Né en 1961 à Gafsa, dans le sud tunisien, Abdelwahab Melaweh est poète, romancier, dramaturge, traducteur et critique littéraire.
Il collabore à différents journaux arabes. Participe à divers festivals et rencontres littéraires, en Tunisie et à l’étranger.
Partisan du poème arabe en prose, il a publié des recueils de poésie, dont : Parchemins de la dernière solitude, 1995 ; Debout seul, 1997; Je suis ainsi toujours, 2002; Comme arrangement prévisionnel, 2018; Le livre de l’insoumission, 2012. En français : Nul ne viendra à son heure, Ed. Al Manar, Paris, 2010
Tahar Bekri
Ceci n’est pas une erreur d’un regard fixe car la fleur apparue à l’entrée de la forêt lumière rend le passant égaré non voyant apercevant ses pétales refuges à la douleur du souvenir comme l’illusion qui le mène vers un coin de sa mort. Ô comme elle séduit ! Comme elle est belle Comme son verre de miel mortel séduit l’amant attiré par ce qui coule prodiguant le désir en elle et les fragrances excitantes qui en émanent. Tueuse comme elle est bonne ! La femme maudite allongée sur une chaise roulante Ses amants accourent vers elle assommés raides Comme si elle était un début sans fin. Toute chose est discutable d’habitude sauf interroger la fleur ensorceleuse ainsi dit le philosophe hérétique pendant qu’il mourait. Ce n’est pas une erreur dans l’odorat ou dans une odeur falsifiée d’origine tel celui qui dans l’illusion de l’ombre couvre sa tête du soleil avec ses coudes s’abandonne volontiers à l’allégresse et apparaît dépassant ses tremblements ivre montant les sens de l’âme en lui s’écroulant drogué sur ses genoux mort. C’est une fleur à l’offensive fatale (La rose n’a pas de cœur, jaillit de ses imaginations, allégée de la monotonie du pouls s’élève allégée de l’oppression du lieu, indifférente à ses sentiments s’occupant des errances de l’air, elle réveille les êtres de la joie, libère les oiseaux d’un vieux ciel. Ce cri caché dans les effets d’un parfum obscur qui prend le non voyant par la main à travers un passage au cœur de la nuit, ainsi est la rose) Il ne la connaissait pas marchait vers elle évanescent attiré par son doux toucher tenté par la byzantine écarlate sa pièce de monnaie dans une céramique tendre et frêle opaque qui le tire vers les creux de ses mains il lui suffisait de toucher la couleur pour tomber évanoui. Son goût est plus doux que le sucre plus magnifique que le rêve mêlé aux gouttes de rosée plus délicieux que les cerises pétries dans la salive des amantes avec les baisers des rencontres douce dans son goût ceci n’est pas une erreur de goût elle qui est coloquinte mortelle, poison est sa sève
Traduit de l’arabe par Tahar Bekri (Remerciements à l’auteur)
Dans le cadre de projet « GreenDocs », CinéMadart organise le 9 janvier 2025 à 19h, une projection en avant-première de 6 courts métrages documentaires sur l’environnement soutenus par Doc House.
Ces films explorent des récits puissants autour des enjeux environnementaux actuels en Tunisie :
-Hazar Abbassi : MERdum -Mirvet Kammoun : Art of the Earth -Abdallah Yahia : Cicatrice -Haythem Mghuirbi : The Water Man -Houcem Slouli : A Destiny with Exile -Rami Jarboui: L’Archipel
🎟️ Entrée gratuite. Rejoignez-nous pour une soirée riche en découvertes et échanges autour du cinéma en présence des réalisateur.ice.s pour un débat constructif
Face à la hausse des maladies respiratoires cette saison, le ministère de la Santé a appelé, samedi 4 janvier 2025, à la vigilance.
Dans une note diffusée sur sa page Facebook, le ministère a présenté ses recommandations en invitant les citoyens à suivre les gestes suivants :
Lavage régulier des mains;
Port du masque dans les lieux concentration de personnes;
Aération fréquente des maisons et des espaces fermés;
Tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude;
Jeter les mouchoirs usagés dans la poubelle;
Vaccination contre les virus saisonniers.
« La prévention est le secret d’une bonne santé », a ajouté le ministère qui appelle les citoyens à préserver leur santé, celle de leurs enfants et leurs proches.
Cagoulé et armé d’un couteau, un gardien a commis un braquage dans le magasin qui l’emploie à Nabeul. Identifié, il a été arrêté et placé en détention.
C’est ce qu’a fait savoir la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué publié ce samedi 4 janvier 2025, en précisant que le suspect s’était introduit à l’intérieur du commerce où il a menacé les employés avec une arme blanche, avant de fuir avec une somme de … 290 dinars.
Alertée, la police judiciaire de Nabeul a mené une enquête et elle est parvenue à identifier le braqueur qui n’est autre que le gardien du magasin.
En coordination avec le Parquet, une descente a été effectuée chez lui, où les agents ont retrouvé les vêtements qu’il a utilisés lors du braquage ainsi que le couteau et la somme d’argent volée.
Le gardien a été placé en détention sur ordre du ministère public et l’enquête se poursuit, ajoute encore la même source.
Une femme a été blessée, ce samedi 4 janvier 2025, dans l’effondrement d’un pan d’une maison abandonnée située dans la Médina de Kairouan.
La victime âgée d’une cinquantaine d’années, passait à côté de la maison au moment des faits, indique le directeur régional de la protection civile de Kairouan, Hamdi Loussif, cité par l’agence Tap.
Elle a été prise en charge par la protection civile et transportée à l’hôpital des Aghlabides de Kairouan, où son état a été qualifié de stable, selon le directeur régional de la santé Moez El Haji, qui a évoqué « des blessures légères », dans une déclaration à la Tap.
Suite à cet incident, le gouverneur de Kairouan Dhaker Bargaoui s’est rendu sur les lieux et a constaté l’état de plusieurs maisons qui menacent de s’effondrer à la Médina, tout en s’engageant à prendre les mesures nécessaires concernant les anciennes habitations, notamment celles abandonnées par leurs propriétaires et qui présentent un danger pour les passants et les habitants.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé avec tristesse, le décès de Moncef Guezguez, membre du bureau exécutif de la Manouba.
Moncef Guezguez est décédé ce samedi 4 janvier 2025 suite à un long combat contre la maladie, précise pour sa part le bureau syndical de la Manouba, dans une note diffusée via sa page Facebook.
Moncef Guezguez a été accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Sanheja à Oued Ellil à la Manouba, ajoute la même source, en présentant ses condoléances à la famille du disparu, ses proches, amis et camarades.
La chambre pénale spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a prononcé son verdict dans l’affaire du terroriste Nader Ghanmi.
Ce dernier a été condamné à 54 ans de prison pour agression d’un juge et d’un agent sécuritaire au sein de la Cour d’appel de Tunis en 2022, alors qu’il devait comparaître dans une affaire de terrorisme.
Âgé de 36 ans et originaire de Bizerte, Nader Ghanmi est classé parmi les terroristes les plus dangereux de Tunisie : il est impliqué dans plusieurs attaques et a notamment participé à celle menée en octobre 2013 à Menzel Bourguiba, où il a assassiné l’agent de la garde nationale Toujani (âgé de 23 ans).
Nader Ghanmi faisait également partie des cinq terroristes qui s’étaient évadés de la prison de la Mornaguia en octobre 2023 avant d’être arrêtés après une semaine de cavale.
Samir Dilou a démenti les rumeurs sur son arrestation, via un post publié sur sa page Facebook, dans l’après-midi de ce samedi 4 janvier 2025.
Le dirigeant du Front du Salut national (FSN), avocat de son état, a réagi aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux et selon lesquelles il aurait été arrêté à la frontière alors qu’il tentait de se rendre illégalement en Algérie.
« La rumeur… elle est inventée par le minable et crue par l’idiot. », a-t-il commenté.
L’Etoile sportive du Sahel (ESS) vient de perdre l’une des ses gloires en la personne de l’ancien défenseur international Mohsen Habacha, décédé, ce samedi 4 janvier 2025, à l’âge de 83 ans, après un combat contre la maladie.
Le défunt avait participé à plusieurs matchs avec l’équipe nationale notamment aux Jeux panarabes 1963 au Liban, aux Jeux méditerranéens de 1963 à Naples, aux Jeux africains de 1963 au Sénégal, et à la coupe d’Afrique des nations en 1963 au Ghana et en 1965 en Tunisie.
Sous le maillot de la sélection nationale, il a joué notamment aux côtés de Abdelmajid Chettali, Habib Mougou, Sadok Sassi alias Attouga, Mohamed Salah Jedidi, Tagar Chaïbi et d’autres.
Il avait remporté deux coupes de Tunisie comme entraîneur de l’ESS en 1981 et 1983.
La Tunisie, la Macédoine du Nord, le Mexique et la Serbie font partie des pays qui se concentrent le plus sur les exportations de biens et composants de technologies vertes vers la Chine, l’Union européenne (UE) et les États-Unis.
C’est ce qui ressort du récent rapport de la Banque mondiale (BM) intitulé «Les pays en développement peuvent bénéficier des politiques climatiques des principales économies du monde», qui prévoit une multiplication par cinq du marché mondial des technologies vertes et de la durabilité, de 2023 à 2032.
Selon la BM, qui cite également Global Market Insights 2023, les exportations de biens et composants de technologies vertes des pays en développement vers la Chine, l’UE et les États-Unis s’élèvent désormais à environ 185,6 milliards de dollars et les plus grands bénéficiaires à court et moyen terme. à terme, ce sont les pays qui se concentrent sur les exportations vers les trois plus grandes économies du monde.
Il s’agit notamment de la Tunisie, de la Macédoine du Nord, du Mexique et de la Serbie. «Dans le cas de la Macédoine du Nord et de la Tunisie, les biens et composants de technologies vertes destinés à ces marchés représentent respectivement environ 11,6 et 9,4% du PIB, avec un impact économique potentiellement important.» *
D’autres pays à revenu intermédiaire ayant la capacité de construire des véhicules verront probablement davantage de ventes de véhicules électriques vers l’UE. Il s’agit notamment du Maroc, de la Turquie et du Vietnam, a ajouté la BM.
I. B.
* L’exposition sectorielle mesure la valeur des exportations de produits technologiques verts d’un pays vers la Chine, l’UE et les États-Unis en pourcentage de ses exportations totales de produits technologiques verts dans le monde. L’exposition économique mesure la valeur de ces exportations vers ces trois marchés en pourcentage du PIB. Les données portent sur les exportations de produits technologiques verts et leurs composants : panneaux solaires, éoliennes, véhicules électriques et composants, y compris les batteries, mais à l’exclusion des minéraux critiques.
Soixante jeunes migrants sont rentrés au Maroc, lundi 30 décembre 2024, après leur sortie des prisons et centres de détention algériens, ont indiqué des médias locaux, ajoutant que le transfert a eu lieu au poste frontière de Zouj Beghal, également connu sous le nom de «Colonel Lotfi» du côté algérien.
Selon l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation vulnérable (AMSV), qui suit les cas de citoyens marocains disparus et détenus le long des routes migratoires en Tunisie, en Libye et en Algérie, l’opération s’est déroulée en deux phases. Certains détenus ont a purgé plus de trois ans de prison, ainsi qu’un an de détention administrative. L’association gère actuellement plus de 480 dossiers de Marocains détenus en Algérie.
Par ailleurs, six corps restent dans les morgues algériennes, dont deux jeunes femmes originaires de l’est du Maroc, en attente de procédures judiciaires et administratives.
Récemment, rapporte l’association basée à Oujda, l’intervention de la Croix-Rouge (CICR) a été demandée, après des informations faisant état de conditions de détention inquiétantes, notamment le manque d’assistance médicale, les restrictions de communication avec les familles et la représentation juridique limitée.
Les détenus marocains, accusés entre autres de «traite des êtres humains, blanchiment d’argent, immigration clandestine et formation de bandes criminelles», ont été jugés «sans défense ni assistance juridique adéquates».
Il faut dire que les tensions marquant les relations entre ces deux pays voisins n’arrangent guère la situation de leurs citoyens respectifs qui se trouvent en situation illégale d’un côté ou de l’autre de la frontière.
Le blocage du processus d’intégration maghrébine en raison du différend opposant Alger et Rabat à propos du Sahara occidental ne cause pas seulement de grosses pertes économiques aux peuples de la région, il fait aussi des victimes parmi eux.
«L’accélération inattendue et sans précédent des événements dans le monde d’aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier le droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant sur l’ensemble du territoire de la Palestine avec pour capitale Al-Qods Al-Charif».
C’est ce qu’a déclaré le président de la république Kaïs Saïed en recevant, vendredi 3 janvier 2024, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, comme pour signifier que les bouleversements géostratégiques auxquels nous assistons depuis quelque temps dans le monde, avec l’imposition de la domination israélo-américaine sur le Moyen-Orient et l’affaiblissement du front de résistance à Israël et à ses alliés occidentaux, après la chute du Hamas à Gaza, du Hezbollah au Liban et du régime de Bachar Al-Assad en Syrie, ne sauraient changer d’un iota la position de principe de la Tunisie en ce qui concerne le droit du peuple palestinien à un Etat indépendant sur son territoire historique.
D’ailleurs, Saïed ne rate aucune occasion pour réitérer avec force sa position, qui tranche de plus en plus avec celle de nombreux Etats arabes ayant déjà noué des relations diplomatiques avec Israël ou qui sont en train de le faire.
Pour inconfortable qu’elle puisse paraître, dans un monde arabo-musulman en pleine débandade, cette position de Saïed a le mérite d’une intransigeante clarté, et qui, surtout, ne transige pas sur les principes. Il ferait d’ailleurs sien ce célèbre vers de Victor Hugo, que citait souvent Habib Bourguiba: «Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !»
Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’Etat a tenu à préciser que «la diplomatie tunisienne s’appuie sur des constantes solides et bien ancrées», tout en appelant à ce qu’elle soit «plus rayonnante» dans le monde aux niveaux bilatéral et multilatéral, mais aussi et surtout au niveau économique.
Parmi lesdites «constantes» de la diplomatie tunisienne, le président Saïd a cité le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
Sur un autre plan, Saïed a réitéré son appel à offrir l’encadrement approprié aux Tunisiens à l’étranger et à leur fournir des services de qualité à distance afin qu’ils ne soient pas contraints à se déplacer aux sièges des ambassades et des consulats.
L’Association des résidents de l’avenue Hédi Nouira à Ennasr (Arahn-Ennasr) et des compétences reconnues dans les domaines de l’architecture et de l’urbanisme ont soumis des propositions aux autorités municipales visant à trouver des solutions urgentes aux problèmes chroniques de cette cité relevant de la municipalité de l’Ariana, au nord de Tunis, «sinistrée» par un désordre urbain qui dure depuis une vingtaine d’années.
Les propositions présentées visent à ralentir et possiblement mettre fin à la dégradation, la défiguration du cadre urbain, et la grave détérioration de l’esthétique, de la qualité de la vie et de la dynamique économique dans cette nouvelle cité, en croissance urbaine rapide avec plus de 60 000 habitants (en attendant les chiffres du recensement général de la population et de l’habitat de 2024), et en particulier l’avenue Hedi Nouira, principale artère commerciale et résidentielle de l’Ariana et du Grand Tunis.
Ces propositions s’inscrivent dans le cadre de l’adoption du nouveau Code d’aménagement du territoire et de l’urbanisme (Catu) à l’échelle nationale et du remaniement et de l’actualisation des plans d’aménagement urbain (PAU) des communes et notamment de l’Ariana.
Lesdites propositions faites aux autorités municipales, telles que détaillées dans un communiqué de l’Arahn-Ennasr, sont les suivantes:
1- établir une nomenclature des bâtiments publics et le remplacement des lots de terrain à vocation d’équipement qui ont été convertis en lots résidentiels (les exemples sont nombreux et suscitent de sérieuses interrogations);
2- reclasser les lots destinés initialement à des départements publics mais délaissés depuis plus de 20 ans, à un usage plus urgent, administratif, socioculturel et d’utilité publique, surtout que la cité Ennasr remplit les conditions de l’autonomie administrative pour avoir sa propre commune et sa propre délégation;
3- programmer des lots pour des installations sportives et des parkings à étages surtout dans la périphérie de l’avenue Hedi Nouira qui est étranglée par les embouteillages et l’entassement de toute sorte de véhicules même sur les trottoirs et les passages piétons au point de faire de la vie des résidents un calvaire quotidien et de dissuader de nombreux clients potentiels, causant ainsi un préjudice considérable aux commerces et services implantés à Ennasr et surtout sur l’avenue Hédi Nouira;
4- prévoir un lotissement pour un cimetière public car la saturation du cimetière de l’Ariana rend très problématique la quête de la dernière demeure pour les résidents d’Ennasr lorsque le besoin s’en fait ressentir;
5- réviser partiellement du plan d’aménagement urbain de l’avenue Hédi Nouira (2 400 m) afin de mieux en encadrer l’activité commerciale et enrayer sa dégradation suite à l’usage anarchique des espaces piétons par des kiosques, des cafés, des restaurants et autres commerces au vu et au su de tout le monde et dans le cadre de transactions opaques et une immunité déconcertante;
6- régler le problème du mall prétendument culturel, dont le promoteur a des démêlés avec la justice pour maintes affaires louches et qui se dresse comme un monstre de verre et de béton en pleine zone urbaine d’Ennasr, suscitant de nombreuses interrogations et suspicions, à la vocation culturelle initiale de son site d’implantation ou éventuellement pour en faire une clinique internationale pour améliorer et mieux valoriser la vocation d’Ennasr en tant que destination moderne et organisée du tourisme médical;
7- mettre en place, avec les ministères du Transport et de l’Equipement, un réseau de transport urbain régulier à Ennasr en plus de l’extension vers Ennasr de la ligne 2 du métro léger avec un terminus à proximité du Lycée de la cité (en venant de la route X2) ou pour longer l’avenue de l’Ere Nouvelle et aboutir devant le collège (terminus apparemment prévu initialement).
8- programmer en urgence un quota d’espaces verts par habitant (l’OMS recommande 14m2 / habitant) en accordant la plus haute priorité à la préparation d’un plan paysager de l’espace vert central prévu par le plan d’aménagement initial d’Ennasr, à proximité du centre culturel, et dont l’exécution pourrait être assurée d’une manière évolutive, et ce afin de pallier le déficit dramatique d’espaces verts dans la cité et surtout dans la périphérie de l’avenue Hédi Nouira;
9- rationaliser l’implantation des kiosques construits jusqu’à présent de manière anarchique nuisant au paysage et aux droits des piétons à la mobilité en optant pour des kiosques en tant que mobilier urbain avec un plan d’aménagement qui ne dégrade pas le paysage et ne compromet pas la sécurité des piétons;
10- faire participer la société civile et mettre à contribution les compétences d’Ennasr ainsi que les universités et écoles supérieures d’architecture et d’urbanisme qui sont disposées à apporter leur concours pour faire d’Ennasr une cité moderne où il fait bon vivre et un modèle urbanistique pour la Tunisie du 21e siècle.
Le gouvernorat de Bizerte, situé dans la partie la plus septentrionale du continent africain, a élaboré des stratégies visant à attirer de nouveaux investissements dans les secteurs considérés comme les plus prometteurs et à promouvoir un tissu industriel innovant, dans le but de devenir un pôle industriel entre l’Afrique et l’Europe.
Imed Bahri
Bizerte comprend actuellement neuf zones industrielles et un espace d’activités économiques, en plus du pôle de développement, lui-même constitué de deux espaces industriels : le premier est spécialisé dans les industries agroalimentaires dans la zone de Menzel Abderrahmane, le second est actif dans de nombreuses spécialités dans la région d’El Azib. Ces zones industrielles ont réussi à attirer 274 entreprises actives dans les industries des composants électroniques, mécaniques, automobiles et aéronautiques, ainsi que dans le secteur du textile et de l’habillement et d’autres activités à valeur ajoutée, qui ont contribué à créer environ 58 000 emplois. Parmi ces entreprises, l’Américaine Lear Corporation, pionnière dans le domaine de la technologie et de l’électronique des sièges automobiles, située au complexe de Menzel Bourguiba. Cette unité industrielle, réalisée en un temps record, est le fruit des directives de la Charte du Partenariat Public-Privé pour soutenir la compétitivité du secteur. Ce pacte comprend six objectifs stratégiques et 31 mesures pour permettre à l’industrie automobile d’atteindre son plein potentiel et un niveau de compétitivité capable d’impacter l’ensemble de l’économie tunisienne. Le complexe industriel où se trouve la Lear Corporation a commencé ses opérations en septembre 2023 avec une capacité opérationnelle d’environ 1 100 travailleurs et gestionnaires, pour ensuite atteindre plus de 7 000 emplois en 2027, s’étendant sur une superficie d’environ 33 000 mètres carrés à partir de 2025. Lear Corporation est présente dans 37 pays et emploie environ 160 000 personnes.
L’automobile et ses composants est un secteur stratégique pour la Tunisie. Avec plus de 200 entreprises, les industries connexes emploient environ 95 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires de plus de 2,4 milliards d’euros, soit 16% des exportations du pays. Le secteur offre d’innombrables opportunités d’investissement, à commencer par le fait que l’Union européenne (UE) a décidé de mettre fin aux voitures à combustion d’ici 2035, avec l’arrêt des ventes de voitures neuves essence et diesel et de véhicules utilitaires légers ainsi que des hybrides en en faveur des véhicules 100% électriques dans le but de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves en Europe.
La Tunisie dirige environ 70% de ses exportations vers le marché européen, d’om proviennent environ 50% de ses importations totales, depuis l’accord politique sur le partenariat privilégié et le plan d’action en vue de la conclusion d’un accord de libre-échange approfondi et global (Aleca), qui permettra à la Tunisie d’être intégrée à l’Espace économique européen.
‘‘Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre’’, réalisé par Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne, raconte l’histoire bouleversante de Gilberte et William Sportisse, un couple de résistants juifs algériens profondément engagés dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
Djamal Guettala
Ce documentaire de 1h10, mêlant témoignages poignants, documents d’archives rares et récits personnels, met en lumière le combat héroïque du couple contre la répression coloniale, mais aussi leur résilience dans les années tumultueuses qui ont suivi l’indépendance.
Gilberte Sportisse, décédée en 2021 à l’âge remarquable de 103 ans, et William, qui vient de célébrer ses 101 ans en décembre 2024, incarnent des figures majeures de cette période de luttes. Leur histoire est celle de deux militants convaincus, ayant sacrifié leur confort et souvent leur sécurité pour défendre la liberté, l’égalité et la dignité des peuples opprimés, non seulement en Algérie, mais dans le monde entier. Leur engagement exemplaire est également une réponse aux injustices vécues par les communautés marginalisées, notamment les juifs d’Algérie, sous le joug colonial.
Malgré un budget modeste, le film parvient à capturer l’intensité émotionnelle et historique du parcours de Gilberte et William. En plus d’évoquer les enjeux de la lutte anticoloniale, il propose une réflexion universelle sur les valeurs de justice, de solidarité et d’humanité.
Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne rappellent à travers ce documentaire l’importance de préserver la mémoire des luttes passées, particulièrement à une époque où elles risquent de tomber dans l’oubli.
La première projection publique a eu lieu au Maltais Rouge, espace militant et culturel de Paris, en décembre 2024. Dès le 15 janvier 2025, ‘‘Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre’’ sera programmé à l’Espace Saint-Michel, un cinéma emblématique du Quartier Latin connu pour son soutien aux œuvres engagées. Le film ambitionne par ailleurs de rejoindre les sélections de festivals internationaux et de circuits spécialisés dans les cinémas d’art et essai.
Ce documentaire est bien plus qu’un hommage : il est une invitation à redécouvrir des héros oubliés, à comprendre l’histoire sous l’angle des opprimés et à raviver l’esprit de résistance dans un monde toujours marqué par les injustices. Un film nécessaire pour honorer la mémoire de Gilberte et William Sportisse, mais aussi pour inspirer les générations actuelles et futures.
Il ne faut pas croire que les liens entre l’industrie et la profession médicale soient lâches. Du moment que l’un des pontes de la profession, le Néerlandais Patrick Serruys, reconnaît que son engagement militant en faveur de la «cause du stent» est grassement rémunéré.
Dr Mounir Hanablia *
Je ne sais pas si d’aucuns dans la profession connaissent le Dr Milan Milojevic, ce spécialiste serbe en épidémiologie, diplômé de l’Erasmus Thorax Center de Rotterdam, qui s’intéresse de près aux mécanismes de prise de décision dans le milieu de la cardiologie, en particulier pour l’établissement de guideline. L’article impressionnant qu’il a rédigé il y a deux ans recueilli sur le Net parle de la difficulté d’établir des conduites claires reconnues par l’ensemble de la profession depuis le «divorce» en 2018 des chirurgiens cardiothoraciques américains avec leurs homologues cardiologues. Il y évoque naturellement la controverse dans le traitement du tronc commun coronaire gauche que les études Excel, Noble, et Precombat semblent avoir précipitée. Il insiste sur l’importance des registres qui selon lui représentent la médecine dans la réalité pratique, les études randomisées étant ou risquant d’être biaisées. Il pense que les désaccords entre les collègues sont dus aux biais méthodologiques dans les études pratiquées.
Stenting ou chirurgie : «science» ou conscience
Il faut reconnaître que les opinions du Dr Milojevic ne manquent pas d’arguments. Voilà que l’étude randomisée Syntax réalisée en 2009 trouve que le diabète est un facteur de gravité indépendant de la technique de l’angioplastie du tronc commun de la coronaire gauche, réalisée avec le Taxus, un stent au Paclitaxel, qui fut plus tard retiré du marché.
Je me souviens encore à cet effet comment, il y a une vingtaine d’années, mes chers collègues m’avaient cloué au pilori parce que j’avais adressé en chirurgie un patient qui présentait une résistance à l’aspirine et au Plavix, et que j’avais refusé de lui mettre quatre stents Taxus dans la coronaire gauche, la droite étant pratiquement inexistante.
Le patient s’était compliqué en post opératoire suite à une négligence du réanimateur, ce qui avait alimenté contre moi une campagne de calomnies, qui ne serait pas la dernière. Il en était néanmoins sorti vivant et avait repris son footing avec tellement d’entrain que ses coéquipiers habituels n’arrivaient plus à le suivre. Il est mort quelques années plus tard, mais de dysfonction diastolique, une complication du diabète qui n’a rien à voir avec la chirurgie de pontage à laquelle il a été soumis.
Des années plus tard, il s’est avéré que le stent au paclitaxel était pour tout dire «mauvais», et j’avais été bien soulagé en l’apprenant de ne pas l’avoir utilisé chez ce patient. Et c’est là un autre désavantage du stent; une fois implanté, il ne peut plus être retiré.
Quoiqu’il en soit, l’étude Syntax réalisée avec le Taxus servait de référence, et elle démontrait la nette supériorité du pontage sur le stent dans les sténoses du tronc commun. Néanmoins cette étude instaura un score de la survie qui survécut au stent considéré et ne fut plus remis en question. «On» décida donc d’en réaliser une autre avec un stent plus moderne, dit de seconde génération, et véhiculant un autre produit anti-mitotique appelé everolimus, le Xience.
Cette fois l’étude, appelée Excel démontra à peu près l’équivalence du pontage et du stent en termes de survie et d’évènements cardiaques et vasculaires cérébraux, avec même une supériorité du dernier au premier mois. Néanmoins, on prit soin de préciser que le stenting du tronc commun coronaire gauche était une alternative à la chirurgie dans les procédures simples, celles dont le score Syntax était inférieur à 34, ce qui en réalité ne préjugeait nullement de leur complexité.
Il faut cependant souligner qu’il fallait encore attendre quelques années afin de prendre suffisamment de recul quant aux éventuels événements tardifs. Cela ne signifiait pas qu’on allait en rester là, d’autant que l’étude Noble survenue un peu plus tard, venait confirmer les données de l’étude Excel. Il existait néanmoins une volonté de ne plus situer le diabète en tant que facteur de gravité indépendant, et on instaura un nouveau score élargi de survie dit Syntax II qui tient compte d’un certain nombre d’autres facteurs, tels que l’insuffisance rénale dont les cardiologues ne s’étaient nullement préoccupés jusque-là malgré l’usage massif dans leur discipline de produit de contraste, ou le tabac; toujours est-il que préméditée ou non, l’exception du diabète s’en trouvait ainsi noyée dans un certain nombre de paramètres de gravité dont le nouveau score ferait une appréciation GLOBALE. Mais c’est l’étude Precombat qui démontre combien les résultats peuvent être contestables dès lors que la méthodologie n’est plus rigoureuse.
Des études aux résultats contestables
Dans le monde globalisé qui est le nôtre il vaut mieux en mettre de côté l’origine géographique, qui rappelle un peu l’habitude d’une certaine industrie de sous-traiter ailleurs ce qu’elle ne peut réaliser chez elle.
En comparant le stenting et la chirurgie dans les cas où ils sont complets ou incomplets, s’ils traitent ou non toutes les artères malades, on a ainsi la surprise de mettre en évidence la supériorité du stenting incomplet dans le long terme à 10 ans, un résultat que rien ne justifie et qui pour être ou non significatif est parfaitement aberrant.
Autrement dit, les résultats de l’étude, tout en étant contestables n’étaient pas neutres; sans pour autant consacrer le stenting, ils sapaient la crédibilité de la chirurgie cardiaque en tant que technique de référence chez les coronariens, ainsi que semble le prouver l’implication de l’industrie parapharmaceutique et médicale dans le soutien financier massif reconnu par les chercheurs les plus éminents, à commencer par le Néerlandais Patrick Serruys, et les conflits d’intérêts qu’ils engendrent inévitablement.
Je n’ai pas de sympathie particulière pour les chirurgiens; quelques uns parmi eux sont particulièrement arrogants, ils opèrent souvent différemment de ce qui leur est demandé et ont tendance, quand ils ne détournent pas les patients, à ne pas reconnaître leurs erreurs.
Néanmoins, l’attitude des chirurgiens cardiaques américains quittant le navire devient ainsi plus intelligible; on ne peut pas les critiquer de rompre le consensus, en réagissant à la destruction de leur discipline par des études contestables prétendant servir de références scientifiques dans l’établissement des guidelines auxquels les cardiologues du monde entier (ainsi que les chirurgiens cardiaques) seraient tenus de se conformer.
Engagement militant grassement rémunéré par l’industrie
Il fallait donc en passer par tout ceci afin de bien comprendre les enjeux, quand d’aucuns, parfois qualifiés de «sages», posent des indications de stenting qui ne sont même pas validées par les guidelines, en arguant de l’absence de consensus, ou d’un score Syntax faible qui ne préjuge pas de la complexité de la lésion traitée, ni de sa dangerosité. Et qui rédigent des rapports tendancieux qui ignorent la configuration anatomique des lésions à traiter afin de solliciter l’accord préalable des prestataires sociaux dont les nomenclatures de remboursement sont miraculeusement mises à jour par des «experts», ceux là mêmes qui souvent transgressent allègrement les vérités les mieux établies.
Il y a d’abord eu les stents périmés en 2016. Mais les transgressions continuent là où elles sont possibles, ailleurs que dans la sphère occidentale, instaurent des faits accomplis médicaux et créent des précédents dont les collègues du monde entier ne manquent pas de s’inspirer. La question est évidemment de savoir, mis à part les prises en charge dans les congrès internationaux, quels intérêts ils ont à le faire, du moment que l’un des pontes de la profession, le Néerlandais Patrick Serruys, reconnaît que son engagement militant en faveur de la «cause du stent» est grassement rémunéré par l’industrie. Il ne faut pas croire que les liens entre l’industrie et la profession médicale soient lâches. Ainsi l’épouse du propriétaire d’une société, bien connu de la profession, est devenue cardiologue il y a plusieurs années par simple décision d’un chef de service, par hasard l’un des plus transgressifs des guidelines en matière de stenting. La boucle est ainsi bouclée.
Mohamed Ben Ayed, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a reçu, ce vendredi, 03 janvier 2025, Wan Li, Ambassadeur de la République Populaire de Chine en Tunisie.
La rencontre a été une opportunité pour l’échange de vœux à l’occasion de la nouvelle année administrative et la discussion d’un certain nombre de dossiers portant sur la coopération bilatérale et les questions internationales d’intérêt commun.
En ce qui concerne la coopération tuniso-chinoise, l’entretien a permis de passer en revue le développement des relations entre les deux pays et le suivi de la concrétisation des résultats de la visite d’État effectuée par Son Excellence Monsieur le Président de la République en Chine à la fin du mois de mai 2024, ainsi que ceux des rencontres bilatérales fructueuses tenues par Monsieur le Chef du Gouvernement avec de hauts responsables chinois en marge de sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine, au cours de la première semaine du mois de septembre 2024, notamment en ce qui concerne la réalisation de projets de développement dans divers domaines prioritaires liés particulièrement à la santé, le transport et l’infrastructure.
La volonté d’œuvrer ensemble pour renforcer les relations de partenariat stratégique entre les deux pays, a été également soulignée.
Par ailleurs, cette réunion a été l’occasion de discuter diverses questions internationales d’intérêt commun, notamment la cause palestinienne et de souligner l’importance du multilatéralisme.
La police de Hammam-Sousse a arrêté un délinquant faisant l’objet de 43 mandats de recherche notamment pour le viol d’une mineure.
C’est ce qu’indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué publié ce vendredi 3 janvier 2025, en précisant que le suspect a été localisé et arrêté dans un café.
Recherché pour viol sur mineure, trafic de drogue, violences…, le délinquant a été placé en détention sur ordre du ministère public du tribunal de Sousse 2.
Il y a 41 ans jour pour jour, le militant du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad) Fadhel Sassi est décédé, tombant sous les balles de la police, en 1984, au cours des «émeutes du pain».
Al Watad entre autres partis de gauche a célébré, ce vendredi 3 janvier 2025, le 41e triste anniversaire de la mort de Fadhel Sassi, en organisant un rassemblement à l’avenue Habib Bourguiba au centre ville de Tunis, là où était tombé Fahdel Sassi, 41 ans plus tôt alors qu’il participait à la révolte populaire contre la hausse brutale des prix du pain et autres matières de premières nécessité.
Cette hausse des prix, causée par l’annulation des subventions des matières premières fin décembre 1983, suite à une demande du Fonds monétaire international (FMI) en vue de stabiliser l’économie nationale a provoqué la colère des Tunisiens, qui se sont révoltés d’abord dans le sud, notamment à Gabès puis au nord-ouest, à Kasserine, ainsi qu’à Tunis, où les militants sont sortis par dizaines afin de dénoncer cette décision.
Le 1er janvier 1984, l’état d’urgence et le couvre-feu avaient alors été décrétés et les manifestations ont été réprimées par l’armée et la police et plusieurs militants y ont laissé leur vie, dont Fadhel Sassi, alors âgé de 27 ans.
Ce militant du Watad, poète engagé et syndicaliste, aimait défendre la justice, les libertés et les droits, en particulier ceux des classes déshérités, rappellent ses camarades qui lui ont rendu hommage ce jour.
A cette occasion, ils ont appelé à « unifier les composantes du courant national démocrate en un seul parti politique, en vue de lutter contre la corruption et contre le système économique et social et parvenir à améliorer le quotidien du peuple tunisien et lui permettre de vivre dignement ».