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La Tunisie gagne 27 places dans l’Index mondial de la transition énergétique  

Le dernier rapport ‘‘Energy Transition Index (ETI) 2025’’, récemment publié par le Forum économique mondial (WEF), a classé la Tunisie 62ᵉ mondial sur 118 pays et 2ᵉ dans la région d’Afrique du nord et Moyen-Orient en matière de transition énergétique. Notre pays a gagné 27 places par rapport à 2024 où il occupait le 89e rang mondial.

Avec un score global de 54,6 points et un bon classement régional, la Tunisie a enregistré, ainsi, des avancées sur la voie de la transition énergétique.

L’indice du WEF évalue les performances des pays selon 43 indicateurs, reposant sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité et l’équité d’accès à l’énergie. La Tunisie s’est distinguée surtout par son aptitude et la préparation de son système énergétique à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables et de la transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu, de la sécurité, la durabilité et l’équité de son système énergétique, en dépit des besoins de renforcement de la gouvernance et de l’amélioration des aspects d’innovation et d’investissement.

La Tunisie s’est forgée une place de choix dans la région Mena, en étant la deuxième juste derrière l’Arabie Saoudite (60ᵉ avec 55 points) et avant les Emirats arabes Unis (UAE) (48ᵉ avec 58,4 points).

En Afrique, la Tunisie se place derrière un leader continental, le Nigeria (61ᵉ, score ~54,8), et devance des pays tels que la Namibie (64e), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Égypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire, quant à elle, ferme le Top 10 africain en se positionnant au 90e rang mondial.

Dans le détail, le score de la Tunisie en termes de ‘Performance du système’ (sécurité, durabilité, équité) est 59,7 alors qu’en termes de ‘Préparation à la transition’ (gouvernance, infrastructure, innovation, investissements…), son score est à 46,9.

«Jusqu’à ce jour, la capacité d’énergie solaire installée en Tunisie est estimée à environ 700 MW (toutes énergies confondues, solaire, éolien, hydro…) et sera portée, d’ici la fin de 2025, à 1000MW», a indiqué à l’agence Tap, Nefaâ Baccari, directeur de l’Energie solaire au sein de l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME).

Pour Baccari, le classement de la Tunisie en matière de transition énergétique est «important» et «attendu», «compte tenu des efforts déployés depuis environ 9 ans pour réaliser la transition énergétique espérée». Ces efforts ont porté, entre autres, d’après lui, sur la création et l’actualisation du cadre règlementaire et la simplification des procédures.

D’après Tap.

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Sept plages immaculées à découvrir cet été en Tunisie

L’été en Tunisie, c’est la magie pure : plages cristallines, fruits de mer frais, activités variées et une multitude d’endroits où déconnecter ou explorer. Voici une liste des destinations que les Tunisiens et les voyageurs pourraient visiter cet été, proposées par le magazine spécialisé Scoop Empire.

Hammamet – Sur la côte du Cap Bon

Hammamet est l’une des stations balnéaires les plus populaires de Tunisie grâce à ses eaux calmes et propres, à son ancienne médina pleine de charme et à ses parcs aquatiques et clubs de plage accessibles à pied. Yasmine Hammamet abrite un quartier moderne avec des hôtels et une marina, mais la vieille ville est plus authentique et décontractée.

Djerba – L’île du Sud

Si vous aimez les journées tranquilles et paisibles, sous les palmiers, Djerba est faite pour vous. Cette île au large de la côte sud offre un mélange de cultures, que l’on ressent pleinement dans ses marchés et ses quartiers. Optez pour ses plages tranquilles, mais restez pour sa gastronomie, son architecture unique et son ambiance locale chaleureuse.

Sousse – Sur la côte Est

Sousse allie vie balnéaire et ambiance urbaine animée. Vous y trouverez de grandes plages de sable, une vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco et une vie nocturne animée en été. Que vous souhaitiez vous détendre, faire la fête ou explorer, Sousse offre des activités intéressantes à tous les voyageurs.

Port El Kantaoui – Juste au nord de Sousse

Non loin de Sousse, Port El Kantaoui est un quartier plus calme et plus élégant, conçu pour les vacances. Vous y trouverez des bateaux colorés, une jolie petite marina, des cafés de plage et un parcours de golf. Idéal pour les familles, il est idéal pour les promenades.

Tabarka – Près de la frontière algérienne

Tabarka a un visage différent : forêts, falaises et plages rocheuses. Elle est réputée pour la plongée sous-marine et ses festivals de musique. Si vous souhaitez changer des stations balnéaires traditionnelles et aimez la nature ou la musique live, le voyage vaut le détour.

Bizerte – Au nord-ouest de Tunis

Bizerte possède un magnifique vieux port, des plages simples et un mélange élégant d’architecture tunisienne et française. De plus, la ville est proche du parc national de l’Ichkeul, idéal pour une pause au vert.

La Marsa – Au nord-est de la Tunisie

La Marsa est le lieu de prédilection de nombreux Tunisiens pour échapper à la chaleur. Élégant sans être snob, il propose des cafés de plage, des espaces artistiques et des lieux où se détendre toute la journée. Idéal pour une escapade rapide si vous êtes déjà en ville.

Traduit de l’anglais.

Source : ScoopEmpire.

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Revue │ ‘‘Notre regard’’ pour accompagner le cinéma tunisien  

La dynamique du cinéma tunisien et sa présence à l’échelle internationale ne sont plus à prouver. Aussi était-il important de l’accompagner par une revue tenue par des spécialistes et des critiques qui suivent son parcours depuis des décennies.

Voilà la revue ‘‘Notre regard’’, qui paraît à Paris, dont le numéro 3 (juin 2025) propose des entretiens comme celui de Selma Baccar ou des gros plans sur des films comme ‘‘Thalathoun’’ de Fadhel Jaziri ou des hommages rendus à Moufida Tlatli et Kahina Attia. L’actualité ne manque pas, Lotfi Achour et ses ‘‘Enfants Rouges’’.

La revue se veut aussi l’écho solide du cinéma arabe et africain de l’Algérienne Assia Djebar au Palestinien, Rachid Mashrawi et Malien Souleymane Cissé.

Fiches techniques, dossiers, datations, photos historiques, problématiques posées avec sérieux sur la production, le financement, l’industrie du cinéma, etc., font de cette revue bien imprimée et dans une mise en page agréable et accessible, un vrai outil de travail, outre ce qu’elle apporte comme plaisir de lecture.

Tahar Bekri

Contact : notreregard@cinematunisien.com

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Polluée par le phosphate, Gabès se meurt et appelle à l’aide

Dans le reportage que nous reproduisons ci-dessous, l’agence AFP revient sur le drame de Gabès, ville du sud-est de la Tunisie, la plus polluée par les industries chimiques dans le pays, et dont la population appellent les autorités à leur secours, sans que leur voix ne soient pour le moment entendue.    

La chambre de Cherifa Attia sent le caoutchouc brûlé. L’odeur provient d’une énorme usine de traitement des phosphates, installée à Gabès en Tunisie, qui déverse ses déchets à l’air libre et dans la mer.

Les riverains dénoncent depuis des années les émanations toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), plus grand complexe du pays, qui produit des engrais à base de phosphate.

Les autorités avaient annoncé la fermeture du site en 2017 mais le gouvernement a récemment promis de multiplier par cinq la production de phosphates, pour la faire passer de 3 à 14 millions de tonnes par an d’ici 2030.

«C’est en train de nous tuer, nous respirons cela nuit et jour», explique à l’AFP Cherifa, 74 ans, en humant l’air acre qui enveloppe Gabès et ses 400 000 habitants.

Après des années de troubles sociaux et de sous-investissements, le président Kaïs Saïed veut relancer le secteur des phosphates, principale richesse naturelle de Tunisie, qui a dégringolé du 5e rang mondial en 2010 au 10e actuellement.

«Cette usine est mauvaise pour l’air, la mer, toute forme de vie. Nous espérions une application de la décision de 2017 mais le gouvernement a visiblement abandonné cette idée», déplore Khayreddine Debaya, coordinateur de Stop Pollution, une ONG locale.

Cherifa dit avoir survécu à deux cancers du sein et de l’utérus alors que sa sœur Naftia, 76 ans, souffre de problèmes cardiaques et de peau.

Diverses études lient la transformation des phosphates à des pathologies semblables à celles des deux sœurs.

Des niveaux très élevés de polluants chimiques

Outre la relance de la production, le gouvernement a récemment décidé de retirer les phosphogypses – principal résidu de la production de fertilisants – de la liste des déchets dangereux.

La production d’engrais émet des gaz hautement toxiques comme le dioxyde de soufre et l’ammoniac, tandis que le phosphogypse contamine les sols et les nappes phréatiques avec des substances cancérigènes comme le plomb et l’arsenic.

L’Institut national de la santé aux Etats-Unis a établi une corrélation entre l’exposition à ces déchets et des affections comme l’«insuffisance hépatique, des maladies auto-immunes, des troubles pulmonaires».

Selon une étude du laboratoire universitaire français Géosciences Environnement Toulouse, datant de décembre dernier, l’usine de Gabès émet «des niveaux très élevés» de polluants.

Le document déplore des «conséquences dévastatrices» comme des «malformations cardiaques», soulignant que «cette pollution industrielle (..) est associée à divers problèmes de santé très répandus à Gabès, comme des cancers (poumon, nez, sein, foie, rein, estomac, sang)».

En l’absence de données officielles, il est difficile de quantifier l’ampleur du phénomène. Une cancérologue locale interrogée par l’AFP a refusé de commenter les cas spécifiques à Gabès. Pour beaucoup de riverains, la prudence de certains médecins s’explique par la peur d’une réaction des autorités.

Le complexe chimique donne du travail à environ 4 000 personnes à Gabès, où une personne sur quatre est sans emploi.

«Si les autorités refusent de la démanteler, il faudrait au moins arrêter de déverser des déchets dans l’air et en mer», estime Mouna Bouali, une autre riveraine de 45 ans, suggérant que les autorités utilisent l’argent du phosphate pour «assainir l’environnement».

L’argent pour l’Etat, la maladie pour la population

Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités n’ont pas souhaité répondre.

«Nous sommes tous moribonds à Gabès», dénonce Mme Bouali, assise près de sa mère Dhabia, aveugle et atteinte d’une maladie auto-immune.

«Qu’ils prennent tout Gabès, nous ne voulons plus de cette ville» dont «l’Etat tire de l’argent et nous uniquement des maladies», lance Dhahbia, 67 ans, qui envisage de vendre sa maison mais se demande «qui voudrait acheter un logement ici».

Ces dernières semaines, des centaines de riverains ont été crier leur colère devant les bureaux du gouverneur local, brandissant des pancartes: «je veux vivre».

Les familles interrogées par l’AFP ont voté pour le président Saïed, réélu en octobre dernier, auquel elles font confiance. C’est pourtant sous son impulsion que la Tunisie mise sur le phosphate, ce «pilier de l’économie nationale», selon M. Saïed, pour stimuler la croissance grâce à des exportations destinées particulièrement aux marchés européens.

Cherifa et Naftia se souviennent encore de l’inauguration du complexe GCT par le premier président tunisien Habib Bourguiba en 1972, dans un contexte d’essor industriel. «Nous sommes descendues dans la rue pour chanter et applaudir», souligne Naftia, sans savoir que «nous célébrions notre propre perte».

Source : AFP.

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Hamza Mathlouthi quitte Zamalek │ Entre tristesse et gratitude

Le défenseur international tunisien Hamza Mathlouthi a annoncé mercredi 25 juin 2025 son départ du club égyptien Zamalek, mettant fin à une période de cinq saisons marquée par d’importants succès en trophées mais se terminant par une blessure.

Le contrat de Mathlouthi avec le Zamalek a expiré à la fin de la saison qui vient de s’achever.

Le joueur de 32 ans a rejoint le club cairote en octobre 2020, libre de tout transfert en provenance du CS Sfaxien tunisien.

Dans un communiqué publié sur son compte Instagram, Mathlouthi a exprimé un «mélange de tristesse et de gratitude» suite à son départ.

«Le parcours n’a pas été facile, mais il a été formidable», a-t-il écrit, revenant sur sa période passée au club.

«Pendant cinq ans, j’ai porté le maillot du Zamalek avec honneur, je me suis battu pour cette entité et j’ai vécu des moments inoubliables, où nous avons soulevé des coupes et célébré avec un public enthousiaste», a-t-il déclaré.

Mathlouthi a subi une blessure au ligament croisé antérieur (LCA) en janvier, ce qui l’a limité à 14 apparitions cette saison.

«Cette récente blessure a été un coup dur, non seulement pour mon corps, mais aussi pour mon âme», a-t-il déclaré.

«J’aurais aimé pouvoir continuer à défendre cet emblème, mais chaque histoire a une fin», a-t-il admis.

Mohamed Slama, l’agent de Mathlouthi, a déclaré à On Sport qu’aucune discussion n’avait eu lieu concernant un renouvellement de contrat avec Zamalek.

Slama a indiqué que Mathlouthi suivrait deux mois de rééducation aux Émirats arabes unis et devrait être à 100% de sa forme d’ici fin ‘

Il a également révélé que le joueur avait reçu une offre d’un «grand club africain», malgré sa blessure.

Durant son passage au Zamalek, Mathlouthi a disputé 153 matchs, marquant cinq buts et délivrant six passes décisives.

Il a joué un rôle clé dans l’équipe qui a remporté six titres majeurs, dont la Premier League égyptienne lors des saisons 2020/2021 et 2021/2022, la Supercoupe d’Égypte en 2020/2021, la Coupe de la Confédération de la CAF en 2023/2024, la Supercoupe de la CAF en 2024/2025 et la Coupe d’Égypte en 2024/2025.

«Je repars aujourd’hui fier de chaque moment passé ici et de chaque titre que nous avons remporté ensemble», a conclu Mathlouthi dans son message d’adieu.

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Kaïs Saïed entre salut républicain et défis de gouvernance

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président Kaïs Saïed dans le redressement du pays, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité.

Leith Lakhoua *

Il est incontestable que le président Kaïs Saïed a, à un moment décisif de l’histoire récente de la Tunisie, réussi à écarter de graves dangers qui menaçaient l’existence même de l’État républicain. Face à une anarchie parlementaire croissante, à la complaisance de certaines institutions de l’État vis-à-vis de réseaux mafieux, et à une infiltration systématique des intérêts privés dans les rouages publics, l’intervention du président a été salutaire. Elle a permis de remettre de l’ordre dans un pays qui glissait lentement mais sûrement vers une forme de désintégration institutionnelle.

Réussites et échecs

Parmi les actions positives à mettre à son actif, on peut citer la relance de plusieurs entreprises nationales stratégiques comme la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), la Société nationale des celluloses et du papier Alfa (SNCPA) et la Société tunisienne du sucre (STS). Ces entités, longtemps paralysées, connaissent depuis un retour progressif à l’activité, ce qui contribue indéniablement à l’effort national de relance économique.

Cependant, à côté de ces réussites, certaines initiatives du président ont montré leurs limites, voire leur inefficacité. C’est le cas notamment des «charikat ahlia», sociétés communautaires qui peinent à émerger, faute de garanties solides assurant la viabilité de leurs projets.

À cela s’ajoute l’opacité entourant le Conseil national des régions et des districts (CNRD), dont les prérogatives restent floues. Il semble que ce conseil devait contribuer à l’élaboration de la loi électorale relative aux collectivités locales; or, à ce jour, aucune élection municipale n’a été tenue, et les communes du pays vivent dans une anarchie croissante, marquée par l’abandon, l’inefficacité, et l’absence de toute gestion structurée.

Par ailleurs, la Tunisie se trouve à l’orée de plusieurs projets stratégiques à forte valeur ajoutée : le port en eaux profondes d’Enfidha, le pont de Bizerte, la réhabilitation de l’aéroport de Tunis-Carthage, le développement du réseau ferroviaire, la transition vers l’énergie verte, ou encore le projet ambitieux de la Cité médicale des Aghlabides. Ces projets, vitaux pour l’avenir économique du pays, mériteraient un pilotage institutionnel spécifique, méthodique et suivi.

C’est pourquoi, afin de passer à une vitesse supérieure et répondre aux exigences de l’heure, il devient nécessaire d’envisager une série de mesures structurelles :

– la réévaluation du CNRD pour déterminer de manière claire s’il constitue une véritable valeur ajoutée ou s’il représente une charge superflue pour les finances publiques; le cas échéant, sa dissolution permettrait de recentrer les ressources sur des structures réellement utiles;

– l’adoption d’une loi électorale claire et organisation des élections municipales : la vacance du pouvoir local ne peut plus durer, et il est impératif de rétablir les conseils municipaux élus afin de restaurer une gestion locale responsable, légitime et efficace;

– la création d’un ministère des Grands Projets qui aurait pour mission exclusive de piloter les projets d’envergure nationale, avec un calendrier précis, des budgets clairs et des rapports d’avancement périodiques (trimestriels ou semestriels);

– la constitution de cellules d’expertise auprès de la présidence : le président gagnerait à s’entourer de conseils techniques dans les différents domaines de gestion (économie, infrastructure, énergie, santé, gouvernance territoriale), capables de suivre le rendement des institutions, proposer des solutions et garantir un minimum de continuité et d’évaluation dans l’action publique.

Le temps est venu de construire

Il est vrai que Kaïs Saïed a été confronté à des trahisons, parfois au plus haut niveau de l’État, y compris parmi les personnes qu’il avait lui-même promues. Mais ces cas isolés ne doivent pas justifier une méfiance systématique ni entraver la dynamique nécessaire à la gestion efficace d’un pays en quête de stabilité et de croissance.

Le temps est venu non plus de dénoncer, mais de construire; non plus de soupçonner, mais de confier avec méthode, contrôle et rigueur.

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité. C’est à ce prix que la Tunisie pourra relever les défis du monde moderne et redonner espoir à ses citoyens.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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Campagne antirabique | Vaccination gratuite des chats et des chiens à Monastir

Une campagne régionale de vaccination gratuite contre la rage a été lancée ce jeudi 26 juin 2025 à Monastir et se poursuivra également demain.

Destinée aux chiens et aux chats a été lancée ce jour par la municipalité de Téboulba, où des stands ont été placés devant le stade du club Aigle Sportif de Téboulba.

La campagne de lutte contre la rage se poursuivra demain vendredi 27 juin, à Sahline, à l’initiative de la cellule locale de vulgarisation agricole, en coordination avec le gouvernorat.

Y. N.

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Communiqué du Festival de Dougga à propos des accès et des billets

Les organisateurs du Festival international de Dougga ont publié un communiqué pour rappeler quelques informations essentielles concernant l’accès au site.

L’entrée au Festival, qui se déroule du 28 juin au 8 juillet, est réservée aux détenteurs de billets ou invitations officiels, rappellent les organisateurs, en précisant que chaque billet est unique et est muni d’un code QR valide pour une seule entrée : Pas de duplicata, pas d’exception. Achetez vos billets et contribuez à faire vivre votre festival.

Une mise en garde importante est également émise concernant l’achat de billets achetés auprès de sources non officielles, qui sont souvent contrefaits ou invalides.

Il est de fait impératif de n’acquérir vos billets que via les points de vente officiels et agréés, soit « Teskerti » et/ou es guichets agréés, rappelle la même source, en commentant : « Achetez vos billets et contribuez à faire vivre votre festival »

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Notre Grand Bleu : Sysy, la tortue caouanne sauvée à Monastir

L’Association Notre Grand Bleu a annoncé le sauvetage, mardi dernier à Monastir , de la tortue caouanne affectueusement nommée Sysy.

Notre Grand Bleu a vivement remercué le pêcheur Hamza Betbout pour le sauvetage de Sysy, retrouvée piégée dans les filets : Il l’a libérée avec soin, puis a immédiatement contacté notre équipe.

Après un premier examen vétérinaire réalisé par l’association, Sysy a été transférée à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) pour bénéficier des soins appropriés et d’une période de convalescence, indique Notre Grand Bleu.

Et d’ajouter : « Grâce à l’engagement de nos pêcheurs partenaires, nous poursuivons ensemble la mission de sauvegarde des tortues marines en Méditerranée ».

Y. N.

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Le CRLDHT alerte sur des conditions de détention de Khayem Turki

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a dénoncé les conditions de détention de Khayem Turki

Dans son communiqué le CRLDHT rappelle que Khayem Turki est détenu depuis plus de deux «dans des conditions qui violent gravement sa dignité et ses droits fondamentaux ».

Le CRLDHT affirme que le quotidien de Khayem Turki en prison est marqué par une lumière allumée 24h/24 dans sa cellule, le privant de sommeil naturel depuis plus de deux ans, au point de déclarer : « J’ai envie de voir une heure de nuit. Même les coupures d’électricité me procurent du répit. »

LE Comité affirme aussi que Khayem Turki vit avec une présence massive de punaises de lit et le risque de maladies de peau graves, sachant qu’il a été condamné à 48 ans de prison après deux ans de détention préventive, pour son activité politique pacifique et sa participation à la création d’un front d’opposition.

Ce traitement constitue une forme de torture psychologique et une violation flagrante des standards internationaux.

Le CRLDHT alerte sur l’urgence d’agir pour garantir à Khayem Turki des conditions de détention humaines.

Communiqué

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Maintien en détention d’un avocat lié à l’affaire Mimouni

La justice a rejeté la demande de libération d’un avocat lié au dossier de l’homme d’affaires Youssef Mimouni relatif à une affaire de corruption.

La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a décidé de maintenir en vigueur le mandat de dépôt émis à l’encontre du prévenu, précise Mosaïque FM.

L’affaire concerne un litige judiciaire opposant des sociétés de Youssef Mimouni à une banque publique, rappelle la même source.

Y. N.

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Kaïs Saïed │ Les chômeurs de longue durée seront appelés à remplacer les mauvais fonctionnaires

Les groupes d’intérêt qui tentent par tous les moyens d’envenimer la situation et de créer des crises [dans le pays] doivent rendre compte de leurs actes, ainsi que ceux qui sont à leur service au sein de l’administration publique.

C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed, lors de sa rencontre avec la Première ministre Sarah Zaafrani Zenzeri, mercredi 25 juin 2025, au Palais de Carthage, ajoutant, selon un communiqué de presse publié par la présidence, que les chômeurs de longue durée sont souvent mieux qualifiés et prêts à occuper ces postes.

Le président Saïed a souligné que le patriotisme, le dévouement, l’abnégation et l’austérité doivent être des critères clés dans la sélection des futurs responsables chargés de superviser les services publics, les institutions et les entreprises publiques.

Il a également dénoncé la complaisance injustifiée de certains responsables administratifs qui utilisent la complexité et les lenteurs des procédures comme prétexte pour ne pas satisfaire les demandes des citoyens.

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné que de nombreux textes de lois doivent être révisés en profondeur, ainsi qu’un certain nombre de nominations et d’institutions dont l’utilité est sujette au doute.

Ces déclarations présidentielles ont un air de déjà entendu. Elles ont déjà été faites à plusieurs reprises au cours des deux dernières années, et adressées aux différents chefs de gouvernement qui se sont succédé au poste.

Est-ce à dire que Saïed s’impatiente de voir enfin concrétisées ses recommandations relatives à la réforme de l’administration publique?

On est tentés de le penser, et de voir dans cette insistance présidentielle un reproche adressé à ceux et celles qui sont censés mettre en œuvre ses recommandations. Et qui tardent à le faire…

I. B.   

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Rencontre à Tunis des jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens

«Jeunesse, climat et développement durable en Méditerranée : l’Italie et la Tunisie pour une nouvelle génération de coopération» est l’intitulé d’une journée de discussion entre les institutions et les jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens sur les grands défis de notre époque, afin de construire ensemble un avenir de développement durable et d’opportunités pour la Méditerranée.

Cette journée est organisée, côté italien, par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique (Mase), le Conseil national de la jeunesse (CNG) et le Centre méditerranéen des énergies renouvelables (Medrec), et, côté tunisien, par l’Institut de recherche et des hautes études agricoles (Iresa) en collaboration avec l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat).

Cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative mondiale Youth4Climate, promue par le Mase et le Pnud, a réuni des institutions et des jeunes pour un débat ouvert et constructif sur les grands défis actuels, avec un accent particulier sur la crise climatique et la nécessité de promouvoir le développement durable, a indiqué la représentation diplomatique italienne sur ses réseaux sociaux, ajoutant que l’objectif premier est de construire ensemble un avenir d’opportunités pour la Méditerranée, qui place les nouvelles générations au centre.

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NextAV, acteur clé de l’innovation technologique en Tunisie  

Avec une présence à Sousse et à Doha, la startup tunisienne NextAV s’impose comme un acteur clé de l’innovation technologique en Afrique du Nord, offrant des solutions concrètes aux défis environnementaux et agricoles contemporains.

Fondée à Sousse et basée à Novation City, NextAV transforme des images satellites publiques à faible résolution en données géospatiales haute définition grâce à une technologie propriétaire de super-résolution basée sur l’intelligence artificielle (IA).

Cette innovation permet une surveillance précise et quasi en temps réel des cultures, même dans des zones à forte couverture nuageuse.

Les agriculteurs peuvent ainsi détecter rapidement les zones problématiques, comme les infestations de ravageurs ou les maladies, et appliquer des traitements localisés pour minimiser les pertes.

L’intégration des images super-résolues avec des dispositifs IoT et d’autres sources de données favorise une planification agricole plus intelligente et basée sur des données concrètes. Cela permet une utilisation optimisée des intrants, une conservation de l’eau améliorée et une vérification des pratiques durables telles que l’agriculture régénératrice.

NextAV a été récompensée lors du sommet AfricArena Tunisia, où elle a reçu le prix de la meilleure startup en intelligence artificielle. Cette distinction souligne l’impact de ses solutions d’imagerie satellite basées sur l’IA dans des secteurs variés, de l’agriculture à la gestion des ressources naturelles.

En collaborant avec des entreprises comme Mare Alb, spécialisée dans la production de sel marin, NextAV démontre la polyvalence de sa technologie. Grâce à l’analyse d’images satellites, Mare Alb peut suivre en temps réel la concentration de l’eau salée dans ses bassins, optimisant ainsi la qualité de sa production.

NextAV ne se limite pas à l’agriculture. Elle étend ses services à d’autres secteurs tels que l’énergie et la gestion des ressources naturelles, en fournissant des données géospatiales précises pour une prise de décision éclairée. Son objectif est de démocratiser l’accès à une intelligence géospatiale avancée, soutenant ainsi la transition vers une économie décarbonée.

NextAV fait partie des 5 startups tunisiennes sélectionnées pour le programme ScaleUp, propulsé par Terna SpA, avec Mind the Bridge et Elis !«Chez NextAV, nous exploitons l’IA et l’imagerie satellite pour construire l’avenir de la surveillance de précision, de l’agriculture aux infrastructures énergétiques. Ce programme est une occasion unique d’accroître notre impact et de nouer des liens avec des partenaires visionnaires à travers la Méditerranée», écrit la startup sur son site web.

I. B.

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En Tunisie, les femmes représentent le tiers du corps diplomatique

Selon le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, qui parlait à l’occasion du séminaire consacré au thème «Femmes tunisiennes et diplomatie : parcours et réalisations, expériences et perspectives», le 24 juin 2025, au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis, les femmes constituent désormais environ un tiers du corps diplomatique de la Tunisie, soit plus exactement 36%.

M. Nafti a insisté sur le rôle fondamental des femmes dans la construction d’un État moderne depuis l’indépendance, dans tous les secteurs, soulignant l’importance de réaffirmer le principe d’égalité des chances au sein de son département.

Ce fait, a-t-il ajouté, les positionne comme un pilier essentiel du développement de l’action diplomatique et de la consolidation de la paix et de la sécurité à l’échelle mondiale.

Florence Bastian, représentante du Bureau des Nations Unies pour la femme en Tunisie et en Libye, a reconnu, de son côté, la place importante occupée par les femmes diplomates au sein des organisations internationales. Elle a exprimé l’espoir d’une implication toujours plus grande des femmes dans les instances décisionnelles. L’histoire de la diplomatie tunisienne compte des pionnières telles que Faika Farouk, première femme à occuper un poste diplomatique dans l’histoire moderne du pays.

Nommée attachée d’ambassade au ministère des Affaires étrangères en 1957, Mme Farouk a ensuite occupé des postes de grand prestige, devenant ambassadrice de Tunisie dans plusieurs pays, dont le Sénégal et le Royaume-Uni.

Avec 11 femmes aujourd’hui à la tête de missions diplomatiques à l’étranger, la Tunisie poursuit son cheminement vers une représentation plus équilibrée des genres au sein de ses institutions internationales. La parité reste cependant un objectif encore lointain.

Deux panels de discussion ont été organisés lors du séminaire, portant respectivement sur le rôle des Tunisiennes dans la diplomatie et sur les expériences d’autres pays dans le soutien à la présence des femmes dans la diplomatie bilatérale et multilatérale.

En marge de l’événement, une exposition documentaire a été consacrée à l’histoire de la participation des Tunisiennes à la diplomatie, mettant en lumière les activités des ambassadrices et consuls en poste à l’étranger, ainsi que le rôle actuel des diplomates tunisiennes et les perspectives pour leur autonomisation accrue dans ce domaine stratégique.

Une courte vidéo a également été projetée, retraçant les parcours de diplomates tunisiennes et leurs contributions à la défense des intérêts de la Tunisie et à la promotion de sa souveraineté.

I. B.  

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Tunisie │ Créances douteuses et mauvaise gestion des banques publiques

Le montant des créances douteuses des banques publiques tunisiennes a atteint 6,87 milliards de dinars (2,32 milliards de dollars), chiffre pour le moins élevé dans un pays en proie à une grave crise financière.

Ces créances sont réparties entre les principales banques publiques, les plus mal gérées du secteur, dont la Société Tunisienne de Banque (STB), la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque Nationale Agricole (BNA).

L’important volume de créances douteuses met en évidence l’aggravation de la crise de gouvernance dans le secteur bancaire public du pays.

Les banques tunisiennes ont été sous pression ces dernières années en raison du ralentissement économique et d’un environnement commercial difficile qui a affecté la capacité de remboursement des emprunteurs.

Le montant des créances douteuses représente environ la moitié des sommes que le gouvernement cherche à recouvrer dans le cadre de la réconciliation pénale impliquant des hommes d’affaires accusés de corruption.

Ce processus, lancé en vertu du Décret-loi- n° 2022-13 du 20 mars 2022, portant sur la réconciliation pénale et l’affectation de ses ressources, est loin d’avoir encore attaint ses objectifs.

I. B.

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Activi Sifek, la campagne estivale de Ooredoo lance

Ooredoo Tunisie a annoncé, mardi 24 Juin 2025, le lancement officiel de sa nouvelle saison estivale sous le slogan «Activi Sifek».

Cette campagne vise à offrir une expérience estivale exceptionnelle, alliant innovation, confort et proximité avec ses clients, en mettant l’accent sur des solutions numériques adaptées aux besoins des Tunisiens, petits et grands, tout au long de l’été.

Dans ce cadre, Mansoor Rashid Al-Khater, Ceo de Ooredoo Tunisie, a déclaré : «La campagne Activi Sifek reflète parfaitement notre vision fondée sur l’innovation et la proximité avec nos clients. À travers cette initiative, nous voulons offrir une expérience complète qui allie des solutions numériques avancées à un engagement sociétal fort, afin d’être toujours le partenaire de confiance des Tunisiens pendant l’été et au-delà.»

Offre complète et services sur mesure

Dans le cadre du programme Activi Sifek, Ooredoo propose une large gamme d’offres et de services conçus pour répondre aux besoins des clients pendant la saison estivale, que ce soit en déplacement, à domicile ou en voyage. Ces offres comprennent des solutions innovantes pour l’internet mobile et sans fil, telles que des appareils Mifi 5G, des options Box 4G et Fibre Box à haut débit, ainsi que des offres pour maisons intelligentes associant connectivité et équipements connectés pour une expérience de divertissement complète.

Ooredoo met également à disposition des solutions dédiées aux voyageurs et touristes via des cartes Holiday SIM et des services d’itinérance améliorés couvrant plusieurs destinations internationales, en plus de nouveaux services de divertissement numérique comme le Cloud Gaming et des forfaits destinés aux passionnés de jeux vidéo.

L’opérateur dévoile également sa nouvelle offre post-payée Shahry accompagnée d’un pack smartphone, afin d’offrir aux clients une expérience de connectivité complète et pratique. Le tout s’inscrit dans l’engagement de Ooredoo à offrir une expérience estivale exceptionnelle alliant confort, innovation et proximité avec ses clients, avec des solutions numériques complètes qui répondent à tous les besoins.

Pour un été plus solidaire

Au-delà des services commerciaux, la campagne Activi Sifek s’inscrit aussi dans une démarche de responsabilité sociétale. À travers son programme Tounes T3ich, Ooredoo organisera un camp d’été dédié aux enfants orphelins, avec pour objectif de leur offrir des moments de joie mémorables dans un cadre sécurisé et enrichissant, alliant loisirs, apprentissage et accompagnement psychologique.

Cette initiative illustre l’engagement d’Ooredoo pour un été à forte dimension humaine, touchant toutes les composantes de la société tunisienne et valorisant les principes de solidarité et d’inclusion.

Rendez-vous musical estival

Dans sa volonté de soutenir la culture et de la rendre accessible à tous, Ooredoo prépare la troisième édition du Ooredoo Music Fest : un festival 100% Ooredoo, repensé, dynamisé et prêt à marquer l’été 2025 avec une programmation inédite et des moments forts.

Cette année, en plus de l’événement principal, Ooredoo sera également présent dans plusieurs régions à travers son Music Tour, afin de se rapprocher encore plus des Tunisiens. Ce tour proposera de nombreuses surprises, du divertissement et des moments inoubliables pour tous.

Un événement qui s’annonce comme l’un des temps forts du divertissement de l’été 2025, dont les détails seront dévoilés prochainement.

Toujours plus proche des Tunisiens

À travers cette campagne, Ooredoo réaffirme son engagement à offrir des expériences enrichissantes et innovantes à ses clients, à chaque saison de leur vie.

Activi Sifek n’est pas qu’une série d’offres : c’est une promesse de proximité, d’innovation continue et d’écoute des attentes des Tunisiens.

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Kia EV3, «Voiture de l’Année» aux Autotrader Awards 2025

Le Kia EV3 a décroché deux distinctions majeures lors des Autotrader Drivers’ Choice Awards 2025 : le prestigieux titre de « Voiture de l’Année » ainsi que celui de « Meilleure voiture électrique grand public ».

Anciennement connus sous le nom Autotrader New Car Awards, les Drivers’ Choice Awards récompensent les véhicules dans 25 catégories. Les finalistes et les lauréats sont désignés sur la base des avis recueillis auprès de plus de 225 000 automobilistes britanniques, via une enquête en ligne. Chaque modèle est évalué selon 16 critères différents, allant de la fiabilité et des performances au design et au coût d’usage. Les propriétaires donnent également leur avis sur leur satisfaction générale et sur la probabilité qu’ils recommandent leur véhicule à d’autres.

Le Kia EV3 a conquis les conducteurs à travers le Royaume-Uni grâce à son rapport qualité-prix exceptionnel, son agencement ingénieux et son niveau de raffinement impressionnant. Les propriétaires l’ont salué comme étant le meilleur choix du segment «grand public»… et tout simplement la meilleure voiture de l’année 2025.

«C’est peut-être le modèle électrique le plus abordable de Kia actuellement, mais l’EV3 n’en reste pas moins impressionnant par son caractère premium. Il a obtenu les meilleures notes pour la qualité de ses équipements qui, combinée à un design marquant et une expérience de conduite remarquable, en font un véritable coup de cœur pour ses propriétaires», a déclaré Erin Baker, directrice éditoriale d’Autotrader.

Un propriétaire a même confié : « C’est ma première voiture électrique, et elle s’est vraiment démarquée des autres modèles pour mon budget. Elle est originale, futuriste, bourrée de fonctionnalités ingénieuses et incroyablement facile à conduire. En plus, toute la famille y tient largement. Nous l’adorons. Félicitations à Kia pour cette victoire amplement méritée.»

De son côté, Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a commenté : «L’EV3 a été accueilli de façon remarquable depuis son lancement. Après avoir déjà remporté les titres de Voiture de l’Année au Royaume-Uni et dans le monde pour 2025, c’est particulièrement gratifiant de voir de vrais clients le désigner Voiture de l’Année via Autotrader. Ce succès se traduit d’ailleurs dans les ventes, l’EV3 étant le modèle électrique le plus vendu du marché grand public au Royaume-Uni depuis le début de l’année, et un sérieux concurrent dans les autres canaux. Cette reconnaissance nous donne, à nous et à notre réseau, un élan supplémentaire à l’heure où nous préparons le lancement de nouveaux modèles centrés sur le client, tels que l’EV4 et l’EV5 d’ici la fin de l’année.»

Kia avait déjà été distinguée lors des Autotrader Drivers’ Choice Awards : en 2024, l’EV6 avait remporté le titre de «Meilleure voiture pour les familles». En 2023, le Soul EV avait été sacré «Meilleure voiture électrique en termes de rapport qualité-prix», tandis que l’EV6 avait été élue «Nouvelle voiture de l’année».

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Zohran Mamdani, le candidat démocrate à la mairie de New York qui agace les sionistes

À seulement 33 ans, Zohran Mamdani sera le candidat démocrate à la mairie de New York. Candidat de l’aile gauche du Parti démocrate, il a remporté mardi la primaire de son parti face au favori Andrew Cuomo qui a été procureur général puis gouverneur pendant dix ans de l’État de New York. Mamdani a fait de la lutte contre la vie chère et la promesse de taxer les hauts revenus, ses thèmes de prédilection, cependant la candidature de ce musulman d’origine ougandaise et fervent soutien de Gaza agace le puissant lobby sioniste qui considère New York comme sa chasse gardée. 

Imed Bahri

Dans le Washington Post, Maeve Reston s’interroge sur ce nouveau venu sur la scène politique qui a bouleversé la dernière étape de la campagne des primaires démocrates pour la mairie de New York, en amassant une immense base de fans sur les réseaux sociaux. Il y a encore quelques mois, il était encore inconnu du grand public.

Le journal américain identifie ce nouveau venu comme étant le député de l’État de New York représentant le 36e district qui englobe Astoria et Long Island dans le Queens, démocrate de tendance socialiste et expliquant qu’il a attiré un grand nombre de jeunes électeurs en défendant des politiques de gauche.

Une surprise majeure

Mamdani était en tête de la course après le dépouillement du premier tour mardi et est désormais prêt à créer une surprise majeure face à l’ancien gouverneur Andrew Cuomo, 67 ans, qui a concédé sa défaite.

Bien que les résultats définitifs ne soient annoncés que la semaine prochaine, Mamdani qui pourra être le premier maire musulman de la ville, a reçu les éloges de ses partisans et bénéficie du soutien du sénateur indépendant Bernie Sanders et de la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez.

Mamdani a un programme axé sur la réduction des prix, qui, selon lui, «écrasent les travailleurs». Il a réclamé un gel des loyers pour les locataires établis, la gratuité des transports en commun, des services de garde d’enfants publics pour les moins de six ans et la création d’épiceries municipales qui achètent et vendent à prix de gros.

Le démocrate, qui prône une augmentation du salaire minimum à 30 dollars de l’heure d’ici 2030, affirme qu’il financera ses projets en augmentant le taux d’imposition des sociétés à 11,5% et en imposant un impôt forfaitaire de 2% aux New-Yorkais gagnant plus d’un million de dollars par an.

Le journal indique que l’ascension soudaine de Mamdani a été en partie alimentée par une campagne agressive sur les réseaux sociaux qui lui a permis de toucher de nombreux électeurs de la ville qui ne s’intéressaient pas à la politique. Il a expliqué ses idées dans de courtes vidéos, critiquant vivement l’influence de l’argent en politique et soulignant comment il a financé sa campagne grâce à de petits donateurs.

Mamdani est un grand critique des attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Selon le WP, il a suscité la controverse en refusant de condamner le slogan «mondialiser l’Intifada», perçu par certains Juifs comme une incitation à la violence tandis que de nombreux Palestiniens y voient une adhésion à leur lutte pour leur patrie.

Élu à l’Assemblée de l’État de New York en 2020, Mamdani a bénéficié du soutien d’Osaka-Cortez et de Sanders, deux démocrates socialistes bénéficiant d’une large audience nationale et d’influents collecteurs de fonds.

En effet, Our Revolution, une organisation politique lancée par Sanders en 2016, a annoncé avoir mobilisé ses membres dans les cinq districts de New York et envoyé plus de 60 000 courriels et SMS exhortant les électeurs à se rendre aux urnes en faveur de Mamdani.

Un musulman soutenant Gaza

Mamdani est né à Kampala en Ouganda et a émigré à New York à l’âge de sept ans. Il a obtenu la nationalité américaine en 2018 et travaillé comme consultant en logement pour un programme d’aide aux propriétaires de couleur à faibles revenus. Cela l’avait incité à se lancer en politique et à se faire élire pour représenter le Queens.

Ce profil de musulman soutenant Gaza a déjà attiré les foudres du lobby sioniste qui considère la métropole américaine comme sa chasse gardée et qui a déjà accusé Mamdani d’antisémitisme. Dans une tribune publiée dans le journal israélien Haaretz, Abe Silberstein, chercheur en études et histoire hébraïques et juives à l’Université de New York, estime que même s’il n’existe aucune preuve pour étayer ces accusations, elles découlent en fait de véritables inquiétudes quant au déclin du soutien inconditionnel à Israël au sein du Parti démocrate. 

L’auteur indique que Mamdani a exprimé ouvertement et clairement ses opinions sur le conflit israélo-palestinien. Il affirme le droit d’Israël à exister mais insiste sur l’égalité des droits pour les Palestiniens. Silberstein, ajoute dans son article que Mamdani a déjà soutenu le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël et qualifié la guerre que mène Israël à Gaza de génocide.

Mamdani a également parrainé un projet de loi visant à révoquer le statut d’organisme de bienfaisance des organisations qui soutiennent les colonies israéliennes. Malgré ces opinions, il a condamné l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 et a toujours insisté sur son engagement à protéger toutes les communautés y compris la communauté juive qui compte un million de membres à New York.

Cependant, tout cela n’a pas aidé le jeune homme face à la campagne diffamatoire du lobby pro-israélien qui continue de le dépeindre comme antisémite en utilisant des tactiques malsaines comme la déformation de ses déclarations.

Maintenant qu’il a remporté la primaire et que ses chances de devenir maire de New York se sont accrues, les attaques vont se renforcer et il faudra avoir le cuir épais et être résilient pour y faire face. De plus, un autre protagoniste politique de premier plan peut en faire sa cible favorite en l’occurrence le président Donald Trump qui aura du mal à supporter que sa ville d’origine, New York, ait un maire issu de l’aile gauche du Parti démocrate. La bataille s’annonce rude. 

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