Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Kef : Le projet de raccordement au gaz naturel prêt à redémarrer après la levée des blocages fonciers

La reprise imminente des travaux du projet d’approvisionnement en gaz naturel de la ville du Kef a été confirmée, après la levée de l’ensemble des obstacles ayant entravé son achèvement, a annoncé le chef de projet.

Le responsable du projet de raccordement au gaz naturel pour le Nord-Ouest, Mohamed Riadh Hellal, a précisé que toutes les autorisations administratives nécessaires ont été dûment obtenues, notant que le taux d’avancement des travaux a d’ores et déjà atteint 70%.

Il a souligné, lors d’une rencontre tenue, mercredi 17 avril, avec le gouverneur du Kef, Walid Kaâbique, que les travaux seront relancés dans les délais contractuels et conformément aux normes de sécurité en vigueur, et ce dès les prochaines semaines.

Pour sa part, le gouverneur du Kef a réaffirmé l’importance stratégique de ce projet pour la région, appelant à accélérer sa réalisation et à honorer les engagements pris, d’autant que toutes les problématiques foncières liées au passage des conduites, à la construction des stations de pompage et des stations de coupure ont été résolues.

En parallèle, un terrain domanial situé dans la localité de Zaâfrane, à l’est du Kef, a été officiellement attribué à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) pour y implanter une station de coupure du réseau.

Avec TAP

L’article Kef : Le projet de raccordement au gaz naturel prêt à redémarrer après la levée des blocages fonciers est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Lancement de la 2ème phase du projet « Actions préliminaires pour la constitution de bio-territoires », en mai 2025

La 2ème phase du projet « Actions préliminaires pour la constitution de bio-territoires tunisiens »,  sera lancée en mai 2025, a indiqué Khaled Sassi, Directeur Général de l’Agriculture Biologique au ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

 La 2ème phase du projet consiste en la création de cinq zones bio-territoires pilotes, dans les gouvernorats de Nabeul à El Haouaria, de Kasserine à Majel Bel Abbès, de Bizerte à Sejnene, de Siliana à Kesra et de Tozeur à Hizoua, a déclaré ce responsable à l’Agence TAP, lors d’une journée d’information sur les projets de coopération en agriculture biologique tenue jeudi, en marge du Salon de l’agriculture biologique et de l’agroalimentaire BIOEXPO 2025 (du 17 au 19 avril 2025).

Et d’ajouter que le projet consiste en l’implantation d’initiatives de développement local pour soutenir les activités de production, d’entrepreneuriat et d’innovation des ces zones pilotes, à travers l’appui financier et les connaissances des différents intervenants.

 Il cible plusieurs catégories dans chacune de ces délégations, à savoir l’agriculteur biologique ou ayant des capacités de se convertir au mode agricole biologique, les petits artisans et les opérateurs dans l’agritourisme, pour vont constituer un noyau dur de bio-territoires. Cette phase du projet est financée à hauteur de 3,5 millions d’euros par l’Agence italienne de coopération au développement. Elle s’étalera sur trois ans pour prendre fin en 2028.

La 1ère phase qui avait été financée à hauteur de 1 million d’euros, a porté sur la réalisation d’une étude préliminaire qui a permis d’identifier ces 5 zones pilotes. Cette étude a été basée sur l’étude de 256 délégations  en Tunisie sur la base de plus de 40 critères environnementaux et économiques. Elle a permis, également, d’introduire des amendements au niveau de la loi relative de l’agriculture biologique créée en 1999, pour ajouter la notion de bio-territoires, a fait savoir le DG de l’Agriculture Biologique, précisant que la nouvelle loi sera publiée prochainement au JORT.

Sassi a mis l’accent sur les avantages des bio-territoires en matière de développement de l’économie aux différentes échelles locale, régionale et nationale.

Les résultats attendus de ce projet est de cibler plus de 2000 intervenants dans les 5 bio-territoires, en leur accordant l’appui financier et les connaissances, l’accompagnement juridiques pour qu’ils soient implantés dans un cadre légal.

Sassi a cité deux autres projets de coopération en cours, dans le domaine de l’agriculture biologique. Il s’agit du projet « BioREST », d’appui au développement d’une agriculture biologique durable et résiliente dans un contexte de changement climatique, financé par la coopération suisse,  d’une valeur de 4,5 millions de dollars, et mis en œuvre par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce projet s’achèvera dans deux ans.

Il y a, en plus, le projet de développement d’une filière d’agritourisme bio, durable et équitable aux bénéfices des territoires tunisiens et de leur population  » BioTED », financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 1,2 million d’euros, qui prend fin en août 2026

A cet égard, la coordinatrice du projet  « BioTED »,  Boutheina Majdoub Trabelsi a précisé que ce projet est le fruit d’un accord conclu entre la Tunisie et le Royaume de Belgique, pour la transformation des dettes en projets de développement. Il sera mis en œuvre par la direction générale de l’agriculture biologique avec un consortium belge, constitué de trois associations. Ce projet consiste à accompagner des exploitants agricoles dans 5 zones bio-territoires (Haouaria, Majel Bel Abbès, Sejnene, Kesra et Hizoua), ayant des gîtes ruraux dans les fermes agricoles, ou ceux qui se préparent à créer ce genre d’activité.

L’objectif, a-t-elle dit, est de permettre à ces exploitants à créer une valeur ajoutée économique, de développer leurs revenus et de se diversifier, en plus de la création de la valeur ajoutée sociale et environnementale en milieu rural.

L’agriculture biologique, qui est un secteur porteur, compte 7000 intervenants biologiques. En 2024, la superficie cultivée en mode agricole biologique est d’environ 235 mille hectares,  représentant 2% de la superficie agricole.

En 2024, la valeur des exportations agricoles biologiques est de 1130 millions de dinars (MD), soit une contribution du secteur à hauteur de 14% dans la valeur des exportations totales, contre  17,7%  en 2023. Près 90% de la production agricole biologique sont destinés au marché local et 10% au marché extérieur.

Avec TAP

L’article Lancement de la 2ème phase du projet « Actions préliminaires pour la constitution de bio-territoires », en mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Palestine au cœur, Chine en guest : le grand écart culturel de la FILT 2025

Plus de 110 000 ouvrages, 313 exposants venant de 29 pays et un budget de 1,8 million de dinars : la 39ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis (FILT), qui se tiendra du 25 avril au 4 mai 2025 à la Cité de la Culture, promet d’être l’un des temps forts culturels de l’année. Placée sous le thème « Nous lisons pour construire », cette manifestation prestigieuse mettra à l’honneur la Chine comme invitée spéciale tout en réaffirmant son engagement en faveur de la cause palestinienne.
Avec 147 exposants tunisiens et 166 étrangers, la FILT confirme son statut de plateforme incontournable pour l’édition en Afrique du Nord et dans le monde arabe. La participation égyptienne, avec 86 éditeurs, domine le paysage, suivie par la Syrie (12 exposants) et le Liban (9 exposants). Des pays comme la Turquie, les Émirats arabes unis et le Maroc seront également bien représentés avec six exposants chacun.
Mohamed Salah Kadri, directeur de la FILT 2025, souligne l’importance symbolique du thème choisi : « Le lien entre la lecture et la construction de la conscience est constant et éternel ». Cette vision se traduira par un programme ambitieux comprenant 30 manifestations culturelles majeures et 255 activités spécialement conçues pour le jeune public.
La Chine en guest star :
Le choix de la Chine comme invitée d’honneur marque une étape importante dans le développement des échanges culturels entre les deux pays. Sur un espace de plus de 500 m², le pavillon chinois accueillera une centaine de personnalités et 40 maisons d’édition. Des conférences sur l’intelligence artificielle et le numérique, des ateliers et des spectacles viendront enrichir cette programmation exceptionnelle.
Cette collaboration se concrétisera par la signature de plusieurs accords entre éditeurs tunisiens et chinois, notamment dans le domaine de la traduction. « Cette participation s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre nos deux peuples », précise le communiqué officiel, évoquant « le dialogue entre la Route de la Soie et les Routes de Carthage ».
Engagement et hommages :
Dans la continuité de l’édition 2024, la FILT réaffirme son soutien à la cause palestinienne. Les organisateurs ont tenu à dénoncer « les atrocités et le nettoyage ethnique » subis par le peuple palestinien, tout en mettant en avant la résistance de son identité culturelle.
Parmi les temps forts figurent les hommages rendus à plusieurs figures littéraires de renom, dont l’Égyptien Ahmad Mourad, auteur à succès adapté au cinéma, ainsi qu’à des écrivains comme Mohamed Mosbah (Tunisie), Ibrahim Kouni (Libye) ou encore Souad Labbize (France).
Un programme riche et varié :
Les visiteurs pourront assister à la remise des prix littéraires le 30 avril, avec un nombre record de 126 œuvres en compétition. Le volet jeunesse bénéficiera d’une attention particulière avec des animations spécifiques et l’organisation de 50 visites pour les enfants des régions.
Avec un budget conséquent de 1,8 million de dinars, cette édition se veut particulièrement ambitieuse dans sa volonté de promouvoir la lecture comme outil de construction individuelle et collective, tout en s’adaptant aux nouvelles réalités technologiques du secteur de l’édition.

 

L’article Palestine au cœur, Chine en guest : le grand écart culturel de la FILT 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Retour volontaire en Guinée : 164 migrants quittent la Tunisie après l’échec de leur projet européen

Environ 164 migrants irréguliers de nationalité guinéenne ont été rapatriés ce jeudi 17 avril, depuis l’aéroport de Tunis-Carthage dans le cadre d’une opération de retour volontaire organisée en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à gérer les flux migratoires en Tunisie.

Un vol spécial a été organisé ce jour pour ces ressortissants guinéens, qui ont choisi de regagner leur pays après avoir renoncé à leur projet de migration vers l’Europe. C’est ce qu’a affirmé une source de l’OIM qui a préféré garder l’anonymat.

Plusieurs migrants interrogés par l’agence TAP ont exprimé leur volonté de rentrer dans leur pays d’origine, parce que n’ayant pas réussi à « réaliser le rêve » qui les avait amenés en Tunisie : migrer vers l’Europe. Certains étaient même installés depuis plus de dix ans en Tunisie dans cette perspective.

« Je suis resté en Tunisie pendant trois ans sans trouver de travail, alors j’ai préféré rentrer », a témoigné un migrant guinéen accompagné de sa femme et de leur bébé. Une autre migrante guinéenne, mère de deux enfants, a expliqué avoir passé six mois en Tunisie avant de renoncer face à « l’impossibilité » d’atteindre son objectif.

Depuis le début de l’année, 1 544 migrants ont bénéficié de programmes de retour volontaire. Tels sont les chiffres annoncés par le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti en mars dernier.

En janvier dernier, le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, avait révélé que la Tunisie avait organisé, en 2024, le rapatriement volontaire de 7 250 migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne. Et ce en coordination avec l’OIM, les pays voisins (Algérie et Libye) et leurs pays d’origine.

L’article Retour volontaire en Guinée : 164 migrants quittent la Tunisie après l’échec de leur projet européen est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zaghouan : 4,2 MDT pour la construction de 176 citernes domestiques

Les services du commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Zaghouan ont alloué un montant de 4,2 millions de dinars (MDT) pour la réalisation de 176 citernes domestiques (majels) destinées au stockage de l’eau. Et ce, dans le cadre de la poursuite du projet de développement et de promotion des systèmes agricoles.

Ce projet bénéficie aux familles démunies dans les zones défavorisées souffrant de pénurie d’eau. De même qu’il s’inscrit dans une démarche de soutien à la femme en milieu rural et de renforcement du développement dans les zones vulnérables.

Le coordinateur régional du projet, Mohsen Boumaïza, a souligné à l’Agence TAP que les bénéficiaires ont été sélectionnés par des comités locaux, sur la base de critères précis. Notamment l’éloignement du logement par rapport aux réseaux ou sources d’eau et le nombre de familles concernées.

Il a précisé que 41 familles dans la délégation d’El Fahs, 38 à Nadhour, 32 à Bir Mcherga, 29 à Zaghouan, 27 à Zriba et neuf à Saouaf bénéficieront de ces majels.

Chaque majel aura une capacité de 20 m3, a-t-il fait savoir, notant que les travaux devraient démarrer l’été prochain.

À noter que le projet de développement et de promotion des systèmes agricoles dans le gouvernorat de Zaghouan, dont le coût total est estimé à environ 106 millions de dinars, est financé par la Banque africaine de développement (BAD) avec une contribution de l’État.

Ce projet a été lancé en février 2019 et vise principalement à développer certaines filières agricoles de la région, telles que les secteurs du lait, des olives et de l’élevage.

L’article Zaghouan : 4,2 MDT pour la construction de 176 citernes domestiques est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Colloque international à l’ISES à la Manouba sur « l’intelligence artificielle et l’inclusion des personnes handicapées »

Un colloque international ayant pour thème « L’intelligence artificielle : progrès et handicap » organisé par l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée à la Manouba (ISES) a démarré, jeudi 17 avril, au siège de l’institut.

Des experts de Tunisie, de Palestine, de Libye, d’Algérie et du Togo participent à ce colloque, organisé les 17 et 18 avril courant par l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée, en partenariat avec le laboratoire de recherche scientifique  » handicap et inadaptation sociale ».

La directrice de l’ISES, Neila Bali, a indiqué dans une déclaration à la TAP que ce colloque international a pour objectif de sensibiliser à l’importance des technologies numériques et offre un espace d’échange des connaissances et des expériences scientifiques sur l’IA au bénéfice de l’inclusion sociale des personnes handicapées.

Elle a précisé que le programme de ce colloque s’articule autour de quatre axes fondamentaux, à savoir : « La gouvernance de l’IA : problématiques et défis pour une approche intégrée »; « L’IA et l’apprentissage en faveur des personnes handicapées : perspectives et défis »; « L’IA et l’autonomisation économique des personnes handicapées »; et « L’IA sport et divertissement au profit des personnes handicapées. »

Elle a souligné l’importance de ces thèmes qui permettront de consolider l’interaction sociale et de débattre des problématiques liées à l’intelligence artificielle et le handicap. Et ce, de manière à renforcer la recherche scientifique et à trouver des solutions innovantes pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées au sein de la société.

Avec TAP

 

L’article Colloque international à l’ISES à la Manouba sur « l’intelligence artificielle et l’inclusion des personnes handicapées » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tataouine : appel à renforcer l’unité de dialyse à l’hôpital régional

Une source médicale à l’hôpital régional de Tataouine a souligné que l’unité de dialyse a besoin d’être renforcée en personnel et en logistique. Et ce, de manière à répondre au besoin accru des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique (IRC).

Cette unité, créée en 2003 et composée de 20 générateurs d’hémodialyse, accueille à présent 65 patients (18-80 ans). Ces derniers ont besoin de médecins spécialistes pour traiter leur maladie. Sachant que la région compte, également, deux unités de dialyse privées, a indiqué la même source.

Les patients résidant, notamment, à Remada et Dhiba sont contraints de parcourir une distance de 160 à 260 km en aller-retour pour bénéficier d’un accès aux soins.

Avec TAP

L’article Tataouine : appel à renforcer l’unité de dialyse à l’hôpital régional est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Rapatriement de trois Tunisiens détenus au Myanmar

Trois Tunisiens, victimes de détention forcée au Myanmar (ex-Birmanie), ont été évacués à partir de l’aéroport international de Bangkok en Thaïlande. Et ce, grâce à l’intervention du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, en étroite collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Jakarta, en Indonésie.

Les trois Tunisiens ont été transférés vers la Thaïlande via la frontière terrestre avec le Myanmar, avant d’être rapatriés à partir de l’aéroport international de Bangkok. C’est ce qu’indique un communiqué publié, jeudi 17 avril, par le département des Affaires étrangères.

En effet, une fois informés de la situation des Tunisiens détenus, des agents de l’ambassade tunisienne à Jakarta se sont déplacés vers une ville thaïlandaise frontalière du Myanmar. Et ce, afin de rencontrer les autorités locales, les représentants de l’armée, ainsi que des responsables du ministère thaïlandais des Affaires étrangères.

Objectif : assurer le bon déroulement du transfert et l’évacuation des citoyens tunisiens, ajoute le communiqué.

Cette opération s’est déroulée en faveur de l’appui des autorités thaïlandaises et d’une coordination active avec plusieurs missions diplomatiques à Jakarta, ainsi qu’avec les forces armées et de sécurité thaïlandaises.

Le ministère a réaffirmé son engagement à protéger les citoyens tunisiens où qu’ils se trouvent, soulignant que leur sécurité et leur dignité restent une priorité.

Avec TAP

L’article Rapatriement de trois Tunisiens détenus au Myanmar est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Solidarité des journalistes : unis pour défendre la liberté de la presse à Gaza

Face à l’hécatombe sans précédent de journalistes palestiniens à Gaza, la solidarité de la profession se manifeste avec force. En effet, dans l’après midi du mercredi 16 avril 2025 à Strasbourg, journalistes, photographes, et dessinateurs de divers médias (Le Monde, Rue 89 Strasbourg, Libération, Arte, France 3, DNA, Pokaa, etc.), ainsi que les organisations syndicales SNJ, CFDT, et SNJ-CGT, et le MRAP se sont rassemblés. Ils ont répondu à l’appel de sociétés de rédacteurs, d’organisations professionnelles et d’associations de défense des journalistes pour exprimer leur soutien aux journalistes palestiniens et défendre la liberté de la presse. Malgré un nombre modeste de participants, ce rassemblement a uni des acteurs clés du paysage médiatique local dans un message de solidarité et de soutien envers leurs collègues palestiniens.

 Ce mouvement de solidarité vise à briser le black-out médiatique imposé à Gaza, à soutenir les journalistes palestiniens qui témoignent avec courage, et à exiger l’accès de la presse internationale à ce territoire. Ensemble, les journalistes s’engagent à relayer les voix de Gaza et à lutter contre l’impunité des auteurs de ces crimes.

Il convient de rappeler que ce large collectif se compose des principaux syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes), de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), de la Fédération européenne des journalistes (FEJ), de Reporters sans frontières, du Prix Albert Londres, du collectif Reporters solidaires et de la commission journalistes de la SCAM.

L’article Solidarité des journalistes : unis pour défendre la liberté de la presse à Gaza est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les professionnels de la santé refusent d’être le bouc-émissaire d’un système défaillant

Médecins, cadres paramédicaux et pharmaciens du secteur public, ont organisé ce jeudi 17 avril, un sit-in de protestation devant le siège du ministère de la Santé. Et ce, pour dénoncer la dégradation des conditions de travail, qui a conduit plusieurs d’entre eux à assumer des responsabilités pour remédier aux défaillances du système de santé et qui ont été ensuite poursuivis en justice, selon des déclarations concordantes de l’agence TAP.

Observé en réponse à l’appel de la fédération générale de la santé et le syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires ainsi que le syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes de la santé publique, le sit-in a été soutenu par le Conseil national de l’Ordre des médecins, le Conseil national de l’Ordre des médecins dentistes de Tunisie, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des ingénieurs.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le secrétaire général du syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes de la santé publique, Imed Khelifi, a souligné que ce mouvement de protestation n’a pas empêché la poursuite du travail dans les établissements publics de santé.

Il a ajouté que ce mouvement est observé pour dénoncer « l’injustice subie par le personnel de santé ». Faisant référence au jugement émis récemment contre trois professionnels de la santé dans l’affaire des 14 nourrissons décédés à la maternité de l’hôpital la Rabta en 2019.

M. Khelifi a estimé que le jugement n’a pas pris en compte la dégradation des conditions de travail, ni le manque de ressources. Et ce, malgré les alertes adressées aux autorités compétentes à ce sujet depuis 2017 pour assurer des services de qualité conformes aux normes.

Dans ce contexte, il a souligné l’urgence de réformer le système de santé, de mobiliser les ressources nécessaires et de revoir les jugements émis contre les accusés dans cette affaire, en se basant sur le rapport des experts qui les a exonérés.

De son côté, la présidente du Conseil national de l’Ordre des médecins, Rim Ghachem, a déclaré à l’agence TAP que l’organisation de ce sit-in de protestation vise à exprimer la colère de tous les professionnels de la santé dans les secteurs public et privé qui se trouvent aujourd’hui responsables des conséquences des mauvaises conditions de travail.

Avec TAP

 

L’article Les professionnels de la santé refusent d’être le bouc-émissaire d’un système défaillant est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Près de 615 MDT d’excédent de la balance commerciale alimentaire

La balance commerciale alimentaire a enregistré, au cours du premier trimestre de l’année 2025, un excédent de 614,8 millions de dinars (MDT); contre un excédent de 1,116 milliard de dinars durant la même période de 2024. C’est e que révèlent les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Le taux de couverture a atteint ainsi 134,7 % à fin mars 2025; contre 161,6 % à fin mars 2024. En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 18,4 %; alors que les importations ont baissé de 2,1 %.

La régression observée résulte principalement, d’une part, de la diminution des exportations d’huile d’olive (-23,3 %), de dattes (-18,7 %) et des produits de la pêche (-31,6 %). Et ceci, malgré la baisse des importations des céréales (-18,3 %), de sucre (-33,4 %) et des huiles végétales (-50,6 %), d’autre part.

Les prix à l’exportation ont diminué de 54,5 % pour l’huile d’olive et de 9,6 % pour les produits de la pêche. Tandis qu’ils ont augmenté de 1,3 % pour les dattes et de 30,3 % pour les agrumes, par rapport à la même période de l’année précédente.

Les prix à l’importation des produits céréaliers ont baissé de 18,5 % pour le blé dur et de 3,5 % pour le blé tendre. Tandis qu’ils ont augmenté de 4,7 % pour l’orge et de 7,7 % pour le maïs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,9 %. Alors que les prix des huiles végétales ont augmenté de 19 % et ceux du lait et des dérivés de 10,8 %.

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale globale du pays au cours du premier trimestre de l’année 2025 a enregistré une hausse de 66,8 % avec (-5 050,5 MDT) à fin mars 2025; contre (-3 027,4 MDT) à fin mars 2024.

Le total des importations est passé de 19 315,3 MDT à fin mars 2024 à 20 375,5 MDT à fin mars 2025. Soit une hausse de 5,5 %. Les deux groupes de produits celui de l’énergie et celui des matières premières et demi produits ont représenté ensemble 50,3 % des importations totales du pays.

Les importations alimentaires ont représenté 8,7 % des importations totales à 10 169,2 MDT. Les exportations alimentaires ont représenté 15,6 % des exportations totales.

Enfin, l’excédent de la balance commerciale alimentaire a participé à baisser le déficit de la balance commerciale globale de 24,7 %.

Avec TAP

L’article Près de 615 MDT d’excédent de la balance commerciale alimentaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Crédit logement : le CBF clarifie sa position sur les prêts à long terme

Les banques sont engagées dans l’application de l’ensemble des dispositions de l’article 412 ter de la loi n°2024-41 du 2 août 2024. En particulier l’abattement de 50 % des intérêts à taux fixe, dont le taux de satisfaction des demandes éligibles est passé de 93 % au 25 mars 2025 à 95,2 % au 14 avril 2025. C’est ce qu’a indiqué le Conseil Bancaire et Financier (CBF).

Le CBF a réitéré l’engagement des banques à respecter la réglementation en vigueur et les orientations de l’Etat en matière de financement de l’économie, d’une part; et à assurer leur responsabilité sociale pour soutenir les usagers des services bancaires, d’autre part.

Le CBF interviendrait pour accélérer la résolution des réclamations, en sa qualité de représentant des banques et des établissements financiers. De même qu’il rappelle qu’il met à la disposition des clients du secteur bancaire le dispositif de réception des réclamations dont un numéro vert : 80 100 280; ainsi qu’un espace citoyen : httpss://reclamation.cbf.org.tn/

Il a souligné par ailleurs que les banques continuent à booster l’activité économique et à octroyer des crédits d’habitat pour des durées pouvant aller jusqu’à 25 ans dans le cadre des plans d’épargne; et ce, conformément à la réglementation en vigueur.

Lire aussi : ECLAIRAGES – Banques tunisiennes : Le logement ? Trop risqué, Merci Bien !

Par ailleurs, la BCT et le CBF sont actuellement en concertation pour mettre en place des produits financiers en vue de booster l’accès au financement de l’habitat, compte tenu de la dégradation du pouvoir d’achat. En outre, les banques ont lancé de nouveaux instruments de paiement digital, à l’instar des solutions de paiement différé, mises à la disposition de la clientèle depuis octobre 2024.

D’après les statistiques publiées le 14 avril 2025 par le CBF, 89 026 demandes d’abattement des intérêts ont été reçues. 57 686 demandes ont été traitées, 2 904 demandes sont en cours de traitement et 28 436 ont été rejetées pour non-éligibilité.

Avec TAP

L’article Crédit logement : le CBF clarifie sa position sur les prêts à long terme est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

La Chine est confrontée à des tarifs douaniers allant jusqu’à 245 %, affirment les Etats-Unis, dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale. Tandis que Pékin semble « ouvert » aux négociations, en posant toutefois des conditions.

Plus précisément, comme l’a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué publié mercredi 16 avril 2025, « la Chine est désormais confrontée à des droits de douane allant jusqu’à 245 % sur les importations aux États-Unis en raison de ses mesures de rétorsion ».

Ceci, alors que la Chine reste dans la « cible » des tarifs douaniers de Donald Trump, puisqu’elle a été exemptée de la pause de 90 jours annoncée par le président américain pour le reste des pays.

La Chine est ouverte aux négociations si les États-Unis font preuve de respect

Pendant ce temps, comme le rapporte Bloomberg, citant une source anonyme, la Chine souhaite voir se réaliser une série de mesures de la part de l’administration de Donald Trump avant d’accepter des négociations commerciales. Y compris une démonstration de plus grand respect de la part des États-Unis.

D’autres conditions, selon la source, incluent une position américaine plus cohérente et une volonté de répondre aux préoccupations de la Chine concernant les sanctions américaines et Taiwan.

Pékin demande également à Washington de désigner une personne pour les pourparlers qui aurait le soutien du président et pourrait aider à préparer un accord que Trump et le président chinois Xi Jinping pourraient signer lors de leur rencontre, selon la même source.

Par ailleurs, Pékin a déclaré qu’il « n’avait pas peur » d’une guerre commerciale avec les États-Unis », tout en appelant au dialogue. Et ce, suite aux déclarations de la Maison Blanche, qui a soutenu qu’il appartenait à Pékin de venir à la table des négociations et que, dans les négociations commerciales, « la balle était dans le camp de Pékin ».

« Si les États-Unis veulent vraiment résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent cesser d’exercer une pression maximale, cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel ». Ainsi déclarait Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier avec les journalistes.

L’article Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Béja : la récolte s’annonce prometteuse suite aux dernières précipitations

Le commissaire régional de l’agriculture à Béja, Bader Dahri a indiqué que les pluies qui se sont abattues sur la région, aux mois de mars et avril dernier, sont bénéfiques pour les grandes cultures et le couvert végétal.

Il a ajouté, à l’agence TAP, que ces précipitations, qui ont varié entre 54 à 62 mm, avaient un impact positif sur l’amélioration du rendement des cultures dans le gouvernorat de Béja.

Ainsi, « la pluviométrie enregistrée dans la région, de septembre 2024 à avril 2025, augure d’une bonne saison agricole. Et ce, bien que les niveaux records n’aient pas été atteints », a estimé encore la même source.

De son côté, le président de l’Union régionale de l’agriculture, Chokri Djebbi, a souligné que ces quantités de pluie ont permis d’améliorer le rendement des cultures céréalières. De même, il a estimé que la récolte serait bonne et satisfaisante pour cette saison.

A cet égard, notons que la superficie réservée à la céréaliculture dans le gouvernorat de Béja s’élève à 214 mille ha cette saison (2024-2025), dont 155 mille ha de blé.

Enfin, la situation générale des grandes cultures est considérée jusqu’à présent comme étant « bonne (70 %) à moyenne (20 %) ». C’est ce qu’il ressort des estimations du commissariat régional au développement agricole.

Avec TAP

L’article Béja : la récolte s’annonce prometteuse suite aux dernières précipitations est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Profits des banques publiques en hausse, financement des PME en panne

Les banques publiques ont réalisé, en 2024, des bénéfices importants, en dépit de la conjoncture économique difficile. C’est ce qu’il ressort de leurs états financiers publiés récemment sur le portail électronique de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT).

En fait, la Banque Nationale Agricole (BNA) a enregistré un résultat net de 254,5 millions de dinars (MDT), soit une augmentation de 34 % par rapport à 2023.

Pour sa part, la BH Bank a vu son résultat s’élever à 108,5 MDT.

Quant aux bénéfices de la Société Tunisienne de Banque (STB BANK), ils ont atteint 82,5 MDT, mais son produit net bancaire (PNB) et son financement de l’économie ont pourtant baissé. Et ce au vu des crédits et des financements accordés aux opérateurs économiques qui ont baissé de 7,04 % pour s’établir à 9,8 milliards de dinars.

En dépit de ces bénéfices, les banque n’ont pas créé jusqu’à ce jour la ligne de financement des Petites et moyennes entreprises (PME) prévue dans le cadre de l’article 412-III de la nouvelle loi sur les chèques. Ce texte prévoit en effet la création de lignes de financement à court terme d’une durée maximale de deux ans. Celles-ci seront financées par 8 % des bénéfices nets des banques afin de soutenir les PME, les porteurs de petits projets et les particuliers à des conditions avantageuses.

La marche des établissements bancaires sur la table de Carthage

Par ailleurs, le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 16 avril, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi.

La réunion a porté sur la marche de certains établissements financiers et la nécessité d’identifier les moyens nécessaires permettant de garantir la réhabilitation et l’entretien d’un nombre d’établissements scolaires et culturels, cite un communiqué de la présidence.

A rappeler que le chef de l’Etat avait discuté, le 8 mars 2025, lors d’une audience accordée à la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, des équilibres financiers de l’État de manière générale.

Il avait affirmé dans ce cadre que les banques publiques, en particulier, doivent jouer leur rôle national en soutenant les efforts de l’État pour mettre en œuvre sa politique sociale.

Il avait également insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte contre les réseaux de corruption, selon le texte du communiqué.

Avec TAP

L’article Profits des banques publiques en hausse, financement des PME en panne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bilan et perspectives de la coopération suisse en Tunisie 2025-2028

La 14ème réunion annuelle du Comité de pilotage du programme de la Coopération suisse en Tunisie s’est tenue le 16 avril 2025. Elle réunissait notamment Lotfi Fradi, Chef du cabinet du ministre de l’Économie et de la Planification, et Josef Renggli, Ambassadeur de Suisse en Tunisie. Cette réunion avait pour objectif de faire le bilan de la coopération bilatérale 2021-2024 et de présenter la nouvelle stratégie pour la période 2025-2028.

Le programme précédent (2021-2024) s’articulait autour de trois axes principaux : développement économique, gouvernance et migration. Plus d’une soixantaine de projets ont été réalisés, générant près de 30 000 emplois. Tout en mobilisant environ 200 millions de dinars tunisiens (TND) sous forme de dons.

Bilan 2021-2024

Quelques résultats marquants incluent :

  • La formation professionnelle : 38 partenariats avec le secteur privé; 34 offres de formation dans 12 secteurs; bénéficiant à 7 000 jeunes avec un taux d’insertion de 75 %.
  • L’efficacité énergétique : audits réalisés dans les bâtiments de 350 communes, bases pour de futurs investissements.
  • Le tourisme durable : création de Destination Management Organisations (DMO). Soit environ 1 000 emplois créés et20 % d’augmentation des visiteurs dans la région du Dahar.
  • Les produits du terroir : 2 000 emplois créés (80 % pour des femmes); 124 nouveaux produits certifiés générant plus de 21 millions de TND.
  • Le développement local : 109 projets socio-économiques; désenclavement de 17 villages; amélioration de l’accès aux services sociaux de base.

Nouveau programme 2025-2028

Par ailleurs, le programme 2025-2028, élaboré en concertation avec les partenaires tunisiens, est mis en œuvre conjointement par trois offices fédéraux suisses : la Direction du développement et de la coopération (DDC); le Secrétariat d’État à l’économie (SECO); et le Secrétariat d’État aux migrations (SEM).

Il vise deux objectifs étroitement liés :

  • La prospérité : promouvoir un développement économique durable et résilient; soutenir les réformes macroéconomiques favorables aux affaires et à la compétitivité des entreprises; tout en intégrant les défis climatiques.
  • La stabilité : renforcer la cohésion sociale et la paix sociale via un développement social inclusif. Et ce, en appuyant la société civile, le dialogue entre secteurs public et privé, le développement territorial et l’accès équitable aux services de base de qualité.

Un budget d’environ 60 millions de francs suisses (environ 210 millions de dinars tunisiens) sous forme de dons est alloué à ce programme quadriennal. Témoignant ainsi de l’engagement fort de la Suisse à accompagner la Tunisie dans ses transformations économiques et sociales.

Au final, cette 14ème réunion illustre une coopération bilatérale solide. Avec un accent particulier sur l’inclusion, la durabilité et la consolidation de la stabilité sociale en Tunisie. 

Avec communiqué

L’article Bilan et perspectives de la coopération suisse en Tunisie 2025-2028 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique

Toute discussion sur une relance des liens énergétiques avec la Russie est irréaliste. C’est ce que souligne la Belgique, en réagissant aux voix croissantes en Europe appelant à la reprise des importations en provenance de Moscou.

« Il est illusoire de penser que du jour au lendemain nous allons revenir à la normale avec la Russie en disant : « Nous ferons comme si de rien n’était » ». Ainsi a déclaré mercredi 16 avril 2025 le ministre belge de l’Energie, Mathieu Bihet, à POLITICO, lors de sa première interview avec la presse internationale depuis son entrée en fonction en Belgique.

« Tout cela est une discussion qui provoque intellectuellement quelques discussions expérimentales; mais aujourd’hui cela ne me semble pas réaliste », a-t-il ajouté. « C’est une discussion futile ».

La position de M. Bihet confirme que le nouveau gouvernement belge suit la même ligne concernant l’énergie russe. Et ce, malgré la tentative des États-Unis de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.

Le ministre de l’Énergie a souligné que Belgique soutenait toujours l’élimination progressive des importations de gaz naturel liquéfié russe, mais n’allait pas jusqu’à soutenir une interdiction complète. Ces importations diminuent progressivement, a-t-il dit. Tout en promettant de « continuer dans cette direction » pour les limiter davantage. « Nous finançons la guerre. Il faut fermer les robinets ».

Les commentaires du ministre belge interviennent alors que les spéculations se multiplient sur la restauration de l’accès de l’Europe aux approvisionnements en pétrole et en gaz de Moscou via des pipelines.

Le Kremlin a récemment déclaré qu’il était en pourparlers avec Washington sur la restauration du gazoduc Nord Stream. Tandis que des responsables des chrétiens-démocrates de centre-droit allemands ont signalé que les connexions sous-marines pourraient un jour être rouvertes. Entre-temps, les principales entreprises énergétiques et des pays comme l’Italie ont également soutenu l’idée d’une relance des importations.

Mais Mathieu Bihet a déclaré qu’il ne « croyait pas vraiment » que cela se produirait réellement. « Cela préjuge toute une série de discussions : sur la paix, sur le respect de l’intégrité de l’Ukraine, sur le territoire », a-t-il soutenu. « Je doute des bonnes intentions de la Russie sur ce front ».

Néanmoins, la Belgique reste l’un des plus grands importateurs de GNL russe dans l’Union européenne, avec la France et l’Espagne. Depuis janvier, le pays a importé 1,1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié de Moscou, selon Kpler.

Dans le même temps, Mathieu Bihet insiste sur le fait qu’il existe une solution à la dépendance énergétique persistante de l’UE envers la Russie : davantage d’énergie nucléaire. Fervent partisan de l’énergie nucléaire – les députés belges l’ont surnommé « Atomic Boy » -, l’homme politique a déclaré vouloir revoir l’approche de son pays en matière de technologies à faibles émissions.

L’article Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Décès du Dr Zakaria Bouguerra

Le Dr Zakaria Bouguerra est décédé ce jeudi 17 avril 2025 à son domicile familial situé à La Marsa, comme l’a confirmé son père, le Dr Hechmi Bouguerra, dans une déclaration à la radio Jawhara FM. La famille a découvert son corps sans vie à l’intérieur de la maison. La mort serait naturelle, sans aucune trace de violence.

Cependant, le Parquet près le Tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès. Les forces de sécurité de La Marsa ont été alertées et un représentant du ministère public, accompagné du juge d’instruction, s’est rendu sur place pour effectuer les constatations nécessaires. Le corps a ensuite été transféré au médecin légiste pour une autopsie afin de préciser les causes scientifiques du décès.

Rappelons que le Dr Zakaria Bouguerra était un médecin connu pour ses interventions médiatiques fréquentes et alarmistes concernant la pandémie de COVID-19. Notamment par son insistance sur la nécessité d’un confinement total pour éviter un effondrement sanitaire.

Dans la foulée, il avait du reste porté plainte contre plusieurs responsables politiques pour leur gestion de la crise sanitaire.

L’article Décès du Dr Zakaria Bouguerra est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Affaire des nourrissons : boucs émissaires et défaillances du système

L’affaire du décès de quatorze nourrissons dans un hôpital de Tunis, en mars 2019, est un drame national. Depuis des années, médecins et professeurs en médecine ont dénoncé haut et fort la dégradation du système de santé publique.

Sept ans plus tard, la justice a condamné à dix ans de prison ferme trois responsables hospitaliers — une directrice, un directeur chargé de la maintenance et un chef de service — « pour homicide involontaire ». Cette décision a suscité une vive contestation de la part des syndicats et de nombreux professionnels de santé. Lesquels estiment que ces condamnations font peser sur ces seuls individus la responsabilité d’un système défaillant dans son ensemble, incluant les politiques publiques et les conditions matérielles.

La Fédération générale de la Santé, par la voix de son secrétaire général adjoint Hassen Mezni, a annoncé une journée de colère le 17 avril 2025, suivie d’une grève générale sectorielle le 24 avril 2025. Ces actions visent à protester contre la condamnation à dix ans de prison ferme de plusieurs responsables hospitaliers dans l’affaire de la mort de nourrissons au centre de maternité et de néonatologie de la Rabta en 2019. Une condamnation « jugée injuste par les syndicats qui estiment que ces décès résultent du manque d’équipements et de ressources, et non de la responsabilité directe des condamnés. Les syndicats dénoncent aussi l’inaction du ministère de la Santé, qui aurait ignoré les alertes sur les défaillances matérielles et humaines. Tout en ordonnant aux médecins de continuer à travailler dans ces conditions. »

Les syndicats appellent à un dialogue urgent

Par ailleurs, ces mouvements s’inscrivent dans un contexte de blocage depuis octobre 2023 dans l’élaboration d’une loi fondamentale sur le statut des agents de santé, attendue depuis plus de trente ans, et considérée comme essentielle pour améliorer l’organisation et les services du secteur. Malgré un accord signé en février 2021 et des travaux engagés, les négociations sont suspendues en raison de désaccords persistants.

Les syndicats appellent à un dialogue urgent pour réformer le secteur, clarifier les responsabilités dans les hôpitaux publics, et protéger les droits des professionnels de santé, tout en mobilisant l’ensemble des acteurs publics et privés pour défendre l’avenir du système de santé.

Nazih Zghal, médecin, a déclaré à leconomistemaghrebin.com qu’il ne souhaitait pas commenter la décision de justice en elle-même, mais qu’il mettait en lumière la responsabilité globale du système de santé, du ministère et de chaque employé pour les défaillances passées et présentes. Il souligne que chercher à désigner uniquement quelques professionnels comme boucs émissaires est une manière facile mais injuste de se dédouaner.

Il rappelle que les infections nosocomiales sont un risque inhérent aux soins, existant dans tous les établissements sanitaires, publics ou privés, à travers le monde, et que ce risque concerne patients, soignants et administration. Dans le contexte particulier d’une unité de réanimation néonatale, où la survie est déjà très fragile, attribuer ces décès uniquement à une infection nosocomiale, si infection il y a, et en faire la seule responsabilité des soignants, revient à ignorer les réalités scientifiques.

Enfin, il précise que la responsabilité médicale doit être fondée sur une faute avérée dans l’action du médecin ou du soignant, et non sur des imputations faites faute d’avoir identifié d’autres causes, ce qui permettrait d’éluder les responsabilités plus larges du système.

L’article Affaire des nourrissons : boucs émissaires et défaillances du système est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌