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Kef | Décès de l’actrice et enseignante de théâtre Abir Jebali

Le Centre des arts dramatiques et scéniques du Kef a annoncé avec une profonde tristesse le décès de l’actrice et professeure de Théâtre Abir Jebali.

Dans une note diffusée dans la soirée de ce vendredi 23 mai 2025, le Centre des arts dramatiques et scéniques du Kef a présenté ses plus sincères condoléances à la famille, aux proches et amis d’Abir Jebali.

Plusieurs artistes et associations ont rendu hommage à l’artiste, « une femme souriante, aimée et aimante, connue pour son dévouement à l’enseignement du théâtre et sa passion pour les arts de la scène ainsi que pour sa contribution au développement du théâtre dans la région du Kef ».

On notera qu’une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du décès de l’artiste.

Y. N.

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Santé | Tunisie : Dr Majed Zemni reçoit le prix Nelson Mandela (OMS)

Le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd’hui l’attribution du prestigieux Prix Nelson Mandela pour la promotion de la santé pour l’année 2025 au Dr Majed Zemni, éminent professionnel de la santé tunisien.

La décision a été prise lors de la 156e session du Conseil exécutif, après examen du rapport du groupe de sélection du Prix Nelson Mandela, qui récompense des contributions exceptionnelles à la promotion de la santé et à l’amélioration du bien-être des populations à travers le monde.

Dr Majed Zemni s’est vu remettre ce prestigieux prix ce vendredi 23 mai 2025 à Genève par le directeur général de l’OMS, qui a salué les progrès significatifs réalisés par la Tunisie, affirmant que le pays figurait parmi seulement cinq nations à être honorées cette année, indique un communiqué du ministère tunisien de la Santé.

« Cette distinction met en lumière la détermination inébranlable de la Tunisie à poursuivre sa trajectoire de réforme et d’excellence au sein de son secteur de la santé. Elle conforte également sa position de référence et d’acteur clé dans le domaine de la santé publique au niveau international », lit-on encore dans le communiqué du département de la Santé.

Y. N.

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La Goulette | Saisie de 5.000 comprimés d’ecstasy dissimulés dans un jouet !

Les services douaniers du port de La Goulette (banlieue nord de Tunis) ont saisi, en possession d’un voyageur, 5.000 comprimés d’ecstasy.

C’est ce qu’indique la Direction de la douane tunisienne, en précisant qu’un passager qui a fraîchement débarqué d’un navire en provenance du port de Gênes, en Italie, a été soumis à une fouille.

Les agents de la douane sont ainsi parvenu à découvrir la drogue, astucieusement dissimulée à l’intérieur d’un jouet pour enfant, indique la même source, en affirmant qu’une enquête a été ouverte et que le suspect a été été arrêté et devra être traduit devant la justice.

Y. N.

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Etat de santé d’Abir Moussi | Le comité de défense fait le point

Selon ses avocats, l’état de santé de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi s’est détérioré depuis qu’elle a été transférée à la prison Belli .

Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 23 mai 2025, les avocats Nafaâ Laribi et Naoufel Bouden ont dénoncé un manque de suivi médical sérieux, le qualifiant de « traitement assimilable à de la torture » et ont donc décidé d’alerter l’opinion publique sur la « détérioration inquiétante de l’état de santé de Me Moussi ».

La même source a ajouté que la présidente du PDL a des douleurs et que les autorités pénitentiaires ont été alertées à plusieurs reprises, tout en pointant du doigt « un manque de suivi et d’une négligence médicale » d’autant qu’elle ne bénéficie plus des soins qui lui sont nécessaires.

Me Nafaâ Laribi a affirmé qu’hier soir, Abir Moussi a alerté l’administration de la prison en menaçant de porter plainte pour torture tant les douleurs étaient insupportables. Suite à quoi un médecin a été dépêché sur les lieux vers 23h et lui a administré un calmant par voie injectable, a-t-il ajouté.

Le Comité de défense a de ce fait déclaré les autorités responsables de toute complication médicale qui pourrait survenir.

Y. N.

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Utap │ Inauguration du Marché de l’agriculture tunisien

A l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité, le Marché de l’agriculture tunisien a été inauguré à Tunis, jeudi 22 mai 2025. Une initiative qui valorise les économies agricoles locales et promeut la sécurité alimentaire dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et l’Italie.

Selon la Fondation Campagna Amica, qui y est associée, ce projet est le fruit d’une collaboration entre le ministère italien des Affaires étrangères, le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam Bari), World Farmers Market Coalition et Fondazione Campagna Amica, avec la participation de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) et des communautés agricoles locales.

Chaque samedi, au siège de l’Utap, 30 producteurs – dont de nombreuses femmes – proposeront aux citoyens des produits alimentaires locaux, frais et de saison, cultivés dans le respect de la biodiversité.

L’ambassade d’Italie à Tunis a indiqué que le lancement de ce marché a été célébré avec une soirée culinaire à la résidence de l’ambassadeur «La Charmeuse», à travers un menu italo-tunisien élaboré par les chefs paysans Franca Cabras et Piero Ligorio en collaboration avec le chef tunisien Taha Trad.

«La promotion de l’agriculture biologique en Tunisie est au cœur de l’engagement de la Coopération italienne. Soutenir les producteurs locaux, c’est accompagner un développement durable, fondé sur le respect des ressources naturelles», a déclaré Alessandro Prunas.

I. B.

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Le Royaume Uni ouvert aux entreprises technologiques tunisiennes  

Il existe d’importantes opportunités commerciales inexploitées pour les entreprises tunisiennes au Royaume-Uni, notamment dans les secteurs de la technologie et du textile, a déclaré l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roderick Drummond. Vidéo.

S’exprimant lors d’un entretien avec l’agence Tap, l’ambassadeur a souligné le potentiel de renforcement des liens commerciaux et d’investissement mutuel.

«La technologie est un véritable atout pour la Tunisie», a déclaré M. Drummond, ajoutant qu’il existe «d’importantes opportunités de collaboration avec des entreprises britanniques et d’investissements accrus dans les entreprises tunisiennes de ce secteur, par exemple dans la fintech».

Evoquant les récents événements qui ont incité le Royaume-Uni à s’intéresser à l’innovation tunisienne, le diplomate a parlé des récentes rencontres à Londres, au cours de laquelle des entreprises technologiques tunisiennes ont présenté leurs innovations.

«Des efforts sont en cours pour connecter plus efficacement les entreprises tunisiennes aux marchés financiers londoniens afin de stimuler les investissements», a déclaré M. Drummond, ajoutant qu’il existe «un réel potentiel pour les jeunes – et les moins jeunes – ingénieurs, entrepreneurs et scientifiques» dans les domaines liés à la technologie.

Concernant le textile, l’ambassadeur a estimé que la réputation de longue date de la Tunisie en matière de «qualité et de savoir-faire» pouvait être davantage mise à profit. En alliant cette tradition à un «design innovant et des pratiques durables», la Tunisie pourrait répondre à la demande croissante du Royaume-Uni en produits de mode éthiques et de haute qualité. «Nous cherchons constamment à exploiter les opportunités offertes par le Royaume-Uni», a-t-il précisé.

Drummond a également annoncé la participation de dix startups technologiques tunisiennes à la London Tech Week en juin, où elles présenteront leurs travaux sur un stand tunisien dédié. Il a décrit l’événement comme «l’un des plus grands événements du calendrier technologique mondial» et a indiqué qu’il bénéficierait du soutien de Conect International et de la Chambre de commerce tuniso-britannique.

«Je pense qu’elles établiront des liens formidables avec le monde entier grâce à cet événement londonien», a-t-il déclaré, soulignant que le Royaume-Uni s’apprête à dévoiler une nouvelle stratégie industrielle visant à rationaliser les opérations commerciales et à créer des opportunités d’investissement.

«Nous cherchons à encourager les investissements dans les deux sens, ce qui me semble important. La Grande-Bretagne est de retour. La Grande-Bretagne est véritablement ouverte aux affaires», a soulignéM. Drummond en évoquant les récents accords signés par le Royaume-Uni avec l’Union européenne, l’Inde et les États-Unis, qui, selon lui, témoignent d’une «réelle ouverture» ​​du Royaume-Uni dans ses échanges commerciaux internationaux. «Nous sommes également ouverts à la Tunisie», a-t-il conclu.

Vidéo.

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Visa britannique │ 75% des demandes de Tunisien.ne.s sont approuvées

Plus de 75% des demandes de visa britannique déposées par des Tunisiens sont approuvées, a déclaré Marc Owen, directeur des visas et de l’immigration au Royaume-Uni, qui constate un intérêt croissant des Tunisien.ne.s pour l’apprentissage de la langue anglaise.

«Ici, en Tunisie, on a l’impression qu’il est difficile d’obtenir un visa et que le taux de refus est élevé, et je voudrais simplement corriger cette impression», a-t-il déclaré. «En réalité, notre taux d’octroi dépasse 75%, ce qui est bien plus élevé que dans d’autres pays», a précisé M. Owen.

Le système de visa britannique est fondamentalement différent de celui de nombreux pays Schengen, a  souligné le responsable britannique, ajoutant : «Beaucoup de pays Schengen vous imposent une longue liste de documents à fournir. Au Royaume-Uni, nous n’imposons pas de fournir de documents.»

Les demandeurs sont plutôt tenus d’expliquer l’objet de leur visite et de fournir des justificatifs appropriés : «Pourquoi venez-vous au Royaume-Uni ? Qui venez-vous rencontrer? Comment comptez-vous financer votre séjour? Pourquoi reviendrez-vous en Tunisie à la fin de votre séjour? Si votre dossier est bien préparé, il y a de fortes chances qu’il soit approuvé», a expliqué le responsable.

Il a également souligné la facilité d’accès au système de demande de visa. Toutes les demandes sont soumises en ligne, suivies d’un rendez-vous avec le centre de demande de visa de Tunis, géré par le partenaire commercial du Royaume-Uni, VFS Global.

«Ces rendez-vous sont disponibles sous cinq jours ouvrables pour tous», a indiqué Owen, précisant : «C’était le cas hier. Ce sera le cas demain. C’est une différence essentielle avec de nombreux pays Schengen.»

«La décision concernant les visas est prise au Royaume-Uni et non à l’ambassade ici à Tunis, ce qui signifie que nous disposons de beaucoup plus de personnel pour traiter les demandes de visa», a encore expliqué M. Owen.

Le délai de traitement standard pour les visas de visite, de travail ou d’études est de 15 jours ouvrables, avec un service prioritaire disponible sous 5 jours. Une fois la décision prise, les demandeurs retournent au centre des visas pour récupérer leur passeport.

La période estivale s’annonçant chargée, M. Owen a encouragé les demandeurs à déposer leurs demandes le plus tôt possible. «Vous pouvez déposer votre demande jusqu’à 90 jours avant votre départ, et c’est une bonne chose, même si notre service est fiable», a-t-il déclaré.

Le Royaume-Uni perçoit un potentiel de croissance considérable de demandeurs de visas dans le secteur de l’éducation. «J’étais au British Council et j’ai pu constater l’ampleur du travail accompli ici en Tunisie», a-t-il dit, en soulignant l’intérêt croissant des Tunisiens pour l’apprentissage de l’anglais et le développement de leurs compétences linguistiques, qu’il a décrit comme mutuellement bénéfique. «Je pense que cela profite au Royaume-Uni. C’est un domaine sur lequel nous souhaitons vivement capitaliser», a-t-il conclu.

 D’après Tap.

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Kaïs Saïed promet un «lendemain radieux» aux Tunisien.ne.s

A l’ouverture du conseil des ministres qu’il a présidé hier, jeudi 22 mai 2025, au Palais de Carthage, s’est félicité de la joie provoquée par la suppression de la sous-traitance dans le Code du travail.

«La joie gagnera tous les autres secteurs avec des solutions radicales qui rompraient une fois pour toutes avec le détestable passé», aurait promis le chef de l’Etat selon le communiqué publié par la présidence de la république. «Demain sera illuminé par les lumières de la justice, de la liberté et de la dignité nationale, et ce dans le contexte de l’harmonie existante entre les fonctions législative et exécutive, lesquelles sont l’émanation de la volonté populaire», aurait encore déclaré Saïed, selon le même communiqué.

«Ce lendemain radieux est tout proche pour ceux qui savent voir», a-t-il conclu dans ce qui ressemble à une réponse à toutes les prévisions négatives relatives à l’économie nationale émanant d’experts nationaux et internationaux, et qui soulignent une croissance atone, un recul de l’investissement, un déficit extérieur chronique, une persistance du chômage et une régression du pouvoir d’achat des citoyens en raison de la poursuite des hausses des prix.

Saïed espère, peut-être, que ses politiques sociales vont renverser cette tendance.

I. B.

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Tunisie │ Décès de Mokhtar Dakhlia, premier DG de la Steg

L’information a été diffusée par Hassen Zargouni, dans un poste Facebook : le décès, mercredi 21 mai 2025, à l’âge de 93 ans, de Mokhtar Dakhlia, ingénieur principal diplômé de Supélec France en 1958, fondateur et premier directeur général de la Société tunisienne d’électricité et du gaz (Steg), en 1962.

«Originaire de Nefta, dans le sud-ouest tunisien, le défunt est le père de la célèbre anthropologue tunisienne de renommée internationale, Jocelyne (Naïma) Dakhlia, du regretté docteur Nabil Dakhlia et du docteur Jamil Dakhlia, doyen de la Sorbonne Nouvelle à Paris», écrit Zargouni. Et de rappeler : «Homme de lettres également, le défunt a publié des recueils de poésie en langue française, où il célébrait la patrie tunisienne, sa terre natale du Jérid, Nefta — surnommée ‘‘la petite Koufa’’ — ainsi que la ville de Métlaoui, dans le bassin minier, où il a grandi.»

Bienfaiteur discret, il avait consacré sa vie à la prise en charge des orphelins. La dépouille de Mokhtar Dakhlia sera inhumée dans un cimetière musulman en France, où résident son fils et une partie de sa famille.

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Tunisie │ Le Géoparc Dahar, une richesse géologique, culturelle et touristique

L’évaluation du dossier de la Tunisie pour l’inscription du Géoparc Dahar au patrimoine mondial, était au centre d’0une séance de travail tenue, vendredi 23 mai 2025, au siège du gouvernorat de Tataouine, avec la délégation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la culture (Unesco) en visite d’inspection dans la région. (Ph. Le village berbère de Douiret dans la zone semi-désertique du Dahar).

La séance a eu lieu en présence des membres de la commission scientifique nationale, de certains responsables régionaux ainsi que des membres de la société civile.

A cette occasion, une présentation a été faite par Khaled Hachicha, directeur général à l’Office de développement du Sud (ODS), portant sur le développement, les ressources humaines et les éléments attractifs du patrimoine dans les gouvernorats du Sud-Est, notamment la zone où s’étend le Géoparc Dahar. Cette zone couvre trois gouvernorats, de Matmata au nord (Gabès) jusqu’à Dehiba (Tataouine) au sud, en passant par Beni Khedache (Médenine), a-t-il expliqué.

Le responsable régional a souligné les ressources naturelles et les infrastructures dans les divers domaines de développement économique au Sud-Est et l’intérêt d’un développement durable qui préserve la diversité et la richesse naturelle dans cette région.

Dans leur présentation, le Commissaire régional au Tourisme, Jameleddine Ben Jabeur, et le président de la Fédération du tourisme authentique Destination Dahar (FTADD), Mohamed Dabbabi, ont évoqué les aspects touristiques et patrimoniaux de la zone avec ses multiples sites géographiques et historiques et qui abrite des auberges, des pensions et des résidences rurales, composantes essentielles du tourisme alternatif.

Un facteur de richesse pour le tourisme culturel

Les deux responsables ont fait savoir que la préservation des sites géologiques et patrimoniaux constitue un véritable facteur de richesse pour le tourisme culturel et scientifique dans la région, souhaitant voir se renforcer ce secteur prometteur avec l’inscription future du Géoparc Dahar au patrimoine mondial.

Dans une déclaration à l’agence Tap, le représentant de l’Unesco, Jean Sumon Pages, a exprimé son admiration pour les sites géologiques visités au cours des deux derniers jours, et le patrimoine assez riche et distingué de la zone du Géoparc Dahar.

Le responsable onusien a relevé l’enthousiasme constaté chez la communauté depuis son arrivée et sa volonté de faire réussir la candidature tunisienne, en notant en particulier le patrimoine culturel et géologique, la contribution des femmes artisanes et la haute valeur scientifique des sites se trouvant dans toute la zone du parc géologique.

La délégation de l’Unesco composée de deux experts, un Français et un Belge, est en visite de quatre jours au Sud-Est du pays, du 21 au 25 mai 2025, dans le cadre de l’évaluation du dossier technique présenté par la Tunisie fin novembre 2024, pour l’inscription du  Géoparc Dahar parmi les géoparcs mondiaux de l’Unesco.

La visite couvre plusieurs sites géologiques et géographiques dans les régions de Tataouine, Médenine et Gabès. Au Musée de la mémoire de la Terre, composante du parc géologique, ils ont pris connaissance des précieux fossiles qu’il contient, notamment de dinosaures, qui remontent à plus de 100 millions d’années.

Les experts de l’Unesco devront soumettre leur rapport d’ici septembre 2025. Le Géoparc Dahar est parmi 11 nouvelles candidatures relatives à la désignation de géoparcs mondiaux qui seront évaluées en 2025 par l’Unesco.

Une importance géologique, écologique et culturelle

Le Géoparc Dahar est situé dans la partie sud-est de la Tunisie. Le territoire présente des plateaux en gradins séparés par des escarpements, des vallées et des bassins, couvrant une grande partie du plateau du Dahar (6 000 km² au total).

Le résumé publié dans le site de l’Uneco parle d’un site naturel qui s’étend de la région de Remada au sud, à celle de Matmata au nord, en passant par le massif montagneux du Jebel Tebaga de Médenine et douze communes.

Collectivement, le géoparc représente une transition entre les plaines côtières méditerranéennes et le désert du Sahara, ce qui lui confère une importance géologique, écologique et culturelle.

Le Géoparc Dahar porte des traces des 250 derniers millions d’années de l’histoire de la Terre. Il existe une grande diversité géographique liée aux variations pétrologiques et minéralogiques à travers le territoire, ainsi qu’une richesse remarquable en fossiles, transformations diagénétiques et géomorphologie.

Les géoparcs mondiaux Unesco sont des zones géographiques uniques et unifiées où des sites et des paysages d’importance géologique internationale sont gérés selon un concept holistique de protection, d’éducation et de développement durable. Leur approche ascendante, qui combine conservation et développement durable tout en impliquant les communautés locales, est de plus en plus populaire.

Il y a actuellement 229 géoparcs mondiaux Unesco dans 50 pays.

D’après Tap.

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Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

L’industrie tunisienne va très mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissé de 3,6% passant de 91,3 en décembre 2023 à 88 en décembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture économique relatif au mois de mars 2025, publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observée au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matériaux de construction, céramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

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Trump accuse l’Afrique du Sud de génocide contre les Blancs

En persistant dans son accusation de l’Afrique du Sud de génocide contre les Afrikaners, les Blancs qui descendent des colons néerlandais, le président américain ne le fait pas par hasard. Ces accusations bien que sans fondements trouvent un large écho auprès des suprémacistes blancs américains qui sont un socle électoral important pour Trump, ensuite ces accusations ont déjà été formulées par Elon Musk, membre de l’administration Trump et lui-même Afrikaner, qui a des litiges d’ordre économique avec le gouvernement sud-africain et qui cherche à se venger.

Imed Bahri

Trump lui-même se venge de l’Afrique de Sud en l’accusant de génocide car le pays de Mandela a été le chef de file des pays qui ont accusé Israël de génocide et a poursuivi l’État hébreu devant la Cour internationale de Justice (CIJ). 

Le président américain a accueilli, mercredi 21 mai 2025, à la Maison Blanche, son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un contexte de tensions diplomatiques sans précédent suite au décret présidentiel de février de Trump accusant le gouvernement sud-africain de génocide contre les Blancs. L’ordre autorisait l’admission d’un groupe de réfugiés afrikaners, suspendait l’aide au pays et expulsait l’ambassadeur sud-africain de Washington. En recevant Ramaphosa, Trump a accusé de nouveau Pretoria de génocide contre les Afrikaners. 

Selon une enquête approfondie publiée par The Intercept, les racines de cette escalade remontent à 2018, lorsqu’une organisation d’extrême droite appelée AfriForum a lancé une campagne de propagande aux États-Unis affirmant que les agriculteurs blancs d’Afrique du Sud étaient tués et persécutés pour des raisons raciales. Cette campagne a eu un large écho au sein de la droite américaine.

Trump amplifie le récit victimaire des Afrikaners blancs

En août de la même année, Trump a tweeté qu’il avait demandé au Département d’État d’enquêter sur «la confiscation des terres et le meurtre d’agriculteurs» donnant ainsi à ces allégations un puissant coup de pouce politique. Cependant, cette campagne n’était qu’un outil de politique intérieure en Afrique du Sud, visant à reproduire le récit victimaire des Afrikaners blancs après avoir perdu le contrôle politique depuis la fin de l’apartheid en 1994.

Bien que l’élite afrikaner reste économiquement dominante, la montée du parti de gauche des Combattants pour la liberté économique, dirigé par Julius Malema, et les demandes croissantes de redistribution des terres ont accru les tensions au sein de la société sud-africaine.

Des organisations comme AfriForum ont rapidement exploité cette tension pour promouvoir des programmes d’extrême droite, tant au niveau national qu’international, avec une campagne massive de relations publiques qui présentait les Blancs comme des victimes opprimées.

La décision surprise de Trump de les accepter comme réfugiés a été tournée en dérision en Afrique du Sud, où elle a été surnommée «le Grand Tsek», dans un double sens faisant référence à la fois au Grand Trek -la migration historique des colons hollandais de la colonie du Cap vers l’intérieur du pays au milieu des années 1800- et au mot tsek, une expression familière en afrikaans (langue des Afrikaners) qui se traduit grossièrement par «va te faire foutre»

L’organisation elle-même a fini par se rétracter après la publication du décret de Trump en tenant une conférence de presse au cours de laquelle elle a nié avoir demandé l’asile politique pour les Blancs. Son président, Kallie Kriel, a affirmé que les Afrikaners font partie de l’Afrique du Sud et ne cherchent pas à la quitter. Il a réagi de la sorte afin de contenir la colère populaire. Toutefois, le mal était fait.

Le gouvernement sud-africain refuse catégoriquement les allégations de génocide qui sont sans fondement et ignorent le contexte historique d’inégalité que le gouvernement tente de résoudre.

Quant au peuple sud-africain, il a choisi de réagir à sa manière. Des vidéos satiriques sont devenues virales sous le titre «Des choses terribles arrivent» montrant des Blancs vivant dans des villas de luxe, buvant des boissons au son de la musique tout en étant servis par des employés noirs.

«Mon pays n’a pas les moyens de vous offrir un avion!»

Le président Ramaphosa a lui-même balayé d’un revers de main les accusations de Trump mais face à l’insistance de celui-ci dans ses accusations sans fondements, il lui a rétorqué ironiquement : «Désolé monsieur le président, mon pays n’a pas les moyens de vous offrir un avion!», faisant allusion au nouvel avion offert par le Qatar à Trump. Ramaphosa se moquait du caractère vénal du président américain qui peut changer d’avis en fonction des largesses faites par ses homologues. Ce à quoi le très culotté Trump a répondu: «Je l’aurais accepté»

Malgré son caractère comique, la crise a révélé, comme l’a rapporté The Intercept, que la campagne n’était pas seulement motivée par des considérations nationales mais qu’elle était également utilisée comme levier contre l’Afrique du Sud dans des affaires internationales notamment le procès intenté par le gouvernement Ramaphosa contre Israël devant la CIJ. Des considérations d’ordre économiques existent également, Starlink (fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX) promu par l’entrepreneur sud-africain Elon Musk fait face à des obstacles réglementaires en Afrique du Sud liés à son non-respect des politiques d’autonomisation des Noirs.

Bien que l’Afrique du Sud soit confrontée à de sérieux défis politiques et économiques, notamment la baisse de popularité du Congrès national africain au pouvoir, «la campagne génocidaire» par son ridicule est devenue un rare moment d’unité unissant la majorité de la populaire dans le rejet d’un récit qui tente de reproduire un grief colonial inversé.

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Des personnalités israéliennes │ «Oui, il est temps de reconnaître l’Etat de Palestine»

Les dirigeants * de La Paix Maintenant, organisation israélienne militant pour une solution politique au conflit israélo-palestinien, et de l’European Jewish Call for Reason (JCall), réseau associatif composé de Juifs européens qui œuvre pour un accord entre Israéliens et Palestiniens, ont publié l’appel suivant pour une reconnaissance israélienne de l’Etat de Palestine.

Nous, responsables de La Paix Maintenant et de JCall, appelons à l’établissement d’un État palestinien aux côtés d’Israël – et ce, depuis la création de nos mouvements. En effet, les Palestiniens ont droit à leur État, comme les Juifs qui ont obtenu le leur en 1948.

Nous avons créé en 1980 La Paix Maintenant pour soutenir le mouvement israélien Shalom Akhshav (Peace Now), qui s’oppose, depuis sa fondation en Israël, à l’occupation et à la colonisation de la Cisjordanie et de Gaza. Nous avons soutenu toutes les initiatives de paix qui se sont succédé, pour qu’Israël évacue ces régions dans le cadre d’un accord et qu’y soit créé un État palestinien à côté d’Israël dans des frontières sûres et reconnues. En 2010, nous avons lancé JCall, l’appel à la raison de citoyens européens juifs indéfectiblement attachés à l’avenir et à la sécurité d’Israël, parce que nous étions conscients du danger pour Israël de continuer cette occupation et de poursuivre la création d’implantations juives en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est.

Jusqu’à présent notre engagement ne visait pas à établir un État palestinien immédiatement, mais à soutenir tous les plans et initiatives pour que cet État advienne. Ceux-ci ont toujours reposé sur un certain nombre de principes qui tiennent compte de la réalité sur le terrain et permettent de répondre aux attentes légitimes des deux peuples : création d’un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza, avec un échange de territoires pour limiter le nombre d’Israéliens installés en Cisjordanie qu’il faudrait déplacer afin que les Palestiniens puissent disposer d’une continuité territoriale en Cisjordanie avec un lien à la bande de Gaza ; démilitarisation de l’État palestinien ; partage de Jérusalem avec rattachement des quartiers arabes à l’État palestinien ; renonciation au droit au retour en Israël des réfugiés arabes de 1948 et de leurs descendants, ce qui mettrait un terme définitif à ce conflit centenaire et ne ferait pas de cet État palestinien un tremplin pour de futures revendications sur tout le territoire de la Palestine mandataire ; et enfin, reconnaissance mutuelle des deux États et de leur légitimité.

Nous avions soutenu les accords d’Oslo, qui devaient aboutir à la création d’un État palestinien en donnant à l’Autorité palestinienne une autonomie progressive sur les grandes villes de Cisjordanie puis sur les autres territoires. Mais le processus d’Oslo a été un échec. Le temporaire est devenu permanent ; le régime d’occupation de la zone C, qui représente près de 60% de la Cisjordanie et est sous la responsabilité administrative israélienne, a conduit à sa colonisation accélérée et à un travail de sape de la viabilité du futur État palestinien. Le statu quo, qui s’effritait progressivement, est en lambeaux depuis l’attaque et les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas en Israël et la guerre meurtrière qui s’en est suivie à Gaza.

Aujourd’hui le gouvernement israélien multiplie ses projets de colonisation en Cisjordanie, où les violences des colons s’aggravent sans que l’armée n’intervienne. Et la guerre à Gaza se poursuit sans que le gouvernement israélien ait défini une stratégie pour gérer la situation de ce territoire quand elle aura pris fin. Après plus de 19 mois de conflit, le Hamas n’a toujours pas été défait complétement, la majorité des otages libérés ne l’ont été que suite à des négociations, et le nombre de victimes civiles palestiniennes est injustifiable et nous bouleverse tous.

Devant cette situation, nous pensons qu’il est nécessaire de franchir une nouvelle étape. On ne peut plus se contenter de déclarations de principes sur la solution à deux États, qui reste encore la seule solution raisonnable pour mettre fin à ce conflit. C’est parce que nous sommes attachés à Israël en tant qu’État juif et démocratique ouvert sur le monde, c’est parce que nous refusons la poursuite par Israël de l’occupation et de la domination d’un autre peuple, c’est parce que nous souhaitons que ce peuple puisse lui aussi disposer de son État libre et indépendant à côté d’Israël, que nous appelons à sa reconnaissance. Celle-ci n’est nullement, quoi qu’en disent certains, un cadeau fait au Hamas qui, lui, s’oppose à l’existence d’Israël et revendique un État islamique de la rivière à la mer. C’est la seule possibilité pour permettre aux deux peuples de vivre, un jour prochain, en sécurité dans leurs États.

Nous soutenons le projet qui a été envisagé d’inscrire cette reconnaissance par la France dans le cadre global d’un plan de paix régional comportant : un cessez-le-feu permanent à Gaza et la libération de tous les otages; la reconstruction de Gaza avec le soutien des pays arabes et occidentaux; et la mise en place d’une gestion de ce territoire par une administration civile incluant des Palestiniens sans le Hamas, sa démilitarisation, ainsi que la reconnaissance de l’existence d’Israël par les pays arabes qui ne l’ont pas encore fait.

Cette reconnaissance par la France de la Palestine – qui serait suivie probablement par celle d’autres pays européens – renforcerait son statut d’État sur la scène internationale et lui permettrait d’engager, le jour venu, des négociations d’État à État avec Israël, notamment sur la question des frontières. Il n’est plus possible de conditionner plus longtemps la reconnaissance de l’État de Palestine. C’est maintenant qu’il faut le reconnaître.

* David Chemla, Giorgio Gomel, Alexandre Journo, Ilan Rozenkier et Meïr Waintrater.

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Shluq │ La Sicile rencontre la Tunisie en cinq concerts

De mai à octobre 2025 à Tunis, le festival «Shluq – Musique en mouvement» propose un voyage sonore entre tradition et innovation, promu par l’Institut Italien de Culture et l’agence Chullu.

Musiques contemporaines, identités méditerranéennes et dialogue culturel sont au cœur du festival musical «Shluq – Musique en mouvement. Trajectoires sonores entre Sicile et Tunisie», promu par l’Institut Italien de Culture de Tunis en collaboration avec Chullu, agence créative active entre Milan et Modica.

L’événement, qui se déroulera de mai à octobre 2025 dans différents espaces culturels de la capitale, vise à valoriser la musique comme un outil privilégié de rencontre entre les cultures.

Le mot «Shluq» évoque en effet le scirocco, ce vent chaud qui souffle du Sahara vers la Méditerranée européenne, métaphore idéale d’un voyage musical entre identité, mémoire et innovation. Au cœur du projet, cinq concerts en direct, avec certains des artistes et collectifs les plus intéressants de la scène musicale contemporaine sicilienne.

Le festival débutera le 29 mai au B7L9 de La Marsa (Tunis) avec le collectif Lero Lero. Dirigé par Fabio Rizzo, Alessio Bondì, Donato di Trapani et Giovanni Parrinello, Lero Lero explore et réinvente les chants et sonorités de la tradition orale sicilienne à travers un langage moderne et expérimental. Leur performance au B7L9 sera enrichie par la participation exceptionnelle de la chanteuse tunisienne Nessrine Jabeur, marquant l’ouverture d’un pont artistique et générationnel.

Le deuxième concert, le 12 juin également au B7L9, mettra en scène Cesare Basile, figure de proue de la musique d’auteur italienne, qui présentera son dernier album «Saracena», un projet entièrement en langue sicilienne inspiré par les diasporas contemporaines et les mouvements migratoires.

Le 23 juillet, le festival fera étape à Hammamet avec le collectif milanais Addict Ameba, groupe reconnu pour sa capacité à fusionner, avec maîtrise et naturel, afrobeat, ethno-jazz, psychédélisme et rythmes latins. Le groupe, né dans le quartier Casoretto à Milan, sera accompagné du chanteur et acteur tunisien Rabii Brahim.

Le quatrième événement, le 27 septembre à Tunis, sera assuré par le célèbre percussionniste Alfio Antico, considéré comme un maître et innovateur du tambourin traditionnel (tammorra), dont la musique combine rythmes archaïques, poésie et performance théâtrale.

Pour clôturer le festival «Shluq», le 14 octobre à Tunis, la chanteuse et auteure-compositrice Anna Castiglia, originaire de Catane, montera sur scène. Artiste jeune à la voix personnelle, ironique et poétique, elle est cofondatrice du collectif féministe Canta Fino a Dieci et représente une nouvelle génération d’artistes conscientes, ancrées dans leur patrimoine culturel.

«La Méditerranée a toujours été un carrefour de peuples et de cultures – expliquent les organisateurs –. Avec Shluq, nous souhaitons faire dialoguer artistes et publics, en les transportant à travers des sonorités qui racontent des histoires, des racines communes et des innovations musicales contemporaines.»

Communiqué.

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A qui le crime profite-t-il ? │ A Washington, mise en scène macabre et false flag

Deux diplomates israéliens ont été assassinés à Washington**. Au moment où un génocide est perpétré depuis des mois à Gaza, au vu et au su du monde entier contre les habitants du territoire, et que tous les jours que Dieu fait l’armée sioniste perpétue des massacres contre les civils sans susciter de réactions autres que verbales et dilatoires de la part des dirigeants des grandes nations, cet évènement survient opportunément pour susciter la condamnation générale du terrorisme et rappeler la sempiternelle nécessité de lutter contre l’antisémitisme.

Dr. Mounir Hanablia *

Ainsi la vie de deux diplomates qui représentent la politique criminelle de leur gouvernement vaut plus que celle de 100 000 civils assassinés depuis octobre 2023, et de deux millions autres sciemment affamés, dont 15 000 nourrissons étaient menacés de mort dans les 48 heures écoulées, sans qu’on connaisse leur sort depuis lors.

Cet assassinat dont on ignore les commanditaires fournit objectivement une bouffée d’oxygène au criminel Netanyahu, ainsi qu’à son pays, menacé de sanctions économiques par la Communauté Européenne.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement israélien tire profit de l’assassinat ou d’actes de violence contre ses diplomates ou des membres de la communauté juive.

En 1982, un diplomate, Yacov Barsimentov, avait été abattu à Paris. Puis l’ambassadeur Shlomo Argov avait été grièvement blessé, ce qui avait servi de prétexte à l’invasion du Liban, à la destruction de Beyrouth et de l’infrastructure de l’OLP dans ce pays.

En 1955 il y avait eu le scandale Lavon lorsque des membres de la communauté juive égyptienne opérant pour le compte du Mossad avaient été arrêtés après avoir perpétré des attentats en Egypte contre des intérêts américains.

En remontant plus loin, en 1948 la communauté juive d’Irak, la plus ancienne du monde arabe, la plus intégrée, la plus fière de sa culture arabe, avait été visée par une série d’attentats à la bombe, perpétrés par les agents sionistes, ce qui avait entraîné son départ vers Israël grâce à la corruption du gouvernement irakien avec la complicité du sulfureux Nouri Saïd. On avait nommé cela l’opération Babylone.

Les choses s’étaient passées d’une manière identique au Yémen, avec l’opération Tapis Volant.

On connaît le mépris des Aschkenazes, ces juifs originaires d’Europe de l’Est et détenteurs du pouvoir en Israël, pour les Séfarades, originaires du bassin méditerranéen et des pays arabes. Cet engouement soudain pour les juifs arabes n’était donc pas né d’une volonté de les sauver de l’extermination dans des pays où ils avaient toujours vécu en paix, et où rien ne les menaçait, mais de l’intérêt pour l’Etat d’Israël de disposer d’un prolétariat bon marché exploitable nécessaire pour le développement du capitalisme juif et de la main d’œuvre juive, ainsi que les impératifs militaires d’extermination et de remplacement des Arabes.

Le gouvernement israélien actuel a déjà démontré le peu de cas qu’il faisait des vies de ses compatriotes détenus par le Hamas. On ne voit pas dans quelle mesure la mort de deux de ses diplomates abattus pourrait l’émouvoir davantage, en supposant qu’il n’en soit pas l’instigateur, ce qui au vu des faits précédemment relatés, demeure dans le domaine du possible, pour ne pas dire du probable.  

* Médecin de libre pratique.

** Deux employés de l’ambassade israélienne aux États-Unis ont été tués à l’extérieur du musée juif de Washington mercredi soir. Le tireur présumé n’est ni arabe ni musulman. C’est un Américain d’origine latino-américaine, qui a été arrêté : Elias Rodriguez, âgé de 30 ans, originaire de Chicago, dans le nord des États-Unis. Au moment des faits : il a crié «Free Palestine». Il ne fallait pas plus pour que l’on agite l’épouvantail de l’antisémitisme.

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Aïcha Ibrahim │ Une quête de sens et d’harmonie

Jeudi 22 mai 2025 a pris fin l’exposition «Séquences de vie» de la peintre, écrivaine et historienne Aïcha Ibrahim qui a captivé à nouveau son public trois semaines durant à la Galerie Hédi Turki, à Sidi Bou Saïd. Une expérience à la fois sensorielle et intellectuelle, qui enchante les sens et interroge l’esprit.

Abdelhamid Larguèche *

Ses toiles, où éclatent des couleurs vives et des formes dynamiques, proposent un voyage à travers des scènes de vie mêlant portraits, paysages et figures symboliques. Chaque œuvre, empreinte d’une sensibilité rare, interroge notre patrimoine naturel et humain, transformant l’exposition en une expérience immersive.

La femme, qu’elle soit rurale ou citadine, occupe une place centrale dans le travail d’Aïcha Ibrahim. Elle y incarne la beauté, la force et la rêverie, révélant ainsi un engagement profond pour les questions sociales et culturelles. À travers ses tableaux, comparables à des poèmes visuels, l’artiste explore également la nature, tantôt luxuriante, tantôt fragile, ainsi que les traditions qui façonnent les identités.

Une fusion entre peinture et littérature

Polyvalente, Aïcha Ibrahim maîtrise aussi bien l’écriture que la peinture. Ses œuvres littéraires, comme ‘‘Arbre de vie, arbre de lumière’’ ou ‘‘Jardins secrets du Belvédère’’, reflètent cette même quête de sens et d’harmonie. Dans ses essais, elle aborde des thèmes universels tels que l’éthique, l’art engagé et la place de la femme dans l’histoire, créant un dialogue entre esthétique et réflexion philosophique.

Son roman ‘‘Le Sarment’’, véritable plaidoyer pour la défense des cultures minoritaires, témoigne de son attachement aux traditions méditerranéennes et à la préservation du patrimoine. À travers des personnages fictifs mais ancrés dans la réalité, elle dépeint les défis écologiques et sociaux des îles Kerkennah, tout en célébrant la beauté évanescente des espaces fragiles qu’elle dépeint. Les tableaux intégrés à l’ouvrage enrichissent le récit d’une dimension visuelle poignante, renforçant le lien entre art et littérature.

Une invitation à l’émotion et à la réflexion

«Séquences de vie» transcende le cadre d’une simple exposition : c’est une expérience à la fois sensorielle et intellectuelle. Aïcha Ibrahim y dépeint un monde où l’art et la vie se confondent, où chaque coup de pinceau et chaque mot résonnent comme un appel à la conscience.

Cette exposition a été une occasion exceptionnelle de s’immerger dans l’univers vibrant et engagé d’une artiste d’exception.

Peinture, miroir d’une société en quête d’elle-même, peinture qui dialogue et fusionne avec la littérature, peinture discrète mais qui dérange, interpelle et interroge sans cesse nos consciences et notre capacité d’agir,

Aicha Ibrahim combat sur tous les fronts de la vie. Mais à chaque fois, après chaque immersion, chaque expérience, le public quitte souvent l’exposition sur un goût d’inachevé. Il demande plus de couleur, plus de formes, plus de sensations et plus de sens.

A quand une rétrospective de l’œuvre polyvalente de l’artiste qui restitue son riche parcours littéraire, artistique et militant?

* Historien.

1- L’inscription en 2018 de la pêche à la «charfia», tradition spécifique aux îles Kerkennah, au patrimoine immatériel de l’Unesco, laisse espérer de meilleures conditions pour la vie du patrimoine insulaire. De même pour l’île de Djerba actuellement.

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Athènes| Les Tunisiens arrêtés dans un centre d’appel, relâchés sans poursuites

Les Tunisiens arrêtés vendredi dernier dans un centre d’appel à Athènes, parmi une centaine d’autres employés, ont tous été remis en liberté.

Ces derniers, qui étaient en garde à vue pour les besoins de l’enquête, n’ont fait l’objet d’aucune poursuite, selon une déclaration ce jeudi 22 mai 2025 à Diwan FM de l’un des avocats.

L’entreprise aurait également prouvé que ses activités étaient légales et pourrait reprendre son service rapidement, ajoute la même source.

De son côté, l’Ambassade de Tunisie à Athènes a affirmé qu’une équipe de ses fonctionnaires s’est rendue, le jour de l’arrestation, au centre de détention pour vérifier les conditions des 35 Tunisiens concernés par cette affaire et s’assurer qu’ils puissent jouir de leurs pleins droits.

La même équipe a effectué une nouvelle visite le 19 mai et l’ambassade a par ailleurs rencontré l’avocat désigné par l’entreprise pour assurer la défense des détenus.

Après avoir été entendus, ils ont finalement été relâchés sans poursuites.

Y. N.

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Affaire de corruption à la CPG | Nouveau report du procès

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter le procès de l’affaire de soupçons de malversations à la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).

Parmi les accusés dans cette affaire, on compte notamment l’ancien député et homme d’affaires Lotfi Ali ainsi que d’autres accusés qui sont poursuivis dans cette affaire qui devra être examinée au mois de juin.

Notons que l’enquête dans cette affaire se poursuit et que de nouveaux accusés, dont d’anciens directeurs et des sous-traitants ont également été convoqués afin de répondre des mêmes accusations.

Y. N.

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Natation | Ahmed Jaouadi décroche l’or à Barcelone

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi a décroché, ce jeudi 22 mai 2025, la médaille d’or au 400 mètres nage libre au meeting Mare Nostrum tour à Barcelone.

Le Comité national olympique tunisien (Cnot) qui a annoncé cette bonne nouvelle, a félicité Ahmed Jaouadi qui venait de remporter la médaille d’argent au 800 mètres nage libre lors de la même étape.

Rappelons qu’en décembre dernier, Ahmed Jaouadi a brillé en décrochant l’or à l’épreuve des 1500 NL au championnat du monde de natation en petit bassin, à Budapest.

Nageur discipliné et décrit comme un jeune inspirant toute une génération, hmed Jaouadi poursuit son parcours exceptionnel, qui fait la fierté de ses compatriotes en général et de la Fédération tunisienne de natation en particulier.

Y. N.

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