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Tebboune clarifie : L’armée algérienne n’interviendra jamais sur le territoire tunisien !

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune est intervenu, ce mardi 30 décembre, pour clarifier la polémique entourant un prétendu accord militaire entre la Tunisie et l’Algérie, après la diffusion d’un document présenté comme authentique sur certaines plateformes et dans des médias d’opposition tunisiens.

S’exprimant lors de son discours annuel devant le Parlement algérien réuni en congrès au Palais des Nations à Club des Pins et cité par plusieurs médias locaux, le chef de l’État algérien a tenu à réaffirmer la solidité des relations algéro-tunisiennes et à rejeter toute accusation d’ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie.

Dès l’entame de son intervention, Abdelmadjid Tebboune a insisté sur le positionnement diplomatique de la Tunisie, déclarant que le pays « ne fait pas partie des normalisateurs », en allusion aux accords de normalisation avec Israël. Sans citer de pays nommément, il a évoqué l’existence de parties cherchant, selon lui, à nuire aux relations entre Alger et Tunis.

Le président algérien a également dénoncé ce qu’il a qualifié de tentatives de déstabilisation visant la Tunisie et l’amitié historique entre les deux pays. « Ils essaient de nous diviser et de semer la zizanie », a-t-il affirmé, soulignant que la sécurité de la Tunisie et celle de l’Algérie sont étroitement liées.

L’Armée nationale populaire algérienne n’est jamais intervenue

Face aux accusations relayées autour du faux document, Abdelmadjid Tebboune a été catégorique. Il a assuré que l’Armée nationale populaire algérienne n’est jamais intervenue et n’interviendra jamais sur le territoire tunisien. Il a également déclaré ne s’être jamais immiscé dans les affaires internes de la Tunisie, affirmant le respect d’Alger pour les choix et la direction tunisienne.

Le document controversé évoquait notamment la possibilité pour l’armée algérienne de pénétrer jusqu’à cinquante kilomètres à l’intérieur du territoire tunisien pour des opérations antiterroristes, allant jusqu’à mentionner un rôle dans le « rétablissement de la stabilité institutionnelle » en cas de troubles. Des dispositions que Tunis comme Alger ont formellement démenties.

Le 18 décembre dernier, le président Kaïs Saïed avait déjà rejeté le contenu de ce document, affirmant qu’il s’agissait d’une manipulation visant à semer le doute et à alimenter des tensions artificielles.

Pour rappel, la Tunisie et l’Algérie ont signé, le 7 octobre, un accord de coopération dans le domaine de la défense, qui constitue une mise à jour de l’accord conclu en 2001. Selon les autorités des deux pays, ce cadre vise essentiellement le renforcement de la coordination sécuritaire face aux menaces communes, dans le strict respect de la souveraineté nationale de chaque État.

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Tunisie – Huile d’olive : La production attend encore la cueillette

La campagne de récolte des olives avance à un rythme soutenu. Selon le ministre du Commerce, Samir Abid, le taux de progression de la cueillette pour la saison en cours a atteint environ 30 %. Une déclaration faite mardi matin à Sfax, lors de l’ouverture de la conférence régionale consacrée aux perspectives d’exportation de l’huile d’olive pour les gouvernorats du quatrième district.

Le ministre a souligné que la production de cette saison est qualifiée de « record », permettant à la Tunisie de renouer avec la compétition pour la première place mondiale en matière d’exportation d’huile d’olive. Cette performance marque, selon lui, un retour progressif du pays sur le devant de la scène internationale, après plusieurs saisons marquées par des fluctuations de rendement.

Malgré cette dynamique positive, des contraintes structurelles continuent de freiner l’exportation dans certaines régions. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest, Youssef Salem, a indiqué que les gouvernorats de Gafsa et de Sidi Bouzid font face à plusieurs difficultés, en dépit de la qualité reconnue du produit. Parmi les principaux obstacles figure la question du stockage, qui repose encore largement sur des méthodes traditionnelles peu adaptées aux exigences des marchés internationaux.

Environ 50 millions d’arbres à l’horizon 2040

Youssef Salem a également mis en avant l’essor remarquable de la culture de l’olivier dans ces deux régions. Les dernières statistiques disponibles pour l’année 2025 font état de 13 millions d’oliviers à Gafsa et de 23 millions à Sidi Bouzid. Les projections tablent sur un total d’environ 50 millions d’arbres à l’horizon 2040 pour l’ensemble des deux gouvernorats.

Ces chiffres traduisent le potentiel considérable de la filière oléicole dans le centre et le sud du pays, tout en posant la question de l’accompagnement logistique, industriel et commercial nécessaire pour transformer cette croissance agricole en véritable levier de développement économique et d’exportation durable.

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CAN 2025 : La Tunisie concède le nul face à la Tanzanie mais qualifiée pour les huitièmes

La sélection tunisienne a conclu la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des nations 2025 sur un match nul face à la Tanzanie (1–1), un résultat suffisant pour valider son billet pour les huitièmes de finale.

Les Aigles de Carthage ont ouvert le score grâce à Ismaël Gharbi, qui a transformé un penalty en première période, récompensant une entame globalement maîtrisée.

Toutefois, la Tanzanie est parvenue à revenir au score par Feisal Salum, profitant d’un moment d’inattention défensive pour relancer la rencontre.

Malgré une possession favorable, la Tunisie n’a pas réussi à reprendre l’avantage, terminant la rencontre sur un score de parité qui laisse un goût d’inachevé mais assure l’essentiel.

Le Mali nous attend

Grâce à ce résultat, la Tunisie termine la phase de groupes en deuxième position et affrontera le Mali en huitièmes de finale, dans un choc samedi prochain.

Le staff technique devra notamment corriger les lacunes observées dans l’animation offensive et la gestion des temps faibles, afin d’aborder ce rendez-vous décisif avec davantage de rigueur et d’efficacité. Face au Mali, la Tunisie n’aura plus droit à l’erreur si elle veut poursuivre son aventure continentale.

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Médecine en prime time : Samir Elwafi dans le viseur de l’Ordre !

À force d’inviter des médecins et de traiter de sujets de santé dans ses émissions, Samir Elwafi se retrouve au cœur d’une crispation avec l’Ordre des médecins, qui resserre le contrôle sur les interventions médiatiques des praticiens.


Le Conseil national de l’Ordre des médecins a rappelé, ce mardi, l’obligation pour les praticiens d’obtenir une autorisation préalable avant toute participation aux médias. Une mise au point qui intervient dans un contexte de tension croissante entre l’Ordre et certaines émissions très suivies, au premier rang desquelles celles animées par Samir Elwafi.

L’ordre a insisté sur le caractère impératif de cette procédure, présentée comme une garantie du respect des règles professionnelles et déontologiques. Les médecins souhaitant intervenir dans les médias audiovisuels, écrits ou numériques sont désormais tenus de déposer une demande officielle via l’espace dédié sur le site électronique de l’Ordre, afin qu’elle soit examinée avant toute autorisation formelle.

Le communiqué précise également que le numéro d’autorisation délivré doit obligatoirement être mentionné dans tout contenu diffusé, y compris sur les réseaux sociaux. L’objectif affiché est clair : encadrer strictement les prises de parole publiques des médecins et prévenir toute dérive susceptible de porter atteinte à l’éthique de la profession.

Un programme consacré à la psychiatrie

Derrière cette décision, difficile de ne pas voir une réaction directe à certaines émissions diffusées récemment sur des chaînes privées, et notamment à celles animées par Samir Elwafi, qui invite régulièrement des médecins ou aborde des questions médicales sensibles. Dimanche dernier, un programme consacré à la psychiatrie a particulièrement suscité l’ire de l’Ordre, qui estime que le sujet a été traité d’une manière contraire aux valeurs professionnelles et éthiques de la médecine.

Sans être cité nommément, l’animateur vedette semble ainsi devenir la bête noire de l’Ordre des médecins. Ses émissions, connues pour leur ton direct et leur forte audience, sont régulièrement accusées de brouiller la frontière entre information, spectacle et expertise médicale, en exposant des praticiens à des débats jugés parfois simplificateurs ou sensationnalistes.

Cette sortie ferme de l’Ordre relance un débat récurrent en Tunisie : jusqu’où peut aller la liberté d’expression des médecins dans l’espace médiatique, à l’heure de la multiplication des plateaux télévisés et des contenus numériques dédiés à la santé ? Entre impératif d’information du public et responsabilité professionnelle, la ligne de crête apparaît plus étroite que jamais, surtout lorsque la télévision transforme la médecine en sujet de prime time.

Lire aussi : L’Ordre des médecins impose une autorisation préalable pour toute intervention médiatique

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CAN 2025 : Le onze de départ de la Tunisie face à la Tanzanie

La sélection tunisienne a dévoilé sa composition de départ pour le match décisif face à la Tanzanie, comptant pour la troisième et dernière journée de la phase de groupes de la CAN 2025. Une formation portée par ses cadres, avec l’objectif clair de valider la qualification.

À quelques minutes d’un rendez-vous crucial, la Tunisie a officialisé son onze de départ pour affronter la Tanzanie à Rabat. Cette rencontre de la dernière journée du groupe C pourrait sceller le sort des Aigles de Carthage dans la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Milieu combatif et animation offensive

Le sélectionneur national a opté pour une équipe articulée autour de ses éléments habituels. Aymen Dahmen gardera les buts, soutenu par une défense composée d’Ali Abdi, Montassar Talbi, Dylan Bronn et Yan Valéry.

Dans l’entrejeu, Elyes Skhiri mènera les opérations, épaulé par Hannibal Mejbri et Ismaïl Gharbi. Sur le plan offensif, Elias Achouri et Sébastien Tounekti évolueront sur les ailes, avec Hazem Mastouri en pointe.

Composition officielle de la Tunisie

Aymen Dahmen – Ali Abdi, Montassar Talbi, Dylan Bronn, Yan Valéry – Elyes Skhiri, Hannibal Mejbri, Ismaïl Gharbi – Elias Achouri, Sébastien Tounekti, Hazem Mastouri.

La rencontre se déroulera au stade annexe du complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat, avec un coup d’envoi programmé à 17h00. L’arbitrage a été confié au Congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo, assisté à la VAR par l’Eswatinienne Leticia Antonella Viana.

Face à la Tanzanie, la Tunisie joue son avenir dans la compétition. La composition alignée reflète la volonté d’imposer le rythme dès l’entame pour sécuriser un résultat synonyme de qualification pour les huitièmes de finale.

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Santé : La médecine nucléaire devient une spécialité médicale à part entière

La Tunisie franchit un cap stratégique dans le domaine de la santé en érigeant la médecine nucléaire en spécialité médicale indépendante. Cette décision s’inscrit dans un plan national visant à moderniser le diagnostic, renforcer l’offre de soins et réduire les inégalités régionales.

Le gouvernement tunisien a acté un tournant majeur dans l’organisation des soins spécialisés en consacrant la médecine nucléaire comme discipline médicale autonome. L’annonce a été faite à l’issue d’une séance de travail présidée hier par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, consacrée à la structuration et au développement de ce secteur à haute valeur technologique.

Déploiement des technologies de pointe

Cette orientation vise à doter la médecine nucléaire d’un socle scientifique et institutionnel clair. Un comité technique spécialisé sera mis en place afin d’assurer la coordination, la planification et l’encadrement du développement de la discipline, en concertation avec les structures concernées et les professionnels du secteur.

Le plan prévoit la généralisation progressive des techniques modernes de médecine nucléaire sur l’ensemble du territoire. L’extension du réseau national de tomographie par émission de positons (TEP – PET Scan) figure parmi les priorités, avec pour objectif de réduire significativement les délais d’attente et d’améliorer l’accès au diagnostic de précision.

Vers l’autosuffisance en radiopharmaceutiques

Les autorités sanitaires entendent également renforcer la production nationale de radiopharmaceutiques afin d’atteindre l’autosuffisance et de sécuriser l’approvisionnement des structures hospitalières. Cette démarche s’inscrit dans une logique de souveraineté sanitaire et de réduction de la dépendance extérieure.

La création de services spécialisés dans les régions de l’intérieur constitue un autre axe central du plan. L’objectif est de corriger les disparités régionales et de garantir un accès équitable aux examens et traitements relevant de la médecine nucléaire.

Numérisation et suivi des patients

Un système d’information radiologique (RIS), intégrant des solutions de téléradiologie, sera déployé pour optimiser le parcours du patient. Ce dispositif vise à améliorer la coordination des soins, assurer un suivi continu et renforcer la qualité et la rapidité des prestations médicales.

Le ministère de la Santé a réaffirmé son engagement total en faveur de ce chantier, soulignant le rôle central de la médecine nucléaire dans l’amélioration du diagnostic et l’élaboration de stratégies thérapeutiques avancées. Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de santé et de consolidation de la souveraineté médicale nationale.

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L’Ordre des médecins impose une autorisation préalable pour toute intervention médiatique

L’Ordre des médecins a durci le cadre encadrant la présence médiatique des praticiens. Désormais, toute participation à un programme audiovisuel ou numérique devra être soumise à une autorisation préalable du Conseil national, sous peine de manquement aux règles déontologiques.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a rappelé, ce mardi, l’obligation pour les praticiens d’obtenir une autorisation officielle avant toute apparition dans les médias. Cette mesure, annoncée dans un communiqué publié sur la page officielle de l’Ordre, vise à encadrer strictement les prises de parole publiques des médecins.

Une procédure désormais obligatoire

La présidente du Conseil national, Rim Ghacham Attia, a précisé que les médecins souhaitant intervenir dans des émissions de télévision, de radio ou sur des plateformes numériques devront déposer une demande formelle via l’espace professionnel dédié sur le site officiel de l’Ordre. Ces demandes seront examinées avant toute délivrance d’un accord préalable.

L’Ordre a également exigé que le numéro de l’autorisation accordée soit clairement mentionné dans tout contenu diffusé, y compris sur les réseaux sociaux. Cette disposition vise à garantir la traçabilité des interventions et à prévenir toute utilisation abusive du statut médical dans l’espace public.

Un rappel motivé par un dérapage télévisuel

Selon la présidente du Conseil, cette décision fait suite à la diffusion récente d’un programme sur une chaîne privée ayant abordé la psychiatrie d’une manière jugée contraire aux valeurs éthiques et professionnelles de la médecine. L’Ordre estime que ce type de dérive nuit à l’image de la profession et peut induire le public en erreur.

L’Ordre des médecins réaffirme, à travers cette mesure, son rôle de garant de la déontologie et de la responsabilité scientifique dans l’espace médiatique. Il appelle les praticiens à faire preuve de rigueur et de discernement dans leurs interventions publiques, dans le respect des règles professionnelles et de l’intérêt général.

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Tunisie : Enquête judiciaire sur des viandes importées non conformes

Les autorités tunisiennes ont ouvert une enquête judiciaire après la découverte de viandes importées non conformes aux normes sanitaires, a indiqué le président de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, Mohamed Rabhi.

Selon ses déclarations faites aujourd’hui sur les ondes de Jawhara fm, les services de contrôle ont relevé l’absence d’estampilles sanitaires réglementaires sur une partie de ces viandes, un manquement qui rend les produits concernés impropres à la consommation. Une expertise technique a été ordonnée par l’autorité judiciaire et réalisée par des spécialistes relevant de l’instance.

À l’issue de cette expertise, environ 800 kilogrammes de viandes bovines non estampillées ont été saisis et déclarés impropres à la consommation. En revanche, d’autres quantités, notamment des viandes ovines, ont été jugées conformes aux exigences sanitaires et déclarées propres à la consommation.

Le dossier aux mains de la justice

Les autorités ont précisé que l’ensemble du dossier a été transmis à la justice, qui décidera des suites à donner. Le responsable de l’instance a souligné que la législation en vigueur ne fait aucune distinction entre opérateurs publics et privés, rappelant que tous les intervenants dans la chaîne d’importation sont tenus de respecter les mêmes obligations légales.

La commercialisation ou la mise sur le marché de produits alimentaires importés non conformes constitue une infraction pénale, passible de lourdes amendes et, selon la gravité des faits, de peines de prison.

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Coopération tuniso-saoudienne : Une relation à stabiliser ?

Ancienne mais évolutive, la coopération économique entre la Tunisie et l’Arabie saoudite se développe par phases successives. Les annonces récentes faites à Riyad s’inscrivent dans une dynamique de relance plutôt que de rupture.

Les déclarations du ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, lors du Forum d’affaires tuniso-saoudien tenu à Riyad, ont remis en lumière une relation bilatérale souvent évoquée mais rarement replacée dans sa profondeur historique. Avec un stock d’investissements dépassant 375 millions de dollars à fin 2024, Arabie saoudite figure parmi les dix premiers investisseurs étrangers en Tunisie. Un positionnement significatif, qui traduit une présence réelle mais sans rupture nette dans la trajectoire de la coopération.

Une coopération ancienne, structurée par cycles

La coopération tuniso-saoudienne ne relève pas d’une dynamique récente. Le repère le plus ancien et le plus documenté remonte à 1975, date à partir de laquelle le Fonds saoudien pour le développement finance des projets en Tunisie. Depuis cette date, 35 projets et programmes ont été appuyés, pour un montant cumulé dépassant 1,3 milliard de dollars, principalement dans les infrastructures, l’eau, le logement et le développement régional.

Sur le plan institutionnel, la relation s’est formalisée par des commissions mixtes organisées à intervalles réguliers. La 10ᵉ session s’est tenue à Riyad du 27 au 29 avril 2019, la 11ᵉ à Tunis les 26 et 27 décembre 2023, et la 12ᵉ à Riyad les 28 et 29 décembre 2025. Ce rythme illustre une coopération relancée par séquences, plutôt qu’un processus continu et linéaire.

La session de décembre 2025 s’est conclue par la signature de cinq accords et mémorandums d’entente couvrant plusieurs domaines, dont l’eau, l’irrigation, le développement rural, l’environnement, l’industrie, l’agriculture, la santé, l’éducation et certains services. Cette relance apparaît avant tout comme un renforcement du cadre institutionnel, destiné à consolider les bases de la relation plus qu’à annoncer une vague immédiate de nouveaux projets.

Des investissements et projets clés, mais une dynamique graduelle

Côté investissements privés, les chiffres communiqués par les autorités tunisiennes convergent sur un point central : le stock d’investissement saoudien en Tunisie dépasse 375 millions de dollars à fin 2024. En revanche, les estimations sur le nombre d’entreprises à participation saoudienne varient selon les sources et les méthodes de comptabilisation, oscillant entre une cinquantaine d’entreprises directes et plusieurs centaines si l’on inclut les participations indirectes et les holdings.

Un indicateur revient toutefois de manière constante : sept entreprises à participation saoudienne ont procédé à des extensions d’activité au cours des neuf premiers mois de 2025, suggérant une dynamique progressive, fondée sur la consolidation plutôt que sur des investissements massifs et rapides.

Des projets chiffrés qui donnent de la visibilité

La coopération apparaît plus lisible lorsqu’elle est observée à travers des projets datés et chiffrés. Le 23 février 2024, le Fonds saoudien pour le développement a annoncé un prêt de 55 millions de dollars destiné au renouvellement et au développement du réseau ferroviaire de transport du phosphate, portant sur environ 190 kilomètres de voies. Dans le secteur du logement, un financement dépassant 150 millions de dollars a été accordé pour un programme de 4 715 unités, dont une première phase de 270 logements a été inaugurée à Zaghouan.

Le 28 juin 2025, un accord de prêt de 143,3 millions de riyals saoudiens, soit environ 38 millions de dollars, a été signé à Tunis pour la réalisation d’un projet de pôle oasien dans le sud du pays. Dans le secteur de la santé, l’hôpital universitaire Roi Salman à Kairouan constitue l’un des projets les plus emblématiques, avec une donation initiale annoncée de 85 millions de dollars. Longtemps suspendu, ce projet a été relancé en décembre 2025, avec un délai de réalisation annoncé de 36 mois.

Sur le plan commercial, les échanges entre les deux pays ont également progressé de manière graduelle. Ils sont estimés à environ 1,12 milliard de riyals saoudiens en 2024, contre près de 820 millions de riyals en 2020, confirmant une hausse régulière mais sans changement d’échelle.

Au fil des décennies, la coopération tuniso-saoudienne s’est ainsi construite par vagues successives, alternant projets structurants, phases de ralentissement et relances institutionnelles. La question soulevée par le titre ne renvoie pas à une absence de coopération, mais à sa visibilité et à sa régularité. L’enjeu, désormais, réside dans la capacité des deux pays à transformer ces cycles de relance en une dynamique plus continue, adossée à des projets durables et mieux intégrés au tissu économique tunisien.

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Huile d’olive : Le stockage au cœur du message présidentiel

En recevant, lundi 29 décembre au Palais de Carthage, les responsables du secteur agricole, le président Kaïs Saïed a livré un discours à la tonalité plus concrète qu’à l’accoutumée. Si l’agriculture reste, selon lui, un pilier de la sécurité nationale, l’accent a été mis sur une faiblesse précise : l’insuffisance persistante des capacités de stockage de l’huile d’olive, malgré une récolte annoncée comme exceptionnelle après plusieurs années de sécheresse.

Le chef de l’État a estimé que l’augmentation enregistrée entre la saison précédente et la saison en cours demeure « limitée » et ne répond pas aux besoins réels du marché. Une reconnaissance rare, qui déplace le débat du terrain politique vers celui des contraintes logistiques et structurelles, alors que les petits producteurs peinent à écouler leur production dans des conditions jugées équitables.

Un soutien affiché aux petits producteurs

Kaïs Saïed a appelé à lever rapidement les obstacles auxquels font face les petits agriculteurs, depuis la récolte et la trituration jusqu’à la commercialisation, en Tunisie comme à l’export. Il a rappelé le rôle central des offices publics, notamment l’Office national de l’huile, dans la régulation du marché, tout en dénonçant les pratiques spéculatives et les tentatives d’accaparement.

Dans le même esprit, le président a évoqué la nécessité de renouveler le cheptel national et de préserver les semences tunisiennes, afin de limiter toute dépendance extérieure. Une manière d’élargir la notion de souveraineté agricole au-delà de la seule question des volumes produits, pour l’inscrire dans une réflexion plus globale sur les moyens et les choix structurels de l’État.

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CAN 2025 : Sur quelles chaînes suivre Tunisie-Tanzanie

La sélection tunisienne dispute ce mardi un match décisif face à la Tanzanie lors de la dernière journée de la phase de groupes de la CAN 2025. Plusieurs diffuseurs assureront la retransmission de cette rencontre très attendue.

La Tunisie joue sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 ce mardi à Rabat. Opposés à la Tanzanie pour le compte de la troisième journée du groupe C, les Aigles de Carthage entreront en lice à 17h00 au stade Prince Moulay Abdallah.

Cette rencontre, capitale pour l’avenir de la sélection tunisienne dans la compétition, s’inscrit dans une soirée à forts enjeux pour le groupe C. Les Tunisiens devront assurer un résultat positif pour valider leur billet pour le tour suivant.

Les chaînes qui diffuseront le match

Le match Tunisie – Tanzanie sera retransmis en direct sur plusieurs chaînes internationales, permettant aux supporters de suivre la rencontre selon leur zone géographique :

  • beIN Sports Max 1 (zone MENA)
  • beIN Sports 1 (France)
  • Sport TV 3 (Portugal)
  • Sport Digital (Allemagne)
  • Movistar Liga de Campeones (Espagne)
  • Max Sport 2 (Bulgarie)

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CAN 2025 : Le onze attendu de la Tunisie face à la Tanzanie

La sélection tunisienne s’apprête à disputer un match à très haute intensité face à la Tanzanie, avec une qualification pour les huitièmes de finale en ligne de mire. Pour ce rendez-vous décisif, Sami Trabelsi devrait s’appuyer sur une ossature mêlant cadres expérimentés et jeunesse offensive.

La Tunisie joue gros ce mardi à Rabat. Opposés à la Tanzanie lors de la dernière journée du groupe C, les Aigles de Carthage savent qu’un résultat positif leur ouvrirait les portes des huitièmes de finale de la CAN 2025. À quelques heures du coup d’envoi, la composition probable commence à se dessiner.

Trabelsi mise sur l’équilibre

Pour ce match sous pression, le sélectionneur national devrait opter pour une formation équilibrée, articulée autour d’une défense centrale solide et d’un milieu capable de contrôler le tempo. Aymen Dahmen est pressenti pour garder les cages, soutenu par une ligne défensive où figureraient Ali Abdi, Yan Valéry, Dylan Bronn et Montassar Talbi.

Dans l’entrejeu, Elyes Skhiri devrait tenir le rôle de régulateur, épaulé par Hannibal Mejbri. Le troisième poste du milieu reste ouvert, avec un duel attendu entre Ismaïl Gharbi et Ferjani Sassi selon l’option tactique retenue.

En attaque, Sébastien Tounekti et Elyes Achouri devraient animer les couloirs, tandis que Hazem Mastouri est pressenti pour occuper l’axe.

Onze probable de la Tunisie

Aymen Dahmen – Ali Abdi, Yan Valéry, Dylan Bronn, Montassar Talbi – Elyes Skhiri, Hannibal Mejbri, Ismaïl Gharbi ou Ferjani Sassi – Sébastien Tounekti, Elyes Achouri, Hazem Mastouri.

La rencontre sera dirigée par l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo. Le coup d’envoi est programmé à 17h00 au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat.

Avant cette ultime journée, le Nigeria occupe la première place du groupe C avec six points et est déjà qualifié. La Tunisie suit avec trois points, devant la Tanzanie et l’Ouganda, crédités chacun d’une unité. À Rabat, les Aigles de Carthage savent que la composition du soir pourrait peser lourd dans leur avenir continental.

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Gaza : Trump menace le Hamas pendant que les frappes se poursuivent

Le président américain Donald Trump a durci le ton contre le Hamas, exigeant son désarmement sous peine de représailles, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. L’entretien s’est tenu lundi 29 décembre 2025, à Mar-a-Lago en Floride, alors que les frappes israéliennes se poursuivent à Gaza et que la trêve reste fragile sur le terrain.

Un ultimatum américain dans un contexte de violences persistantes

À l’issue de cette rencontre en Floride, Donald Trump a affirmé que le Hamas disposerait d’un délai très court pour déposer les armes, faute de quoi il y aurait, selon ses termes, « l’enfer à payer ». Le président américain a présenté cette exigence comme une condition indispensable à la poursuite du cessez-le-feu, estimant qu’Israël respectait ses engagements.

Pourtant, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 11 octobre 2025, au moins 410 Palestiniens ont été tués dans des frappes et incidents violents à Gaza, selon des bilans locaux. Ces pertes humaines s’ajoutent aux plus de 70 000 morts depuis le début de la guerre, qui a éclaté après l’attaque du 7 octobre 2023.

Parallèlement, l’acheminement de l’aide humanitaire reste limité et l’ouverture complète du point de passage de Rafah avec l’Égypte continue d’être retardée, alimentant les inquiétudes sur la viabilité réelle de la trêve.

Gaza sous pression, l’Iran dans le viseur

Au-delà du dossier palestinien, Donald Trump a également adressé de nouvelles menaces à l’Iran, évoquant d’éventuelles frappes supplémentaires si Téhéran tentait de relancer son programme nucléaire ou de renforcer ses capacités balistiques. Aucune preuve publique n’a toutefois été avancée pour étayer ces accusations.

Ces avertissements confirment l’alignement stratégique entre Washington et Tel-Aviv, dans une lecture sécuritaire qui relègue au second plan les dimensions politiques et humanitaires du conflit à Gaza. Ils illustrent aussi la fragilité d’un cessez-le-feu présenté comme un succès diplomatique, mais dont les conditions restent largement asymétriques, faisant peser l’essentiel des exigences sur le camp palestinien.

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CAN 2025 : La Tunisie dos au mur face à la Tanzanie

Dos au mur avant la dernière journée de la phase de groupes, la Tunisie joue ce mardi à Rabat une qualification qui ne tient plus qu’à un fil. Face à la Tanzanie, les Aigles de Carthage n’ont plus droit à l’erreur sous peine de sortir prématurément de la CAN 2025.

C’est un match à quitte ou double. Ce mardi à 17h00, au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat, la sélection tunisienne affronte la Tanzanie avec une seule certitude : la qualification est encore possible, mais la sanction d’un faux pas pourrait être immédiate. Après une défaite lourde de conséquences face au Nigeria, la marge d’erreur s’est évaporée.

Une pression maximale sur les Aigles

La rencontre sera dirigée par l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo. Sur le terrain, la Tunisie devra afficher un tout autre visage que lors de sa précédente sortie. Le sélectionneur Sami Trabelsi, ciblé par de vives critiques, se retrouve au centre de toutes les attentes. Réaction collective ou nouvelle désillusion : l’équation est brutale.

Deux options suffisent sur le papier : gagner ou ne pas perdre. Avec trois points, la Tunisie peut conserver sa deuxième place du groupe C sans dépendre d’aucun autre résultat. Mais face à une Tanzanie toujours en course, la prudence n’est plus permise et le calcul peut coûter cher.

Le spectre d’une sortie prématurée

Une défaite ouvrirait la porte à tous les scénarios noirs. L’Ouganda pourrait rebattre les cartes face au Nigeria, et la Tunisie se retrouverait à scruter le classement des meilleurs troisièmes, sans garantie de survie. Un scénario que les Aigles de Carthage veulent à tout prix éviter.

Avant cette dernière journée, le Nigeria trône en tête avec six points et a déjà validé son billet. La Tunisie suit avec trois unités, tandis que la Tanzanie et l’Ouganda restent à l’affût avec un point chacun. Dans l’autre match du groupe, le Nigeria affronte l’Ouganda à Fès, au même moment.

Une deuxième place offrirait à la Tunisie un huitième de finale face au Mali. Une troisième place pourrait, en revanche, déboucher sur un choc de très haut niveau contre le Maroc ou l’Égypte. À Rabat, les Aigles de Carthage savent que ce match n’est pas seulement une rencontre de phase de groupes : c’est un test de caractère.

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Transports : Kaïs Saïed dénonce des dysfonctionnements graves et annonce une reprise en main de l’État

Le président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé une vive colère face aux graves perturbations affectant les secteurs du transport aérien, terrestre et maritime. Lors d’un entretien avec le ministre du Transport au palais de Carthage, il a exigé des mesures immédiates, une reddition des comptes et la reconstruction des services publics qu’il estime avoir été délibérément affaiblis.

Le président Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre du Transport, Rachid Amri, pour un entretien consacré à la situation critique des transports publics.

Il a dénoncé des dysfonctionnements jugés inacceptables, notamment dans le transport aérien, où des retards massifs ont été enregistrés. Le chef de l’État a appelé à des décisions urgentes et à une responsabilisation claire des parties fautives, selon un communiqué de la Présidence de la République.

Transport aérien : des retards jugés intolérables

Kaïs Saïed a affirmé que les retards répétés des vols, aussi bien dans les aéroports tunisiens qu’à l’étranger, ne peuvent être justifiés par aucun critère opérationnel ou technique. Il a évoqué des situations extrêmes où des passagers auraient attendu plusieurs jours avant de pouvoir embarquer, qualifiant ces pratiques d’atteinte directe aux droits des citoyens.

Le président a insisté sur la nécessité de mettre fin immédiatement à ces dérives et de sanctionner les responsables.

Tunisair : une institution affaiblie volontairement

Le chef de l’État a rappelé que la compagnie nationale Tunisair fut longtemps un symbole de performance et de souveraineté économique.

Selon lui, la dégradation actuelle de l’entreprise n’est pas le fruit du hasard mais résulte de choix et de manœuvres destinés à justifier son abandon ou sa cession. Il a réaffirmé son refus catégorique de toute forme de renoncement aux entreprises publiques stratégiques.

Transport terrestre : 136 nouveaux bus attendus

La réunion a également porté sur la situation du transport terrestre et les solutions envisagées pour alléger les difficultés quotidiennes des usagers. Une première tranche de 136 bus doit être réceptionnée prochainement, avant l’arrivée de nouvelles livraisons.

Kaïs Saïed a souligné l’importance de leur maintenance, de leur bonne gestion et de leur répartition équitable entre les régions, selon des critères transparents. Il a également insisté sur l’urgence de renforcer le parc du métro léger par de nouvelles rames.

Transport maritime : actes de sabotage sans précédent

Abordant le secteur maritime, le président a dénoncé des actes d’endommagement volontaires observés récemment, qualifiés d’inédits. Il a rappelé que toute embarcation devait obligatoirement subir des contrôles techniques rigoureux avant de prendre la mer, estimant que ces défaillances ne peuvent être considérées comme accidentelles.

Kaïs Saïed a réaffirmé que l’État est engagé dans un processus de reconstruction des services publics essentiels, après des années de dégradation et de corruption. Il a souligné que le droit à un transport fiable et digne ne relève pas uniquement de textes juridiques, mais constitue un droit humain fondamental.

Le président a conclu en affirmant que les responsables de la détérioration des infrastructures publiques devront rendre des comptes, estimant qu’ils ont porté atteinte non seulement aux finances publiques, mais aussi à la dignité et aux droits du peuple tunisien.

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Art monumental : 52 poissons géants pour le Nouvel an

Pour accueillir 2026, une initiative artistique originale vient de voir le jour sous la houlette du photographe et créateur visuel Slim Gomri.

52 poissons ont ainsi été créés pour marquer le passage de l’année nouvelle avec une installation monumentale.

Cette installation murale figurera sur la façade et les espaces d’un nouvel édifice du promoteur Édifia à la Goulette.

Avec 52 poissons pour figurer les semaines de l’année, cette création artistique est également un signe augural et propitiatoire sous le signe de notre expression consacrée  » El Hout Alik « .

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Snapshot : Qui a fermé Bab Bhar ?

Look étrange pour la porte de Tunis qui donne accès à la médina. Rarement fermée, Bab Bhar est ici portes closes au petit matin.

Sans domicile fixe, quelques pauvres hères semblent avoir trouvé un abri précaire sous son porche qu’ils doivent quitter au lever du jour.

Massive, séparant hermétiquement la médina historique du centre-ville européen, la porte dite à la fois de France et de la Mer semble ici condamner un horizon déjà bouché.

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Tunisie : Trois écoles de terrain pour valoriser les semences locales

La Banque nationale des gènes a annoncé l’installation de trois écoles de terrain dans les gouvernorats de Sousse (M’saken), Sfax (El Hzeg) et Bizerte (Frétissa), en partenariat avec l’Association tunisienne pour l’agriculture durable et avec le financement de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ces écoles de terrain, dédiées aux semences et à la génétique agricole, se situent au cœur de parcelles agricoles et offrent un cadre de formation pratique. Les agriculteurs, étudiants et techniciens y découvrent les caractéristiques des différentes variétés végétales et apprennent les principes de base de la génétique appliquée à l’agriculture, notamment la résistance, la productivité et la qualité des cultures.

Cette initiative repose sur une approche participative visant à favoriser le partage des connaissances et des expériences entre les acteurs du terrain. Elle contribue au renforcement des capacités locales en matière de conservation et de valorisation des semences traditionnelles, tout en promouvant des pratiques agricoles durables respectueuses des équilibres environnementaux. Ces actions permettent également d’améliorer la productivité, de renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux changements climatiques et de soutenir la sécurité alimentaire.

Identifier les maladies et les ravageurs

Les participants apprendront à sélectionner et améliorer localement les semences, à identifier les maladies et les ravageurs et à comprendre leur impact sur les différentes variétés. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme « Renforcement de la biodiversité agricole par la multiplication des semences locales pour les céréales et les fourrages et l’adoption de pratiques agricoles écologiques ».

Selon le National Gene Bank, les premières sessions de formation débuteront en janvier et se poursuivront régulièrement tout au long de la saison agricole. L’institution réaffirme ainsi son engagement à soutenir les agriculteurs et à préserver le patrimoine génétique local, garantissant sa continuité dans les systèmes agricoles et la protection du capital génétique national.

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Hamas confirme la mort de son porte-parole militaire Abu Oubeida

Le mouvement palestinien de résistance Hamas a annoncé, lundi 29 décembre 2025, le décès d’Abu Obeida, porte-parole de sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam. L’annonce a été faite à travers un communiqué officiel diffusé par les Brigades, mettant fin à plusieurs mois de spéculations autour de son sort.

Selon le texte publié, Abu Obeida, de son vrai nom Hudhayfah Samir al-Kahlout, est tombé en martyr lors d’une frappe israélienne menée dans la bande de Gaza au cours de l’été 2025. Le communiqué précise que sa mort remonte à plusieurs mois, sans fournir davantage de détails sur les circonstances exactes de l’opération.

Cette confirmation intervient alors que l’armée israélienne avait, à plusieurs reprises, affirmé avoir ciblé et éliminé des responsables de premier plan du Hamas, dont son porte-parole militaire, sans que le mouvement palestinien ne confirme officiellement ces déclarations à l’époque.

Figure centrale de la communication militaire du Hamas depuis le début de la guerre à Gaza, Abu Obeida s’était imposé comme l’un des visages les plus médiatisés du conflit, à travers des messages vidéo et audio diffusés régulièrement. Son identité réelle était restée longtemps inconnue du grand public, le mouvement ayant toujours veillé à préserver le caractère symbolique et clandestin de cette fonction.

Mort de plusieurs autres hauts responsables

Dans le même communiqué, les Brigades Ezzedine Al-Qassam ont également annoncé la mort de plusieurs autres hauts responsables, dont Mohammed Sinwar, présenté comme l’un des dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que d’autres commandants militaires.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte de poursuite des hostilités à Gaza, marqué par de lourdes pertes humaines et une intensification de la guerre de communication entre les différentes parties au conflit. Elle pourrait avoir un impact symbolique important sur le mouvement, sans que ses implications opérationnelles immédiates ne soient, à ce stade, clairement établies.

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