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Malgré la guerre, des Ukrainiens vont passer leurs vacances d’été en Tunisie

Malgré la guerre et les difficultés économiques persistantes, de plus en plus d’Ukrainiens choisissent de passer des vacances à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays. Et de plus en plus d’Ukrainiens choisissent la Tunisie.

Selon un nouveau rapport de l’agence de marketing numérique Inweb, cité par NV Business, en 2024, 51% des Ukrainiens ayant prévu des vacances ont choisi des destinations nationales. Ce chiffre devrait augmenter pour atteindre 85% en 2025.

Selon la même étude, seuls 29% des personnes sondées prévoient de voyager à l’étranger cet été. On observe toutefois une nette tendance à la hausse vers les destinations européennes : Bulgarie (+78%), la Grèce (+59%), Chypre (+28%) et l’Espagne (+10 %). La simplification logistique, comme les circuits en bus et les vols courts, est à l’origine de cette tendance.

Les destinations internationales les plus populaires sont l’Égypte, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Tunisie. Cependant, l’intérêt pour la Tunisie a considérablement augmenté grâce aux nouveaux vols au départ de Chisinau, désormais une plaque tournante incontournable pour les voyageurs ukrainiens.

Avant l’invasion russe, en 2023, quelque 27 000 Ukrainiens visitaient la Tunisie chaque année. L’espoir est de voir ce chiffre de nouveau atteint au cours des prochaines années. Quoique la poursuite de la guerre fait planer l’incertitude sur une réelle reprise des marchés est-européens, notamment russe et polonais, qui constituent un réservoir intéressant pour la destination Tunisie.  

I. B.

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Les ambitions tunisiennes en matière d’agriculture bio

Au cours des cinq premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté plus de 34 100 tonnes de produits agricoles biologiques vers 38 pays, pour une valeur de 420,4 millions de dinars tunisiens (124 millions de dollars américains). C’est ce qu’indique Tunis Afrique Presse (TAP).

L’huile d’olive biologique (87,8 % du volume total) et les dattes (11,7 %) constituent l’essentiel de ces  exportations.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 9 000 opérateurs – agriculteurs, transformateurs et commerçants – sont impliqués dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie. La plupart d’entre eux ont besoin d’un soutien supplémentaire pour améliorer leur compétitivité et leur conformité aux normes internationales.

Selon sa stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2030, la Tunisie ambitionne de devenir un leader mondial dans ce domaine, notamment en améliorant l’efficacité de la gestion et en élargissant la gamme de produits aux huiles essentielles, à la caroube, aux légumes, aux produits à base de figue de barbarie et autres produits.

I. B.

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Prêt saoudien de 38 M$ pour financer un Oasis Hub dans le sud tunisien

Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) a signé un accord de prêt de 38 millions de dollars (143,287 millions de riyals saoudiens, 112 millions de dinars tunisiens) pour améliorer les infrastructures en Tunisie.

L’accord a été signé le 27 juin 2025 à Tunis par le Dr Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, Ceo du FSD. Il vise à financer la mise en place d’un projet Oasis Hub dans le gouvernorat de Tataouine, dans le sud de la Tunisie. L’objectif est de soutenir le développement rural durable par la réhabilitation de plus de 1 000 hectares de terres agricoles dans différentes régions de Tunisie.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), le projet comprend le forage et l’équipement de 22 puits, l’extension de villages ruraux et de leurs infrastructures, ainsi que la construction de plus de 285 logements pour les bénéficiaires locaux.

En outre, le projet améliorera les infrastructures de la région par la construction de routes, de canalisations et de réseaux d’eau potable et d’irrigation, tout en soutenant le développement d’établissements d’enseignement, d’installations agricoles et de centres culturels, sociaux et commerciaux. Ces efforts visent à améliorer la qualité de vie et à stimuler la croissance économique et sociale dans les gouvernorats du sud de la Tunisie.

I. B.

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Face à la famine qui tue à Gaza, une diplomatie lâche et ronronnante

Face à la dégradation dramatique de la situation à Gaza – sur le plan humanitaire, sanitaire, sécuritaire et moral – certains pays européens, dont la France, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, semblent s’être réfugiés dans le confort grammatical du futur simple. (Ph. A Gaza, les affamés se font tirer dessus par l’armée israélienne).

Khemais Gharbi *

Le présent de l’indicatif, pourtant temps de l’action concrète et urgente, a disparu de leur vocabulaire. Il a été remplacé par des promesses lointaines : «Nous allons reconnaître l’État de Palestine»; «Nous allons organiser une conférence»; «Nous allons œuvrer pour un cessez-le-feu»; «Nous allons améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire.»

Cette conjugaison de l’attente est accompagnée d’un appauvrissement sémantique. Les mots qui condamnent ont été gommés. On ne «dénonce» plus. On ne «condamne» plus. On «déplore», on «regrette», on «s’inquiète», on «exprime une émotion».

Le futur simple contre la faim immédiate

Ainsi, face à une famine organisée, à des civils affamés abattus en file indienne, le langage diplomatique préfère l’élégance molle des euphémismes à la clarté courageuse des accusations.

Le ministre français Jean-Noël Barrot a déclaré récemment que la France, tout comme l’Europe, était «prête à contribuer à garantir une distribution sécurisée de la nourriture à Gaza», sans en préciser ni les modalités ni le calendrier. Il reconnaît néanmoins la gravité de la situation : des centaines de Palestiniens sont tombés, fauchés par les balles de l’armée israélienne alors qu’ils tentaient de récupérer un sac de farine. Il parle d’un «scandale» et d’une «atteinte à la dignité humaine»… sans oser nommer l’Etat génocidaire auteur de ces crimes contre l’humanité. Et là encore, aucune annonce d’action immédiate. Le mot «colère» est lâché, mais ne se transforme ni en sanction, ni en pression réelle.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, environ 550 personnes ont été tuées et plus de 4 000 blessées lors de rassemblements autour des centres de distribution de vivres, depuis le début des opérations de la très controversée Fondation humanitaire de Gaza, un machin créé par Israël et les Etats-Unis pour servir les desseins sordides de l’armée israélienne.

De son côté, António Guterres, le secrétaire général de l’Onu, a affirmé que «chercher de la nourriture ne devrait pas équivaloir à une condamnation à mort», dénonçant – enfin – un système de distribution qui tue. Mais là encore, les Nations unies sont tenues à l’écart.

Mourir de faim ou mourir sous les balles

Depuis le 27 mai, les États-Unis et Israël ont instauré un nouveau mode de distribution de l’aide humanitaire, hors du contrôle des agences internationales. L’armée israélienne y supervise directement la foule, et tire à balles réelles sur ceux qui osent approcher.

Les Palestiniens sont ainsi acculés à un choix inhumain : mourir de faim ou mourir sous les balles.

Et pendant ce temps, l’Occident conjugue au futur. Il va faire quelque chose. Il prépare une réponse. Il s’engagera un jour. Mais Gaza, elle, saigne au présent.

* Ecrivain et traducteur.

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Le Conseil de l’Europe en Tunisie organise l’Université MedUni

Quelque 120 jeunes d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe sont à Hammamet pour participer à la huitième édition de l’Université méditerranéenne pour la jeunesse et la citoyenneté mondiale (MedUni), jusqu’au 30 juin 2025, sur le thème «Donner aux jeunes les moyens d’agir pour la sécurité numérique», organisée par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe en collaboration avec l’Observatoire national de la jeunesse tunisien.

L’édition 2025, indique le Conseil de l’Europe en Tunisie, s’inscrit dans le cadre du Partenariat de voisinage avec la Tunisie 2022-2025 et est soutenue par le programme conjoint entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, le Programme Sud.

Depuis 2013, MedUni rassemble des représentants d’organisations et de mouvements de jeunesse pour discuter, former et éduquer sur les questions de participation démocratique et de citoyenneté mondiale, afin d’offrir des formations et de renforcer les capacités des jeunes et des organisations de jeunesse.

MedUni vise également à promouvoir le travail de jeunesse et la participation des jeunes en Europe et dans le sud de la Méditerranée, à promouvoir l’intégration politique des questions de jeunesse et le développement de politiques de jeunesse en Europe et dans le sud de la Méditerranée, sur la base des expériences, des normes et des mécanismes partagés du Conseil de l’Europe, à encourager la participation des jeunes à la prise de décision et à l’élaboration des politiques, à promouvoir la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse et le travail de jeunesse mondial, à favoriser le développement de réseaux pouvant servir de communautés de pratique transméditerranéennes, et à Intégrer les droits humains, le dialogue interculturel et la citoyenneté démocratique comme dimensions essentielles de l’éducation à la citoyenneté mondiale et du travail de jeunesse, dans le cadre de la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse.

L’édition 2025 de MedUni est axée sur l’autonomisation des jeunes en matière de sécurité numérique.

I. B.

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Le drame de Senda Ayari, partie chercher l’amour au Pakistan  

Pour la Tunisienne Senda Ayari, 19 ans, qui est allée rejoindre son «amant de Facebook» Muhammad Amir chez lui au Pakistan, ce qui devait être une romance s’est transformée en tragédie : rejet, divorce, abandon et tentative de suicide dont les médias locaux ont largement rendu compte.

La jeune Tunisienne a tenté de se suicider à Lyari après avoir divorcé de son mari pakistanais, selon la police locale, indique ce dimanche 29 juin 2025, The Nation, ajoutant que «le ministère de l’Intérieur est intervenu pour lui délivrer une autorisation de sortie suite à la couverture médiatique de l’incident.»

Senda Ayari s’est liée d’amitié avec Muhammad Amir, travaillant au marché Khadda de Lyari, grâce aux réseaux sociaux.

Leur amitié s’est transformée en amour, aboutissant au mariage. Senda est arrivée à Karachi avec un visa pakistanais, le 28 novembre 2024, pour épouser Amir.

Le couple a d’abord vécu heureux. Cependant, de légères disputes ont éclaté ces derniers mois, conduisant finalement Amir à divorcer. Depuis, Senda est bloquée au Pakistan, son visa de 90 jours ayant expiré le 18 février. Elle n’a pas pu retourner en Tunisie et a exprimé sa profonde détresse face à sa situation.

En attendant le retour au pays

Après la diffusion de l’information par les médias locaux, le ministère de l’Intérieur pakistanais a proposé de lui délivrer une autorisation de sortie d’urgence. Les agents des visas du ministère lui ont demandé ses documents et lui ont conseillé de soumettre une demande en ligne pour obtenir une autorisation de sortie.

Selon la police, la femme avait tenté de se suicider avant d’être signalée aux forces de l’ordre. Dans une déclaration vidéo, Senda a expliqué ses raisons : «J’avais prévu d’acheter un billet et de partir. Amir ne se souciait pas de moi et ne m’écoutait pas.»

La police a déclaré que la femme n’avait pas déposé de plainte officielle pour abus ou violences contre Amir. Compte tenu de sa vulnérabilité, la police lui fournit actuellement un abri et organise son retour en Tunisie en toute sécurité.

Elle a tenté de sauter par la fenêtre

«Un jour, j’ai jeté quelque chose par la fenêtre, et même si l’objet n’est pas tombé dehors, il s’est tellement mis en colère qu’il m’a giflée. Quand je l’ai giflé en retour, il m’a tordu les bras», raconte Senda.

Elle a également affirmé qu’Amir a continué à la frapper et que le père de ce dernier s’est joint à l’agression. «Quand j’ai demandé à Amir de dire à son père de partir, son père m’a donné un coup de pied au visage. Amir a ensuite divorcé; je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite.»

Senda a ajouté qu’elle avait tenté de sauter par la fenêtre pour se suicider. «J’ai agi ainsi parce que je n’avais pas toute ma tête. La mère d’Amir et le reste de la famille se sont ligués pour me blâmer.»

Arrivée au Pakistan de son plein gré

Contactée, la famille d’Amir a déclaré avoir conseillé à plusieurs reprises à Senda de ne pas venir au Pakistan depuis la Tunisie, lui expliquant qu’elle ne pourrait pas prendre en charge ses dépenses.

Elle a cependant insisté pour venir et leur a assuré qu’elle était prête à vivre en toutes circonstances. Malgré leurs inquiétudes, elle est arrivée au Pakistan de son plein gré.

Selon la famille, après le mariage, Senda a commencé à avoir un comportement étrange. Elle se disputait fréquemment avec Amir et est même devenue physiquement agressive, perturbant la paix du foyer. La situation a fini par s’envenimer au point que la séparation est devenue la seule option.

La famille a également affirmé que Senda refusait d’écouter qui que ce soit, se comportait souvent de manière inattendue et parlait de manière incohérente. Il lui arrivait de quitter la maison sans dupatta, symbole de pudeur dans l’habillement du sous-continent indien, ni chaussures et de rester dehors, provoquant la détresse de son entourage.

I. B.

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Tunisie │ L’été 2025 plus chaud que la normale

N’en déplaise aux climatosceptiques et à leur tête Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, qui représentent la pire menace aujourd’hui pour la vie sur Terre, le réchauffement climatique est une réalité dont toutes les populations du globe subissent désormais les conséquences souvent catastrophiques. En Tunisie, en tout cas, pays au climat méditerranéen semi-aride, la sécheresse sévit déjà depuis de nombreuses années et tout indique que cette tendance s’annonce durable.

La saison estivale 2025 (juin, juillet et août) devrait enregistrer des températures supérieures aux normales saisonnières sur l’ensemble du territoire, laissant présager un été plus chaud que la normale saisonnière, indique l’Institut national de la météorologie (INM) dans son «Bulletin des prévisions saisonnières juin-juillet-août 2025».

Selon les dernières prévisions saisonnières, une tendance vers des conditions plus sèches que la normale est prévue sur la majeure partie du territoire durant l’été 2025.

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, l’été 2025 est caractérisé par des températures moyennes saisonnières variant entre 24,3°c et 32,3°c et une saison sèche, avec des cumuls pluviométriques très faibles ne dépassant pas 65 mm.

Pour ce qui est du mois de juillet, il sera marqué par des températures moyennes qui varieront entre 25°c et 33,5°c avec des températures maximales moyennes oscillant entre 30,5°c et 41,2°c. Le cumul des précipitations sera généralement très faible, ne dépassant pas 15 mm.

En ce qui concerne le mois d’août, il sera caractérisé par des températures moyennes généralement élevées, variant entre 25,3°c à 33,2°c et des températures maximales moyennes oscillant entre 31,3°c et 40,7°c sur tout le pays. Des précipitations très faibles seront enregistrées sur l’ensemble du territoire, ne dépassant généralement pas les 30 mm.

I. B.

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Programme du Festival international de Hammamet 2025

Pour cette 59e édition du Festival international de Hammamet, le cadre mythique de la Maison de la Méditerranée pour la culture et les arts vivra au rythme de 33 soirées et de 36 spectacles de musique, le théâtre et la danse en provenance de 15 pays : Tunisie, Palestine, Algérie, Maroc, Syrie, Liban, Soudan, Jordanie, Mali, France, Italie, Espagne, Colombie, Haïti et Etats-Unis.

Le bal sera ouvert avec ‘‘Ragouj’’, une comédie musicale tunisienne mise en scène par Abdelhamid Bouchnak avec une composition musicale signée Hamza Bouchnak. Adaptation scénique de la série télévisée ramadanesque du même nom, le spectacle comprend des pièces musicales jouées en direct par un orchestre de quarante musiciens ainsi que des tableaux dansés conçus par la chorégraphe Oumaima Manai. Ce moment fort rendra également hommage à Ahmed Laabidi, plus connu sous le nom de Kafon, figure emblématique du rap tunisien, disparu le 10 mai 2025.

Cette édition se distingue par la diversité de sa programmation musicale, allant du tarab classique au flamenco espagnol et au rai algérien, en passant par le gnawa, le jazz, l’électro, le flamenco, la salsa, les musiques africaines sans oublier la musique symphonique et classique. Parmi les artistes les plus attendus figurent Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Ghazi Ayadi, Balti (Tunisie), Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), Noel Kharman (Palestine), Nass El Ghiwane (Maroc), Naika (Haiti-France), Bassekou Kouyaté (Mali) et Yuri Buenaventura (Colombien).

La soirée de clôture, le 13 août, date symbolique correspondant à la Journée nationale de la femme, sera marquée par un concert dédié à la femme et signé Nabiha Karaouli.

La billetterie cette année n’est accessible qu’en ligne. Le public pourra se procurer ses tickets sur le site officiel du festival.  

Programme complet :

11 juillet : «Ragouj – Le Spectacle», Abdelhamid Bouchnak et Hamza Bouchnak (Tunisie);
12 juillet : «Nuit des chefs», Orchestre symphonique tunisien;
13 juillet : Hind Ennaira (Maroc) et Djazia Satour (Algérie);
14 juillet : Naïka (Haïti – France);
15 juillet : Rust (Syrie / Liban) et Alsarah and The Nubatones (Soudan);
16 juillet : ‘‘Mère des pays’’, Hafedh Khalifa (Tunisie);
17 juillet : ‘‘Jathb’’ (Tunisie) et Soudeni (Tunisie);
18 juillet : ‘‘Ad Vitam’’ de Leila Toubel (Tunisie);
19 juillet : Yuri Buenaventura (Colombie);
20 juillet : Noël Kharman (Palestine);
21 juillet : ‘‘Sinouj – Odyssey’’, Benjemy (Tunisie);
22 juillet : ‘‘Dialogue des cordes 2’’, Kamel Ferjani (Tunisie);
23 juillet : Addict Ameba (Italie);

24 juillet : Siilawy (Jordanie);

25 juillet : ‘‘24 Parfums – Les Etoiles Symphoniques’’, Mohamed Ali Kammoun (Tunisie);
26 juillet : Wael Jassar (Liban);
27 juillet :  Nass El Ghiwane (Maroc);
28 juillet : ‘‘La Dame de Kerkouane’’, Wajdi Gaidi et Houssem Sahli (Tunisie);
29 juillet : Al Shami (Syrie);
30 juillet : Las Migas (Espagne);
31 juillet : Lotfi Bouchnak (Tunisie);
1er août : ‘‘Habit Zamani’’, Ghazi Ayadi (Tunisie);
2 août : Saber Rebai (Tunisie);
3 août : Robyn Bennett (USA/France);
4 août : Balti (Tunisie);
5 août : Koum Tara (Algérie/France);
6 août : ‘‘Arboune’’, Imed Jemaa (Tunisie);
8 août : Cheb Mami (Algérie);
9 août : ‘‘Sinfonica – Spécial tubes français’’ (Tunisie / France);
10 août : ‘‘Au violon’’ Fadhel Jaziri (Tunisie);
11 août : Bassekou Kouyaté and Ngoni Ba (Mali);
12 août : ‘‘Osool’’ (Tunisie / France);
13 août : Nabiha Karaouli (Tunisie).

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Nocturnes d’El Jem │ Symphonie méditerranéenne entre histoire, mémoire et partage

Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, monument millénaire au cœur de la Tunisie, s’apprête à vibrer à nouveau sous les notes des Nocturnes d’El Jem, à l’occasion de leur 38e édition. Plus qu’un simple festival, ce rendez-vous est une célébration enivrante où la musique classique se mêle aux pierres chargées d’histoire, dessinant un pont entre passé et présent, entre les rives de la Méditerranée.

Au fil des soirs d’été, l’espace grandiose résonnera des harmonies de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, invité d’honneur le 9 août. Cette présence, chargée de symboles, incarne une fraternité artistique entre la Tunisie et l’Algérie, deux pays aux destins croisés et aux cultures riches, où la musique devient un langage commun, un souffle partagé d’émotion et d’espoir.

La clôture du festival, le 16 août, offrira un écrin somptueux à l’Orchestre symphonique tunisien, porté par le talent exceptionnel du violoniste Yury Revich. Ensemble, ils composeront une fresque sonore où virtuosité et sensibilité dialogueront avec l’âme même des pierres antiques d’El Jem.

Le festival invite également des formations venues d’Italie, de Belgique, d’Espagne et d’Autriche, ainsi que des artistes tunisiens tels que Mohamed Ali Kammoun et Hassen Doss. L’Oriental Heritage Choir du Canada apportera, quant à lui, une touche d’ouverture et de métissage, reflet d’un monde en mouvement.

Les Nocturnes d’El Jem, par leur alliance singulière de patrimoine et d’excellence musicale, continuent de tisser une toile où l’art devient un vecteur d’unité méditerranéenne, un hymne vibrant aux mémoires croisées, à la beauté et au partage.

Djamal Guettala

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Le poème du dimanche │ ‘‘Mon poing’’ de Ahmed Chamlou

Né en 1925 à Téhéran, Ahmed Chamlou (Ahmad Shamlou en anglais), ancien membre du Parti communiste Toudeh, est poète, traducteur et rédacteur en chef de différentes revues. Il est considéré comme une voix majeure de la poésie iranienne contemporaine.

Influencée par de grands poètes occidentaux, la poésie de Ahmed Chamlou est faussement simple, s’enracine dans la tradition persane et populaire dans une écriture moderniste. Engagé, le poète développe une esthétique de la figure pour exprimer sa vision contestataire.

Après sa mort en 2002, les forces de l’ordre ont dispersé un rassemblement autour de sa tombe, en 2008.

Tahar Bekri

Pas de nuit de notre côté

La voix ne se réconcilie pas avec le silence

Les mots attendent

Je ne suis pas seul avec toi

Personne n’est seule avec personne

La nuit est plus seule que les étoiles

Pas de nuit de notre côté

Près de la mèche, les briquets s’impatientent

La colère de la rue est dans ton poing

La poésie claire s’astique

Je t’aime

Et la nuit a peur de ses propres ténèbres

Traduit du persan par Fardin Montazari

(Remerciements site Maison persane)

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Des cours avancés en management du sport proposés par le Cnot

Le Comité national olympique Tunisien (Cnot) organise des cours avancés en management du sport avec un programme unique

Ce programme s’adresse aux passionnés par le sport aspirant à un rôle stratégique dans sa gestion, indique le Cnot qui promet un programme unique pour booster les compétences en leadership & gouvernance, marketing et communication sportive, gestion d’événements et financements et responsabilité sociale dans le sport.

Les demandes d’inscription doivent être déposées directement au bureau d’ordre du Cnot au Centre Culturel et Sportif Menzah 6, et ce, avant le 29 août 2025, ajoute la même source.

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Ragouj, le spectacle, au Festival international de Dougga

L’univers de la série culte « Ragouj » prend vie dans une création scénique signée Abdelhamid Bouchnak : un show total mêlant musique, danse, jeu et narration visuelle.

Les compositions de Hamza Bouchnak seront interprétées en live par un orchestre, accompagné d’une troupe de danseurs pour donner corps et mouvement à l’émotion le 8 juillet 2025 à 22h au Théâtre Romain de Dougga.

Un final intense, puissant et plein de cœur pour clore cette 49ᵉ édition du festival de Dougga.

Communiqué

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Mohamed Megdich au Conseil des sages de la Fédération SOS villages d’enfants international

Le président de l’Association SOS Villages d’Enfants Tunisie, Mohamed Megdich, a été élu membre du Conseil des sages de la Fédération SOS villages d’enfants international.

Mohamed Megdich représentera la région Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord après son élection, ce samedi 28 juin 2025, lors de l’Assemblée générale élective de la fédération, qui s’est tenue à Vienne.

SOS Villages d’Enfants Tunisie rappelle que La Fédération internationale regroupe 138 pays fournissant des services de protection et de prise en charge à environ 2,9 millions d’enfants dans le monde à travers divers programmes avec un budget de 1,6 trillions d’euros en 2024.

L’Association s’est par ailleurs réjoui de la représentation directe de la Tunisie, par M. Megdich, au sein du Conseil des sages de la Fédération composé de 13 membres et constituant l’organe exécutif de l’organisation.

Y. N.

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Mohamed Amine Tougaï prolonge avec l’Espérance de Tunis jusqu’en 2027

L’Espérance sportive de Tunis vient d’officialiser la prolongation de contrat de son défenseur central international algérien, Mohamed Amine Tougaï.

Son engagement avec les Sang et Or s’étend désormais jusqu’en juin 2027, annonce l’EST dans une note diffusée ce samedi 28 juin 2025.

Arrivé à l’Espérance en 2020, Mohamed Amine Tougaï s’est rapidement imposé comme un pilier de la défense sang et or et a joué un rôle majeur dans les récents succès du club.

Y. N.

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Deux étrangers condamnés à 40 ans ferme pour trafic international de drogue

Deux étrangers impliqués dans une affaire de trafic international de drogue ont été condamnés à 40 ans de prison ferme.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné les deux suspects qui avaient été arrêtés il y a quelques mois après avoir introduit une importante cargaison de stupéfiants à travers les frontières tunisiennes.

L’enquête avait révélé que les trafiquants avaient formé un groupe en vue de revendre la drogue dans des établissements nocturnes et à de jeunes consommateurs.

Y. N.

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Tunisair | Perturbations du trafic aérien et ajustements horaires sur certains vols

La compagnie aérienne nationale Tunisair a indiqué que le trafic aérien connaît aujourd’hui des perturbations générales, entraînant des ajustements horaires sur certains de ses vols.

« Nous déployons toutes les mesures nécessaires afin de limiter la gêne occasionnée, et mettons tout en œuvre pour informer les passagers concernés via SMS et courriel », a commenté Tunisair.

La même source a appelé les voyageurs de consulter régulièrement leurs messages afin de prendre connaissance des éventuelles mises à jour relatives à leur vol.

« Tunisair présente ses excuses pour les désagréments occasionnés par cette situation exceptionnelle et vous remercie pour votre confiance. La sécurité de nos passagers demeure notre priorité », lit-on encore dans la note diffusée ce samedi28 juin 2025 par la compagnie aérienne national

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Des ONG demandent des sanctions européennes contre Kaïs Saïed  

Il est très peu probable que l’Union européenne (UE) décide des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et certains de ses proches collaborateurs, pour violations des droits humains, comme le lui demandent dans une lettre officielle des organisations de la société civiles basées en Europe. Cette demande vise clairement à mettre la pression sur le régime en place en Tunisie et, surtout, sur ses soutiens européens qui apprécient clairement ses efforts dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière.

Imed Bahri (avec AFP).

Dans une lettre adressée, mercredi 25 juin 2025, à la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, des ONG ont demandé à l’UE de proposer des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et son entourage, accusés de violations des droits humains.

La lettre a été envoyée par William Bourdon et Vincent Brengarth au nom du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), dont l’un des principaux animateurs est l’ancien ministre et actuel opposant Kamel Jendoubi, par ailleurs ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), de la Fédération des Tunisiens pour la citoyenneté des deux rives (FTCR), du Centre libanais des droits humains et d’EuroMed Droits.

Bruxelles «suit de près la situation sur le terrain»

Les organisations avaient envoyé une première lettre en juin 2024, à laquelle l’UE avait répondu en assurant «suivre de près la situation sur le terrain». Dans cette nouvelle lettre, celles-ci réclament une série de mesures contre le président Saïed, d’anciens ministres et ex-ministres, de hauts responsables de l’armée, de la police et de l’administration pénitentiaire, ainsi que des membres du pouvoir judiciaire et de l’Assemblée. Excusez du peu !

Leurs revendications incluent des interdictions de voyager, des gels de comptes bancaires, des sanctions économiques, l’interdiction de fournir à la Tunisie du matériel militaire ou des services financiers, le gel des fonds européens versés à la Tunisie pour les questions d’immigration, etc.

«Une nouvelle ligne a été franchie et l’Europe ne peut rester silencieuse», écrivent les avocats, car «la situation des droits humains en Tunisie n’a cessé de se dégrader ces dernières années». Depuis la prise de pouvoir du président Saïed le 25 juillet 2021, qualifiée de «coup d’État» par ses opposants, ONG tunisiennes et étrangères déplorent la régression des droits et des libertés dans le berceau du Printemps arabe. Des figures clés de l’opposition sont derrière les barreaux et purgent de lourdes peines de prison, notamment Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), opposante nostalgique des époques Bourguiba et Ben Ali.

L’UE ménage ses amis et alliés

Une douzaine d’humanitaires spécialisés dans l’aide aux migrants sont emprisonnés depuis plus d’un an. Plusieurs dizaines d’activistes politiques, journalistes, blogueurs et avocats ont été arrêtés ou font l’objet d’une enquête en vertu d’un décret visant à lutter contre les «fake news», mais vivement critiqué par les défenseurs des droits humains, qui dénoncent son interprétation trop large par la justice.

Selon les données de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTH) publiées fin janvier, «environ 400 personnes ont été poursuivies» en vertu de ce décret.

Jusque-là, les capitales européennes sont restées indifférentes à ce que les opposants tunisiens considèrent comme des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme en Tunisie, et il est peu probable qu’elles réagissent cette fois-ci, sauf sans doute pour botter en touche, comme elles savent le faire pour ménager leurs amis et alliés, surtout que Bruxeklles et Tunis viennent de célébrer en grande pompe le 30e anniversaire de leur accord d’association.

Commentaire ironique d’un observateur européen : «La Tunisie n’est tout de même pas l’Iran. Et la situation des libertés n’y est pas pire qu’en Algérie, en Egypte et dans les autres pays de la région».

C’est probablement en réponse aux auteurs de la lettre à Mme Kallas que Saïed a déclaré, hier, vendredi 27 juin, en recevant le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, que «le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», en dénonçant «des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger» [qui] «attisent les tensions par tous les moyens».

Le chef de l’État a également affirmé, lors de la même réunion, que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international.

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Mobilisation poétique mondiale │ Chant d’amour du monde pour Gaza

Le World Poetry Movement (WPM) ou Mouvement Poétique Mondial organise les 28 et 29 juin 2025, une vaste mobilisation poétique intitulée «Chant d’amour du monde pour Gaza», une action en ligne qui rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde.

«Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve», lit-on dans la Déclaration du comité de coordination du WPM, dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour cette vaste mobilisation poétique.

Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.

Trois poètes représentent la Tunisie

Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé à l’agence Tap que trois poètes ont été choisis par le WPM pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.

Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, sont diffusées en ligne, les 28 et 29 juin, depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participent à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée «Toute la poésie du monde avec Gaza», diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.

Le WPM se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35e édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont celui portant le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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Israël – UE │ Stop au financement européen du génocide en Palestine !

C’est le titre de l’appel lancé par le Collectif Agir pour que l’Union européenne (UE), qui est liée par un accord d’association avec l’Etat d’Israël depuis 2010, cesse de financer, indirectement et directement, la guerre génocidaire que mène l’Etat hébreu contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Nous reproduisons ci-dessous cet appel…

Depuis 2010, quasiment tousles produits industriels israéliens entrent sur le marché européen sans droits de douane car ils ont été supprimés progressivement au fil des années.

L’UE est donc de fait le 1er partenaire commercial d’Israël et représente environ 30% de son commerce. En 2024, 34,2% des importations israéliennes provenaient de l’UE, tandis que 28,8% des exportations du pays étaient destinées à l’Union. Le total des échanges de biens entre l’UE et Israël en 2024 s’est élevé à 42,6 milliards d’euros, les pays européens ayant exporté pour 26,7 milliards d’euros de biens vers Israël.

Israël exporte principalement, pour sa part, des produits chimiques, des équipements médicaux et des technologies de pointe vers l’UE (24% des exportations israéliennes vont vers l’UE) donc les bénéfices de l’économie israélienne viennent donc essentiellement de son commerce avec l’UE.

L’UE finance la recherche militaire d’Israël

Le ministère israélien de la Défense participe au programme Horizon financé par l’UE via l’accord d’association.Plus de 1,11 milliard d’euros de l’UE dans ce programme dont de nombreux projets ont trait à des recherches militaires ou de sécurité israéliennes.

De plus, le média Disclose a révélé en juin 2025, que le fonds européen de défense finance des projets israéliens directement liés à la sécurité et la défense. Domiciliée en Grèce,la société Intracom Defense, coordinatrice du projet Actus de drones militaires, qui a reçu 14 millions d’euros est en réalité détenue à 94% par Israel Aerospace Industries… Ces drones sont utilisés notamment «pour surveiller, cibler et frapper des bâtiments et campements où sont réfugié·es des civil·es Palestinien·nes»

Enfin «les universités israéliennes forment une partie clé du tissu de l’establishment militaro-sécuritaire israélien et de son industrie d’armement». Des complexes militaires sont intégrés dans le campus de l’Université de Tel-Aviv (230 millions d’euros de fonds européens) ou encore de l’université Ben Gourion (54 millions d’euros de l’UE).

La France hésite à suspendre l’accord d’association…

Après des mois de mobilisation contre le génocide dans toute l’Europe, le 20 mai 2025, 17 des 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE ont finalement soutenu une proposition visant à réexaminer l’accord d’association avec Isra3l.

Le lundi 23 juin, le conseil européen des affaires étrangères s’est ouvert avec un rapport officiel qui reconnaît noir sur blanc qu’Israël viole l’article 2 de l’accord d’association avec l’UE, reposant sur les droits humains. Il documente notamment la destruction systématique d’hôpitaux, la famine organisée et la colonisation à grande échelle en Cisjordanie. En continuant cet accord, l’UE viole elle-même le droit international et contribue à la colonisation.

La France joue la montre, prétendant être pour réexaminer l’accord d’association mais en même temps demande du temps supplémentaire pour réfléchir à toutes les options possibles sur ce réexamen… Sauf que pendant ce temps-là, Israël continue de perpétrer le génocide à Gaza !

Le 2 juillet, une commission de l’Assemblée nationale française se prononcera sur deux résolutions (n°1444 et n°1459) demandant la suspension de cet accord.

Le 2 juillet, les députés français devront choisir : la complicité ou le droit.

Pour soutenir l’action du Collectif Agir.

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