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Tunis : Un chauffeur de taxi victime d’un car-jacking à Ezzahrouni

La police est parvenue à arrêter l’auteur d’un violent car-jacking ayant visé un chauffeur de taxi au niveau de la cité Essalama à Ezzahrouni (Tunis)

Alertée par la victime, la police d’Ezzahrouni a mené les investigations nécessaires qui ont permis d’identifier le suspect, un repris de justice qui a été arrêté, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ce vendredi 20 septembre 2024.

Le suspect a été formellement reconnu par sa victime et le Parquet ordonné sa mise en détention.

Y. N.

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Projet d’amendement de la loi électorale : Le RTDL dénonce et déclare l’état d’urgence populaire

Réagissant au dépôt, par des députés, d’une proposition d’amendement de la loi électorale, le Réseau tunisien des droits et des libertés (RTDL) a dénoncé des violations du processus électoral et une menace de l’état de droit en Tunisie, tout en déclarant l’état d’urgence populaire

Composé de différents partis et associations, le RTDL a rappelé que le but de cette initiative lancée, ce vendrdi 20 septembre 2024, avec une demande d’examen urgent par 34 députés deux semaines avant le jour du scrutin, vise à évincer le tribunal administratif du contentieux électoral et estime qu’il s’agit d’une « atteinte contre les fondements de la démocratie et une menace du rôle du pouvoir judiciaire dans la préservation de l’intégrité du processus électoral ».

« Ce projet menace l’état de droit, la justice et les institutions de notre pays….Le peuple tunisien ne restera pas les bras croisés face aux tentatives visant à neutraliser et à affaiblir les institutions qui garantissent la protection de ses droits et libertés », lit-on dans le communiqué du RTDL qui a par ailleurs annoncé, des mouvements et des démarches à venir pour faire face à ce projet.

Y. N.

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Meurtre d’un élève à Mégrine : Trois mandats de dépôt

Dans le cadre de l’affaire du meurtre d’un élève, lundi dernier aux alentours d’un lycée à Megrine, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Ben Arous a émis trois mandats de dépôt.

Les mandats de dépôt ont été émis à l’encontre des deux individus ayant violenté à mort l’élève le jour de la rentrée scolaire ainsi que contre un proche de l’un des suspects, accusé de complicité, indique une source citée ce vendredi 20 septembre 2024 par Mosaïque FM..

La même source a ajouté que la tante de l’un des suspects, accusée d’avoir tenté de les aider à fuir, a bénéficié d’une libération provisoire et devra rester à disposition de la justice.

Y. N.

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Un réseau de trafic de pièces archéologiques démantelé aux Jardins d’El-Menzah

La Direction générale de la garde nationale (DGGN) a annoncé, ce vendredi 20 septembre 2024, le démantèlement d’un réseau de trafic de pièces archéologiques et l’arrestation de deux suspects aux Jardins d’El-Menzah

L’opération a été menée par les unités de la garde nationale des Jardins d’El Menzah (gouvernorat de l’Ariana) dans le cadre de la lutte contre le trafic de biens culturels, précise la DGSN en affirmant que deux membres dudit réseau ont été arrêtés au niveau de la Cité Errafaha.

Lors de leur interpellation, ces derniers étaient en possession d’objets archéologiques qu’ils avaient l’intention de revendre illégalement à une tierce personne.

Le Parquet a ordonné leur mise en détention et la poursuite de l’enquête, indique encore la DGGN.

Y. N.

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Tunisie-ARP : Proposition d’amendement de la loi électorale

Une trentaine de députés de différentes coalitions et indépendants ont présenté au bureau de l’Assemblée un projet d’amendement de la Loi organique n°2014-16 du 26 mai 2014 relative aux élections et au référendum. Une initiative lancée à quelques jours de la présidentielle…

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’est alors réuni ce vendredi 20 septembre 2024, pour examiner ce projet visant à modifier certaines dispositions de ladite loi avant de le soumettre, avec la mention « urgent » à la commission de législation générale, lit-on dans un communiqué diffusé par l’ARP.

Selon les députés ayant soumis ledit projet en pleine campagne électorale à la présidentielle du 6 octobre, cette initiative vise à « garantir l’unité du cadre judiciaire chargé de traiter les litiges électoraux…» Un nouveau paragraphe a donc été proposé en ce qui concerne les recours contre les décisions de l’Instance des élections (Isie) et selon lequel les candidats devront désormais déposer les recours auprès de la Cour d’appel de Tunis.

Plusieurs observateurs ont dénoncé cette initiative estimant que par cette proposition on chercherait à évincer le tribunal administratif, qui rappelons-le avait émis des décisions en faveur de candidats dont la candidature avait été rejetée par l’Isie et qui finalement malgré la décision de la Cour administrative n’ont pas été retenus par l’instance électorale.

Y. N.

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Tunisie : La grève des agents de la Poste reportée à février 2025

La grève des agents de la Poste, initialement prévue les 24 et 25 septembre 2024 a été reportée au mois de février 2025.

C’est ce qu’annonce le ministère des Affaires sociales ce vendredi 20 septembre 2024, en précisant que le report de la grève a été décidé à l’issue réunion organisée hier avec la commission centrale de réconciliation.

Au cours de cette réunion les partie prenante ont discuter des différents points et en particulier l’application de l’accord du 2 octobre 2020 sur les promotions jusqu’à l’entrée en vigueur du statut et la mise en application du fonds social convenu dans toutes ses étapes.

La partie syndicale a de ce fait décidé de reporter la grève pour les 25 et 26 février 2025.

Y. N.

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Siliana : L’affaire Ayachi Zammel reportée au 26 septembre

La Chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Siliana a rejeté les demandes de libération du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel.

C’est ce qu’a annoncé hier, jeudi 19 septembre 2024, son avocat Abdessatar Messaoudi en précisant que les 4 affaires ont été reportées au 26 septembre.

Notons que le ministère public du tribunal de Première Instance de Siliana a autorisé en août l’ouverture d’une enquête pour soupçons de falsification de parrainages au profit du candidat Ayachi Zammel, en détention depuis deux semaines et poursuivi pour les mêmes faits à Jendouba (condamné en première instance à un an et huit mois de prison) , à Manouba et à Tunis.

Son équipe de campagne dénonce à ce propos « une escalade judiciaire injustifiée », estimant que cela a pour but « d’entraver sa candidature et de l’empêcher de communiquer avec les Tunisiens dans le cadre de sa campagne électorale » tout en pointant du doigt une tentative « d’impliquer le pouvoir judiciaire dans des conflits électoraux ».

Y. N.

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Femme arrêtée pour meurtre à Monastir : Une promesse de mariage non tenue au cœur du drame

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé que le Parquet de Monastir a ordonné la mise en détention d’une femme qui a tué son petit ami, en l’empoisonnant avant de mettre le feu au corps de sa victime.

Dans un communiqué publié ce vendredi 20 septembre 2024, la DGSN a précisé que la police a a été contactée au téléphone par une femme qui a avoué le meurtre d’un homme en annonçant son intention de mettre fin à sa vie en se jetant du haut d’une falaise de la région.

Les unités sécuritaires du district de Monastir sont parvenus à localiser la femme âgée d’une quarantaine d’années et ont pu l’arrêter et l’empêcher de se suicider, ajoute la DGSN.

Lors de son interrogatoire, elle a reconnu les faits en affirmant qu’elle entretenait une relation avec sa victime depuis 2021 et que ce dernier a promis de l’épouser mais n’a pas tenu sa promesse, sachant que selon le substitut du procureur de la République et porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia Farid Ben Jha, l’homme était marié…

Le ministère public a ordonné sa mise en détention pour homicide volontaire avec préméditation.

Y. N.

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Le gaming en Tunisie : une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs

Le secteur du jeu vidéo en Tunisie connaît actuellement une expansion remarquable. Longtemps relégué au second plan par des industries plus conventionnelles, le gaming s’impose aujourd’hui comme un acteur essentiel de la culture numérique du pays.

Cette dynamique croissante ouvre un éventail d’opportunités, tant pour les passionnés que pour les développeurs locaux, contribuant à faire émerger une scène vidéo-ludique tunisienne en pleine transformation.

Un marché en mutation

Le marché du gaming en Tunisie connaît une évolution rapide et diversifiée. Si les jeux vidéo occupent une place de choix dans cette transformation numérique, certains segments, comme les jeux de casino en ligne, suscitent également un intérêt grandissant.

Toutefois, dans le contexte local, marqué par des valeurs culturelles fortes, la préférence reste largement orientée vers des jeux de stratégie, d’action et de simulation, et le secteur reste encadré par des régulations strictes qui en restreignent la diffusion et l’accès.

Pour autant, ce marché en pleine mutation ouvre des perspectives économiques significatives et contribue à diversifier l’offre des genres vidéoludiques. Les joueurs tunisiens, en particulier, expriment une préférence marquée pour des expériences de jeu immersives et captivantes, plaçant l’interaction et l’engagement au cœur de leur expérience de jeu.

Des communautés grandissantes

La Tunisie est aujourd’hui le foyer d’une communauté de gamers passionnés et engagés. Avec l’essor des technologies de l’information, notamment la 4G et l’accès généralisé aux smartphones, de nombreux Tunisiens se tournent vers le jeu vidéo pour se divertir, se détendre, ou même se professionnaliser. Des jeux multi-joueurs populaires comme Fortnite, Fifa et Call of Duty ont trouvé un écho auprès des jeunes joueurs tunisiens, qui participent à des compétitions locales et internationales.

Par ailleurs, l’essor des plateformes de streaming comme Twitch et YouTube Gaming permet également aux gamers tunisiens de se connecter à une audience mondiale. Certains ont su se faire un nom en tant que créateurs de contenu et attirent des milliers de spectateurs. Cette exposition a renforcé l’idée que la Tunisie peut être une plaque tournante du gaming en Afrique du Nord.

Les créateurs tunisiens à l’assaut de l’industrie

Outre la montée des joueurs, l’industrie du développement de jeux vidéo en Tunisie connaît aussi une dynamique encourageante. Des studios indépendants émergent, portés par des développeurs locaux de jeux innovants, souvent inspirés par la riche culture tunisienne. 

Cette effervescence est soutenue par des initiatives locales telles que la Tunisian Game Developers Association, qui favorise le réseautage, l’éducation et la collaboration entre les développeurs de jeux. Aussi, les événements comme la Tunisian Game Jam permettent aux créateurs de se rencontrer et de faire émerger des projets ambitieux. La scène du développement de jeux vidéo en Tunisie bénéficie également d’un soutien de la part des institutions gouvernementales et des investisseurs. Ceci ouvre la voie à une expansion encore plus large.

L’émergence du gaming en Tunisie marque une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs. Le pays se positionne progressivement comme un acteur majeur de l’industrie vidéoludique en Afrique du Nord, porté par une communauté de gamers en pleine croissance et des développeurs talentueux. Grâce à un environnement favorable à l’innovation, la Tunisie semble bien partie pour devenir un hub incontournable du gaming dans les années à venir.

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Nouvelle distinction pour le Kia EV9 (vidéo)

Le Kia EV9 a remporté le très convoité trophée d’or aux International Design Excellence Awards (IDEA) 2024, décerné par l’International Designers Society of America (IDSA). Vidéo.

Ce prix marque la première victoire d’or de Kia aux IDEA, ainsi qu’une victoire complète aux trois plus grands prix de design mondiaux pour la marque, suite aux succès de l’EV9 aux prix Red Dot «Best of Best» et iF Design Gold plus tôt cette année.

Salué aux World Car Awards 2024, qui lui ont décerné  les prestigieux titres de ‘World Car of the Year’ et de ‘World Electric Vehicle’.le Kia EV9 s distingue par son design innovant, son habitacle spacieux de sept places, et son tarif des plus compétitifs. C’est aussi le premier modèle Kia à hériter de la technologie de batterie de quatrième génération de la marque, qui lui garantit des performances optimales.

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Tunis accueillera bientôt un salon de l’économie verte

Le Salon de l’Économie verte, de la Finance responsable et du Développement durable se tiendra les 24 et 25 octobre 2024, au siège de l’Utica à Tunis et réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs. Il ambitionne de devenir un carrefour de réflexion et d’action pour la transition vers une économie plus durable et inclusive.

Avec la mise en place de sa Stratégie de neutralité carbone à l’horizon 2050 et ses avancées en matière d’Objectifs de Développement Durable (ODD), la Tunisie se positionne comme un acteur clé dans la région pour promouvoir l’économie verte. Le salon se veut un levier pour accélérer cette dynamique en fédérant les efforts de tous les intervenants, qu’ils soient nationaux ou internationaux.

Face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la rareté des ressources naturelles et les inégalités sociales, l’économie verte s’impose comme une solution incontournable. Aussi ce salon mettra-t-il en lumière l’importance de l’intégration des pratiques durables dans l’économie tunisienne à travers plusieurs thématiques essentielles, dont la finance responsable, la gouvernance environnementale, et le développement des industries propres. L’objectif est de renforcer la résilience climatique du pays tout en créant des opportunités économiques à forte valeur ajoutée.

Pau programme, des panels de discussion, des ateliers pratiques et des expositions innovantes autour de la transformation économique, de la finance durable et des perspectives de l’économie verte.

Tout en fournissant des opportunités de réseautage avec des experts locaux et internationaux, le salon veut aussi mettre en avant des initiatives pionnières dans le développement durable, aider à développer une collaboration entre le secteur public, le secteur privé et les institutions financières, et favoriser des partenariats stratégiques en vue d’une économie plus résiliente et éco-responsable.

Le salon s’adresse à un large éventail d’acteurs économiques: entrepreneurs et porteurs de projets, notamment ceux souhaitant se lancer dans des projets à fort impact environnemental ; les institutions financières (banques, fonds d’investissement, et institutions de microfinance engagées dans la promotion de la finance verte);  les ministères et agences publiques qui jouent un rôle crucial dans la mise en place de politiques favorables à l’économie verte et les bureaux d’études et experts pour soutenir les entreprises dans l’implémentation de leurs projets durables.

Communiqué.

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Deux auteurs tunisiens en lice du prix de la littérature arabe en France

Deux auteurs tunisiens figurent dans la sélection pour la 11e édition du prix de la littérature arabe, organisée en France par la fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) : Aymen Daboussi et Amira Ghenim, dont les livres ont été traduits de l’arabe.   

La sélection met en avant une diversité d’auteurs issus de plusieurs pays arabes, avec des œuvres écrites en arabe ou en français.

Voici la liste des ouvrages sélectionnés pour 2024 :

1. Du pain sur la table de l’oncle Milad – Mohammed Alnaas (Le Bruit du Monde);

2. Les carnets d’El-Razi – Aymen Daboussi (Philippe Rey – Barzakh, Collection Khamsa);

3. Bientôt les vivants – Amina Damerdji (Gallimard);

4. Le palais Mawal – Dominique Eddé (Albin Michel);

5. Le désastre de la maison des notables – Amira Ghenim (Philippe Rey – Barzakh, Collection Khamsa);

6. L’Éden à l’aube – Karim Kattan (Elyzad)

7. Il faut revenir – Hala Moughanie (Project’îles).

Le lauréat ou la lauréate sera annoncé(e) le 27 novembre 2024 lors d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe, présidée par Jack Lang. Des rencontres littéraires avec les finalistes seront également organisées à la Bibliothèque de l’IMA.

En 2023, Feurat Alani avait remporté le prix pour son roman Je me souviens de Falloujah, un ouvrage ayant rencontré un grand succès avec plus de 5 000 exemplaires vendus.

D. G.

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Présidentielle tunisienne : Ayachi Zammel ou la prière de l’absent   

A en croire le porte-parole de la commission électorale, les jugements prononcés contre le candidat Ayachi Zammel n’influent pas sur son maintien dans la course à la présidence ni n’affectent le processus électoral. Il reste cependant à se demander s’il y aurait vraiment une course…

Imed Bahri

Mohamed Tlili Mansri a fait cette déclaration à l’agence Tap, jeudi 19 septembre 2024, à deux semaines du scrutin fixé au 6 octobre prochain, ajoutant que les deux processus, électoral et judiciaire, sont différents, d’autant que l’arrestation et les procès ont eu lieu après l’annonce de la liste finale des candidats par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et sa publication par le Journal officiel de la république tunisienne (Jort).

Cependant, les jugements prononcés par la justice durant la période électorale, qui a démarré le 14 juillet et se poursuivra jusqu’à la proclamation des résultats, seront discutés durant les délibérations finales précédant l’annonce des résultats, a cru devoir préciser Mansri, laissant ainsi entendre qu’en cas de victoire de Zammel (ce n’est qu’une hypothèse de travail), ce dernier pourrait s’en voir privé par la commission électorale.

Rappelons, dans ce contexte, que Najla Abrougui, autre membre du bureau de l’Isie, avait déclaré que les membres de l’équipe de Zammel peuvent mener campagne pour leur candidat, puisque ce dernier est incarcéré depuis le 3 septembre et trimbalé d’un tribunal à un autre pour être jugé pour des soupçons de falsification de parrainages dans son dossier de candidature.   

Reste que Mansri et Abrougui se contentent d’ appréhender le «cas Zammel» sur le plan purement juridique, alors qu’il revêt un caractère éminemment politique, puisque le concerné dénonce des affaires montées de toute pièces et un harcèlement judiciaire visant à l’exclure de la course.

Par ailleurs, quel crédit donner à une consultation électorale où l’un des trois candidats est empêché de mener campagne et de parler aux électeurs? Cela ne jetterait-il pas une ombre sur le processus électoral dans son ensemble et ne ferait-il pas peser de lourdes suspicions sur la transparence et la crédibilité des résultats, d’autant que l’on peut sérieusement s’attendre à ce que l’un des candidats dépose un recours contre ces résultats devant le tribunal administratif, et ce en l’absence de cour constitutionnelle. Hypothèse à ne pas écarter…

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Ariana : Interrogations au sujet du «mall culturel» d’Ennasr

Le mall prétendument culturel, situé à quelques dizaines de mètres de l’arrondissement municipal d’Ennasr, relevant de la municipalité de l’Ariana, est un dossier opaque à plus d’un titre qui mérite d’être ouvert.

Elyes Kasri *

Ce dossier mérite d’être ouvert tant pour sanctionner les éventuels dépassements et abus dont il semblerait avoir profité que du préjudice considérable qui semble devoir en découler pour le voisinage immédiat et toute la cité Ennasr.

Du changement, dans des conditions obscures, d’un lot de terrain à vocation culturelle (d’où l’appellation singulière et que certains trouvent trompeuse de mall culturel) qu’au dépassement apparent des normes de construction (COS et CUF, etc.), en plus du mutisme des autorités au sujet des circonstances et péripéties administratives de ce bâtiment gigantesque implanté en pleine zone résidentielle déjà saturée, ce projet d’un promoteur déjà aux prises avec la loi pour maints autres dépassements, mérite d’être ouvert pour être éventuellement transformé soit en une institution véritablement culturelle, dans ce qui est communément qualifié de désert culturel, en attendant un centre culturel qui peine à sortir des boites et parapheurs de l’administration, ou médicale pour renforcer l’image de la cité Ennasr comme destination de tourisme médical.

Le statu quo d’un chantier gigantesque à l’arrêt ou d’un mall commercial en pleine agglomération urbaine qui souffre déjà d’un excès d’embouteillages et de nuisances diverses ne peut que précipiter l’agonie de la cité Ennasr et préfigurer une anarchie urbaine de la Tunisie de demain.

* Ancien ambassadeur.

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Hausse de 9,7% des recettes d’exportation de produits bio tunisiens

Les recettes des exportations des produits agricoles biologiques tunisiens ont enregistré une augmentation de 9,7%, jusqu’à fin août 2024, pour atteindre 1 158,4 millions de dinars (MDT), en comparaison avec la même période de l’année précédente.

D’après une note publiée jeudi 13 septembre par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations de ces produits biologiques ont régressé, en quantités, de 22,4%, à 48 108 tonnes, au cours des huit premiers mois de l’année. Les produits concernés sont principalement l’huile d’olive et les dattes, suivis par les produits forestiers.

L’Onagri a précisé que l’Italie constitue notre principal client, avec 43% des quantités exportées suivie par l’Espagne et la France avec respectivement 23% et 12%.

De novembre 2023 à août 2024, les exportations de l’huile d’olive biologique ont atteint 39 000 tonnes d’une valeur de 1061 MDT, avec un prix moyen de 27,07 DT/kg, alors que d’octobre 2023 à août 2024, les exportations des dattes biologiques ont atteint 8556 tonnes d’une valeur de 92,2 MDT avec un prix moyen de 10,78 D/kg.

(Tap)

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Le triste état de la démocratie tunisienne

La réélection quasi certaine de Kaïs Saïed en octobre prochain pour un seconde mandat présidentiel renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Ian Bremmer *

L’auto-immolation du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi, il y a 14 ans, a incité les Tunisiens à renverser leur dictateur de longue date et a donné le coup d’envoi du Printemps arabe de 2011. De tous les pays de la région qui ont attrapé le virus de la révolution, la Tunisie a été le seul à avoir réussi à construire une démocratie multipartite avec séparation des pouvoirs et liberté d’expression, devenant pour un temps l’exemple d’une démocratisation réussie.

Puis est arrivé le président Kaïs Saïed, un constitutionnaliste peu charismatique, élu en 2019 sur un programme populiste anti-corruption qui a exploité la désillusion post-révolutionnaire des Tunisiens en matière d’impasse politique et de stagnation économique. Cinq ans plus tard, le berceau du Printemps arabe est devenu le théâtre d’un recul démocratique alarmant.

Le premier signe majeur de difficultés s’est produit en 2021, lorsque Saïed a utilisé la pandémie de Covid-19 pour centraliser son pouvoir. Le président tunisien a suspendu la constitution, limogé son Premier ministre et invoqué des protocoles d’urgence pour gouverner par décret. En 2022, il est allé encore plus loin en dissolvant le Parlement et en réécrivant la constitution. La persécution des politiciens de l’opposition, des critiques, des militants, des journalistes et des dirigeants syndicaux n’a fait que s’intensifier depuis. Cela inclut Rached Ghannouchi, chef du principal parti d’opposition Ennahdha; Lotfi Mraihi, chef du de l’Union populaire républicaine; et Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre. Tous trois sont désormais derrière les barreaux sur la base d’accusations forgées de toutes pièces.

Fin des contrepoids démocratiques

Le mandat de Saïed devant expirer le 23 octobre, l’homme fort de la Tunisie brigue cinq ans supplémentaires à la présidence lors des nouvelles élections qu’il a prévues pour le 6 octobre. Mais après avoir passé tout son mandat à démanteler les freins et contrepoids démocratiques, à consolider le pouvoir et à museler la dissidence, ce mandat ne sera ni gratuit ni équitable.

Tous les adversaires crédibles de Saïed ont été soit emprisonnés, soit contraints à l’exil, soit empêchés de se présenter. Le 2 septembre, la commission électorale tunisienne soi-disant indépendante – dont les sept membres ont été nommés par le président – ​​n’a approuvé que deux candidats relativement inconnus, au mépris d’une ordonnance du plus haut tribunal du pays autorisant trois candidats supplémentaires à se présenter. L’un des candidats officiels, Ayachi Zammel, a été arrêté et accusé de falsification de parrainages électoraux (on ne sait pas s’il sera autorisé à se présenter).

Malgré certaines inquiétudes du public concernant la dérive autocratique de Saïed, il reste relativement populaire. Sa rhétorique xénophobe et contestataire résonne fortement auprès d’une grande partie de la population qui estime que la démocratie n’a pas amélioré leur niveau de vie.

Les problèmes économiques s’aggravent

La plus grande vulnérabilité de Saïed vient de la détérioration des conditions socio-économiques que la plupart des Tunisiens ont connues sous son règne. Après tout, la seule chose que les gens détestent plus qu’un autocrate, c’est un autocrate qui ne parvient pas à approvisionner le marché.

Même si Saïed a jusqu’à présent réussi à éviter un défaut souverain sur la dette extérieure gonflée de la Tunisie sans recourir à un prêt du FMI, décrié mais indispensable, cela s’est fait au prix d’une inflation plus élevée, d’un ralentissement de la croissance économique et de fréquentes pénuries de nourriture et de carburant.

Le gouvernement a également de plus en plus recours à l’emprunt auprès de la banque centrale autrefois indépendante ainsi qu’auprès des banques locales pour couvrir ses besoins de financement croissants, ce qui fera encore grimper l’inflation et créera des risques financiers.

À mesure que les problèmes économiques s’aggravent, la confiance des citoyens dans leur gouvernement va faiblir. Les demandes de changement vont se renforcer. Des protestations et de la répression pourraient s’ensuivre. Peut-être y aura-t-il même des appels à de nouvelles élections.

Mais les Tunisiens n’auront que peu de recours après la réélection quasi certaine – et dont la légitimité sera remise en question – de Kaïs Saïed en octobre prochain, qui renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Source: Time.

* Rédacteur en chef au Time et président d’Eurasia Group, un cabinet de conseil en risques politiques.

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Une société écran du Mossad a fabriqué les bipeurs piégés du Hezbollah

Le New York Times a publié une enquête préparée par Shierra Franklin, Ronen Bergman et Hwaida Saad dans laquelle ils affirment qu’Israël n’a pas saboté les bipeurs utilisés par le Hezbollah mais les a plutôt fabriqués via une société écran du Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, basée en Hongrie dans le cadre d’une opération sophistiquée.

Imed Bahri

Les bipeurs ont commencé à faire retentir les sirènes à 15h30 au Liban mardi 17 septembre alertant les membres du Hezbollah qu’un message était arrivé de leurs dirigeants. Sauf que ce ne sont pas les dirigeants du parti qui ont envoyé ces messages mais plutôt l’ennemi juré du Hezbollah à savoir Israël. Quelques secondes après les messages, des explosions et des cris de douleur et de panique ont été entendus dans les rues, les magasins et les maisons de la plupart des régions du Liban.

La première vague des explosions des bipeurs mardi a tué 11 personnes et en a blessé plus de 3 000. Quant à la deuxième vague survenue mercredi  au cours de laquelle les talkies-walkies ont explosé, elle a tué une vingtaine de personnes et en a blessé des centaines. Tous les morts n’étaient pas des membres du Hezbollah mais il y avait aussi des enfants.

Opération planifiée depuis longtemps

Bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié sa relation avec l’opération au Liban, 12 responsables israéliens actuels et anciens, qui ont été informés de l’attaque, ont confirmé que Tel Aviv en était responsable. Ils ont décrit l’opération comme complexe et planifiée depuis longtemps. Le journal américain a souligné que les bipeurs et les engins explosifs constituent une balle dans le conflit qui dure depuis des décennies entre le Hezbollah et Israël.

Israël a eu recours au piratage informatique pour retarder les progrès du nucléaire iranien. Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a conclu que l’utilisation par Israël de technologies de pointe pour poursuivre et cibler les dirigeants du parti conduirait à son affaiblissement. C’est pourquoi il a ordonné à ses commandants et à ses soldats de cesser d’utiliser les téléphones portables.

Il a déclaré dans un discours: «Vous demandez, où est l’informateur? Je vous dis que l’informateur est le téléphone entre vos mains et en possession de vos femmes et de vos enfants. Il a appelé les combattants à enterrer les téléphones portables, à les mettre dans une boîte en fer et à la fermer avec un cadenas.»

Le Hezbollah fait pression depuis des années pour investir dans des bipeurs comme moyen de communication low-tech entre ses membres. Ces appareils reçoivent des informations et des appels sans déterminer la localisation de l’appelant ni révéler d’autres informations selon une évaluation américaine.

Le journal affirme que les responsables israéliens ont vu là une opportunité d’infiltrer le Hezbollah. Avant que Nasrallah n’étende l’utilisation des bipeurs, les Israéliens ont élaboré un plan et créé une entité se présentant comme une société internationale pour fabriquer ces appareils.

Le journal affirme que B.A.C. Consulting, une société basée en Hongrie qui avait signé un contrat pour produire les appareils pour le compte d’une société taïwanaise Gold Appolo, produisait des bipeurs réguliers pour d’autres clients mais que le client qui l’intéressait était le Hezbollah et que les bipeurs qu’elle produisait pour le mouvement libanais n’étaient pas ordinaires car ils contenaient des batteries remplies d’explosifs PETN (tétranitrate de pentaérythritol) selon trois agents des renseignements. L’entreprise a commencé à expédier des bipeurs au Liban en 2022 et a augmenté ses cadences de production lorsque Nasrallah a appelé à l’arrêt de l’utilisation des téléphones portables.

Les expéditions de bipeurs vers le Liban ont augmenté au cours de cet été avec des milliers arrivées et distribuées aux officiers du Hezbollah et à leurs alliés selon les responsables du renseignement. Pour le parti, les dispositifs constituaient une mesure défensive tandis que les services de renseignement israéliens les qualifiaient de boutons sur lesquels on pouvait appuyer le moment venu.

Des explosifs actionnés à distance

Il semble que ce moment soit venu cette semaine. Dans un discours prononcé devant son cabinet de guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour rapatrier prochainement plus de 70 000 colons des régions du nord frontalières du Liban qui ont été déplacés en raison de la confrontation avec le Hezbollah qui dure depuis octobre 2023.

Il a déclaré qu’ils ne pourront pas rentrer sans un changement fondamental dans la sécurité dans le nord, a indiqué un communiqué du Premier ministre. Mardi, l’ordre a été donné d’actionner à distance les bipeurs en envoyant des messages en arabe qui semblaient être des ordres des dirigeants et quelques secondes plus tard, le chaos régnait au Liban.

Dans le sud du Liban, la fillette Fatima Abdullah, âgée de 9 ans, est arrivée de la ville de Sarein après son premier jour d’école en quatrième année. Elle a entendu le bip de l’appareil de son père et lorsqu’elle l’a pris, il a explosé et elle est décédée.

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Toto` Schillaci au paradis des artificiers du football

59 ans. C’est l’âge auquel Salvatore «Toto`» Schillaci, meilleur buteur de la Coupe du Monde Italia 90 est décédé, mercredi 18 septembre 2024. Avec fatalisme. Des suites d’un cancer. Dans un hôpital palermitain. Rejoignant ainsi son compatriote et confrère Paolo Rossi, décédé en 2020 à 64 ans, meilleur buteur de Espana 82, au paradis des artificiers du football.

Jean-Guillaume Lozato *

Palerme. Un mois de septembre chaud et ensoleillé. Le ciel sicilien a vu un de ses astres rejoindre définitivement la galaxie des célébrités défuntes. Avec pour flash-back inévitable l’été 1990 pour comprendre l’émotion suscitée par la disparition d’une immense figure sportive nationale.

Des divisions inférieures à la gloire internationale. C’est ce qui résume la fulgurance de la réussite d’un homme venu du Sud profond de l’Italie. Partout où il est passé, Schillaci a fait du mal aux défenses adverses.

Passé par la section régionale des amateurs du championnat italien, ses exploits ont eu pour effet de faire arriver Messine en Serie B où il termina en tête du classement des buteurs.

L’expression du talent du natif de Palerme allant crescendo, il incorpora la grande Juventus de Turin pour l’exercice 1989-1990. Le temps d’évoluer positivement dans cette première division italienne monstrueuse à l’époque. Le temps de gagner une Coupe d’Italie et une Coupe UEFA. Le temps de se préparer, de se bonifier pour faire parler de lui au plus haut niveau (a terminé la saison avec 15 buts au compteur, à une longueur du mythique Diego Maradona). Internationalement.

Troisième avec l’équipe nationale italienne au «Mondiale» organisé en Italie, le Juventino a marqué les esprits en marquant 6 buts le plaçant premier au classement des réalisateurs de ce tournoi majeur. Comme Paolo Rossi huit ans plus tôt, avec un nombre de réalisations identiques.

Après la gloire, l’errance

Par la suite, l’après-Coupe du monde a laissé d’évidentes traces psychologiques. Trop de pression sur les épaules d’un garçon qui avait tout vécu très vite. Trop vite ?

Sûrement trop stressé et mal conseillé, l’avant-centre a terminé sa carrière au Japon, après une parenthèse à l’Inter de Milan et un rendement irrégulier. Sorte d’exil faisant songer au départ temporaire de Gerd Muller, autre très grand chasseur de buts (meilleur buteur allemand) aux États-Unis à la fin des années 70.

Qu’importe, l’image de Salvatore le Sicilien aux yeux exorbités et à la spontanéité si impressionnante dans le geste lui procure l’avantage de lui faire accorder le pardon en plus de la reconnaissance des supporters. Un sauf-conduit qui a été le précieux sésame de son homologue toscan Paolo Rossi.

Les deux légendes ont contribué à la rédaction du Livre d’Or des épopées italiennes sportives. R.I.P.

Hommage mérité

L’Italie se retrouve orpheline de celui qui avait illuminé tout un été par sa percussion sur le terrain et son enthousiasme qui mettait en confiance ses coéquipiers tétanisés par l’enjeu d’évoluer devant leur public.

Incisif, décisif, technique (pensons à sa passe en aile de pigeon contre l’Uruguay), physique, diabolique, magique. Tellement de substantifs peuvent renvoyer à son état de grâce des mois de juin et juillet 1990.

A la différence de Paolo Rossi, lui aussi Juventino au moment des faits marquants, l’insulaire a su marquer dès le début de la compétition pour mettre en route la machine Squadra Azzurra dirigée alors par Azeglio Vicini. Son prédécesseur, lui, avait attendu le second tour pour fracasser le Brésil par un triplé meurtrier.

Autrement, les deux hommes avaient quelques similitudes. La taille peu élevée (1,73 mètre pour Schillaci et 1,74 mètre pour Rossi), l’art de se faire oublier (comme plus tard Pippo Inzaghi) pour mieux surgir impitoyablement, et le talent. Ajoutons à cela la fait de ne pas appartenir à l’Italie du Nord industriellement triomphante (Italie centrale pour Rossi, Italie du sud pour Schillaci) qui a agi comme un élément fédérateur au niveau national.

Oui, comme il a été rendu un hommage appuyé à Paolo Rossi à sa mort, notre regretté ressortissant du «Mezzogiorno» mérite une holà planétaire.

Toto` n’est plus. Il demeure néanmoins éternel dans nos souvenirs. Penser à lui revient à évoquer une Italie berlusconienne insouciante, tant dans le football que dans la vie quotidienne. Lui et son coéquipier Roberto Baggio, autre grande idole de ces années 1990, ont enchanté ce que les Italiens avaient surnommé les «Nuits magiques» de ce temps estival de bonheur collectif.

Le dur réveil pour la Squadra Azzurra

Une page s’est tournée. Les années 80 et 90 correspondant à un âge d’or du foot italien semblent reléguées subitement aux archives avec la disparition de ses deux meilleurs buteurs en Coupe du Monde. Un tome d’Histoire dont la couverture refermée claque comme une grande gifle dans la figure de tout nostalgique du ballon rond. Un choc qui peut réveiller comme assommer.

Attention au réveil brutal pour les footballeurs italiens et leurs dirigeants. Il est temps de repenser à la compétitivité du sport professionnel en question. La première étape sera la remise en question, en admettant le manque criant d’individualités pour la «Nazionale» actuelle qui est peut-être la moins performante à égalité avec celle de 1955-1960.Si ce n’est la plus mauvaise pour le moment sur le papier. Celle d’après consistera à créer puis consolider une osmose collective car actuellement le buteur providentiel italien n’est pas encore arrivé.

A l’échelle européenne et mondiale, le souvenir de ces deux grands champions qu’ont été Paolo Rossi et Salvatore Schillaci ravive le sentiment que les performances des équipes nationales sont tout aussi importantes que celles des grands clubs animant la Ligue des Champions. Penser à Schillaci prouve que l’on peut rêver tout éveillé et que l’Italie est à l’origine un sérieux pourvoyeur de talents tant sa révélation mondiale a été une excellente surprise lançant la dernière décennie du siècle passé.

* Universitaire et écrivain.

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Pose de la première pierre des deux centrales solaires à Sidi Bouzid et à Tozeur (Photos)

Suite à la signature, hier à Tunis, des accords des projets photovoltaïques dans le Sud tunisien, l’Ambassadeur du japon Takeshi Osuga s’est rendu, ce jeudi 19 septembre 2024, à Sidi Bouzid et à Tozeur pour assister à la cérémonie de pose de la première pierre des deux stations dont l’entrée en exploitation est prévue pour 2025.

L’ambassadeur s’est rendu dans un premier temps à Sidi Bouzid sur le site situé dans la délégation de Mezzouna et a pris part à la cérémonie organisée en présence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, du secrétaire d’État à la Transition énergétique, du gouverneur de Sidi Bouzid entre autres parties prenantes de cette grande réalisation d’énergie verte dotée d’une capacité de production d’électricité de 50 mégawatts, indique un communiqué de l’ambassade du Japon en Tunisie.

Takeshi Osuga s’est ensuite déplacé avec la ministre à Tozeur pour assister à la cérémonie de pose de la première pierre sur le site du deuxième projet photovoltaïque situé à côté de l’aéroport international de Tozeur-Nefta, et à laquelle ont pris part des responsables régionaux et locaux.

Lors des cérémonies, l’ambassadeur a remercié Sidi Bouzid et Tozeur « pour leur contribution au développement durable de la Tunisie, à la lutte contre le changement climatique, et au renforcement de la relation amicale entre le Japon et la Tunisie », ajoute la même source.

Rappelons que les accords à ce propos ont été conclus, mercredi au palais de la Kasbah, entre le gouvernement tunisien et les fournisseurs de solutions d’énergie renouvelable norvégien et japonais Scatec et Aeolus.

Y. N.

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