Nous activons des plans de rétablissement de l’approvisionnement électrique en collaboration avec les entreprises du secteur après la panne survenue dans le système de la péninsule… »

Au Portugal, des sources officielles ont déclaré aux médias que la panne s’étendait à l’ensemble du pays. Tandis que des informations similaires parviennent d’Espagne. Ainsi, l’aéroport international Barajas de Madrid a été privé d’électricité et les télécommunications ont également été touchées.

Les citoyens d’Andorre et de certaines régions de France limitrophes de l’Espagne ont également signalé avoir été touchés par la panne.

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84,9 %, c’est le taux de connexion Internet en Tunisie

Dans un rapport de l’agence tunisienne Medianet intitulé «Medianet Insight Day 2ème édition-2025», près de 85 % (84,9 %) des Tunisiens ont une connexion à Internet. Ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à 2024.

Cette augmentation est expliquée par l’importance des moyens nationaux investis dans les infrastructures digitales, ces derniers mois, comme le rapporte la radio privée Mosaïque Fm.

Ce qui place la Tunisie au quatrième rang en Afrique, devancée par le Maroc (92,2 %), la Libye (88,5 %) et les Seychelles (87,4 %); mais devant l’Egypte (81,9 %) et l’Afrique du Sud (78,9 %).

En revanche, la Tunisie est largement devancée par les autres membres de la région MENA, n’occupant que la 11ème position, certains pays du Golfe frôlant les 100 %.

A l’échelle mondiale, le taux de connexion se situe aux alentours de 68 %.

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Stabilité ou déclin? Comment la Tunisie peut reconquérir la confiance des investisseurs étrangers?

La Tunisie traverse une crise d’attractivité marquée par des fermetures d’usines étrangères et un climat d’incertitudes réglementaire et socio-politique. Malgré des avantages comparatifs historiques, l’opacité institutionnelle, l’instabilité et la défiance envers les réformes dissuadent les investisseurs; et ce, dans un contexte mondial où la prévisibilité prime. Le recentrage sur la stabilité et la transparence apparaît comme une condition sine qua non pour restaurer la confiance.

Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux. Il souligne : « On entend parler de temps à autre de fermetures d’usines étrangères installées en Tunisie. Et d’autres opérateurs étrangers prospectant des opportunités d’investissement en Tunisie, dans l’attente d’une éventuelle et souhaitée concrétisation.

Ma modeste expérience de quelques décennies de diplomatie économique et même de direction, pendant près de quatre ans, du bureau de promotion des investissements extérieurs à Washington (API avant la création de la FIPA) me font penser qu’en dépit de ses nombreux avantages comparatifs, malheureusement en constante érosion depuis deux décennies, en commençant par la fin du règne de Ben Ali pour en arriver à la transe révolutionnaire aux relents anti-capitalistes, l’élément le plus dissuasif pour tout investisseur étranger en Tunisie, dans un monde en phase de fluidité et d’incertitudes exceptionnelles, est l’opacité qui plane sur l’avenir de notre voisinage. Et surtout celui de la Tunisie, tant du point de vue réglementaire, fiscal que socio-politique.
Un « génie » tunisien de la gouvernance avait déclaré que le capital est jabene (lâche). Malgré tous ses errements et défauts, ce politicien avait mis le doigt sur un facteur fondamental pour tout investisseur étranger. A savoir la phobie de l’incertitude et l’exigence de stabilité et de prévisibilité.
Alors que l’Europe, son principal partenaire et investisseur, s’enfonce dans une crise socio-économique profonde nécessitant la recherche d’alternatives économiques crédibles, durables et non idéologiques, la Tunisie devra œuvrer à projeter une image de stabilité et la traduire durablement dans la réalité.

Ce n’est qu’à cette condition que la Tunisie pourra espérer regagner l’attractivité qu’elle a pu avoir à une certaine époque. Et probablement mieux avec un modèle socio-économique viable et prometteur de prospérité durable pour tous les opérateurs tunisiens et étrangers. »

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Enseignement supérieur : vers un renforcement des liens entre Tunis et Londres

Les 29 et 30 avril 2025, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, sera en Grande-Bretagne, dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre Tunis et Londres.

La visite du ministre de l’Enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de la 8ème réunion officielle de la Commission tuniso-britannique de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a lieu les 29 et 30 avril 2025.

A cette occasion, Mondher Belaïd rencontrera, outre l’ambassadeur britannique en Tunisie Roderick Drummond, le chef de l’Unité de l’Afrique du Nord au bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth à Londres, Matthew Forman.

Pour ce faire, des représentants des principaux établissements d’enseignement supérieur des deux pays participeront aux discussions de ces deux jours de la réunion.

En marge de la Commission mixte, Mondher Belaïd aura des rencontres bilatérales avec des cadres du British Council, de Times Higher Education et de l’Agence d’assurance de la qualité.

Ensuite, il se rendra à l’Université d’East London où il participera à une rencontre axée sur l’entrepreneuriat et à une table ronde sur l’éducation transnationale à l’Université des études orientales et africaines (SOAS) de Londres.

Dans cette visite, il est accompagné d’une délégation officielle composée de directeurs généraux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que de représentants des principales universités et établissements d’enseignement supérieur tunisiens.

Les discussions porteront sur les opportunités et les défis liés à l’éducation transnationale. A cet égard, Mondher Belaïd présentera la vision de la Tunisie sur ce sujet. De même qu’il recueillera les points de vue de l’Université des études orientales et africaines (SOAS), du King’s College de Londres et de l’Université d’Oxford.

L’ambassadeur du Royaume-Uni à Tunis, Roddy Drummond, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux d’accueillir le ministre Mondher Belaïd à Londres, pour participer à la 8ème réunion de la Commission britannique-tunisienne pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. La visite confirme l’ambition commune des deux pays de renforcer notre coopération fructueuse dans le domaine de l’éducation. Grâce à notre ministère des Affaires étrangères et du Commerce, nous sommes heureux de collaborer avec certaines de nos universités britanniques les plus prestigieuses (SOAS, King’s College, Robert Gordon University) sur l’éducation transnationale pour voir davantage de partenariats entre nos institutions ».

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Financement BEI : 30 millions d’euros pour renforcer les infrastructures hydrauliques

La Banque européenne d’investissement (BEI) a octroyé à la Tunisie un crédit de financement totalisant 30 millions d’euros (près de 100 millions de dinars). Et ce, pour sécuriser et renforcer l’alimentation en eau potable du Grand Tunis et du port financier de Tunis.

Ce financement de la BEI s’inscrit dans le cadre du soutien au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie.

Deux accords distincts pour deux bénéficiaires

Le financement se compose de deux conventions :

  • Un crédit souverain de 8 millions d’euros (27 millions de dinars) accordé à la République Tunisienne pour l’alimentation en eau potable du port financier d’Elhessyene (Raoued, Ariana).

  • Un prêt additionnel de 22 millions d’euros (73 millions de dinars) attribué à la SONEDE pour la création d’un pôle de traitement d’eau potable à Béjaoua. Objectif : sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis.

Modalités de remboursement et conditions financières

Le crédit souverain de 8 millions d’euros est remboursable sur 30 ans, avec une période de grâce de six ans, et propose un taux d’intérêt fixe ou variable selon le choix de la Tunisie.
Le prêt à la SONEDE de 22 millions d’euros sera remboursé sur 22 ans, avec également six ans de grâce, et souscrit aux mêmes conditions de taux.

Un projet stratégique pour le Grand Tunis et le port financier

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné que ces financements renforcent la sécurité alimentaire et confirment la confiance mutuelle entre la Tunisie et la BEI. Depuis 1979, la coopération avec la BEI a permis de mobiliser plus de 7 milliards d’euros en financements.

Un nouveau complexe de traitement d’eau en cours

Hamadi Habaieb, secrétaire d’État aux Ressources hydrauliques, a indiqué que les travaux du nouveau complexe de traitement d’eau potable à Béjaoua (Grand Tunis) sont en cours. Ce projet, cofinancé par la BEI et l’AFD à hauteur de 92 millions d’euros, vise à réduire la dépendance actuelle vis-à-vis du complexe de Ghedir El Golla (capacité de 8,4 m³/s).

Engagement de la BEI pour le développement durable

Pour sa part Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a réaffirmé l’engagement de la banque en faveur des projets durables et de la lutte contre le changement climatique. Un nouveau partenariat avec le WWF sera lancé pour promouvoir des solutions fondées sur la nature (NBS) dans les zones urbaines de moins de 3 000 habitants, en collaboration avec l’ONAS.

Assistance technique pour les futurs projets publics

Une enveloppe de 5 millions d’euros, financée par l’UE et mise en œuvre avec la BEI, soutiendra le ministère de l’Économie et de la Planification dans la préparation de nouveaux projets d’investissement public, visant à améliorer leur qualité, durabilité et résilience.

Conclusion : une coopération historique pour l’eau et le développement

Ces financements illustrent la continuité du partenariat entre la Tunisie et la BEI, avec un impact direct sur la sécurité hydrique et le développement économique. Les projets structurants comme celui de Béjaoua et du port financier renforceront durablement les infrastructures tunisiennes.

Avec TAP

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Un marché de 640 millions de consommateurs : ce que gagne la Tunisie dans le COMESA

Un protocole de coopération entre les conseils de concurrence des pays membres du COMESA (dont la Tunisie) sera signé; et ce, à l’issue d’une réunion régionale à Tunis. Cet événement, ouvert ce lundi 28 avril 2025 sous l’égide de la Commission COMESA pour la concurrence, se poursuivra jusqu’au 30 avril.

Houssem Eddine Touiti, directeur général de la Concurrence au ministère tunisien du Commerce, a insisté sur la nécessité d’une réponse collective aux défis économiques et géopolitiques actuels. Lors d’une déclaration sur les ondes de Mosaïque FM, il précise que les perturbations des chaînes d’approvisionnement, les mesures protectionnistes et les pratiques anticoncurrentielles transfrontalières nécessitent une action coordonnée des membres du COMESA.

Dans ce contexte, la Tunisie accueillera les 1er et 2 mai 2025 la 34ème session du Conseil des commissaires de la COMESA pour la concurrence. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts d’intégration économique régionale.

Soulignons à cet égard que la Tunisie a rejoint le COMESA en juin 2019. Cette adhésion lui permet de renforcer sa position stratégique vers un marché africain intégré de 640 millions d’habitants (PIB combiné : 1 000 milliards de dollars). Les entreprises tunisiennes bénéficient ainsi d’un accès privilégié à de nouvelles opportunités commerciales. Tout en consolidant le rôle du pays dans la promotion d’une concurrence équitable à l’échelle continentale.

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Mohamed Ali Nafti : « Plaidoyer pour le multilatéralisme et le leadership tunisien »

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a ouvert ce lundi 28 avril 2025 la conférence de presse consacrée à la présentation de Habib Ammar, candidat  au poste de Secrétaire général de l’ONU Tourisme, organisée au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis.

Dans son allocution, le ministre a souligné que « la Tunisie poursuit son engagement dans le multilatéralisme. Et notamment dans le secteur touristique qui contribue au rapprochement des civilisations et à la coexistence pacifique ». S’adressant aux ambassadeurs présents, Mohamed Ali Nafti a appelé à soutenir la candidature de l’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar; tout en exprimant son « respect pour les autres candidats en lice ».

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, a quant à lui rappelé que « la Tunisie, terre de convergence des civilisations, place le tourisme au cœur des échanges culturels ». Il a ajouté que « le moment est venu pour la Tunisie d’endosser un rôle de leader dans ce secteur ».

De son côté, Habib Ammar a présenté sa vision articulée autour de quatre défis mondiaux :

  1. Évolutions démographiques et augmentation exponentielle du nombre de touristes.
  2. Compétitivité face à la diversification des offres touristiques.
  3. Durabilité environnementale et gestion des flux.
  4. Impact économique du secteur, notamment avec 1,8 milliard de touristes attendus d’ici 2030.

Il a également insisté sur le rôle politique du tourisme dans le renforcement des relations internationales. Ainsi que sur les efforts sécuritaires et technologiques nécessaires pour accompagner la digitalisation et l’innovation dans le secteur.

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Habib Ammar candidat au poste de secrétaire général de l’ONU Tourisme

L’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar, a présenté ce lundi 28 avril 2025 à l’Académie Diplomatique internationale de Tunis son programme pour le poste de Secrétaire Général de l’Organisation mondiale du Tourisme (ONU Tourisme). Il est l’un des six candidats en lice pour cette fonction stratégique, avec un scrutin prévu les 28, 29 et 30 mai 2025 au Conseil exécutif de l’ONU Tourisme  qui compte 35 membres. Le Conseil exécutif recommandera un candidat à l’Assemblée générale. Laquelle procédera à la nomination finale en novembre 2025, qui aura lieu à Ryad. 

Habib Ammar met en avant une vision axée sur l’innovation, la durabilité et l’inclusion. Tout en soulignant les défis majeurs du secteur tels que le changement climatique, le surtourisme et la digitalisation. Il insiste particulièrement sur l’importance du tourisme 4.0. Ainsi que sur la nécessité d’accompagner les petites et moyennes entreprises dans la maîtrise des nouvelles technologies. Et ce, pour éviter une fracture numérique entre pays et acteurs économiques.

Habib Ammar :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé »

Par ailleurs, il souligne à l’issue de sa présentation, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé. Il est essentiel d’intégrer les mutations démographiques, qui transforment profondément la demande touristique internationale. Et plus particulièrement avec le vieillissement de la population et l’essor des voyageurs technophiles des nouvelles générations. L’ONU Tourisme doit prendre en compte ces évolutions pour adapter les politiques du secteur. »

En outre, il estime que la digitalisation du tourisme permettra de passer d’un modèle traditionnel basé sur les tours opérateurs et les packages, à des offres personnalisées, adaptées aux profils et attentes des voyageurs via des plateformes numériques. Tout en ajoutant : « Cela nécessite de veiller à ne pas creuser la fracture technologique entre pays et entreprises, en soutenant particulièrement les petites PME qui ont moins de moyens pour maîtriser ces technologies, contrairement aux grandes entreprises. »

Et de poursuivre : « La Tunisie, grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques, a un avantage coopératif important et doit généraliser cette transition numérique pour rester compétitive parmi les destinations pionnières. Il est crucial de saisir cette opportunité dès maintenant pour ne pas prendre de retard. Tout en améliorant l’accessibilité et en diversifiant les offres, ainsi qu’en tenant compte des disparités économiques qui pourraient limiter l’accès au voyage de certaines populations. »

Et de conclure : « La Tunisie suit cette tendance mondiale grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques. Ce qui constitue un atout pour s’inscrire parmi les destinations pionnières du tourisme numérique sur mesure. »

Il convient de noter que les élections se tiendront à Madrid, siège de l’ONU Tourisme. Et la candidature retenue sera soumise à l’Assemblée générale en novembre à Riyad pour validation finale.

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Artisanat tunisien : un objectif de 160 MDT à l’export pour 2025

L’Office national de l’artisanat (ONA) prend en charge la participation de 80 jeunes artisans à la 41ème édition du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des expositions du Kram.

Selon sa directrice générale, Leila Mselletti, ces jeunes apportent une valeur ajoutée au secteur. Et ce, grâce à leur créativité et leurs produits innovants, renforçant ainsi son potentiel à l’international.

L’ONA mise sur la diversification des foires pour soutenir la commercialisation des produits artisanaux, avec un objectif de croissance des exportations de 12 % en 2025 (160 MDT).

Avec TAP

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Ahmed Souab comparaît devant la juge d’instruction

L’avocat Ahmed Souab comparaît, ce lundi 28 avril 2025, devant le juge d’instruction du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.

Placé en état d’arrestation, il est poursuivi pour : « menaces de commettre des actes terroristes » ; « mise en danger de la vie d’une personne protégée » ; et « mobilisation de compétences au profit d’une organisation terroriste ».

Il avait été arrêté le 21 avril 2025 à son domicile et placé en détention après un mandat de dépôt délivré deux jours plus tard. Les forces de l’ordre l’avaient alors transféré au pôle antiterroriste, puis à la caserne de Bouchoucha. Cette affaire, traitée dans le cadre de la législation antiterroriste, a provoqué de vives réactions parmi des citoyens et personnalités publiques, dénonçant une « procédure irrégulière ».

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L’économie américaine n’a réalisé que 0,4 % de croissance au premier trimestre

L’économie américaine, qui avait enregistré une forte croissance en 2024, a perdu de son élan au premier trimestre 2025. Elle n’a réalisé que 0,4 % de croissance, a rapporté dimanche 27 avril Bloomberg.

L’agence estime que cette baisse s’est produite en raison de la fatigue des consommateurs et d’un déficit commercial croissant dû aux entreprises qui se précipitent pour augmenter les importations de biens dont les prix risquent d’augmenter en raison des tarifs douaniers du président américain, notamment les importations de voitures.

Les premières estimations du gouvernement américain pour le PIB du premier trimestre devraient montrer une croissance de 0,4 %, le niveau le plus bas en trois ans. « Étant donné que les marchés financiers sont très sensibles aux perspectives de croissance de l’économie, la stagnation du PIB risque d’accroître les inquiétudes de Wall Street quant au risque de récession », précise Bloomberg.

Jusqu’à présent, le rythme des embauches a toutefois légèrement ralenti et il n’y a aucun signe de licenciements massifs. Les données mensuelles sur l’emploi seront publiées et devraient montrer que 130 000 emplois ont été créés. Soit environ 100 000 de moins que l’augmentation plus importante que prévu en mars. Le taux de chômage devrait rester à 4,2 %.

Les chiffres de croissance du PIB qui seront publiés mercredi 30 avril constitueront la première évaluation de l’économie au cours du premier trimestre du second mandat de Donald Trump, et seront révélateurs de l’impact des tarifs douaniers et de la politique commerciale plus large du président Trump, avant la vague beaucoup plus importante de tarifs douaniers annoncée le 2 avril.

Les investissements des entreprises dans les équipements – principalement les avions commerciaux – peuvent être un point positif qui contribuera positivement au PIB. Toutefois, les entreprises sont devenues de plus en plus prudentes quant à leurs dépenses, en attendant que le paysage s’éclaircisse concernant les tarifs douaniers, les accords commerciaux et la politique fiscale.

Les consommateurs, dont beaucoup s’inquiètent de la sécurité de leur emploi, semblent également limiter leurs achats.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle, hors alimentation et carburant – qui est la mesure de l’inflation sous-jacente suivie par la Fed -, devrait augmenter de 2,6 % sur une base annualisée, soit sa plus faible augmentation annuelle depuis juin 2024.

Cependant, la Fed, qui se réunit les 6 et 7 mai, une semaine après la publication des données du PIB, n’a pas encore signalé son intention de réduire les taux d’intérêt.

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DeepSeek accusée de transfert illégal de données personnelles de ses utilisateurs en Chine

La toile a enregistré ces derniers mois l’arrivée d’une nouvelle application d’intelligence artificielle, dénommée DeepSeek.

Jusque-là tout va bien, sauf que celle-ci est au cœur d’une controverse majeure, comme le rapporte le site spécialisé jeuxvideo.com. « Les autorités sud-coréennes révèlent que des données personnelles d’utilisateurs, y compris le contenu de leurs requêtes, ont été transférées vers une filiale de ByteDance en Chine; et ce, sans aucun consentement préalable », écrit le site.

A noter au passage que l’entreprise ByteDance (maison mère de TikTok) est accusée par les Etats-Unis de transfert de données sensibles en Chine.

Transfert de données personnelles

Revenons sur DeepSeek pour dire que les accusations et la controverse se confirment, si l’on en croit jeuxvideo.com. En effet, « la pépite de l’intelligence artificielle chinoise, DeepSeek, se retrouve sous le feu des projecteurs pour des raisons très préoccupantes. La Commission de protection des informations personnelles (PIPC) de Corée du Sud annoncé que l’application avait procédé au transfert de données personnes d’utilisateurs sud-coréens vers des serveurs situés en Chine; et ce, sans avoir obtenu leur accord explicite ».

Lire aussi : Les géants des télécoms chinois adoptent le modèle d’IA de DeepSeek

Toujours selon PIPC, l’enquête menée depuis février dernier, suite aux interrogations croissantes sur les pratiques de l’entreprise, aurait révélé que « DeepSeek n’a pas seulement collecté des informations techniques relatives aux appareils et aux réseaux utilisés, mais a également transmis le contenu même des requêtes (prompts) saisies par les utilisateurs dans l’interface de l’IA. Ces informations sensibles ont été dirigées vers les serveurs de Volcano Engine, une plateforme de services cloud basée à Pékin et appartenant à ByteDance, la maison mère de TikTok ».

Faute reconnue…

Voilà qui n’arrange pas les affaires de l’entreprise chinoise qui, selon notre source, aurait reconnu « des lacunes dans sa prise en compte de la législation sud-coréenne sur la protection des données ». Alors que DeepSeek avait initialement séduit par sa capacité à rivaliser avec des concurrents occidentaux à moindre coût.

Cependant, le management de DeepSeek se dit prête à coopérer avec la commission et a volontairement suspendu la possibilité de télécharger son application sur les marchés d’applications locaux dès février.

Quant au « transfert spécifique vers Volcano Engine », la société a justifié cette action par la nécessité de « corriger des vulnérabilités de sécurité et d’améliorer l’interface et l’expérience utilisateur ». Et que le transfert du contenu des prompts vers Volcano Engine a été interrompu le 10 avril dernier, suite aux interventions de la PIPC.

Lire également : Aussitôt créée, DeepSeek déjà dans l’œil du cyclone américain

Bien évidemment, « cet incident alimente la défiance croissante concernant la gestion des données par certaines entreprises technologiques, notamment chinoise », comme le souligne le site.

Pékin a réagi mais en niant avoir demandé quoi que ce soit

Et l’affaire est prise très au sérieux de la part des autorités chinoises, en particulier le ministère des Affaires étrangères. Lequel aurait affirmé que « Pékin accorde une grande importance à la protection de la vie privée et à la sécurité des données ». De même qu’il « n’avait jamais exigé et n’exigera jamais de collecte illégale de données ».

De son côté, DeepSeek n’a pas encore commenté publiquement les conclusions détaillées de l’enquête sud-coréenne.

Attendons voir.

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Coopération tuniso-française : la Région Île-de-France offre 165 bus aménagés à la TRANSTU

Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, remettra officiellement 165 bus aménagés de la RATP/Île-de-France Mobilités à la TRANSTU.

La cérémonie est organisée ce lundi 28 avril, au Centre de formation de la TRANSTU, à Ben Arous. 

Nous y reviendrons

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France : vers une fusion massive des agences publiques

Le gouvernement français va proposer de regrouper ou de supprimer un tiers des agences gouvernementales d’ici la fin de l’année; et ce, afin de réaliser des économies. C’est ce qu’a annoncé dimanche 27 avril 2025 le ministre des Comptes publics.

« Nous allons, d’ici la fin de l’année, proposer dans le budget qu’un tiers des agences et opérateurs publics qui ne sont pas des universités soient fusionnés ou supprimés ». Ainsi a déclaré Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, dans un entretien à CNews/Europe 1. Cela permettrait d’économiser deux à trois milliards d’euros, a-t-elle ajouté.

« Aujourd’hui, on a 180 000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs; plus que de gendarmes dans le pays. Elles sont toutes un métier, une mission. Notre rôle, c’est de considérer que […] les choses ne sont pas immuables », a-t-elle complété.

Cependant, la ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés.

En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB). Le Premier ministre français, François Bayrou, espère le ramener à 5,4 % cette année. Et ce, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.

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BEI Monde renforce son appui au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie avec le soutien de l’UE

  • 30 millions d’euros pour améliorer l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Tunis
  • Un projet structurant pour anticiper la hausse de la demande et s’adapter aux effets du changement climatique
  • Le lancement d’une étude avec le WWF et l’ONAS sur les solutions fondées sur la nature pour le traitement des eaux usées.

La Banque européenne d’investissement (BEI) renforce son soutien au secteur de l’eau en Tunisie avec deux nouveaux financements totalisant 30 millions d’euros. Un contrat de financement de 22 millions d’euros signé avec la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et un contrat de 8 millions d’euros signé avec la République de Tunisie. Les deux opérations sont accordées sous garantie de la Commission européenne.

Ces nouveaux appuis permettront de finaliser un projet structurant pour l’approvisionnement en eau potable du Grand Tunis, région la plus densément peuplée du pays et confrontée à une demande croissante en eau.

Le projet comprend la construction d’une nouvelle station de traitement à Béjaoua, la pose de conduites d’adduction d’eau, l’installation de stations de pompage ainsi que la construction de réservoirs pour desservir l’ensemble du Grand Tunis, y compris les zones de développement futur comme le port financier de Tunis.

Face à une hausse projetée de 50 % de la demande d’ici 2040, cet investissement répond à un besoin stratégique de renforcement de la sécurité hydrique du Grand Tunis. Il contribuera très concrètement à garantir un service fiable et pérenne dans une région en forte croissance démographique, dans un contexte de pression accrue sur les ressources en eau. Le financement additionnel est cofinancé à parts égales avec l’AFD dans le cadre de la Mutual Reliance Initiative (MRI), un mécanisme de coopération entre bailleurs européens.

De plus, la BEI lance un nouveau partenariat stratégique avec le Fonds mondial pour la nature (WWF), au profit de l’Office National de l’Assainissement (ONAS), l’établissement public chargé de la gestion du service d’assainissement sur le territoire tunisien.

Ce partenariat vise à promouvoir les solutions fondées sur la nature (Nature-Based Solutions – NBS) pour répondre aux défis liés à l’eau et au changement climatique. L’étude menée dans ce cadre se concentrera sur les possibilités d’application des NBS dans les villes de moins de 3 000 habitants. Ses conclusions alimenteront un événement prévu à Tunis le 19 mai, visant à identifier un projet pilote à développer avec le soutien de partenaires internationaux. Elle s’inscrit dans la volonté de la BEI de renforcer son dialogue avec la société civile locale autour de projets à fort impact environnemental.

Ioannis Tsakiris, vice-président de la Banque européenne d’investissement a déclaré : « À travers ces deux partenariats avec l’Etat tunisien, la SONEDE et l’ONAS, la BEI soutient des solutions concrètes, innovantes et centrées sur les besoins des populations. Qu’il s’agisse de garantir un accès fiable à l’eau potable ou renforcer les systèmes d’assainissement grâce à des approches fondées sur la nature, notre objectif est de soutenir la résilience du pays face aux défis climatiques. Ces appuis reflètent pleinement notre engagement en faveur d’un développement durable et équitable, aligné avec les priorités du partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Tunisie ».

L’ambassadeur de l’UE en Tunisie, S.E. Giuseppe Perrone, a déclaré : « L’Union européenne et la BEI accompagnent les autorités tunisiennes dans leurs efforts pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement nécessaire à la population tunisienne. Ces nouvelles activités s’inscrivent dans le cadre de l’initiative « Eau » de la Team Europe, qui a déjà permis de mobiliser 1,7 milliard d’euros – soit 5,7 milliards de dinars – dans le domaine de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Tunisie, grâce aux contributions combinées de l’UE, de ses États membres et d’organismes financiers comme la BEI. »

En parallèle, une contribution d’assistance technique de 5 millions d’euros financée par l’UE et mise en œuvre en partenariat avec la BEI appuiera le ministère de l’Économie et de la Planification dans la préparation d’une nouvelle génération de projets d’investissement public. Cette assistance visera à améliorer la qualité, la durabilité et la résilience des futurs projets dans des secteurs clés pour le développement à long terme de la Tunisie. Elle est une parfaite illustration de la volonté de l’UE et de la BEI de travailler en étroite collaboration avec le MEP en matière de réalisation de projets d’investissements prioritaires pour la Tunisie.

Ces actions s’inscrivent dans l’approche globale de BEI Monde, la branche de la Banque dédiée aux financements en dehors de l’Union européenne, en ligne avec les priorités du partenariat stratégique UE-Tunisie et les objectifs de l’Agenda 2030. Elles sont également pleinement cohérentes avec le Mémorandum d’entente signé entre l’Union européenne et la Tunisie, qui vise à renforcer une coopération globale et durable autour de priorités communes, notamment l’accès à l’eau, la résilience climatique et le développement territorial équilibré.

Avec communiqué

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La Banque européenne d’investissement (BEI)

En Tunisie, la BEI finance des projets à fort impact économique et social dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, l’aménagement urbain, le transport et l’énergie.

BEI Monde, la branche spécialisée du Groupe BEI, cherche à accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement. BEI Monde vise à favoriser un partenariat plus fort et plus ciblé avec l’Équipe Europe, aux côtés d’autres institutions de financement du développement et de la société civile. BEI Monde rapproche le Groupe des populations, des entreprises et des institutions locales au travers de ses bureaux répartis dans le monde.

 

A propos de l’Union européenne

L’Union européenne est une union économique et politique de 27 pays européens. Elle est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Elle agit à l’échelle mondiale pour promouvoir le développement durable des sociétés, de l’environnement et des économies, afin que chacun puisse en bénéficier.

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Après le Canal de Panama, Trump se tourne vers le Canal de Suez

« Les navires américains, militaires et commerciaux, devraient être autorisés à emprunter gratuitement les canaux de Panama et de Suez ! Ces canaux n’existeraient pas sans les États-Unis d’Amérique. J’ai demandé au secrétaire d’État Marco Rubio de prendre immédiatement en charge cette question ! »

C’est la nouvelle « sortie » du président américain Trump publiée samedi 26 avril sur son média préféré Truthsocial. Il est consternant de voir cette terrifiante cupidité et ce pathétique attachement à l’argent d’un milliardaire qui préside aux destinées du pays le plus riche du monde !

Mais attardons-nous d’abord sur ces deux voies d’eau vitales pour le commerce mondial. Le Canal de Panama est une voie d’eau maritime de 82 kilomètres de long qui relie les deux grands océans, le Pacifique et l’Atlantique. Les travaux de creusement de Canal ont duré de 1903 à 1914, financés principalement il est vrai par les Etats-Unis. Mais en 1977, le président Jimmy Carter signa un accord avec le Panama en fonction duquel les autorités panaméennes prendraient en charge la gestion du trafic sur le Canal.

Le Canal de Suez, pour sa part, n’a rien à voir ni de près ni de loin avec les Etats-Unis. Quand les Français avaient entamé en 1869 les travaux de creusement de cette voie d’eau de 193 kilomètres qui relie la mer Rouge à la Méditerranée, l’Amérique était alors occupée à déblayer les ruines et à panser les blessures causées par la Guerre civile. D’où l’absurdité de l’affirmation de Trump que cette voie d’eau « n’existerait pas sans les Etats-Unis ».

Un commentateur américain, voulant justifier la « gratuité » de passage des navires militaires et commerciaux américains réclamée par Trump, affirme le plus sérieusement du monde sur la BBC que « les Etats-Unis protègent la sécurité de la mer Rouge, chose que l’Egypte est incapable de faire » !!!

Tout d’abord, l’Egypte n’a jamais fait appel aux Etats-Unis et ne leur a jamais demandé d’intervenir pour l’aider à assurer la sécurité autour du Canal de Suez.

Ensuite, l’insécurité qui prévaut dans la mer Rouge peut être assurée non par l’armada des porte-avions et navires de guerre, mais par un simple coup de téléphone de Trump à Netanyahu qui le forcerait d’arrêter le génocide à Gaza et de laisser passer l’aide humanitaire à une population affamée et assoiffée. Au lieu de cela, non seulement il encourage le génocidaire Netanyahu à poursuivre sa guerre criminelle, mais il continue de lui livrer l’armement et l’argent sur le compte du contribuable américain.

Par sa demande d’exiger la gratuité pour les navires américains traversant le Canal de Suez, Trump se trouve dans la situation du pyromane qui, après avoir mis le feu, se mue en sapeur-pompier et exige de se faire payer par la victime…

Jusqu’à la rédaction de ces lignes, les autorités égyptiennes n’ont pas encore réagi à la demande futile du président américain. Il est vrai qu’elles sont dans l’embarras compte tenu de la manne de trois milliards de dollars que l’Egypte reçoit annuellement depuis la signature des accords de Camp David et la normalisation avec Israël que Trump semble utiliser comme une épée de Damoclès.

Les autorités panaméennes sont dans une meilleure situation si l’on en juge par la réaction du président José Raúl Mulino. Ce dernier a répondu sur X, sans nommer Trump, que « les transits et les coûts de tous les navires empruntant notre Canal sont réglementés par l’Autorité compétente. Il n’existe aucun accord contraire. »

Quelques jours plus tôt, le 10 avril, en visite à Panama, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré que les États-Unis cherchaient un accord permettant à leurs navires de guerre de traverser le canal « en premier et librement ». Il a même évoqué l’idée d’un retour des troupes américaines au Panama pour « sécuriser » le Canal, ce que le gouvernement panaméen a immédiatement rejeté.

Le secrétaire d’Etat n’a pas précisé contre qui les troupes américaines vont-elles sécuriser le Canal, ni quel genre de menace pèse sur cette voie d’eau tranquille ? Pendant des années, et même des décennies, aucun incident de nature à perturber le trafic entre les deux grands océans n’a été enregistré. Le seul problème qui semble perturber Trump et ses collaborateurs est l’intensité du trafic de la marine marchande chinoise à travers le Canal de Panama que Washington semble déterminé à perturber par tous les moyens.

Cela dit, la nouvelle initiative de Trump consistant à quémander la gratuité de passage des navires marchands et militaires américains n’honore pas les Etats-Unis. Que représentent ces quelques centaines de milliers de dollars que Trump veut gagner sur le compte de l’Egypte et de Panama pour une économie de 23 trillions de dollars ?

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Expert — La menace sismique en Tunisie demeure limitée

Comment expliquer le phénomène des secousses telluriques à Sidi Bouzid, notamment à Mezzouna. Il faut dire que depuis le séisme du 3 février 2025, d’une magnitude de 4,9 sur l’échelle de Richter, la région de Sidi Bouzid a connu une intensification de l’activité sismique. 

En totalité, environ 17 secousses ont été ressenties dans cette zone et des vibrations de faible intensité ont également été perçues dans d’autres régions du pays. Ces tremblements de terre, bien que répétés, sont restés de faible à moyenne intensité et n’ont provoqué que des dégâts mineurs, principalement des fissures dans des bâtiments anciens ou de petits éboulements. A cet égard, Riadh Ahmadi, expert en géologie et en séismes, a expliqué que cette activité sismique s’inscrit dans un phénomène naturel lié à la dynamique des plaques tectoniques africaines et eurasiennes qui se rapprochent en permanence. 

En effet, les mouvements réactivent un réseau de failles anciennes, notamment celles du Miocène, qui traversent la région entre Mezzouna, Meknassi et Jbel Bouhedma. Ce type d’activité ne présente rien d’exceptionnel pour la Tunisie, où des séismes importants ou modérés se produisent généralement à des intervalles très espacés, de l’ordre de 500 à 1 000 ans.

Notre expert ajoute que les secousses répétées ne sont pas propres à Sidi Bouzid. D’autres régions montagneuses comme Kairouan, Kasserine, Gafsa et le nord de la Tunisie présentent également une susceptibilité à ce type de phénomènes. La formation des montagnes tunisiennes s’est d’ailleurs faite au fil de différentes étapes sismiques, qui continuent de provoquer de petites déformations lors de la réactivation des failles.

Ainsi, le réseau de failles actives traverse plusieurs régions tunisiennes, notamment Tunis, Kairouan, Sfax, la péninsule du Cap Bon et le centre du pays (Monastir, Sousse, Mahdia, El Jem, Sfax). Ces failles peuvent générer des séismes modérés, voire plus importants si elles se réactivent. Toutefois, le risque sismique global reste considéré comme faible à modéré pour la Tunisie, surtout en comparaison avec des pays voisins comme l’Italie, le Maroc ou la Turquie.

En 2024, la Tunisie s’est classée 55ème sur 193 pays dans l’Indice mondial des risques (World Risk Index). Ce qui la place dans la catégorie des pays à risque modéré, loin derrière les pays à très haut risque comme les Philippines, l’Indonésie ou l’Inde.

Au final, l’activité sismique actuelle à Sidi Bouzid, bien qu’intense en nombre de secousses, reste dans la norme pour la région. Et elle ne présente pas de danger majeur immédiat pour la population. Les risques sismiques en Tunisie demeurent faibles à modérés. Tandis que les phénomènes observés s’inscrivent dans le cadre naturel de la géologie du pays. La vigilance reste toutefois de mise, notamment dans les zones traversées par des failles actives.

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La hausse de l’euro pourrait freiner les bénéfices des entreprises européennes de 2 à 3 %

L’euro a connu une hausse inattendue depuis l’annonce par le président américain, Donald Trump, de taxes douanières importantes, qui devraient réduire d’au moins deux points de pourcentage les bénéfices des entreprises européennes, aggravant ainsi l’impact des taxes elles-mêmes.

Un rapport de Goldman Sachs, publié ce lundi 28 avril, indique qu’alors que les économistes s’attendent à ce que les monnaies des pays s’affaiblissent lorsqu’elles sont frappées par des droits de douane, limitant ainsi quelque peu les dégâts, le contraire s’est produit avec l’euro depuis que la bombe de Trump du 2 avril a déclenché le chaos sur les marchés et fait chuter le dollar, valeur refuge.

En effet, l’euro, également porté par un changement radical en Allemagne vers des dépenses massives, a progressé d’environ 10 % depuis début mars et a atteint un niveau record sur une base pondérée des échanges commerciaux, un indicateur clé pour la Banque centrale européenne. La moitié de cette hausse a été enregistrée en avril, mettant la monnaie sur la voie de son mois le plus fort depuis fin 2022.

C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne, dépendante des exportations, où les entreprises de l’indice STOXX 600 tirent 60 % de leurs revenus de l’étranger, dont les États-Unis représentent près de la moitié, estime Goldman Sachs.

« Si vous avez une croissance beaucoup plus faible et un euro beaucoup plus fort, cela représente un double coup dur pour l’Europe », a déclaré Emmanuel Cau, responsable de la stratégie actions européennes chez Barclays.

Historiquement, une hausse soutenue de 10 % de l’euro réduit les bénéfices des entreprises de 2 à 3 %, a déclaré Dennis Jose, stratégiste en chef des actions de BNP Paribas. Cela ne fera qu’accroître l’incertitude, les tarifs douaniers pesant déjà sur les perspectives de bénéfices du premier trimestre.

L’Allemagne, poids lourd des exportations et première économie de l’UE, pourrait souffrir d’une « légère récession » en 2025, a récemment déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel. Tandis que le Fonds monétaire international a réduit ses prévisions de croissance pour l’ensemble du bloc pour cette année et l’année prochaine.

 Douleur plus profonde

Alors que certaines banques s’attendent à ce que l’euro atteigne 1,20 dollar cette année, la douleur pourrait être plus profonde. Et les entreprises tirent déjà la sonnette d’alarme sur les résultats du premier trimestre.

Même avant la dernière étape de la hausse de l’euro, le chiffre d’affaires d’Unilever du premier trimestre a diminué, l’impact des devises ayant contribué à compenser la croissance des ventes.

SAP, l’entreprise la plus valorisée d’Europe, prédit que pour chaque hausse d’un centime de l’euro, son chiffre d’affaires annuel pourrait diminuer d’environ 30 millions d’euros (34,05 millions de dollars).

L’Oréal estime que le maintien du niveau de 1,15 $ atteint par l’euro la semaine dernière pendant toute l’année pourrait entraîner une baisse de ses ventes nettes allant jusqu’à 2,9 %.

Pour les entreprises, le risque porte également atteinte à leur compétitivité, un domaine dans lequel le bloc avait désespérément besoin d’un coup de pouce, même avant toutes les turbulences liées aux tarifs douaniers.

« Nous sommes un continent exportateur, et cela signifie que, net sur net, nous verrons une demande moindre », a déclaré Marieke Blom, économiste en chef d’ING. Elle s’attend à ce que la croissance de la zone euro souffre même si la force de la monnaie soutient les consommateurs, réduisant les coûts des importations, y compris l’énergie.

L’un des principaux points faibles des constructeurs automobiles est leur position dominante. Les voitures constituent un produit d’exportation européen essentiel et ont subi la pression de la concurrence chinoise avant même d’être frappées par un nouveau tarif douanier américain.

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