Après sa libération, le porte-parole de la caravane Al Soumoud Wael, Naouar, a publié un post en affirmant avoir été violemment agressé et dépouillé de son argent par des agents de la police de l’Est libyen.
Il a publié un statut dans la soirée de ce samedi 14 juin 2025, en indiquant qu’il a été enlevé et frappé à la tête au dos et ailleurs avant d’être menotté. Le porte-parole d’Al-Soumoud a ajouté que les membres de la caravane tentent de se regrouper, de réinstaller le camp avant de mettre en place un point d’information.
Dans une vidéo publié sur les réseaux ce soir, Wael Naouar a tenu à se montrer rassurant, en affirmant toutefois qu’il se sent fatigué après avoir été agressé par les policiers. Ressentant des vertiges il a été pris en charge par des secouristes et son état n’est pas inquiétant, selon les premières informations.
Rappelons que la caravane Al Soumoud a dénoncé des abus et un blocus systématique exercé par les autorités de l’Est libyen, en affirmant que celles-ci ont même été jusqu’à interdire toute livraison de nourriture, d’eau et de médicaments aux 1500 participants de la caravane.
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis a fixé la date du procès de l’ homme d’affaires et ministre Mehdi Ben Gharbia et du dirigeant nahdhaoui et ancien député Ahmed Laamari.
Le procès lié à une affaire à caractère terroriste a été fixé au 8 juillet prochain, sachant que la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi des deux accusés devant la chambre criminelle compétente.
Cette décision avait été prise en vue de poursuivre le procès visant Mehdi Ben Gharbia et Ahmed Laamari, visés pour plusieurs chefs d’accusation dans une affaire de terrorisme.
La caravane Al Soumoud a dénoncé, ce samedi 14 juin 2025, un blocus systématique exercé par les autorités de l’Est libyen.
Dans son communiqué, Al Soumoud explique que la caravane a été empêchée d’avancer vers Syrte et a été isolée du monde extérieur après la coupure des réseaux de communication téléphoniques et d’Internet. Pis encore, la situation s’est aggravée hier après l’interdiction de toute livraison de nourriture, d’eau et de médicaments aux 1500 participants de la caravane.
Les autorités ont également bloqué une caravane de soutien organisée par des citoyens libyens solidaires avant d’empêcher les organisateurs d’apporter des provisions de première nécessité au campement.
En parallèle, une cinquantaine de participants ont été interdits de rejoindre la caravane, entraînant une division en trois groupes : un se trouvant sur le site initial du campement, un deuxième qui s’est éloigné à 1,5 km avec la nette interdiction formelle de tout contact avec le premier groupe et un troisième, composé de quelques dizaines de participants bloqués à l’extérieur et qui s’est regroupé dans une zone sécurisée disposant de réseau, à environ 40 km du campement.
Dans son communiqué, Al-Soumoud précise que plusieurs membres du deuxième groupe de la caravane ont été arrêtés sous prétexte de publication de vidéos jugées offensantes envers les autorités de Benghazi, et ce , sans leur permettre ni la présence d’un avocat ni de prendre contact avec leurs proches. La même source affirme qu’il s’agit de 8 blogueurs, dont les noms et nationalités seront communiqués ultérieurement.
Des arrestations similaires ont eu lieu au sein du groupe principal. L’un des agents de sécurité est même allé jusqu’à menacer un participant avec une arme, suite à une protestation contre l’arrestation arbitraire d’un membre du groupe, déplore la même source en pointant du doigt une escalade de la part des forces de sécurité du gouvernement de l’Est libyen, qui intervient alors que les membres du comité de pilotage poursuivent leurs négociations avec ses représentants afin de trouver une solution acceptable pour permettre à la Caravane Soumoud d’avancer vers la frontière libyo-égyptienne.
Tout en saluant le peuple libyen dans toutes les régions du pays pour sa position historique remarquable, la caravane Al Soumoud a par ailleurs appelé les autorités de l’Est libyen à mettre fin ces pratiques, à lever le blocus, à rétablir les communications, à libérer les participants arrêtés et à mettre fin à toute forme de harcèlement.
La Caravane Soumoud, appuyée par la Coordination d’Action Commune pour la Palestine, réaffirme qu’elle ne renoncera jamais, malgré les obstacles et les sacrifices, à son objectif humanitaire : « atteindre le poste-frontière de Rafah pour contribuer à mettre fin au blocus et au génocide visant notre peuple résistant de Gaza », ajoute encore la même source.
Et d’ajouter : « En conclusion, nous renouvelons notre engagement envers la fierté de notre nation : nos frères et sœurs résistants de Gaza. À nos peuples arabes, et à toutes les personnes libres dans le monde : nous ne faiblirons pas, nous ne reculerons pas, jusqu’à l’arrêt du génocide et la levée du blocus inhumain ».
Point Doc revient pour sa 5ème édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.
L’affiche de cette édition incarne cette réflexion : diversité des regards, urgences climatiques, ouverture au monde autant de valeurs qui nourrissent la richesse du documentaire.
L’évènement organisé par Doc House se déroulera les 19, 20 & 21 Juin 2025 à la Cité de la Culture Chedli Klibi à Tunis et les organisateurs prévoient un programme riche, des invité.e.s et des expert.e.s du monde entier et un espace d’échange pour les professionnel.le.s.
Doc House – Tunisie est une organisation indépendante à but non lucratif fondée en 2018. Elle œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.
La Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) a annoncé des coupures d’électricité prévues pour demain dimanche 15 juin 2025.
Dans son communiqué, la Steg précise que ces coupures seront causées par des travaux qui seront menés dans le cadre de son programme périodique de maintenance et concernertont certaines zones des gouvernorats de Sousse et de Monastir. .
Ainsi, de 8h à 13h30 les coupures seront enregistrées à Ksibet Chott à Sousse et de 8h à 11h à Skanes près du carrefour de la Présidence à Monastir.
La Steg ajoute qu’à Jemmal au gouvernorat de Monastir, plusieurs coupures sont attendues près de la zone de la municipalité de Zaouiet Kontoch, de la route de Beni Hassen, de la route de Moknine,de la route de Sousse et à l’Avenue des Martyrs, et ce, de 11h à 15h.
Le retour à la normale sera progressif et en fonction de l’avancement des travaux, ajoute encore la Steg.
La deuxième édition de l’événement «Excellence gastronomique tunisienne», organisée les 11 et 12 juin 2025 au Centro Agroalimentare di Roma (CAR), s’est conclue avec succès. Promue par l’ambassade de Tunisie en Italie et le Centre de promotion des exportations (Cepex), l’initiative a mis en valeur le meilleur de la production agroalimentaire tunisienne, entre tradition ancestrale et innovation durable.
L’événement a vu la participation de six entreprises tunisiennes, engagées dans la promotion de produits d’excellence tels que l’huile d’olive, les dattes, les tomates séchées, les fruits de mer et les conserves, tous conformes aux normes européennes de qualité et de sécurité. L’objectif affiché : consolider les relations commerciales avec le marché italien, à travers des dégustations, des rencontres B2B et des ateliers techniques dédiés aux grossistes automobiles.
«Cette initiative constitue une nouvelle étape dans le programme de coopération lancé l’année dernière avec le Centre agroalimentaire de Rome, et la participation croissante des opérateurs italiens témoigne d’un intérêt concret pour l’offre tunisienne», a déclaré l’ambassadeur de Tunisie en Italie, Mourad Bourehla. Et d’ajouter : «L’Italie et la Tunisie partagent des affinités culturelles et culinaires qui rendent le renforcement de nos liens économiques naturel et stratégique.»
Une vision également partagée par le directeur du Cepex Milan, Anis Basti, qui a souligné l’importance de «promouvoir les produits tunisiens par des dégustations et des réunions d’information, favorisant ainsi de nouvelles opportunités commerciales entre les deux rives de la Méditerranée.»
Pour Fabio Massimo Pallottini, directeur général de Car et président d’Italmercati, l’événement a été «l’occasion d’entamer un dialogue structuré avec un secteur d’activité tunisien de plus en plus compétitif. L’objectif n’était pas de signer des contrats, mais de construire un parcours commun de croissance et de collaboration».
L’Italie s’affirme comme le deuxième partenaire commercial de la Tunisie dans le secteur agroalimentaire, avec des échanges dépassant les 460 millions d’euros par an.
Dans un contexte mondial marqué par les tensions géopolitiques et les défis logistiques, la Tunisie se présente comme un fournisseur fiable et durable : sa proximité géographique, ses délais de livraison rapides, sa faible empreinte carbone et ses certifications de qualité font du pays un allié idéal pour l’industrie italienne.
L’événement à Rome s’est conclu avec satisfaction pour les organisateurs et les participants, confirmant le Car comme une plateforme de référence pour l’internationalisation de l’industrie agroalimentaire et le dialogue économique entre l’Italie et la Méditerranée.
Le général à la retraite Ali Ghediri, ancien candidat à l’élection présidentielle algérienne annulée de 2019, a été libéré de prison jeudi soir, 12 juin 2025, après avoir purgé une peine de six ans de prison pour «participation à une entreprise visant à affaiblir le moral de l’armée».
Son avocate, Nabila Slimi, l’a annoncé sur sa page Facebook en ces termes : «Cette vidéo est dédiée à toi, grand homme, à notre cher Ali Ghediri. Enfin libre, après tant d’injustices, il a retrouvé la liberté».
Ghediri, détenu depuis juin 2019, avait été initialement condamné à quatre ans de prison, une peine alourdie en appel en 2023.
Personnalité indépendante et sans affiliation politique, il s’était fait connaître en 2018 par ses critiques ouvertes du système politique, qu’il connaît très bien pour l’avoir longtemps servi au sein de l’armée, et du possible cinquième mandat du président de l’époque, feu Abdelaziz Bouteflika.
L’ancien militaire, aujourd’hui âgé de 70 ans, a pris sa retraite en 2015 du ministère de la Défense, où il a dirigé le département des ressources humaines pendant dix ans. Il est également titulaire d’un doctorat en sciences politiques.
On ne sait pas si les 6 années passées sous les verroux lui ont fait comprendre définitivement sous quel régime il vit ou s’il se berce encore d’illusion à ce sujet. Il est fort à parier qu’il réfléchira désormais par deux fois avant d’ouvrir la bouche en public.
Le porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), Romdhane Ben Amor, a dénoncé sur la radio Express FM l’«omerta» des autorités tunisiennes concernant la découverte de dizaines de corps de migrants sur les côtes de Sfax et Mahdia. De telles tragédies sont récurrentes et ne suscitent pas de réponse adéquate, témoignant d’un manque flagrant d’information de la part de l’État, a-t-il dénoncé.
Ces derniers jours, a rapporté Ben Amor, des dizaines de corps ont été retrouvés le long des côtes orientales de la Tunisie, notamment dans les régions de Sfax et Mahdia, où des embarcations vétustes coulent en tentant de rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, une véritable urgence humanitaire.
Le Forum critique l’absence de communication officielle concernant le nombre précis de victimes, ce que l’organisation juge inacceptable.
Ben Amor a également pointé du doigt les pratiques des garde-côtes tunisiens envers les migrants en mer, souvent caractérisées par des interventions violentes, des collisions avec des bateaux et un manque d’organisation des opérations de sauvetage.
Selon le FTDES, les opérations de sauvetage sont défaillantes et entravées par l’incapacité à identifier et à restituer les corps aux familles, notamment en raison de l’absence de base de données ADN.
Les critiques du Forum s’inscrivent dans un contexte de pression croissante sur les ONG venant en aide aux migrants et d’interventions répressives contre leurs dirigeants.
Selon Ben Amor, la politique tunisienne de «silence officiel» face aux décès des migrants en mer risque de masquer une violation systématique des droits humains. Il appelle le gouvernement à garantir la transparence, à améliorer les opérations de sauvetage en mer, à mettre en place des protocoles efficaces d’identification des corps et à coopérer concrètement avec les organisations humanitaires et les pays européens afin de prévenir de nouvelles tragédies. «Sans intervention immédiate, la crise migratoire et humanitaire qui persiste en Méditerranée centrale va s’aggraver», conclut-il.
L’Institut français de Tunisie (IFT) organise l’événement «Elyssa fête la musique», qui se tiendra les vendredi 20 et samedi 21 juin 2025, de 19h à minuit, au Centre culturel international de Hammamet (Dar Sebastian). Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet Elyssa, un dispositif de soutien à la création artistique contemporaine en Tunisie.
Piloté par l’IFT avec le soutien du Fonds Équipe France, le projet Elyssa vise à renforcer les dynamiques de création et de professionnalisation des artistes résidant en Tunisie. Il s’adresse aux secteurs des arts visuels et des musiques, en proposant un accompagnement structuré incluant résidences de création, formations techniques et artistiques, mentorat et opportunités de diffusion.
À l’issue de quatre appels à candidatures (deux par discipline), 32 projets ont été sélectionnés par un comité composé de professionnels des secteurs culturels tunisien et français. Depuis janvier 2025, les artistes lauréats bénéficient d’un accompagnement personnalisé adapté à leurs besoins.
Un temps fort de diffusion artistique
«Elyssa fête la musique» constitue le temps fort du volet musical du projet. Ces deux soirées de concerts publics marquent la fin du cycle d’accompagnement et offrent aux 12 projets musicaux lauréats l’opportunité de présenter pour la première fois le fruit de leur travail devant un public élargi, dans un cadre professionnel.
Les concerts seront répartis sur deux soirées consécutives, avec une programmation alternée entre deux scènes, permettant une visibilité équitable des artistes. Cette restitution constitue un espace de valorisation de la diversité musicale contemporaine tunisienne.
Un lieu emblématique de la vie artistique
Partenaire du projet depuis ses débuts, le CCI de Hammamet a accueilli les résidences de création et de préparation scénique en janvier, février, mai et juin. Sa contribution permet d’inscrire l’événement dans un lieu emblématique de la vie artistique en Tunisie, notamment connu pour son rôle dans le rayonnement du Festival International de Hammamet.
Programme
Vendredi 20 juin
19H00 – 19H45 : Nejia;
19H50 – 20H35 : Broua;
20H40 – 21H25 : Soudeni;
21H30 – 22H15 : Ayman Boujlida – Mabrouka;
22H20 – 23H05 : Islem Jemaï.
23H10 – 23H55 : Benjemy – Haï.
Samedi 21 juin
19H00 – 19H45 : Hadra;
19H50 – 20H35 : Jathb;
20H40 – 21H25 : LaimanProd (Aymen Goubaa);
21H30 – 22H15 : Pychedelic Winds;
22H20 – 23H05 : Chaima Mahmoud;
23H10 – 23H55 : Dendri Stambeli Movment.
L’entrée est gratuite dans la limite des places disponibles.
Il y a des vies que l’on dit «en sursis» — ces vies où le temps semble s’effilocher, où le souffle s’arrête au bord du silence, où le rêve se dissout dans l’ombre d’un quotidien désenchanté. C’est cette fragile condition que Basma Omrani explore avec une sensibilité bouleversante dans son premier roman, ‘‘Sursis à volonté’’.
Djamal Guettala
Sobhi, son personnage central, n’est pas un héros. Il est ce passant invisible, écrasé par l’invisible poids d’un salaire dérisoire, hanté par l’écho d’un bonheur qui lui échappe toujours. «Il ne vit pas, il survit», écrit la romancière, et cette survie se fait au prix d’une «précarité existentielle» plus lourde que toute misère matérielle.
Dans une langue ciselée, parfois cruelle, souvent douce, le roman trace les contours d’un labyrinthe intérieur où s’égarent les rêves fissurés. Sobhi erre, cherche ce «quelque chose de plus» qui donnerait enfin sens à son errance.
Basma Omrani écrit pour tous ceux dont la dignité est brimée, pour ceux que le monde oublie ou ignore, pour ceux dont le cri silencieux se perd dans le tumulte des jours.
Entre espoir et résignation
Dans un entretien accordé à La Presse de Tunisie, l’autrice confie : «Écrire ce roman était une nécessité, un débordement émotionnel. Comment vivre pleinement quand le corps et l’âme sont enfermés dans un carcan de pauvreté ? Sobhi incarne cette lutte quotidienne — entre l’ombre et la lumière, entre l’espoir et la résignation.»
Le titre, ‘‘Sursis à volonté’’, résonne comme un chant de fragilité et de résistance, métaphore d’une existence suspendue dans l’attente d’un renouveau. Ce roman est aussi une quête, celle d’un équilibre fragile, d’un verrou à trouver pour enfin libérer le souffle intérieur.
Basma Omrani, née à Sfax et formée à la Sorbonne, poursuit aujourd’hui son exploration des liens invisibles entre l’intime et le collectif, toujours à la recherche de ces frontières mouvantes entre le «je» et le «nous».
Publié aux éditions Zayneb en Tunisie et L’Harmattan en France, ‘‘Sursis à volonté’’ est un éclat poétique dans la grisaille du monde, un appel vibrant à ne jamais renoncer à la quête du sens et de la liberté.
Comme son nom l’indique, Najah (ou réussite) est une nouvelle solution d’assurance spécialement conçue pour financer les études supérieures et faciliter l’entrée dans la vie active des enfants.
Dans un contexte où les coûts de l’éducation continuent de croître, Assurance Najah se positionne comme une réponse flexible et adaptée à tous les budgets.Et quipermet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dès aujourd’hui.
Les souscripteurs peuvent déterminer l’âge auquel leur enfant commencera à bénéficier de la bourse, ainsi que la durée et le montant de celle-ci. Cette flexibilité permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque famille.
Garanties multiples et tranquillité d’esprit
En plus de l’épargne, Assurance Najah propose des garanties complémentaires en option, assurant des bourses en cas de décès du souscripteur. Cela garantit que, même en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protégé.
Rendement attractif et sécurisé
Avec Assurance Najah, l’épargne est rémunérée à un taux de rendement minimum garanti, annoncé chaque année par Assurances Hayett. De plus, une participation aux bénéfices, représentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gérés, s’ajoute à ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.
Epargne disponible à tout moment
Assurance Najah offre également la possibilité d’obtenir une avance, de réaliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trésorerie.
Une lettre d’information annuelle, envoyée dès que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurée.
Assurances Hayett est leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une gamme complète de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axée sur l’innovation et la fiabilité, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptées aux besoins de ses clients.
Pour plus d’informations sur Assurance Najah, visitez le site web de Hayett.
La première rencontre du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) autour de la géopolitique et des résistances au Maghreb, se tient ce samedi 14 juin 2025 de 15h à 18h à la Maison des associations, au 2 rue Claude Bernard, 93100 Montreuil, à Paris.
Cette rencontre est organisée par le groupe informel de réflexion sur «Géopolitique et résistances» créé au sein du CRLDHT, qui se réunira, de manière régulière, pour analyser les dynamiques régionales, en lien avec les réalités politiques, économiques et sociales des pays du Maghreb.
La première rencontre verra la participation de Fouad Abdelmoumni (président du CRLDHT), Michaël Ayari (chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, Ireman), Ali Bensaad (géographe, enseignant-chercheur à l’Iremam/CNRS) et la chercheure Khadija Mohsen-Finan.
Après six années d’impact significatif sur le tissu économique tunisien, le programme Score (Soutenir les entreprises compétitives et responsables) a tenu sa cérémonie de clôture le jeudi 12 juin 2025 à Tunis.
Mis en œuvre par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et financé par le Secrétariat d’État à l’économie suisse (Seco) et l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad), l’événement a marqué une transition stratégique : le passage d’un projet de coopération internationale à un modèle durable, entièrement porté par les acteurs tunisiens.
La cérémonie a été marquée par les allocutions de nombreuses personnalités, notamment Jad Boubaker, point focal de l’OIT; Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie; Mohamed Bakay, expert au département des études de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT); Zied Charfi, représentant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica); Houcine Baccouche, représentant du ministère des Affaires sociales ; et Nesrine Abid, représentante du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Tous ont salué une initiative où l’amélioration de la productivité et celle des conditions de travail avancent ensemble, comme les deux rails d’une même voie ferrée menant au succès.
La cérémonie a offert une expérience immersive aux invités, qui ont traversé à leur arrivée un tunnel d’images, de visages et d’histoires de succès illustrant l’évolution des entreprises.
La matinée a été rythmée par des moments forts, des témoignages poignants de bénéficiaires lors du «Moment Performance», et des quiz interactifs qui ont engagé l’audience. Un «Moment Hommage» a également permis de saluer l’engagement des partenaires clés et du personnel parti à la retraite, soulignant la dimension profondément humaine du programme. Le tout a culminé avec un «Moment Partenariat», une table-ronde stratégique présentant les plans concrets de pérennisation du dispositif par les institutions d’appui et les clusters tunisiens.
Depuis 2019, l’impact du programme s’est traduit par des résultats concrets pour 263 entreprises accompagnées. Parmi les succès les plus notables, on compte une augmentation de la productivité allant jusqu’à +209%, une réduction de 90% des accidents de travail et un retour sur investissement de 193%, généré directement par les idées des salariés.
De plus, 66 entreprises ont divisé leurs défauts de qualité par deux et 73 ont pu relancer leur activité en moins de 14 jours durant la crise du Covid-19.
Héritage humain et structurel
Au-delà des chiffres, l’héritage le plus durable est humain et structurel. Le programme laisse derrière lui un écosystème national renforcé, avec 49 formateurs tunisiens certifiés, 21 experts de terrain spécialisés et 18 structures partenaires mobilisées dans toutes les régions. Ce transfert de compétences est la clé de la pérennité du modèle : aujourd’hui, 95 % des formations Score en Tunisie sont financées et animées localement.
Lors de la cérémonie de clôture du programme, M. Renggli a salué les résultats remarquables de cette initiative, qui a permis à plus de 250 PME tunisiennes d’améliorer leur compétitivité, leurs conditions de travail et leur durabilité tout en renforçant les capacités nationales pour assurer la pérennité du programme.
Commentant ces succès, Aymen Chahloul, coordinateur national de Score Tunisie, a déclaré : «Ces chiffres sont une immense fierté. Mais au-delà des indicateurs, le véritable accomplissement de Score réside dans la transformation des mentalités au sein des entreprises. Nous n’avons pas seulement introduit des outils ; nous avons semé les graines d’une culture durable fondée sur le dialogue, la responsabilisation et l’amélioration continue. Aujourd’hui, le changement ne vient plus de l’extérieur, il vient de l’intérieur. Le taux élevé de mise en œuvre des suggestions des employés en est la preuve : les travailleuses et travailleurs sont devenus les moteurs de la performance de leur entreprise. Nous transmettons le flambeau à nos partenaires tunisiens avec sérénité et confiance. Ils sont désormais pleinement outillés pour porter cette dynamique à l’échelle nationale, et faire de Score un levier structurel au service de la compétitivité et de la dignité au travail.»
La clôture de ce chapitre n’est pas une fin mais la preuve qu’un programme réussi est un programme qui se transmet. Score continue, en tant que dynamique tunisienne, pour une économie plus forte et plus inclusive.
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et la Société chimique de Tunisie (SCT) organisent une journée de réflexion et d’échange autour du thème : «Face au changement climatique : enjeux et stratégies de décarbonation», le lundi 16 juin 2025 au siège de l’organisation patronale à Tunis.
Face à l’urgence climatique mondiale et aux engagements internationaux pour la neutralité carbone, la Tunisie, comme de nombreux pays, est appelée à repenser ses modèles de production, de consommation et de gouvernance environnementale.
La question de la décarbonation des secteurs industriels devient un axe stratégique incontournable, tant pour la transition énergétique que pour la compétitivité à long terme.
C’est dans ce cadre qu’est organisée cette journée de réflexion et d’échange autour des enjeux et des stratégies liés au changement climatique et à la décarbonation, avec la participation de représentants du secteur industriel (énergie, chimie, matériaux, agroalimentaire, etc.), d’enseignants-chercheurs et doctorants, d’institutions publiques et organismes de régulation et d’ONG et acteurs de la société civile impliqués dans la transition écologique.
Le but est d’explorer les synergies possibles entre la lutte contre le changement climatique et les stratégies de décarbonation dans le contexte tunisien, et d’offrir une plateforme d’échange entre industriels, chercheurs et étudiants sur les avancées technologiques, les défis et les perspectives.
Il s’agit aussi de renforcer le dialogue entre science et industrie sur les enjeux climatiques, de valoriser des solutions innovantes en matière de décarbonation, de constituer un réseau d’acteurs intéressés par des initiatives communes, et d’élaborer des recommandations ou une feuille de route pour les parties prenantes.
Le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Mais les collègues condamnés obtiennent généralement en justice les levées des sanctions ordinales.
Dr Mounir Hanablia *
La dernière déclaration du Conseil national de l’Ordre des médecins a suscité chez les jeunes des réactions où l’angoisse le partage à la nervosité. Selon une habitude solidement ancrée dans ce pays, une catégorie de collègues essaie de mobiliser l’ensemble de la profession, en en suscitant l’émoi, afin de défendre ses intérêts spécifiques.
Il y a quelques années on avait eu les anesthésistes réanimateurs après l’arrestation de l’un de leurs confrères, suite à une erreur médicale. Certains avaient alors exigé la dépénalisation de la pratique médicale, ce qui avait démontré d’abord leur ignorance des réalités.
Un manque à gagner
Maintenant, les agitateurs sont tous ceux qui pratiquent l’échographie dans un but lucratif, hors toute qualification à le faire, c’est-à-dire hors tout cadre légal.
Si les radiologues se sentent légitimement lésés par le manque à gagner qui en résulte, cela ne signifie nullement qu’ils sont eux-mêmes le problème. En Inde, dans un récent documentaire, on a même vu des «faiseurs d’anges» s’acheter des appareils d’échographie. C’est dire que la question mérite d’être soulevée, puisqu’elle peut avoir des conséquences criminelles.
Maintenant, est-ce que des spécialités comme la cardiologie, l’angiologie, ou la gynécologie, sont concernées? Nullement! La formation d’échographiste y fait partie du cursus des spécialités, et sa pratique ne nécessite pas de diplôme spécifique, contrairement à la France par exemple.
Un rappel de principes
Si on examine le fondement légal de cette déclaration du Conseil de l’Ordre, il ne s’agit que d’un simple rappel de principes, afin que la pratique médicale soit conforme aux règles de la déontologie.
A mon avis le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La Justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Donc il ne faut pas s’attendre à beaucoup de changements, d’autant que les collègues condamnés obtiennent généralement en Justice les levées des sanctions ordinales, une habitude héritée de l’époque où les velléités corporatistes étaient étroitement assujetties aux intérêts du pouvoir politique.
Néanmoins, l’instance ordinale est parfaitement dans son droit et son rôle pour rappeler des règles de déontologie. On attend même qu’elle aborde des problèmes plus sérieux, comme par exemple la latitude laissée aux cardiologues de pratiquer l’angioplastie coronaire dès l’acquisition de leur diplôme alors que leur formation y est nettement insuffisante et que les conséquences en sont bien plus redoutables. Ou bien encore l’invasion de la radiologie interventionnelle par les chirurgiens vasculaires.
Enfin, avant de jeter la pierre à l’ensemble d’une spécialité, il ne faut pas oublier que les installations de radiologie nécessitent un investissement considérable, et que les radiologues depuis l’apparition de l’Intelligence Artificielle, ont le sentiment d’être une profession en sursis et s’inquiètent à juste titre de l’avenir.
Alors que certains ses voisins avancent à pas sûrs vers l’avenir, la Tunisie semble résolument attachée à une vision figée de son transport aérien. Le monde se réinvente autour de nous, mais Tunisair s’arc-boute sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition, ce qui lui vaut (et nous vaut) une marginalisation progressive sur les plans régional et international.
Leith Lakhoua *
Dernière illustration en date : l’annonce par Royal Air Maroc (RAM) d’un projet d’envergure pour renouveler et élargir sa flotte. La compagnie marocaine est sur le point de conclure une commande colossale de près de 14 milliards de dollars, comprenant : 24 Boeing 787 Dreamliner pour ses vols long-courrier; jusqu’à 50 Boeing 737 pour les lignes court-courriers ; et 20 Airbus A220 pour les dessertes régionales.
La RAM déploie ses ailes
Ce plan s’inscrit dans une stratégie claire et assumée du royaume chérifien : faire du Maroc un hub aérien de premier plan en Afrique de l’Ouest. Tout est pensé dans une logique de connectivité régionale, de compétitivité internationale et de rayonnement économique.
Et nous, en Tunisie ? Du côté de Tunisair, c’est le silence radio. Aucun plan connu. Aucun signal fort. Aucune stratégie publique digne de ce nom. La compagnie nationale, autrefois fleuron régional, stagne dans une léthargie inquiétante, prise en étau entre une flotte vieillissante, des problèmes structurels chroniques et un immobilisme politique confondant.
Tunisair clouée au sol
Les années passent, les gouvernements se succèdent, les promesses s’accumulent, mais rien ne change vraiment. Pire, alors que le monde se réinvente autour de nous, Tunisair semble s’arc-bouter sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition.
À qui incombe cette responsabilité ?
Il serait trop facile de la faire peser uniquement sur les directions successives de Tunisair. La responsabilité est collective et politique.
Elle est celle des ministères concernés qui n’ont pas su ou voulu bâtir une vision nationale de l’aviation civile; de l’État actionnaire qui, au lieu de soutenir une réforme courageuse, a trop longtemps maintenu la compagnie sous perfusion sans réelle restructuration; des partenaires sociaux, parfois arc-boutés sur des positions rigides, qui freinent toute évolution; et, enfin, celle de l’élite politique, incapable de faire de l’aviation civile un levier stratégique pour le tourisme, le commerce et la diplomatie tunisiennes.
Le contraste avec le Maroc est cruel. Tandis que Casablanca s’équipe pour devenir une plateforme aérienne moderne et ambitieuse, Tunis semble accepter une marginalisation progressive, y compris dans son propre espace géographique.
Il est encore temps d’agir. Mais pour cela, il faut du courage politique, une vision long terme, et une volonté de rupture avec les habitudes du passé. La Tunisie a les compétences, les talents et la position géographique pour redevenir un acteur majeur du transport aérien en Méditerranée et en Afrique.
Encore faut-il s’en donner les moyens. Sinon, nous continuerons à regarder nos voisins décoller… pendant que nous restons cloués au sol.
* Consultant en organisation industrielle et logistique.
My-oya est une marque de prêt-à-porter créée il y a quelques années par Oumayma Kefi et qui, à l’approche de l’été, fait parler d’elle. Et pour cause : ses collections de maillots de bains pour hommes ne laissent pas les femmes indifférentes. Et ce marketing croisé fonctionne bien, d’autant que l’appel de la mer, du soleil et des autres plaisirs de l’été font toujours vibrer, les petits et les grands. Vidéo.
On a parlé de marketing croisé ? Justement, parce que la collection de l’été 2025 de My-oya s’intitule «À table, à la plage !», évoquant, en plus du maillot de bain, l’appel de la mer, les plaisirs de la table et le sens de l’amitié.
My-oya, c’est une marque de prêt-à-porter qui vous fait vibrer au rythme d’une vague de fraîcheur.
«Quand nous avons créé la marque My-oya, nous voulions qu’elle reflète l’image d’une Tunisie vive et joyeuse, libre, authentique, pleine d’énergie positive et de good vibes. Une Tunisie à laquelle on croit, et que l’on souhaite promouvoir à notre manière», explique Oumayma.
Evoquant sa collection de maillots pour l’été 2025, elle parle, un brin lyrique, des «souvenirs de plage, moments simples et saveurs inoubliables», ajoutant que «la nourriture a un goût différent quand elle est dégustée les pieds dans le sable ! Tout devient plus intense, plus savoureux, plus vivant».
Et pour revenir à ses maillots, parce qu’il s’agit surtout de cela, les histoires qu’ils racontent ne sont pas dissociables des symboles forts de la culture culinaire tunisienne : «le felfel piquant, l’harissa, la brika croustillante de La Goulette, le goût iodé du poisson grillé, les scènes animées des marchés pleins de fruits, de légumes frais et de poissons du jour… Sans oublier nos épices uniques, qui font toute la différence».
Pourquoi résister au souvenir, quand le présent appelle : le soleil, la plage, le sable fin, l’eau fraîche, les amis, les vannes, et la bonne bouffe ?
Entre attaques israéliennes et représailles iraniennes, c’est une guerre qui se déroule depuis vendredi au Moyen-Orient dont les observateurs ont du mal à apprécier l’éventuelle durée. En attendant le retour aux négociations politiques, qui ne sont pas pour le moment à l’ordre du jour, les deux parties continuent d’enregistrer des morts, des blessés et des dégâts matériels. Un climat d’instabilité et de peur règne dans toute la région, provoquant une onde de choc planétaire.(Ph. Secours israéliens déployés après une frappe iranienne).
Deux personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans une frappe iranienne sur Israël, a indiqué le Maguen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, à l’aube de ce samedi 14 juin 2025. Cela porte à trois morts le bilan des tirs de représailles menés par l’Iran contre les attaques aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires.
La télévision d’Etat iranienne a annoncé, ce matin, «une nouvelle série d’attaques dans le cadre de l’opération “Promesse honnête 3”», nom donné aux tirs de représailles aux frappes israéliennes.
Téhéran, dont la riposte a commencé vendredi soir a affirmé viser «des dizaines de cibles», «de bases et d’infrastructures militaires» en Israël.
Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris anti-bombardements. Vendredi soir, les pompiers israéliens ont fait état de «plusieurs incidents majeurs» autour de Tel-Aviv.
Dans le même temps, de fortes explosions ont été entendues dans la nuit à Téhéran, alors que la défense antiaérienne était activée, selon l’agence officielle Irna, contre de nouvelles frappes israéliennes. Des flammes dégageant une épaisse fumée s’élevaient, samedi matin, à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, a constaté un journaliste de l’AFP alors que les médias locaux faisaient état d’une explosion dans les environs.
La République islamique iranienne a annoncé, ce matin, avoir abattu samedi des drones israéliens qui étaient en mission de reconnaissance au-dessus du nord-ouest du pays, a rapporté un média d’État.
Les forces iraniennes «ont réussi à abattre des drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas», a indiqué la télévision d’État iranienne, ajoutant que «les drones avaient pénétré dans l’espace aérien iranien pour des missions d’espionnage et de reconnaissance».
Les frappes israéliennes en Iran ont tué 78 personnes et en ont blessé plus de 320 autres, «une large majorité étant des civils, dont des femmes et des enfants», selon l’ambassadeur iranien à l’Onu, Amir Saeid Iravani.
En Israël, le bilan des tirs de missiles iraniens s’élève à 3 morts et une cinquantaine de blessés. Les services de secours avaient fait état, vendredi soir, de 47 blessés, puis une sexagénaire est décédée de ses blessures dans la région de Tel-Aviv, selon les médias locaux.
L’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » la base militaire de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.Une attaque a également visé le site d’Hamadan, situé 500 km environ plus au sud.
L’armée israélienne a aussi affirmé avoir «démantelé» une usine d’uranium à Ispahan, au centre du pays. Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, a, au contraire, assuré l’organisation iranienne du nucléaire.
Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait mis en place contre l’Iran «une des plus grandes opérations militaires de l’histoire». L’heure est venue pour les Iraniens de se révolter contre le «régime maléfique et oppressif» qui les gouverne, a ajouté le premier ministre israélien.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d’Israël. De son côté, le ministre de la défense israélien a estimé que l’Iran avait franchi des «lignes rouges» en tirant des missiles sur des centres urbains israéliens.
L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à samedi, à 14 heures (12 h 30, heure de Paris). De nombreuses compagnies, comme Air India, Emirates ou Air France avaient déjà supprimé ou dérouté des dizaines de vols, vendredi, après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé, vendredi soir, Iran et Israël à mettre fin à leurs attaques. «Bombardements israéliens sur des sites nucléaires iraniens. Frappes de missiles iraniens sur Tel-Aviv. Assez de l’escalade, il est temps que ça cesse. La paix et la diplomatie doivent l’emporter», a-t-il écrit sur X.
Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, ont, eux, «convenu» de «l’importance de la diplomatie et du dialogue» dans la résolution du conflit entre Israël et l’Iran, lors d’un entretien téléphonique vendredi soir, a annoncé Downing Street.
Les passionnés de littérature et de philosophie sont invités à une rencontre littéraire autour de « L’Homme révolté » d’Albert Camus organisée par Nabeul Book Club.
Les organisateurs promettent une immersion profonde dans l’œuvre intemporelle d’Albert Camus et une opportunité d’échanger, notamment sur les idées et les thèmes clés abordés dans l’ouvrage.
Le rendez-vous est pris pour samedi à 16h30 au Jeelen art & events home, un espace dans la Médina de Nabeul dédié aux arts et à la culture, pour une rencontre enrichissante : « Ne manquez pas cette chance de vivre la littérature autrement», commentent les organisateurs.
Notons que Nabeul Book Club est une association culturelle, dont les activités sont axées sur la littérature et la philosophie et qui organise plusieurs évènements et rencontres pour les jeunes et moins jeunes.