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Mohamed Louzir : « Il faut redonner confiance aux investisseurs pour relancer la croissance »

La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI) a dévoilé, le 30 janvier 2025, les résultats de son Baromètre économique 2024, réalisé entre octobre et décembre de l’année écoulée. Mohamed Louzir secrétaire général de la CTFCI dévoile les détails du baromètre.

Cette enquête annuelle, qui mesure la perception des entreprises sur la conjoncture économique, a recueilli 243 réponses, contre 180 en 2023, ce qui renforce la représentativité des résultats. « L’enquête reflète les réalisations de l’année 2024 et les attentes des entreprises pour 2025 », indique Mohamed Louzir, secrétaire général de la CTFCI dans une déclaration à l’économiste maghrébin
Malgré une dynamique de croissance toujours présente, les chiffres révèlent un ralentissement notable. En effet, 42 % des entreprises déclarent avoir enregistré une croissance de leur chiffre d’affaires en 2024. Un signe positif, mais qui cache une réalité plus nuancée. « Nous observons un essoufflement. La croissance en 2024 est inférieure à celle de 2023, et les attentes exprimées fin 2023 étaient plus optimistes que les performances finalement enregistrées », analyse Louzir.
L’évolution de la croissance d’une année sur l’autre confirme cette tendance : la progression du chiffre d’affaires entre 2023 et 2024 est inférieure de 5 % à celle constatée entre 2022 et 2023.

Investissement : un moteur en panne

Autre sujet de préoccupation : l’investissement. « Nous continuons d’investir, mais il y a un essoufflement », reconnaît Louzir. Ce ralentissement suit la tendance nationale, où le taux d’investissement en Tunisie a chuté, affectant directement la croissance du pays, qui n’a pas dépassé 1,2 % en 2024. « Le moteur de l’investissement n’est pas au rendez-vous, et cela se traduit par une croissance atone », souligne-t-il. Pourtant, tout n’est pas négatif : malgré ce contexte incertain, les entreprises adhérentes de la CTFCI ont continué à investir en 2024 et envisagent de poursuivre leurs efforts en 2025.

Un regain de confiance dans la stabilité du pays

L’un des éléments les plus marquants de l’étude est la perception d’une amélioration de la stabilité économique et politique. « Les entreprises considèrent qu’il y a plus de stabilité économique, sociale et politique qu’auparavant », explique Louzir. Cette évolution pourrait être liée aux élections de 2024, qui ont apporté une certaine visibilité aux agents économiques. « Les investisseurs cherchent avant tout la stabilité. Aujourd’hui, ils se sentent plus sécurisés sur l’avenir et sur les paramètres économiques du pays », précise-t-il.

Une pression fiscale jugée étouffante

Malgré cet optimisme relatif, un frein majeur ressort de l’étude : la pression fiscale. Elle est perçue comme le principal obstacle à la croissance et suscite une inquiétude grandissante chez les chefs d’entreprise.
« Tout le monde en Tunisie estime payer trop d’impôts », affirme Louzir. La loi de finances 2024 a accentué ce sentiment en introduisant des hausses d’impôts considérables :
– Augmentation des taux de l’IRPP et de l’impôt sur les sociétés.
– Introduction d’un taux de 40 % pour certaines catégories de revenus.
– Fiscalité des entreprises atteignant un niveau supérieur à 35 %, soit le plus élevé d’Afrique et supérieur à certains pays de l’OCDE.
« Nous devons élargir la base fiscale au lieu d’augmenter la pression sur les mêmes acteurs. Il faut encourager l’investissement et redonner confiance aux investisseurs, locaux comme étrangers », recommande Louzir.

Un potentiel économique à exploiter

Malgré ces défis, la Tunisie dispose d’atouts considérables qui pourraient favoriser son redressement économique.
« Nous avons des talents de grande qualité, notamment dans les technologies de l’information, un positionnement géographique stratégique entre l’Europe et l’Afrique, et un fort potentiel dans les énergies renouvelables », énumère Louzir.
Les entreprises estiment que la Tunisie peut jouer un rôle clé dans le développement des énergies solaires et éoliennes. Toutefois, l’exploitation de ce potentiel reste entravée par un manque d’exécution et d’initiatives stratégiques.
« Il ne suffit pas d’avoir du potentiel, encore faut-il le concrétiser. Nous devons retenir nos talents, accompagner nos startups pour qu’elles se développent localement et créer un environnement propice à l’investissement », insiste-t-il.
Quelles perspectives pour 2025 ?
Alors que 2025 approche, les entreprises tunisiennes évoluent entre pragmatisme et ambition. Si certaines améliorations sont perceptibles, notamment en termes de stabilité, la pression fiscale et le manque d’investissements risquent de freiner la relance.
Pour les chefs d’entreprise interrogés, les solutions sont claires :
– Alléger la fiscalité pour stimuler la croissance.
– Créer un environnement plus attractif pour les investissements.
– Mieux valoriser les ressources locales, notamment humaines et énergétiques.
« La Tunisie a tout pour réussir, mais elle doit donner aux investisseurs – qu’ils soient locaux ou étrangers – les moyens de croire en son avenir », conclut Louzir.

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La Tunisie extrêmement préoccupée par la situation à l’Est de la RDC

*La Tunisie, exprime sa profonde préoccupation face à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). La Tunisie suit avec « inquiétude » l’escalade de la situation à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a fait plusieurs morts et blessés dans les rangs des Forces onusiennes de maintien de la paix en RDC (Monusco), lit-on dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

La Tunisie adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes, mettant en garde contre les conséquences de ce regain de violences sur les efforts de paix dans ce pays ainsi que sur la stabilité de toute la région.

D’autre part, le ministère des Affaires étrangères a assuré que les membres de la communauté tunisienne en RDC, y compris les forces tunisiennes de maintien de la paix sont sains et saufs, ajoutant que l’ambassade tunisienne à Kinshasa est en contact permanent avec eux.

Dans le même contexte, la Tunisie a appelé à la retenue et au respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo, tout en se conformant à l’accord du cessez-le-feu conclu, le 31 juillet 2024, dans le cadre du processus de Luanda.

Face à ce regain de violence, la Tunisie a réaffirmé son attachement aux principes du droit international et sa disposition à contribuer aux efforts onusiens de maintien de la paix, auxquels elle participe depuis les années 60, ajoute le communiqué.

Avec TAP

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Convention entre l’OTEF et l’établissement de la Radio tunisienne pour la diffusion à partir du mois d’avril 2025 d’un programme intitulé « Radio Bac »

L’organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) et l’établissement de la Radio tunisienne ont signé, mercredi 30 janvier, une convention portant sur la diffusion d’un programme radiophonique visant à offrir un soutien scolaire aux candidats au Baccalauréat dans plusieurs matières.

L’OTEF a précisé, dans son communiqué, qu’en vertu de cette convention, un nouveau programme intitulé « Radio Bac » sera produit et diffusé sur « Radio jeunes » relevant de l’établissement de la Radio Tunisienne, à partir du mois d’avril 2025 jusqu’à la fin des cours de rattrapage, qui précédent l’épreuve du baccalauréat et sera assuré par plusieurs enseignants.

Les deux parties œuvrent à travers cette convention, à renforcer le processus éducatif et d’encadrement des élèves, en vue de consolider l’action participative et la noble mission éducative.

Selon le même communiqué, cette convention est le fruit d’une coopération établit en mai dernier entre l’OTEF et Radio Jeunes.

L’OTEF avait coordonné avec plusieurs enseignants de différentes spécialités pour assister à l’émission « Radio Bac » et offrir des cours de soutien scolaire aux candidats du baccalauréat, lit-on dans le même communiqué, ajoutant que cette initiative a eu un écho favorable de la part des parents.

Avec TAP

 

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Agriculture : Le taux de remplissage des barrages tunisiens a atteint 32% au 30 janvier 2025

Le taux de remplissage des barrages tunisiens s’est établi à 32% au 30 janvier 2025, a fait savoir, jeudi 30 janvier, le PDG de la SONEDE, Abdelhamid Mnaja, ajoutant que les dernières précipitations ont contribué à améliorer le niveau des réserves en eau dans le pays.

S’adressant aux journalistes, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, le responsable a précisé que les apports globaux aux barrages ont atteint 755 millions de m3 depuis le début de la saison des précipitations contre 768 millions de m3 durant la même période de l’année précédente. Ces apports sont répartis à raison de 694 millions de m3 pour les barrages du nord, 50 millions de m3 pour les barrages du centre et 11 millions de m3 pour les barrages du Cap Bon.

Il a indiqué que la SONEDE œuvre à résoudre la problématique de manque d’eau dans plusieurs régions et à accélérer l’achèvement des travaux pour la mise en exploitation de la station de dessalement de Sousse d’une capacité de 50 000 m3/jour. La société travaille également à renforcer le transfert des eaux vers les régions du Sahel à partir de barrage Nebhana (Kairouan), à construire des puits artésiens dans plusieurs régions notamment le Kef, Siliana, Médenine, Tataouine et Tozeur et à raccorder plusieurs puits profonds.

À cet égard, a-t-il déclaré, la société a mis en place une cellule active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour surveiller les forages illégaux de puits. Cette cellule a établi 1 041 procès, saisi 269 machines de forage et pris la décision de remblayer 186 puits, dont 11 ont déjà été remblayés.

La cellule a également supprimé 2 342 raccordements anarchiques à des groupements hydrauliques et révélé 1 698 infractions liées au vol d’eau dans les réseaux publics d’irrigation et 480 infractions liées à l’irrigation de propriétés agricoles, a-t-il ajouté.

Avec TAP

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Ramadan : le prix de l’huile d’olive fixé à 12,5 dinars

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche  annonce que le prix du litre de l’huile d’olive sera disponible à 12,5 dinars, et à 37 dinars pour la bouteille de trois litres.

Cette annonce intervient lors d’une conférence de presse, jeudi 30 janvier 2025, consacrée aux préparatifs du Ramadan.

Le ministère a également indiqué qu’environ 250 000 litres d’olive extra vierge sont disponibles.

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Dermatose nodulaire contagieuse : 163 foyers détectés dans 17 gouvernorats

Environ 163 foyers de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été détectés en Tunisie jusqu’au 5 décembre 2024. Ces foyers sont répartis sur 17 gouvernorats, a fait savoir le Chargé de gestion de la Direction Générale des Services Vétérinaires, Wahib Mehri, lors d’une conférence de presse tenue, jeudi 30 janvier, à Tunis, par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Il a ajouté que 196 infections par cette maladie, provoquant la mort de 16 bovins, indiquant que le ministère de l’Agriculture a pris plusieurs mesures à cet égard.

Il s’agit, de la création d’une cellule de suivi pour surveiller l’émergence de nouveaux foyers, l’élaboration d’un plan d’intervention pour prévenir la propagation de la maladie, ainsi que la mise en œuvre d’une campagne de vaccination pour tout le cheptel (420 821 têtes), avec un taux de vaccination de 94,2% jusque-là.

Avec TAP

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Manouba : Ouverture d’une enquête pour soupçons de corruption et détournement de fonds publics à la STEG

Le procureur de la République près le tribunal de première instance à Manouba a ordonné, jeudi 30 janvier, l’ouverture d’une enquête judiciaire contre un groupe d’employés du district de la société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) à Manouba, pour soupçons de corruption administrative et détournement de fonds publics.

Les prévenus sont soupçonnés d’abus de fonction, de préjudice à l’administration, de faux et usage de faux et de manipulation de données informatiques, dans le but de nuire à la situation financière d’autrui et d’obtenir des avantages matériels, selon le porte-parole dudit tribunal.

Cela fait suite à la décision du procureur de la République, mardi 28 janvier, de maintenir en garde à vue, trois agents, de faire comparaitre deux autres agents devant le juge, et d’émettre des mandats d’amener contre trois autres employés, aux suites de l’enquête menée, fin 2024, par la première brigade des recherches et investigations de la Garde nationale à l’Aouina, ayant révélé des soupçons de détournement récurrent de sommes importantes au sein de la filiale.

Avec TAP

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Bizerte : Journée d’information sur le soutien des PME et les Startups

Une journée d’information sur le soutien des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Startups a été organisée, jeudi 30 janvier, à Bizerte, à l’initiative de la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC).

La directrice générale de la CDC, Néjia Gharbi a indiqué que cette journée s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Promotion des PME conformément à la loi de l’année 2018 relative aux startups.

Elle a ajouté que le projet « Startups et PME Innovantes » est réalisé moyennant un financement de la Banque Mondiale (75 millions de dollars) par la CDC en collaboration avec la société Smart Capital.

Il vise à dynamiser l’écosystème entrepreneurial dans les régions à travers la création de 203 startups et 50 PME, outre la promotion de l’emploi de la femme.

De son côté, le gouverneur de Bizerte Salem Ben Yaacoub a souligné que cette journée a permis de faire connaitre les incitations fournies par l’Etat pour encourager l’investissement privé.

Avec TAP

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L’INSSPA a saisi 3 000 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation en 2024

Les opérations de contrôle effectuées par l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) en 2024 ont débouché sur la saisie de plus de 3 mille tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation qui ont été détruits. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’INSSPA, Mohamed Rabhi, dans une déclaration à la TAP, en marge d’un atelier de travail organisé, jeudi 30 janvier, dans la banlieue de Gammarth ayant pour thème « le contrôle des contaminants dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ».

Selon Rabhi, l’INSSPA a effectué au cours de l’année 2024, plus de 400 mille visites pour contrôler les denrées alimentaires sur le marché et refusé des dizaines de demandes déposées par les sociétés exportatrices et importatrices en raison de la non conformité des produits aux normes de sécurité sanitaire.

« Tous les produits alimentaires importés ou exportés sont soumis au contrôle par l’instance, qui étudie les dossiers déposés par les sociétés importatrices et exportatrices comportant toutes les informations détaillées sur les produits », a-t-il noté. Dans certains cas, des échantillons sont prélevés pour les besoins d’analyse afin de s’assurer de leurs conformité aux normes de sécurité sanitaire et décider de leur acceptation ou de leur refus, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Rabhi a relevé l’importance de l’organisation d’ateliers de travail sur « le contrôle des contaminants dans la chaine alimentaire et des aliments pour animaux », précisant que cette question est fondamentale en matière de sécurité alimentaire eu égard son impact direct sur la santé des consommateurs englobant les contaminants biologiques et chimiques, les résidus des insecticides et les contaminants vitaux.

De son côté, le directeur général de la santé au ministère de la santé a précisé que cet atelier s’inscrit dans le cadre des efforts visant à réduire les maladies liées à la nutrition, soulignant le rôle de l’INSSPA dans les opérations de contrôle permanent.

Il a relevé que les contaminants des denrées alimentaires constituent un danger sur la santé des citoyens, signalant la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle de qualité des denrées alimentaires afin de réduire les risques y afférents.

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Des organisations et des structures syndicales appellent à l’amendement du décret-loi 54

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a organisé, jeudi 30 janvier, à son siège, à Tunis, une conférence de presse sur le décret-loi n° 2022-54, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication.

Les intervenants dans cette conférence de presse, organisée en partenariat avec l’Ordre national des avocats de Tunisie et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), ont appelé à la nécessité de l’amender car « il porte atteinte aux libertés ».

Zied Dabbar, président du SNJT, a estimé que « ce décret-loi vient saper un chapitre entier sur les droits et les libertés dans la Constitution », ajoutant que plus de 60 députés reconnaissent qu’il doit être amendé.

Leur initiative législative déposée depuis février 2023 est toujours rejetée par la présidence du parlement, a-t-il précisé.

Il a indiqué que 24 poursuites judiciaires au sens du décret-loi 54 ont été recensées dans le secteur du journalisme, dont 7 intentées par le ministère public, dénonçant la non activation par les magistrats du décret-loi n°115 concernant les crimes d’opinion et ceux relatifs à la presse.

De son côté, Hassen Toukabri, représentant de l’Ordre des avocats, a souligné la nécessité de réviser le décret-loi 54, déclarant  » il est grand temps de réviser toutes les lois privatives de liberté, de respecter les données personnelles et de revoir les lois répressives empêchant l’exercice du droit à la liberté d’expression, d’organisation, d’action politique et d’opinion sans menace de peines de prison ».

Pour sa part, Bassem Trifi, président de la LTDH, a dénoncé le maintien de ce « décret-loi répressif, en vertu duquel des blogueurs, des avocats et des journalistes sont emprisonnés pour avoir exprimé une opinion ».

Le retrait de ce décret-loi ou l’amendement de ses articles portant atteinte à la liberté d’expression, d’information et de presse est désormais devenu une demande urgente, a-t-il affirmé.

Avec TAP

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Manouba : lancement des travaux d’assainissement dans des quartiers à Oued Ellil et Mornaguia

Des travaux d’assainissement des eaux usées dans des quartiers de la localité de Najet à Chebbaou (délégation d’Oued Ellil) et de la localité Tahouna (délégation de Mornaguia) viennent de démarrer.

Le directeur régional d’assainissement au gouvernorat de Manouba, Riadh El Hajri a indiqué à l’Agence TAP que les travaux du projet, dont le coût s’élève à 1,053 million de dinars, se poursuivront durant dix mois.

Ces travaux porteront notamment sur l’installation de canalisations sur une distance de 1,5 km à Oued Ellil et de 700 mètres à la cité Tahouna à Mornaguia pour raccorder au total 390 foyers au réseau d’assainissement.

Sept autres projets similaires seront menés dans des quartiers à Mornaguia, Manouba, Oued Ellil, Jedaida et Douar Hicher. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme de développement intégré de 2024.

Avec TAP

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Cybersécurité et Intelligence Artificielle : Le workshop I-PROTECT SENIOR V7 à Hammamet

Le septième workshop annuel de la section IEEE Tunisie sur la cybersécurité, I-PROTECT SENIOR V7, se tiendra du 7 au 9 février prochains à Hammamet. Cet événement, centré sur le thème « Applications défensives et offensives de l’intelligence artificielle dans le domaine de la cybersécurité », s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur.

Dans une déclaration ce jeudi 30 janvier, à l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), Maha Charefeddine, maître-assistante universitaire et coordinatrice de l’événement, a fait la lumière sur l’importance de ce workshop, qui, a-t-elle dit, représente une rencontre idéale pour les experts en cybersécurité, qu’ils soient industriels, chercheurs, académiques ou étudiants des écoles nationales d’ingénieurs. Ce sera l’occasion pour eux de partager leurs connaissances, de renforcer la coopération et d’établir des partenariats professionnels dans un domaine stratégique pour la sécurité numérique.

Elle a également indiqué que cet événement, organisé chaque année par l’Université de Sfax, en collaboration avec l’Agence nationale de la cybersécurité, le Centre de recherche en numérique de Sfax et l’École nationale d’ingénieurs de Sfax (ENIS), accueillera des experts et des spécialistes renommés dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité.

Le programme de l’événement comprendra des ateliers pratiques dédiés à la détection des intrusions informatiques grâce à l’intelligence artificielle, un outil clé pour contrer les menaces cybernétiques. Des débats approfondis sur l’éthique et la responsabilité de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le contexte de la cybersécurité viendront compléter le programme.

Ce workshop représente une occasion majeure pour les acteurs du secteur de se réunir et d’approfondir leur compréhension des enjeux actuels et futurs liés à la cybersécurité et à l’intelligence artificielle.

Avec TAP

 

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Baromètre 2024 : Les entreprises tuniso-françaises entre résilience et prudence pour 2025

En présence de Mohamed Louzir, son secrétaire général, et Khelil Chaibi, son président, la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) dévoile son Baromètre économique 2024 et ses prévisions pour 2025. Malgré un environnement des affaires marqué par des incertitudes économiques et politiques, les entreprises tuniso-françaises maintiennent un optimisme mesuré, avec des projections de croissance et d’investissement contrastées.

L’année 2024 a été marquée par un ralentissement économique notable : la croissance des entreprises a perdu 5 points, et les résultats ont été inférieurs aux attentes de 14% par rapport aux prévisions de l’an dernier. Cependant, 42% des entreprises ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires, témoignant de leur capacité d’adaptation.
Pour 2025, les perspectives sont plus encourageantes : 58% des chefs d’entreprise anticipent une amélioration de leur chiffre d’affaires, contre seulement 11% qui prévoient une baisse. Côté investissements, la prudence est de mise : 40% des répondants s’attendent à une stagnation (+11 points par rapport à 2024), et 39% tablent sur une hausse, soit 5 points de moins que l’année précédente.

Échanges commerciaux : une stabilité avec la France, des incertitudes avec l’Afrique

Les relations commerciales entre la Tunisie et la France restent solides : 41% des entreprises anticipent une amélioration de leurs échanges en 2025, un chiffre proche des 42% enregistrés en 2024. La France confirme ainsi son statut de premier partenaire commercial de la Tunisie, représentant près du quart des exportations du pays.
En revanche, les perspectives pour les échanges avec l’Afrique sont plus incertaines, marquées par un ralentissement des prévisions de croissance commerciale dans cette région.

Un climat des affaires en amélioration, mais des freins persistants

L’environnement des affaires en Tunisie est perçu de manière plus positive qu’en 2023. 38% des chefs d’entreprise le jugent stable, contre 24% l’année précédente. L’amélioration est encore plus marquée pour l’environnement social (56% contre 45% en 2023) et politique (47% contre 32%).
Cependant, plusieurs obstacles freinent encore l’activité des entreprises :
94% des chefs d’entreprise pointent la pression fiscale comme un frein majeur,
90% citent la situation économique,
85% dénoncent les lourdeurs administratives.
Face à ces défis, les entrepreneurs appellent à des incitations financières et une simplification des procédures administratives.

Développement durable : une priorité pour les entreprises

L’engagement des entreprises en matière de développement durable s’accélère. 66% prévoient d’investir pour s’aligner sur les standards européens, dans le cadre de la stratégie de neutralité carbone de l’UE.
Les objectifs prioritaires des chefs d’entreprise sont :
71% misent sur l’innovation et le développement technologique,
63% privilégient le travail décent et la croissance économique,
62% se concentrent sur la santé et le bien-être au travail.

Les attentes envers la CCITF : un besoin d’accompagnement accru

Les entreprises comptent sur la CCITF pour faciliter leur internationalisation, notamment en France, et pour renforcer leur plaidoyer auprès des institutions gouvernementales.

Un avenir incertain mais des ambitions affirmées

Le Baromètre 2024 met en lumière une résilience notable des entreprises tuniso-françaises face aux défis économiques. Si les incertitudes persistent, notamment en matière d’investissement et d’échanges avec l’Afrique, les perspectives pour 2025 restent globalement optimistes. En misant sur l’innovation, le développement durable et un climat des affaires plus stable, les chefs d’entreprise espèrent maintenir leur trajectoire de croissance malgré un environnement encore fragile.

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4 000 cas de maladies tropicales négligées sont enregistrées chaque année en Tunisie

« Quelque 4 mille cas de maladies négligées et coûteuses pour le système de santé, comme le kyste hydatique et la leishmaniose sont enregistrées chaque année en Tunisie ». C’est ce qu’ont souligné, jeudi 30 janvier, des spécialistes lors d’une journée d’information organisée par l’Institut Pasteur de Tunis (IPT) en collaboration avec la Direction des soins de santé de base (DSSB).

Selon les participants, entre 13 et 16 interventions chirurgicales sont réalisées chaque année pour l’ablation de kystes hydatiques pour chaque 100 mille habitants.

Organisée à l’occasion de la Journée mondiale des maladies tropicales négligées, célébrée le 30 janvier de chaque année, cette manifestation est dédiée à la sensibilisation et au partage de connaissances sur deux zoonoses majeures négligées en Tunisie à savoir les leishmanioses et le kyste hydatique.

Au programme de la manifestation, à laquelle participent près de 80 spécialistes, des présentations sur l’épidémiologie, la lutte et le diagnostic de ces maladies négligées et les défis et failles à combler.

L’accent est également mis sur l’importance de l’approche « une seule santé » (One Health) pour lutter contre les maladies tropicales négligées. Des échanges sur les plans de lutte nationale, les stratégies de prévention et de prise en charge ont lieu lors de cette manifestation qui constitue un moment de partage entre experts, professionnels de santé, chercheurs et public.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Ikram Guizani, chercheuse à l’Institut Pasteur de Tunis et directrice du Consortium Africain sur les Leishmanioses (ALC) a indiqué que la Tunisie enregistre environ 4 mille cas de leishmaniose par an. Signalant que ce nombre peut évoluer parfois à 10 mille cas. Elle a souligné que cette maladie transmissible est négligée en raison de la présence d’autres maladies à propagation plus rapide.

De son côté, le professeur Mourad Mokni, spécialiste en dermatologie et chef de service à l’hôpital La Rabta, a indiqué que le traitement de la leishmaniose est coûteux pour le système de santé publique, car il est pris en charge exclusivement par les hôpitaux publics. Il a également insisté sur la difficulté de mettre en place des mesures préventives efficaces, étant donné que les rongeurs et les chiens constituent le principal réservoir de la maladie.

La leishmaniose cutanée se manifeste par des ulcères sur différentes parties du corps. Son traitement consiste en des injections locales ou générales, avec une durée de guérison variant de deux à quatre semaines.

Pour sa part, Mohamed Gharbi, professeur à l’École nationale de médecine vétérinaire de Sidi Thabet, a précisé que les chiffres avancés sur le nombre d’interventions chirurgicales pour le kyste hydatique dans le secteur public ne reflètent pas la réalité, faute de données sur les opérations réalisées dans le secteur privé. Il estime que le nombre réel est probablement bien plus élevé.

Le kyste hydatique est une maladie transmissible à l’homme, principalement par contact avec un chien parasité (morsure, griffure) ou par ingestion de légumes parasités. Cette infection peut affecter plusieurs organes, notamment le foie et les poumons, et peut être mortelle.

Ses symptômes incluent la toux, des ballonnements ou une fatigue générale et pour s’en prémunir, il convient de traiter les chiens domestiques et d’éviter de leur donner des viandes crues outre la bonne gestion des déchets et la stérilisation des chiens errants.

De son côté, la directrice générale de l’IPT, Samia Menif, a affirmé que cette journée d’information et de sensibilisation vise à favoriser l’échange d’expertises et à informer sur ces maladies négligées, tout en mettant en lumière les avancées en matière de traitement, de diagnostic et de politiques de santé publique.

Avec TAP

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Le samedi 1er mars serait le premier jour du mois de ramadan 1446

Selon les calculs de la Cité des sciences, le samedi 1er mars serait le premier jour du mois de ramadan 1446.

D’après Sarra Snoussi, responsable du pavillon de l’Univers à la Cité des sciences, toutes les conditions nécessaires seront réunies en Tunisie pour permettre l’observation à l’œil nu du croissant lunaire marquant le début du mois de Ramadan.

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Un serment au-delà de la vie : le don d’un médecin pour ceux qui souffrent  

Il n’est plus là, mais son engagement envers ses patients lui survit. Un an après son décès, un médecin continue d’apporter de l’espoir aux malades du cancer grâce à un don de 300 000 dinars qu’il avait réservé, avant de s’éteindre, à l’hôpital Salah Azaiez. Sa volonté : permettre la création d’un service d’anesthésie et de réanimation pour les patients en état critique.

Fidèle à sa parole jusqu’au bout, sa famille a pris contact avec l’hôpital pour concrétiser ce legs, un geste d’une générosité rare, né de l’amour d’un médecin pour ses patients et du lien indéfectible qu’il avait tissé avec l’établissement où il avait lui-même été soigné.

Dans un témoignage empreint d’émotion sur le plateau de Sbeh Ennes, jeudi 30 janvier 2025, la docteure Amira Dridi, qui a eu le privilège d’être formée par ce médecin, a confié combien ce don l’avait profondément bouleversée. « Il nous a montré, même après son départ, ce qu’est la vraie vocation médicale : donner sans compter, jusqu’au dernier souffle ».

Les démarches pour la création du service ont déjà commencé avec les moyens disponibles, et bientôt, grâce à cet acte d’une grandeur exceptionnelle, les patients les plus vulnérables auront accès à des soins intensifs adaptés à leur état.

Ce don n’est pas seulement une somme d’argent. C’est un message puissant d’humanité et de dévouement. C’est un hommage à ceux qui consacrent leur vie aux autres. Et c’est, surtout, un héritage précieux qui, bien après lui, continuera de sauver des vies.

Un an après son décès, un médecin continue d’apporter de l’espoir aux malades du cancer grâce à un don de 300 000 dinars.

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Le CMF alerte sur des transactions suspectes

Le Conseil du Marché Financier (CMF) rappelle, dans un communiqué publié sur son site web, l’obligation pour les intermédiaires en Bourse et les sociétés de gestion de portefeuilles de déclarer toute transaction suspecte à la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), relevant de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette déclaration doit être effectuée sans délai via l’application goAML, sous peine de sanctions.

Le régulateur financier insiste sur le respect strict des dispositions de la loi organique n°2015-26 relative à la lutte contre le terrorisme et au blanchiment d’argent, modifiée par la loi n°2019-9. Il précise que l’obligation de déclaration s’applique même après l’exécution d’une opération si de nouveaux éléments viennent la classer parmi les transactions suspectes.

Le CMF rappelle également que ces obligations s’inscrivent dans le cadre du règlement relatif aux mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tel que fixé par les arrêtés ministériels du 19 janvier 2017 et du 6 mars 2018.

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OTIC : nécessité de revoir les contrats d’exploitation sous l’appellation d’origine

Le Président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC), Lotfi Riahi a appelé le ministère du Commerce à revoir les contrats d’exploitation sous l’appellation d’origine et à trancher la question des circuits de distribution. Et ce, afin de permettre le transfert direct des produits vers les marchés de gros.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP sur la nouvelle plateforme des chèques et la consommation, M. Riahi a déclaré que ces contrats ont eu un impact évident sur les produits offerts pendant la période des soldes qui sont en provenance de plus de 80 % de ces contrats. Il a montré que les saisons des soldes dans la plupart des pays du monde ont été orientées vers l’aide aux producteurs locaux. Alors qu’en  Tunisie, elles ont été orientées vers ces entreprises qui affichent des enseignes étrangères et qui ont eu un impact négatif sur la main-d’œuvre tunisienne. Il a souligné l’importance de ne pas importer de tels produits en Tunisie pour préserver le tissu économique du pays et soutenir les petits artisans et producteurs locaux.

Par ailleurs, évoquant le marché intérieur, M. Riahi a relevé que l’organisation qui reste consciente de la détérioration du pouvoir d’achat d’un citoyen à cause de la hausse des prix, estime que le pays vit une « inflation artificielle » qui nécessite une intervention.

Il a souligné la nécessité de relier les zones de production tunisiennes, connues comme étant des marchés de gros, tout en éliminant le rôle des intermédiaires.

Avec TAP

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L’OTVC n’a reçu aucune plainte concernant la nouvelle plateforme de chèques

L’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC) n’a reçu aucune plainte concernant la nouvelle plateforme électronique centralisée des chèques. C’est ce qu’a affirmé son président de Lotfi Riahi.

Et d’ajouter que la Banque centrale de Tunisie (BCT) est en mesure de faire appliquer plusieurs lois adressées aux banques en sanctionnant les contrevenants.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’Agence TAP et axée sur la nouvelle plateforme des chèques et les recommandations de l’OTIC, M. Riahi a relevé que la nouvelle loi a rétabli le rôle du chèque en tant qu’outil de paiement immédiat et a redonné à la lettre de change son véritable rôle d’outil de paiement différé.

Dans ce contexte, M. Riahi appelle à la nécessité de fournir les mécanismes nécessaires pour faciliter la mise en œuvre de cette loi. Les banques doivent accorder une série de services de paiement par cartes bancaires. Et ce, tout en sécurisant la lettre de change sans pour autant appliquer des frais exorbitants.

Le responsable a passé en revue plusieurs lois concernant le secteur bancaire qui ne sont toujours pas appliquées, comme la loi n° 732 sur les comptes gelés et la loi 412 sur les intérêts.

Dans le même contexte, il a souligné la nécessité de mettre en œuvre ces lois, qui ont un impact sur le pouvoir d’achat du consommateur et son rôle dans la dynamisation de l’économie.

Avec TAP

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