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L’iconographie monétaire au cœur d’une rencontre internationale au musée de la Monnaie

Le musée de la Monnaie accueille, du 3 au 6 novembre, une rencontre internationale consacrée à l’iconographie monétaire, organisée sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Rassemblant numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée, cet événement, qui coïncide avec le 67e anniversaire de l’Institut d’émission, s’inscrit dans le cadre du programme scientifique « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Lors de la séance d’ouverture, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, a salué « la coopération exemplaire » liant la Banque Centrale au monde académique, soulignant une synergie féconde qui fait de la monnaie « un objet de recherche et de transmission », selon un communiqué de l’institution.

Il a également mis en avant le rôle du musée de la Monnaie, fondé en 2008, qui dépasse désormais sa mission muséale pour devenir un acteur clé de diffusion de la culture et du savoir. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. À travers les symboles qu’ils portent, ils racontent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il déclaré, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Réaffirmant l’engagement de la BCT à promouvoir le savoir, le gouverneur a rappelé que l’iconographie monétaire est bien plus qu’un art de représentation : « C’est une écriture de la mémoire nationale ».

Il a enfin souligné la cohérence de la politique iconographique adoptée depuis l’indépendance, qui fait de chaque émission monétaire un hommage réfléchi à l’identité tunisienne : à travers les choix de figures historiques, de symboles et de motifs patrimoniaux, la BCT célèbre la richesse du passé tout en reflétant les progrès du pays dans les domaines économique, social et scientifique.

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France : le secteur des services s’est contracté en octobre

Le secteur des services en France s’est contracté en octobre à son rythme le plus rapide depuis avril; bien que moins rapidement que prévu initialement. L’incertitude politique pesant sur la demande dans la deuxième économie de la zone euro, relève une enquête publiée mercredi.

L’indice PMI définitif des services HCOB France, établi par S&P Global, s’est établi à 48,0, en baisse par rapport à septembre (48,5). Et donc sous le seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction pour le 14ème mois consécutif. L’indice PMI préliminaire des services pour octobre était de 47,1.

L’indice PMI composite final du mois d’octobre, qui inclut les secteurs des services et de l’industrie manufacturière, s’est également établi nettement au-dessus des prévisions, à 47,7, contre 48,1 en septembre, mais au-dessus des 46,8 initialement attendus.

« La tendance à la baisse de l’économie du secteur privé français se poursuit sans relâche en ce début de quatrième trimestre », a déclaré Jonas Feldhusen, économiste à la Banque commerciale de Hambourg. Il précise que la faiblesse de la demande et l’incertitude politique étaient les principaux facteurs expliquant ce recul.

Malgré le ralentissement économique, l’emploi dans le secteur des services a fait preuve de résilience, le nombre d’employés augmentant pour le troisième mois consécutif. Cependant, la baisse des offres d’emploi laisse présager que la tendance actuelle en matière d’embauche pourrait ne pas se maintenir si la demande reste faible…

Globalement, le climat des affaires est resté morose, les entreprises exprimant des inquiétudes quant à l’impact de la situation politique intérieure sur les niveaux d’activité futurs.

Ceci étant, l’économie française a progressé plus rapidement que prévu au troisième trimestre grâce à la hausse des exportations. Cela est principalement dû aux livraisons du secteur aérospatial et au rebond des investissements des entreprises malgré la crise politique, indiquent les données officielles publiées fin octobre.

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Opportunité : les entreprises appelées à participer au Salon MWC de Barcelone

Le Centre de Promotion des Exportations (Cepex) organise, du 2 au 5 mars 2026, la participation des entreprises tunisiennes au Salon Mobile World Congress (MWC). Il se tiendra à Barcelone (Espagne).

Le Salon Mobile World Congress (MWC) constitue une plateforme unique où les plus grandes startups du monde présentent leurs dernières innovations aux principaux investisseurs et spécialistes en capital-risque. Quelque 110 000 visiteurs venant d’environ 204 pays sont attendus à cet événement.

Ce rendez-vous constitue un événement incontournable pour les professionnels tunisiens, notamment les PME, TPE et autres startups opérant dans la filière de la téléphonie mobile. Et ce, dans la mesure où il leur permettra d’accélérer leur transformation digitale, de rencontrer les leaders du secteur et de faire rayonner leurs marques à l’international.

Il se présente, aussi, comme une excellente opportunité pour découvrir les dernières technologies, les tendances et les innovations de la filière, ainsi que de nouer des relations de partenariat d’avenir dans les domaines de la 5G, de l’IA, de l’IoT, de la cybersécurité.

Pour s’inscrire : https://www.e-cepex.tn/c/foires-et-salons/details/406, au plus tard le 28 novembre 2025.

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Terres rares : l’UE se branche directement sur Pékin pour ne pas être à sec

L’Union européenne a établi un « canal de communication spécial » avec les autorités chinoises afin d’assurer la fluidité des échanges de terres rares, essentielles aux industries européennes, a annoncé mercredi 5 novembre le commissaire européen au Commerce, Maros Šefković.

La Chine a récemment imposé des restrictions sur ses exportations de terres rares. Une mesure qui a suscité des inquiétudes en Europe quant à son impact potentiel sur la production de véhicules électriques, d’éoliennes et d’autres technologies utilisant des aimants permanents.

Une série d’accords conclus par la suite avec l’Europe et les États-Unis a permis d’atténuer la pénurie d’approvisionnement. Tandis que Washington et Bruxelles s’efforcent de trouver des solutions de remplacement aux terres rares chinoises.

Šefković a déclaré avoir abordé la question à plusieurs reprises avec le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao. Tout en soulignant qu’une mauvaise gestion des procédures d’exportation pourrait avoir des « effets très négatifs sur la production dans l’UE ». Il a tenu ces propos au Koweït, où il participe au Forum des entreprises Conseil de coopération du Golfe-UE (CCG-UE 2025), en réponse à une question de Reuters.

Bruxelles et Pékin se sont engagés à traiter en priorité les demandes des entreprises européennes. Grâce à ce nouveau canal, les deux parties collaborent pour examiner et délivrer rapidement les licences d’exportation de terres rares.

Par ailleurs, Šefković souligne queles entreprises européennes ont déposé environ 2 000 demandes auprès des autorités chinoises depuis l’entrée en vigueur des contrôles, dont la moitié a déjà été approuvée. L’UE continue de faire pression sur Pékin pour accélérer les procédures concernant les demandes restantes, tout en s’efforçant de diversifier ses sources d’approvisionnement, notamment en produisant des terres rares et des aimants en Estonie…

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De Kampala à New York : Zohran Mamdani incarne un nouvel espoir politique

Radio France internationale (RFI) rapporte qu’au lendemain de la victoire de Zohran Mamdani, comme nouveau maire socialiste de New York, un message personnel qu’il avait publié le 14 janvier 2021 lors des élections générales ougandaises retrouve une résonance particulière.

Né à Kampala (la capitale de l’Ouganda) en 1991, M. Mamdani n’a connu qu’un seul président, Yoweri Museveni qu’il qualifiait alors de « méchant de l’histoire », avant d’exprimer son soutien à l’opposant Bobi Wine.

Fils du célèbre universitaire Mahmood Mamdani, figure majeure de la décentralisation en Ouganda, Zohran Mamdani incarne un espoir pour une jeunesse africaine engagée politiquement.

Son parcours inspire notamment la gauche radicale africaine, qui voit en lui un symbole d’une solidarité renouvelée entre l’Afrique, les États-Unis et le Sud Global.

Toutefois, ses liens avec l’Afrique ont aussi été attaqués, suscitant une réponse officielle du gouvernement ougandais qui dénonce la stigmatisation de son pays et appelle à un dialogue respectueux, au moment où l’Ouganda se prépare à de nouvelles élections en 2026.

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L’essor contrasté de la dette intérieure africaine : entre autonomie financière et risques de refinancement

Les pays tels que le Ghana et le Mozambique, où les emprunts à court terme restent majoritaires, font face à des risques de refinancement récurrents qui fragilisent leur stabilité financière. Cette situation souligne les disparités importantes dans les modalités d’endettement domestique à travers le continent, et la nécessité d’adopter des stratégies adaptées pour réduire la vulnérabilité liée à la gestion de la dette intérieure.

Selon le site Ecofin, cette analyse met en lumière l’évolution majeure de la dette publique africaine entre 2000 et 2024, marquée par un important essor de la dette intérieure.

En effet, la valeur des émissions de dette sur les marchés domestiques africains est passée de 150 milliards de dollars en 2010 à près de 500 milliards en 2024, reflétant un changement profond dans la structure des financements publics du continent.

En moyenne, plus de la moitié des ressources mobilisées par les gouvernements africains proviennent désormais des marchés intérieurs, rompant avec une longue dépendance aux créanciers étrangers.

De ce fait, cette transition est principalement portée par des émissions initialement à court terme (bons du Trésor inférieurs à un an). Mais depuis 2022, environ la moitié des nouvelles dettes intérieures sont à moyen ou long terme.

Cette évolution s’accompagne d’un recul des flux de prêts externes, notamment chinois, en partie en raison des défauts récents de certains pays (Ghana, Zambie).

Toutefois, malgré cette autonomie accrue, la dette intérieure africaine présente des défis : elle est la forme de financement la plus coûteuse avec des taux d’intérêt de 10 à 13 %, bien supérieurs aux prêts multilatéraux (moins de 2 %).

Par ailleurs, la durée des emprunts reste très inégale selon les pays, de dix à quinze ans en Afrique du Sud ou Égypte, à des cycles courts dans des pays tels que le Ghana ou le Mozambique, exposant ces derniers à des risques de refinancement récurrents.

Cette montée de la dette intérieure, bien qu’elle contribue à l’approfondissement des systèmes financiers locaux et à une certaine autonomie monétaire, risque aussi d’engendrer un effet d’éviction sur le secteur privé et de concentrer les risques souverains au sein des institutions financières nationales.

La dette publique africaine a quadruplé depuis 2000, atteignant 2 000 milliards de dollars en 2024. La dette intérieure est devenue la principale source de financement, représentant plus de 50 % des émissions de dette publique.

L’endettement domestique a évolué d’instruments courts vers une part plus importante d’émissions à moyen/long terme depuis 2022.Les prêts multilatéraux offrent les taux les plus bas (< 2 %). Tandis que la dette domestique coûte entre 10 et 13 % d’intérêt. Il existe aussi une forte disparité entre pays dans la durée des emprunts domestiques, exposant certains à des risques élevés de refinancement.

Ainsi, ce boom de la dette intérieure permet de renforcer les systèmes financiers locaux mais peut aussi évincer le secteur privé et transférer les risques souverains aux institutions locales.

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La CNUCED sonne l’alarme : réformer la finance mondiale pour sauver le climat

La réforme de l’architecture financière internationale est indispensable pour mobiliser les financements nécessaires à un développement résilient face au climat. C’est ce qu’affirme la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans un rapport publié à la veille de la COP30. L’organisation y appelle à transformer en profondeur le système financier mondial, qu’elle juge inadapté aux besoins des pays en développement.

La CNUCED avance trois axes d’action qui sont prioritaires : renforcer l’accès aux outils de liquidité et de stabilité; garantir un espace budgétaire suffisant pour financer le climat et le développement; et rééquilibrer la gouvernance économique mondiale. Ces réformes visent à corriger les faiblesses structurelles d’un système marqué par la dépendance à la dette et l’érosion de la confiance. Ainsi assure l’organisation onusienne à la veille de la COP30, qui se tient au Brésil du 10 au 21 novembre 2025.

Le rapport exhorte la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre de l’objectif fixé lors de la COP29. Soit la mobilisation d’au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, sous la conduite des pays développés. De même qu’il vise 1 300 milliards de dollars provenant de toutes les sources. L’organisation souligne que le financement climatique ne peut être dissocié du système financier mondial, puisqu’il en est une composante directe.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées. En 2022, les pays les moins avancés n’ont reçu que 18 % des financements climatiques fournis par les pays développés, et les petits États insulaires en développement à peine 2,8 %, note la CNUCED.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées.

Le rapport met également en lumière un déséquilibre dans la répartition des financements : l’adaptation, pourtant cruciale pour faire face aux impacts du changement climatique, n’a représenté que 3,4 % des financements mondiaux en 2023. La majorité des capitaux privés reste concentrée sur des projets d’atténuation plus rentables à court terme. Par ailleurs, les aides destinées à compenser les pertes et dommages se traduisent souvent par de nouveaux prêts, aggravant l’endettement des pays vulnérables.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques, et de mobiliser des ressources nationales afin de soutenir des transformations structurelles durables.

Enfin, la CNUCED appelle à rééquilibrer la gouvernance économique mondiale pour qu’elle devienne plus représentative et plus responsable, à l’image des défis communs en matière de climat et de développement.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques…

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Sarra Zaâfrani Zenzri : « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené à un rythme soutenu »

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a annoncé que l’année 2026 marquera un tournant décisif pour la “nouvelle Tunisie”, plaçant son action sous le signe du progrès, du développement et de la prospérité. Elle a promis que les réformes en cours seront menées « à un rythme soutenu », tout en appelant à placer l’intérêt national au-dessus de toute considération.

Mme Zaâfrani s’exprimait, mercredi 5 novembre, lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’ouverture des débats sur le projet de loi de finances 2026. Elle y a présenté la déclaration du gouvernement, exposant les grandes orientations économiques et sociales de l’État.

Un budget au service du développement équitable

La cheffe du gouvernement a souligné que le budget 2026 n’est pas « une simple série de chiffres », mais un outil stratégique visant à traduire une vision nationale de développement équilibré et inclusif. Elle a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciennes approches qui ont creusé les disparités régionales, en faveur d’une répartition plus équitable de la richesse.

Dans cette perspective, Mme Zaâfrani a rappelé que les réformes de l’État s’inscrivent dans une logique globale, fondée sur la justice sociale, la durabilité et la réduction des inégalités territoriales. « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené par étapes, à un rythme soutenu », a-t-elle assuré.

Diplomatie économique et diaspora mobilisée

La cheffe du gouvernement a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer sa diplomatie économique et de diversifier ses partenariats stratégiques pour consolider la souveraineté nationale. Elle a mis en avant la modernisation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger, notamment à travers le projet « E-Consulat », qui permettra la dématérialisation des procédures administratives et une meilleure accessibilité des services consulaires.

Mme Zaâfrani a, par ailleurs, appelé à impliquer davantage la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, en la considérant comme un partenaire stratégique et un levier d’investissement capable de contribuer à la relance nationale.

Transparence et responsabilité comme boussole de réforme

La cheffe du gouvernement a affirmé que l’économie tunisienne montre des signes tangibles de reprise, fruit d’une politique axée sur la souveraineté des choix économiques et la valorisation des ressources nationales.

Elle a rappelé que la Tunisie a honoré tous ses engagements extérieurs, préservé l’équilibre budgétaire, amélioré ses indicateurs macroéconomiques et maintenu la stabilité financière; malgré un contexte international instable.

Ces efforts, estime-t-elle, ont renforcé la confiance des investisseurs, amélioré la note souveraine du pays et facilité l’accès aux marchés financiers mondiaux.

Ainsi, Mme Zaâfrani Zenzri, la réussite des réformes repose avant tout sur trois piliers essentiels : la transparence, la responsabilité et le respect de la loi. Ces valeurs, a-t-elle conclu, guideront l’action du gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision d’une Tunisie plus équitable, moderne et prospère.

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Tunisie – Budget 2026 : plaidoyer pour une administration au service des régions

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de l’Etat et de la balance économique pour l’année 2026 s’est poursuivie, dans l’après-midi de mercredi.

Le débat a porté, notamment, sur la réforme administrative, la relation entre le gouvernement et les conseils élus et le développement régional.

La députée Dalel Lamouchi a indiqué que la coopération entre le gouvernement et les deux chambres parlementaires devrait être fondée sur le principe de la complémentarité institutionnelle.

Pour sa part, Mohamed Ben Rejeb a mis en exergue l’importance du contrôle des activités du pouvoir exécutif, rappelant que le plan de développement quinquennal (2026-2030) a été marqué par la participation active des conseils locaux.

S’agissant des relations entre l’Etat et les collectivités locales, la députée Zakia Maaroufi a appelé à la nécessité de définir avec soin les principales prérogatives des conseils locaux, suggérant à ce propos la création de fonds national pour le développement régional.

Les parlementaires ont également abordé des questions liées à la digitalisation des services administratifs et de la réforme institutionnelle, appelant à libérer l’économie de la bureaucratie qui constitue un frein à tout processus de développement.

Les travaux de cette réunion consacrée au budget de l’État pour l’année 2026 reprendront, jeudi, selon le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali.

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Modernisation des écoles primaires : un programme écologique et inclusif pour 80 nouvelles écoles

Le chef de l’unité de gestion du programme de modernisation des établissements d’enseignement 2 (PMES 2) au ministère de l’Éducation, Karim Daoud, a annoncé que ce programme permettra la création de 80 nouvelles écoles primaires réparties à travers différentes régions du pays, l’acquisition de 73 bus scolaires destinés aux zones éloignées, ainsi que l’équipement de ces établissements avec du matériel pédagogique moderne.

Lors d’une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation organisée à Hammamet sur le PMES 2, il a précisé que ce programme ambitionne aussi de renforcer le développement des infrastructures éducatives nationales et d’instaurer un environnement scolaire inclusif, en cohérence avec les objectifs de développement durable. Il vise à garantir à tous les élèves tunisiens l’égalité des chances et une éducation de qualité.

Daoud a indiqué que ce programme quinquennal, lancé en 2024, cible le renforcement des infrastructures des écoles primaires, avec une mise en œuvre progressive des créations d’écoles prévue jusqu’à la fin de l’année 2029.

Le budget total estimé pour la réalisation de ce projet s’élève à 80 millions d’euros, soit environ 260 millions de dinars tunisiens, financés par le gouvernement tunisien, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne (UE). Ce financement se répartit en un prêt de 40 millions d’euros de la BEI, un don de 25 millions d’euros de l’UE, et une contribution de 15 millions d’euros de l’État tunisien.

Il a souligné que le programme en est actuellement à un stade avancé dans ses études et progresse « à un rythme régulier et réfléchi ». La journée de sensibilisation avait pour objectif de tenir informés les participants de l’avancement des travaux.
Par ailleurs, les nouvelles écoles primaires prévues seront construites selon des normes internationales de construction écologique, fonctionneront à l’énergie solaire, utiliseront des matériaux respectueux de l’environnement, seront dotées d’équipements modernes et bénéficieront d’une connexion Internet. Ces établissements incluront également des espaces dédiés aux activités culturelles et sportives, ainsi que la construction de plusieurs cantines scolaires.

Avec TAP

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Suspension temporaire des activités de l’OMCT

La suspension temporaire des activités de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture) impacte directement l’aide aux victimes de torture, car l’OMCT joue un rôle clé dans le soutien multidisciplinaire auprès de ces victimes.

Cette suspension limite les interventions juridiques, psychologiques, sociales et médicales que l’organisation offre à des survivants de la torture et aux familles, en particulier lorsque les institutions étatiques ne reconnaissent pas ces victimes ni ne leur assurent justice ou réparation.Rôle de l’OMCT en Tunisie.

L’OMCT, via son programme SANAD, offre depuis 2013 une assistance complète et personnalisée aux victimes de violence institutionnelle en Tunisie.

Ce soutien inclut un accompagnement juridique et un plaidoyer pour obtenir justice, ainsi que des mesures visant à changer des pratiques systémiques telles que l’abolition de lois ou pratiques illégales liées à la torture. En 2024, plusieurs victimes ont bénéficié de ce soutien grâce à l’OMCT, souvent relayé par des partenaires locaux qui dépendent des ressources de

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Libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars accordée à Abdelaziz Makhloufi

Le juge d’instruction du Pôle judiciaire économique et financier a accordé une libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars à l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi.

Il est important de rappeler que Makhloufi fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire « Henchir Chaâl », qui implique également un ancien ministre de l’Agriculture, ainsi que d’anciens cadres du même ministère, des employés et des ingénieurs liés à « Henchir Chaâl ».

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Libération provisoire sous caution pour Ahmed Abdelkefi

Le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné la libération provisoire sous caution de 25 millions de dinars de l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, détenu dans une affaire liée au Fonds de dépôt et de consignation, a indiqué une source judiciaire mercredi à l’Agence Tunis Afrique Presse.
Selon la même source, cette décision fait suite au versement de la somme de caution exigée pour permettre sa remise en liberté.
Le 1er octobre, Ahmed Abdelkefi avait été placé en détention provisoire dans le cadre des investigations sur ce dossier, tandis que les auditions se poursuivent concernant d’autres personnes, dont l’ancienne directrice générale du Fonds.

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INS : Inflation en légère baisse à 4,9% en octobre 2025

L‘Institut National de la Statistique (INS) a publié les chiffres de l’inflation pour octobre 2025, indiquant une légère baisse du taux d’inflation à 4,9%, contre 5% en septembre. Ce recul est principalement attribué au ralentissement de l’augmentation des prix dans les secteurs des produits alimentaires et des services liés aux restaurants, cafés et hôtels.

Sur un an, les prix des produits alimentaires ont progressé de 5,6%, soutenus par une forte hausse des légumes frais (+21,4%), de la viande d’agneau (+18,8%) et des poissons frais (+9,9%), alors que les huiles alimentaires ont enregistré une baisse de 22,2%. Les produits manufacturés ont vu leur prix croître de 5%, notamment dans l’habillement et les chaussures (+9,2%). Les services ont connu une hausse annuelle de 4,2%, tirée par les restaurants, cafés et hôtels (+7,5%).

L’inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, s’établit à 5,1%, avec une augmentation des prix des produits libres de 6% contre 1,1% pour les produits encadrés. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7%, principalement en raison de la hausse des prix de l’habillement (+6,4%) liée à la fin des soldes d’été.

Les secteurs des produits manufacturés et des services ont été les plus grands contributeurs à l’inflation globale, apportant respectivement 1,9% et 1,4%. En termes de régimes, ce sont les groupes « Non alimentaire libre » et « Alimentaire libre » qui ont eu l’impact le plus important, avec des contributions de 3,1% et 1,6%.

 

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LDC Uefa (J4) : où regarder Man City vs Dortmund ?

Manchester City de Pep Guardiola reçoit les Allemands de Dortmund dans le cadre de la 4e journée de la Ligue des champions Uefa 2025.

Prévue mercredi 5 novembre, la rencontre est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21 heures (heure tunisienne).

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Coopération tuniso-algérienne renforcée lors de la réunion tripartite sur la Libye

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, a rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger à l’occasion de la réunion tripartite sur la Libye prévue le 6 novembre 2025.

Lors de cette rencontre, le ministre a transmis les salutations de le président de la République Kaïs Saïed, mettant en avant les solides liens de fraternité et de coopération entre les deux nations. Ils ont souligné l’importance d’une solution politique durable pour la Libye, soutenue par le mécanisme tripartite et les Nations Unies.

Par ailleurs, ils ont échangé sur la préparation de la 23ᵉ session de la Grande Commission Mixte Tuniso-Algérienne, prévue en décembre 2025 à Tunis, visant à renforcer la coopération bilatérale et à bâtir un partenariat stratégique.

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LDC Uefa (J4) : où regarder le match en direct Marseille contre Atalanta ?

Au pied du mur, l’Olympique de Marseille reçoit l’Atalanta Bergame pour la 4e journée de la Ligue des champions d’Europe 2025-2026. Autrement dit, défaite interdite pour les Marseillais.

La rencontre est à suivre sur BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.live à partir de 21 heures (même heure en Tunisie).

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Réussite de la mise en production de la migration ISO 20022 à la BH BANK

Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.

Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.

Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting « BIC », dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition.

La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux.

D’après communiqué

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Boissons du Cameroun ambitionne de collecter 12 000 tonnes de sorgho local en 2025

Le brasseur Boissons du Cameroun, filiale du groupe français Castel, entend renforcer son ancrage local. L’entreprise a annoncé viser 12 000 tonnes de sorgho collectées auprès des producteurs camerounais en 2025, contre 8 000 tonnes en 2024, soit une hausse de 50 % en un an.

Cet objectif s’inscrit dans la stratégie nationale d’import-substitution et dans la politique du groupe visant à réduire sa dépendance aux matières premières importées. Depuis le rachat de Guinness S.A. en 2023 – une opération estimée à plus de 300 milliards de FCFA – Boissons du Cameroun a élargi son empreinte industrielle et renforcé ses liens avec les filières agricoles locales, selon le site Investir au Cameroun.

Guinness, auparavant propriété du groupe britannique Diageo, collaborait déjà avec des producteurs de sorgho. Ces partenariats ont été reconduits et étendus par le nouvel acquéreur, qui prévoit de doubler la production nationale de cette céréale utilisée dans la fabrication de bières et de boissons maltées.

Le groupe accompagne cette ambition d’un plan d’investissement de 200 milliards de FCFA, comprenant la construction de trois nouvelles usines à Yaoundé, Garoua et Bafoussam. Ces infrastructures devraient accroître la capacité industrielle de l’entreprise et stimuler la demande en matières premières locales, notamment en sorgho et en maïs, ajoute le média.

Boissons du Cameroun s’approvisionne auprès de producteurs situés dans les départements du Mayo-Tsanaga, Mayo-Kani et Mayo-Danay (région de l’Extrême-Nord), ainsi que dans la Bénoué (Nord). Ces achats reposent sur des partenariats agricoles structurés destinés à améliorer la productivité, augmenter les revenus ruraux et renforcer la souveraineté céréalière du pays.

« Le maïs et le sorgho sont au cœur d’un écosystème durable et inclusif. En valorisant les productions locales, nous relions l’industrie à l’agriculture pour une croissance plus durable », a déclaré Stéphane Descazeaud, directeur général de Boissons du Cameroun, cité par Investir au Cameroun.

À travers cette initiative, la filiale du groupe Castel contribue à stimuler l’économie rurale, à créer des emplois dans les zones agricoles et à consolider la stratégie d’industrialisation du Cameroun, fondée sur la valorisation des ressources locales.

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