Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Rapport │ La Tunisie présente un «risque élevé» de torture et de mauvais traitements

Pour 2025, l’Index mondial de la torture classe la Tunisie pays comme présentant un risque élevé de torture et de mauvais traitements, sur la base des données recueillies en 2023 et 2024.

Plus d’une décennie après la révolution qui avait mis fin à des décennies de torture systématique et d’impunité, l’espoir d’un tournant durable en matière de respect des droits fondamentaux semble s’amenuiser.

Bien que la Tunisie ait ratifié une grande majorité des conventions et protocoles relatifs à la torture et qu’elle ait inscrit des principes généraux dans ses constitutions de 2014 et 2022, «ces pratiques persistent en raison de l’absence de réformes profondes du système sécuritaire et judiciaire.»

«La plupart des cadres juridiques restent inchangés, et la torture ainsi que les mauvais traitements demeurent des pratiques courantes, en particulier dans le cadre des actions des forces de l’ordre envers les victimes les plus vulnérables», précise le rapport, réalisé avec la participation de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), l’association Ifriqiya, L’Association tunisienne pour la justice et l’égalité (Dalj), l’Association tunisienne Awledna (ATA), Sanad Centre de Conseil, OMCT et Alliance contre la torture (ACT).

La Tunisie dans l’Index mondial de la torture 2025

Nous reproduisons ci-dessous la fiche d’information relative à la Tunisie de l’«Index Mondial de la torture 2025».

«Le recours à la violence par les agents des forces de l’ordre, tant dans l’espace public que dans les postes de police demeure une pratique courante. Il en va de même dans les prisons où les agressions par les agents pénitentiaires sont accrues par les effets délétères de la surpopulation carcérale. Au cours des dernières années, des dizaines de cas de morts suspectes ont été documentés, des procès visant la communauté LGBTQIA+ ont été ouverts sur la base de tests anaux dégradants, et de nombreux cas d’expulsions forcées, d’arrestations et de déplacements arbitraires vers les zones frontalières, ainsi que de violences institutionnelles contre les personnes en déplacement, ont été rapportés. Depuis mai 2024, au moins huit employé·e·s d’ONG et deux anciens responsables locaux ont été arrêtés, et plus de 40 personnes sont sous enquête pour leur soutien aux migrant·e·s et réfugié·e·s.

«Les poursuites pour torture et mauvais traitements sont rares, les peines prononcées restent légères, et les réparations accordées aux victimes sont inadéquates.

«À la suite du coup de force du 25 juillet 2021, initié par le président de la République, la répression contre les acteurs de la société civile s’est intensifiée. Le démantèlement des institutions démocratiques, la restriction de la liberté d’expression, les poursuites judiciaires et l’emprisonnement des opposants politiques sur des accusations infondées – complot contre l’État, terrorisme, blanchiment d’argent, corruption – ont instauré un climat de peur. À cela s’ajoutent le harcèlement des défenseur·e·s des droits humains, l’ingérence de l’exécutif dans la justice et l’adoption de lois répressives interdisant toute critique.»

Rapport d’activité de Sanad (juin 2024 – mai 2025)

Sanad a accueilli 166 nouveaux bénéficiaires, victimes directes et indirectes de torture et mauvais traitements aux multiples facettes : des violences fondées sur la discrimination raciale ou sexuelle, au harcèlement policier en lien avec le fichage, en passant par les agressions parfois graves sur la voie publique, dans les postes de police, en prison et ayant dans certains cas conduit à la mort de la victime.

Sanad Care a ainsi accompagné des nombreux bénéficiaires, nouveaux comme anciens, dans la reconstruction de leur vie et la réparation des dégâts souvent terribles occasionnés par la violence d’État sur les plans psychologique, social et médical. Les histoires d’Eyad, Aicha, Bayrem, Asma et bien d’autres racontées dans le rapport témoignent de l’impact crucial de l’assistance pluridisciplinaire offerte par l’équipe Sanad sur leur vie.

Conscient que chaque parcours est unique, Sanad adapte son assistance aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire. Cette approche est rendue possible grâce à un réseau de professionnels et des partenaires institutionnels, comprenant des médecins et psychologues, des avocats spécialisés, ainsi que des associations et des institutions publiques. C’est dans cette complémentarité d’expertises que réside l’une des principales forces du programme.

«Sanad est une aventure humaine menée avec et pour les victimes de torture et mauvais traitements afin de rétablir leur dignité. C’est aussi l’histoire d’une lutte déterminée pour la justice et contre l’impunité», dit Me Mokhtar Trifi, doyen et vice-président de l’OMCT.

Pendant l’année écoulée, Sanad Elhaq a fourni à ses bénéficiaires une assistance juridique adaptée à chaque cas, selon des modalités d’intervention réajustées continuellement en fonction de l’évolution de la situation mais aussi du contexte politique et sécuritaire.

Sanad Elhaq a ainsi donné de nombreux conseils juridiques, accompagné des bénéficiaires dans des démarches administratives ainsi que lors de convocations policières douteuses. Cette assistance juridique de proximité a permis d’améliorer concrètement la vie de plusieurs victimes.

En parallèle, le groupe d’action judiciaire de Sanad Elhaq a poursuivi et initié de nouveaux contentieux techniques stratégiques dont l’issue demeure suspendue au devenir de l’état de droit actuellement mis à mal.

Enfin, au-delà d’un bilan d’activités, le rapport Sanad est un outil de sensibilisation et de plaidoyer. Il rappelle que la torture n’est pas un phénomène du passé mais reste une pratique actuelle, insidieuse, capable de frapper n’importe qui, à n’importe quel moment. Ce rapport invite à la vigilance, à l’engagement et à la solidarité, pour construire ensemble une société plus juste et plus humaine.

L’article Rapport │ La Tunisie présente un «risque élevé» de torture et de mauvais traitements est apparu en premier sur Kapitalis.

Qui remportera la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 ?

Tout sur la Coupe du Monde des Clubs 2025 : format à 32 équipes, participants clés, favoris comme le PSG ou City, calendrier chargé, enjeux sportifs et économiques.

La Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 sera le plus grand tournoi de l’histoire de cette compétition. Pour la première fois, 32 équipes de tous les continents participent et le format rappelle celui de la Coupe du monde entre équipes nationales. La compétition se déroule aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet 2025. Le sujet principal parmi les fans, les analystes et les joueurs est une question : qui remportera le trophée ?

Pourquoi ce tournoi n’est pas aussi populaire que la Ligue des champions ?

Malgré sa renommée et la participation des clubs les plus performants, la Coupe du Monde des Clubs a longtemps été perçue comme un événement secondaire. Plusieurs raisons expliquent cela. Nous vous suggérons d’en examiner quelques-unes qui nous semblent les plus importantes :

Tout d’abord, le format précédent du tournoi ne comptait que sept équipes, dont une seule représentait l’Europe. De ce fait, la concurrence était faible et les victoires des géants européens semblaient prévisibles.

Deuxièmement, les tournois se déroulaient à la fin de l’année civile, souvent juste au moment des championnats nationaux. Cela a réduit l’intérêt des clubs et des supporters.

En 2025, la Fifa entend changer la perception du tournoi. Le nouveau format à 32 équipes, la géographie élargie et le niveau de compétition plus élevé pourraient donner au tournoi un nouvel élan. La cagnotte de plus d’un milliard de dollars augmente également l’importance de la compétition pour les clubs.

Le tournoi réunira des clubs des États-Unis, d’Arabie saoudite, du Japon et d’autres pays, ce qui rend le tournoi intéressant non seulement pour l’Europe, mais aussi pour d’autres marchés. De nombreux fans gardent par ailleurs un œil sur la participation de stars telles que Lionel Messi, qui joue pour l’Inter Miami.

Compte tenu de l’intérêt croissant pour les paris sportifs, l’attention accrue portée au tournoi attirera également les utilisateurs des plateformes de paris. La possibilité de parier sur la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 et sur la Ligue des champions renforce l’attrait de ces deux événements sportifs. Par ailleurs, les agents de bookmakers et les experts en paris sportifs affirment que le marché des paris est plus vaste pour la Fifa 2025, ce qui suscite un intérêt accru pour y placer des mises.

Cependant, dans certains pays, les parieurs ne peuvent pas effectuer eux-mêmes de transactions en raison de restrictions locales mais il y a la solution. L’agent de caisse MelBet est un partenaire officiel de la plateforme de paris sportifs, chargé d’aider les parieurs à effectuer des dépôts pour miser sur la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025, ainsi qu’à retirer leurs gains. De plus, les agents de paris sportifs, passionnés de foot, ne se contentent pas de profiter de cette opportunité pour gagner de l’argent : ils fournissent également des conseils précieux aux parieurs et expliquent comment placer des mises sur l’un des clubs de la Fifa 2025.

Liste des participants et des matchs intéressants

Le tournoi réunit les vainqueurs des tournois continentaux des quatre dernières années, ainsi que les clubs les mieux classés par la Fifa. Pas plus de deux équipes peuvent être inscrites dans un même pays. Par exemple, Liverpool, bien qu’occupant la huitième place du classement, n’a pas été admis en raison des positions supérieures de Manchester City et de Chelsea.

Huit groupes de quatre équipes constituent la phase initiale. Les groupes les plus intéressants et les matchs potentiellement spectaculaires :

Groupe A : Palmeiras (Brésil), FC Porto (Portugal), Al Ahly (Egypte), Inter Miami (USA). Le match entre Palmeiras et Porto a été intéressant, tout comme la performance de l’équipe de Messi face au champion d’Afrique.

Groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad AC (Maroc), Al Ain (EAU), Juventus (Italie).

Groupe H : Real Madrid (Espagne), Al Hilal (Arabie Saoudite), Pachuca (Mexique), Salzbourg (Autriche). Le Real Madrid est considéré comme le favori, mais Al-Hilal, avec une équipe solide, peut créer l’intrigue.

Du côté de l’Amérique du Sud, plusieurs grands noms du football participent à cette édition du tournoi. On retrouve notamment Boca Juniors, River Plate, Flamengo et Fluminense, tous prêts à défendre les couleurs de leur continent avec passion. La présence de clubs d’Asie et d’Afrique — Al Ahli, Espérance de Tunis, Urawa Red Diamonds, Ulsan, Mamelodi Sundowns — ajoute de la variété et de l’intrigue à la grille du tournoi.

Quant à l’Europe, elle est représentée par un impressionnant éventail de clubs prestigieux. Parmi eux, le Bayern Munich, le PSG, Manchester City, Chelsea, l’Inter Milan, Benfica, la Juventus, l’Atlético de Madrid et bien sûr le Real Madrid. Ces équipes, riches en histoire et en talents, promettent une compétition relevée et pleine de rebondissements.

Charges, blessures et calendrier

Le calendrier surchargé est l’un des principaux problèmes du tournoi. Il a lieu en été, juste après la fin de la saison européenne. Les joueurs évoluant en équipes nationales, en championnats et en tournois européens ne bénéficient donc pas de suffisamment de repos. Cela augmente le risque de blessure, en particulier pour ceux qui évoluent régulièrement à haut niveau tout au long de l’année. La Fifa avait promis un calendrier flexible, mais les problèmes persistent.

Les joueurs ont moins de temps pour récupérer, ce qui affecte considérablement la durée de leur carrière et la qualité de leurs performances. Les clubs bénéficient d’une certaine flexibilité grâce à des périodes de transfert supplémentaires, ainsi qu’à des périodes de remplacement prévues début juin et à la fin de la phase de groupes. Cependant, cela ne résout pas le problème de l’épuisement physique. De nombreux participants à la Coupe du monde débutent la nouvelle saison en août, ce qui complique encore la situation.

L’article Qui remportera la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 ? est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie gagne 27 places dans l’Index mondial de la transition énergétique  

Le dernier rapport ‘‘Energy Transition Index (ETI) 2025’’, récemment publié par le Forum économique mondial (WEF), a classé la Tunisie 62ᵉ mondial sur 118 pays et 2ᵉ dans la région d’Afrique du nord et Moyen-Orient en matière de transition énergétique. Notre pays a gagné 27 places par rapport à 2024 où il occupait le 89e rang mondial.

Avec un score global de 54,6 points et un bon classement régional, la Tunisie a enregistré, ainsi, des avancées sur la voie de la transition énergétique.

L’indice du WEF évalue les performances des pays selon 43 indicateurs, reposant sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité et l’équité d’accès à l’énergie. La Tunisie s’est distinguée surtout par son aptitude et la préparation de son système énergétique à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables et de la transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu, de la sécurité, la durabilité et l’équité de son système énergétique, en dépit des besoins de renforcement de la gouvernance et de l’amélioration des aspects d’innovation et d’investissement.

La Tunisie s’est forgée une place de choix dans la région Mena, en étant la deuxième juste derrière l’Arabie Saoudite (60ᵉ avec 55 points) et avant les Emirats arabes Unis (UAE) (48ᵉ avec 58,4 points).

En Afrique, la Tunisie se place derrière un leader continental, le Nigeria (61ᵉ, score ~54,8), et devance des pays tels que la Namibie (64e), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Égypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire, quant à elle, ferme le Top 10 africain en se positionnant au 90e rang mondial.

Dans le détail, le score de la Tunisie en termes de ‘Performance du système’ (sécurité, durabilité, équité) est 59,7 alors qu’en termes de ‘Préparation à la transition’ (gouvernance, infrastructure, innovation, investissements…), son score est à 46,9.

«Jusqu’à ce jour, la capacité d’énergie solaire installée en Tunisie est estimée à environ 700 MW (toutes énergies confondues, solaire, éolien, hydro…) et sera portée, d’ici la fin de 2025, à 1000MW», a indiqué à l’agence Tap, Nefaâ Baccari, directeur de l’Energie solaire au sein de l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME).

Pour Baccari, le classement de la Tunisie en matière de transition énergétique est «important» et «attendu», «compte tenu des efforts déployés depuis environ 9 ans pour réaliser la transition énergétique espérée». Ces efforts ont porté, entre autres, d’après lui, sur la création et l’actualisation du cadre règlementaire et la simplification des procédures.

D’après Tap.

L’article La Tunisie gagne 27 places dans l’Index mondial de la transition énergétique   est apparu en premier sur Kapitalis.

Sept plages immaculées à découvrir cet été en Tunisie

L’été en Tunisie, c’est la magie pure : plages cristallines, fruits de mer frais, activités variées et une multitude d’endroits où déconnecter ou explorer. Voici une liste des destinations que les Tunisiens et les voyageurs pourraient visiter cet été, proposées par le magazine spécialisé Scoop Empire.

Hammamet – Sur la côte du Cap Bon

Hammamet est l’une des stations balnéaires les plus populaires de Tunisie grâce à ses eaux calmes et propres, à son ancienne médina pleine de charme et à ses parcs aquatiques et clubs de plage accessibles à pied. Yasmine Hammamet abrite un quartier moderne avec des hôtels et une marina, mais la vieille ville est plus authentique et décontractée.

Djerba – L’île du Sud

Si vous aimez les journées tranquilles et paisibles, sous les palmiers, Djerba est faite pour vous. Cette île au large de la côte sud offre un mélange de cultures, que l’on ressent pleinement dans ses marchés et ses quartiers. Optez pour ses plages tranquilles, mais restez pour sa gastronomie, son architecture unique et son ambiance locale chaleureuse.

Sousse – Sur la côte Est

Sousse allie vie balnéaire et ambiance urbaine animée. Vous y trouverez de grandes plages de sable, une vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco et une vie nocturne animée en été. Que vous souhaitiez vous détendre, faire la fête ou explorer, Sousse offre des activités intéressantes à tous les voyageurs.

Port El Kantaoui – Juste au nord de Sousse

Non loin de Sousse, Port El Kantaoui est un quartier plus calme et plus élégant, conçu pour les vacances. Vous y trouverez des bateaux colorés, une jolie petite marina, des cafés de plage et un parcours de golf. Idéal pour les familles, il est idéal pour les promenades.

Tabarka – Près de la frontière algérienne

Tabarka a un visage différent : forêts, falaises et plages rocheuses. Elle est réputée pour la plongée sous-marine et ses festivals de musique. Si vous souhaitez changer des stations balnéaires traditionnelles et aimez la nature ou la musique live, le voyage vaut le détour.

Bizerte – Au nord-ouest de Tunis

Bizerte possède un magnifique vieux port, des plages simples et un mélange élégant d’architecture tunisienne et française. De plus, la ville est proche du parc national de l’Ichkeul, idéal pour une pause au vert.

La Marsa – Au nord-est de la Tunisie

La Marsa est le lieu de prédilection de nombreux Tunisiens pour échapper à la chaleur. Élégant sans être snob, il propose des cafés de plage, des espaces artistiques et des lieux où se détendre toute la journée. Idéal pour une escapade rapide si vous êtes déjà en ville.

Traduit de l’anglais.

Source : ScoopEmpire.

L’article Sept plages immaculées à découvrir cet été en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Revue │ ‘‘Notre regard’’ pour accompagner le cinéma tunisien  

La dynamique du cinéma tunisien et sa présence à l’échelle internationale ne sont plus à prouver. Aussi était-il important de l’accompagner par une revue tenue par des spécialistes et des critiques qui suivent son parcours depuis des décennies.

Voilà la revue ‘‘Notre regard’’, qui paraît à Paris, dont le numéro 3 (juin 2025) propose des entretiens comme celui de Selma Baccar ou des gros plans sur des films comme ‘‘Thalathoun’’ de Fadhel Jaziri ou des hommages rendus à Moufida Tlatli et Kahina Attia. L’actualité ne manque pas, Lotfi Achour et ses ‘‘Enfants Rouges’’.

La revue se veut aussi l’écho solide du cinéma arabe et africain de l’Algérienne Assia Djebar au Palestinien, Rachid Mashrawi et Malien Souleymane Cissé.

Fiches techniques, dossiers, datations, photos historiques, problématiques posées avec sérieux sur la production, le financement, l’industrie du cinéma, etc., font de cette revue bien imprimée et dans une mise en page agréable et accessible, un vrai outil de travail, outre ce qu’elle apporte comme plaisir de lecture.

Tahar Bekri

Contact : notreregard@cinematunisien.com

L’article Revue │ ‘‘Notre regard’’ pour accompagner le cinéma tunisien   est apparu en premier sur Kapitalis.

Polluée par le phosphate, Gabès se meurt et appelle à l’aide

Dans le reportage que nous reproduisons ci-dessous, l’agence AFP revient sur le drame de Gabès, ville du sud-est de la Tunisie, la plus polluée par les industries chimiques dans le pays, et dont la population appellent les autorités à leur secours, sans que leur voix ne soient pour le moment entendue.    

La chambre de Cherifa Attia sent le caoutchouc brûlé. L’odeur provient d’une énorme usine de traitement des phosphates, installée à Gabès en Tunisie, qui déverse ses déchets à l’air libre et dans la mer.

Les riverains dénoncent depuis des années les émanations toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), plus grand complexe du pays, qui produit des engrais à base de phosphate.

Les autorités avaient annoncé la fermeture du site en 2017 mais le gouvernement a récemment promis de multiplier par cinq la production de phosphates, pour la faire passer de 3 à 14 millions de tonnes par an d’ici 2030.

«C’est en train de nous tuer, nous respirons cela nuit et jour», explique à l’AFP Cherifa, 74 ans, en humant l’air acre qui enveloppe Gabès et ses 400 000 habitants.

Après des années de troubles sociaux et de sous-investissements, le président Kaïs Saïed veut relancer le secteur des phosphates, principale richesse naturelle de Tunisie, qui a dégringolé du 5e rang mondial en 2010 au 10e actuellement.

«Cette usine est mauvaise pour l’air, la mer, toute forme de vie. Nous espérions une application de la décision de 2017 mais le gouvernement a visiblement abandonné cette idée», déplore Khayreddine Debaya, coordinateur de Stop Pollution, une ONG locale.

Cherifa dit avoir survécu à deux cancers du sein et de l’utérus alors que sa sœur Naftia, 76 ans, souffre de problèmes cardiaques et de peau.

Diverses études lient la transformation des phosphates à des pathologies semblables à celles des deux sœurs.

Des niveaux très élevés de polluants chimiques

Outre la relance de la production, le gouvernement a récemment décidé de retirer les phosphogypses – principal résidu de la production de fertilisants – de la liste des déchets dangereux.

La production d’engrais émet des gaz hautement toxiques comme le dioxyde de soufre et l’ammoniac, tandis que le phosphogypse contamine les sols et les nappes phréatiques avec des substances cancérigènes comme le plomb et l’arsenic.

L’Institut national de la santé aux Etats-Unis a établi une corrélation entre l’exposition à ces déchets et des affections comme l’«insuffisance hépatique, des maladies auto-immunes, des troubles pulmonaires».

Selon une étude du laboratoire universitaire français Géosciences Environnement Toulouse, datant de décembre dernier, l’usine de Gabès émet «des niveaux très élevés» de polluants.

Le document déplore des «conséquences dévastatrices» comme des «malformations cardiaques», soulignant que «cette pollution industrielle (..) est associée à divers problèmes de santé très répandus à Gabès, comme des cancers (poumon, nez, sein, foie, rein, estomac, sang)».

En l’absence de données officielles, il est difficile de quantifier l’ampleur du phénomène. Une cancérologue locale interrogée par l’AFP a refusé de commenter les cas spécifiques à Gabès. Pour beaucoup de riverains, la prudence de certains médecins s’explique par la peur d’une réaction des autorités.

Le complexe chimique donne du travail à environ 4 000 personnes à Gabès, où une personne sur quatre est sans emploi.

«Si les autorités refusent de la démanteler, il faudrait au moins arrêter de déverser des déchets dans l’air et en mer», estime Mouna Bouali, une autre riveraine de 45 ans, suggérant que les autorités utilisent l’argent du phosphate pour «assainir l’environnement».

L’argent pour l’Etat, la maladie pour la population

Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités n’ont pas souhaité répondre.

«Nous sommes tous moribonds à Gabès», dénonce Mme Bouali, assise près de sa mère Dhabia, aveugle et atteinte d’une maladie auto-immune.

«Qu’ils prennent tout Gabès, nous ne voulons plus de cette ville» dont «l’Etat tire de l’argent et nous uniquement des maladies», lance Dhahbia, 67 ans, qui envisage de vendre sa maison mais se demande «qui voudrait acheter un logement ici».

Ces dernières semaines, des centaines de riverains ont été crier leur colère devant les bureaux du gouverneur local, brandissant des pancartes: «je veux vivre».

Les familles interrogées par l’AFP ont voté pour le président Saïed, réélu en octobre dernier, auquel elles font confiance. C’est pourtant sous son impulsion que la Tunisie mise sur le phosphate, ce «pilier de l’économie nationale», selon M. Saïed, pour stimuler la croissance grâce à des exportations destinées particulièrement aux marchés européens.

Cherifa et Naftia se souviennent encore de l’inauguration du complexe GCT par le premier président tunisien Habib Bourguiba en 1972, dans un contexte d’essor industriel. «Nous sommes descendues dans la rue pour chanter et applaudir», souligne Naftia, sans savoir que «nous célébrions notre propre perte».

Source : AFP.

L’article Polluée par le phosphate, Gabès se meurt et appelle à l’aide est apparu en premier sur Kapitalis.

Hamza Mathlouthi quitte Zamalek │ Entre tristesse et gratitude

Le défenseur international tunisien Hamza Mathlouthi a annoncé mercredi 25 juin 2025 son départ du club égyptien Zamalek, mettant fin à une période de cinq saisons marquée par d’importants succès en trophées mais se terminant par une blessure.

Le contrat de Mathlouthi avec le Zamalek a expiré à la fin de la saison qui vient de s’achever.

Le joueur de 32 ans a rejoint le club cairote en octobre 2020, libre de tout transfert en provenance du CS Sfaxien tunisien.

Dans un communiqué publié sur son compte Instagram, Mathlouthi a exprimé un «mélange de tristesse et de gratitude» suite à son départ.

«Le parcours n’a pas été facile, mais il a été formidable», a-t-il écrit, revenant sur sa période passée au club.

«Pendant cinq ans, j’ai porté le maillot du Zamalek avec honneur, je me suis battu pour cette entité et j’ai vécu des moments inoubliables, où nous avons soulevé des coupes et célébré avec un public enthousiaste», a-t-il déclaré.

Mathlouthi a subi une blessure au ligament croisé antérieur (LCA) en janvier, ce qui l’a limité à 14 apparitions cette saison.

«Cette récente blessure a été un coup dur, non seulement pour mon corps, mais aussi pour mon âme», a-t-il déclaré.

«J’aurais aimé pouvoir continuer à défendre cet emblème, mais chaque histoire a une fin», a-t-il admis.

Mohamed Slama, l’agent de Mathlouthi, a déclaré à On Sport qu’aucune discussion n’avait eu lieu concernant un renouvellement de contrat avec Zamalek.

Slama a indiqué que Mathlouthi suivrait deux mois de rééducation aux Émirats arabes unis et devrait être à 100% de sa forme d’ici fin ‘

Il a également révélé que le joueur avait reçu une offre d’un «grand club africain», malgré sa blessure.

Durant son passage au Zamalek, Mathlouthi a disputé 153 matchs, marquant cinq buts et délivrant six passes décisives.

Il a joué un rôle clé dans l’équipe qui a remporté six titres majeurs, dont la Premier League égyptienne lors des saisons 2020/2021 et 2021/2022, la Supercoupe d’Égypte en 2020/2021, la Coupe de la Confédération de la CAF en 2023/2024, la Supercoupe de la CAF en 2024/2025 et la Coupe d’Égypte en 2024/2025.

«Je repars aujourd’hui fier de chaque moment passé ici et de chaque titre que nous avons remporté ensemble», a conclu Mathlouthi dans son message d’adieu.

L’article Hamza Mathlouthi quitte Zamalek │ Entre tristesse et gratitude est apparu en premier sur Kapitalis.

Kaïs Saïed entre salut républicain et défis de gouvernance

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président Kaïs Saïed dans le redressement du pays, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité.

Leith Lakhoua *

Il est incontestable que le président Kaïs Saïed a, à un moment décisif de l’histoire récente de la Tunisie, réussi à écarter de graves dangers qui menaçaient l’existence même de l’État républicain. Face à une anarchie parlementaire croissante, à la complaisance de certaines institutions de l’État vis-à-vis de réseaux mafieux, et à une infiltration systématique des intérêts privés dans les rouages publics, l’intervention du président a été salutaire. Elle a permis de remettre de l’ordre dans un pays qui glissait lentement mais sûrement vers une forme de désintégration institutionnelle.

Réussites et échecs

Parmi les actions positives à mettre à son actif, on peut citer la relance de plusieurs entreprises nationales stratégiques comme la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), la Société nationale des celluloses et du papier Alfa (SNCPA) et la Société tunisienne du sucre (STS). Ces entités, longtemps paralysées, connaissent depuis un retour progressif à l’activité, ce qui contribue indéniablement à l’effort national de relance économique.

Cependant, à côté de ces réussites, certaines initiatives du président ont montré leurs limites, voire leur inefficacité. C’est le cas notamment des «charikat ahlia», sociétés communautaires qui peinent à émerger, faute de garanties solides assurant la viabilité de leurs projets.

À cela s’ajoute l’opacité entourant le Conseil national des régions et des districts (CNRD), dont les prérogatives restent floues. Il semble que ce conseil devait contribuer à l’élaboration de la loi électorale relative aux collectivités locales; or, à ce jour, aucune élection municipale n’a été tenue, et les communes du pays vivent dans une anarchie croissante, marquée par l’abandon, l’inefficacité, et l’absence de toute gestion structurée.

Par ailleurs, la Tunisie se trouve à l’orée de plusieurs projets stratégiques à forte valeur ajoutée : le port en eaux profondes d’Enfidha, le pont de Bizerte, la réhabilitation de l’aéroport de Tunis-Carthage, le développement du réseau ferroviaire, la transition vers l’énergie verte, ou encore le projet ambitieux de la Cité médicale des Aghlabides. Ces projets, vitaux pour l’avenir économique du pays, mériteraient un pilotage institutionnel spécifique, méthodique et suivi.

C’est pourquoi, afin de passer à une vitesse supérieure et répondre aux exigences de l’heure, il devient nécessaire d’envisager une série de mesures structurelles :

– la réévaluation du CNRD pour déterminer de manière claire s’il constitue une véritable valeur ajoutée ou s’il représente une charge superflue pour les finances publiques; le cas échéant, sa dissolution permettrait de recentrer les ressources sur des structures réellement utiles;

– l’adoption d’une loi électorale claire et organisation des élections municipales : la vacance du pouvoir local ne peut plus durer, et il est impératif de rétablir les conseils municipaux élus afin de restaurer une gestion locale responsable, légitime et efficace;

– la création d’un ministère des Grands Projets qui aurait pour mission exclusive de piloter les projets d’envergure nationale, avec un calendrier précis, des budgets clairs et des rapports d’avancement périodiques (trimestriels ou semestriels);

– la constitution de cellules d’expertise auprès de la présidence : le président gagnerait à s’entourer de conseils techniques dans les différents domaines de gestion (économie, infrastructure, énergie, santé, gouvernance territoriale), capables de suivre le rendement des institutions, proposer des solutions et garantir un minimum de continuité et d’évaluation dans l’action publique.

Le temps est venu de construire

Il est vrai que Kaïs Saïed a été confronté à des trahisons, parfois au plus haut niveau de l’État, y compris parmi les personnes qu’il avait lui-même promues. Mais ces cas isolés ne doivent pas justifier une méfiance systématique ni entraver la dynamique nécessaire à la gestion efficace d’un pays en quête de stabilité et de croissance.

Le temps est venu non plus de dénoncer, mais de construire; non plus de soupçonner, mais de confier avec méthode, contrôle et rigueur.

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité. C’est à ce prix que la Tunisie pourra relever les défis du monde moderne et redonner espoir à ses citoyens.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

L’article Kaïs Saïed entre salut républicain et défis de gouvernance est apparu en premier sur Kapitalis.

Campagne antirabique | Vaccination gratuite des chats et des chiens à Monastir

Une campagne régionale de vaccination gratuite contre la rage a été lancée ce jeudi 26 juin 2025 à Monastir et se poursuivra également demain.

Destinée aux chiens et aux chats a été lancée ce jour par la municipalité de Téboulba, où des stands ont été placés devant le stade du club Aigle Sportif de Téboulba.

La campagne de lutte contre la rage se poursuivra demain vendredi 27 juin, à Sahline, à l’initiative de la cellule locale de vulgarisation agricole, en coordination avec le gouvernorat.

Y. N.

L’article Campagne antirabique | Vaccination gratuite des chats et des chiens à Monastir est apparu en premier sur Kapitalis.

Communiqué du Festival de Dougga à propos des accès et des billets

Les organisateurs du Festival international de Dougga ont publié un communiqué pour rappeler quelques informations essentielles concernant l’accès au site.

L’entrée au Festival, qui se déroule du 28 juin au 8 juillet, est réservée aux détenteurs de billets ou invitations officiels, rappellent les organisateurs, en précisant que chaque billet est unique et est muni d’un code QR valide pour une seule entrée : Pas de duplicata, pas d’exception. Achetez vos billets et contribuez à faire vivre votre festival.

Une mise en garde importante est également émise concernant l’achat de billets achetés auprès de sources non officielles, qui sont souvent contrefaits ou invalides.

Il est de fait impératif de n’acquérir vos billets que via les points de vente officiels et agréés, soit « Teskerti » et/ou es guichets agréés, rappelle la même source, en commentant : « Achetez vos billets et contribuez à faire vivre votre festival »

L’article Communiqué du Festival de Dougga à propos des accès et des billets est apparu en premier sur Kapitalis.

Notre Grand Bleu : Sysy, la tortue caouanne sauvée à Monastir

L’Association Notre Grand Bleu a annoncé le sauvetage, mardi dernier à Monastir , de la tortue caouanne affectueusement nommée Sysy.

Notre Grand Bleu a vivement remercué le pêcheur Hamza Betbout pour le sauvetage de Sysy, retrouvée piégée dans les filets : Il l’a libérée avec soin, puis a immédiatement contacté notre équipe.

Après un premier examen vétérinaire réalisé par l’association, Sysy a été transférée à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) pour bénéficier des soins appropriés et d’une période de convalescence, indique Notre Grand Bleu.

Et d’ajouter : « Grâce à l’engagement de nos pêcheurs partenaires, nous poursuivons ensemble la mission de sauvegarde des tortues marines en Méditerranée ».

Y. N.

L’article Notre Grand Bleu : Sysy, la tortue caouanne sauvée à Monastir est apparu en premier sur Kapitalis.

Le CRLDHT alerte sur des conditions de détention de Khayem Turki

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a dénoncé les conditions de détention de Khayem Turki

Dans son communiqué le CRLDHT rappelle que Khayem Turki est détenu depuis plus de deux «dans des conditions qui violent gravement sa dignité et ses droits fondamentaux ».

Le CRLDHT affirme que le quotidien de Khayem Turki en prison est marqué par une lumière allumée 24h/24 dans sa cellule, le privant de sommeil naturel depuis plus de deux ans, au point de déclarer : « J’ai envie de voir une heure de nuit. Même les coupures d’électricité me procurent du répit. »

LE Comité affirme aussi que Khayem Turki vit avec une présence massive de punaises de lit et le risque de maladies de peau graves, sachant qu’il a été condamné à 48 ans de prison après deux ans de détention préventive, pour son activité politique pacifique et sa participation à la création d’un front d’opposition.

Ce traitement constitue une forme de torture psychologique et une violation flagrante des standards internationaux.

Le CRLDHT alerte sur l’urgence d’agir pour garantir à Khayem Turki des conditions de détention humaines.

Communiqué

L’article Le CRLDHT alerte sur des conditions de détention de Khayem Turki est apparu en premier sur Kapitalis.

Maintien en détention d’un avocat lié à l’affaire Mimouni

La justice a rejeté la demande de libération d’un avocat lié au dossier de l’homme d’affaires Youssef Mimouni relatif à une affaire de corruption.

La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a décidé de maintenir en vigueur le mandat de dépôt émis à l’encontre du prévenu, précise Mosaïque FM.

L’affaire concerne un litige judiciaire opposant des sociétés de Youssef Mimouni à une banque publique, rappelle la même source.

Y. N.

L’article Maintien en détention d’un avocat lié à l’affaire Mimouni est apparu en premier sur Kapitalis.

Kaïs Saïed │ Les chômeurs de longue durée seront appelés à remplacer les mauvais fonctionnaires

Les groupes d’intérêt qui tentent par tous les moyens d’envenimer la situation et de créer des crises [dans le pays] doivent rendre compte de leurs actes, ainsi que ceux qui sont à leur service au sein de l’administration publique.

C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed, lors de sa rencontre avec la Première ministre Sarah Zaafrani Zenzeri, mercredi 25 juin 2025, au Palais de Carthage, ajoutant, selon un communiqué de presse publié par la présidence, que les chômeurs de longue durée sont souvent mieux qualifiés et prêts à occuper ces postes.

Le président Saïed a souligné que le patriotisme, le dévouement, l’abnégation et l’austérité doivent être des critères clés dans la sélection des futurs responsables chargés de superviser les services publics, les institutions et les entreprises publiques.

Il a également dénoncé la complaisance injustifiée de certains responsables administratifs qui utilisent la complexité et les lenteurs des procédures comme prétexte pour ne pas satisfaire les demandes des citoyens.

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné que de nombreux textes de lois doivent être révisés en profondeur, ainsi qu’un certain nombre de nominations et d’institutions dont l’utilité est sujette au doute.

Ces déclarations présidentielles ont un air de déjà entendu. Elles ont déjà été faites à plusieurs reprises au cours des deux dernières années, et adressées aux différents chefs de gouvernement qui se sont succédé au poste.

Est-ce à dire que Saïed s’impatiente de voir enfin concrétisées ses recommandations relatives à la réforme de l’administration publique?

On est tentés de le penser, et de voir dans cette insistance présidentielle un reproche adressé à ceux et celles qui sont censés mettre en œuvre ses recommandations. Et qui tardent à le faire…

I. B.   

L’article Kaïs Saïed │ Les chômeurs de longue durée seront appelés à remplacer les mauvais fonctionnaires est apparu en premier sur Kapitalis.

Rencontre à Tunis des jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens

«Jeunesse, climat et développement durable en Méditerranée : l’Italie et la Tunisie pour une nouvelle génération de coopération» est l’intitulé d’une journée de discussion entre les institutions et les jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens sur les grands défis de notre époque, afin de construire ensemble un avenir de développement durable et d’opportunités pour la Méditerranée.

Cette journée est organisée, côté italien, par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique (Mase), le Conseil national de la jeunesse (CNG) et le Centre méditerranéen des énergies renouvelables (Medrec), et, côté tunisien, par l’Institut de recherche et des hautes études agricoles (Iresa) en collaboration avec l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat).

Cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative mondiale Youth4Climate, promue par le Mase et le Pnud, a réuni des institutions et des jeunes pour un débat ouvert et constructif sur les grands défis actuels, avec un accent particulier sur la crise climatique et la nécessité de promouvoir le développement durable, a indiqué la représentation diplomatique italienne sur ses réseaux sociaux, ajoutant que l’objectif premier est de construire ensemble un avenir d’opportunités pour la Méditerranée, qui place les nouvelles générations au centre.

L’article Rencontre à Tunis des jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens est apparu en premier sur Kapitalis.

NextAV, acteur clé de l’innovation technologique en Tunisie  

Avec une présence à Sousse et à Doha, la startup tunisienne NextAV s’impose comme un acteur clé de l’innovation technologique en Afrique du Nord, offrant des solutions concrètes aux défis environnementaux et agricoles contemporains.

Fondée à Sousse et basée à Novation City, NextAV transforme des images satellites publiques à faible résolution en données géospatiales haute définition grâce à une technologie propriétaire de super-résolution basée sur l’intelligence artificielle (IA).

Cette innovation permet une surveillance précise et quasi en temps réel des cultures, même dans des zones à forte couverture nuageuse.

Les agriculteurs peuvent ainsi détecter rapidement les zones problématiques, comme les infestations de ravageurs ou les maladies, et appliquer des traitements localisés pour minimiser les pertes.

L’intégration des images super-résolues avec des dispositifs IoT et d’autres sources de données favorise une planification agricole plus intelligente et basée sur des données concrètes. Cela permet une utilisation optimisée des intrants, une conservation de l’eau améliorée et une vérification des pratiques durables telles que l’agriculture régénératrice.

NextAV a été récompensée lors du sommet AfricArena Tunisia, où elle a reçu le prix de la meilleure startup en intelligence artificielle. Cette distinction souligne l’impact de ses solutions d’imagerie satellite basées sur l’IA dans des secteurs variés, de l’agriculture à la gestion des ressources naturelles.

En collaborant avec des entreprises comme Mare Alb, spécialisée dans la production de sel marin, NextAV démontre la polyvalence de sa technologie. Grâce à l’analyse d’images satellites, Mare Alb peut suivre en temps réel la concentration de l’eau salée dans ses bassins, optimisant ainsi la qualité de sa production.

NextAV ne se limite pas à l’agriculture. Elle étend ses services à d’autres secteurs tels que l’énergie et la gestion des ressources naturelles, en fournissant des données géospatiales précises pour une prise de décision éclairée. Son objectif est de démocratiser l’accès à une intelligence géospatiale avancée, soutenant ainsi la transition vers une économie décarbonée.

NextAV fait partie des 5 startups tunisiennes sélectionnées pour le programme ScaleUp, propulsé par Terna SpA, avec Mind the Bridge et Elis !«Chez NextAV, nous exploitons l’IA et l’imagerie satellite pour construire l’avenir de la surveillance de précision, de l’agriculture aux infrastructures énergétiques. Ce programme est une occasion unique d’accroître notre impact et de nouer des liens avec des partenaires visionnaires à travers la Méditerranée», écrit la startup sur son site web.

I. B.

L’article NextAV, acteur clé de l’innovation technologique en Tunisie   est apparu en premier sur Kapitalis.

En Tunisie, les femmes représentent le tiers du corps diplomatique

Selon le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, qui parlait à l’occasion du séminaire consacré au thème «Femmes tunisiennes et diplomatie : parcours et réalisations, expériences et perspectives», le 24 juin 2025, au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis, les femmes constituent désormais environ un tiers du corps diplomatique de la Tunisie, soit plus exactement 36%.

M. Nafti a insisté sur le rôle fondamental des femmes dans la construction d’un État moderne depuis l’indépendance, dans tous les secteurs, soulignant l’importance de réaffirmer le principe d’égalité des chances au sein de son département.

Ce fait, a-t-il ajouté, les positionne comme un pilier essentiel du développement de l’action diplomatique et de la consolidation de la paix et de la sécurité à l’échelle mondiale.

Florence Bastian, représentante du Bureau des Nations Unies pour la femme en Tunisie et en Libye, a reconnu, de son côté, la place importante occupée par les femmes diplomates au sein des organisations internationales. Elle a exprimé l’espoir d’une implication toujours plus grande des femmes dans les instances décisionnelles. L’histoire de la diplomatie tunisienne compte des pionnières telles que Faika Farouk, première femme à occuper un poste diplomatique dans l’histoire moderne du pays.

Nommée attachée d’ambassade au ministère des Affaires étrangères en 1957, Mme Farouk a ensuite occupé des postes de grand prestige, devenant ambassadrice de Tunisie dans plusieurs pays, dont le Sénégal et le Royaume-Uni.

Avec 11 femmes aujourd’hui à la tête de missions diplomatiques à l’étranger, la Tunisie poursuit son cheminement vers une représentation plus équilibrée des genres au sein de ses institutions internationales. La parité reste cependant un objectif encore lointain.

Deux panels de discussion ont été organisés lors du séminaire, portant respectivement sur le rôle des Tunisiennes dans la diplomatie et sur les expériences d’autres pays dans le soutien à la présence des femmes dans la diplomatie bilatérale et multilatérale.

En marge de l’événement, une exposition documentaire a été consacrée à l’histoire de la participation des Tunisiennes à la diplomatie, mettant en lumière les activités des ambassadrices et consuls en poste à l’étranger, ainsi que le rôle actuel des diplomates tunisiennes et les perspectives pour leur autonomisation accrue dans ce domaine stratégique.

Une courte vidéo a également été projetée, retraçant les parcours de diplomates tunisiennes et leurs contributions à la défense des intérêts de la Tunisie et à la promotion de sa souveraineté.

I. B.  

L’article En Tunisie, les femmes représentent le tiers du corps diplomatique est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ Créances douteuses et mauvaise gestion des banques publiques

Le montant des créances douteuses des banques publiques tunisiennes a atteint 6,87 milliards de dinars (2,32 milliards de dollars), chiffre pour le moins élevé dans un pays en proie à une grave crise financière.

Ces créances sont réparties entre les principales banques publiques, les plus mal gérées du secteur, dont la Société Tunisienne de Banque (STB), la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque Nationale Agricole (BNA).

L’important volume de créances douteuses met en évidence l’aggravation de la crise de gouvernance dans le secteur bancaire public du pays.

Les banques tunisiennes ont été sous pression ces dernières années en raison du ralentissement économique et d’un environnement commercial difficile qui a affecté la capacité de remboursement des emprunteurs.

Le montant des créances douteuses représente environ la moitié des sommes que le gouvernement cherche à recouvrer dans le cadre de la réconciliation pénale impliquant des hommes d’affaires accusés de corruption.

Ce processus, lancé en vertu du Décret-loi- n° 2022-13 du 20 mars 2022, portant sur la réconciliation pénale et l’affectation de ses ressources, est loin d’avoir encore attaint ses objectifs.

I. B.

L’article Tunisie │ Créances douteuses et mauvaise gestion des banques publiques est apparu en premier sur Kapitalis.

Activi Sifek, la campagne estivale de Ooredoo lance

Ooredoo Tunisie a annoncé, mardi 24 Juin 2025, le lancement officiel de sa nouvelle saison estivale sous le slogan «Activi Sifek».

Cette campagne vise à offrir une expérience estivale exceptionnelle, alliant innovation, confort et proximité avec ses clients, en mettant l’accent sur des solutions numériques adaptées aux besoins des Tunisiens, petits et grands, tout au long de l’été.

Dans ce cadre, Mansoor Rashid Al-Khater, Ceo de Ooredoo Tunisie, a déclaré : «La campagne Activi Sifek reflète parfaitement notre vision fondée sur l’innovation et la proximité avec nos clients. À travers cette initiative, nous voulons offrir une expérience complète qui allie des solutions numériques avancées à un engagement sociétal fort, afin d’être toujours le partenaire de confiance des Tunisiens pendant l’été et au-delà.»

Offre complète et services sur mesure

Dans le cadre du programme Activi Sifek, Ooredoo propose une large gamme d’offres et de services conçus pour répondre aux besoins des clients pendant la saison estivale, que ce soit en déplacement, à domicile ou en voyage. Ces offres comprennent des solutions innovantes pour l’internet mobile et sans fil, telles que des appareils Mifi 5G, des options Box 4G et Fibre Box à haut débit, ainsi que des offres pour maisons intelligentes associant connectivité et équipements connectés pour une expérience de divertissement complète.

Ooredoo met également à disposition des solutions dédiées aux voyageurs et touristes via des cartes Holiday SIM et des services d’itinérance améliorés couvrant plusieurs destinations internationales, en plus de nouveaux services de divertissement numérique comme le Cloud Gaming et des forfaits destinés aux passionnés de jeux vidéo.

L’opérateur dévoile également sa nouvelle offre post-payée Shahry accompagnée d’un pack smartphone, afin d’offrir aux clients une expérience de connectivité complète et pratique. Le tout s’inscrit dans l’engagement de Ooredoo à offrir une expérience estivale exceptionnelle alliant confort, innovation et proximité avec ses clients, avec des solutions numériques complètes qui répondent à tous les besoins.

Pour un été plus solidaire

Au-delà des services commerciaux, la campagne Activi Sifek s’inscrit aussi dans une démarche de responsabilité sociétale. À travers son programme Tounes T3ich, Ooredoo organisera un camp d’été dédié aux enfants orphelins, avec pour objectif de leur offrir des moments de joie mémorables dans un cadre sécurisé et enrichissant, alliant loisirs, apprentissage et accompagnement psychologique.

Cette initiative illustre l’engagement d’Ooredoo pour un été à forte dimension humaine, touchant toutes les composantes de la société tunisienne et valorisant les principes de solidarité et d’inclusion.

Rendez-vous musical estival

Dans sa volonté de soutenir la culture et de la rendre accessible à tous, Ooredoo prépare la troisième édition du Ooredoo Music Fest : un festival 100% Ooredoo, repensé, dynamisé et prêt à marquer l’été 2025 avec une programmation inédite et des moments forts.

Cette année, en plus de l’événement principal, Ooredoo sera également présent dans plusieurs régions à travers son Music Tour, afin de se rapprocher encore plus des Tunisiens. Ce tour proposera de nombreuses surprises, du divertissement et des moments inoubliables pour tous.

Un événement qui s’annonce comme l’un des temps forts du divertissement de l’été 2025, dont les détails seront dévoilés prochainement.

Toujours plus proche des Tunisiens

À travers cette campagne, Ooredoo réaffirme son engagement à offrir des expériences enrichissantes et innovantes à ses clients, à chaque saison de leur vie.

Activi Sifek n’est pas qu’une série d’offres : c’est une promesse de proximité, d’innovation continue et d’écoute des attentes des Tunisiens.

Lien Facebook.

L’article Activi Sifek, la campagne estivale de Ooredoo lance est apparu en premier sur Kapitalis.

❌