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2025

Il y a un an, à pareille époque, on formulait le vœu que l’année 2024, assez mouvementée par la seule perspective de l’élection présidentielle, allait acter la fin d’un cycle de politique politicienne qui n’avait que trop duré, au risque d’abîmer tous les fondamentaux de l’économie. Le temps de la politique aux contours assez troubles s’étire à l’infini et devient par trop toxique.

Pendant près de 13 ans, nous avons transgressé toutes les règles et toutes les lois d’une gouvernance normale et apaisée. Nous avons vécu une succession de situations peu habituelles, atypiques, hors-sol pour ainsi dire. Au final, nous avons payé un lourd tribut, à l’égal de notre appauvrissement et de notre déclassement économique et social.

L’économie, gage et garante de la démocratie, était loin d’être la préoccupation majeure de dirigeants souvent dépourvus du sens de la chose publique.

Plus d’une décennie s’est écoulée sans qu’on se ravise et sans que l’on parvienne à retrouver une certaine normalité, si nécessaire pour briser le cercle vicieux des dépressions en tout genre. L’économie, gage et garante de la démocratie, était loin d’être la préoccupation majeure de dirigeants souvent dépourvus du sens de la chose publique. La lutte acharnée, dévastatrice, pour le pouvoir a pris des allures et des intonations guerrières. Elle a éclipsé, occulté et condamné à la paralysie l’économie, en cassant les ressorts de la croissance.

Plus grave encore, elle a divisé et fracturé le pays. Et provoqué un sentiment de défiance à l’égard des politiques lourd de conséquences. Les gouvernements qui se sont succédé tout au long de la décennie passée n’ont pas pu, su ou voulu tenir les rênes de l’économie et asseoir en toute légalité l’autorité de l’Etat. Ils ont laissé dépérir entreprises et offices publics, filières, voire secteurs d’activité. L’économie s’en est allée à vau-l’eau face à une demande et à des revendications sociales hautement inflammables. Le tableau comporte plus de zones d’ombre et de points noirs que d’éclaircies.

La chute du pouvoir d’achat a fait émerger plusieurs zones de précarité au sein même de la classe moyenne dont dépendaient la stabilité du système politique et le dynamisme de l’économie.

La production et, par ricochet, les finances publiques sont au plus bas. Les déficits jumeaux, tout autant que l’inflation et le chômage, sont au plus haut. Et la dette explose pour avoir, pendant plus de dix ans, vécu nettement au-dessus de nos moyens et pour avoir piétiné la valeur travail. La chute du pouvoir d’achat a fait émerger plusieurs zones de précarité au sein même de la classe moyenne dont dépendaient la stabilité du système politique et le dynamisme de l’économie.

Il eut fallu, pour éviter l’impasse actuelle, que la politique se mette au service de l’économie ou que, dans le scénario inverse, l’économie soit instrumentalisée pour consolider l’assise politique du pouvoir sans mettre en péril le processus démocratique. Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’offre politique du pouvoir, à travers une vision globale des stratégies appropriées et une gouvernance irréprochable, qui permet à l’économie de retrouver ses repères et ses leviers de croissance. Il n’y a rien de mieux que la puissance de feu de l’économie pour que le pays puisse s’inventer un nouvel avenir, en réactivant sa capacité de création de richesse, d’emplois et de redistribution des revenus. La crédibilité du pouvoir, sa légitimité, au-delà de celle que lui confère le suffrage universel, en dépendent. L’essentiel des problèmes des sociétés est soluble et trouve réponse dans une croissance forte, durable et inclusive.

Puisse la nouvelle année 2025, libérée de toute échéance électorale à grands enjeux politiques, inaugurer un nouveau cycle dédié à l’économie ou tout au moins ouvrir le bal d’une réconciliation du couple politique/économie ! Nous devons nous émanciper du joug d’affrontements politiques sans connexion réelle avec la réalité économique pour donner toutes ses chances à l’économie – dont il faut élargir les horizons – et lui conférer plus de visibilité tout en la gratifiant de plus d’assurance, d’apaisement et de sérénité. Il ne saurait en être autrement si nous voulons nous mettre au diapason du monde qui arrive. Face à la montée des périls géopolitiques, la prospérité pour tous, la stabilité, la dignité humaine, le compter-sur-soi et la souveraineté nationale n’ont de sens que lorsqu’ils sont portés par un puissant élan unitaire. Ce qui rend beaucoup plus facile une plus grande insertion dans une mondialisation fragmentée mais non moins réelle en tirant bénéfice de la recomposition annoncée des chaînes de valeur et d’approvisionnement.

Puisse l’année 2025 servir de déclic à la création de nouvelles PME qui font tant défaut et donner le signal d’émergence de nouvelles entreprises 4.0 capables d’intégrer les nouvelles technologies telles que l’IA ou la biotechnologie ! Puissions-nous voir se répandre et fleurir un écosystème propice à l’éclosion et au développement de startups emblématiques de l’économie de la connaissance ! Il n’en faut pas moins pour restaurer l’attractivité du site Tunisie qui apparaît très peu ou ne figure plus dans les écrans radar des grands acteurs mondiaux.

Donner toutes ses chances à l’économie signifie aussi libérer l’investissement pour briser tous les freins à la croissance

Donner toutes ses chances à l’économie signifie aussi libérer l’investissement pour briser tous les freins à la croissance. On ne doit pas faire moins bien que ce qui se fait ailleurs dans le monde, notamment là où précisément excellent  nos compétiteurs.

L’économie d’un pays vaut par la qualité et le rayonnement de ses entreprises. Nous devons ménager  nos champions nationaux, aujourd’hui sous le feu de la critique sans discernement. Ils forment l’ossature et la colonne  vertébrale de notre économie. Sans ces locomotives qu’il  faut impérativement associer à l’œuvre de développement, le  pays ne pourra aller ni très vite ni très loin. Et encore moins réaliser les estimations de croissance annoncées par la loi de  finances 2025.

Puissions-nous, au cours de la nouvelle année,  nous réconcilier avec nous-mêmes, avec nos problèmes et  avec nos entreprises ! Et retrouver la confiance, l’apaisement,  la sérénité et un meilleur climat d’entreprendre pour que tout  devienne possible. C’est notre vœu le plus cher. Bonne et heureuse année. 

Cet édito est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n° 910 du 1er au 15 janvier 2025

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Ennasr-Ariana : Urgence d’une révision du plan d’aménagement urbain

Transformer votre quartier en un havre de paix grâce à l’aménagement paysager, c’est possible. Toutefois la cité Ennasr, relevant de la municipalité de l’Ariana, fait face à une dégradation alarmante de son cadre urbain, conséquence des abus et des dépassements survenus durant la décennie noire.
Avec plus de 60 000 habitants, cette cité en pleine croissance nécessite des solutions urgentes pour améliorer la qualité de vie et dynamiser son économie. Dans ce contexte, l’association des Résidents de l’Avenue Hédi Nouira (ARAHN-Ennasr) et des experts en architecture et urbanisme ont formulé plusieurs propositions pour réviser le Plan d’Aménagement Urbain (PAU) de la cité.

Elyes Kasri, président de l’Association des résidents de l’avenue Hédi Nouira-Ennasr (ARAHN-Ennasr),estime via sa page officielle Facebook que la révision du PAU est cruciale pour mettre fin à la défiguration de la cité Ennasr, notamment sur l’avenue Nouira, qui représente l’artère principale commerciale et résidentielle du gouvernorat. Les propositions visent à répondre aux besoins d’organisation et de réglementation du secteur, conformément au nouveau code d’aménagement du territoire et de l’urbanisme (CATU).

Établir une nomenclature pour les bâtiments publics et réaffecter les terrains initialement destinés à des équipements publics mais transformés en lots résidentiels.
Reclassement des lots laissés vacants depuis plus de 20 ans pour un usage urgent, administratif ou socio-culturel.
Programmer des installations sportives et des parkings à étages pour désengorger l’avenue Hédi Nouira, actuellement victime d’embouteillages chroniques.
Prévoir un lotissement pour un cimetière public afin de répondre à la saturation du cimetière de l’Ariana.
Réviser le plan d’aménagement de cette avenue pour encadrer l’activité commerciale et lutter contre l’utilisation anarchique des espaces piétons.

En ce qui concerne le rtour du Mall culturel, il est important de reconsidérer le projet du Mall culturel en vue d’en faire une clinique internationale ou un espace culturel valorisant Ennasr comme destination moderne.

Transport urbain : Collaborer avec les ministères concernés pour établir un réseau de transport urbain régulier et étendre la ligne 2 du métro léger vers Ennasr. Il en va de même des espaces verts : Programmer un quota d’espaces verts par habitant, en accord avec les recommandations de l’OMS, et préparer un plan paysager pour le centre vert prévu dans le plan initial.

Rationaliser l’implantation des kiosques afin d’améliorer le paysage urbain et respecter les droits des piétons.

Et pour finir, impliquer la société civile, les compétences locales ainsi que les universités et écoles d’architecture dans le processus d’aménagement pour faire d’Ennasr un modèle urbanistique moderne.

Ces propositions visent à transformer Ennasr en une cité où il fait bon vivre, tout en revalorisant son image auprès des habitants et visiteurs. La mobilisation collective est essentielle pour engager un dialogue constructif avec les autorités compétentes afin de redonner à Ennasr son statut de destination urbaine attractive.

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Décret n°2024-721 : nouveau statut des animateurs

Le décret n° 2024-721 du 31 décembre 2024, qui établit le statut particulier des animateurs des jardins d’enfants, a été publié au Journal Officiel (JORT) le 3 janvier 2025.

Ce décret crée un cadre juridique essentiel pour régir le statut professionnel des animateurs. Après plusieurs années de revendications et de recommandations, il répond enfin aux demandes d’organisation et de réglementation du secteur.

Ainsi, il structure le corps des animateurs des jardins d’enfants en définissant des catégories et sous-catégories précises, offrant une organisation claire et un statut mieux adapté aux réalités de leur profession.

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ARP: Election des bureaux des commissions

La commission de l’Organisation de l’administration, du Développement, de la Digitalisation, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, la commission de la Défense, de la Sécurité et des Forces porteuses d’armes, et la commission du Règlement intérieur, des Lois électorales, des Lois parlementaires et de la Fonction électorale, ont tenu vendredi leur première réunion pour élire leurs bureaux respectifs.
Composition du bureau de la Commission de l’Organisation de l’administration, du Développement, de la Digitalisation, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption :
Président : Hamdi Ben Salah
Vice-président : Mourad Khezami
Rapporteur : Boubaker Ben Yahia
Composition du bureau de la Commission de la Défense, de la Sécurité et des Forces porteuses d’armes :
Après un premier tour de vote où aucun candidat n’a obtenu la majorité requise, un second tour a été donc organisé. Les résultats ont montré une égalité des voix pour chaque poste, ce qui a nécessité l’application de l’article 55 du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple qui dispose qu’en cas d’égalité, le candidat le plus jeune est élu.
Président : Mahmoud Amri
Vice-président : Ghassan Yamoun
Rapporteur : Khaled Hakim Mabrouki
Composition du bureau de la Commission du Règlement intérieur, des lois électorales, des lois parlementaires et de la fonction électorale :
Président : Mohamed Ahmed
Vice-présidente : Sonia Ben Mabrouk
Rapporteur : Youssef Tarchoun
Avec TAP

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Plus de 950 mille ha consacrés à la culture des céréales

Le directeur général de l’Office de l’Elevage et des pâturages (OEP), Ezzeddine Chalghaf a fait savoir que près de 950 mille hectares ont été consacrés à la culture des céréales, en plus de la fourniture de près de 120 mille tonnes d’ammonitrate destinés aux grandes cultures.

Lors d’une interview réalisée, le responsable a souligné que les dernières précipitations devraient augmenter la demande en ammonitrate, assurant qu’une quantité suffisante est disponible dans les réservoirs à Goubellat mais aussi dans les unités du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Cette situation, a-t-il souligné, est liée aux chaines de transport pour fournir ces substances, rappelant que le ministère de l’agriculture veille à l’application des recommandations du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh concernant l’examen de plusieurs dossiers dont celui des engrais.

En réponse à la question relative aux appréhensions des agriculteurs en ce qui concerne la disponibilité de ces engrais, le responsable a assuré que tout est prêt afin de faire face aux imprévus.

La même source a rappelé que les superficies emblavées représentent jusqu’aujourd’hui près de 80% du programme prévu pour la saison agricole 2024/2025 .

Répondant à la question liée à la portée des dernières pluies sur la saison des grandes cultures, Chalghaf a souligné que ces précipitations sont « importantes » surtout pour les régions du Nord.

Il a, dans le même contexte, signalé la portée des chutes de pluies pendant le mois de mars 2025 qui auront un impact positif sur toutes les filières agricoles et forestières ainsi que sur l’alimentation de la nappe phréatique.

Avec TAP

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Les ventes de voitures purement électriques pourraient augmenter de 30% en 2025

Les ventes de voitures purement électriques – alimentées par batterie – devraient croître à un rythme soutenu en 2025, après un fort ralentissement en 2024 sur certains marchés majeurs comme l’Europe.

Une étude publiée le 3 janvier 2025 par l’Unité de recherche énergétique, basée à Washington, prévoit que les ventes de véhicules électriques alimentés par batterie augmenteront de 30%, pour atteindre 15,1 millions unités en 2025.

Les ventes de voitures purement électriques ont enregistré 11,6 millions d’unités en 2024, tandis que leurs ventes, outre celles des voitures hybrides, se sont élevées à environ 16,6 millions de voitures, selon les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Certaines agences et sociétés de recherche s’appuient sur la séparation des données de vente de voitures électriques à batterie et de voitures hybrides, comme Standard & Poor’s et la société de recherche japonaise Fuji Keizai…

Part des ventes de véhicules purement électriques

Standard & Poor’s s’attend à ce que la part des ventes de véhicules purement électriques atteigne 16,7% des ventes totales de voitures en 2025, contre une part estimée à 13,2% en 2024.

Ces attentes surviennent malgré le fait que certains constructeurs automobiles ont abandonné leurs projets de modèles électriques au profit de modèles hybrides dont la demande a augmenté en raison de la faible confiance des consommateurs et des inquiétudes croissantes concernant le manque d’infrastructures de recharge.

En termes de régions, l’Inde devrait connaître une énorme augmentation des ventes de véhicules purement électriques de 117%, doublant sa part pour atteindre 7,5% des ventes totales de voitures en 2025.

Les ventes de voitures purement électriques aux États-Unis devraient croître de 36%, occupant une part de marché pouvant atteindre 11,2% des ventes totales en 2025.

On s’attend également à ce que les ventes de voitures à batterie en Chine augmentent de 20% sur une base annuelle, portant leur part à 29,7% des ventes totales de voitures en 2025.

Les analystes de Standard & Poor’s s’attendent à ce que les ventes de voitures électriques dépassent celles des véhicules à essence et diesel en Chine pour la première fois en 2025.

Ventes de VE en Europe

Les ventes de véhicules électriques (VE) en Europe sont confrontées à un ralentissement notable depuis 2024, avec une forte baisse sur certains marchés majeurs comme l’Allemagne dont les ventes sont restées faibles tout au long de l’année et ont chuté de 61% en août 2024.

Ce ralentissement est expliqué par plusieurs raisons, notamment le fait que plusieurs constructeurs ont reporté le lancement de nouveaux modèles électriques de 2024 à 2025, pour pouvoir respecter les objectifs d’émissions plus stricts entrés en vigueur à partir de janvier 2025.

Sur cette base, les ventes de véhicules électriques à batterie en Europe devraient augmenter de 43% en 2025, occupant une part de marché pouvant atteindre 20,4% des ventes totales.

Si le ralentissement des ventes allemandes se poursuit en raison de l’annulation des programmes de soutien, on s’attend à ce que d’autres marchés d’Europe occidentale et centrale le compensent, estime le rapport.

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Augmentation de la consommation de volaille

Le président de la Chambre nationale des abattoirs et des transformateurs de viande, Fethi Ghrib, a déclaré que la consommation mensuelle de volaille en Tunisie est estimée à 13 500 tonnes. Cette hausse de la demande pour les viandes blanches est attribuée à l’augmentation des prix des viandes rouges et des poissons.
Il a également mentionné qu’environ 6 000 tonnes de viande de dinde sont produites chaque mois pour la consommation. En ce qui concerne les œufs, la consommation mensuelle atteint 162 millions d’œufs, avec un plan pour constituer un stock additionnel de 25 millions d’œufs en prévision du mois de Ramadan.

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La cuillette des olives avance à un rythme soutenu

Le Directeur général de l’Office de l’Elevage et des pâturages (OEP), Ezzedine Chalghaf a indiqué que la saison de la récolte des olives en Tunisie avance à un rythme soutenu, (a atteint plus de 50%), grâce aux récentes mesures prises pour consolider le secteur, au moment ou le pays prévoit la production de près de 340 mille tonnes d’huile d’olive.

Chalghaf, chargé également de la gestion de la Direction générale de la production agricole au ministère de l’Agriculture, a précisé que l’avancement de la saison de cueillette des olives a eu lieu, malgré les difficultés enregistrées, lors du lancement de la saison, au mois de novembre 2024, en plus de la baisse des prix sur les marchés, local et international, ce qui a impacté le processus de la collecte de la récolte.

Le responsable a précisé que les problèmes ont été surmontés grâce à la prise de certaines mesures, dont l’augmentation de la capacité de stockage auprès de l’Office national de l’huile (ONH), et l’octroi à tous les intervenants d’une prime de stockage mensuelle de 100 dinars /tonne, pendant trois mois, en plus d’une somme supplémentaire de 10 dinars par mois, au profit des agriculteurs, pour chaque tonne supplémentaire.

Il s’agit également de l’octroi des crédits au profit des agriculteurs, des exportateurs et des transformateurs, à travers la facilitation des conditions de financement de la saison de cueillette.

Chalghaf a ajouté que près de 85% de la production d’huile d’olive sont destinés à l’exportation, précisant que les prix d’exportation influence les prix appliqués sur le marché local.

Avec TAP

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Tunisie-Chine : viser plus haut dans la coopération économique

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, le 3 janvier 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle Facebook du ministère.

Lors de cette rencontre,  Abdelhafidh a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution dynamique de la coopération bilatérale, soulignant notamment la visite officielle du président de la République en Chine en mai 2024, qui a marqué un tournant dans les relations entre les deux pays. Le ministre a également évoqué les nombreuses rencontres de haut niveau qui ont eu lieu récemment dans le cadre de partenariats bilatéraux et multilatéraux.

Le ministre a mis en lumière la coopération financière et technique, essentielle pour soutenir les efforts de développement en Tunisie. Il a abordé les perspectives et opportunités de renforcer cette coopération, en particulier dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la santé, le transport, appelant à stimuler les investissements privés chinois en Tunisie.

De son côté, le diplomate chinois a réaffirmé l’engagement de la Chine à consolider ses relations avec la Tunisie. Il a exprimé la volonté de son gouvernement de continuer à soutenir le processus de développement tunisien et de porter les relations économiques vers de nouveaux horizons.

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Turquie : inflation annuelle à 44,4% en décembre

L’inflation turque a ralenti plus que prévu en décembre 2024, ce qui pourrait permettre à la Banque centrale turque de réduire à nouveau plus facilement ses taux d’intérêt.

En particulier, l’indice annuel a augmenté de 44,4% en décembre contre 47,1% en novembre, a annoncé vendredi 3 janvier 2025 l’Office statistique de Turquie. L’estimation moyenne des analystes interrogés par Bloomberg situe l’inflation annuelle à 45,2%.

Sur une base mensuelle, l’inflation s’est établie à 1,03% contre 2,24% en novembre. Il s’agit du chiffre le plus bas depuis mai 2023…

Les derniers chiffres font suite à la décision de la Banque centrale turque, le 26 décembre, de réduire les taux d’intérêt. Il s’agit de la première baisse depuis près de deux ans. La banque a réduit son taux de pension à une semaine de 250 points de base, tout en signalant qu’elle resterait prudente quant à ses prochaines actions.

Le gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, s’attend à ce que l’inflation tombe à 21% fin 2025, tandis que le gouvernement turc prévoit un ralentissement encore plus important, à 17,5% d’ici la fin de l’année.

Peu de temps après l’annonce des données, le ministre des Finances de la Turquie, Mehmet Simsek, a exprimé dans un article sur X son optimisme quant au fait que l’inflation atteindra l’objectif du gouvernement en 2025, guidée par les politiques budgétaires les plus strictes, la baisse de l’inflation dans les services et l’amélioration des attentes du marché.

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Le nouveau maître de Damas : de la kalachnikov aux costumes trois-pièces

Collier de barbe fourni mais soigné, costume trois-pièces, chemise blanche et cravate noire… Que cache ce changement de look vestimentaire arboré par le nouveau maître de Damas, l’homme qui a annoncé abandonner son nom de guerre associé à son passé djihadiste, Abou Mohammed al-Joulani, pour retrouver son patronyme de naissance, Ahmed al-Charaa ?

 

maître de Damas
Le nouveau maître de Damas

Quelle spectaculaire métamorphose ! Au premier jour de la chute spectaculaire de Damas, le monde découvrait, ébahi, le visage du nouveau maître de la Syrie, Ahmad al-Charaa, alias Abu Mohammed al-Joulani, vêtu d’un uniforme militaire, une kalachnikov sur l’épaule et une barbe fournie.

Le lendemain, le même homme, toujours en tenue militaire mais sans arme, dirigeait la prière à la grande mosquée des Omeyyades, joyau de l’architecture et de l’art islamiques, pour signer de facto la fin du régime de Bachar al-Assad

Métamorphose

Changement total de look au troisième jour. Le chef du groupe armé islamiste, Hay’at Tahrir Al-Cham, apparut en costume sombre mais sans cravate.

Le lendemain, en accueillant le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, il troqua le treillis militaire contre un classique complet-cravate, assorti d’une chemise blanche et d’une sévère cravate noire. Sans oublier de passer chez son coiffeur pour lui tailler la barbe qui était bien fournie !

Une mise en scène soigneusement élaborée qui témoigne du passage de l’homme du djihadisme aux manières douces des codes de la diplomatie et de l’urbanité dans un monde qui ne jure désormais que par les images. On est loin des premières interviews à la chaîne Al Jazeera, en 2015, où il s’était alors exprimé en tant qu’émir du Front Al-Nosra, en cachant son visage avec un long châle noir.

Ainsi, maîtrisant désormais les ficelles de la communication, bien coaché, l’homme qui aura combattu aux côtés d’Al-Qaïda en Irak et en Syrie cherche désormais à lisser son image et à « vendre » un visage plus modéré. Pourtant, il était l’un des djihadistes les plus recherchés de la planète ;  sa tête était mise à prix à 10 millions de dollars par les États-Unis. Sachant que cette récompense a été retirée par Washington après que le nouvel homme fort de la Syrie a reçu pour la première fois, vendredi 20 décembre 2024, une délégation américaine à Damas.

Changement de façade

L’ancien chef du Front Al-Nosra a-t-il vraiment changé ? Il justifie sa modération apparente par la maturité. « Un homme de 20 ans aura une personnalité différente d’un homme de 30, 40 ou 50 ans, c’est la nature humaine », explique celui qui a annoncé abandonner son nom de guerre pour retrouver son patronyme de naissance, Ahmed al-Charaa, lors d’une récente interview sur CNN.

La vérité, c’est que l’homme n’a pas idéologiquement changé. Jugez-en vous-même.

Lors de l’arrivée à Damas des ministres français et allemand des Affaires étrangères, vendredi 3 janvier, une scène a retenu l’attention du monde entier : Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, a été accueilli par une poignée de main de la part d’Ahmad al-Charaa. En revanche, son homologue allemande, Annalena Baerbock, a vu son geste ignoré, al-Charaa se contentant d’un simple salut.

Ce comportement, inédit dans les protocoles diplomatiques internationaux, s’inscrit dans une conception rigoriste de l’islam d’un autre âge qui prohibe tout contact physique entre hommes et femmes, fût-ce une simple poignée de main.

Rappelons à cet égard qu’avant cette rencontre, les ministres se sont rendus à la prison de Saydnaya, près de Damas, symbole de la répression sous le régime d’Assad. Dans un message publié sur X, Jean-Noël Barrot a réaffirmé que la France et l’Allemagne se tiennent «aux côtés du peuple syrien, dans toute sa diversité», et souhaitent favoriser une transition pacifique ».

Lire aussi: Des diplomates français et allemand en Syrie

Ainsi, cette visite marque un tournant dans les relations internationales avec la Syrie, en étant la première de ministres des Affaires étrangères de grandes puissances occidentales depuis l’arrivée au pouvoir des nouveaux dirigeants.

Pragmatisme

Non, le leader de Hay’at Tahrir al-Cham, groupe ayant pris le contrôle du pays après le renversement de Bachar al-Assad, n’a pas idéologiquement changé, mais il aura opté pour un certain pragmatisme et une démarche politique flexible au détriment de l’idéologie rigide des mouvements djihadistes mondiaux, à l’instar  d’Al-Qaïda, dont l’inflexibilité est de plus en plus considérée inefficace et improductive.

Reste la question fondamentale : la coalition de Hay’at Tahrir al-Cham au pouvoir, qui regroupe des courants islamistes hétérogènes, saura-t-elle muter, à l’instar de son chef, d’un mouvement djihadiste global à un mouvement nationaliste islamiste, style Erdoğan ?

L’avenir nous le dira.

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Le football tunisien en deuil : Mohsen Hbacha s’est éteint

Mohsen Hbacha, figure emblématique du football tunisien, est décédé ce samedi 4 janvier 2025 à l’âge de 83 ans. Ancien joueur international, il a marqué l’histoire en tant que défenseur de l’Étoile Sportive du Sahel et de l’équipe nationale dans les années 1960.

Outre sa carrière en Tunisie, Mohsen Hbacha a évolué une saison sous les couleurs de l’AC Ajaccio en France, avant de revenir sur les terrains tunisiens pour devenir un pilier de son club de cœur, l’Étoile Sportive du Sahel.

Après sa carrière de joueur, il s’est reconverti avec succès en tant qu’entraîneur du même club, laissant une empreinte indélébile dans le monde du sport national.

Né en 1942, Hbacha est resté une figure respectée et admirée dans le milieu footballistique, tant pour ses performances sur le terrain que pour son rôle de mentor et d’entraîneur.

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Ayachi Zammel face à la justice : le verdict attendu le 10 janvier

L’avocat Abdessatar Messaoudi a annoncé, vendredi 3 janvier 2025, que l’ancien candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, et une membre de son équipe de campagne, Siwar Bargaoui, ont comparu devant la Cour d’appel.

Selon Me Messaoudi, le recours concerne dix jugements de première instance prononcés par le Tribunal de première instance de Tunis 2, dont les peines cumulées dépassent les vingt ans de prison. L’avocat a affirmé que ces affaires sont « montées de toutes pièces ».

Le verdict final de la Cour d’appel de Tunis est attendu lors de l’audience prévue pour le 10 janvier 2025. L’avocat se montre optimiste toutefois, évoquant la possibilité d’un non-lieu, comme dans une affaire similaire jugée au Tribunal de Siliana, ou encore d’une réduction de peine, comme cela avait été le cas à Kairouan.

Retour sur les condamnations d’Ayachi Zammel

Candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel est emprisonné depuis le 5 septembre 2024. Condamné le 21 octobre 2024 à cinq ans de prison, il avait déjà écopé de vingt mois dans trois affaires distinctes.

Parmi les jugements à son encontre :

  • Le 5 septembre 2024 : condamnation à cinq ans et huit mois de prison.
  • Le 1er octobre 2024 : des peines cumulées atteignant 12 ans de prison.
  • Le 3 octobre 2024 : confirmation par la Cour d’appel de Jendouba d’une peine de vingt mois de prison.

Ces décisions s’ajoutent à une série de procès qui placent Zammel au centre d’un tourbillon judiciaire.

Siwar Bargaoui et l’affaire des parrainages falsifiés

Quant à Siwar Bargaoui, arrêtée le 27 septembre 2024, elle est accusée de falsification de parrainages dans le cadre de la campagne électorale. Jugée en première instance, elle a écopé de peines totalisant douze ans de prison pour quatre affaires distinctes.

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L’euro tombe à son plus bas niveau depuis deux ans face au dollar

L’euro a atteint son plus bas niveau face au dollar américain depuis plus de deux ans, atteignant 1,03 EUR/USD. Cette chute intervient dans un contexte de stagnation économique persistante en Allemagne et de crise énergétique à l’échelle de l’UE.

L’euro a chuté de 0,4% face au billet vert jeudi 2 janvier 2025, atteignant 1,032 à la mi-journée en Europe. La monnaie européenne n’a pas été aussi basse face au dollar depuis novembre 2022, lorsque la majeure partie de l’UE se préparait à des pénuries de gaz hivernales après l’embargo imposé par le bloc sur les combustibles fossiles russes.

L’économie allemande subit encore les effets de cet embargo. Elle s’est contractée en 2023 et 2024, alors que la Banque centrale du pays prévoit une croissance modeste de 0,2% cette année. Autrefois puissance industrielle de l’Europe, l’Allemagne est confrontée à une flambée des coûts de l’énergie depuis qu’elle s’est coupée du pétrole et du gaz russes. Les principaux constructeurs allemands, comme Volkswagen et Bosch, ont annoncé des réductions de leurs dépenses en 2024.

L’instabilité économique et politique frappe la zone euro

L’instabilité politique a également exacerbé les difficultés de l’euro, avec l’effondrement des gouvernements allemand et français à la fin de l’année 2024, et l’ensemble de l’UE se préparant aux tarifs douaniers promis par le président américain élu, Donald Trump.

La Banque centrale européenne a réduit ses taux d’intérêt à quatre reprises l’année dernière et devrait annoncer de nouvelles baisses en 2025.

Selon Bloomberg, cette combinaison de facteurs a conduit les analystes à penser que l’euro pourrait glisser vers la parité avec le dollar cette année. La dernière fois que l’euro s’est négocié en dessous de la parité avec le dollar remonte au début de 2022, peu après l’agression de l’Ukraine par la Russie.

Cette chute est survenue un jour après que la Grande-Bretagne a enregistré sa plus forte baisse de la production manufacturière en 11 mois, et moins de deux semaines après qu’une nouvelle prévision du gouvernement a estimé la croissance à 0% pour le dernier trimestre de 2024.

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La Slovaquie promet des représailles après le « sabotage » du gaz par Kiev

La Slovaquie envisage de couper l’électricité à l’Ukraine et de limiter l’aide aux réfugiés pour compenser les pertes dues à l’interruption du transit du gaz russe.

La Slovaquie prépare des mesures de rétorsion contre l’Ukraine pour avoir interrompu le transit du gaz russe via son territoire vers les pays de l’UE le 1er janvier 2025, selon le Premier ministre Robert Fico, qui a dénoncé, le 3 janvier 2025, cette décision comme un acte de « sabotage » du dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky.

Kiev a refusé de prolonger le contrat avec le groupe russe Gazprom au-delà de fin 2024, coupant ainsi de fait l’approvisionnement en gaz naturel des États membres de l’UE comme l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie.

La situation est « extrêmement grave et mérite une réponse souveraine de la part de la Slovaquie », a déclaré M. Fico dans un message vidéo sur Facebook. Il a fait valoir que l’arrêt du gaz entraînerait des pertes annuelles pour la Slovaquie de plusieurs centaines de millions d’euros. Trouver un remplaçant au gaz russe cette année seulement pourrait entraîner des coûts supplémentaires d’au moins 90 millions d’euros, selon l’importateur public de gaz slovaque, SPP.

« La seule alternative pour une Slovaquie souveraine est la reprise du transit ou l’exigence de mécanismes de compensation qui remplaceront la perte pour les finances publiques de près de 500 millions d’euros », a déclaré le Premier ministre.

« Je déclare que [le parti SMER-SSD] est prêt à débattre et à se mettre d’accord au sein de la coalition sur l’arrêt de l’approvisionnement en électricité et sur la réduction significative du soutien aux citoyens ukrainiens en Slovaquie », a-t-il ajouté. Environ 140 000 réfugiés ukrainiens bénéficient de divers programmes d’aide. Le pays a également exporté 2,4 millions de mégawattheures d’électricité vers l’Ukraine au cours des 11 premiers mois de 2024, selon les données de l’opérateur de réseau slovaque.

Fico a souligné que seuls les États-Unis, qui ont augmenté leurs exportations de gaz vers l’Europe, bénéficient de l’acte de « sabotage » de Zelensky, tandis que la Russie ne subit aucun préjudice significatif et que la Slovaquie subit des coûts énergétiques plus élevés.

Zelensky avait auparavant accusé Fico de s’aligner sur Moscou, décrivant la position du gouvernement slovaque comme l’ouverture d’un « deuxième front énergétique » contre l’Ukraine. Le ministère slovaque des Affaires étrangères a rejeté ces propos, les qualifiant d’« absurdités » sans fondement.

La Commission européenne a tenté de minimiser l’impact de l’expiration de l’accord gazier, affirmant que les infrastructures gazières de l’UE étaient suffisamment flexibles pour accueillir des approvisionnements en gaz non russe par des voies alternatives. Malgré ces assurances, l’arrêt soudain a entraîné une flambée des prix de l’énergie en Europe, atteignant 50 euros par mégawattheure pour la première fois depuis plus d’un an.

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La Libye décide de continuer à imposer des frais sur le taux de change officiel

La Banque centrale de Libye a envoyé, le 2 janvier 2025, une circulaire aux directeurs généraux des banques confirmant la poursuite de la mise en œuvre de la résolution n°86 de la Chambre des représentants de 2024, imposant une commission sur le taux de change officiel.

La circulaire explique que l’imposition de frais restera en vigueur jusqu’à ce que de nouvelles instructions soient émises par la Banque centrale annulant ou modifiant l’actuelle décision.

Le 20 novembre 2024, le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, avait rendu une décision visant à réduire la taxe imposée sur le prix des banques vendant des devises étrangères, connue sous le nom de « taxe sur le dollar », à 15% à toutes fins, au lieu de 20%.

Il s’agit de la deuxième réduction de la taxe imposée sur les devises étrangères, puisqu’elle a été réduite pour la première fois en octobre dernier à 20%, contre 27% que le Conseil avait imposé auparavant en mars dernier jusqu’à fin 2024.

Rappelons enfin que les divisions sur la gouvernance de la Banque centrale entre l’Est et l’Ouest libyens ont monopolisé l’attention médiatique en 2024, alors que le conflit autour de l’élection du président du Haut Conseil d’État perdure.

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CMR : bonnes nouvelles pour les secteurs du BTP et du transport

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, vendredi 3 janvier 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l’examen des mesures visant à régler les créances des entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) et à renforcer la flotte de transport urbain.

Un communiqué publié à l’issue de la réunion indique que le conseil a décrété une série de décisions visant à renforcer la flotte de transport, notamment la poursuite du programme d’investissement dans le secteur des transports publics terrestres, à travers la fixation des modalités de financement nécessaires pour l’acquisition de 418 nouveaux bus supplémentaires, en plus des 300 autres dont les procédures d’acquisition ont déjà été achevées.

Les décisions comprennent également le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro ainsi que des équipements de maintenance nécessaires.

Des fonds annuels pour la Transtu

Le conseil a, en outre, décidé de doter la Société des transports de Tunis (Transtu) de fonds annuels qui seront affectés au titre de la réhabilitation des bus et des rames de métro, au titre de la maintenance et aux fins de conclure les contrats nécessaires à cet effet.

Décision a également été prise de poursuivre le programme de maintenance nécessaire pour réutiliser les rames de métro, ce qui permettra d’exploiter de nouveau 20 rames.

Appel à la restructuration des entreprises publiques de transport

Le conseil appelle par ailleurs le département du Transport à élaborer des plans de restructuration visant les entreprises publiques de transport terrestre, maritime et aérien. Le but étant de garantir les attributs de la gouvernance, de consacrer une gestion efficiente et de promouvoir la qualité des services.

Selon le communiqué, une fois élaborés, ces plans de restructuration doivent être soumis à l’approbation dans les plus brefs délais.

Quid des créances du secteur du BTP?

En ce qui concerne le secteur des travaux publics, le conseil a décidé de déterminer les créances des BTP qui travaillent avec les ministères.

Dans ce contexte, le conseil a donné son aval pour allouer des fonds nécessaires afin de rembourser une grande partie de ces créances en consécration des mesures prévues par la circulaire du chef du gouvernement n°27 de 2024. À cet effet, le conseil a appelé à coordonner avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour permettre aux constructeurs d’obtenir les garanties financières nécessaires auprès des banques afin de participer aux appels d’offres publics.

Nécessité d’accélérer les grands projets d’infrastructure

Le chef du gouvernement a souligné dans son allocution que cette réunion s’inscrit dans le droit-fil de la concrétisation des recommandations du président de la République en vue d’accélérer l’avancement des grands projets d’infrastructure et la nécessité de les achever dans les plus brefs délais, notamment à la lumière de la disponibilité des fonds qui leur sont alloués.

Un tel objectif, ajoute-t-il, nécessite des solutions urgentes afin que les citoyens puissent se déplacer dans des conditions décentes qui préservent leur dignité et leur sécurité, conformément aux droits garantis par la Constitution.

Il a aussi souligné l’importance d’accélérer le rythme d’achèvement des projets et de surmonter autant que possible les difficultés d’ordre procédural et financier entravant l’exécution des projets bloqués, étant donné qu’il s’agit bien d’une « priorité absolue » du gouvernement.

Impératif de purger les dettes dues aux prestataires de l’État

Kamel Maddouri a, par ailleurs, souligné que le gouvernement met tout en œuvre actuellement pour garantir les ressources financières nécessaires afin de purger les dettes dues aux prestataires de l’État dans tous les domaines, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, dès lors qu’il s’agit d’une mesure permettant de stimuler l’économie nationale et de relancer le circuit économique.

D’autre part, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à développer les services de transport public en accélérant la mise en œuvre du programme de modernisation de la flotte. Pour ce faire, il va procéder à l’augmentation du nombre de bus et de rames de métro, ce qui ne manquera pas de garantir des services de transport sûrs, confortables et rapides dans les différentes régions du pays.

La réunion du conseil ministériel restreint s’est déroulée en présence des ministres concernés par ces deux dossiers.

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Tunisie: mêmes traitements pour les présidents et membres de l’ARP et du CNRD

Réuni jeudi 2 janvier 2025, le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a envoyé à la Commission de la législation générale ainsi qu’à la Commission du règlement intérieur, des lois électorales, des lois parlementaires et de la fonction électorale un projet de loi sur l’application du « statut particulier » relatif au président de l’ARP et à ses membres au président du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ainsi qu’à ses membres.

Selon l’exposé des motifs du projet de loi organique, publié sur le site de l’ARP, ce texte vise principalement à étendre l’application des statuts particuliers relatifs au président de l’ARP et à ses membres au président du Conseil national des régions et des districts ainsi qu’à ses membres.

Comportant quatre articles, le projet de loi stipule dans son article premier que les dispositions des articles 72 et 73 de la loi n°145 de 1988 relative à la loi de finances de 1989, concernant les indemnités parlementaires accordées au président et aux membres de l’ARP, s’appliquent également au président du Conseil national des régions et des districts ainsi qu’à ses membres.

L’article 2 de ce projet de loi prévoit également que les dispositions de la loi n°16 de 1985, régissant le régime de retraite des membres de l’ARP, sont applicables aux membres du Conseil national des régions et des districts.

Quant à l’article 4 du projet de loi, il précise que ces dispositions seront appliquées avec effet rétroactif, c’est-à-dire à partir de la date de démarrage des travaux de ce conseil, soit le 19 avril 2024.

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Diplomatie: Mohamed Ali Nafti reçu au Palais de Carthage

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 3 janvier au Palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger.

A cette occasion, Kaïs Saïed, a assuré que la diplomatie tunisienne a des valeurs solides et qu’elle doit rayonner plus sur le double plan traditionnel (bilatéral et multilatéral) et économique.

Il a ajouté que la valeur principale défendue par la Tunisie est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et ne pas subir une ingérence étrangère dans leurs affaires internes.

Le président a également affirmé que les multiples événements mondiaux actuels ne doivent aucunement faire oublier le droit légitime du peuple palestinien à disposer de son État indépendant.

Par ailleurs, le chef de l’Etat ordonné de faciliter l’accès des Tunisiens résidents à l’étranger aux services dont ils ont besoin sans à se déplacer entre les consulats et les ambassades.

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