Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Mazal Ankri │ Mémoire tunisienne entre exil, identité plurielle et fracture intime

Printemps 1996, à Paris. Aline, quadragénaire célibataire, en apparence bien intégrée à la classe moyenne supérieure française, décide de participer à une cousinade familiale en Terre promise. Un simple voyage en apparence, qui devient le point de départ d’un retour bouleversant sur les origines, les mémoires, et les fractures silencieuses qui traversent les familles issues de l’exil.

Djamal Guettala 

À travers les destins croisés des familles Haddad, Calvo et Kateb – juives et musulmanes, toutes originaires de Tunisie – le roman remonte aux années 1950, époque où beaucoup de Tunisiens ont pris les routes de la migration, vers la France ou Israël, la «Terre promise».

Mais ce récit familial est loin d’être linéaire : il s’inscrit dans un moment d’une grande tension historique – juste après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, les attentats de Pourim et les bombardements au Liban en 1996, et juste avant l’arrivée au pouvoir de Netanyahou.

Une mémoire vive

Ce contexte géopolitique sert de toile de fond à une exploration intime des souvenirs, des silences transmis de génération en génération, des blessures qui peinent à se dire. L’écriture de Mazal Ankri restitue avec finesse les conflits intérieurs d’une diaspora tiraillée entre plusieurs appartenances. La Tunisie, pour ces personnages, n’est pas qu’un pays quitté : c’est une mémoire vive, douloureuse, faite à la fois de ruptures et de liens indéfectibles.

Aline, personnage central, incarne cette tension identitaire. Française par son mode de vie, elle porte en elle les cicatrices d’un héritage fragmenté. Au fil de ce voyage familial, elle est confrontée à une vérité enfouie : celle d’un exil qui n’a jamais été totalement assumé ni raconté. Elle découvre des récits que l’histoire officielle a souvent passés sous silence : ceux de familles juives et musulmanes tunisiennes, autrefois liées par des souvenirs communs, désormais séparées par les trajectoires politiques et migratoires.

‘‘Trois Pays pour un exil’’ interroge aussi le sens même de l’appartenance : qu’est-ce qu’être «d’ici» ou «de là-bas» quand les racines sont dispersées ? Quel est le prix à payer pour se construire une place quand les repères culturels, religieux ou politiques s’effondrent sous les pas de l’exil ?

Des intimités silencieuses

Ce roman, inspiré librement de faits réels et imaginaires, agit comme un miroir à notre époque. Il résonne avec une actualité tragique – celle du 7 octobre 2023 et de la guerre de Gaza – en rappelant combien les conflits du passé continuent d’écrire le présent, même dans les intimités les plus silencieuses.

Mazal Ankri signe un texte d’une grande justesse, à la fois politique et poétique, lucide et bouleversant. Elle donne à entendre une voix trop peu représentée : celle des Tunisiens de la diaspora, juifs et musulmans, exilés mais encore habités par la mémoire d’un pays qu’ils n’ont jamais totalement quitté.

Mazal Ankri est écrivaine, scénariste et coach. Née en Tunisie, elle interroge dans ses œuvres la mémoire, l’identité, les frontières culturelles et les non-dits de l’exil.

‘‘Trois Pays pour un exil’’, de Mazal Ankri, Éditions L’Harmattan, Collection Rue des écoles, 14 novembre 2024.

L’article Mazal Ankri │ Mémoire tunisienne entre exil, identité plurielle et fracture intime est apparu en premier sur Kapitalis.

Khomeini et Khamenei │ A la recherche du masque poétique

En un jour de juin 1989, comme aujourd’hui, lorsque Rouhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique d’Iran, est décédé, de nombreux Iraniens – partisans comme opposants au régime– furent frappés par une révélation inattendue. La télévision d’Etat annonça, à la surprise générale, que l’ayatollah était poète, et diffusa un poème inédit, jamais entendu de son vivant.

Mostafa Khalaji *

L’un des vers de ce poème disait : «J’attends l’émancipation à la mi-khordad» (vers mi-juin, selon le calendrier persan). Nombre de ses partisans y ont vu une prédiction de la date de sa propre mort, une prophétie en somme.

Depuis, le régime a publié à grand renfort des moyens un recueil intitulé ‘‘Le Divân de l’Imam’’, tiré à plusieurs millions d’exemplaires, distribué dans l’ensemble des organismes du pouvoir, bibliothèques et universités, et largement diffusé parmi ses partisans.

Pourquoi Khomeyni en poète surprend-il ?

Ces poèmes, d’après les spécialistes, ne présentent pas de qualité littéraire ou esthétique notable : ils se réduisent à un assemblage de jeux de mots, et d’expressions inspiré par la tradition littéraire iranienne, souvent qualifiées de «termes mystiques», sans originalité formelle. Bien que ses partisans aient qualifié Khomeini de «poète mystique» — une désignation prestigieuse dans la culture persane—, mais cette qualification suscitait de nombreuses réserves et contradictions.

L’Iran, terre de poésie, a vu, au cours d’un millénaire, ses poètes de Ferdowsi et Khayyâm et de Nima Yushij à Ahmad Shamlou, assurer la richesse du persan, langue officielle du pays.

La poésie et les poètes occupent donc une place éminente dans la culture iranienne. Le ‘‘Divân’’ de Hâfez de Shiraz reste le livre le plus populaire et le plus vendu en Iran, présent lors des grandes célébrations comme le Nouvel An persan ou bien la fête de Yalda (solstice d’hiver).

Dans ce contexte, présenter Khomeini comme un poète visait sans aucun doute à renforcer son influence et celle du régime et orner sa mémoire en lui donnant une aura romantique. Cette instrumentalisation de la poésie s’inscrit dans une stratégie plus large de sacralisation du pouvoir.

Mais malgré les moyens colossaux investis dans le projet, cette opération de séduction échoua pour deux raisons principales : la manière dont Khomeyni s’était exprimé dans ses discours et son comportement.

Les Iraniens avaient entendu Khomeini s’exprimer en persan : loin d’être un orateur raffiné, il employait un langage simple et dépouillé, marqué d’un accent populaire. Jamais il ne recourait à des proverbes ni à des extraits des grands poèmes persans pour illustrer ses propos.

C’est pourquoi sa soudaine transformation en poète fut perçue comme peu crédible par le peuple, d’autant plus que son comportement témoignait peu de sympathie envers les écrivains et les poètes. Aux débuts de la révolution, il prononça des discours virulents dénonçant les intellectuels, écrivains et journalistes, entraînant la censure de nombreux ouvrages.

La célèbre fatwa appelant à l’assassinat de l’écrivain d’origine indienne, Salman Rushdie, émise à la fin de la vie de Khomeyni, demeure aujourd’hui l’exemple le plus marquant de son hostilité envers la littérature.

Khamenei : «poésie d’État» sous une autre forme

De son vivant, Khomeini ne s’est jamais présenté publiquement comme poète. S’il l’était, cela restait limité à un cercle très restreint. Mais après sa mort, son successeur, Ali Khamenei, adopta une approche tout à fait différente : il affirma immédiatement, ouvertement, être poète. Il composa même un poème en réponse à celui écrit par Khomeyni et publié après son décès.

Dès le début du mandat de Khamenei, la machine de propagande du régime s’activa à promouvoir l’image d’un leader-poète. Le guide suprême ordonna ainsi l’organisation annuelle, à la mi-Ramadan, d’une séance de poésie dans son bureau, avec la participation de poètes fidèles au régime – un écho direct aux cours royales d’antan où les rois recevaient les poètes.

Lors de ces réunions, Khamenei récitait ses propres poèmes, concluant chaque rencontre par un discours soulignant la nécessité d’allier poésie et révolution. Il cherchait à faire de la poésie une arme idéologique contre ses ennemis, tant internes qu’externes.

Il a qualifié les poètes proches du pouvoir de»soldats du pouvoir doux« )soft power (dans la guerre contre les ennemis de la République islamique, et les a incités à composer sur des thèmes tels que les «trahisons des États-Unis», notamment après le retrait de Washington en 2018 de l’accord historique sur le nucléaire.

Autrefois stupéfait d’apprendre que Khomeini écrivait des poèmes, le peuple iranien ne fut guère surpris d’apprendre que Khamenei en écrit également. Toutefois, tout comme personne n’avait jamais acheté spontanément un recueil de poèmes de Khomeini ni ne les avait lus en privé, personne ne prit non plus au sérieux les ambitions poétiques de Khamenei.

Compte tenu du niveau élevé de la poésie en Iran et de sa riche tradition littéraire, les textes poétiques de Khomeini comme de Khamenei apparaissent comme de simples jeux de mots, les efforts infructueux d’amateurs passionnés.

Poésie et pouvoir : pour ou contre ?

Le critique littéraire exilé Faraj Sarkouhi souligne que Khamenei, originaire de Machhad — ville natale de nombreux grands poètes — avait côtoyé certains milieux poétiques et fréquenté quelques cercles littéraires avant la Révolution. Toutefois, selon lui, la poésie de Khamenei ne dépassait pas le niveau des poètes amateurs de ces cercles.

Par ailleurs, les Iraniens doutent profondément de la sincérité du lien de Khamenei avec la poésie, car il est perçu comme un adversaire des écrivains et poètes indépendants, ayant à plusieurs reprises ordonné des mesures répressives à leur encontre.

M. Sarkouhi a confié dans un article qu’un jour, Khamenei a contacté Mehdi Akhavan Sales, un poète moderne qu’il connaissait avant la Révolution, pour lui demander de composer des poèmes en soutien à la République islamique. Akhavan Sales lui répondit : «Nous, les poètes, avons toujours été contre le pouvoir, jamais pour le pouvoir.» 

Quelques jours après cette réponse, Akhavan Sales fut agressé en pleine rue par des inconnus et sa pension de retraite fut suspendue.

* Journaliste iranien.

L’article Khomeini et Khamenei │ A la recherche du masque poétique est apparu en premier sur Kapitalis.

Réouverture de la piscine du Belvédère | Horaires et tarifs

Après des travaux de rénovation, la piscine municipale du Belvédère de Tunis a officiellement ouvert ses portes ce mardi 3 juin 2025.

La Municipalité de Tunis a précisé que le bassin accueillera les nageurs du mardi au dimanche, de 8h à 16h. La journée est divisée en quatre sessions de deux heures chacune, offrant une flexibilité aux visiteurs.

Le lundi est quant à lui réservé aux travaux de maintenance pour garantir la propreté et la sécurité des lieux, ajoute la même source, en indiquant que l’accès au bassin est fixé à 4 dinars par session et en invitant tous les visiteurs à respecter scrupuleusement les règles de sécurité et d’hygiène afin de garantir un environnement agréable et sûr pour tous.

Y. N.

L’article Réouverture de la piscine du Belvédère | Horaires et tarifs est apparu en premier sur Kapitalis.

Aïd Al-Adha | INSSPA : Une équipe vétérinaire à l’écoute des citoyens

A l’occasion de l’Aïd Al-Adha, l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) place la sécurité sanitaire des moutons de sacrifice au cœur de ses préoccupations.

L’INSSPA a indiqué qu’en plus des opérations de contrôle déjà assurées par ses vétérinaires dans les différents points de vente à travers le pays, une équipe dédiée de médecins vétérinaires est désormais chargée d’accompagner les citoyens.

Leur mission est d’apporter conseil, orientation et réponses à toutes les interrogations concernant la salubrité des moutons destinés au sacrifice, précise l’INSSPA, en soulignant que cette initiative vise à renforcer la confiance des consommateurs et à garantir que les célébrations de l’Aïd se déroulent dans les meilleures conditions sanitaires.

L’INSSPA a mis à disposition les numéros de téléphones des vétérinaires concernés :

  • 52.450.560
  • 90.034.070
  • 50.405.149
  • 98.551.118
  • 97.684.425
  • 26.012.695
  • 53.575.170
  • 97.317.922
  • 58.105.764
  • 94.722.302
  • 22.675.045
  • 98.440.270
  • 98.679.395
  • 29.259.062

N’hésitez pas à les solliciter pour toute question ou doute afin de célébrer l’Aïd al-Adha en toute sérénité, indique encore l’Instance.

Y. N.

L’article Aïd Al-Adha | INSSPA : Une équipe vétérinaire à l’écoute des citoyens est apparu en premier sur Kapitalis.

Grand Prix de para-athlétisme | Raoua Tlili décroche l’or à Paris

La championne tunisienne Raoua Tlili a remporté la médaille d’or au lancer du disque (F40/F41), lors du Grand Prix de para-athlétisme à Paris

Raoua Tlil championne paralympique et championne du monde, confirme une nouvelle fois son statut de référence mondiale dans sa discipline, a commenté la Fédération tunisienne des sports pour handicapés (FTDH) ce mardi 3 juin 2025.

Raoua Tlili prendra également part à l’épreuve du lancer du poids dans la même catégorie au cours de cette compétition internationale qui se poursuit jusqu’à demain.

Y. N.

L’article Grand Prix de para-athlétisme | Raoua Tlili décroche l’or à Paris est apparu en premier sur Kapitalis.

Crime à caractère raciste | L’affaire Miraoui au cœur des discussions entre la Tunisie et la France

Bruno Retailleau, le ministre français de l’Intérieur, a présenté ses condoléances à l’Ambassadeur de Tunisie à Paris, Dhia Khaled, suite au meurtre à caractère raciste du citoyen tunisien Hichem Miraoui.

Le ministre français a assuré que l’enquête est prise en charge par le Parquet national antiterroriste pour garantir que justice soit rendue et prévenir de futurs actes haineux.

Le Ministre français, qui a fait part de sa solidarité à l’égard de la famille de la victime, a fermement condamné le crime à caractère raciste confirmé et dont l’auteur est actuellement en détention.

De son côté, l’ambassadeur tunisien a insisté sur l’importance d’accélérer l’instruction judicaire afin de garantir les droits de la victime et ses ayants droit mais aussi sur la nécessité d’œuvrer pour que tels crimes racistes et ignobles ne se reproduisent plus à l’encontre de la communauté tunisienne en France, lit-on dans un communiqué publié par l’ambassade.

Rappelons que l’assassin, Christophe B. voisin de Hichem Miraoui, a commis ce meurtre le 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens dans le département du Var. Il a par ailleurs blessé avec la même arme à feu un autre voisin d’origine turque.

Y. N.

L’article Crime à caractère raciste | L’affaire Miraoui au cœur des discussions entre la Tunisie et la France est apparu en premier sur Kapitalis.

Affaire Bhiri | La Cour d’appel confirme le verdict prononcé en première instance

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce mardi 3 juin 2025, le jugement prononcé en première instance contre Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice et dirigeant du parti islamiste Ennahdha.

Ce dernier avait écopé en première instance d’une peine de dix ans de prison ferme, confirmée ce jour en appel, rapporte une source proche du dossier, citée par l’agence Tap.

Noureddine Bhiri est rappelons-le, poursuivi dans une affaire de complot contre la sûreté de l’État, tentative de changement de la structure du gouvernement et incitation des citoyens à la violence, et ce , sur la base d’une publication sur les réseaux sociaux.

Il a toutefois dès le début de l’affaire nié tout lien avec ladite publication qui lui est attribuée.

Y. N.

L’article Affaire Bhiri | La Cour d’appel confirme le verdict prononcé en première instance est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Les jours de congé à l’occasion de l’Aïd Al-Adha 2025

La présidence du gouvernement a annoncé qu’à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront de deux jours de congé.

Dans un communiqué publié ce mardi 3 juin 2025, la présidence a précisé que les deux jours de congé seront octroyés aux fonctionnaires le vendredi 6 et le samedi 7 juin.

Rappelons que le Mufti de la République a annoncé mardi dernier que l’Aïd Al-Adha sera célébré, cette année, vendredi 6 juin.

Y. N.

L’article Tunisie | Les jours de congé à l’occasion de l’Aïd Al-Adha 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

City Cars dévoile le Kia EV9, son SUV 100 % électrique

La société City Cars franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une mobilité durable en lançant le Kia EV9, un SUV 100% électrique, conçu pour conjuguer performance, confort et innovation.

Après le succès du Kia EV6, lancé fin décembre 2023, ce nouveau modèle vient renforcer la présence de la marque dans le segment des véhicules électriques premium.

Pensé pour les familles, les professionnels et les amateurs de technologies avancées, le Kia EV9 se distingue par son design audacieux, sa motorisation puissante et ses fonctionnalités de dernière génération, tout en restant fidèle aux valeurs de durabilité de la marque.

Présence imposante et style affirmé

Avec ses lignes sculptées, sa silhouette imposante et ses finitions méticuleuses, le Kia EV9 capte immédiatement l’attention.

Construit sur la plateforme dédiée E-GMP, ce SUV réussit à allier esthétique contemporaine et performance aérodynamique. Sa face avant adopte la dernière évolution du concept «Digital Tiger Face», mettant en valeur la signature lumineuse «Star Map» intégrée à la calandre, qui évoque les constellations par son motif graphique distinctif.

En version GT-Line, cette signature est complétée par des blocs optiques composés de 12 cubes Led, renforçant l’identité visuelle futuriste du véhicule. Ce design distinctif affirme une ambition claire : établir un nouveau standard parmi les grands SUV électriques.

Performances et autonomie au service de la polyvalence

La version GT-Line du Kia EV9, dotée de la transmission intégrale, embarque deux moteurs électriques – un à l’avant et un à l’arrière – développant une puissance combinée de 385 ch (283 kW). Avec un couple impressionnant de 700 Nm, il passe de 0 à 100 km/h en seulement 5,3 secondes, offrant des performances dynamiques et parfaitement maîtrisées.

Sa batterie haute capacité assure une autonomie confortable allant jusqu’à 485 km. Grâce à la recharge ultra-rapide, il est possible de récupérer jusqu’à 249 km en seulement 15 minutes. Conçu pour être polyvalent, le Kia EV9 peut également remorquer jusqu’à 2 500 kg, répondant ainsi aux attentes des conducteurs les plus exigeants.

Un habitacle intelligent et accueillant

À bord, tout a été pensé pour offrir une expérience haut de gamme, modulable et connectée.

L’intérieur du Kia EV9 a été conçu pour maximiser l’espace et le confort. Disponible en version 6 ou 7 places, il s’adapte à tous les modes de vie, que ce soit pour les déplacements familiaux ou professionnels. Le coffre arrière affiche jusqu’à 828 litres, et un coffre avant est également disponible (jusqu’à 90 L).

L’interface conducteur est dotée de trois écrans numériques panoramiques, tandis que les technologies embarquées assurent une expérience de conduite intuitive et immersive.

Technologies embarquées et innovations utiles

Connectivité, sécurité, assistance à la conduite : le Kia EV9 intègre les dernières avancées technologiques de la marque. Il dispose notamment de l’affichage tête haute (HUD), d’une reconnaissance vocale améliorée et de la connectivité Apple CarPlay/Android Auto.

Le système V2L (Vehicle-to-Load) permet de recharger des appareils extérieurs (jusqu’à 3,6 kW), voire d’alimenter un logement (V2H) ou de réinjecter de l’énergie dans le réseau électrique (V2G), transformant ainsi le véhicule en véritable source d’énergie mobile.

Une conception tournée vers l’environnement

Dans le cadre de sa vision durable, Kia a conçu le EV9 avec des matériaux écoresponsables, notamment des plastiques recyclés, du cuir bio-sourcé (cuir végan) et des peintures sans solvants nocifs. Ce modèle incarne la volonté de la marque de réduire son empreinte carbone sans compromis sur la qualité ou le confort.

Un service premium étendu au Kia EV9   

Fort de son succès auprès des clients du Kia EV6, le Green Tie Program (GTP), service premium dédié aux véhicules électriques, s’étend aussi aux utilisateurs du nouveau Kia EV9.

Ce programme innovant, axé sur l’expérience client, propose un suivi personnalisé avant, pendant et après l’acquisition, pour l’accompagner pleinement dans sa transition vers la mobilité électrique.

Le GTP propose :

  • Des solutions de recharge adaptées avec 4 bornes de recharge rapide 60 kW déjà installées dans le réseau Kia;
  • Une assistance 24h/24 et 7j/7;
  • Un service après-vente réactif et prioritaire
  • Une communauté exclusive dédiée aux conducteurs EV;
  • Une connectivité avancée. 

Disponible dès maintenant chez City Cars Kia

Le Kia EV9 est disponible en finition GT-Line, 6 ou 7 places, à partir de 299.980 DT. Il est exposé au showroom City Cars à El Kram, où les visiteurs pourront découvrir tout le potentiel de ce modèle unique.

Les véhicules électriques Kia bénéficient d’une garantie batterie de 8 ans ou 160 000 km, un gage de fiabilité qui reflète l’engagement de la marque en matière de qualité et de durabilité.

Communiqué.

Site web de City Cars Kia.
Hotline dédié aux véhicules électriques : 46 801 802

L’article City Cars dévoile le Kia EV9, son SUV 100 % électrique est apparu en premier sur Kapitalis.

Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP

Attijari bank renforce son engagement en matière d’inclusion financière avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari bank, fidèle à sa mission de rendre les services bancaires accessibles à toutes et à tous, annonce aujourd’hui le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari UP.

Conçue autour des besoins réels des utilisateurs, cette solution digitale incarne une approche résolument centrée sur le client et l’inclusion.

Fruit de plusieurs mois de co-construction avec des clients issus de divers horizons, Attijari Up, marque une étape majeure dans sa stratégie d’innovation autour de l’expérience mobile banking. Elle s’appuie sur une technologie de pointe pour offrir une expérience fluide, sécurisée et personnalisée, accessible à l’ensemble des clientèles.

«Ce lancement traduit notre volonté de bâtir une banque plus proche, plus humaine et plus inclusive», déclare son directeur général Said Sebti. Il ajoute : «Nous avons placé nos clients au cœur de chaque décision de développement, avec une attention particulière portée à l’accessibilité, à la clarté des parcours et à la diversité des usages».

Une application pensée pour tous

• Interface inclusive : navigation simplifiée, contrastes visuels renforcés, compatibilité avec les lecteurs d’écran.

• Accompagnement humain renforcé : messagerie sécurisée avec conseillers, assistance téléphonique par le call centre, prise en charge par le Centre de Relation Clients, tutos et guides ludiques.

• Offres adaptées : alertes personnalisables, fonctionnalités pensées pour prévenir des dépassements pour une gestion de comptes optimisée.

Une approche évolutive et participative

Cette première version de l’application constitue un Minimum Viable Product (MVP), amenée à s’enrichir progressivement de nouvelles fonctionnalités et options de personnalisation.

Attijari bank encourage ses clients à faire part de leurs retours et suggestions, dans une logique d’amélioration continue et de co-construction. Cette démarche vise à consolider une relation durable fondée sur l’écoute, la confiance et l’innovation partagée.

Une innovation responsable

Avec cette application, Attijari bank réaffirme son engagement en faveur de la banque pour tous. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de responsabilité sociale et technologique, alignée avec les objectifs de développement durable (ODD) et les principes d’éthique numérique.

Avec cette nouvelle application, Attijari bank réaffirme sa volonté de proposer des solutions innovantes et concrètes, en phase avec les usages et attentes de ses clients.

Dès aujourd’hui, Attijari Up est disponible en téléchargement sur l’App Store, Google Play et AppGallery.

Communiqué.

L’article Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP est apparu en premier sur Kapitalis.

Football │ Vainqueurs des Burkinabè en amical et à domicile, les Tunisiens font l’essentiel  

En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputé au Stade Olympique Hamadi Agrebi de Radès, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassuré leurs supporters à quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.

Le match était très moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du défenseur burkinabè Edmond Tapsoba, suite à une excellente triangulation tunisienne et à une passe vicieuse derrière la défense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitôt entré en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’appréciation du portier burkinabè, Hervé Koffi Kouakou dans les arrêts de jeu.

Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont même été dominés à plusieurs moments de la rencontre par des Etalons très accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont réussi à garder leurs filets vierges grâce à un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.

La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fès, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

Les Aigles de Carthage clôtureront la série des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, à 20 heures (HT), à Casablanca, au Maroc. Espérons qu’ils feront mieux face à une opposition d’un autre calibre et à un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu égal.

I. B.

L’article Football │ Vainqueurs des Burkinabè en amical et à domicile, les Tunisiens font l’essentiel   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ L’armée appelée à assurer le bon déroulement de la campagne céréalière

En recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, le président de la république, Kaïs Saied, a rappelé les missions confiées à l’armée, et qui ne consistent pas seulement à assurer la défense nationale et sécuriser les installations publiques en cas de besoin.

En effet, selon un communiqué de la présidence, la réunion a porté sur le renforcement des capacités de l’armée pour qu’elle soutienne davantage les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les missions qui lui sont assignées, l’armée doit assurer le bon déroulement de la campagne agricole, fournir des infrastructures de stockage des céréales, lutter contre les pandémies et de nombreuses autres tâches, qui ne sont pas directement liées à la défense, mais dont dépend la sécurité nationale, notamment alimentaire.

«La discussion a également mis en lumière le rôle de l’armée nationale dans l’exécution et le suivi des projets de développement», souligne le communiqué.

Si l’armée est ainsi appelée à la rescousse à la veille de la saison des grandes récoltes, c’est pour éviter qu’une partie de la production céréalière, qui promet d’être excellente cette année, du fait d’une meilleure pluviométrie, ne soit perdue par manque d’équipements de collecte, de transport et de stockage des grains, comme ce fut le cas il y a quelques années.

I. B.  

L’article Tunisie │ L’armée appelée à assurer le bon déroulement de la campagne céréalière est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ Kaïs Saïed s’impatiente et menace !

Les rencontres entre Kaïs Saïed et Sara Zaâfrani Zenzeri se succèdent et se ressemblent. Le président de la république y dit pratiquement les mêmes choses à la Première ministre, qui, elle, écoute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, à la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la désagréable impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dénoncés par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence à perdre confiance dans un appareil étatique qui ne répond pas à ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaité.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Saïed a déclaré, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle législation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient réellement responsables et déterminés à surmonter tous les obstacles, contrairement à ce qui se passe actuellement dans plusieurs établissements publics», selon ses termes rapportés par un communiqué officiel.

Le chef de l’État a ajouté que, dans de nombreux cas, les procédures servent de prétexte pour perturber le fonctionnement normal des établissements publics et harceler délibérément les citoyens, reprenant des menaces déjà faites à plusieurs reprises au cours des derniers mois en déclarant que les cadres de l’administration publique «doivent être tenus responsables devant la loi de toute faute ou négligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinés à servir le peuple, et non les groupes d’intérêt qui opèrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. Saïed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels établissements publics il s’agit, ni nous éclairer sur la méthode suivie pour évaluer leur rendement et réorienter leur travail. «Il existe des établissements censés prévenir la corruption, laquelle est visiblement endémique», a déclaré le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prévenir une maladie alors que ses symptômes sont clairement visibles sur son visage», a ironisé le président qui recourt au style imagé pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en désignant nommément les responsables des défaillances qu’il n’a de cesse de dénoncer. C’est à se demander si les mots du président vont bientôt être suivis de décisions et d’actions, et si une réforme radicale des services publics est déjà en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernés, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

L’article Tunisie │ Kaïs Saïed s’impatiente et menace ! est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de découverte

A la veille d’une saison touristique que nous espérons prometteuse, il importe de procéder à un état des lieux serein et objectif pour faire des choix à court et long termes en vue de préserver et améliorer l’attractivité et la compétitivité de la destination Tunisie. (Ph. Mosquée à Djerba).

Elyes Kasri *

Alors que de nombreux intervenants se plaignent du faible apport à l’économie de la formule all inclusive qui cantonne les touristes dans des ghettos hôteliers aseptisés en limitant les opportunités de déplacement et de rencontre avec la culture locale et le citoyen, il faut se rendre à l’évidence que très peu est fait pour encourager le tourisme individuel et de découverte de la Tunisie profonde.

Des marges d’amélioration

Outre l’absence d’accord Open Sky pour rendre la destination Tunisie moins onéreuse pour les touristes individuels notamment et en l’absence de transports publics dans les villes et entre les régions se rapprochant des standards internationaux, il urge de créer un corps de taxis touristiques avec les standards de confort, de sécurité et qualité des services requis avec notamment des taxistes parlant au moins deux langues étrangères.

Une simple constatation des moyens de transport dans les ports, aéroports et zones touristiques de Tunisie, permettra d’identifier de nombreuses marges d’amélioration surtout qu’il y va de l’image de marque de la Tunisie et de la forte impression laissée auprès des étrangers dont certains sont des décideurs politiques ou économiques ou des faiseurs d’opinion, sur l’Etat de droit en Tunisie.

La qualité se paie

De nombreux diplômés au chômage et des jeunes tunisiens ayant vécu pendant des années en Europe, pourraient fournir une pépinière de candidats auprès desquels un tri et un suivi continu pourraient rendre un grand service au tourisme et à l’économie nationale.

D’autre part, l’équivalent du régime FCR pourrait être accordé à cette catégorie professionnelle qui pourrait contribuer significativement à l’amélioration du produit touristique tunisien avec une exigence de tenue et de comportement irréprochables et des tarifs rémunérateurs et encourageants car il faut se rendre à l’évidence que la qualité se paie.

* Ancien ambassadeur.

L’article La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de découverte est apparu en premier sur Kapitalis.

Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir 

Ils fuient un pays où ils ne trouvent plus leur place. En 2023, plus de 17 000 mineurs non accompagnés ont quitté la Tunisie, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Derrière ces départs, il y a un vide. Agressif, muet. Un vide affectif, symbolique, institutionnel. Et un mal qu’on ne veut pas nommer : la blessure du lien. 

Manel Albouchi *

La Tunisie vit une hémorragie silencieuse. Pas seulement économique. Affectivement, socialement, symboliquement, nous perdons nos jeunes. Ils partent sans diplôme, sans soutien, sans récit pour se raconter. Ils partent parce qu’ils ont cessé d’espérer ici.  

Et quand ils arrivent ailleurs à Lampedusa, à Lyon, à Berlin… que trouvent-ils ? 

Des centres fermés, des numéros de dossier, des regards froids. Rarement une oreille. Rarement une main. 

Ils fuient l’indifférence et trouvent une autre forme d’oubli. L’anonymat administratif, impersonnel, glacé. 

Nos écoles, nos universités, nos institutions sont rarement pensées comme des espaces symboliques. Ce sont des lieux de tri, pas de reliance. De compétences, pas de contenance. 

Et pourtant, ces jeunes ne demandent pas qu’on les sauve. Ils demandent un espace, une reconnaissance, un cadre psychique et symbolique. 

L’histoire d’une famille… et d’un pays 

Je les connais bien. Ils viennent me consulter. Ils parlent peu ou crient en silence.  

Il y a ce père. Un homme sec, nerveux, enfermé dans une masculinité défensive. Il ne parle pas, il s’échappe. Il serpente les rues de Tunis, au volant de son taxi. Toute la journée. Toute la nuit. Comme s’il fuyait un foyer qui ne le reconnaît plus. 

La mère, elle, est prisonnière du regard social. Tétanisée par la peur du jugement. Elle vit au rythme des non-dits. Une femme qu’on n’a jamais autorisée à être sujet. 

L’aînée, elle, a fui. Vers les pays du Golfe. Elle envoie de l’argent. Elle tend la main et se retrouve à osciller entre sauveuse et victime. 

Le garçon, lui, s’est noyé ailleurs : dans la drogue, dans les trottoirs d’Europe. Ses messages sont espacés. Sa voix, hachée par la honte. 

La petite dernière, enfin, a choisi l’ordre : blouse blanche, Allemagne. Elle soigne des corps étrangers dans une langue étrangère. Mais dans ses valises, elle a ramené avec elle l’anxiété, dont elle a hérité. Pas seulement sociale, mais généralisée. Même à des milliers de kilomètres, la peur ne l’a jamais quittée. 

Et moi, je les regarde. J’écoute les fragments. J’essaie de tisser quelque chose. 

Ce n’est pas qu’une famille, c’est un miroir, une matrice, une mémoire collective éclatée. 

Ce que les chiffres ne disent pas  

En 2023, plus de 23 000 Tunisiens ont tenté la traversée de la Méditerranée (Frontex). Parmi eux, près de 30% sont des mineurs non accompagnés. 

Une étude d’Al Forum (2024) révèle l’ampleur des ruptures identitaires chez ces jeunes et le manque cruel d’écoute institutionnelle. 

En août 2024, un sondage TRT indiquait que 71% des jeunes Tunisiens (18–29 ans) veulent quitter le pays. 

Selon Médecins du Monde, seul 1 mineur migrant sur 5 bénéficie d’un accompagnement psychosocial structuré. 

Ces jeunes ne fuient pas que la pauvreté. Ils fuient l’indifférence, l’incohérence, l’absence de regard. Et ce qu’ils savent, même sans mots, c’est qu’ils ne comptaient déjà plus avant de partir. 

Un enfant, même silencieux, sent ce qu’on ne dit pas. Il sait s’il est vu… ou simplement surveillé. Il devine si sa douleur peut exister, ou si elle doit se taire. 

Le retour forcé : une violence sourde  

Pour ceux qui sont expulsés, le retour est souvent vécu comme une chute brutale : 

  • Dépression, honte, perte de sens ; 
  • Rupture avec la famille ou la communauté ; 
  • Difficulté à se réinsérer dans un pays qui, lui, n’a pas changé ; 
  • Risque de re-migration clandestine, parfois par des voies encore plus dangereuses. 

En tant que psychologue, je le constate : sans cadre d’accompagnement post-expulsion, on rejoue la même blessure d’abandon. La même perte de visage. 

Il faut des lieux, des relais, des humains qui savent contenir sans sauver. Accueillir sans juger. 

Et ici, que reste-t-il ?  

Les psychologues ont déserté. Les médecins aussi. Les enseignants, fatigués, baissent les bras. Les penseurs se taisent. Beaucoup sont partis.  

Et ici ? Souvent, ceux qui restent sont ceux à qui il ne reste plus rien. Ceux qu’on appelle les sans-espoir. Ceux pour qui l’espoir est devenu un luxe. 

Quand les ressources économiques, affectives, éthiques s’effondrent, Monsieur, c’est la loi de la jungle qui s’installe. 

Les plus rapides s’adaptent; les plus rusés fuient; les autres… sautent, parfois dans la mer. Pas par folie, par instinct. Parce que rester ici, c’est parfois mourir à petit feu dans un pays qui ne sait plus prendre soin de ses enfants. 

Et moi, Monsieur, je l’écris. Parce que le silence est aussi une forme de violence. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

L’article Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir  est apparu en premier sur Kapitalis.

Avec l’aide d’Israël, le Liban démantèle l’arsenal militaire du Hezbollah

L’étoile du Hezbollah continue de pâlir. Après l’épuisement enduré lors de la guerre destructrice de l’automne 2024, son infiltration par le Mossad, la chute de son allié Bachar Al-Assad et l’affaiblissement de l’Iran, le gouvernement libanais est déterminé à désarmer le groupe chiite pro-iranien. Chose complètement impensable il y a moins d’une année.

Imed Bahri

Pis encore, c’est avec des informations israéliennes fournies par les Américains que l’armée libanaise localise et détruit les dépôts d’armes du Hezbollah. Le gouvernement entend étendre ce processus aux factions armées palestiniennes présentes sur le territoire libanais. Le chef du gouvernement Nawaf Salam invoque le monopole de la force légitime ce qui veut dire que seul l’État est habilité à détenir des armes. 

Le Wall Street Journal a publié une enquête d’Omar Abdel Baqi et d’Adam Shamseddine indiquant que l’armée libanaise, avec l’aide des services de renseignement israéliens, s’emploie à démanteler la force militaire du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces progrès, selon le journal américain, contribuent à la préservation du fragile accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’État hébreu. 

Le Hezbollah désarmé dans le sud Liban

L’armée libanaise a largement réussi à désarmer le Hezbollah dans ses bastions du sud du pays. Pour le WSJ mentionne, «ce succès a été obtenu en partie grâce aux services de renseignement israéliens alors que le nouveau gouvernement libanais cherche à mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à une vague de violents combats avec Israël l’année dernière»

Le journal cite des responsables américains et israéliens qui se disent surpris par l’ampleur des progrès réalisés et les considèrent comme une avancée importante pour la préservation de la fragile trêve conclue en novembre dernier. Cependant ils se posent la question suivante : le gouvernement libanais sera-t-il en mesure de mener à bien cette tâche jusqu’au dans le sud et d’étendre ses efforts au reste du pays ?

Dans une déclaration au WSJ, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré: «Dans tout le pays, les armes doivent être entre les mains de l’État», ajoutant que le gouvernement libanais avait atteint environ 80% de ses objectifs en matière de désarmement des milices dans l’extrême sud.

L’armée libanaise consolide son autorité

De hauts responsables arabes ont déclaré que les renseignements israéliens ont transmis à l’armée libanaise via des canaux américains les informations qui ont permis de localiser et de détruire les derniers dépôts d’armes et positions militaires du Hezbollah dans le sud. L’armée libanaise a expliqué qu’elle détruisait une partie des armes confisquées au Hezbollah tout en conservant celles en état de marche pour renforcer son arsenal limité.

Le journal ajoute que ces efforts ont permis à l’armée libanaise de consolider son autorité au sud de la rivière Litani où elle contrôle désormais les points d’entrée et de sortie auparavant sous contrôle du Hezbollah.

«Nous constatons déjà que l’armée libanaise est plus efficace que prévu dans de nombreuses zones», a déclaré un responsable militaire israélien ajoutant que «Tsahal se félicite globalement de cette tendance et s’attend à ce qu’elle se poursuive».

Par ailleurs, le gouvernement libanais promeut un plan en plusieurs phases pour désarmer les groupes armés palestiniens à l’intérieur du pays. Ces groupes sont souvent basés dans des camps de réfugiés surpeuplés. En avril, les responsables de la sécurité libanaise ont lancé une campagne contre une cellule armée palestinienne soupçonnée d’être impliquée dans des tirs de roquettes vers Israël, ce qui a donné lieu à de rares arrestations.

L’accord de cessez-le-feu stipule que les efforts de désarmement doivent commencer au sud du fleuve Litani, à peu près parallèlement à la frontière avec Israël. Nawaf Salam, de concert avec les États-Unis, a appelé au désarmement de ces groupes. De hauts responsables de la sécurité libanaise ont confirmé que le Hezbollah avait partiellement coopéré aux efforts de désarmement dans le sud et, en même temps, avait été contraint d’abandonner le contrôle sécuritaire dans d’autres zones.

Ceux qui connaissent bien le Hezbollah affirment qu’il cherche à marquer des points en politique intérieure en gagnant du temps alors que le Liban sollicite une aide à la reconstruction auprès des pays occidentaux et ceux du Golfe, hostiles au Hezbollah, qui imposent des conditions à leur soutien financier.

Cependant, il est difficile de savoir si le Hezbollah continuera de coopérer aux efforts de désarmement dans d’autres régions du pays. «À moins que le Hezbollah ne soit disposé à se désarmer, je ne peux imaginer un scénario dans lequel le gouvernement déciderait de recourir à la force pour le désarmer. Il devrait plutôt utiliser son refus comme un levier et le lier au processus de reconstruction dans les zones chiites», a déclaré au journal Randa Slim, chercheuse à l’Institut du service extérieur de l’Université Johns Hopkins. 

D’un autre côté, le désarmement du Hezbollah représente un risque politique important pour le gouvernement de Salam, compte tenu du large soutien populaire dont bénéficie le parti au sein de la communauté chiite libanaise. Toutefois, le parti se trouve actuellement dans une position de faiblesse suite à la guerre destructrice de l’automne dernier avec les multiples frappes aériennes et la campagne d’assassinats visant la plupart de ses dirigeants.

Les responsables du Hezbollah ont souligné l’importance de maintenir son arsenal militaire compte tenu de la faiblesse de l’armée libanaise, de la supériorité militaire d’Israël et de la présence de menaces provenant d’autres groupes armés. Ibrahim Al-Moussawi, député du Hezbollah au Parlement libanais, a déclaré: «Les armes du Hezbollah, toujours présentes dans certaines zones, représentent une force pour le Liban». Des paroles qui ne convainquent pas grand monde. 

Dans les faits, le parti rencontre d’importantes difficultés pour reconstituer son arsenal militaire notamment après la chute du régime de Bachar Al-Assad, la fermeture des routes de contrebande en provenance d’Iran via la Syrie et surtout la perte de contrôle de l’aéroport de Beyrouth.

L’article Avec l’aide d’Israël, le Liban démantèle l’arsenal militaire du Hezbollah est apparu en premier sur Kapitalis.

La FTCR dénonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France

La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) a publié, le 2 juin 2025, le communiqué suivant où elle «exprime sa plus vive indignation» et adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, tué froidement à Puget-sur-Argens dans une attaque raciste, ainsi que du ressortissant turc également blessé lors de cette même attaque.

Un crime raciste clairement revendiqué dans des vidéos publiées par l’assassin, où il exprimait sa volonté de «tuer des étrangers» tout en se réclamant de l’idéologie d’extrême droite.

Le Parquet national anti terroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, en raison du caractère politique de l’acte. 

Ce drame n’est ni un fait divers ni un acte isolé. Il s’inscrit dans une escalade préoccupante, à l’image de l’assassinat d’Aboubakar Cissé en avril à La Grand-Combe (Gard), et dans la continuité tragique de celui de Brahim Bouarram, assassiné en 1995 après un défilé du Front National, poussé dans la Seine parce qu’il était étranger.

Ces actes sont le résultat direct et tragique de la banalisation des discours de haine. Certains partis d’extrême droite, figures politiques et relais médiatiques alimentent sans relâche un climat de stigmatisation. Des propos racistes, xénophobes et islamophobes sont relayés et normalisés, jusqu’à devenir un bruit de fond quotidien. Et quand la parole haineuse devient la norme, elle prépare le passage à l’acte.

Nous rendons hommage à Hichem, unanimement décrit par les habitants de Puget comme un homme respectueux, généreux, et aimé de tous. Sa mémoire nous engage.

Face à ce crime odieux, la FTCR appelle à un sursaut politique, citoyen et institutionnel. Nous demandons :

  • la condamnation publique claire et sans équivoque de ce crime raciste par toutes les autorités;
  • des poursuites judiciaires exemplaires à l’encontre du meurtrier;
  • la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre les violences racistes, intégrant la prévention, la protection des victimes et la sanction des discours de haine;
  • la promotion, dans les écoles, les médias et les institutions publiques, des valeurs de fraternité, d’égalité, de tolérance et de respect, indispensables à une société réellement plurielle et solidaire.

Hichem Miraoui ne sera pas oublié.
Le racisme tue. La République doit réagir.

Communiqué.

L’article La FTCR dénonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel

Le long-métrage de fiction du cinéaste palestinien ‘‘To a land unknown’’ (1h45min) Mahdi Fleifel sort dans les salles de cinéma tunisienne à partir du 4 juin 2025. Au casting : Mahmood Bakri, Aram Sabbah et Angeliki Papoulia.

Synopsis : Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens réfugiés à Athènes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquérir de faux passeports, sésame vers l’Allemagne où ils rêvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quête les pousse à franchir des limites, laissant derrière eux une part d’eux-mêmes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Mahdi Fleifel est diplômé de la National Film & Television School à Londres, où il reçut l’enseignement de Stephen Frears et Pawel Pawlikowski.

En 2010, il fonde avec son associé Patrick Campbell, producteur irlandais, la société de production Nakba FilmWorks.

En 2012, son premier long métrage documentaire ‘‘A world not ours’’ fait sa première mondiale au Festival international du film de Toronto.

Le film a reçu de nombreux prix, notamment à la Berlinale, à Edimbourg, au Nordisk Panorama. Il participe à la Cinéfondation en 2013.

Par la suite, Mahdi réalise plusieurs courts métrages : ‘‘A man retourned’’ (Ours d’argent 2016), ‘‘A drowning man’’ (en compétition officielle à Cannes et nommé pour un Bafta), ‘‘I signed a petition’’ (prix du meilleur court métrage à l’IDFA et nommé aux European Film Awards 2018), ‘‘3 logical exists’’ (Festival de Rotterdam).

‘‘To a land unkown’’ est son premier long métrage de fiction.

L’article Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel est apparu en premier sur Kapitalis.

Hichem tué dans un crime raciste en France : Un appel à la protection de la communauté tunisienne

Suite à l’acte terroriste barbare qui a coûté la vie au citoyen tunisien Hichem Miraoui samedi dernier à Puget-sur-Argens, le ministre tunisien de l’Intérieur Khaled Nouri a eu un entretien téléphonique ce lundi 2 juin 2025, avec son homologue français, Bruno Retailleau.

Au cours de cet échange, M. Nouri a fermement condamné cette tragédie, exprimant la profonde tristesse et l’indignation de l’opinion publique tunisienne face à cet événement, lit-on dans un communiqué diffusé ce soir par le département de l’Intérieur.

Le ministre tunisien a souligné l’impératif de garantir la sécurité et la protection de la communauté tunisienne résidant en France et a également insisté sur l’adoption d’une approche proactive pour prévenir de tels crimes, qui portent atteinte à l’humanité, et pour s’assurer qu’ils ne se reproduisent plus.

Khaled Nouri a par ailleurs mis en garde contre les dangers du discours de haine et de l’intolérance, qui mène à de tels actes abominables.

De son côté, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa ferme condamnation de ce crime raciste, qu’il a qualifié de terroriste. Il a réaffirmé le rejet catégorique des autorités françaises de toute tentative de semer la discorde au sein de la société française.

Le ministre français a par ailleurs présenté, en son nom et au nom du gouvernement français, ses sincères condoléances à la famille de la victime et a assuré que les autorités judiciaires françaises n’hésiteront pas à infliger les peines les plus sévères au coupable, tout en soulignant que ses actes ne représentent ni la société française ni les valeurs de l’État français.

Rappelons que Hichem Miraoui a été té tué samedi soir à Puget-sur-Argens dans Var par son voisin français. Ce dernier, qui a également blessé un turc, a diffusé deux vidéos « au contenu raciste et haineux »..

Il a été arrêté et placé en garde à vue et l’enquête confiée à la direction générale de la sécurité intérieure et à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.

Notons, que cet après-midi, Bruno Retailleau, a indiqué sur le réseau social X, s’être « entretenu avec l’ambassadeur de Tunisie en France pour dire sa compassion aux proches de la victime et sa solidarité à la communauté tunisienne de France pour ce crime insupportable ». « Le racisme doit être sévèrement puni. Quand il conduit à cette sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable », a-t-il encore écrit.

Y. N.

L’article Hichem tué dans un crime raciste en France : Un appel à la protection de la communauté tunisienne est apparu en premier sur Kapitalis.

❌