Libéré jeudi après sa détention en Israël et arrivé hier à Tunis, le militant Hatem Laouini a pris part ce samedi au rassemblement entamé depuis une semaine devant l’ambassade des États-Unis à Tunis en soutien à Gaza.
Organisé par la Coordination d’action commune pour la Palestine, le sit-in à Tunis se poursuit depuis une semaine pour dénoncer le soutien américain à Israël et le génocide mené contre Gaza ainsi que le blocus imposé et causant une famine sans précédent qui a coûté la vie à de nombreux palestiniens, dont des enfants.
Rappelons que Hatem Laouini avait été arrêté à bord du navire Handala alors qu’il se dirigeait vers Gaza pour acheminer de l’aide humanitaire, et avait refusé de reconnaître la légitimité de la procédure judiciaire, ce qui lui a valu une mise en détention. Il sera libéré 5 jours après et pris en charge en Jordanie avant de pouvoir rentrer en Tunisie, où il a été accueilli comme un héro.
Le ministère de la Santé a publié un communiqué pour faire la lumière sur une affaire médicale relayée sur les réseaux sociaux et qui est liée à une intervention chirurgicale et à «une erreur médicale» présumée, finalement démentie par l’autorité de tutelle
Le communiqué vise à rassurer l’opinion publique et à garantir le droit à l’information des citoyens, explique le ministère, en dénonçant au passage, les campagnes de dénigrement visant les professionnels de santé.
Le département de la Santé est revenu sur la prise en charge d’un patient souffrant d’une condition critique et rare de l’aorte, qui nécessitait une intervention d’urgence : « l’équipe médicale a agi avec le plus grand professionnalisme et dans le respect des protocoles et des recommandations internationales. Le patient a été sauvé grâce à la rapidité de l’intervention et à la coordination efficace entre les services », lit-on dans le communiqué.
La même source ajoute que dans le souci de la transparence et de la redevabilité, une enquête médicale et administrative a été ouverte et les résultats seront transmis à l’opinion publique.
Le ministère a par ailleurs réaffirmé son soutien au personnel médical et paramédical, saluant leur dévouement et les sacrifices qu’ils font chaque jour pour sauver des vies et a appelé au respect de la dignité des patients et des professionnels de la santé et d’éviter de propager des informations erronées.
La Fédération tunisienne de Kick Boxing et disciplines associées a annoncé, ce samedi 2 août 2025, le décès de l’ancienne athlète Manel Hajri.
Manel Hajri a notamment évolué avec le Stade Tunisien et l’équipe nationale, et a réalisé au cours de sa carrière de nombreuses performance à l’échelle nationale et continentale.
Outre la Fédération tunisienne et le Stade Tunisien, la direction régionale de la protection civile la Manouba, où travaillait Manel Hajri, a également présenté ses condoléance à la famille de la défunte.
L’Institut national de la météorologie (INM) a annoncé ce samedi 2 août 2025 des cellules orageuses et des pluies pour cette nuit, et ce, en particulier au centre et au nord du pays.
La même source ajoute que le vent sera faible à modéré dans la plupart des régions mais soufflera relativement fort dans le sud, où des rafales dépassant temporairement les 60 km/h lors des passages orageux sont prévues.3
Quant aux températures nocturnes, elles varieront entre 22 et 27°C dans le nord, le centre et le sud-est et atteindront 33°C dans le sud-ouest, indique encore l’INM .
Après avoir décroché l’or au 800 m nage libre lors des Championnats du monde à Singapour, le nageur tunisien Ahmed Jaouadi, s’est qualifié ce samedi pour la finale du 1500 m NL.
Le champion tunisien a signé le deuxième meilleur temps des séries (14’44″95) devançant au passage l’Allemand Sven Schwarz (14’45″31) et l’Américain Bobby Finke (14’45″70).
Ahmed Jaouadi disputera la finale demain dimanche 3 août 2025 à 12h30 (heure tunisienne).
Plus de trois décennies après son décès en mars 1991, l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a publié ses mémoires en France sous le titre ‘‘Mémoires de Habib Chatty sur la Tunisie et le Moyen-Orient’’, retraçant son riche parcours politique étalé sur une cinquante ans de 1938 à 1988.Vidéo.
Raouf Chatty *
L’auteur parle d’abord de sa jeunesse dans son village natal M’saken dans le Sahel tunisien, de sa scolarité au collège Sadiki à Tunis, de son renvoi définitif de ce collège pour ses activités politiques favorables au Néo-Destour alors qu’il n’avait que dix-sept ans et était en classe de seconde. Il évoque, tour à tour, sa vie de jeune militant pour l’indépendance de la Tunisie depuis 1938 au sein du Néo-Destour, de journaliste professionnel de langue française au quotidien Le Petit Matin durant vingt ans servant la cause nationale, de co-fondateur avec Habib Cheikhrouhou, sous l’impulsion du secrétaire général du Néo-Destour Salah Ben Youssef du quotidien Assabah, d’ambassadeur de la jeune République Tunisienne, de 1957 à 1970 successivement en Syrie, en Irak, auprès de la Ligue Arabe au Caire, au Liban, en Turquie, en Iran, au Maroc, en Algérie, dans un monde arabe instable et très mouvementé, de directeur du cabinet du président Habib Bourguiba, (1971/1974 ), de ministre des Affaires étrangères (1974/1977) et enfin de personnalité internationale de haut rang, suite à son élection au poste de secrétaire général de l’OCI, aux Nations Unies à New-York, à l’unanimité des quarante-quatre États membres de cette organisation, alors qu’un autre Tunisien occupait le poste de Secrétaire général de la Ligue des États Arabes, Chedly Klibi en l’occurrence.
De la lecture de ces mémoires, il ressort que la vie politique de Habib Chatty était intimement liée à celle du Néo Destour, et du leader Habib Bourguiba en particulier dont il était très proche, comme à beaucoup d’événements politiques majeurs qui ont marqué l’histoire contemporaine de la Tunisie.
Habib Chatty 1er ambassadeur de Tunisie au Liban présente ses lettres de créances au président Camille Chamoun, en 1957.
Dans les tourmentes du Maghreb et du Machrek
L’auteur explique son parcours politique tout à fait exceptionnel par sa volonté, son travail, son amour pour son pays, sa haine du colonialisme, sa détermination et son sens politique comme à sa lecture pragmatique des événements.
Habib Chatty traite, tour à tour, du Néo-Destour, du nationalisme du monarque Moncef Bey, de la présence française et italienne en Tunisie, des relations entre les nationalistes tunisiens et la France, de la prépondérance de Habib Bourguiba au sein du parti et dans le pays, du combat extraordinaire de Bourguiba pour la Tunisie, de la force politique, du tact et des capacités d’encadrement et d’organisation de Salah Ben Youssef dont il était également très proche.
Il donne un aperçu sur le désaccord Ben Youssef/Bourguiba; les accords sur l’autonomie interne de la Tunisie; le Congres du Néo-Destour à Sfax qui a tranché en faveur du leadership de Bourguiba; le rôle qu’il a personnellement joué dans ce congrès; la condamnation à mort de Ben Youssef; les confidences que lui a faites ce dernier au sujet de ses rapports personnels avec Bourguiba; l’œuvre majeure d’Ahmed Ben Salah, ses réalisations économiques et les raisons de l’échec de l’expérience collectiviste, ainsi que la responsabilité de Bourguiba en la matière; le rejet total de la politique collectiviste par les Tunisiens; les circonstances ayant permis l’ascension de Hedi Nouira; les rapports étroits entre le colonel libyen Kadhafi et Mohamed Masmoudi, son prédécesseur au ministère des Affaires étrangères; le rôle clé de celui-ci dans le projet d’union mort-née entre la Tunisie et la Libye en janvier 1974; la maladie grave que traîne Bourguiba depuis 1969 et son état psychique lorsqu’il a co-signé avec Kadhafi l’acte d’union des deux pays à Djerba; la destitution de Mohamed Masmoudi; son rôle personnel et celui de Hedi Nouira dans le rétablissement de la situation antérieure; le rejet catégorique de ce projet par le président algérien Houari Boumediene et le souverain marocain Hassan II; les menaces militaires sérieuses lancées par Boumediene contre la Tunisie; l’entretien houleux qu’il eut durant quatre heures à Alger avec Bouteflika au sujet de l’attitude agressive de Boumediene et du rejet total de Bourguiba de cette ingérence, entre autres faits historiques qui n’ont pas tous été élucidés à ce jour.
Habib Chatty traite également dans ses mémoires de l’ascension de Mohamed Sayah et de son adoption par Bourguiba; de la fuite en Algérie d’Ahmed Ben Salah, du refus de l’Algérie de le livrer à la Tunisie où il aurait retrouvé la prison; des enjeux de l’affaire du plateau continental ayant opposé la Tunisie à la Libye, de la toute-puissance de Wassila Ben Ammar, l’épouse de Bourguiba, favorisée par la grave maladie de l’ancien président de la République; du rôle majeur joué par celle-ci dans les affaires de l’Etat…
L’homme de confiance de Bourguiba
Au plan international, Habib Chatty se présente comme l’homme de confiance de Bourguiba et le porte-voix de la sagesse et du pragmatisme politique et diplomatique de ce leader dans un monde arabe déprimé par l’enlisement de la cause palestinienne. Il traite aussi des manœuvres de l’Occident, dans un espace politique arabe déboussolé, pris en tenaille par les puissances extérieures, miné par les complots militaires et traversé par la volonté hégémonique du président égyptien Gamal Abdel Nasser et ses ingérences dans les affaires intérieures de tous les pays arabes.
Tour à tour, l’ancien ministre des Affaires étrangères retrace les péripéties complexes et difficiles de la confrontation Nasser/Bourguiba, leurs divergences de vue; la rupture des relations diplomatiques de la Tunisie avec l’Égypte; le discours historique de Bourguiba à Jéricho en Jordanie, sa demande franche aux Palestiniens de reconnaître Israël et le plan de partage de l’Onu entre deux États, Palestinien et Israélien ; la tournée du même Bourguiba au Moyen-Orient en 1965; la Guerre des six jours; les relations entre Bourguiba et Hassan II; la reconnaissance par Bourguiba de la Mauritanie et son refus de s’aligner sur la position de l’Égypte condamnant l’agression militaire marocaine contré l’Algérie deux années après l’indépendance de l’Algérie; la guerre d’octobre 1973 au Moyen-Orient; l’avortement du projet de visite officielle de Bourguiba en Union Soviétique suite à l’invitation officielle du Kremlin et l’exigence de Bourguiba d’être reçu par le secrétaire général du parti communiste Leonid Brejnev et non par le ministre des affaires étrangères Andreï Gromyko; l’alignement de Bourguiba sur la position politique des États arabes condamnant la visite historique du président égyptien Sadate à Jérusalem.
Habib Chatty parle également dans ses mémoires, entre autres sujets, de son entretien difficile avec le colonel Kadhafi suite à l’avortement du projet d’union entre la Tunisie et la Libye. Il y fait état des circonstances de son élection à l’unanimité au poste de secrétaire général de l’OCI, de son œuvre durant cinq ans pour la consolidation du rôle politique international de cette organisation, de ses rencontres avec le président irakien Saddam Hussein dans le cadre de sa médiation entre l’Irak et l’Iran au cours de la première guerre du Golfe, de l’activité de l’OCI lors de l’invasion de l‘Afghanistan par l’Union soviétique.
En somme, un document de première importance sur une période cruciale de l’histoire de la Tunisie apporte davantage d’éclairages sur notre pays et son rôle dans son espace naturel maghrébin et arabe. Une lecture à la fois utile et passionnante…
La scène flottante du Vieux-Port de Marseille a vibré, le 26 juillet dernier, aux sons du raï et des musiques du Maghreb. Au programme : Kader Japonais et Amine Babylone, deux figures populaires venues d’Algérie. Une belle soirée qui a ravi le public de la cité phocéenne dans sa grande diversité, mais qui a fait grincer les dents de quelques politiques de droite.
Le public, lui, ne s’y est pas trompé : plus de 45 000 personnes, dont de nombreux Marseillais, mais aussi des Tunisiens, des Marocains, des Algériens, et de nombreux touristes saisonniers, ont dansé, chanté, célébré une Méditerranée vivante, festive et métissée.
Mais cette ambiance chaleureuse n’a pas fait l’unanimité. dans un communiqué daté du 31 juillet ? Catherine Pila, cheffe de file de la droite municipale (LR), a dénoncé une programmation jugée «provocatrice». Elle pointe «l’inopportunité» de mettre à l’honneur des artistes algériens dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Alger, et exige des explications sur le financement de l’événement.
La mairie, par la voix de Samia Ghali (PS), adjointe en charge de l’Été marseillais, a balayé les critiques, soulignant le succès populaire de la soirée : «Marseille est une ville méditerranéenne, fière de sa diversité. Cette soirée a rassemblé au-delà des origines.»
Loin des polémiques politiciennes, le public présent évoque un moment de partage, d’émotion, et de reconnaissance. Pour beaucoup de spectateurs d’origine maghrébine, cette soirée était aussi une façon de se sentir pleinement inclus dans le récit marseillais, sans renier ses racines. «C’était la première fois que j’entendais du raï ici, en plein centre-ville, avec ma famille, sans complexe», confie une mère de famille tunisienne en vacances.
Cette controverse, à l’approche des élections municipales de 2026, révèle une fois de plus la fragilité des équilibres culturels dans l’espace public français, où la présence artistique maghrébine est parfois perçue comme une provocation, plutôt qu’un pont entre les rives. Elle rappelle aussi combien la culture peut devenir, en France, un marqueur politique autant qu’un levier de reconnaissance.
À l’occasion de la Journée mondiale de la broderie, célébrée le 30 juillet de chaque année, l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) à Tunis a mis en lumière Tilli Tanit, un atelier de broderie fondé à Mahdia par Nejib Belhaj.
Cette entreprise est désormais soutenue par le projet «Sumud – résilience, innovation et durabilité pour les micros, petites et moyennes entreprises artisanales, agricoles et touristiques en Tunisie», financé par l’AICS et mis en œuvre par Oxfam Italie en partenariat avec l’Association des volontaires pour le service international (Avsi), la Région Toscane, Shanti et l’Association pour une agriculture durable (Apad).
Plus qu’un simple atelier, Tilli Tanit est un véritable lieu de rencontre entre patrimoine culturel, innovation contemporaine et engagement social, écrit l’AICS Tunis sur ses réseaux sociaux, précisant que, depuis sa création en 2014, l’objectif est clair : promouvoir le savoir-faire textile de Mahdia tout en offrant des perspectives professionnelles dignes et stables aux artisans de la région.
L’atelier compte aujourd’hui une équipe de cinq personnes, dont quatre femmes et l’organisation y est à taille humaine, caractérisée par un esprit de solidarité et de flexibilité : Nejib est responsable de la direction artistique et des relations avec la clientèle, tandis que sa sœur Zahra gère l’administration et les finances. Ensemble, ils incarnent une vision commune guidée par des valeurs de respect, de coopération et de transmission. L’environnement de travail est convivial et permet aux employés de concilier vie professionnelle et vie personnelle, contribuant ainsi à un travail digne et épanouissant.
Tilli Tanit se distingue par sa production artisanale contemporaine et de haute qualité. Chaque pièce est le fruit d’un travail artisanal minutieux utilisant des matières premières locales telles que le raphia, la viscose et la laine, ainsi que des matériaux non conventionnels comme le plastique, affirmant ainsi une approche durable et créative.
L’atelier conçoit des tableaux brodés, des tissus décoratifs et des pièces uniques, souvent en collaboration avec des artistes, des designers ou des concept stores.
Grâce au soutien attentif et structuré du projet Sumud, Tilli Tanit a pu franchir une étape importante dans son développement.
Deux axes d’avenir s’offrent à lui : offrir un jour des opportunités d’emploi aux femmes en situation de vulnérabilité, par exemple celles en prison ou sans soutien financier, grâce à la broderie; créer un atelier-école pour transmettre son savoir-faire et attirer les nouvelles générations vers cet artisanat encore méconnu. Tilli Tanit se présente comme un modèle inspirant de résilience, de créativité et d’engagement. Forte d’une vision claire et profondément ancrée dans les traditions locales, cette entreprise se réinvente sans cesse pour valoriser l’artisanat tunisien à l’international.
Dans le cadre du projet d’aménagement et de valorisation du Tophet de Carthage, des fouilles archéologiques au temple de Tanit et Baal Hammon ont permis la découverte d’un nombre important de jarres votives et d’offrandes.
Selon l’Institut national du patrimoine (INP), certaines de ces jarres datent du Ve siècle av. J.-C., voire de la fin du VIe siècle av. J.-C., tandis que d’autres datent du IIIe siècle av. J.-C.
Selon la même source, ces jarres contiendraient des restes calcinés d’enfants prématurés, de nouveau-nés et de divers animaux, qui auraient été enterrés selon les rites religieux pratiqués à Carthage à l’époque.
Les fouilles, poursuit l’INP, ont également permis de mettre en lumière les transformations subies par le site sacré à l’époque romaine.
L’équipe a mis au jour des murs datant des IIe et IIIe siècles après J.-C., ainsi que d’autres datant de la fin de l’époque romaine. L’INP a souligné que les travaux scientifiques de terrain se poursuivent, menés par l’équipe de recherche impliquée dans le projet de mise en valeur du Tophet.
Selon l’institut, le projet vise à approfondir l’étude des composantes du temple carthaginois et de ses modifications au cours des périodes historiques ultérieures, afin de présenter et d’interpréter le site de manière moderne et scientifiquement précise, tant pour les spécialistes que pour le grand public.
Le projet de câble électrique sous-marin Medlink, reliant les zones de production d’énergie renouvelable de Tunisie et d’Algérie à l’Italie, fait partie des projets transfrontaliers éligibles à un financement au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.
Cela est confirmé par l’acte délégué par lequel la Commission européenne a établi la liste des projets transfrontaliers d’énergie verte – 13 au total – bénéficiant d’un statut spécial, les rendant éligibles à des subventions pour des études ou des travaux de construction au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.
Medlink prévoit le développement d’environ 10 gigawatts d’énergie renouvelable en Algérie et en Tunisie, produisant 30 térawattheures (TWh) par an pour la consommation locale et l’exportation, ainsi que 4 GW de nouvelle capacité électrique via un câble sous-marin vers l’Europe via le nord de l’Italie, qui sera le grand bénéficiaire de ce projet.
La liste actualisée comprend également deux parcs éoliens impliquant la Lettonie, en partenariat avec la Lituanie et l’Estonie; un projet de chauffage urbain vert entre l’Allemagne et la Pologne; et un projet d’étude sur le potentiel des énergies renouvelables offshore entre le Portugal et le Luxembourg.
La Commission européenne devrait lancer l’appel à propositions dans les prochaines semaines.
«Pendant des années, j’ai refusé d’utiliser ce mot : ‘‘génocide’’ [en parlant du massacre des Palestiniens par l’armée israélienne, Ndlr]. Mais maintenant, je ne peux m’empêcher de l’utiliser, après ce que j’ai lu dans les journaux, après les images que j’ai vues et après avoir parlé avec des personnes présentes», a expliqué l’écrivain israélien David Grossman dans une interview accordée au journal italien La Repubblica.
«Le simple fait de prononcer ce mot, ‘‘génocide’’, en référence à Israël, au peuple juif : cela seul, le fait même qu’il soit associé à eux [les Palestiniens, Ndlr], suffirait à dire que quelque chose de très grave nous arrive. Je veux parler en tant que quelqu’un qui a tout fait pour éviter de qualifier Israël d’État génocidaire. Et maintenant, avec une immense douleur et le cœur brisé, je dois voir ce qui se passe sous mes yeux. ‘‘Génocide’’. C’est un mot qui fait boule de neige : une fois prononcé, il prend de l’ampleur, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance», poursuit l’auteur de romans à succès et d’essais comme ‘‘Un peuple invisible : Les Palestiniens d’Israël’’.
«Je reste désespérément fidèle à l’idée de deux États, principalement parce que je ne vois pas d’alternative», affirme l’écrivain. «Ce sera complexe, et nous et les Palestiniens devrons faire preuve de maturité politique face aux attaques qui ne manqueront pas de se produire. Mais il n’y a pas d’autre solution», ajoute-t-il.
Le président français Emmanuel Macron propose de reconnaître l’État palestinien. «Je pense que c’est une bonne idée, et je ne comprends pas l’hystérie qui l’a accueillie ici en Israël. Peut-être que traiter avec un véritable État, avec de véritables obligations, et non avec une entité ambiguë comme l’Autorité palestinienne, présentera des avantages», estime Crossman. Qui conclut : «Il faudra évidemment des conditions très précises : pas d’armes. Et la garantie d’élections transparentes, interdites à quiconque envisagerait de recourir à la violence contre Israël.»
Le 6 mai, le J7 SHS (également connu sous le nom de J7 PHEV sur certains marchés) a démontré ses formidables capacités en obtenant la note de sécurité cinq étoiles de l’ANCAP, atteignant 81 % pour la Protection des occupants adultes , 85 % pour la Protection des occupants enfants, 84 % pour l’Assistance à la sécurité et 80 % pour la Protection des usagers vulnérables de la route, démontrant ses capacités complètes de protection. Lors du test de collision latérale, toutes les zones critiques du corps des deux mannequins enfants ont été bien protégées, obtenant la note maximale.
Le J7 SHS, avec des performances de pointe dans sa catégorie, une autonomie très longue, une consommation de carburant ultra-faible (consommation de carburant CS ) et une autonomie d’électricité pure, offre non seulement une expérience dynamique comparable à celle des voitures de performance, mais assure également la stabilité de conduite dans diverses conditions de route grâce à une régulation précise par le système DHT intelligent, posant ainsi une base solide pour les performances de sécurité.
Cette réussite témoigne non seulement de la haute performance du J7 SHS en matière de sécurité, mais témoigne également de sa progression constante sur la scène internationale.
De plus, en avril 2025, le J7 SHS a passé avec succès le rigoureux programme européen d’évaluation des véhicules neufs (Euro NCAP) avec d’excellentes notes. À ce jour, le J7 SHS a obtenu la double certification des deux autorités de sécurité mondiales les plus strictes, complétant ainsi le dispositif de sécurité d’Omoda&Jaecoo.
Force certifiée Hardcore !
Lors des tests ANCAP, le J7 SHS a obtenu des résultats remarquables. Dans la catégorie Protection des enfants, il a obtenu un score impressionnant de 85 %. Lors du test de collision latérale, toutes les parties critiques du corps des deux mannequins enfants, notamment la tête, le thorax et l’abdomen, ont bénéficié d’une protection complète et excellente, obtenant la note maximale et démontrant l’engagement sans faille du J7 SHS pour la sécurité des enfants.
En matière d’assistance à la sécurité, le J7 SHS a démontré ses systèmes avancés d’assistance à la sécurité avec un excellent score de 84 %.
Les tests ont révélé que le système de freinage d’urgence autonome (AEB) a obtenu de bons résultats dans les situations impliquant des piétons, des cyclistes, des motocyclistes et d’autres véhicules, évitant ou atténuant les collisions dans la plupart des cas.
Le système d’assistance au maintien dans la voie, incluant le maintien d’urgence dans la voie et l’assistance au maintien dans la voie, a également obtenu d’excellents résultats.
Le J7 SHS a excellé en matière de protection des occupants adultes, obtenant un score de 81 %.
Lors du crash-test de collision frontale décalée (MPDB), l’habitacle est resté stable, offrant une protection adéquate. Protection optimale du thorax et des jambes du conducteur, ainsi que des autres parties du corps du conducteur et du passager avant. De plus, le J7 SHS est équipé d’un airbag rideau central, qui prévient efficacement les collisions entre les occupants avant lors d’impacts latéraux, offrant une bonne protection de la tête aux deux occupants avant.
En matière de protection des usagers vulnérables de la route , le J7 SHS a également obtenu un excellent score de 80 %.
Carla Hoorweg, directrice générale d’ANCAP, a salué les performances du J7 SHS : «Jaecoo a obtenu de solides résultats lors de sa première évaluation ANCAP, démontrant un bon niveau de protection des occupants. Il est encourageant de voir de nouveaux entrants sur le marché offrir à la fois sécurité et énergie alternative.»
Cela reconnaît non seulement les performances de sécurité du J7 SHS, mais reconnaît également pleinement ses avancées innovantes en matière de sécurité automobile.
Double couronnement cinq étoiles !
Les récompense par les cinq étoiles ANCAP et l’Euro NCAP témoignent pleinement de la technologie Super Hybride de pointe d’Omoda&Jaecoo, dont le premier modèle équipé d’une technologie hybride révolutionnaire, le J7 SHS, offre des performances de pointe, une autonomie exceptionnelle, une consommation de carburant extrêmement faible et l’endurance d’un véhicule 100 % électrique de sa catégorie. Il offre non seulement une expérience dynamique comparable à celle des véhicules hautes performances, mais garantit également une stabilité de conduite dans diverses conditions routières grâce à la régulation précise du système DHT intelligent, posant ainsi de solides bases en matière de sécurité.
Cette réussite, qui répond aux normes de sécurité les plus strictes d’Australie, est la parfaite alliance entre sécurité de pointe et technologie hybride de pointe, conférant au modèle J7 SHS une compétitivité inégalée.
Grâce à son leadership mondial en matière de technologie Super Hybrid, la marque redéfinit les normes de sécurité à l’ère de la nouvelle énergie.
Dans les évaluations de sécurité aux tests de performance, le J7 SHS a constamment conquis les marchés mondiaux grâce à sa robustesse. Il a réalisé des percées en matière d’endurance grâce à sa nouvelle technologie énergétique de pointe, en participant au rigoureux Marathon Super Hybride au Mexique, en Thaïlande et au Brésil début avril. Il a établi un nouveau record mondial d’endurance hybride avec une autonomie totale de 1 613,1 km au Mexique, a établi la norme avec une consommation de carburant de 3,1 L CS en Thaïlande et a offert d’excellentes performances d’endurance en mode électrique pur et silencieux sur des terrains complexes au Brésil.
Depuis début 2025, le J7 SHS a parcouru 15 pays sur quatre continents, parcourant plus de 10 000 kilomètres de Marathon Super Hybride, prouvant ainsi sa fiabilité et sa sécurité avec une robustesse à toute épreuve.
La marque Omoda&Jaecoo a toujours conservé une position de leader en matière de sécurité mondiale. Aujourd’hui, avec l’obtention de la certification ANCAP cinq étoiles pour le J7 SHS, la marque confirme ses performances exceptionnelles en matière de sécurité mondiale et ajoute une médaille de poids à son palmarès grâce à sa double certification cinq étoiles.
Cette étape importante souligne non seulement la quête constante de la marque en matière de normes de sécurité, mais inspire également aux consommateurs du monde entier une confiance totale dans ses performances en matière de sécurité.
À l’avenir, Omoda&Jaecoo continuera de faire de la sécurité son pilier, en approfondissant continuellement ses innovations technologiques et en proposant des solutions de mobilité toujours plus sûres, fiables et de haute qualité aux utilisateurs du monde entier.
C’est l’histoire déchirante d’Amir, un enfant palestinien de Gaza envoyé par sa famille à un centre de distribution de la très contestée Fondation humanitaire pour Gaza pour essayer de ramener de quoi manger. En dépit de son très jeune âge, de la famine qui épuise son corps, il a parcouru 12 kilomètres pieds nus sous un soleil de plomb pour être tué avec sang froid par l’armée génocidaire israélienne. Alors que tous les enfants du monde profitent des vacances d’été, s’amusent et jouent, le quotidien des enfants de Gaza, c’est la famine, l’humiliation et la mort.
Imed Bahri
Anthony Aguilar, officier à la retraite de l’armée américaine, a présenté une série de témoignages concernant les violations et les crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre la population civile palestinienne affamée de Gaza. Le journal arabophone londonien Al Quds al-Arabi est revenu sur ce témoignage poignant.
L’ancien lieutenant-colonel des forces spéciales américaines a accusé la très opaque Fondation humanitaire pour Gaza, financée par les États-Unis, de complicité dans ces crimes, arguant que cela implique nécessairement la complicité des États-Unis.
Aguilar a démissionné de la sulfureuse fondation, qu’il avait rejointe en mai et n’y est resté qu’environ un mois, en raison des horribles crimes israéliens dont il a été témoin contre les Palestiniens affamés dans les centres de distribution d’aide à Gaza, comme il l’a révélé dans sa récente interview avec le célèbre présentateur américain Tucker Carlson. Cette interview d’une heure a été vue des millions de fois sur diverses plateformes (près de 4 millions de vues sur Twitter par exemple) en moins de 24 heures.
Des crimes financés par les contribuables américains
Carlson a réagi avec force aux révélations d’Aghalir, convenant avec lui que les actions de l’organisation financée et soutenue par les Américains en collusion avec Israël, la rendent complice de ces crimes financés par les contribuables américains.
Carlson est l’une des figures les plus marquantes du mouvement Maga (Make America Great Again) qui soutient Trump. De nombreuses voix influentes au sein de ce mouvement ont commencé à critiquer les événements à Gaza et le soutien continu des États-Unis à Israël.
Lors de l’interview, Carlson a critiqué le directeur de la Fondation d’aide humanitaire pour Gaza, le qualifiant de sioniste chrétien étant donné que c’est un Évangélique.
Une poignée de riz et de lentilles ramassées par terre
Dans son témoignage, l’ancien officier Aguilar a livré des récits à la fois horrifiants et bouleversants des actions criminelles commises par les forces d’occupation israéliennes. Il a ainsi raconté l’histoire déchirante de l’enfant Amir, pieds nus et émacié par une faim extrême. Il a marché 12 kilomètres sous un soleil de plomb, espérant obtenir un repas. Après des heures d’attente, on ne lui a donné qu’une poignée de riz et de lentilles qu’il avait ramassées par terre.
Dans son témoignage, Aguilar déclare à propos de l’enfant qui avait à peu près le même âge que son fils: «Il s’est approché de moi, m’a embrassé la main (une importante marque de respect dans la tradition arabe) et m’a dit : Merci». Quelques minutes plus tard alors qu’il partait avec le reste des civils, l’armée israélienne a tiré des gaz lacrymogènes et des balles sur la foule blessant Amir et le tuant sur le coup. L’officier américain a pris quelques photos d’Amir quelques minutes seulement avant son assassinat.
L’ancien officier avait déjà raconté cette histoire lors de plusieurs interviews dans les médias ces derniers jours après avoir rompu le silence sur les événements horribles dont il avait été témoin durant son mandat. Évidemment, il a été la cible d’une campagne de diffamation israélienne mais il a affirmé qu’il continuerait à défendre sa position.
Aguilar a appelé à la fin de la famine orchestrée par Israël à Gaza et a appelé les États-Unis à assumer leurs responsabilités et à cesser leur implication dans la guerre d’extermination israélienne à Gaza.
Dans une apparition médiatique quelques jours plus tôt sur la BBC, il a confirmé que des soldats israéliens avaient ouvert le feu sur des civils palestiniens. Il a également déclaré avoir vu l’armée israélienne tirer des obus d’artillerie depuis un char Merkava sur une foule de civils et un véhicule transportant des civils détruit en quittant la zone.
Aguilar affirme catégorique: «Franchement, je peux dire qu’ils sont coupables. Jamais de toute ma carrière je n’ai été témoin d’un recours à la force aussi brutal, aveugle et injustifié contre une population civile sans défense et affamée. J’ai été témoin, sans l’ombre d’un doute, de crimes de guerre. J’ai été témoin de crimes de guerre commis par l’armée israélienne».
Aguilar a souligné que l’utilisation d’obus d’artillerie, d’obus de mortier et l’attaque de civils avec des obus de char constituent un crime de guerre.
Il est à indiquer que pour exclure les Nations Unies et des organisations humanitaires internationales, Tel-Aviv a lancé le 27 mai un plan de distribution d’aide par l’intermédiaire de la Fondation humanitaire pour Gaza, une organisation soutenue par Israël et les États-Unis mais rejetée par l’Onu. Chaque jour lors des distributions des maigres rations alimentaires, des civils palestiniens sont tués par l’armée israélienne qui contrôle les centres de la sulfureuse Fondation.
Le génocide, soutenu par les États-Unis, a fait plus de 204 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 9 000 disparus, sans compter les centaines de milliers de déplacés et une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes.
Les Américains et les Israéliens auraient-ils accepté que leurs propres enfants soient affamés puis tués cyniquement comme Amir? Évidemment non mais ce qui est tout aussi évident c’est que les droits de l’homme avec lesquels ils nous bassinent depuis longtemps ne s’appliquent que pour l’homme blanc.
Pour l’Occident, la souffrance des Palestiniens ou des pauvres migrants africains est une chose banale qu’ils observent avec une complète indifférence comme si la norme est que ces gens souffrent.
Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dans leur 36e édition, du 13 au 20 décembre 2025, rendront hommage au musicien, dramaturge, acteur et journaliste libanais Ziad Rahbani.
Le nom de Ziad Rahbani est associé aux grandes figures du nouveau cinéma arabe, que ce soit en tant qu’acteur ou compositeur, parmi lesquels : Farouk Beloufa, Randa Chahhal, Kassem Hawal et Maroun Bagdadi.
La présence de Ziad Rahbani à cette édition ne sera pas marquée par son “ Long métrage américain”, mais bien par son sens artistique unique et son intelligence musicale.
La programmation du festival inclura une sélection de films auxquels il a participé, ainsi que des activités spéciales mettant en lumière son parcours créatif.
Notons que Ziad Rahbani, fils de la diva Fairouz et du compositeur Assy Rahbani, est considéré comme l’une des figures les plus marquantes de la musique et du théâtre dans le monde arabe. Il est décédé à l’âge de 69 ans samedi 26 juillet 2025 à Beyrouth.
La grande mosquée Zitouna, située au cœur de la Médina de Tunis, vient d’être officiellement inscrite au registre architectural et urbain du patrimoine arabe.
C’est ce qu’annonce le ministère des Affaires culturelles ce 1er août 2025, en précisant que l’inscription de la mosquée Zitouna, le sanctuaire le plus ancien de Tunis, a été décidée lors de la 10e réunion de l’Observatoire urbain de l’Alecso, tenue à Beyrouth du 28 au 30 juillet.
Le dossier de candidature, avait été préparé par l’Institut national du patrimoine (INP), mettant en avant le rôle historique de la mosquée, fondée au VIIIe siècle, rappelle le ministère de la culture, en commentant : « Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie de préservation et de promotion du patrimoine national ».
La Fédération tunisienne de football a annoncé, ce vendredi 1er août 2025, l’annulation des sanctions disciplinaires en cours exceptées les amendes infligées aux clubs.
La Fédération précise que cette décision a été prise en concertation avec l’autorité de tutelle et intervient à l’occasion du coup d’envoi de la nouvelle saison, « en vue d’ouvrir une nouvelle page et d’encourager les clubs à sensibiliser et encadrer davantage leurs supporters conformément aux principes de fair-play et de responsabilité ».
La même source a par ailleurs appelé les supporteurs à respecter les règles de respect mutuel et à se conformer à la loi, en rappelant que « le sport reste avant tout un comportement civilisé et une source de valeurs nobles fondées sur la morale et la tolérance ».
Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des personnes âgées a pris des mesures fermes suite à la diffusion illégales sur les réseaux sociaux de photos et vidéos d’enfants, capturées lors de différents festivals.
Relayées sans autorisation, les images et vidéos étaient accompagnées de nombreux commentaires dénigrants et dégradants, ce qui fait l’objet de signalement ayant retenu l’attention du ministre qui a demandé au délégué général de la protection de l’enfance de saisir le ministère public pour l’ouverture d’une enquête.
Dans son communiqué, le ministère a souligné que la protection de l’enfant est une responsabilité collective, rappelant que la Constitution tunisienne garantit les droits de l’enfant, tout en mettant en garde contre la diffusion d’images de mineurs sans autorisation, une pratique illégale et contraire au Code de la protection de l’enfant.
Le département de la famille et de l’enfance a par ailleurs lancé un appel aux familles, les encourageant à une utilisation responsable des réseaux sociaux pour assurer une éducation équilibrée à leurs enfants. Enfin, les médias ont aussi été appelés à s’engager activement dans la prévention des comportements qui portent atteinte aux droits et au bien-être des enfants.
Le ministère de la Santé a lancé des nouvelles campagnes nationales visant à renforcer la prévention contre la rage et la leishmaniose, c
Le ministère de la Santé a annoncé le lancement de campagnes nationales visant à renforcer la prévention contre la rage et la leishmaniose animales en Tunisie.
Ces campagnes seront menées dans le cadre de l’initiative unificatrice « One Health» (Une seule santé), qui vise à optimiser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes, et à trouver un équilibre entre ces trois dimensions, précise le département de la Santé, en rappelant que la Tunisie a connu un recul significatif des cas de rage et de leishmaniose ces dernières années grâce à des efforts de prévention concertés.
Pour maintenir cette tendance positive, le ministère de la Santé a annoncé une série de mesures notamment le lancement d’une campagne nationale de vaccination des chiens et des chats qui débutera le 1er septembre 2025 dans les zones les plus touchées, l’accélération de la promulgation de la loi relative à la lutte contre la rage, intensification des campagnes de sensibilisation pour alerter sur les dangers des insectes et des eaux stagnantes, vecteurs potentiels de maladies comme la leishmaniose….
Annonçant aussi l’organisation de sessions de formation pour les médecins en matière de diagnostic et d’intervention rapide, le ministère a insisté sur l’importance de la collaboration de tous les acteurs, mais aussi et surtout sur la responsabilité des citoyens : « La prévention est le meilleur des remèdes, et la participation de chacun est essentielle pour protéger non seulement sa propre santé, mais aussi celle de son entourage et de l’environnement ».
Le président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, est entré en grève de la faim, ce vendredi 1er août 2025, annonce son comité de défense.
Dans un communiqué diffusé cet après-midi, le comité de défense précise que Rached Ghannouchi, actuellement ene détention, a décidé d’entrer en grève de la faim en signe de solidarité avec Gaza, en réponse aux appels lancés par les militants pour la cause palestinienne.
La grève de la faim vise à dénoncer le blocus imposé à la bande de Gaza et à appeler donc à sa levée, lit-on dans le communiqué diffusé par le comité de défense de Ghannouchi.
Rappelons que le chef du parti islamiste est poursuivi dans de nombreuses affaires, notamment pour complot contre la sûreté de l’État et d’autres liées au terrorisme. Il est condamné dans ce sens, à de longues années de prison.