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Pour une conférence nationale des droits et libertés en Tunisie

Le CRLDHT a publié, ce samedi 17 mai 2025, le communiqué suivant en soutien à la LTDH, à son président Bassem Trifi et à son appel conjoint avec le FTDES pour une conférence nationale des droits et libertés.

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) exprime son soutien plein et entier à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et à son président, Maître Bassem Trifi, face à la tentative d’intrusion survenue lors de la réunion de son Conseil national. Cette intervention n’est pas un simple incident interne : il s’agit d’une manœuvre politique dangereuse visant à saper la crédibilité de l’une des dernières institutions indépendantes qui incarnent encore la mémoire et l’avenir du combat pour les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT dénonce cette tentative d’intimidation qui cherche à semer la division au sein de la Ligue et à entraver son action autonome, à un moment où la LTDH — aux côtés du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) — a lancé un appel à la tenue d’une «Conférence nationale pour les droits, les libertés et l’État démocratique», prévue pour la fin du mois de mai.

Ce projet courageux intervient dans un contexte dramatique : l’arrestation de l’ancien juge Ahmed Souab, les verdicts iniques contre de nombreux opposants, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la fermeture de l’espace civique. Il ne s’agit plus seulement de dénoncer — il s’agit de résister, se rassembler et construire des alternatives démocratiques face à la dérive autoritaire en cours.

Le congrès annoncé vise précisément à unir toutes les forces civiles, politiques et sociales refusant l’ordre autoritaire, à élaborer collectivement une riposte solidaire et pérenne et à redonner souffle à une dynamique démocratique fondée sur les droits, les libertés, la justice sociale et l’État de droit.

Les tentatives de sabotage interne ou d’instrumentalisation doivent être comprises pour ce qu’elles sont : des attaques dirigées contre la volonté de fédérer les résistances, contre le retour de la démocratie, contre la liberté même de penser et de s’organiser. Ces pratiques, que nous pensions révolues, relèvent d’une stratégie de division, de peur et de chaos entretenue par des groupes aux agendas opaques et proches du pouvoir.

Le CRLDHT affirme :
• sa solidarité avec la LTDH, son président et son bureau légitimement élu;
• son soutien à l’appel conjoint de la LTDH et du FTDES à tenir une conférence nationale inclusive, ouverte à toutes les composantes démocratiques, à toutes les familles de pensée et à tous les défenseurs sincères des droits et libertés;
• son engagement à défendre l’indépendance du mouvement des droits humains contre toutes les formes d’ingérence, de manipulation ou de division.

Il ne s’agit pas d’un congrès de plus, mais d’un moment crucial pour empêcher l’effondrement définitif de notre espace public, de nos droits et de notre démocratie.

Les pratiques autoritaires reviennent, mais la société civile se relève. Le droit d’avoir des droits n’est pas négociable.

Vive la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Vive les luttes solidaires et démocratiques.

Communiqué.

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La Tunisie en chute libre dans le classement mondial de la liberté de la presse

Selon le dernier classement de la liberté de la presse dans le monde publié par l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), la Tunisie a perdu 11 places en un an, se classant 129e sur 180 pays. C’est son plus mauvais classement depuis la chute de la dictature de Ben Ali.

La Tunisie se classe derrière la Mauritanie (50e), le Maroc (120e) et même l’Algérie (126e). Elle peut se consoler d’avoir devancé le reste des pays arabes, qui sont parmi les derniers de la classe dans ce domaine… comme dans bien d’autres.

Cette dégringolade sans précédent fait suite à l’intensification de la répression contre les journalistes, dont plusieurs sont actuellement derrière les barreaux, purgeant des peines de prison pour des commentaires, des déclarations et des écrits.

«Depuis la révolution de 2011 qui a poussé le président Ben Ali hors du pays, la Tunisie connaît une transition démocratique à rebondissements. Le coup de force du président Kaïs Saïed, en juillet 2021, fait craindre un recul de la liberté de la presse0», souligne le rapport.

Cette dégradation fait suite à la promulgation du Décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication. Texte liberticide auquel les juges recourent désormais presque exclusivement pour condamner les journalistes et les acteurs de la société civile, tout en jetant aux oubliettes les décrets-lois 115 relatif à la liberté de la presse et 116 trelatif à la communication audiovisuelle promulgués en 2011, et qui ne prévoient pas de peines privatives de la liberté.   

Rappelons que le très controversé article 24 du décret-loi n° 54 stipule ceci :

«Est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systèmes et réseaux d’information et de communication en vue de produire, répandre, diffuser, ou envoyer, ou rédiger de fausses nouvelles, de fausses données, des rumeurs, des documents faux ou falsifiés ou faussement attribués à autrui dans le but de porter atteinte aux droits d’autrui ou porter préjudice à la sûreté publique ou à la défense nationale ou de semer la terreur parmi la population.

«Est passible des mêmes peines encourues au premier alinéa toute personne qui procède à l’utilisation de systèmes d’information en vue de publier ou de diffuser des nouvelles ou des documents faux ou falsifiés ou des informations contenant des données à caractère personnel, ou attribution de données infondées visant à diffamer les autres, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement, d’inciter à des agressions contre eux ou d’inciter au discours de haine.

«Les peines prévues sont portées au double si la personne visée est un agent public ou assimilé.»

I. B.

Lire le rapport relatif à la Tunisie.

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Chypre craint une cyberattaque massive de hackers tunisiens

Les infrastructures informatiques critiques de la République de Chypre sont placées en état d’alerte maximale depuis le milieu de la semaine suite à des menaces de cyberattaque. Un groupe de pirates informatiques tunisiens a annoncé sur le dark web et une plateforme de communication connue son intention de lancer une attaque contre Chypre, selon des informations obtenues par le journal électronique chypriote  Philenews. La menace décrit l’attaque prévue comme «puissante, massive et de grande envergure».

L’annonce sur le dark web inclut une invitation à d’autres pirates informatiques à s’associer à l’attaque prévue. Les pirates opéreraient sous le nom de «Tunisian Maskers Cyber ​​Force», rapporte le journal, en ajoutant qu’«aucune information précise n’est disponible quant à la date prévue de l’attaque.»

Selon les experts qui ont évalué et analysé ces informations, l’attaque prévue a probablement des motivations politiques et/ou religieuses.

Méthode de l’attaque

Si elle est mise à exécution, la cyberattaque devrait prendre la forme d’une attaque réseau par déni de service distribué (DDoS). Il s’agit de l’un des types de cyberattaques les plus courants, visant à perturber le fonctionnement d’un système ou d’un service réseau.

Dans ce cas, les pirates envoient un volume massif de requêtes à un serveur ou à un réseau afin de saturer le système, épuisant ainsi les ressources (bande passante, mémoire, processeur) ou rendant le service inaccessible aux utilisateurs légitimes.

À Chypre, si un site web gouvernemental reçoit, par exemple, un million de requêtes (visites) par minute en provenance de différents pays, le serveur bloque et le site web devient inaccessible.

L’analyse du trafic révèle une répartition anormale des requêtes provenant de logiciels malveillants.

Bien que les attaques DDoS ne permettent pas le vol de données personnelles ni d’autres informations précieuses, elles peuvent faire partie d’un tel plan malveillant.

Plus précisément, les pirates peuvent lancer une attaque DDoS pour surcharger ou faire planter un site web afin de détourner l’attention des administrateurs de sécurité, tout en exploitant simultanément d’autres vulnérabilités (par exemple, injection SQL, logiciels malveillants) pour pénétrer les systèmes et extraire des données personnelles ou financières.

Mesures préventives

L’Autorité chypriote de sécurité numérique (DSA) a déjà pris des mesures préventives, indique Philenews, citant des sources officielles.
L’affaire a été confiée au CSIRT-CY, qui est l’organe technique et opérationnel de la DSA chargé de la prévention et de la gestion des incidents de cybersécurité dans les infrastructures informatiques critiques de la République de Chypre. Le CSIRT-CY formule des recommandations sur les mesures préventives à prendre.

Les services des infrastructures critiques ont déjà été officiellement informés des intentions déclarées des pirates informatiques tunisiens.

D’après Philenews.

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Les responsables arabes des médias de sécurité se réunissent à Tunis

La 16e Conférence arabe des responsables des médias de sécurité s’est tenue du 14 au 15 mai 2025 au siège du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à Tunis.

C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA), ajoutant que la délégation saoudienne, dirigée par le colonel Talal bin Abdulmohsen Al-Shalhoub, directeur général de l’information et de la communication institutionnelle et porte-parole officiel du ministère de l’intérieur, a activement contribué aux débats.

Cette réunion a rassemblé des directeurs et des représentants d’agences de presse spécialisées dans la sécurité des pays arabes, de l’Union de radiodiffusion des États arabes et de l’Université arabe Nayef des sciences de la sécurité.

Les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, notamment le rôle essentiel des médias de sécurité dans la sensibilisation aux cybercrimes, l’intégration des technologies d’intelligence artificielle dans la communication sécuritaire, et le partage des meilleures pratiques en prévention et lutte contre le trafic de stupéfiants.

La conférence a exploré le rôle des médias spécialisés dans la sécurité dans la sensibilisation à la cybercriminalité, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias spécialisés dans la sécurité et les expériences des États membres en matière de prévention des drogues.

I. B.

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Tunisie │ Les exportations agro-alimentaires baissent de 19,9% à fin avril 2025

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MDT), contre un excédent de 1 387,6 MDT durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%.

C’est ce qu’indique une note de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) publiée vendredi 16 mai 2025, ajoutant que le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 19,9%, contre une légère hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pêche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquée par la chute du prix moyen à l’exportation de 53,5%, par rapport à l’année précédente, à 12,73 DT/kg.
Par ailleurs, l’Onagri a fait état de la baisse des importations des céréales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles végétales (-44,5%).

Quant aux prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont baissé de 19,4% pour le blé dur et de 1,8% pour le blé tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maïs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

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La Tunisie explore les opportunités d’exportation vers la Russie

La Tunisie est présente au XVIe Forum économique international «Russie-monde islamique» ou KazanForum 2025, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan.

Ce forum est organisé par la République du Tatarstan, la République fédérale de Russie et l’Organisation de la conférence islamique (OCI).

Le chargé d’affaires par intérim à l’ambassade de Tunisie à Moscou, Bechir Langar a déclaré à l’agence Tap que la Russie cherche à développer ses relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment, les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport et l’éducation.

La Tunisie, pays importateur net de céréales, d’engrais et de pétrole et dérivés, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie. Et l’ambassade est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russe intéressées par l’importation de l’huile d’olive, des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques tunisiens, a-t-il ajouté.

La représentante du Cepex dans la capitale russe, Hela Hanachi, a indiqué à l’agence Tap, que son institution va renforcer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marché russe. L’objectif étant d’exporter vers ce marché une partie du surplus de la production d’huile d’olive de la campagne en cours.

Un programme spécifique a été mis en place cette année par le Cepex pour développer le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne sur le marché russe.

En février dernier, six acheteurs de la Russie et de la Biélorussie ont été invités par le Cepex et ont rencontré des exportateurs d’huile d’olive à Tunis. D’autres manifestations promotionnelles sont programmées sur ce marché, sachant que la balance commerciale de la Tunisie avec la Russie est très déficitaire et gagnerait à être rééquilibré par la hausse des exportations tunisiennes sur ce marché qui reste encore méconnue des exportateurs tunisiens.

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La Tunisie se dit prête à abriter des pourparlers inter-libyens

Le regain de violence politique en Libye inquiète les pays voisins, et notamment la Tunisie qui a fait part, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié vendredi 16 mai 2025, de sa «profonde préoccupation» face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Elle exhorte les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères met l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à «l’intérêt de la patrie» toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion à un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et la mise en place d’institutions unifiées et permanentes de l’Etat qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État Libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le «destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère», la Tunisie réitère sa disposition à être «une terre de rencontre» pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye. L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Baraka ou fatalité │ Les mystères des attentats contre les chefs d’État

Les assassinats de figures politiques, de l’Antiquité à nos jours, révèlent une fascination persistante pour la destinée et le hasard, bien au-delà des seules considérations historiques. Dans son nouvel essai ‘‘Baraka – L’attentat politique face aux caprices du destin’’, Gilles Furigo, ancien directeur du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) en France, propose une analyse approfondie de la «baraka» : cette chance insaisissable qui semble avoir sauvé certaines personnalités au fil des siècles.

Djamal Guettala

Publié cette semaine par Mareuil Éditions, Paris, France, l’ouvrage revient sur des cas célèbres – attentats réussis ou manqués – pour révéler une dimension inattendue de la sécurité politique.

Dans ‘‘Baraka’’, Furigo revisite des attentats marquants pour éclairer le rôle parfois troublant de la baraka. À travers des récits précis, il évoque des situations où la protection humaine paraît surpassée par des forces imprévisibles. Parmi les exemples cités figure l’attentat de la rue du Petit-Clamart, en 1962, contre le président Charles de Gaulle. Ce dernier échappe de peu à la mort, les tirs des putschistes manquant leur cible à plusieurs reprises – une survie presque miraculeuse qui continue d’interroger historiens et témoins. Pour Furigo, cet épisode illustre parfaitement la baraka, lorsque les circonstances semblent inexplicablement favoriser un dirigeant.

Un autre cas marquant abordé est l’assassinat du président américain Abraham Lincoln en 1865. Bien que Lincoln ait été tué par John Wilkes Booth, Furigo rappelle qu’il avait déjà échappé à plusieurs tentatives, toutes avortées en raison de hasards ou d’erreurs. Son successeur, Andrew Johnson, visé par un autre assassin le même jour, survécut, son agresseur ayant renoncé à passer à l’acte. Cette différence de destin entre les deux hommes illustre, selon l’auteur, l’existence possible d’une mystérieuse «protection» que certains nomment baraka.

Le destin, allié ou ennemi ?

Furigo évoque également l’attentat réussi contre John F. Kennedy en 1963, où la chance semble avoir déserté le président malgré un dispositif de sécurité renforcé. La configuration de la limousine présidentielle et le parcours à découvert dans les rues de Dallas ont contribué à rendre l’assassinat possible, contrastant fortement avec d’autres chefs d’État ayant échappé à des circonstances similaires de façon inexplicable.

À l’inverse, le président égyptien Anouar El-Sadate échappa à un premier attentat en 1977, avant d’être tué en 1981. Pour Furigo, cela témoigne d’une protection temporaire, incertaine. Ronald Reagan, lui, survécut de justesse à une tentative d’assassinat en 1981. Frappé d’une balle qui manqua de peu le cœur, il fut sauvé par quelques millimètres. Ce détail relance l’idée qu’une baraka – ou une main invisible – pourrait influer sur le cours des événements.

Repenser la sécurité des dirigeants

Selon Furigo, cette accumulation de «coïncidences» oblige à considérer l’existence d’un destin qui dépasse les seules mesures de sécurité. Fort de son expérience dans la protection rapprochée, il revient notamment sur l’attentat manqué de juillet 2024 contre Donald Trump. Une série d’éléments imprévus ont perturbé le plan des assaillants, permettant à l’ancien président d’en sortir indemne. Pour l’auteur, la baraka, loin de se résumer à un simple coup de chance, pourrait constituer un facteur réel dans le parcours de certains dirigeants, renforçant leur légitimité et leur aura auprès du public.

L’ouvrage de Furigo ne se limite pas à une relecture historique. Il propose une réflexion audacieuse sur les limites du contrôle humain et sur la part de mystère qui entoure le pouvoir politique. Pourquoi certains échappent-ils aux attaques les plus violentes alors que d’autres n’ont aucune chance ? La question, selon l’auteur, reste ouverte et renvoie à une forme de providence ou de fatalité échappant à toute stratégie rationnelle.

‘‘Baraka’’ n’est donc pas qu’une enquête sur les attentats politiques. C’est un essai stimulant qui interroge la frontière entre le calcul humain et l’imprévisible. Il suggère que cette chance inexpliquée pourrait être perçue comme une forme de légitimité, une aura protectrice associée aux chefs survivants, de l’Antiquité à aujourd’hui. Furigo, avec une grande maîtrise du sujet, soulève des questions essentielles sur le pouvoir, le destin et la condition humaine.

Une lecture incontournable pour comprendre la «protection invisible» qui semble accompagner certains dirigeants.

Gilles Furigo intègre la police en France en 1981. Il consacre plus de vingt ans au SPHP, qu’il dirige de 2010 à 2012. Inspecteur général honoraire, il est reconnu pour son expertise en matière de sécurité rapprochée. Il est l’auteur d’un premier essai intitulé ‘‘Les Gorilles de la République’’.

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Les produits du terroir inspirent l’artisanat à Nabeul

La première édition du concours régional Artiterroir a été clôturée le jeudi 15 mai 2025 par une cérémonie de remise des prix à Nabeul. La créativité des artisans locaux a été mise en lumière autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Organisée par la Délégation régionale de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (Onat) et le Hub Design Nabeul avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco), sous le thème «Les produits du terroir de Nabeul, source d’inspiration pour l’artisanat local», ce concours a permis de mettre en lumière la créativité des artisans autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Les trois lauréates ont été récompensées pour des créations originales alliant identité locale et savoir-faire artisanal, notamment en céramique et en jonc, deux spécialités phares de Nabeul.

L’événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir. Il contribue également à renforcer l’attractivité touristique de la région à travers une offre renouvelée de produits souvenirs authentiques.

Lancé le 12 mars, le concours Artiterroir s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine local, en plaçant la créativité artisanale au service de l’identité régionale et du développement économique durable. Il a invité les artisans, designers et entreprises artisanales de la région à proposer des créations inspirées des 3 produits phares à savoir la fleur de bigaradier, la harissa (piment rouge) et la figue de barbarie de Bouargoub. Ce sont des articles cadeaux et souvenirs qui traduisent l’authenticité des savoir-faire locaux tout en répondant aux attentes d’un public en quête de renouveau et de lien au territoire qui ont été proposés.

Sana Mansour, représentante de la Délégation régionale de l’artisanat à Nabeul et du Hub Design, a déclaré : «Ce concours a permis d’explorer de nouvelles passerelles entre les ressources du terroir et la création artisanale. En tant que structure d’accompagnement, le Hub Design a soutenu les participants à chaque étape, de la conception à la finalisation des pièces. Grâce à l’appui du projet Pampat, cette expérience s’est déroulée dans un cadre structuré, collaboratif et stimulant».

La cérémonie de remise des prix du concours s’est tenue en présence de  Mourad El Hadj Amor, premier délégué du gouvernorat de Nabeul, de  Mohamed El Hedi Chaabene, délégué de Nabeul-Ville, du représentant de l’Onudi en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ainsi que de représentants du ministère de l’Agriculture (DGPA et DGAB), de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), du ministère de l’Économie et de la Planification, de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat), du Commissariat régional au tourisme Nabeul-Hammamet, de l’Institut de formation dans les métiers du tourisme (IFMT) de Nabeul et de l’Association pour la sauvegarde de la ville de Nabeul (ASVN).

Durant la cérémonie, les représentants des différentes institutions ont unanimement évoqué l’importance du travail collaboratif entre les différents ministères ainsi que leurs représentations régionales. Ils ont salué une dynamique interinstitutionnelle inédite, rendue possible grâce au projet Pampat, et ont souligné que cette approche concertée permet de faire des produits du terroir un levier de développement local, en valorisant leur dimension culturelle, leur potentiel économique et leur rôle dans la promotion touristique de la région. Cette collaboration interinstitutionnelle constitue une avancée majeure et pourrait servir de référence pour la mise en œuvre de la stratégie nationale dans d’autres territoires.

Le premier prix a été décerné à Souad Hassini pour une série de pièces en céramique inspirées de la figue de barbarie. Par ce travail, l’artisane rend hommage à la céramique, produit emblématique de l’artisanat de Nabeul, en traduisant l’esthétique de ce fruit à travers des formes organiques et des nuances d’émail évoquant ses teintes naturelles. «J’ai voulu créer une collection qui évoque à la fois la robustesse et la beauté naturelle de la figue de barbarie, symbole de notre région. Ce prix me motive à aller encore plus loin dans la mise en valeur de nos ressources locales», a déclaré la lauréate.

Le deuxième prix est revenu à  Rahma Bouaoun pour un diffuseur de parfum habillé en jonc, une matière elle aussi emblématique du savoir-faire local, orné d’une représentation en céramique de la fleur d’oranger. Cette pièce associe finesse végétale et expression artistique pour offrir un objet sensoriel et élégant. «La fleur d’oranger fait partie de notre quotidien et de nos souvenirs d’enfance. Je voulais la représenter de façon délicate dans un objet utile et décoratif, en travaillant des matériaux qui racontent notre identité», a-t-elle expliqué.

Le troisième prix a été attribué à Nejiba Slama (Poterie Slama) pour un ensemble de bocaux en céramique mettant en valeur le piment, principal ingrédient de la harissa, à travers des formes utilitaires et des décors inspirés de la tradition culinaire régionale. «La harissa est un produit fortement ancré dans notre culture culinaire. J’ai voulu en prolonger la symbolique à travers un objet que les visiteurs peuvent emporter avec eux, comme un souvenir vivant de nos saveurs et de notre identité», a confié Mme Slama.

Ces créations seront présentées dans un espace dédié à l’occasion du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des Expositions du Kram. Cette vitrine constitue une opportunité unique pour les lauréates pour promouvoir leurs réalisations auprès d’un large public.

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Pour séduire Trump, Ahmed Al-Charaa a opéré un revirement stratégique

Après quinze ans d’une guerre civile dévastatrice et de sanctions économiques qui l’ont saignée à blanc et qui ont épuisé son peuple, la Syrie n’est plus sur le ban des nations. Mardi 13 mai 2025, le président américain a décidé de lever les sanctions qui excluaient la Syrie du système bancaire international, qui l’empêchaient d’exporter et qui interdisaient tout investissement étranger. Le lendemain, il a rencontré le nouveau président syrien Ahmed Al-Charaa. En contrepartie de cette réhabilitation internationale, le pays du Levant a opéré un revirement stratégique aussi bien sur le plan géopolitique que sur le plan économique. 
Imed Bahri

Dans une enquête publiée par le journal britannique Times, David Charter et Samer Al-Atrush reviennent sur l’entretien historique de 33 minutes entre le président intérimaire syrien Ahmad Al-Charaa et le président Donald Trump qui s’est tenu dans la matinée du mercredi 14 mai 2025 à Riyad et sur les raisons qui ont motivé le locataire de la Maison Blanche à lever les sanctions qui étranglent la Syrie depuis 15 ans. Il semble que l’ouverture d’Al-Charaa sur une future normalisation avec Israël et son positionnement anti-iranien ont été décisifs. 

Le profil d’ancien djihadiste du nouveau président syrien n’a pas gêné Trump. Celui qui dirigeait auparavant Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a rompu ses liens avec Al-Qaïda mais son nom n’a pas été encore retiré de la liste américaine des terroristes. Cependant, en déclarant qu’il souhaitait reconnaître Israël et rejoindre les accords d’Abraham, que Trump considère comme sa première réussite en matière de politique étrangère, il a caressé le président américain dans le sens du poil. 

Selon une source bien informée, Al-Charaa a toutefois précisé au président américain qu’avant de lancer l’opération de normalisation avec l’État hébreu, il souhaitait parvenir à stabiliser son pays. A 42 ans, il a rencontré Trump en présence du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président turc Recep Tayyip Erdogan a participé à la réunion par téléphone. Le prince héritier saoudien et le président turc qui sont les véritables parrains régionaux du nouvel homme fort de la Syrie ont joué un rôle clé pour convaincre Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

Le Times rapporte aussi qu’Al-Charaa n’a pas l’intention de contester le contrôle d’Israël sur le plateau du Golan, le territoire stratégiquement important occupé en 1967, ni la zone tampon que l’Etat hébreu a établie après l’effondrement du régime d’Al-Assad. 

Déclin de l’influence iranienne

Outre la normalisation avec Israël, la position anti-iranienne d’Al-Charaa a toute son importance pour Washington. Que la Syrie, pays à l’emplacement stratégique au Moyen-Orient et déterminant dans la géopolitique régionale, soit en dehors de la sphère d’influence de la République islamique ne peut qu’arranger les États-Unis. Le journal britannique assure que cette posture anti-iranienne a rapproché Al-Charaa des Américains. Il s’en est déjà pris à l’influence de Téhéran et de ses groupes mandataires au Moyen-Orient, les accusant de déstabiliser la région. L’année dernière, il a déclaré que l’influence de l’Iran avait décliné et qu’elle est revenu à ce qu’elle était 40 ans en arrière après le renversement du régime de Bachar Al-Assad et l’effondrement de son armée. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision arabe, il a également déclaré: «En éliminant les milices et en empêchant l’influence iranienne en Syrie, nous servons les intérêts de la région».

Le président syrien semble avoir séduit Trump. S’exprimant dans l’avion présidentiel, en route pour Doha, ce dernier a déclaré aux journalistes qu’Al-Charaa était «un jeune homme séduisant, un homme dur, avec un passé solide, un passé très solide. Un combattant». Il s’est également dit honoré de lever les sanctions contre la Syrie pour lui donner un nouveau départ. Il estime qu’Al-Charaa a une chance de remettre sur pied la Syrie. 

Interrogé sur la possibilité de construire une Trump Tower à Damas après qu’Al-Charaa eut formulé cette proposition à des médiateurs, Trump a répondu: «Non, je n’en ai pas entendu parler. Il faudra attendre un peu que la situation se calme dans le pays. Je pense qu’il en a les moyens, c’est un véritable leader. Il est vraiment remarquable»

Le revirement stratégique de la Syrie

Trump a également appelé la Syrie à coopérer avec les États-Unis sur les questions de lutte contre le terrorisme, notamment l’expulsion des «terroristes palestiniens», terme par lequel les États-Unis désignent les factions palestiniennes présentes en Syrie à savoir le Jihad islamique et le Front de libération de la Palestine. Il semble que cet appel déjà formulé il y a quelques semaines ait trouvé son écho à Damas puisque des arrestations dans les rangs de ces deux factions ont eu lieu.

Le président américain a également demandé au président intérimaire syrien la prise en charge des prisons où sont incarcérés les membres de l’EI et leurs familles qui sont jusque-là sous le contrôle des Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Al-Charaa a exprimé sa volonté de donner aux entreprises américaines l’accès aux ressources naturelles du pays notamment dans les secteurs du pétrole et du gaz. Il voulait impliquer le président Trump dans un plan Marshall pour la reconstruction de la Syrie et dans le cadre duquel les entreprises américaines et européennes recevraient des contrats préférentiels aux dépens de la Chine et d’autres puissances.

En s’inscrivant dans la voie de la normalisation avec Israël qu’encourage Washington, en sortant la Syrie de l’Axe pro-iranien et en ouvrant son pays à l’économie de marché et en favorisant les entreprises occidentales, Ahmed Al-Charaa a opéré tout simplement un revirement stratégique. C’est une rupture dans l’Histoire contemporaine de la Syrie qui a longtemps été l’alliée régional de l’Union soviétique puis de la Fédération de Russie, qui fut une pièce maîtresse de l’Axe de la Résistance (axe pro-iranien) et dont l’économie a été jusque-là étatiste. Al-Charaa a obtenu la levée des sanctions et les Occidentaux, surtout les Américains, ont désormais un pays stratégique du Moyen-Orient dans leur giron.

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Tunis | Lecture – Spectacle « White Spirit » à El Teatro

L’espace El Teatro accueille le projet de lecture-spectacle White Spirit », rassemblant 6 autrices originaires de différents pays et cultures.

Six autrices invitées à explorer et à écrire librement – mais de façon située – à partir de l’impulseur « White Spirit », pour des textes articulant politique et poétique.

C’est une série de textes incisifs et percutants, faits pour l’oralité, disséquant et décapant nos relations intimes et historiques à la blanchité, à l’histoire de l’Occident et des rapports Nord-Sud, comme aux divers fantômes et esprits qui nous traversent et nous accompagnent…

Le rendez-vous de cet évènement organisé avec l’Institut français de Tunisie (IFT) est donné pour le 22 mai 2025 à 19h30 et il est également programmé le 24 mai à 18h à l’auditorium de l’Institut français de Sousse.

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Trafic de drogue à La Marsa | Arrestation d’un dealer lié à un réseau international

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé la saisie de 127 plaques de cannabis chez un dealer opérant avec un réseau international de trafic de drogue.

Ce dernier a ét arrêté suite à une enquête menée par différentes brigades de sécurité et sous la direction de la police judiciaire d’El-Gorjani, ajoute la même source.

L’opération a également permis la saisie de 127 plaques de cannabis et une somme d’environ 72.000 dinars tunisiens, indique encore la DGSN en affirmant que l’enquête se poursuit et que le dealer a été placé en détention sur ordre du ministère public.

Y. N.

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La santé de Rached Khiari s’est gravement dégradée, alerte son comité de défense

Le Comité de défense a alerté sur l’état de l’ancien député Al-Karama Rached Khiari, dont la santé s’est gravement dégradée après la progression de son cancer.

Dans un communiqué diffusé dans la soirée de ce vendredi 16 mai 2025, son avocat Samir Ben Amor a pointé du doigt des manquements, une négligence médicale et un refus d’accès aux soins nécessaires à l’Institut Salah Azaiez, malgré la gravité de son état.

« Rached Khiari, en détention depuis près de trois mois, n’a pas bénéficié d’une réduction de peine, bien que les conditions légales soient remplies. Cette situation semble démontrer la volonté des autorités de le persécuter et de le priver de ses droits les plus élémentaires », lit-on encore dans le communiqué.

Le comité de défense, qui a exprimé sa profonde inquiétude, a tenu les autorités responsables de l’intégrité physique de Rached Khiari, en exprimant son intention d’engager des poursuites judiciaires, tant au niveau national qu’international, contre les responsables de cette détérioration de santé.

Y. N.

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Communiqué du ministère des Finances sur la situation fiscale des TRE

Le ministère des Finances a publié un communiqué, ce vendredi 16 mai 2025, adressé aux Tunisiens résidents à l’étranger (TRE).

Dans son communiqué, le ministère annonce qu’aucune nouvelle législation fiscale n’a été adoptée concernant les Tunisiens résidents à l’étranger, qui ne sont pas tenus de déposer des attestations d’impôt pour leurs revenus perçus à l’étranger.

Ils peuvent par ailleurs obtenir une attestation de non-assujettissement à l’impôt auprès du bureau de contrôle des impôts compétent.

Pour plus d’informations, les personnes concernées peuvent contacter le Centre d’information fiscale au 81.100.400.

Y. N.

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Zaghouan | Travaux de restauration de l’emblématique Arc de Triomphe sud

Les travaux de restauration de l’Arc de Triomphe sud, situé au cœur de la Médina de Zaghouan, ont officiellement débuté sous la supervision de l’Institut national du patrimoine (INP), avec la coordination de la direction régionale du patrimoine du nord-est.

Ce projet vise à redonner son lustre d’antan à cet arc, témoin de l’histoire de la région et qui fait l’objet d’un programme de consolidation et de mise en valeur, dont la première phase concerne le renforcement de la structure de l’édifice et éliminer ainsi tout risque pour les passants.

L’I?P ajoute que suite aux études techniques approfondies menées, des équipes spécialisées ont désormais entamé la phase de restauration proprement dite.

Ces travaux délicats comprendront la réparation des pierres endommagées, le nettoyage des surfaces et la consolidation des éléments architecturaux : « L’objectif est de préserver l’authenticité du monument tout en assurant sa pérennité pour les générations futures », ajoute la même source, en affirmant que cette restauration représente « un engagement fort envers la préservation du patrimoine national et une valorisation du potentiel touristique de la ville ».

Y. N.

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Le SNJT dénonce et alerte sur la santé de la journaliste Chadha Hadj Mbarek

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé ce vendredi 16 mai 2025 sa profonde préoccupation face à la détérioration alarmante de l’état de santé de la journaliste Chadha Hadj Mbarek.

Selon un communiqué du SNJT, la situation de la journaliste Chadha Hadj Mbarek incarcérée depuis juillet 2023 à la prison de Messaadine à Sousse, suscite une vive inquiétude, d’autant qu’elle est entrée en grève de la faim mercredi pour tirer la sonnette d’alarme et dénoncer le déni de son droit fondamental à des soins médicaux adéquats

Le Syndicat affirme tenir le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons et de la rééducation pour pleinement responsables de toute atteinte physique ou psychologique qui pourrait menacer la vie de Chadha Hadj Mbarek, qui souffre notamment de douleurs croissantes au niveau de la colonne vertébrale et du bras, ainsi que d’une hypertension artérielle, conséquences de problèmes de santé antérieurs qui n’auraient pas été pris en charge correctement en détention.

Le SNJT dénonce vivement ce qu’il considère comme une « violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits des prisonniers et une transgression claire de la législation tunisienne sur le régime pénitentiaire», lit-on encore dans le communiqué, via lequel un appel à une intervention « immédiate et urgente» a été lancé pour garantir à Chadha Hadj Mbarek les soins nécessaires et mettre fin à ses souffrances en milieu carcéral.

Dans son communiqué, le SNJT a par ailleurs réitéré sa demande de libération de la journaliste et a rappelé au passage le principe fondamental de la présomption d’innocence.

Y. N.

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Tunisie │ Présence confidentielle des pèlerins juifs à Djerba     

Le traditionnel pèlerinage annuel juif à la synagogue de La Ghriba sur l’île tunisienne de Djerba se déroule avec une participation limitée en raison de la situation sécuritaire en Tunisie et du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens à Gaza. (Photo d’archives).

Les pèlerins rencontrés par l’AFP étaient une trentaine hier, jeudi 15 mai 2025, la plupart d’origine tunisienne et participant aux rites religieux exclusivement à l’intérieur de la synagogue.

Les autorités tunisiennes, en collaboration avec le comité d’organisation, n’ont autorisé cette année que les rites religieux au sein de la synagogue. Des forces de sécurité ont été déployées autour du bâtiment, qui a été le théâtre d’un attentat il y a deux ans au cours duquel cinq personnes ont perdu la vie : trois gendarmes et deux fidèles juifs.

L’année dernière, les rituels s’étaient également réduits à des prières et à l’allumage de bougies, sans procession en plein air derrière la grande menorah, le candélabre juif, en raison de la guerre à Gaza. «Il est difficile pour les gens de venir avec les choses graves qui se passent dans le monde», a déclaré à l’AFP René Trabelsi, l’un des organisateurs de l’événement, pour expliquer la faible participation. Selon l’ancien ministre du Tourisme, «le pèlerinage a traversé de nombreuses périodes difficiles dans son histoire», mais les pèlerins sont toujours revenus «après deux ou trois ans». Khoudhir Hanya, le chef de la synagogue, a déclaré avoir «beaucoup pleuré» lundi, lorsque le pèlerinage a officiellement commencé. «En 30 ans, je n’ai jamais vu la synagogue de la Ghriba aussi vide. Habituellement, une semaine avant le pèlerinage, les fidèles commencent à arriver, parfois jusqu’à 1 000 personnes», a-t-il déploré.

Le 9 mai 2023, le dernier jour du pèlerinage, un agent de la Garde nationale a tué trois de ses collègues et deux fidèles juifs près de la synagogue : Aviel Haddad, un Tunisien de 30 ans, et son cousin Benyamin, un Français de Djerba, âgé d’une quarantaine d’années et père de cinq enfants.

La Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique, dont la construction remonte au VIe siècle avant J.-C., a été la cible d’un attentat suicide en 2002 au cours duquel 21 personnes ont trouvé la mort.

Avant l’indépendance en 1956, la Tunisie comptait plus de 100 000 Juifs. Aujourd’hui, ils sont environ 1 500, dont la plupart vivent sur l’île touristique de Djerba. Les grandes vagues de départs ont eu lieu entre 1950 et 1980.

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Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacré Meilleur Crossover  Electrique

Le Kia EV3 a été sacré «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est décerné par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque année en lumière les meilleurs véhicules électriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette récompense vient s’ajouter au palmarès déjà impressionnant du EV3, qui avait été nommé «Crossover de l’année» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a déclaré : «Le EV3 démarre l’année 2025 de manière exceptionnelle. Non seulement il est, à ce jour, le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au Royaume-Uni, mais il a également remporté les prix de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle réussite remarquable, qui témoigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succès du EV3 se poursuit, la gamme électrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modèles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre réseau national de concessionnaires d’ici la fin de l’année, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rédacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commenté : «J’ai conduit le EV3 à travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assuré. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos après quatre heures de route, et il dégage une vraie impression de maturité, comme une grande voiture. J’ai apprécié le confort maîtrisé, le silence à bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? Malgré la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques détours en tout-terrain improvisés, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis réellement attaché à cette petite voiture à la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marché britannique, devenant le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’année 2025 — à l’instar de son grand frère, le EV9, couronné de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modèle électrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre également la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bénéficie également d’une dotation de série particulièrement riche, même dans sa version d’entrée de gamme «Air», comprenant :

  • éclairages LED à l’avant et à l’arrière;
  • poignées de portes affleurantes;
  • sièges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (écran tactile de navigation 12,3”, écran de climatisation 5,3”, et écran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlay™ et Android Auto™ sans fil;
  • accès gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

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Tunis │ Sept ans de prison pour un époux qui a mis le feu au domicile familial  

La chambre pénale auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, hier, jeudi 16 mai 2025, à 7 ans et 6 mois de prison un époux qui a mis le feu à son domicile à La Goulette, alors que sa femme et ses enfants y dormaient.

Ce sont les voisins qui se sont rendu compte de cet acte criminel et ont réussi, avec l’aide des agents de la protection civile à éteindre l’incendie et à sauver l’épouse et les enfants, rapporte Mosaïque FM.    

L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant son acte criminel par une dispute qu’il a eue avec son épouse.

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