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Annalena Baerbock: « Gaza appartient aux Palestiniens, l’expulsion est inacceptable »

La ministre des Affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, a déclaré que Gaza, tout comme la Cisjordanie et Jérusalem-Est, appartient aux Palestiniens. Elle a averti que l’expulsion des Palestiniens de Gaza entraînerait de nouvelles souffrances et de la haine. Baerbock a affirmé que toute tentative d’expulsion des Palestiniens de Gaza est inacceptable et contraire au droit international. 

La ministre a insisté sur le fait que la population civile de Gaza ne doit pas être expulsée et que le territoire ne doit pas être occupé ou réinstallé de manière permanente. Elle a déclaré qu’il ne peut y avoir de solution imposée sans le consentement des Palestiniens.

Ces déclarations interviennent après que Donald Trump a proposé lors d’une conférence de presse de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer sa population vers d’autres pays, une idée largement rejetée par la communauté internationale, y compris par plusieurs pays comme la Chine, la Turquie, la Palestine, l’Arabie saoudite, l’Espagne et la France.

 

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Mourad Hattab prédit un échec imminent du système des chèques

Mourad Hattab, expert en risques financiers et économiste, alerte sur le risque imminent d’échec du nouveau système des chèques. Selon lui, les probabilités d’un tel échec atteignent un alarmant 90% dans les prochains jours.

Lors de son intervention ce mercredi sur une radio privée, il a souligné que le nombre d’adhérents à ce système demeure très limité, une situation préoccupante qui menace son efficacité à court terme. Cette faiblesse est exacerbée par l’inefficacité persistante de certaines réformes économiques majeures, notamment la loi sur la réduction des taux d’intérêt, toujours non appliquée.

Hattab a également adressé un message fort au président de la République : il a insisté sur l’urgence de limoger tout fonctionnaire public du secteur financier ne respectant pas la loi, afin de redresser un système qui semble vaciller sous le poids de l’inefficacité administrative.

L’économiste a ensuite abordé la question de la dette publique, soulignant que 30% du budget de l’État est destiné au remboursement des emprunts. Une situation alarmante, d’autant plus que 6 000 milliards de dinars seront empruntés cette année, un chiffre qui pèse lourd sur l’avenir économique du pays.

Face à ce constat, Mourad Hattab a plaidé en faveur de la suspension des remboursements de la dette, suggérant la mise en place d’une nouvelle stratégie axée sur la création de valeur. Il a également insisté sur la nécessité de surveiller de près la situation de la liquidité en Tunisie, un élément clé pour éviter une aggravation de la crise financière.

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Ons Jabeur atteint les quarts de finale de l’Open d’Abou Dhabi

La Tenniswoman tunisienne, surnommée bien souvent l’ambassadrice du bonheur Ons Jabeur, classée 33e au niveau mondial, s’est qualifiée pour les quarts de finale de l’Open d’Abou Dhabi, un tournoi de tennis de catégorie 500, après sa victoire ce mercredi 5 février, contre la Japonaise Wakana Sonobe, classée 837e, avec un score de 2-0 (6-3, 6-3) en huitièmes de finale.

Dans la journée du mardi 4 février, Ons Jabeur avait éliminé au tour précédent la Lettonne Jelena Ostapenko, classée 35e mondiale, avec un score de 2-0 (7-6, 7-5).

Dans le prochain tour, qui aura lieu dans la journée du jeudi 6 février  elle affrontera la Kazakhe Elena Rybakina, classée cinquième mondiale, qui s’est qualifiée en battant l’Américaine Katie Volynets (68e mondiale) sur le score de 2-1 (2-6, 6-4, 6-4)

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Bourse de Tunis: le marché termine la séance sur une note quasi stable

Le marché a terminé la séance de mercredi sur une note quasi stable. L’indice de référence a grignoté 0,03% à 10186,5 points, dans un faible volume de 4,2 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

Le titre ASSAD s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des batteries automobiles a signé une avancée de 2,9% à 0,720 D. La valeur a amassé un flux très limité de 10 mille dinars sur la séance. Le titre TPR a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action de l’extrudeur d’aluminium s’est offert un gain de 2,3% à 6,750 D. Les volumes mobilisés par la valeur ont atteint la somme de 150 mille dinars sur la séance.

Le titre UADH poursuit sa valse-hésitation en Bourse. L’action du holding automobile du groupe Loukil a terminé la séance en territoire négatif. Elle a trébuché de 4,4% à 0,440 D, dans des échanges anémiques de 4 mille dinars.

Le titre ATB a également été mal orienté sur la séance. Victime d’un courant vendeur, l’action de la filiale du groupe Arab Bank a accusé un repli de 2,1% à 2,740 D. La valeur a été transigée à hauteur de 131 mille dinars sur la séance.

Amen Bank a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action du bras financier du groupe PGI est parvenue à se distinguer sur la séance avec une performance de 0,5% à 37,200 D. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 833 mille dinars sur la séance.

Avec TAP

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Trump et Gaza : tollé mondial après sa proposition de contrôle américain

La proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer sa population suscite une onde de choc tant sur le plan politique que géopolitique. En envisageant de transformer Gaza en une « Côte d’Azur du Moyen-Orient », Trump remet en question les paradigmes traditionnels du conflit israélo-palestinien, tout en cherchant à éviter des compromis avec l’extrême droite israélienne.

L’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri aborde la récente proposition de Donald Trump concernant Gaza, soulignant les implications politiques et géopolitiques de cette initiative. 

Il précise via sa page officielle Fb:

« Fin connaisseur des rouages et des verrous du système politique américain et, selon de nombreux observateurs avertis, le véritable président des États-Unis d’Amérique depuis plus d’une vingtaine d’années, Netanyahu va rentrer en toute vraisemblance en Israël sans le feu vert pour l’oblitération et la réoccupation de Gaza de la part du président Trump nouvellement installé et dont l’administration est dans la phase très critique de confirmation par le sénat et un establishment politique notamment républicain travaillé depuis des décennies par le lobby pro-israélien.
L’idée de Trump de mettre Gaza sous le contrôle américain et l’éloignement provisoire ou définitif de sa population pendant le processus de reconstruction pour en faire la Riviera du Moyen Orient est une idée nouvelle qui perturbe les cartes de toutes les parties, y compris de l’omnipuissant lobby pro-israélien, tout en sanctuarisant Gaza des assauts de l’armée israélienne et en bridant l’élan militariste et jusqu’au-boutiste du gouvernement d’extrême droite israélien.
En promoteur immobilier et en politicien qui veut se mettre à l’abri de toute compromission irréversible avec le camp pro-israélien surtout d’extrême droite, Trump est obligé de louvoyer et de gagner du temps avec un flou sur le sort des Gazaouis et même certaines contradictions apparentes dans ses propos au sujet de leur avenir et de leurs droits.
En négociateur chevronné et champion de l’art du deal dont il a fait à l’époque l’objet d’une émission télévisée populaire, Trump semble s’être fixé pour premier objectif d’arrêter de manière permanente les hostilités à Gaza tout en laissant la dynamique politique à l’intérieur d’Israël dont la fluidité fragilise le camp du grand Israël, en s’efforçant en même temps de remplacer dans l’esprit des Gazaouis la mentalité de promoteurs au lieu du militantisme qui n’a donné que des résultats douloureux avec une instrumentalisation par des puissances extérieures soucieuses de faire de la cause palestinienne un levier de légitimation, de tension et de subversion.
Le conflit palestino-israélien, qui dure depuis plus d’un siècle avec une disproportion monumentale des forces et des moyens en présence, semble entamer une phase plus dynamique grâce à la résistance héroïque des Palestiniens et leur victoire juridique à La Haye par la condamnation pour la première fois d’Israël et de ses dirigeants par la justice internationale, médiatique notamment sur les plateformes X (ex-Twitter) et TikTok au point que les activistes pro-israéliens aux États-Unis d’Amérique parlent désormais avec une grande appréhension d’une génération TikTok, et morale notamment après les déclarations des prisonniers israéliens libérés à la suite de l’opération Déluge d’Al Aqsa.
Le courant d’opinion aux États-Unis d’Amérique semble désormais de plus en plus réfractaire à l’engagement militaire américain tous azimuts à travers le monde pour se concentrer sur la solution des problèmes intérieurs aux États-Unis, notamment la bureaucratie pantagruélique, l’État profond et la corruption des institutions et du processus démocratique, l’immigration débridée et l’érosion du pouvoir d’achat et du marché de l’emploi, qui semblent ouvrir une fenêtre d’opportunité pour un rôle plus constructif des États-Unis d’Amérique au Moyen Orient selon un paradigme loin des schémas classiques dont le temps a montré l’inadéquation avec les réalités géopolitiques et les intérêts des parties en présence.
Comment et quelle forme définitive cette nouvelle approche prendra reste une question déterminée par l’évolution des rapports de force à l’intérieur des États-Unis d’Amérique, dans la région et des équilibres géostratégiques globaux.
L’intelligence, la perspicacité et l’engagement en faveur d’un règlement équitable et durable du conflit palestino-israélien, même selon un schéma éloigné des formules incantatoires creuses et dépassées, dictent une écoute et un engagement constructif, loin des slogans creux qui n’ont eu pour résultat que davantage de misère, de privations et de victimes palestiniennes et dans la région ».

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Sofiane Tekaya : « Le secteur touristique doit dynamiser l’économie régionale »

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné l’importance de réformer les législations obsolètes, insistant sur la nécessité de mettre fin aux solutions temporaires qui freinent le développement du secteur. Il a déclaré que des projets touristiques ambitieux requièrent une mise à jour des législations, en particulier celles liées aux autorisations et à la logistique.

Sofiane Tekaya a précisé que les propositions des conseils locaux et régionaux seront intégrées dans un plan visant à valoriser les ressources locales et à stimuler l’économie régionale. Selon lui, un système complet devra être mis en place pour encourager l’investissement dans le tourisme.

Le ministre a également insisté sur la levée des obstacles qui ont retardé l’implémentation de certains projets, notamment en matière d’infrastructures. Certaines d’entre elles, a-t-il ajouté, nécessitent des financements spécifiques.

Dans le même ordre d’idées, le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre pour résoudre les difficultés financières des hôtels fermés, souvent impliqués dans des contentieux. Cette rencontre visera à clarifier la situation de ces établissements et à proposer des solutions.

Concernant les hôtels abandonnés, Sofiane Tekaya a évoqué l’intérêt croissant des investisseurs étrangers, précisant que des facilités leur seraient accordées pour leur acquisition.

Il a également indiqué que le gouvernement était dans les dernières étapes d’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour les maisons d’hôtes et les hébergements ruraux, qui devront répondre à des critères plus stricts. Actuellement, plus de deux mille structures de ce type sont recensées, mais beaucoup ne respectent pas les exigences en vigueur.

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Kamel Maddouri reçoit le rapport du HCCAF

Le mardi 4 février 2025, Kamel Maddouri, chef du gouvernement, a reçu à La Kasbah Imed Hazgui, président du Haut comité de contrôle administratif et financier (HCCAF), qui lui a remis le rapport annuel de la vingt-neuvième session de l’instance.

Lors de cette rencontre, le chef du gouvernement a salué le rôle essentiel de l’instance dans la supervision et la coordination des structures de contrôle, visant à traiter les lacunes administratives et financières. Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations du président de la République, pour rendre le contrôle et l’audit plus efficaces dans la gestion publique. Le président du HCCAF a présenté les principaux axes du rapport et les conclusions des missions de contrôle réalisées en 2023.

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Quand les dattes jouent à cache-cache : tunisiennes ou algériennes ?

À l’approche du mois de Ramadan, des opérateurs tunisiens contourneraient le refus des commerçants marocains d’importer des dattes algériennes.

Ils achètent les dattes algériennes à bas prix, puis les revendent aux importateurs marocains en les présentant comme des produits tunisiens, accompagnés de faux certificats d’origine. Cette pratique, révélée par le site marocain Bladi, survient alors que de nombreux Marocains ont appelé au boycott de la variété  algérienne.

L’Association marocaine des commerçants de dattes a récemment organisé un sit-in à Casablanca pour dénoncer l’importation de ces produits, jugés « contraires aux principes de soutien à l’économie locale ».

Les manifestants ont exigé que le gouvernement renforce les contrôles pour empêcher l’entrée de ce produit sur le marché marocain.

L’importation suscite également des préoccupations sanitaires parmi les commerçants marocains.

Affaire à suivre, car on risque de se retrouver face à un problème comparable à celui des cahiers tunisiens au Maroc.

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Tunisie – Une balance commerciale des produits de la pêche excédentaire de 387 MDT en 2024

La balance commerciale des produits de la pêche a réalisé un excédent de 387 millions de dinars (MDT) en 2024, ce qui constitue une hausse de 1,4% par rapport à 2023, selon la note de veille « Commerce extérieur des produits de la pêche » publiée mercredi 5 février par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

La valeur des exportations des produits de la pêche a atteint 846 MDT en 2024, en légère hausse de 0,1% par rapport à 2023.

En quantité, les exportations ont atteint 36,5 mille tonnes, enregistrant une baisse de 1,6% par rapport à l’année écoulée.

Pour ce qui est de la moyenne des prix au niveau de l’exportation, elle a enregistré une hausse de 1,6% par rapport à 2023, pour s’établir à 23,2 D/kg, contre 22,8 D/Kg en 2023. Les espèces les plus exportées sont les poissons (16,8 mille tonnes), les conserves et les semi-conserves (9,1 mille tonnes) et les crustacés (8,3 mille tonnes).

Les exportations tunisiennes de produits de la pêche se répartissent sur 50 destinations. L’Italie en est le premier importateur (27%), suivie de l’Espagne (17%) et de la Libye (12%).

S’agissant des importations, leur valeur a baissé de 1,1% en 2024, pour s’établir à 459 MDT. Les quantités importées ont régressé de 5,9%, pour atteindre 71,3 mille tonnes.

Les prix à l’importation ont augmenté de 5,2% par rapport à 2023, s’établissant à 6,4 D/kg. Les produits importés sont, essentiellement, des poissons (91%), mais aussi des mollusques et des conserves et semi-conserves.

Les quantités importées sont destinées à la transformation (77%), à la consommation (20%) et à l’aquaculture (3%).

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Bahaeddine Rabii : 90% des jeunes médecins tunisiens envisagent de quitter le pays

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) appelle les résidents à ne pas exercer leur travail au sein du service de radiologie à l’hôpital Taher-Sfar à Mahdia. La raison avancée par le vice-président de l’organisation, Bahaeddine Rabii, est qu’il n’y a aucun chef de service pouvant encadrer les résidents, ce qui est contraire à la loi en vigueur. Cette situation, qui se poursuit depuis deux semaines, expose les patients et les stagiaires à des dangers médicaux et légaux.

Invité sur le plateau de l’émission “Echaraa ettounsi” sur radio Express FM, ce mercredi 5 février 2025, le vice-président de l’OTJM, Bahaeddine Rabii, lance une alerte à propos de la fuite massive des médecins tunisiens. Selon lui, 90% des jeunes praticiens planifient de quitter le pays.

À ce titre, il estime que la migration s’impose désormais comme une réalité indubitable pour les médecins, avec pour motivation première : l’amélioration de leurs conditions de vie, ce qui ne peut leur être reproché d’ailleurs.

Ces médecins quittent le secteur public pour le privé mais aussi le pays. En effet, en plus de vouloir profiter d’une meilleure qualité de vie, ces jeunes médecins déplorent entre autres les conditions de travail, très souvent précaires dans plusieurs services des hôpitaux du pays. Une cause majeure qui les pousse à vouloir quitter la Tunisie.

Un salaire de 1 200 dinars

Poursuivant dans le même registre, Bahaeddine Rabii a indiqué qu’un jeune médecin ne perçoit que 1 200 à 1 300 dinars, après qu’il a passé sept années à faire des études et des stages.

Quant aux gardes, elles ne sont rémunérées qu’à hauteur de seulement 1,1 dinar de l’heure, mais encore faut-il qu’elles soient payées. Deux tiers des hôpitaux, assure-t-il, n’accordent pas de compensations pour les gardes aux jeunes praticiens, même s’ils peuvent travailler jusqu’à 80 ou 90 heures par semaine, dépassant largement la limite légale de 48 heures.

Multiplication des agressions

En plus de cela, les agressions contre le corps médical ont connu une hausse après la révolution en 2011.

Face à ces défis, il est compréhensible que les jeunes médecins, une fois leur spécialité achevée, recherchent de meilleures conditions en dehors du pays.

Par ailleurs, l’Organisation garde un contact permanent avec le département de la Santé, et ce, en vue de pouvoir trouver les solutions adéquates et mettre un terme à ce phénomène, qui est considéré comme une menace pour la sécurité nationale. Bahaeddine Rabii conclut en tirant la sonnette d’alarme et appelle à mettre en place des mesures urgentes et de surcroît agir sur les causes profondes du problème et ne pas uniquement rafistoler à travers des demi-mesures.

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« Alma de España » : le cinéma espagnol s’invite à Testour

Le programme « Alma de España en el corazón de Testour » (L’âme de l’Espagne au cœur de Testour), lancé par l’Institut Cervantes à Tunis, propose un cycle de projections de films espagnols à la maison de la culture Ibrahim-Riahi de Testour, du 1ᵉʳ au 22 février 2025.

Après El Olivo (L’Olivier, 2016) d’Icíar Bollaín, Campeones de Javier Fesser sera projeté le 8 février. Ce film raconte l’histoire d’un entraîneur de basketball professionnel contraint de diriger une équipe composée de joueurs en situation de handicap. À travers cette expérience, coach et joueurs apprennent à dépasser leurs limites et à repenser leur vision du monde.

Deux autres films sont au programme : El Verdugo (Luis García Berlanga, années 1960) et Las aventuras de Tadeo Jones 3: La tabla esmeralda (Enrique Gato, 2022).

Avec TAP

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Grève des enseignants du secondaire le 26 février

La commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire s’est réunie, le mardi 4 février 2025 ; réunion au cours de laquelle elle a décidé d’observer une grève le 26 février, et ce, en raison de « l’entêtement des autorités à ne pas répondre aux revendications des enseignants ».

À cette occasion, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, a déclaré à la Radio nationale que « parmi les revendications des enseignants figurent la lutte contre la violence dans les établissements scolaires et l’adoption d’une loi criminalisant les agressions contre le personnel éducatif ».

Les enseignants réclament également le versement des indemnités financières en retard.

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En 2025, l’Italie va attribuer 165 000 visas de travail

L’Italie prévoit, pour l’année 2025, d’octroyer 165 000 visas de travail. Le pays doit, en effet, remédier au vieillissement de sa population et faire face en même temps aux besoins grandissants de son économie. Les permis de travail concerneront plusieurs secteurs, à l’instar de l’agriculture, de la santé ou encore de la construction et des technologies de l’information.

 

L’Italie a décidé d’adopter une politique d’ouverture ayant pour objectif de pallier le manque de main-d’œuvre qui se fait sentir dans différents domaines d’activité. Le pays ambitionne de dynamiser son économie grâce à une approche de facilitation de l’entrée de travailleurs étrangers à même de satisfaire des besoins particuliers afférents à certains métiers sous tension.

Pour ce faire, le gouvernement va mettre en place des conditions d’éligibilité ainsi que les types de contrats qui diffèrent en fonction des secteurs concernés.

C’est ainsi que 165 000 visas de travail seront attribués et répartis entre saisonniers et non-saisonniers.

 

Le tourisme, l’hôtellerie et l’agriculture en ligne de mire

Compte tenu de leur caractère ponctuel, les contrats saisonniers seront essentiellement attribués pour les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme et de l’agriculture. Ce type de visa va permettre aux travailleurs étrangers d’effectuer une activité saisonnière, limitée dans le temps et pouvant durer jusqu’à neuf mois maximum. Au préalable, une offre d’emploi ainsi qu’un parrainage d’un employeur seront requis.

Quant aux contrats non saisonniers, ils concernent des métiers plus variés et le plus souvent plus qualifiés. Il s’agit de secteurs prioritaires tels que la santé avec 10 000 visas dédiés aux soignants, infirmiers et assistants médicaux.

De plus, les professions de l’ingénierie, de la construction, de la logistique et des transports, avec un besoin en techniciens qualifiés, chauffeurs et ouvriers spécialisés ainsi que celles de l’informatique et des télécommunications, particulièrement des experts en développement logiciel, cybersécurité et gestion des infrastructures numériques sont également sollicités.

Par ailleurs, l’Italie permettra aux travailleurs indépendants d’obtenir un visa s’ils justifient de leur stabilité financière et de leur activité professionnelle, avec une obligation de s’enregistrer à la Chambre de commerce italienne.

 

Des prérequis pour être éligible

L’Italie a mis en place des critères d’éligibilité spécifiques afin de permettre aux travailleurs d’obtenir leur visa de travail. En ce qui concerne les professions saisonnières, il est question d’obtenir une offre d’emploi validée assortie d’un parrainage d’employeur local.

Ces emplois portent principalement sur les secteurs d’activité où la main-d’œuvre est fluctuante, tels que le tourisme et l’agriculture.

Quant aux travailleurs du secteur de la santé, comme les aides-soignants, ils sont obligés de présenter une justification d’expérience préalable ou une certification en soins médicaux. Également en prérequis, il faudra qu’ils présentent une preuve d’hébergement et un contrat de travail.

S’agissant des métiers hautement qualifiés, à l’instar des ingénieurs et des spécialistes en technologies de l’information, ils sont éligibles pour faire une demande dans le cadre du programme de la “Carte bleue européenne“. Cette mesure leur donne la possibilité de travailler en Italie moyennant certaines conditions : avoir un diplôme universitaire pertinent pour le poste souhaité, justifier d’un revenu supérieur à la moyenne nationale et fournir une assurance santé ainsi qu’une attestation de logement.

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Israël-Palestine: la France soutient la solution à deux États

L’ambassade de France en Tunisie a publié un communiqué ce mercredi 5 février, affirmant la position ferme de la France contre tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza. Ce type de déplacement serait considéré comme une violation grave du droit international, portant atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens et compromettant la solution à deux États, tout en déstabilisant des pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie.

La France a réaffirmé son engagement envers la mise en œuvre de la solution à deux États, qui est perçue comme le seul moyen d’assurer une paix durable pour les Israéliens et les Palestiniens. Le communiqué souligne que l’avenir de Gaza doit se construire autour d’un État palestinien sous l’égide de l’Autorité palestinienne, sans le Hamas dans un rôle de gouvernance, et insiste sur l’opposition à la colonisation et à toute forme d’annexion unilatérale de la Cisjordanie.

Avec communiqué

 

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Problèmes d’accès à l’eau : Environ 137 alertes citoyennes, recensées en janvier 2024 (OTE)

Environ 137 alertes citoyennes liées à des problèmes d’accès à l’eau ont été recensées durant le mois de janvier 2024, d’après « la Carte de la Soif », publiée mercredi, par l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE).

Ces alertes concernent, notamment, des coupures dans la distribution de l’eau potable non signalées par la SONEDE (117), des mouvements de protestation revendiquant le droit à l’accès à l’eau (11) et des fuites d’eau au niveau du réseau national (6).

Toujours selon l’observatoire, Gafsa arrive en tête des gouvernorats concernés par ces alertes avec 24 alertes, suivi par les gouvernorats de Gabès (13 alertes), de Sousse (11 alertes) et du Kef (10 alertes).

Avec TAP

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Affaire Instalingo : Verdict sévère rendu par la chambre criminelle de Tunis

La chambre criminelle n°2 près du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict ce mercredi 5 février 2025, concernant l’affaire Instalingo. Voici les peines prononcées :

  • 22 ans de réclusion criminelle pour Rached Ghannouchi.
  • 34 ans de réclusion criminelle pour Rafik Abdessalem (condamné par défaut).
  • 25 ans de réclusion criminelle pour Soumaya Ghannouchi (condamnée par défaut).
  • 35 ans de réclusion criminelle pour Mouadh Ghannouchi (condamné par défaut).
  • 54 ans de réclusion criminelle pour Salem Lekhili.
  • 28 ans de réclusion criminelle pour Haithem Lekhili.
  • 18 ans de réclusion criminelle pour Yahya Lekhili.
  • Treize ans de réclusion criminelle pour Saied Ferjani.
  • Quinze ans de réclusion criminelle pour Lazhar Loungou.
  • Douze ans de réclusion criminelle pour le blogueur Slim Jebali.
  • Six ans de réclusion criminelle pour le blogueur Achref Barbouch.
  • Cinq ans de réclusion criminelle pour la journaliste Chadha Haj Mbarek.
  • 27 ans de réclusion criminelle pour la journaliste Chahrazed Akacha (condamnée par défaut).

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Algérie : Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement, n’est plus  

Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien, s’est éteint, mardi 4 février 2025, à l’hôpital militaire d’Alger, à l’âge de 88 ans, annonce la télévision publique.

Personnalité importante de la scène politique algérienne, il a eu un impact significatif pendant la phase d’instabilité politique et sécuritaire, particulièrement les présidences de Chadli Bendjedid et Mohamed Boudiaf au début des années 1990.

Sid Ahmed Ghozali, diplômé de l’École des Ponts et Chaussées de Paris, a commencé sa carrière en 1964 comme sous-secrétaire d’État aux Travaux publics. Par la suite, il fut tour à tour PDG de Sonatrach jusqu’en 1977, puis ministre de l’Énergie et des Industries pétrochimiques cette même année, et ministre de l’Hydraulique entre 1979 et 1980.

Sa carrière politique s’est poursuivie avec les postes de ministre des Finances (1988-1989) puis des Affaires étrangères (1989-1991). En juin 1991, il a été nommé chef du gouvernement, succédant à Mouloud Hamrouche. Cette période a été marquée par l’organisation des premières élections législatives pluralistes en Algérie, le 26 décembre 1991.

Après son mandat, il a été nommé ambassadeur d’Algérie à Paris entre 1992 et 1994.

Sid Ahmed Ghozali a tenté de se présenter à l’élection présidentielle à deux reprises, en 1999 et 2004, contre Abdelaziz Bouteflika.

Fervent orateur, il a participé à des forums géostratégiques depuis 1998.

Paix à son âme.

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Hausse des prix de gros de l’électricité en Europe

La carte européenne des marchés de gros de l’électricité montre, depuis lundi 3 février 2025, l’image d’une crise énergétique. Même dans des pays traditionnellement bon marché, comme la Suède et le Danemark, où le prix du mégawattheure dépasse respectivement 100 et 150 euros.

En Allemagne et en France, le prix a dépassé, mardi 4 février, les 154 euros, atteignant les niveaux élevés du marché en Grèce et dans d’autres pays du sud-est de l’Europe. Aujourd’hui, la plupart des marchés européens se négocient à des niveaux supérieurs à 140 euros.

Pour sa part, le prix moyen de l’électricité sur le marché de gros en Grèce a baissé mardi à 140,29 euros/mégawattheure. Au cours des quatre premiers jours de février, le prix moyen du mégawattheure s’est établi à 139,45 euros, contre 135,13 euros en janvier et 129,8 euros en décembre 2024.

La hausse des prix dans toute l’Europe est le résultat d’une nouvelle situation, qui ne devrait pas s’améliorer au moins jusqu’à la fin de la saison hivernale. L’Europe est en quête de ressources en GNL pour affronter l’hiver rigoureux, tandis que les réserves de gaz naturel s’épuisent rapidement dans ses installations de stockage avec la fin du transit du gaz russe par l’Ukraine.

Le prix du gaz naturel sur le hub néerlandais TTF a bondi la semaine dernière jusqu’à 54,2 euros/mégawattheure, atteignant un sommet de 15 mois, dans un contexte d’inquiétudes concernant la baisse rapide des stocks.

Avec la subvention de l’État, qui, selon les informations du journal « Kathimerini », fluctuera aux niveaux de janvier (1,5 centime/kilowattheure), les prix pour une large gamme de consommateurs resteront à un peu plus de 14 centimes/kilowattheure en février. Pour les petites entreprises, les subventions seront versées en mars de manière rétroactive pour le trimestre de décembre, janvier, février.

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Un pont culturel entre l’Iran et la Tunisie : journées culturelles à Ennejma Ezzahra

Ennejma Ezzahra accueille pour une semaine, les Journées culturelles iraniennes et tunisiennes, du 7 au 12 février 2025.

Le Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Said accueille pour une semaine, les Journées culturelles iraniennes et tunisiennes, du 7 au 12 février 2025. Organisé par le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (CMAM) et le Centre Culturel Iranien en Tunisie, cet événement, qui s’inscrit dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays, propose tout au long de la semaine culturelle des colloques scientifiques, des ateliers de formation, des spectacles de musique et des projections cinématographiques mettant à l’honneur les cultures des deux pays.

L’ouverture aura lieu le vendredi 7 février avec un concert de musique tunisienne intitulé « Parfum de la ville », à partir de 19h00. La journée du samedi 8 février sera marquée par un colloque scientifique intitulé « La civilisation islamique : un héritage commun entre la Tunisie et l’Iran », qui se tiendra de 10h00 à 13h00, ainsi qu’un atelier de formation sur l’art de la calligraphie « Nastaliq », un style utilisé dans la poésie persane et la décoration des manuscrits.

Le dimanche 9 février, un deuxième colloque scientifique aura lieu sur le thème « La place de la femme dans la société contemporaine : expériences tunisienne et iranienne », de 10h00 à 13h00. La même journée sera également marquée par un atelier de formation consacré à « L’art de l’enluminure », un art décoratif ancien utilisé pour embellir les pages du Coran et d’autres textes littéraires avec des dorures.

Le mardi 11 février, un atelier de formation sur « L’art de la miniature », une forme de peinture souvent utilisée pour illustrer des manuscrits, se tiendra de 10h00 à 17h00. La journée se poursuivra avec la projection de deux films à succès : « Les Ambassadeurs » (1975) de Naceur Ktari, lauréat de plusieurs prix dont le Tanit d’Or des JCC 1976 et « When the Moon Was Full », réalisé par la cinéaste iranienne Narges Abyar en 2019, salué par la critique et primé à plusieurs reprises, remportant notamment le Crystal Simorgh du meilleur film en 2019, à la 37ème édition du Festival du film Fajr à Téhéran.

L’événement se clôturera le mercredi 12 février avec un concert de musique iranienne interprété par l’ensemble « Nobahar », à partir de 19h00.

Avec TAP

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