Personne n’a imaginé un instant que l’Espérance de Tunis pouvait battre Chelsea, un géant qui a tout gagné en Grande-Bretagne et en Europe. Mais on espérait voir les protégés de Maher Kanzari vendre chèrement leur peau. Or, il n’en fut rien et ils ont appris, à leur corps défendant, que le haut niveau exige plus de concentration, de discipline, d’organisation et de solidité physique et mentale.
L’aventure de l’Espérance en Coupe du Monde des Clubs s’est achevée ce mercredi 25 juin 2025 par une défaite avec un score sans appel de 0-3 face à Chelsea au Lincoln Financial Field de Philadelphie.
L’équipe d’Enzo Maresca a inscrit un doublé décisif dans le temps additionnel de la première mi-temps grâce à des buts de Tosin et de la nouvelle recrue Liam Delap, avant que Tyrique George ne scelle cette victoire confortable à la toute fin du match.
Ce match était crucial pour la qualification pour les huitièmes de finale, les deux équipes étant à égalité de trois points et Flamengo étant déjà assuré de la première place du groupe D.
Les Blues ont dominé les débats à Philadelphie et se sont montrés menaçants dès la quatrième minute de jeu lorsque Benoît Badiashile a dévié une tête au premier poteau juste à côté du poteau droit sur corner.
Ils ont eu huit tentatives de but en première période et leur domination a finalement été récompensée à la troisième minute du temps additionnel, lorsque Tosin a inscrit une tête dans la lucarne droite sur un coup franc d’Enzo Fernandez.
Les Sang et Or, qui étaient privés de leur buteur algérien Youcef Belaili, ont clairement été déstabilisés par ce but concédé juste avant la mi-temps, et Chelsea en a profité pour doubler la mise deux minutes plus tard. Fernandez a une nouvelle fois été le passeur décisif grâce à une passe astucieuse pour Delap, qui a déjoué deux joueurs à l’entrée de la surface avant de tromper Bechir Ben Said, pris à plat du pied, d’un jeu de jambes rapide.
Chelsea a obtenu un penalty à la 75e minute après qu’un tir lointain d’Andrey Santos a heurté la main de Yassine Meriah dans la surface de réparation, mais l’arbitre a annulé sa décision suite à une vérification de la VAR.
Josh Acheampong a vu son tir stoppé par Béchir Ben Said, le meilleur Tunisien, d’un angle fermé depuis la gauche dans les arrêts de jeu. Cependant, le gardien espérantiste a été fautif sur le troisième but des Blues peu après, reprenant à deux mains la frappe de George depuis l’extérieur de la surface de réparation, laissant la balle filer au fond de ses filets.
L’Espérance termine 3e de son groupe avec une victoire contre LAFC (1-0) et deux défaites contre Flamengo (0-2) et Chelsea (0-3).
L’huile d’olive Oueslati, qui se distingue par son profil sensoriel raffiné et ses qualités nutritionnelles remarquables, a été encore une fois primée à l’international lors de sa participation à la troisième édition du Concours Européen International d’huile d’olive extra-vierge (European International Olive Oil Competition – EIOOC) organisée du 22 au 24 avril 2025 à Genève.
Une réception s’est tenue le 20 juin 2025 à l’ambassade de Suisse mettant à l’honneur l’huile d’olive tunisienne suite à la brillante réussite lors de la 3e édition de l’EIOOC organisée du 22 au 24 avril à Genève.
Deux marques tunisiennes, originaires de Kairouan, spécialisées dans la production et la commercialisation de la variété Oueslati, ont remporté chacune, une médaille d’or.
Les deux lauréates de la région de Kairouan n’ont pas caché leur joie suite à l’obtention de médailles d’or qui vient récompenser leurs efforts pour promouvoir leur produit du terroir aux multiples vertus.
Sonia Amiri, propriétaire de la marque primée Olea Amiri témoigne : «Nous constatons que l’huile d’olive de la variété Oueslati est de plus en plus reconnue à l’international pour sa qualité et son goût exceptionnel. Ce n’est pas la première médaille pour moi. En fait, mon produit a été primé dans tous les concours internationaux auxquels j’ai participé».
Quant à Bouchra Laaouani, fondatrice de la marque Bahia également récompensée, elle déclare: «J’ai récemment introduit l’huile d’olive de la variété Oueslati dans mon plan d’affaires et mes clients sont très impressionnés par la qualité de ce produit. C’est ma deuxième participation à un concours international et aussi ma deuxième médaille d’or. Ces reconnaissances sont pour moi très motivantes et me poussent à aller de l’avant pour positionner mon produit à l’international».
Oueslati est une variété locale cultivée aux alentours de Jbel Oueslat, une imposante chaîne montagneuse d´où la variété tire son nom. C’est l’un des produits phares du gouvernorat de Kairouan et plus concrètement des délégations d’Oueslatia, El Ala et Haffouz. Elle se distingue par sa saveur unique et ses spécificités physico-chimiques aux bienfaits multiples.
D’après le Dr. Kaouther Ben Hassine, universitaire et représentante de la Fédération arabe des industries alimentaires, «cette huile se distingue par son profil sensoriel raffiné et ses qualités nutritionnelles remarquables.» «L’olivier Oueslati est planté sur une diversité de sols dont les caractéristiques édaphiques contribuent à produire une huile très fruitée, douce, non-piquante et peu amère, conférant à cette huile une typicité unique. L’huile Oueslati affiche une teneur exceptionnelle en acide oléique, atteignant 81,40 %, elle se caractérise par un fruité intense, une amertume modérée et un piquant très faible offrant une expérience gustative élégante et équilibrée», ajoute la spécialiste.
L’huile d’olive Oueslati a été sélectionnée comme l’un des produits phares dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de valorisation et de promotion des produits du terroir dans le gouvernorat pilote de Kairouan. Tout un programme est en train d’être mis en œuvre en suivant une approche multisectorielle et multi-acteurs, impliquant les agriculteurs, les conditionneurs et les commerçants en vue de diversifier l’offre, maîtriser la qualité et faciliter l’accès aux marchés.
Un programme de valorisation touristique a été mis en place, impliquant des établissements gastronomiques, des hôtels et maisons d’hôtes ainsi que des agences de voyage dans le but de développer une nouvelle offre touristique autour de ce produit phare.
Dans ce même élan, les travaux ont démarré pour la création d’une route thématique dédiée à l’huile d’olive Oueslati. C’est une initiative qui vise à promouvoir ce fruit phare en tant que symbole d’une identité locale qui permettra d’attirer davantage de visiteurs tout au long de l’année.
En votant, ce mercredi 25 juin 2025, en faveur d’un projet de loi pour la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le parlement iranien n’a fait que prendre acte de l’inutilité d’une telle coopération qui ne lui a pas évité douze jours de bombardements israéliens et américains, notamment contre ses installations nucléaires pourtant surveillées par l’AIEA.
«L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale», a déclaré le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, à l’issue du vote.
Il a précisé que «l’Organisation iranienne de l’énergie atomique suspendra toute coopération avec l’AIEA tant que la sécurité de ses sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée», selon les propos rapportés par la télévision officielle.
Les frappes israéliennes et américaines ont certes détruit une bonne partie des infrastructures nucléaires iranienne, mais les experts estiment que l’Iran a su mettre à l’abri certains de ses équipements et même l’essentiel de son uranium enrichi. Ce qui reste à confirmer, l’Iran étant resté silencieux sur cet aspect de la guerre, laissant les Israéliens et les Américains fanfaronner tout leur soul sur une supposée destruction des capacités nucléaires iraniennes.
La plupart des scientifiques impliqués dans le programme nucléaire iranien ont certes été tués, mais le savoir nucléaire iranien, lui, reste intact et peut à tout moment être mis à contribution pour relancer ce programme, affirment plusieurs experts internationaux.
Quoi qu’il en soit, l’Iran cherche désormais à se libérer de tout engagement envers la communauté internationale en matière de limitation de son programme nucléaire, à l’instar d’Israël, de la Corée du Nord, du Pakistan et de tous les autres pays déjà détenteurs de la bombe atomique, et qui ne rendent compte à aucune instance de leurs capacités dans ce domaine.
Les entreprises, en Tunisie comme dans le reste du monde, traversent une période de mutation profonde. Entre la transformation numérique qui s’accélère, l’évolution des modèles économiques dans le pays et la restructuration organisationnelle, il est temps de former ses collaborateurs au management de projet.
Avec ces bouleversements, le management de projet s’impose comme un levier clé pour les entreprises. De nombreuses questions émergent autour de leur évolution et de la modernité des processus qui y sont l’œuvre. Aussi la formation en management de projet peut-elle aider à les propulser et leur apporter un nouveau souffle.
Pourquoi les entreprises doivent-elles se transformer?
La concurrence internationale pousse les entreprises, notamment en Tunisie dont le marché est relativement exigu, à se déployer à l’international. Cela implique une transformation urgente en leur sein. Avec l’ouverture des marchés et les accords de libre-échange, le management de projet est un poste important qui permettra de faire grandir la société d’abord au niveau national puis mondial.
Des modèles toujours plus innovants
L’instabilité économique du pays et la digitalisation des processus qui sont en constante évolution exigent une adaptation constante des stratégies commerciales. Ces conditions nécessitent aussi une évolution dans la modernité des outils et des processus internes. Cette pression concurrentielle pousse les entreprises à développer de nouveaux produits et à proposer des modèles toujours plus innovants.
Cependant, de nombreuses entreprises en Tunisie sont établies selon des traditions familiales, gérées en petit comité et peinent à développer leur croissance sur le marché mondial. Le changement est devenu impératif et la formation management de projet un levier clé pour ces entreprises.
Une bonne réponse stratégique
Le management de projet est une méthode stratégique qui permet d’atteindre des objectifs clairs. Le manager va mobiliser les équipes et leurs compétences, les techniques adéquates à l’entreprise et les budgets consacrés aux objectifs ROI de manière coordonnée dans une vision d’accroissement de la société. Il va également établir des objectifs Smart pour étudier l’état d’avancement du projet, les éléments à contrôler qui résultent des actions déjà entreprises et les révisions nécessaires pour ajuster l’atteinte des objectifs.
Cela permet aussi de structurer les transformations profondes en étapes progressives, avec des objectifs atteignables et réalisables. Ce travail de restructuration va solliciter des outils de pilotage comme des tableaux de bord, des indicateurs de performance et des reportings. La formation aide à utiliser tous les outils pour bien gérer le projet et proposer des actions concrètes alignées sur les besoins de l’entreprise.
Quelles compétences pour un management efficace ?
Pour mener à bien un projet de transformation au cœur d’une entreprise, il faut autant avoir la bonne méthode en management de projet, mais aussi exploiter les compétences humaines et techniques des équipes. Les soft skills (compétences humaines) sont essentielles pour un bon chef de projet. Le manager de projet doit faire preuve d’un leadership bienveillant, savoir communiquer efficacement, motiver ses collaborateurs et gérer le stress des équipes dans les phases critiques provoquées par une mutation interne.
Dans la liste des compétences à maitriser pour le management de projet, la manipulation outils de planification est une faculté essentielle. Par ailleurs, le manager sera peut-être amené à moderniser les processus dans l’entreprise.
En Tunisie, il se peut que certaines méthodes soient obsolètes et auront besoin de changement pour évoluer sur le marché mondial.
La gestion budgétaire est primordiale dans la gestion de projet, cela permet de pérenniser l’entreprise et d’encourager un gain du chiffre d’affaires. Un bon pilotage de projet passe aussi par une bonne capacité d’adaptation face aux imprévus.
La formation en management de projet joue un rôle clé pour accompagner les chefs de projets et les équipes qui doivent actualiser leurs compétences. Face à cet environnement, le facteur humain est également une notion clé dans la mutation moderne des entreprises tunisiennes.
À l’occasion de la Journée mondiale de la réfrigération, célébrée chaque 26 juin, un atelier national a été organisé ce mercredi 25 juin 2025 à Tunis par l’Unité nationale ozone de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
La Journée mondiale de la réfrigération met en lumière l’importance des technologies du froid dans notre quotidien tout en soulignant leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique lorsqu’elles sont utilisées de manière durable.
Réunissant des représentants du secteur public et privé, des experts et des partenaires techniques, l’atelier a permis de faire le point sur les avancées de la Tunisie dans le domaine de la réfrigération et de la climatisation. Parmi les thématiques clés abordées : 1- le déploiement du système national de récupération, recyclage et régénération des fluides frigorigènes (RRR), un projet pilote positionnant la Tunisie comme pays précurseur dans la région; 2- le renforcement des capacités techniques, notamment dans le domaine de la climatisation automobile; 3-l’impact environnemental des produits d’entretien frigorifique et les solutions durables proposées par les entreprises; l’intégration de la dimension genre dans le secteur RAC (réfrigération et climatisation), en faveur d’une plus grande inclusion professionnelle.
Le moment fort de la journée a été marqués par la présentation des Champions nationaux du froid 2025, une initiative valorisant les professionnels engagés pour une réfrigération responsable et respectueuse de l’environnement.
Des résultats concrets et mesurables
La Tunisie a mis en place une stratégie nationale pour réduire la consommation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), des substances appauvrissant la couche d’ozone et contribuant au réchauffement climatique. Cette stratégie est appuyée par des initiatives majeures : le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali, mis en œuvre par l’Unité nationale d’ozone au sein de l’ANPE, en collaboration avec l’Onudi.
Depuis 2010, la Tunisie affiche des résultats significatifs dans sa transition écologique dans le secteur du froid : 55% de réduction de la consommation de HCFCs entre 2010 et 2023; plus de 720 000 tonnes CO₂ équivalent évitées; 4 entreprises converties à des technologies plus propres; plus de 600 techniciens formés aux bonnes pratiques de 2021 à 2024, et 83 agents douaniers sensibilisés au contrôle des substances réglementées, en 2024; lancement d’un système national de certification des professionnels du secteur.Pour une industrie plus verte
À travers cet atelier, les parties prenantes ont réaffirmé leur engagement à renforcer la réglementation, diffuser les bonnes pratiques, promouvoir les fluides frigorigènes alternatifs et soutenir l’innovation.«L’engagement de la Tunisie en faveur d’un secteur du froid plus durable et plus responsable est aujourd’hui une réalité concrète. Grâce au soutien de l’Onudi, et à l’appui de nos partenaires nationaux et internationaux, nous avons pu créer une dynamique collective qui conjugue protection de l’environnement et montée en compétences», a déclaré Youssef Hammami, coordinateur national de l’Unité d’Ozone en Tunisie.
La 2ᵉ édition de la Semaine de l’agritech tunisienne, un événement stratégique visant à renforcer la coopération technologique entre la Tunisie et le Sénégal dans le domaine agricole, s’est tenue du 25 au 29 mai 2025, Dakar.
Organisée par Stecia International dans le cadre du programme Digital Tunisia, avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD) via le projet Qawafel, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de partenariat Sud-Sud pour une agriculture africaine moderne et résiliente.
Six entreprises tunisiennes opérant dans l’agritech
Six entreprises tunisiennes du secteur technologique privé ont participé à cet événement, présentant des solutions innovantes adaptées aux défis agricoles africains. Il s’agit de :
SmartFarmTN qui propose des capteurs de sol intelligents pour une irrigation optimisée, permettant jusqu’à 20% d’économie d’eau et 30% de gain de productivité;
Laboratoire Laser Afrique qui développe des technologies laser pour mesurer précisément les besoins en eau des plantes, favorisant une gestion durable des ressources hydriques;
Bioheat qui valorise les déchets agricoles (anacarde, coton, arachide, riz) en biocombustibles, offrant une solution énergétique renouvelable pour les zones rurales;
Verdanova Solutions qui met en place une plateforme reliant les acteurs des filières agricoles et fournissant des prévisions de prix basées sur l’intelligence artificielle, facilitant l’accès au marché pour les petits producteurs;
Agro Sahteen qui introduit des systèmes d’hydroponie pour la culture de plantes à haute valeur ajoutée, comme le quinoa, adaptés aux conditions climatiques locales.
NextAV qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer la résolution des images satellites, offrant des outils de précision pour le suivi des cultures.
Il y eu aussi des rencontres B2B, des ateliers de co-innovation avec des startups sénégalaises, des visites de terrain dans les régions de Dakar et Thiès, ainsi que des échanges avec les institutions et réseaux agricoles locaux.
Pour une souveraineté technologique africaine
Cette initiative s’aligne sur la vision du New Deal technologique du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, visant à positionner le numérique comme levier stratégique de transformation sectorielle, et sur les ambitions de l’Agenda 2050 en matière de souveraineté alimentaire et de digitalisation du secteur agricole.
En favorisant les synergies régionales et en répondant aux besoins concrets des territoires, le programme Digital Tunisia ambitionne d’ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises tunisiennes tout en renforçant la souveraineté technologique africaine.
Cette coopération entre la Tunisie et le Sénégal illustre une volonté commune de bâtir une agriculture plus performante, durable et connectée, adaptée aux défis climatiques et économiques du continent.
La deuxième édition du French Tech Tunis Summit se tient ce mercredi 25 juin 2025 à The Dot (au Lac2, Tunis). Cette journée, entièrement consacrée à la Deeptech et à l’intelligence artificielle, vise à positionner la Tunisie comme un hub francophone incontournable pour l’innovation technologique à impact.
Organisée par French Tech Tunis, l’édition précédente – en octobre 2024 – avait déjà permis de structurer un écosystème dynamique, en partenariat avec Business France Tunisie.
La programmation de cette année met l’accent sur les liens entre recherche scientifique et cas d’usage concrets, à travers des secteurs variés comme GreenIT, WaterTech, HealthTech, AgriTech, EdTech, LegalTech, ou encore RHTech.
L’ambition affichée est de transformer la recherche en solutions durables, résilientes et utiles au quotidien.
Ce 25 juin, une vingtaine de panels animés par des experts partagent leurs insights sur les enjeux stratégiques, business et de financement dans l’univers Deeptech.
Douze startups spécialisées en IA et Deeptech pitchent chacune leur vision et leurs innovations afin de capter l’attention des fonds et accélérateurs présents.
En écho à cette dynamique, se tiennent des rencontres B2B, des démonstrations technologiques, un concours d’innovation et un cocktail networking, qui rassemblent startuppers, chercheurs, investisseurs, incubateurs, grandes entreprises et institutions.
Parmi les temps forts, deux tables rondes stratégiques se distinguent. La première porte sur l’essaimage scientifique, explorant la transition de la recherche vers la création d’entreprises Deeptech. La seconde s’attache aux leviers de financement et d’accompagnement des start-ups IA, avec la présence notable de représentants de Business France, Bpifrance, Flat6Labs, Fondation Orange et autres acteurs-clés.
Mais l’événement ne s’arrête pas là. Les 27 et 28 juin, toujours à The Dot, se tiendront en format hybride les Journées du Cloud, organisées par le hub sénégalais LeCloudFacile.com et retransmises dans plus de dix pays africains.
Ce rendez-vous thématique s’inscrira dans une réflexion sur «Le Cloud à l’ère de l’IA», avec des conférences et ateliers réunissant experts Cloud, startupers, universitaires et grand public, renforçant ainsi les liens entre Deeptech et solutions infrastructures.
Dans ce contexte, la stratégie de la Tunisia Digital Transformation 2025 trouve une résonance toute particulière. Elle illustre les efforts gouvernementaux pour moderniser l’infrastructure numérique, stimuler l’innovation et faire émerger des champions technologiques.
Ce sommet représente une opportunité unique d’accélérer la coopération et le développement d’un écosystème Deeptech panafricain, ancré dans les sciences et au service des transitions technologiques.
Le Tunisia-Africa Business Council (TABC) annonce, dans un communiqué publié ce mercredi 25 juin 2025 à Tunis, la création officielle du Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC), une initiative stratégique inscrite dans le cadre de sa politique de consolidation des liens économiques avec les marchés d’Afrique subsaharienne.
Profitant de sa participation à l’Afreximbank Annual Meeting (AAM) à Abuja, Anis Jaziri, président de TABC, a annoncé le lancement du TNBC en présence de plusieurs ministres, chefs d’entreprises, dirigeants d’institutions financières et partenaires stratégiques présents à l’événement. À cette occasion, Chris Eruba a été officiellement présenté en tant que président du TNBC.
Cette création est l’aboutissement d’un processus progressif qui a commencé en juin 2024 avec la première participation d’une délégation nigériane de haut niveau à la conférence Fita2024 à Tunis.
Un mois plus tard, le TABC a organisé une session dédiée aux opportunités d’affaires au Nigeria, réunissant experts, investisseurs et acteurs économiques.
En septembre de la même année, une mission économique multisectorielle a été menée à Abuja. Conduite par le TABC, elle a été marquée par la signature de partenariats et l’établissement de contacts stratégiques.
Un fort engagement institutionnel
Et c’est dans la continuité de cette dynamique que Chris Eruba a été nommé en tant que point focal du TABC au Nigeria pour faciliter les relations B2B et l’accompagnement des entreprises tunisiennes.
En mai 2025, la participation remarquable d’une importante délégation nigériane au Fita2025, avec la participation notamment du gouverneur de Bauchi et de l’émir de Kano, témoignant de l’intérêt grandissant des autorités nigérianes pour la coopération bilatérale.
Le soutien constant de l’ambassade de Tunisie à Abuja, sous l’impulsion de l’ambassadeur Mohsen Antit, a joué un rôle fondamental dans la consolidation des relations bilatérales. Ainsi d’ailleurs que les efforts remarquables de Lassaad Ben Jemaa, représentant du Cepex au Nigeria.
La mission du Cepex à Kano s’est révélée décisive dans l’ancrage des relations commerciales entre les deux pays.
Croissance des échanges commerciaux
Grâce à ces efforts conjoints, les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par quatre en un an, passant de 7 millions de dinars entre janvier et avril 2024 à 82 millions de dinars à fin avril 2025. Le Nigeria se positionne désormais parmi les premières destinations subsahariennes des exportations tunisiennes.
Le TNBC ambitionne de devenir une plateforme bilatérale de référence, dédiée à la structuration, à l’intensification et à la promotion des partenariats économiques, industriels, commerciaux et financiers entre la Tunisie et le Nigeria.
TABC réaffirme son engagement à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur stratégie d’expansion en Afrique subsaharienne, en particulier au Nigeria, pays de plus de 220 millions d’habitants et aux perspectives économiques prometteuses.
Les entreprises intéressées peuvent dès à présent s’inscrire au TNBC via ce lien.
Quelques semaines après sa participation au Championnat d’Europe de kendo, l’équipe nationale tunisienne se prépare à franchir une nouvelle étape: un déplacement au Japon, berceau de la discipline. Ce voyage, prévu dans les prochaines semaines, s’inscrit dans un programme de perfectionnement sportif intensif.
Les jeunes athlètes tunisiens auront l’opportunité de s’entraîner au sein de dojos prestigieux au Japon, aux côtés de maîtres reconnus mondialement. Ces séances d’entraînement viseront à renforcer leur technique, affiner leur sens du combat, et s’imprégner de l’esprit profond du kendo japonais, fondé sur le respect, la rigueur et la maîtrise de soi.
Le séjour comprendra également la participation à une grande compétition internationale, rassemblant les meilleures sélections venues d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Une expérience unique, aussi bien sur le plan sportif que culturel, pour cette équipe qui n’a cessé de progresser ces dernières années.
Alors que les derniers préparatifs battent leur plein – visas, planification logistique, préparation physique et mentale –, l’enthousiasme est palpable chez les athlètes comme chez les encadrants. Tous s’apprêtent à vivre une aventure sportive et humaine inoubliable.
L’histoire, dit-on, ne se répète pas, mais elle bégaie. En 2003, les États-Unis envahissent l’Irak au nom d’un danger imminent : Saddam Hussein détiendrait des armes de destruction massive (ADM). Vingt ans plus tard, le monde assiste au bombardement de l’Iran par Israël et les Etats-Unis, justifié par la crainte que la République islamique soit sur le point d’acquérir l’arme nucléaire. Dans les deux cas, les faits sont contestés, les preuves fragiles, et les conséquences dévastatrices.
Dr. Sadok Zerelli *
Deux guerres, un même mensonge
Après les attentats du 11 septembre 2001, l’administration Bush lance la «guerre contre le terrorisme». L’Irak est rapidement désigné comme cible prioritaire. Les justifications officielles abondent : liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaïda, mais surtout, accusations de possession d’armes chimiques, biologiques et nucléaires.
Malgré les inspections de l’Onu qui n’ont trouvé aucune preuve tangible, la machine de guerre s’emballe. Colin Powell, alors secrétaire d’État, brandit des fioles supposées remplies de produits chimiques et bactériologiques dangereux et des schémas douteux à l’Onu.
Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés envahissent l’Irak. La suite est connue : aucune arme de destruction massive ne sera jamais trouvée. Le régime est renversé, mais le pays s’enfonce dans le chaos, donnant naissance à une guerre civile et à des groupes terroristes comme Daech.
L’objectif réel ? Redessiner le Moyen-Orient, contrôler les ressources pétrolières, affirmer la domination américaine. Le mensonge d’État devient outil de guerre.
L’Iran, nouvelle cible du mensonge d’Etat
Le 13 juin 2025, Israël lance une série de frappes contre des sites iraniens. Motif officiel : empêcher l’Iran de fabriquer une bombe nucléaire. Pourtant, toutes les sources indépendantes, y compris des services de renseignement occidentaux et même la CIA, confirment que l’Iran ne possède pas d’arme nucléaire et n’est pas à quelques semaines de l’avoir. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a trouvé aucun indice de militarisation active du programme iranien.
Comme en 2003, les avertissements diplomatiques sont ignorés. Le récit dominant est imposé par une minorité de faucons politiques et militaires. Une peur orchestrée l’emporte sur les faits. A nouveau, le monde découvre, trop tard, que les raisons invoquées relèvent davantage de l’idéologie que de la vérité.
Un même schéma basé sur la peur, la désinformation et la création d’un ennemi absolu.
– En 2003, Saddam Hussein présenté comme un tyran fou prêt à utiliser ses ADM contre l’Occident.
-En 2025, le régime iranien décrit comme messianique, irrationnel, et résolu à détruire Israël avec une bombe nucléaire fictive.
Dans les deux cas, on assite à une marginalisation des organismes internationaux.
En Irak, l’Onu est contournée, ses inspecteurs discrédités.
En Iran, l’AIEA est ignorée malgré ses rapports rassurants.
La mise en scène médiatique est identique.
En 2003, les grands médias relayent les assertions américaines sans enquête sérieuse.
En 2025, de nombreuses chaînes occidentales reprennent les éléments israéliens sans vérification, noyant les avertissements contradictoires.
Les bombardements par Israël depuis le 13 juin des sites nucléaires et civils en Iran suivis par des bombardements encore plus dévastateurs il y a quelques jours de trois sites nucléaires par les B-52 américains, illustrent parfaitement la mentalité de «cowboy» de Donald Trump, un grand amateur du sport de combat MMA dont il ne rate pas les grands matchs, et qu’il a résumé lui-même ainsi : «Lorsque la bataille est inévitable, il faut frapper le premier». Il n’hésite pas à appliquer le même principe de combat dans les relations internationales comme si le monde est une vaste arène où celui qui frappe le premier et de préférence par surprise gagne le match.
Ce faisant, il oublie que l’’invasion de l’Irak a été un désastre humanitaire, politique et moral et que le bombardement de l’Iran, sous un faux prétexte nucléaire, pourrait mettre en danger la paix mondiale et engendrer un cataclysme bien plus vaste pour toute l’humanité.
L’Eté de toutes les peurs
La riposte immédiate de l’Iran aux bombardements d’Israël et des Etats-Unis a été jusqu’à maintenant une pluie de missiles et de drones sur les villes israéliennes et même une base américaine dans la région.
Cependant, le Liban, la Syrie et même certains Etats monarchiques du Golfe tels que le Qatar ou l’Arabie Saoudite risquent d’être aspirés dans le conflit. Les prix du pétole vont flamber à la suite de la fermeture éventuelle par l’Iran du détroit d’Ormuz. Les marchés paniquent et la récession économique et l’inflation seront mondiales, obligeant d’autres puissances telles que la Chine ou la Russie ou l’Europe d’intervenir : l’embrasement régional deviendra mondial, avec le risque d’utilisation en dernier recours d’armes nucléaires tactiques ou balistiques, ce qui provoquera la disparition à plus ou moins brève échéance de l’humanité et de toute vie sur terre.
Ce scénario catastrophe rejoint malheureusement les conclusions du ‘Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock’, un modèle symbolique élaboré par un grand nombre de scientifiques du monde entier qui mesure la «proximité de la fin du monde» en minutes avant minuit et qui intègre les risques de guerre nucléaire, changement climatique, IA non contrôlée, etc. En 2024, il a été placé à «90 secondes avant minuit», le plus proche jamais atteint.
Je ne suis pas particulièrement superstitieux, mais je ne peux pas ne pas relever la succession de catastrophes internationales depuis cinq ans qui se traduisent par des «chocs extérieurs» subis par la Tunisie : Covid-19 avec récession mondiale, guerre en Ukraine avec flambée du coûts des produits énergétiques et alimentaires, élection de Donald Trump avec imposition de nouveaux droits de douanes supplémentaires de 28% sur le produits tunisiens exportés aux Etats-Unis, et maintenant la guerre entre Israël et l’Iran avec risque d’un embrasement du Moyen-Orient dont la Tunisie fait partie intégrale, si elle n’engendrera pas une troisième guerre mondiale.
Certes, la Tunisie ne serait pas directement impliquée militairement, mais elle subirait des conséquences politiques, économiques et sociales importantes, qui viendront aggraver la récession économique, le chômage et l’inflation qu’elle endure déjà depuis 2011, et réduiront pratiquement à néant les faibles espoirs de reprise de la croissance économique et de la paix sociale.
Même si le président Kaïs Saïed chercherait probablement à maintenir une position de neutralité, toutefois, une pression populaire anti-israélienne pourrait surgir, avec manifestations, voire troubles, en particulier si des images de civils iraniens massacrés circulent massivement.
Sur le plan de la politique interne, la guerre entre Israël et l’Iran pourrait réactiver des de vieux clivages idéologiques : certains mouvements islamistes ou panarabes (comme Ennahdha ou d’anciens milieux nassériens) pourraient exprimer un soutien implicite à l’Iran, vu comme une puissance antisioniste, tandis que d’autres courants pourraient appeler à la modération ou au soutien indirect à Israël, par hostilité à l’axe chiite.
Sur le plan de la politique internationale, un soutien tunisien – même diplomatique – à l’Iran serait immédiatement perçu par Donald Trump comme inacceptable et risque d’être qualifié de «soutien à une puissance terroriste». Avec son tempérament fougueux et imprévisible, il ne se contenterait pas de critiques verbales mais pourrait immédiatement ordonner le gel des aides économiques américaines, l’extension des sanctions financières internationales via la pression américaine sur Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), ou de nouveaux tarifs douaniers sur les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis encore plus élevés que les 28% qu’il a déjà décidé d’instaurer en mars dernier. Pire, il pourrait utiliser son réseau social Social Truth pour s’en prendre personnellement à Kaïs Saïd, en le qualifiant de «sympathisant de l’ennemi» et exercer même des pressions sur ses alliés du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar) pour qu’ils isolent diplomatiquement et économiquement la Tunisie, davantage qu’elle ne l’est déjà.
Bref, à part les retombées directes et indirectes de la guerre entre l’Iran et Israël, la Tunisie risque de payer cher les affinités présumées de Kais Saïd avec le régime iranien.
La «marée rouge», observée ces derniers jours dans certains de nos plages, n’est pas qu’une catastrophe écologique, c’est une plaie symbolique, un cri de la nature mais aussi de notre inconscient collectif.
Manel Albouchi *
«Ainsi parle l’Éternel : Par ceci tu sauras que je suis … Voici, je vais frapper les eaux du fleuve… et elles se changeront en sang.» (Exode 7 :17)
Ces derniers jours, alors qu’on digérait encore l’Aïd, entre deux bouchées de viande trop chère et une prière récité-machinal. Occupés par des gladiateurs modernes courant derrière un ballon d’or, en guettant fébrilement les résultats du bac. Tout en suivant, de loin, une guerre qui n’est pas (encore) la nôtre. Pendant que des chefs d’État s’amusaient encore à qui pisse le plus loin, en comparant la taille de leurs missiles…, le pays, lui, saignait en silence.
La cacophonie des chantiers accompagne comme une musique de fond une inflammation lente, continue et impitoyable : les produits alimentaires flambent : qu’ils soient industriels ou frais, fruits, légumes, viande… espoir.
Aujourd’hui en jetant un coup d’œil sur l’actualité. Une image m’est restée en tête. Une mer rougeâtre qui lèche les rivages de Monastir, des poissons échoués, un silence trop lourd pour être ignoré.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au livre de L’Exode : «Moïse leva le bâton… et les eaux furent changées en sang. Les poissons moururent. Le fleuve empestait.»
À première vue, la science parle d’anoxie, de bloom de microalgues. Des explications rationnelles, techniques, médicales.
Mais à un autre niveau, plus profond, ces images sont un miroir qui nous demande : que sommes-nous en train de faire ?
C’est un symptôme
De mon point de vue (psychanalytique), cette mer rouge n’est pas qu’une catastrophe écologique, c’est une plaie symbolique, un cri de la nature mais aussi de notre inconscient collectif.
L’eau, archétype de l’inconscient, s’est teinte de sang. Les poissons, messagers silencieux de nos profondeurs psychiques, meurent. Et je ne peux m’empêcher de voir dans ce spectacle une métaphore de notre mutisme collectif.
Une parole qui ne circule plus, des vérités étouffées par l’inflation des discours creux et la corruption des sens.
Comme si nous étions pris dans un cercle vicieux : plus nous taisons la réalité, plus elle devient toxique.
La corruption est aussi dans le langage, dans les discours qui sonnent faux, dans les institutions qui tournent à vide, dans la bureaucratie sourde. Et quand le symbolique est corrompu, le biologique suit. Et la mer, alors, rougit.
En voyant les photos, j’ai eu la nausée : celle d’une société qui pourrait s’asphyxier, d’un peuple privé de souffle, et d’une mer qui, à force d’être blessée, refuse de rester bleue.
Et peut-être que dans sa rougeur, nous invite-t-elle à l’introspection. Elle nous rappelle que lorsque la parole se bloque, l’inconscient éclate.
La mer a saigné. Elle nous dit, dans une langue archaïque et rouge : «Réparez le lien ou tout s’effondrera».
Une plaie moderne
Je n’ai pas de réponse toute faites, ni de solutions. Mais j’ai une intuition claire «Tant que la parole ne circulera pas entre nous, l’eau non plus ne coulera pas librement.»
C’est une plaie moderne, une plaie de notre temps, à notre échelle, qui nous appelle à réapprendre à écouter, à pleurer, et à guérir ensemble.
Après avoir remporté le prestigieux prix Pfizer 2024 de l’Académie Royal Britannique, le professeur Ali Baklouti continue de bien représenter la Tunisie à l’international, en se voyant attribuer la chaire 2026 «Pays du Sud» en sciences mathématiques décernée par le Centre international des rencontres mathématiques (CIRM, France).
Cette chaire vise à promouvoir la recherche en mathématiques, à soutenir et à renforcer la coopération scientifique entre les pays du sud de la Méditerranée et la communauté internationale.
Cela offrira également de nouvelles opportunités pour former les jeunes chercheurs, encourager les échanges scientifiques et consolider la présence des mathématiques tunisiennes sur la scène internationale.
Un parcours scientifique national et international
Le professeur Ali Baklouti est l’un des mathématiciens tunisiens les plus renommés à l’échelle internationale. Professeur d’enseignement supérieur en mathématiques à l’Université de Sfax, il a mené une riche carrière scientifique qui s’étend sur plusieurs décennies. Il a joué un rôle essentiel dans le développement des mathématiques en Tunisie et ailleurs.
Il a occupé plusieurs postes de direction aux niveaux national et international. Il a été notamment vice-président le de l’Université de Sfax (2020-2024), président de la Société tunisienne de mathématiques pendant deux mandats consécutifs (2016-2019 et 2019-2022), membre permanent de l’Académie tunisienne des sciences et des arts, cofondateur de l’Institut méditerranéen des sciences mathématiques et son vice-président depuis 2012.
Pour sa contribution à l’avancement des mathématiques, il a reçu le titre de meilleur chercheur en sciences mathématiques sur le continent africain pour la période 2022-2026, le Prix Pfizer 2024 décerné par l’Académie Royale britannique et l’ordre du mérite dans l’éducation en Tunisie en 2024.
Outre ses activités de recherche, le professeur Ali Baklouti joue un rôle clé dans l’édition scientifique, puisqu’il est le rédacteur en chef de la revue ‘‘Advances in Pure and Applied Mathematics’’ publiée au Royaume-Uni, et co-rédacteur en chef du ‘‘Tunisian Journal of Mathematics’’ publié aux États-Unis, et il est également membre du comité de rédaction de plusieurs revues prestigieuses.
Me Taïeb Bessadok a annoncé, ce mardi 24 juin 2025, que la justice française a décidé de libérer le rappeur franco-tunisien Swagg Man.
« Après avoir introduit une action en nullité des procédures de poursuite, le tout premier appel, était pour moi afin de m’annoncer le résultat positif et réjouissant », a commenté Me Bessadok.
Notons que Swagg Man, de son vrai nom Iteb Zaibet, est notamment soupçonné d’avoir soutiré 1,8 million d’euros à un couple entre les mois d’avril 2020 et 2022, leur promettant d’investir cette somme notamment dans des cryptomonnaies et de l’immobilier.
La demande de remise en liberté déposée par le rappeur bling-bling avait été rejetée fin mars après confirmation de la décision par la Cour d’appel de Versailles. Il a finalement été libéré ce mardi.
L’Institut français de Tunisie (IFT) organise, le 27 juin 2025, la Nuit des idées sous la thématique cette année « PouvoiART d’agir ».
« PouvoiART d’agir », illustre une conviction profonde où l’art et la culture sont des leviers puissants pour affirmer notre citoyenneté et libérer notre créativité.
Le programme de cette année se propose donc d’émerveiller les petits et les grands tout en les poussant à s’interroger ensemble sur les modalités de l’accès à la culture, ainsi que sur la capacité de l’art à refléter les préoccupations citoyennes.
Découvrez le programme de ce rendez-vous artistique prévu pour le vendredi 27 juin de 17h à minuit :
Suite à son transfert vers la prison de Bulla Regia à Jendouba, la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a adressé, ce mardi 24 juin 2025, un message à l’opinion publique.
Dans sa lettre, Abir Moussi livre un récit alarmant de son transfert et dénonce des pratiques arbitraires et des conditions de détention inhumaines en affirmant que son transfert a été soudain et sans autre explication ni justification légale.
« Contrairement à mon transfert arbitraire du centre de la Manouba, aucun document ne m’a été présenté cette fois-ci », a-t-elle encore déploré, en ajoutant qu’elle s’est retrouvée dans une cellule vétuste et surpeuplée.
La présidente du PDL considère que cela représente une volonté de la mettre en danger. « Je ne me sens pas en sécurité dans ce lieu … Je vous tiendrai au courant…», a-t-elle encore écrit, réaffirmant toutefois sa volonté à poursuivre son engagement pour les causes justes.
Et d’ajouter « Ne vous inquiétez pas… Je suis une fille du peuple… Je considère cette étape comme une occasion de découvrir, de près, la réalité amère du système carcéral. »
Abir Moussi a aussi demandé à son comité de défense à agir pour garantir sa sécurité et ses droits fondamentaux et s’est enfin adressé aux partisans du PDL pour les remercier pour leur soutien.
La justice a décidé, ce mardi 24 juin 2025, de reporter l’audience de l’affaire de « Complot contre la sûreté de l’État 2 ».
La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis a rejeté toutes les demandes de libération en décidant de reporter l’audience au 1ᵉʳ juillet 2025.
Cette affaire, rappelons-le, a été ouverte en mai 2023 et vise plusieurs dirigeants de partis politiques et anciens responsables, à l’instar de Nadia Akacha, ancienne directrice du cabinet du président Kaïs Saïed, Youssef Chahed ancien chef du gouvernement, Rayen Hamzaoui ancien maire d’Ezzahra, Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, Rafik Abdessalem, Lotfi Zitoun, Habib Ellouze ou encore d’anciens cadres sécuritaires…
La Radio nationale tunisienne a annoncé avec tristesse, le décès du journaliste Walid Tlili survenu ce mardi 24 juin 2025.
Walid Tlili a présenté de nombreuses émissions sur les ondes de la Radio tunisienne, parmi lesquelles on compte « Azef Ellil », « Rahma Lil alamin », « Ramadhane Mel’u Kouloubina ».…
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a également présenté ses condoléances à la famille de notre regretté confrère, dont la disparition laisse un vide immense dans le paysage médiatique tunisien.
Walid Tlili a commencé son parcours de journaliste dans la presse écrite, et a notamment collaboré avec les journaux El Akhbar, El Ayam et Ettarik El Jadid… « mais c’est toutefois sa voix, à la fois puissante et chaleureuse, qui a durablement imprimé sa marque dans le cœur des auditeurs », indique le SNJT
De nombreux journalistes ont exprimé leur douleur suite au décès de Walid Tlili, en rappelant son talent et sa passion pour profession et en déplorant le départ d’un homme, humble, altruiste et toujours courtois.
En cette douloureuse circonstance, l’équipe de Kapitalis présente ses condoléances les plus attristées à la famille et aux proches de Walid Tlili.
À l’occasion du nouvel an de l’Hégire 1447, les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un jour de congé.
C’est ce qu’indique la présidence du gouvernement dans un communiqué publié ce mardi 24 juin 2025, en précisant que ce jour de congé, marquant le début de la nouvelle année du calendrier musulman, sera déterminée par l’observation du croissant lunaire.
La même source ajoute que ce jour férié sera soit pour le jeudi 26 juin, soit pour le vendredi 27 juin 2025.
L’amphithéâtre romain de Carthage a abrité, lundi soir, 23 juin 2025, un spectacle de Saber Rebai à l’ouverture de la 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu).
La cérémonie a été marquée par la présence de Amina Srarfi, ministre des Affaires Culturelles et Mohammed Fahd Al-Harthi et Abderrahim Souleimen, respectivement président et directeur général de l’Asbu, en plus d’une pléiade de diplomates et ambassadeurs accrédités en Tunisie.
A cette occasion, Al-Harthi qui est également le président de l’Autorité de Radiodiffusion saoudienne (SBA), a rendu un hommage à certaines figures emblématiques du paysage audiovisuel arabe dont la Tunisienne Donia Chaouch, la Yéménite Sonia Mrissi, l’Algérienne Rania Siroutiet le Somalien Abderrachid Mohieddine Kalmoy.
Le chanteur égyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scène, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan, en plus des actrices égyptienneMay Omar, syrienne Jiana Aneed, jordanienne Rania Ismailet libanaise Julia Kassarétaient également à l’honneur.
La soirée s’est poursuivie avec un spectacle de la chanson arabe Saber Rebai accompagné par l’Orchestre dirigé par le maestro Kais Melliti. Un public assez nombreux était présent à ce concert au cours duquel le chanteur tunisien a interprété un cocktail de ses anciennes et nouvelles chansons avec notamment ‘‘Chayek’’, un tube sorti il y a un mois.
En hommage à la Palestine, l’artiste s’est enveloppé des drapeaux tunisien et palestinien avant d’interpréter une fusion du patrimoine musical palestinien et tunisien. Il s’agit d’une chanson d’après les paroles du poète tunisien Ridha Chair.
A l’issue du spectacle un hommage a été rendu à Saber Rebai par les organisateurs du festival de l’Asbu.
Le festival se poursuit ce mardi à la Médina Yasmine Hammamet qui abrite, sur deux jours, le Salon de la technologie, un rendez-vous annuel pour les dernières innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel.
Quelque 80 exposants arabes et étrangers répartis sur 100 stands prennent part à ce salon et au marché des programmes radiophoniques et télévisés qui constitue un espace pour présenter les productions des instances et sociétés de productions.
Des séminaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des médias à l’ère de l’IA et les médias pour enfants sont également au menu de la programmation du festival de l’Asbu à Hammamet.
Le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture, accueillera la cérémonie de clôture qui sera marquée par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des lauréats.