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Tunisie │ Le Cap Bon candidat au titre de Région mondiale de la gastronomie

Dans une avancée historique pour l’Afrique et la région Mena, le Cap Bon, région située dans le nord-est de la Tunisie, a officiellement été accueilli comme candidat au titre de Région mondiale de la gastronomie 2028. L’annonce a été confirmée lors de la 12ᵉ assemblée générale et du 36ᵉ Forum consultatif de l’ International Institute of Gastronomy, Culture, Arts and Tourism (IGCAT), le 18 juin 2025.

Le Cap Bon devient ainsi la première région africaine — et la deuxième de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord — à rejoindre la Plateforme des Régions mondiales de la gastronomie, réaffirmant l’engagement mondial de l’IGCAT en faveur de la diversité, de la richesse culturelle et d’un développement inclusif par la gastronomie. «Nous sommes profondément honorés d’accueillir le Cap Bon, première région africaine et puissant représentant de la région Mena, au sein de la Plateforme des régions mondiales de la gastronomie. Les traditions culinaires uniques, le riche paysage agricole et l’héritage culturel dynamique du Cap Bon en font un candidat inspirant. Cette étape témoigne d’une forte volonté de résilience culturelle et de fierté régionale», a déclaré Dr Diane Dodd, présidente de l’IGCAT.

«Le Cap Bon a accueilli mes ancêtres siciliens au début du siècle dernier, leur offrant des années à la fois laborieuses et pleines de joie. Après une décennie vécue au cœur de cette région, il est temps pour moi de rendre hommage à la terre, à la culture et à la cuisine qui ont façonné l’enfance de ma mère. Je suis fière d’avoir initié la candidature du Cap Bon comme Région mondiale de la gastronomie et profondément encouragée de voir les secteurs public et privé unis, main dans la main, pour faire rayonner le Cap Bon sur la scène internationale», a déclaré Lamia Temimi, cofondatrice de Sawa Taste of Tunisia.

En tant que candidate, la région du Cap Bon se réjouit de collaborer avec les autres régions lauréates ou candidates à travers le monde pour promouvoir des pratiques alimentaires durables, renforcer les économies locales et préserver les identités culinaires grâce à l’innovation, à l’éducation et à un tourisme responsable.

«L’Autorité régionale du tourisme de Nabeul-Hammamet est très honorée de sa participation et de la signature officielle du protocole de candidature du Cap Bon au titre de Région mondiale de la gastronomie 2028, d’autant plus que le gouvernorat de Nabeul offre un mélange unique de tourisme culturel, de plaisirs balnéaires, d’artisanat et d’une gastronomie riche — faisant de lui l’une des destinations les plus attractives de Tunisie», a déclaré Wahid Ben Fraj, commissaire régional au tourisme de Nabeul-Hammamet

«Ce partenariat célèbre les traditions culinaires uniques, les paysages agricoles fertiles et l’héritage culturel vibrant de Korba et de toute la presqu’île. Cette reconnaissance illustre notre engagement envers la résilience culturelle et la valorisation de notre patrimoine régional», a renchéri Imen Rabah, présidente de l’Association tunisienne de la protection de la nature et de l’environnement (ATPNE).

Cette candidature incarne une vision audacieuse pour l’avenir : mettre en lumière la biodiversité exceptionnelle, les traditions alimentaires, et le dialogue interculturel du Cap Bon, positionnant la région comme pionnière en Afrique d’un développement gastronomique durable.  

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Ahmed Souab écrit de prison : «Ma santé est bonne, mon moral ne l’est pas moins»

Dans un message envoyé de la prison de Mornaguia où il est incarcéré pour une affaire «terroriste», l’avocat et ancien magistrat Ahmed Souab donne des nouvelles rassurantes sur sa santé et son moral. Sans rien perdre de sa verve, de son ironie et de son humour habituels.

Dans le message en date du vendredi 20 juin 2025, diffusé ce dimanche par son frère Mongi sur sa page Facebook, Me Ahmed Souab écrit en arabe : «Demain, ce sera le soixantième jour de ma détention. Je suis convaincu, et ma conviction est de plus en plus forte chaque jour, que nous sommes libres dans nos prisons et que ce sont eux les prisonniers dans leurs palais».      

Il ajoute, en français, à l’attention de sa famille et de ses amis : «J’écris, je m’informe, je fais ma marche quotidienne, je prends mes médicaments, ma santé est bonne, mon moral ne l’est pas moins, je dors bien, parfois comme un bébé, je fais beaucoup d’activités physiques, surtout les séries de pompes.»

Bref, et sans ironie aucune, la prison ne semble pas avoir émoussé le sens de l’humour de Me Souab. Elle a peut-être même aiguisé son ironie, la seule arme qui lui reste pour résister à l’adversité.

I. B.

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L’Italie et l’Onudi s’associent au programme Tunisie professionnelle

Une nouvelle étape importante du partenariat italo-tunisien dans le secteur de la formation professionnelle a été franchie à Tunis avec la signature , le 20 juin 2025, à Tunis, d’un accord de financement de 6,5 millions d’euros (22,2 millions de dinars) pour le programme Tunisie Professionnelle.

L’ambassade d’Italie à Tunis a annoncé cette signature, soulignant que, «dans l’esprit du Plan Mattei, ce programme sera mis en œuvre en étroite collaboration avec le ministère tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle».

Signé par l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, en présence de la directrice du siège régional de l’Agence italienne de coopération au développement (AICS Tunis), Isabella Lucaferri, cet accord vise à renforcer le système tunisien de formation professionnelle, en l’adaptant davantage aux besoins du marché du travail et en contribuant au développement économique et social de la Tunisie.

A travers ce financement, il est prévu de favoriser notamment la mise à jour et l’adaptation des cursus de formation pour garantir que les compétences acquises par les jeunes Tunisiens soient en adéquation avec les demandes actuelles et futures des entreprises.

Une attention particulière est également portée à l’amélioration des infrastructures et des équipements, afin d’offrir des environnements d’apprentissage modernes et fonctionnels. Le programme vise également à renforcer les compétences des formateurs grâce à des formations spécifiques et des programmes de perfectionnement, ainsi qu’à faciliter l’insertion professionnelle en renforçant les liens avec le secteur privé.

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La «marée rouge» à Monastir inquiète les autorités tunisiennes

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a émis, le 22 juin 2025, un avertissement à la vigilance après la détection d’un phénomène de «marée rouge» sur le littoral entre Khnis et Teboulba, dans le gouvernorat de Monastir, où une mortalité anormale de poissons a été signalée ces derniers jours.

Selon la note ministérielle, la prolifération d’algues, causée par des conditions environnementales favorables à un phytoplancton toxique spécifique, peut représenter un risque sanitaire pour les consommateurs et de graves dommages pour l’écosystème marin local.

D’où l’appel à la «prudence maximale» adressé aux pêcheurs, aux commerçants et aux riverains.

L’autorité appelle à s’abstenir de pêcher, de consommer et de vendre des poissons morts ou d’origine inconnue, notamment en dehors des circuits officiels soumis à des contrôles vétérinaires.

Les opérateurs sont priés de signaler aux autorités régionales toute activité suspecte liée à la vente de produits de la pêche potentiellement contaminés.

Les prélèvements d’eau et de faune marine ont été confiés à l’Institut national des sciences et technologies marines et aux laboratoires régionaux de santé animale : les premiers résultats sont attendus dans les prochaines 48 heures pour identifier les espèces d’algues responsables et évaluer leur toxicité.

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Rencontres sectorielles du Cetime à Sousse

Le Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime) organise, la 2ᵉ édition de ses Rencontres sectorielles, dédiées aux secteurs de l’industrie aéronautique et automobile, qui se tiendra, le mardi 24 juin 2025, au siège de Novation City à Sousse.

Ces Rencontres sectorielles, organisées en collaboration avec Novation City, Gitas, Fedelec, FNM, Mecatronic, Fipa, Elentica, AHK et CRMN, constituent une plateforme de networking visant à encourager les échanges et collaborations entre les acteurs des différents secteurs industriels. Elle se tiennent chaque année autour de tables de réflexion dédiées à chaque secteur d’activité, l’occasion de discuter des enjeux spécifiques, d’explorer les opportunités de partenariats et de stimuler l’innovation. L’objectif principal est de renforcer les liens entre les acteurs privés et publics, tout en facilitant l’émergence de solutions concrètes et adaptées aux besoins des secteurs. Cette approche collaborative vise à créer des projets durables et mesurables.

Cette année, les organisateurs présenteront les résultats d’une récente étude sur le secteur aéronautique en Tunisie, ainsi que le Pacte automobile.

Au programme aussi une visite guidée des plateformes techniques du CRT-Cetime.

Cet événement se veut avant tout un catalyseur de synergie, dans le but de renforcer les partenariats existants et d’en créer de nouveaux.

Les tables de réflexion par thématique seront des lieux de partage d’idées novatrices et de propositions concrètes, tout en favorisant un climat de confiance et de collaboration entre les participants du même secteur d’activité.

Placé sous la tutelle du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, le Cetime est le partenaire et le conseiller technique des entreprises industrielles. Il dispose de 8 pôles de compétence : mécanique, électrique, électronique, métrologique, énergétique, d’appui aux PME, d’expertise technique, d’évaluation et de prototypage mécatronique.

Créé en 1982 pour accompagner le développement du secteur industriel en Tunisie, le Cetime emploie plus de 110 personnes et dispose de 2 directions régionales à Sousse et à Sfax. Il dispose de 15 laboratoires de contrôle technique pour offrir aux industriels les prestations d’analyse et d’essais dans ses domaines de compétence. Ainsi que d’une équipe d’experts pluridisciplinaires qui assure des missions d’expertises, de conseil, d’assistance, d’accompagnement, de formation et de qualification du personnel des entreprises industrielles.

Le Centre de ressources technologiques (CRT) de Sousse met à la disposition des PMEs et des établissements académiques et de recherches une plateforme d’ingénierie pour la conception, la simulation et la fabrication de prototype de produits mécaniques, électriques, électroniques, mécatroniques.

Le secteur des industries mécaniques et électriques (IME) en Tunisie compte 914 entreprises employant 10 salariés et plus pour un total de 157 983 emplois.

Les IME assure 51% du volume total des exportations industrielles tunisiennes, avec une valeur de plus de 24 milliards de dinars, plus de 30% des emplois de tout le secteur, et environ 20% des investissements étrangers.

Selon des chiffres officiels, les industries mécaniques, électriques et électroniques représentent 46% des exportations totales du pays. Celles-ci sont passées de 24,494 milliards de dinars en 2022 à 28,729 milliards de dinars en 2024. 76,6% de ces exportations sont destinées à l’Union européenne.

I. B. (avec communiqué).

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Le projet Terrasafe au secours des oasis du sud tunisien

L’Institut des Régions Arides (IRA) à Médenine soutient le projet Terrasafe, financé par l’Union européenne (UE), qui vise à mobiliser des innovations biologiques pour lutter contre le changement climatique et ralentir le processus de désertification dans le sud tunisien.

Terrasafe est un projet de recherche majeur de 5 ans (2024-2029) qui étudie les innovations pour prévenir et inverser la désertification. Il est mis en œuvre dans 5 pays méditerranéens : l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, Chypre et la Tunisie.

La chercheuse Nissaf Karbout a déclaré, le 20 juin 2025, à l’agence de presse Tap que six agriculteurs avaient été sélectionnés le 6 juin pour participer à ce projet.

Des expériences seront bientôt menées dans les exploitations des participants sélectionnés, utilisant des innovations biologiques pour améliorer la qualité des sols et accroître la productivité des oasis du sud tunisien.

Les oasis sont soumises à une salinisation et une dégradation croissantes causées par l’engorgement, ce qui altère considérablement la teneur en matière organique du sol.

Le projet offrira aux agriculteurs l’opportunité d’expérimenter des innovations biologiques et de les comparer aux pratiques traditionnelles, notamment le remblayage pour favoriser la régénération des sols ou l’application annuelle d’engrais organiques et de compost à partir de résidus de palmiers.

Les expériences ont été menées dans des oasis plutôt que dans des centres de recherche afin d’évaluer les résultats sur le terrain.

Cette approche aidera les agriculteurs à évaluer l’impact des nouvelles technologies et à promouvoir leur mise en œuvre.

Ces innovations réduiront également les coûts liés à l’amélioration de la qualité des sols et atténueront les effets de la salinisation et de l’engorgement hydrique.

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Les frappes américaines contre l’Iran provoquent un choc mondial

L’impact des frappes militaires du président Donald Trump sur les installations nucléaires iraniennes sur les marchés commence déjà à remodeler les attentes des investisseurs sur toutes les classes d’actifs, tous les secteurs et toutes les zones géographiques, déclare Nigel Green, PDG du géant du conseil financier deVere Group.

Avec la réouverture des marchés, les investisseurs se préparent à une forte volatilité, avec une flambée attendue des prix du pétrole brut et une surveillance étroite des prévisions d’inflation. «La frappe américaine sur les sites nucléaires iraniens est un moment clé pour le marché», déclare Green. «Elle porte directement atteinte aux hypothèses qui ont guidé le positionnement des investisseurs : une inflation plus faible, des taux en baisse et des prix de l’énergie stables. Ce cadre vient d’être brisé», ajoute-t-il.

Risque de flambée des cours de pétrole

Le cours du Brent avait déjà progressé régulièrement ces dernières semaines, mais la décision de cibler les installations nucléaires iraniennes a considérablement accru les craintes de représailles et de perturbations.

Toute fermeture ou menace visant le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, entraînerait une forte hausse des prix. Certains analystes préviennent désormais que le prix du brut pourrait atteindre 130 dollars le baril, selon la prochaine décision de l’Iran.

«Un tel choc de prix se répercuterait sur l’inflation mondiale, qui reste élevée et/ou stable dans de nombreuses régions. Les acteurs du marché anticipaient des baisses de taux des banques centrales, dont la Réserve fédérale, au second semestre. Cette situation est désormais remise en question», note le PDG de deVere.

«Une hausse soutenue des prix du pétrole rend les baisses de taux très difficiles à justifier. Si l’inflation repart à la hausse, les responsables de la politique monétaire seront contraints de maintenir leur politique, voire de reconsidérer complètement le cycle d’assouplissement», déclare encore Green. Qui ajoute : «Cela modifiera fondamentalement la donne pour les secteurs actions, les devises et le crédit.»

Fortes pressions sur plusieurs secteurs importants

«Concernant les actions, la réaction la plus immédiate sera probablement une rotation des secteurs sensibles aux taux et axés sur la consommation. Les entreprises du secteur du voyage et du tourisme, très vulnérables aux coûts de l’énergie et aux perturbations géopolitiques, devraient subir des pressions.

Les valeurs technologiques, en particulier celles qui se négocient à des multiples élevés, pourraient également subir des ventes, le marché obligataire réévaluant les perspectives de taux», explique Green.

Parallèlement, on assistera probablement à un appétit accru des investisseurs pour les producteurs d’énergie, les entreprises du secteur des matières premières et les entreprises liées à la défense nationale.

Avec des budgets militaires déjà en hausse dans plusieurs économies développées, les entreprises liées à la sécurité, à la surveillance, à l’aérospatiale et à la fabrication d’armes sont bien placées pour bénéficier d’une forte hausse de la demande.

Par ailleurs, les entreprises du secteur des biens de consommation de base et des services publics, bénéficiant de bénéfices stables et d’un pouvoir de fixation des prix, pourraient également attirer des capitaux dans ce contexte de volatilité accrue.

Intérêt croissant pour les valeurs refuges  

Les flux vers les valeurs refuges devraient s’intensifier. «Les rendements des obligations d’État pourraient chuter fortement à court terme, même si les anticipations d’inflation à long terme augmentent. L’or, qui a déjà progressé cette année, devrait encore grimper, les investisseurs se protégeant contre les risques géopolitiques et monétaires», note Green à ce propos.

Les marchés des changes pourraient observer une demande à court terme pour le dollar américain, privilégiant la sécurité, mais la situation à plus long terme est plus incertaine.

Alors que les États-Unis sont désormais profondément enlisés dans un conflit croissant au Moyen-Orient et que les risques d’inflation augmentent, l’attrait du dollar pourrait diminuer si les perspectives de croissance américaine se détériorent. «Le dollar pourrait initialement se redresser, mais il ne s’agit pas d’une valeur refuge absolue», déclare Nigel Green.

«Si le pétrole fait grimper l’inflation et freine la demande des consommateurs, nous pourrions assister à un ralentissement de la croissance aux États-Unis et à une nouvelle pression sur la stabilité budgétaire. Ce n’est pas nécessairement un environnement favorable au dollar à long terme», prévient Green.

Il note également que, bien que les événements géopolitiques passés dans la région aient souvent entraîné des baisses à court terme suivies de reprises des marchés, 2025 présente un contexte macroéconomique très différent. Lors des conflits précédents, l’inflation était faible, les taux proches de zéro et les banques centrales disposaient d’une marge de manœuvre suffisante pour soutenir les prix des actifs. Ce n’est plus le cas.

«Nous ne sommes plus en 2019. Nous sommes dans un système plus tendu et plus fragile, avec moins de marge d’erreur», déclare Green. «Les investisseurs ne peuvent pas se permettre d’attendre. Ils doivent réagir maintenant, repositionner leurs portefeuilles et se concentrer sur les secteurs et les stratégies capables de résister à une incertitude prolongée», conseille-t-il en conclusion.

Par conséquent, deVere conseille à ses clients du monde entier de réduire leur exposition aux secteurs vulnérables aux flambées des coûts de l’énergie et d’envisager une réorientation de leurs allocations vers l’énergie, les matières premières et les valeurs défensives.

Le temps de l’optimisme passif est révolu

L’or et les obligations indexées sur l’inflation sont également recommandés dans le cadre de stratégies de couverture de portefeuille plus larges.

«Le temps de l’optimisme passif est révolu», conclut le directeur général de deVere, qui conseille aux investisseursde se repositionner rapidement. «Ceux qui hésitent risquent de rester exposés», avertit-il.

deVere Group est l’un des plus grands conseillers indépendants au monde en matière de solutions financières internationales spécialisées pour une clientèle internationale, locale et aisée, ainsi que pour une clientèle fortunée. Il dispose d’un réseau de bureaux dans le monde entier, compte plus de 80 000 clients et gère 14 milliards de dollars d’actifs.

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La guerre israélo-iranienne │ Trump jette le masque et frappe l’Iran

L’aviation américaine a donc bombardé **, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025, trois sites nucléaires iraniens. On aurait dû le savoir depuis que le président américain avait exigé une reddition sans conditions de l’Iran, et qu’Israël avait attaqué ce pays qui pourtant poursuivait des négociations directes avec l’administration américaine sur son programme nucléaire. (Ph. Le site nucléaire iranien de Fordo, bombardé par l’US Army).

Dr Mounir Hanablia *

Le fait qu’à la suite de ces bombardements, il n’y ait pas eu d’émanations radioactives laisse raisonnablement supposer que ces sites étaient hors service.

Abstraction faite du devenir du stock d’uranium enrichi déjà constitué, rien ne prouve donc que l’Iran ait perdu ses capacités nucléaires, et il est tout à fait plausible qu’il en ait sauvegardé au moins une partie. Mais le plus important n’est pas ce nouvel épisode du contentieux américano-iranien. Si on peut le qualifier de guerre, ainsi que le font les néo-sionistes américains, elle aurait débuté en 1953 avec le renversement par la CIA du gouvernement, démocratiquement élu il faut le rappeler, du Premier ministre Mohammad Mossadegh qui avait chassé le Chah et nationalisé le pétrole iranien au détriment des Britanniques. Elle se serait poursuivie avec le rétablissement du Chah, et le soutien militaire à son régime, l’un des plus répressifs et des plus sanglants au monde.

Après l’Irak, l’Iran. A qui le tour ?

L’invasion de l’Iran par l’armée de Saddam Hussein en 1981 soutenue par l’Occident, l’usage des armes chimiques contre sa population, la destruction de ses villes, et de ses installations pétrolières, durant huit années de guerre, les millions de morts, l’Airbus civil iranien abattu «par erreur» par l’armée américaine, le gel des avoirs iraniens entreposés dans les banques américaines, tout cela n’avait fait qu’ajouter à l’exaspération des Iraniens qui avaient trouvé l’occasion de riposter au cours les années 80 et 90 au Liban dans des attaques contre les armées américaine, française, israélienne, puis dans des attentats à Paris.

C’est bien au début de la guerre Irak-Iran que, rappelons-le, l’armée de l’air israélienne avait attaqué et détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, du moins selon la version officielle. Ce réacteur avait été prévu pour ne pas permettre l’enrichissement du combustible nucléaire, démontrant ainsi que le but poursuivi par les Israéliens, et les Américains, était moins d’empêcher les Irakiens d’avoir la bombe, que d’acquérir le savoir-faire pour le faire.

Le sort des savants atomiques irakiens après l’invasion américaine de 2003 demeure inconnu. Ils ont probablement pour la plupart été pris et liquidés, selon un modus operandi qui vient d’être récemment appliqué en Iran avec l’élimination des spécialistes en nucléaire.

Ainsi pour en revenir au dernier bombardement américain contre les trois sites nucléaires iraniens, ils démontrent une fois de plus que les Américano-sionistes ne permettront à aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb l’usage de l’énergie atomique, même à des fins civiles, en dehors de leur contrôle.

Il reste l’exception pakistanaise, mais il faut désormais s’attendre à ce qu’il y soit mis bon ordre, à l’emporte-pièce.

Cette intervention américaine était-elle programmée dès le début? Certainement ! Et même depuis le 7 octobre 2023, on peut affirmer que tout ce qui s’est passé ensuite était programmé. Mais il fallait laisser les villes israéliennes souffrir des dommages de la riposte iranienne afin de convaincre l’opinion américaine de son opportunité. Si c’est bien le cas, force est de constater que plusieurs voix se sont élevées en Amérique même pour dénoncer le caractère illégal d’un acte qui engage leur pays dans une guerre non approuvée préalablement par le Congrès Américain en exposant les vies américaines à des représailles.

Soumission arabe au diktat américano-sioniste

Naturellement, les Sionistes n’ont pas manqué d’applaudir, mais le fait est là: au Moyen-Orient, ce sont une nouvelle fois les thèses favorables au gouvernement israélien qui ont prévalu, et le président américain préfère une guerre de soutien à un pays qui ne cesse de coûter des sommes astronomiques au contribuable américain, du fait d’une politique colonialiste et belliciste, plutôt qu’un accord avec le pays le plus important de la région.

Malgré leur silence et leur soumission au diktat américano-sioniste, les pays arabes se retrouvent bel et bien dans l’œil du cyclone. D’aucuns ont même annoncé la prochaine cible: l’Algérie!

Quoi qu’il en soit, dans le monde actuel, le tandem israélo américain avec sa politique impérialiste démontre une nouvelle fois que le rêve d’indépendance et d’intégrité territoriale des Etats arabes et musulmans, et même de tous les pays, demeurera vain tant qu’ils n’auront pas acquis l’arme nucléaire et le savoir nécessaire pour le faire. 

* Médecin de libre pratique.  

** Donald Trump a annoncé tôt ce dimanche 22 juin sur X que les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz, et Ispahan, larguant une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo. Les bombardiers B-2 qui ont mené l’opération avaient décollé d’une base américaine au-dessus du Pacifique.

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Start’ap II à Bizerte pour dynamiser l’entrepreneuriat innovant

La dernière session de l’initiative Start’ap II s’est déroulée du 16 au 20 juin 2025, au Djazz Family Coworking Space, à Bizerte, à travers la Pépinière d’entreprises de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii), en collaboration avec Psynergy– Centre de réhabilitation et de développement personnel.

Lotfi Sahli

Depuis l’adoption du Startup Act en 2018, la Tunisie s’est engagée résolument dans la promotion de l’entrepreneuriat innovant. Ce cadre juridique novateur a suscité un vif intérêt chez les jeunes entrepreneurs, attirés par la possibilité d’obtenir le label officiel Startup Act et de bénéficier d’exonérations fiscales, d’aides au financement, ou encore de facilités administratives et douanières.

L’Apii, via son Réseau national des pépinières d’entreprises (RNPE), a lancé en 2023 l’initiative Start’ap II pour soutenir les porteurs de projets innovants.

Certifié SSO, le RNPE propose un accompagnement personnalisé en partenariat avec Tunisian Startups et Smart Capital. Le programme inclut formations, ateliers, et suivi individuel, aidant les entrepreneurs à constituer leur dossier pour le label Startup Act, à préparer leur demande de financement via l’outil Air et à accéder aux dispositifs d’appui disponibles.

Une session pilote

Depuis le lancement de la session pilote en mars 2023, Start’ap II s’est déployé dans toutes les régions du pays, apportant une dynamique nouvelle au tissu entrepreneurial local. La dernière en date, qui s’est déroulée à Bizerte, a profité à 15 participants.

Pendant la formation, les participants ont bénéficié d’un programme riche et ciblé, articulé autour de plusieurs thématiques clés essentielles à la maturation de leurs projets.

Parmi les sessions proposées, un accent particulier a été mis sur les instruments de financement dédiés aux startups, notamment l’outil Flywheel, permettant de mieux comprendre les mécanismes de levée de fonds adaptés aux jeunes entreprises innovantes.

Les porteurs de projets ont également exploré les spécificités du modèle économique d’un projet innovant, afin de structurer une offre viable, scalable et différenciante sur le marché. Une session interactive de design thinking orientée prototypage a permis de passer de l’idée à la matérialisation concrète d’une solution, en intégrant les retours utilisateurs dès les premières phases de conception.

La création de valeur

La formation a aussi accordé une place importante à l’aspect humain de l’entrepreneuriat, avec un atelier dédié à la gestion du stress, offrant des outils pratiques pour faire face aux pressions et incertitudes du parcours entrepreneurial.

Enfin, une session sur l’innovation a permis aux participants de mieux cerner les enjeux de la création de valeur dans un environnement en constante évolution. La session s’est clôturée dans une ambiance détendue et conviviale, marquée par la remise d’attestations de participation aux porteurs de projets. Ce moment symbolique a permis de valoriser l’engagement des entrepreneurs tout au long du programme et de renforcer leur sentiment d’appartenance à l’écosystème startup tunisien.

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Le poème du dimanche | ‘ ‘Plongeur’’ de Jean-Pierre Chambon

Jean-Pierre Chambon né en 1953, vit à Grenoble, au creux des montagnes. Il a fait paraître une trentaine de livres, poésie et récits mêlés, chez divers éditeurs.

Il collabore avec des peintres et des photographes et co-anime depuis plus de trente ans la revue de poésie Voix d’encre. Son œuvre, traduite dans différentes langues est couronnée de distinctions littéraires. Dernières publications : Étant donné, avec des aquarelles de Philippe Cognée (éd. Al Manar), Le Visage inconnu, avec des peintures de Béatrice Englert (Les Lieux Dits éditions), La Remontée des eaux (L’Étoile des limites).

Tahar Bekri

Le sourd ronflement que diffuse,

sous la membrane de la mer,

le frottement des galets roulés par les vagues

ressuscite les lentes syllabes étirées

d’une langue forgée dans les âges obscurs,

au fond des crépuscules marins,

par des créatures inachevées,

impotentes, ventriloques, encore

tout embarrassées de goitres et d’écailles.

Entre ses jambes, sous le ventre du nageur,

luisent de petits poissons

effilés comme des lames de couteau.

À mesure qu’il s’enfonce,

pendu au collier de bulles,

franchissant un à un

les anneaux du froid,

l’entrave d’une étreinte

opprime par degrés sa poitrine,

ses gestes s’amollissent, son esprit se dilate.

De ses yeux glacés il distingue alors

dans le couloir des eaux l’abîme transparent,

il entend bourdonner sous le casque

l’onde de la voix caverneuse qui implore,

qui enjôle et fascine, là,

émise de toutes parts, intime,

persuasive, derrière la mince cloison

du paradis. Il demeure un instant

indécis, flottant, mais au moment de s’abandonner

à la béatitude, de céder à la détresse,

un coup de reins le déleste de tout le poids de l’ombre

et les yeux rougis encore de l’étrange lueur

il remonte suffoquant vers le nimbe du soleil.

Nuée de corbeaux dans la bibliothèque (éd. L’Amourier)

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Tunisie | SOS Villages d’Enfants : 21 réussites au baccalauréat 2025

L’Association SOS Villages d’Enfants Tunisie a annoncé avec fierté la réussite de 21 de ses jeunes à la session principale du baccalauréat 2025.

Les 21 jeunes sont issus des différents villages : 4 à Gammarth, 10 à Siliana, 4 à Mahres, et 3 à Akouda, précise l’Association qui a félicité les nouveaux bacheliers ainsi que toutes les mères SOS et cadres éducatifs pour leurs efforts inlassables et leur dévouement.

« Leur travail acharné a été essentiel pour l’excellence et le progrès de ces jeunes sur le chemin de l’éducation et de la connaissance », a commenté l’Association SOS Villages d’Enfants.

La même source a par ailleurs souhaité bonne chance aux candidats qui passeront la session de contrôle, tout en encourageant ceux qui n’ont pas réussi cette année à persévérer pour l’année prochaine.

Enfin, l’association exprime sa profonde gratitude à tous les soutiens, qu’il s’agisse d’institutions ou d’individus en affirmant que « leur contribution a été déterminante dans la réussite et l’épanouissement des jeunes élèves».

Y. N.

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École d’été en sciences de l’environnement pour les collégiens

La Cité des sciences de Tunis (CST) annonce l’ouverture des inscriptions pour l’École d’été en sciences de l’environnement pour les collégiens.

L’École d’été en Sciences de L’environnement pour les collégiens se tiendra du 2 au 4 juillet 2025 de 9h30 à 13h30 sur le thème de Laboratoire de physico-chimie de l’environnement & du développement durable.

Les thèmes proposés concernent le changement climatique, l’adaptation des plantes aux changements climatiques, les sols en santé et agriculture durable, pollution des eaux

L’évènement est organisé par la Cité des Sciences et en collaboration avec l’Institut national de recherches en génie rural, eaux et forêts (INGREF) et prévoit des ateliers de démonstration participatifs, des expériences ludiques ainsi que des jeux pédagogiques en vue de sensibiliser les élèves du collège aux enjeux de l’environnement, notamment, les changements climatiques et les enjeux de l’eau, les encourager à adopter des comportements éco-responsables.

L’École vise également à développer leur esprit critique et leur engagement citoyen, en intégrant des activités expérimentales dans une ambiance de laboratoire, ajoute encore la même source.

Y. N.

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Ambassade de Tunisie en France | Rania Toukebri reçoit le Trophée de la réussite au féminin

Le «Trophée de la Réussite au Féminin» a été remis à Mme Rania Toukebri par M. Dhia KHALED, Ambassadeur de Tunisie en France, le 20 juin 2025, lors d’une cérémonie solennelle tenue au siège du Sénat français, par l’Organisation « France Euro-Méditerranée », et ce en présence de personnalités politiques, parlementaires, scientifiques, universitaires, entrepreneuriales, culturelles, de la société civile,… françaises et étrangères.

Cette distinction accordée à Mme Rania Toukebri, récompense une expérience exceptionnelle à plus d’un titre, en tant qu’ingénieure aérospatiale et chercheuse dans la technologie spatiale.

Mme Rania Toukebri a commencé son brillant parcours à l’Université tunisienne. Elle est titulaire, du diplôme d’ingénieur de l’Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie, INSAT. En France, elle a obtenu des masters spécialisés. Elle est, maintenant, chercheuse à l’Université de Lübeck, en Allemagne.

Elle fait partie des équipes pionnières qui travaillent, actuellement, sur plusieurs missions spatiales, dont notamment le projet d’envoi de la première mission habitée sur la lune «Artemis», qui est engagé par l’Agence Américaine NASA en collaboration avec l’Agence Spatiale Européenne et Airbus.

Mme Rania Toukebri collabore, également, dans d’autres projets et missions d’envergure à l’instar de «DART- HERA» pour la Défense planétaire, de «Jupiter icy moons satellite, JUICE» pour l’exploration de l’espace, du télescope PLATO et tout récemment, la station spatiale STARLAB.

L’Ambassade de Tunisie renouvelle ses félicitations à Mme Rania TOUKEBRI qui incarne l’excellence et le rayonnement de la femme scientifique tunisienne.

Communiqué

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Officiel | Mohsen Trabelsi nouveau président du Club africain

Le docteur Mohsen Trabelsi a été élu nouveau président du Club africain (CA) lors de l’Assemblée générale élective du club, qui a eu lieu ce samedi 21 juin 2025.

Unique candidat à la présidence du Club Africain Mohsen Trabelsi a obtenu 370 voix, sachant que 472 adhérents ont pris part aux travaux de l’assemblée.

On notera que Dr Trabelsi qui est désormais à la tête du Club africain, était également son médecin.

Y. N.

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Tunisie | Baccalauréat 2025 en chiffres

Le taux de réussite à la session principale du baccalauréat cette année est de 37,08 %, annonce le ministère de l’Éducation, ce samedi 21 juin 2025.

Dans son communiqué, le ministère a précisé que 53.721 candidats ont décroché leur bac, en annoncçant la répartition des taux de réussite par section comme suit :

  • Mathématiques : 8.224 candidats avec un taux de réussite de 74,93 %
  • Sport : 1.724 candidats / 73,33 %
  • Informatique : 14.593 candidats / 48,47 %
  • Sciences expérimentales : 30.481 candidats / 45,83 %
  • Techniques : 20.453 candidats / 35,02 %
  • Économie et gestion : 49.225 candidats / 28,95 %
  • Lettres : 27.079 candidats / 23,02 %

La même source a par ailleurs dévoilé la liste des lauréarts par section:

  • Mathématiques: Mohamed Nasraoui 19.95 (Lycée pilote Ariana)
  • Sport : Yassmine Ben Zouita 18.29 (Lycée 2 mars 1934 du Kef)
  • Informatique : Jihed Rozgani 19.53 (Lycée Abdelaziz Khouja de Kélibia)
  • Sciences expérimentales : Aïcha Fekih 19.66 (Lycée pilote Menzah 8)
  • Techniques: Eya Barhoumi 19.76 (Lycée pilote de Kasserine)
  • Economie et gestion : Meriem Ayadi 18.54 (Lycée de Menzel Bouzelfa)
  • Lettres : Mohamed Malek Châalali 16.64 (Lycée Avenue de l’indépendance de Chebbaou à Oued Ellil).

Y. N.

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Décès d’Abdelmajid Hajri en Suède | La Tunisie s’engage pour la vérité

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a confirmé, ce samedi 21 juin 2025, le décès du Tunisien Abdelmajid Hajri, installé à Stockholm en Suède.

Dans un communiqué publié ce samedi 21 juin 2025, le MAE rappelle que l’enquête est en cours et que l’ambassade de Tunisie à Stockholm collabore avec les autorités suédoises afin de faire la lumière sur cette affaire et sur les circonstances exactes du décès et la stricte application des procédures judiciaires au besoin.

Rappelons que le corps sans vie d’Abdelmajid Hajri a été découvert le 11 juin, dans une zone au sud de Stockholm soir une dizaine de jours après sa disparition. Après les examens médico-légaux, les autorités suédoises ont officiellement confirmé qu’il s’agissait bien du corps du jeune tunisien.

Y. N.

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Tunis accueille le 8e Salon international de la céramique contemporaine

Quelque 64 œuvres, entre sculptures, installations et céramiques murales et utilisant différentes techniques et matériaux, sont visibles au Salon international de la céramique contemporaine qu’abrite, du 20 juin au 15 juillet 2025, le Musée de la Ville de Tunis, Palais Kheireddine, à la Médina de Tunis. (Ph. Yosr Hachaichi et Lynda Abdellatif devant leurs œuvres respectives).

Le vernissage de cette huitième éditiondu salon a eu lieu en présence d’un grand nombre d’artistes participants, une quarantaine de céramistes, confirmés et débutants.

Organisé sous le patronage du ministère des Affaires culturelles, ce salon se tient à l’initiative de l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT) en partenariat avec l’Association tunisienne des arts et de la médiation (Atam) et avec la collaboration de la municipalité de Tunis.

Céramiques murales, sculptures et installations

L’exposition présente des œuvres de céramistes issus de cinq pays : l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Irak, la France et la Tunisie, qui occupe la majorité de l’espace.

Des céramiques murales, des sculptures et des installations sont visible, en l’absence d’autres formes telles que les performances et les vidéos céramiques qui étaient présentes lors des éditions précédentes.

En parallèle, on constate que le raku, technique japonaise traditionnelle d’émaillage, est largement en usage dans les œuvres exposées, avec une majorité de céramistes femmes.

Au hall central de la salle d’exposition au premier étage du palais Kheireddine, trône une installation intitulée “Naissance”, représentant des coquilles d’œuf (en terre cuite émaillée) de Mohamed Khalil Kadri, fraîchement diplômé de l’Institut des Beaux Arts de Tunis (Isbat).

La céramiste Lobna Anen, diplômée des beaux-arts depuis 2010 et détentrice d’un mastère de recherche en sciences et techniques des arts plastiques, est dans une démarche tout à fait différente. «Mon son travail est le plus souvent basé sur le concept d’accumulation et de compression», dit-elle. Habituée du Salon international de la céramique contemporaine, elle y a souvent été présente depuis sa création en 2018. En parallèle, elle a perfectionné son art dans le cadre de formations sur l’usage des différentes techniques de céramique dont le Raku à partir de laquelle a été réalisée son œuvre en céramique blanc intitulée «Fleur d’inconnu» traduisant «mes sentiments secrets», a-t-elle confié.

«Cette grande dynamique dans le secteur des arts plastiques est favorisée par la productivité des artistes tunisiens malgré les grands défis qui se posent à eux», a fait savoir le président de l’UAPT, Wissam Gharsallah, qui a cependant déploré la «négligence de la part du ministère de tutelle».

Parmi les autres participants, on trouve Yosr Hachaichi, Lynda Abdellatif, Arwa Ben Smail, Lamia El Mekki, Rabeb Rouissi, Lassaad Guesmi et Mohamed Ali Darouiche.

D’après Tap.

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Les mosquées de Djerba │ Un patrimoine architectural unique 

Dispersées entre palmeraies, dunes et villages aux ruelles étroites, et sous un ciel baigné de lumière éclatante, Djerba dévoile des mosquées centenaires à l’architecture singulière et aux lignes épurées, blanchies à la chaux et se fondant dans les paysages de l’île tels des mirages.

L’île, bien que modeste par sa taille, abrite plus de 400 mosquées, un nombre impressionnant, selon Raoudha Hamzi, membre de l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba (Asidje).

Ces sanctuaires, souvent humbles et dépourvus d’ornementation excessive, incarnent un style architectural austère, façonné par des impératifs spirituels, sociaux et d’autodéfense.

Des forteresses silencieuses

Pour Djerba, longtemps exposée aux menaces venant de la mer, ses mosquées remplissaient une double fonction : lieux de culte et places fortes. La mosquée El May, tout comme celle fortifiée de Sidi Yéti, en sont une parfaite illustration. Avec leurs murs épais, leurs minarets trapus et leurs rares ouvertures, ces bâtiments ressemblent à des forteresses silencieuses, dressées face à l’inconnu.

Leur plan parfois labyrinthique, leurs tours de guet en pierre et leur taille compacte témoignent de leur vocation défensive.

Pourtant, malgré cette apparente rudesse, une poésie se dégage de l’ensemble, portée par la blancheur éclatante de la chaux, protectrice du soleil, et par la pureté des lignes géométriques, en parfaite harmonie avec les menzels, habitations traditionnelles de l’île.

En effet, leurs formes géométriques simples, leurs dômes aux courbes douces et leurs minarets trapus créent un dialogue apaisant entre les bâtiments et la nature. À l’aube ou au crépuscule, ces silhouettes blanches se parent de teintes dorées, offrant aux visiteurs des paysages dignes d’aquarelles.

Que ce soit à la mosquée Sidi Jmour, à la mosquée Fadhloun ou dans les lieux de culte ottomans, la simplicité règne en maître : pas de mosaïques flamboyantes, pas de stuc sculpté, pas de boiseries ornées.

Extrême simplicité et puissance symbolique

«L’architecture des mosquées de Djerba se distingue par son refus de l’ostentation», souligne Raoudha Hamzi, ajoutant : «C’est un choix à la fois esthétique et spirituel. Ici, la foi s’exprime par le silence des formes, la pureté des lignes et l’ascétisme de la lumière naturelle.»

Dans cet espace, où les paroles du prédicateur remplacent les dorures, la méditation devient possible, presque inévitable.

Les murs blancs, les lignes simples et épurées créent des espaces propices à la méditation, loin du faste et de la distraction. Cette extrême simplicité renforce la puissance symbolique des lieux, où seules la lumière naturelle et les voix des prêcheurs animent les intérieurs.

Au-delà de leur fonction religieuse, souligne Hamzi, «les mosquées de Djerba ont toujours joué un rôle social central. Véritables points de ralliement pour les communautés, elles ont accueilli des assemblées d’anciens et de cheikhs, servi de refuge en cas de troubles, et parfois même d’écoles ou de tribunaux.»

Certaines, comme la mosquée Ouelhi à Oued Zbib, rayonnaient bien au-delà de l’île, attirant des disciples de tout le Maghreb en quête de savoir et de sagesse.

Un chemin spirituel et patrimonial entre mer et désert

Se perdre dans les sentiers de Djerba, c’est suivre un chemin spirituel et patrimonial, entre mer et désert, à la rencontre d’un génie architectural discret né du sable et de la foi.

Chaque édifice murmure une part du génie discret des bâtisseurs djerbiens, qui savaient allier esthétique, efficacité et humilité.

Les mosquées sont des lieux où se tissent les liens sociaux, se transmettent les savoirs, façonnent l’identité de Djerba et l’aura de l’île des mosquées, au carrefour des cultures et des civilisations.

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Le CRLDHT organise un débat à Paris sur le populisme et la démocratie

Dans le cadre du cycle Liquaet consacré au populisme, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) organise une rencontre sur le thème suivant : «Populisme – un défi pour les démocraties, expériences comparées», jeudi 26 juin 2025, à 19 heures, au Maltais Rouge (40 Rue de Malte, 75011 Paris).  

Il s’agit de revenir sur des concepts-clé autour du populisme, de caractériser le régime en place en Tunisie depuis 2021 et d’avoir un panorama avec les expériences d’autres régions du monde : l’Amérique latine et l’Europe centrale et orientale.

Les intervenants sont Hatem Nafti, essayiste, auteur de «Tunisie, vers un populisme autoritaire ?» et «Notre ami Kaïs Saïed, essai sur la démocrature tunisienne»; Jérôme Heurtaux, maître de conférences en science politique à l’Université Paris-Dauphine, spécialiste de l’Europe centrale et orientale ; Gabriel Peries, docteur en science politique et en sciences de l’information et de la communication (Université Paris I Panthéon-Sorbonne).

Le débat sera animé par Yosr Laarifi, étudiante en droit à l’Université de Toulouse.

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