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17 décembre : Quels préparatifs à Sidi Bouzid ?

Quinze ans après l’embrasement de la première étincelle de la Révolution de la liberté et de la dignité, Sidi Bouzid se replonge dans sa mémoire collective. À partir du 16 décembre, le gouvernorat vit au rythme d’un programme commémoratif dense, mêlant culture, réflexion, sport et animation, déployé dans les places publiques, les maisons de jeunes et de culture, ainsi que dans les établissements scolaires et universitaires.

Placée sous le slogan « 17 décembre… la voix de la liberté », la nouvelle édition du Festival international du 17 décembre 2010 ambitionne de rappeler la portée symbolique de cette date fondatrice tout en ouvrant des espaces de débat sur ses prolongements politiques, économiques et sociaux. Les festivités démarrent le 16 décembre par l’animation de la place du martyr Mohamed Bouazizi, lieu emblématique de la révolution.

La journée du 17 décembre sera marquée par des moments hautement symboliques, avec la levée des couleurs et le tir de 17 coups de feu en hommage à l’événement. Le programme prévoit également un concert engagé sur la place Bouazizi assuré par la troupe des Amis de Cheikh Imam de Tajerouine, une édition spéciale « 17 décembre » du tournoi de basket-ball, ainsi qu’un concert du rappeur Sanfara au théâtre de plein air de Sidi Bouzid.

Le volet économique et artistique se poursuit le 18 décembre avec l’organisation d’un colloque consacré aux projets bloqués dans la région, au complexe de la jeunesse 17 décembre. La même journée sera ponctuée par un concert international de l’artiste algérien Bilal Takschini et par plusieurs activités culturelles dans des écoles primaires.

Le 19 décembre, une conférence intellectuelle intitulée « La révolution entre rêves et réalisations » réunira chercheurs et acteurs de la société civile au complexe de la jeunesse. La soirée se clôturera par un spectacle de l’artiste Ghazi Ayadi au théâtre de plein air, parallèlement à des animations dans les établissements éducatifs, les centres de l’enfance, la maison de retraite et les institutions universitaires, sans oublier le tournoi de football « Coupe du 17 décembre ».

De son côté, l’Association culturelle du 17 décembre à Sidi Bouzid propose une série de rencontres axées sur la réalité socio-économique de la région. Une première conférence, prévue le 16 décembre, s’intitule « Sidi Bouzid à travers les chiffres : les indicateurs de développement humain révèlent la réalité ». Une seconde, programmée le 17 décembre, portera sur « Sidi Bouzid, de l’étincelle de la révolution aux enjeux du développement ». Ces rendez-vous seront accompagnés d’activités ludiques pour enfants et d’une exposition culturelle consacrée au patrimoine archéologique régional, organisée sur la place de la Terre à Sidi Bouzid.

Journées théâtrales à Sidi Bouzid

À Meknassi, la maison de la culture et le complexe de l’enfance ont élaboré un programme spécifique sous le slogan « Par un comportement citoyen, je protège ma patrie ». Il comprend une animation populaire, un hommage au drapeau national en collaboration avec les scouts tunisiens, une exposition photographique sur la révolution du 17 décembre 2010, ainsi que des ateliers d’écriture, de dessin, de fresques murales et de photographie, en plus de démonstrations sportives et de prestations musicales.

À Sidi Ali Ben Aoun, le complexe culturel et l’association de ses amis organisent les 16 et 17 décembre la cinquième édition de la manifestation de calligraphie arabe et de mosaïque « Tajalliyat Al Athar ». L’événement propose des expositions de calligraphie, de calligraphie dorée et de mosaïques, ainsi que des ateliers de gravure, de polissage et d’écriture artistique.

Par ailleurs, l’initiative « Hiver des journées théâtrales à Sidi Bouzid », lancée par le complexe culturel Abou Bakr Al Gammoudi, a démarré le 14 décembre et se poursuit jusqu’au 19 du mois. À Bir El Hafey, le complexe culturel Abdelkader Ben Haj Nasr organise, le 18 décembre, le Festival du mouvement révolutionnaire, avec au programme une exposition documentaire sur la révolution, des activités scoutes, des ateliers d’arts plastiques, d’artisanat, de théâtre de marionnettes et de culture numérique.

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Kasserine : Arrestation de deux hommes d’affaires soupçonnés de tentative de fuite à l’étranger

La justice a ordonné la mise en garde à vue de deux hommes d’affaires faisant l’objet d’une interdiction de voyage, dans le cadre d’une enquête portant sur une tentative présumée de fuite à l’étranger. La décision a été prise par le parquet près le tribunal de première instance de Kasserine, rapporte la TAP.

Selon le porte-parole des tribunaux de Kasserine et premier substitut du procureur de la République, le juge Imed Omri, les deux suspects sont soupçonnés d’avoir planifié leur sortie illégale du territoire national, après les aveux d’un passeur ayant reconnu sa collaboration avec eux.

Dans une déclaration médiatique accordée ce lundi, le magistrat a précisé que le parquet a également décidé de placer en garde à vue le passeur en question ainsi que trois autres individus suspectés d’être impliqués dans cette affaire. Une cinquième personne a, par ailleurs, été inscrite sur la liste des personnes recherchées.

Passeurs impliqués

Les faits remontent à la réception d’informations par la brigade de recherches et d’investigations de la Garde nationale à Fériana, faisant état de la détention, par un passeur, de passeports appartenant à des hommes d’affaires.

Une perquisition menée à son domicile a permis la saisie des documents, le suspect reconnaissant avoir fourni les passeports aux deux hommes concernés en vue de faciliter leur fuite.

Les investigations se poursuivent afin d’élucider l’ensemble des circonstances de l’affaire et d’identifier toutes les parties impliquées, selon la même source judiciaire.

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Tunisie – Arriérés de vignette : Une exonération sous conditions en 2026

La loi de finances pour l’année 2026, publiée officiellement dans le JORT, introduit une mesure très attendue par les automobilistes tunisiens : une exonération exceptionnelle des arriérés liés à la vignette automobile. L’objectif affiché est double : alléger la pression fiscale sur les citoyens et encourager la régularisation des situations fiscales accumulées ces dernières années.

Concrètement, la loi prévoit l’effacement des vignettes de circulation non payées au titre des années 2022, 2023 et 2024. Cette exonération concerne également les pénalités et amendes associées à ces retards. Il s’agit d’une mesure ponctuelle, intégrée dans la loi de finances 2026, qui ne remet pas en cause l’obligation de s’acquitter des vignettes en cours.

Pour bénéficier de cette exonération, une condition essentielle est posée : le propriétaire du véhicule doit avoir payé la vignette relative à l’année 2025 ainsi que celle de 2026. Sans cette mise à jour, l’effacement des arriérés ne s’applique pas.

Les autorités fiscales présentent cette disposition comme un mécanisme d’incitation à la conformité. De nombreux automobilistes avaient cessé de payer la vignette en raison de difficultés économiques, accumulant ainsi des dettes fiscales parfois importantes. En permettant un redémarrage à zéro, l’État cherche à réintégrer ces contribuables dans le circuit légal et à améliorer le taux de recouvrement futur.

Les barèmes en vigueur restent applicables

Il convient toutefois de souligner que cette mesure ne signifie pas une baisse du montant de la vignette elle-même. Les barèmes en vigueur pour 2026 restent applicables et varient selon la puissance fiscale du véhicule et le type de carburant. L’exonération porte uniquement sur les années antérieures concernées.

La loi de finances 2026 offre ainsi une opportunité exceptionnelle aux automobilistes en situation irrégulière de régulariser leur dossier sans supporter le poids des arriérés. Une mesure qui, si elle est bien comprise et correctement appliquée, pourrait apaiser un contentieux fiscal ancien entre l’administration et les usagers de la route.

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Tunisie – Marchés sous contrôle : La guerre contre les gâteaux avariés est lancée

À l’approche des célébrations du Nouvel An, les autorités ont déclenché une vaste campagne nationale de contrôle sanitaire. Objectif affiché : assainir le marché des produits alimentaires, en particulier les gâteaux et pâtisseries très prisés durant cette période, et protéger les consommateurs contre des denrées impropres à la consommation.

Durant la seconde moitié du mois de décembre 2025, les équipes de contrôle de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, en coordination avec les services de sécurité, ont mené des interventions simultanées dans l’ensemble des gouvernorats. Le bilan est lourd : saisies massives, destructions immédiates et poursuites judiciaires contre les contrevenants.

Au niveau central, les brigades mobiles ont mis la main sur des quantités particulièrement inquiétantes. Seize tonnes de pommes congelées périmées, présentant des signes avancés de dégradation et conditionnées dans des sacs plastiques non alimentaires, ont été saisies. À cela s’ajoutent seize tonnes de fraises congelées, stockées dans des fûts métalliques d’origine inconnue et non adaptés au contact alimentaire, ainsi que trois tonnes de dattes avariées, conservées dans des emballages périmés.

Sur le terrain, les infractions relevées témoignent d’un relâchement préoccupant des règles d’hygiène. À Zaghouan, 855 kilogrammes de miel périmé, stocké dans des contenants inappropriés, ont été retirés du circuit de distribution. Au Kef, les contrôles ont permis la saisie de 540 kilogrammes de produits alimentaires impropres, allant de fruits secs contaminés par des rongeurs à des pâtisseries périmées, en passant par des boissons préparées à partir de colorants non autorisés.

Bizerte, Monastir, Nabeul …

À Bizerte, 242 kilogrammes de viandes de volaille ont été saisis après avoir été abattus et commercialisés dans un local anarchique ne répondant à aucune norme sanitaire. À Jendouba, près d’une tonne de foies d’animaux congelés, destinés à la contrebande et transportés sans chaîne du froid, a été interceptée.

Le gouvernorat de Nabeul n’a pas été épargné. Les opérations de perquisition ont conduit à la saisie et à la destruction d’environ trois tonnes de viandes de volaille et de pâtisseries stockées dans des conditions insalubres. À Kairouan, ce sont près de six tonnes de produits alimentaires qui ont été retirées du marché, incluant du lait congelé d’origine inconnue, des jus conditionnés dans des récipients non conformes et de grandes quantités de conserves contaminées par des insectes et des larves.

À Monastir enfin, les équipes de contrôle ont saisi 115 unités de confiseries présentées sous forme de seringues, contenant des colorants interdits, un produit particulièrement ciblé en raison de son attrait pour les enfants.

Les autorités indiquent que l’ensemble des produits saisis a été détruit conformément aux procédures légales en vigueur. Parallèlement, dix locaux de fabrication et de vente de pâtisseries ont été fermés pour non-respect des conditions minimales d’hygiène.

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Ressources humaines : Ooredoo Tunisie sacrée aux HR Awards

Réunis autour du thème de la digitalisation et de l’IA au service du capital humain, les HR Awards Tunisie ont distingué Ooredoo Tunisie pour son approche innovante des ressources humaines, plaçant la technologie au service de l’équité, de la performance et de l’expérience collaborateur.

Ooredoo Tunisie a remporté le Premier Prix lors de la 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie, une distinction qui consacre sa stratégie de transformation des ressources humaines fondée sur la digitalisation et l’usage responsable de l’intelligence artificielle. Le prix a été décerné à l’issue d’un événement réunissant dirigeants d’entreprises, experts RH et acteurs institutionnels.

Une vision RH fondée sur l’innovation et l’humain

La 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie a été organisée par l’Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises (ARFORGHE), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS). L’événement a réuni un large panel de décideurs économiques, de responsables RH et d’experts, dans un contexte marqué par les mutations profondes de la fonction ressources humaines.

Placée sous le thème « La digitalisation et l’IA au service du capital humain », cette édition a mis en avant les nouvelles pratiques RH à l’ère des technologies émergentes.

Le jury a récompensé Ooredoo Tunisie pour sa vision stratégique des ressources humaines, reposant sur l’intégration intelligente des outils digitaux et de l’intelligence artificielle. Cette approche vise à optimiser les processus internes, renforcer l’équité, améliorer l’expérience collaborateur et permettre aux équipes RH de se concentrer sur des missions à forte valeur humaine.

Selon les organisateurs, cette démarche illustre une utilisation responsable de la technologie, alignée avec les enjeux éthiques et organisationnels actuels.

Un positionnement renforcé comme employeur de référence

Cette reconnaissance s’inscrit dans la stratégie globale de Ooredoo Tunisie, qui considère le capital humain comme un pilier central de la performance durable et de la création de valeur. L’entreprise affirme faire de la transformation digitale un levier au service du développement des compétences et de l’agilité organisationnelle.

Le directeur général de Ooredoo Tunisie, Mansoor Rashid Al-Khater, a souligné que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle est mise au service des collaborateurs, évoquant une volonté de bâtir une organisation plus transparente, inclusive et tournée vers l’avenir.

« Chez Ooredoo Tunisie, nous sommes convaincus que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle sert l’humain. La digitalisation et l’intelligence artificielle sont pour nous des outils puissants pour accompagner nos collaborateurs, développer leurs compétences, renforcer la transparence et bâtir une organisation plus agile, plus équitable et tournée vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce Premier Prix, Ooredoo Tunisie consolide son positionnement en tant qu’employeur de référence, engagé dans la modernisation de l’environnement de travail et l’accompagnement des transformations digitales. Cette distinction vient également souligner l’alignement de l’entreprise avec les priorités nationales en matière de développement durable et de transition numérique.

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L’affaire « Tunisie, terre d’asile » en attente de décision

Le dossier judiciaire visant des responsables de l’association « Tunisie, terre d’asile », poursuivis pour blanchiment d’argent en lien avec l’aide apportée à des migrants subsahariens, entre dans une phase d’attente. La juridiction a choisi de différer son verdict après avoir entendu les parties.

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier relatif à l’association « Tunisie, terre d’asile », à l’issue d’une audience consacrée à l’examen des demandes de remise en liberté et à l’organisation de la suite de la procédure. La décision finale est désormais attendue lors d’une prochaine séance dont la date reste à fixer.

Des responsables associatifs et un ancien élu concernés

Lors de l’audience tenue aujourd’hui devant la Chambre criminelle, les débats ont porté principalement sur les demandes de remise en liberté présentées par la défense ainsi que sur les aspects procéduraux liés à la poursuite de l’instruction judiciaire. À l’issue des échanges, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré, sans se prononcer immédiatement sur les requêtes soumises.

La date de la prochaine audience, au cours de laquelle la juridiction pourrait rendre sa décision ou poursuivre l’examen du fond, n’a pas encore été annoncée.

L’affaire concerne l’ancienne présidente de l’association « Tunisie, terre d’asile » Sherifa Riahi, l’actuel président, Yadh Bousselmi, plusieurs de ses membres, ainsi qu’un ancien maire de la ville de Sousse. Une partie des accusés est actuellement détenue, tandis que d’autres comparaissent en état de liberté, selon les éléments du dossier.

Les poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une enquête portant sur les activités de l’association et ses liens avec la prise en charge de migrants subsahariens en Tunisie.

Des accusations de blanchiment d’argent

Les prévenus sont inculpés pour des faits présumés de blanchiment d’argent, que l’accusation relie aux opérations de soutien, d’hébergement et d’installation de migrants subsahariens sur le territoire tunisien.

Les intéressés contestent les charges retenues contre eux, selon leurs avocats, qui dénoncent une interprétation pénale d’activités à caractère associatif et humanitaire.

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Coupe arabe de la FIFA : Quatre nations pour deux places en finale

La Coupe arabe de la FIFA 2025 aborde sa phase décisive avec deux demi-finales programmées au Qatar, opposant quatre sélections encore en course pour le titre. Le Maroc, les Émirats arabes unis, la Jordanie et l’Arabie saoudite se disputent, en une seule journée, les deux billets pour la finale dans des stades emblématiques du pays hôte.

Maroc – Émirats arabes unis : duel ouvert

La première demi-finale se déroulera au stade Khalifa à 15h30, avec une affiche entre le Maroc et les Émirats arabes unis. Les Lions de l’Atlas, réguliers depuis le début du tournoi, tenteront de confirmer leur statut face à une sélection émiratie portée par un parcours remarqué, marqué notamment par une victoire inattendue contre l’Algérie.

L’enjeu est de taille pour les deux équipes, qui abordent cette rencontre avec des ambitions assumées et des dynamiques positives.

Jordanie – Arabie saoudite : une affiche à haute intensité

La seconde demi-finale est programmée en soirée au stade Al Bayt à 18h30. La Jordanie, solide collectivement et disciplinée tactiquement, affrontera une Arabie saoudite expérimentée et déterminée à s’imposer sur la scène régionale.

Ce duel s’annonce serré, entre une équipe jordanienne réputée pour son organisation et une sélection saoudienne habituée aux rendez-vous majeurs.

Ces deux rencontres détermineront les finalistes de l’édition 2025 de la Coupe arabe de la FIFA. Dans un contexte de forte affluence et d’intérêt médiatique, le Qatar s’apprête à accueillir une journée clé, appelée à marquer le dénouement d’une compétition très suivie dans le monde arabe.

Programme des demi-finales

  • 15h30 : Maroc – Emirats Arabes Unis, à suivre sur beIN Sports ar en clair, Al Kass 1, AD Sports 1, Sharjah Sports, Kuwait Sports, Dubai Sports, beIN Sports fr 2
  • 18h30 : Arabie Saoudite – Jordanie, à suivre sur beIN Sports ar en clair, Al Kass 1, AD Sports 1, Sharjah Sports, Kuwait Sports, Dubai Sports, beIN Sports fr 2

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Décès à Kairouan : La LTDH exige la libération des manifestants arrêtés

La section de Kairouan de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a appelé à la libération immédiate de 21 personnes arrêtées lors de manifestations nocturnes survenues dans la ville dans la soirée de vendredi 12 décembre.

Ces arrestations font suite à des mouvements de protestation déclenchés après la mort d’un jeune, un décès que sa famille attribue à des violences lors d’une intervention sécuritaire.

Arrestations après des manifestations nocturnes

Dans un communiqué publié et signé par son président Faouzi Mkaddem, la section de Kairouan de la LTDH indique avoir suivi « avec une profonde inquiétude » l’opération d’interpellation menée dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre. Selon l’organisation, 21 personnes ont été arrêtées dans le contexte de manifestations spontanées ayant éclaté après l’annonce du décès de Naïm Ben Nourredine El Briki, âgé de 30 ans.

La LTDH estime que ces arrestations sont directement liées à l’expression de la colère populaire et appelle à la libération immédiate de l’ensemble des personnes concernées.

Des accusations de violences lors d’une intervention sécuritaire

La section locale de la LTDH affirme avoir pris contact avec la famille du défunt, laquelle soutient que le décès serait la conséquence de graves blessures subies lors d’une intervention policière.

Selon le communiqué, les faits remonteraient à la nuit du 22 novembre, lorsque le jeune homme aurait été poursuivi par des agents de sécurité après avoir refusé d’obtempérer alors qu’il circulait à motocyclette. La famille attribue la mort de Naïm Ben Nourredine El Briki aux violences qu’il aurait subies lors de cette poursuite, estimant que la prise en charge médicale aurait été tardive.

Appel à une enquête neutre

Tout en réclamant la libération des personnes interpellées, la LTDH affirme condamner fermement toute forme de violence, « quelle qu’en soit l’origine ». L’organisation appelle à l’ouverture d’une enquête sécuritaire indépendante, confiée à des instances neutres, afin d’établir les responsabilités et de garantir l’application de la loi dans le respect du principe d’égalité entre les citoyens.

La Ligue souligne la nécessité de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès afin d’éviter l’impunité et de restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions.

La mort du jeune homme, annoncée dans la soirée du vendredi 12 décembre, a provoqué une vive tension dans le quartier populaire de Houmet Ali Bey à Kairouan. Des jeunes ont exprimé leur colère par des blocages de routes et des incendies de pneus, exigeant une enquête transparente.

Selon la famille, le défunt aurait été grièvement blessé lors d’une poursuite policière alors qu’il circulait sans documents, avant d’être victime de violences, puis conduit tardivement à l’hôpital. Son état se serait ensuite aggravé après son retour à domicile, les médecins ayant diagnostiqué une hémorragie intracrânienne à l’origine du décès.

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Mondiaux de Kyokushinkai : L’or et l’argent pour la Tunisie

Avec une médaille d’or et une médaille d’argent, la sélection tunisienne de kyokushinkai signe une participation remarquée aux Mondiaux, portée par deux athlètes âgés de moins de 20 ans.

La Tunisie s’est illustrée aux Championnats du monde de Kyokushinkai, disputés en Arabie saoudite, en décrochant deux médailles grâce à de jeunes athlètes prometteurs. Abderrahmane Dridi et Rakia Mnasser ont porté haut les couleurs nationales dans leurs catégories respectives, confirmant la progression du karaté kyokushinkai tunisien sur la scène internationale.

Abderrahmane Dridi sacré champion du monde

À seulement 19 ans, Abderrahmane Dridi a remporté la médaille d’or dans la catégorie des moins de 90 kg, au terme d’un parcours maîtrisé face à une concurrence relevée. Sa performance lui permet de s’imposer comme l’un des nouveaux visages forts du kyokushinkai tunisien à l’échelle mondiale.

L’argent mondial pour Rakia Mnasser

De son côté, Rakia Mnasser, âgée de 20 ans, a décroché la médaille d’argent dans la catégorie des moins de 65 kg. La karatéka tunisienne a livré une prestation solide tout au long de la compétition, confirmant son potentiel et sa régularité au plus haut niveau.

Ces deux podiums témoignent de la montée en puissance du kyokushinkai en Tunisie, portée par une nouvelle génération d’athlètes compétitifs sur la scène internationale. Les résultats obtenus en Arabie saoudite renforcent les ambitions tunisiennes dans cette discipline exigeante du karaté.

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Alliance Française : Un grand débat autour de l’humanisme

L’Alliance Française de Tunis, sous la présidence de M. Mohamed Aissaoui, s’apprête à lancer le Programme ALECA, un acronyme pour « Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies ».

Ce projet ambitieux est dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat aura lieu aujourd’hui, lundi 15 décembre à 18h30 à l’auditorium de l’Institut français. Modérée par Ahlem Ghayaza, elle portera sur le thème « Exiger un humanisme relationnel ».

Les participants au débat sont :

  • François Dosse, épistémologue et historien des idées
  • Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales
  • Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien, figure majeure des humanités africaines

La soirée se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Cette première rencontre Inaugure un cycle de réflexion au cœur des enjeux culturels et géopolitiques d’aujourd’hui.

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Lassaad Dridi quitte Stade Tunisien après deux semaines et provoque la colère de la direction

Le Stade Tunisien a confirmé le départ soudain de son entraîneur Lassaad Dridi, nommé à la fin du mois de novembre, mettant fin à une collaboration éclair à peine deux semaines après sa prise de fonction.

Le club de Bardo dénonce une rupture unilatérale de l’engagement contractuel, alors que le technicien est annoncé en partance pour le championnat algérien.

Un départ précipité vers le championnat algérien

Selon les explications fournies par le porte-parole du Stade Tunisien, Badreddine Nacef à l’agence TAP, la direction du club a commencé à recevoir, dès vendredi, des informations persistantes faisant état d’un accord imminent entre Lassaad Dridi et un club algérien. Ces rumeurs se sont intensifiées jusqu’à hier soir, poussant les responsables stadistes à contacter directement l’entraîneur.

Ce dernier a alors confirmé son intention de quitter le Stade Tunisien, exprimant son désir pressant de rejoindre le Club Sportif Constantinois, seulement quelques jours après avoir officiellement signé avec le club tunisois.

La direction dénonce un manquement grave

Dans sa mise au point, le Stade Tunisien qualifie la décision de Lassaad Dridi de « manquement flagrant à l’engagement contractuel et moral » envers le club. La direction fait part de son profond mécontentement face à un départ jugé brutal, intervenu sans respect des délais ni des obligations professionnelles.

Badreddine Nacef souligne que cette attitude a suscité une vive indignation au sein de la famille élargie du club.

Arrivé le 28 novembre pour succéder à Chokri Khatoui, Lassaad Dridi devait s’inscrire dans un projet visant à consolider les résultats du club en championnat. Son départ prématuré oblige désormais la direction à revoir ses plans à l’approche d’échéances importantes, notamment la phase retour de la Ligue 1.

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JCC 2025 – Soirée hommage à Claudia Cardinale : la Tunisie dans le cœur

Dans le cadre de la 36ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tient du 13 au 20 décembre 2025, une soirée particulièrement émouvante a été consacrée à la mémoire de Claudia Cardinale, « la plus belle Italienne de Tunis », disparue il y a quelques mois. Présentée par Tarek Ben Chaabane, cette soirée-hommage a réuni un très large public venu saluer une icône du cinéma mondial, profondément attachée à la Tunisie, son pays de naissance et de cœur.

La soirée s’est articulée en trois volets : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, le court métrage qui marqua la première apparition de Claudia Cardinale à l’écran ; Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de MaMahmoud Ben Mahmoud ; et enfin Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri, consacré à l’actrice. Une superbe affiche avait été conçue spécialement pour cette célébration, symbolisant la beauté, la mémoire et l’éternité d’une actrice légendaire.

JCC 2025
Claudia Cardinale

Tarek Ben Chaabane a ouvert la soirée en évoquant la singularité du parcours de Claudia Cardinale et le lien indéfectible qui l’unissait à la Tunisie. Lotfi Bahri a ensuite pris la parole pour partager un souvenir personnel : « J’ai fait la connaissance de Claudia Cardinale alors qu’elle tournait Jésus de Nazareth (1977) de Franco Zeffirelli à Monastir. Depuis, une longue amitié nous lie. J’ai voulu que mon film parle de sa relation avec la Tunisie et de l’amour profond qu’elle lui portait. » Il a également souligné qu’il fêtait ce soir-là ses cinquante ans de carrière, un anniversaire qu’il a tenu à dédier à tous ceux qui l’ont accompagné au fil des années.

JCC 2025 
Claudia Cardinale Lotfi Bahri
JCC 2025 – Tarek Ben Chaabane et Lotfi Bahri

Mahmoud Ben Mahmoud a, quant à lui, présenté son film de 1994, un documentaire essentiel consacré à la communauté italienne de Tunisie. « Cette communauté ne se trouvait nulle part, ni dans les livres d’histoire, ni dans nos archives. J’ai voulu sauver une mémoire qui allait s’effacer », a-t-il expliqué. « J’ai commencé par filmer des Italiens vivant du côté de Radès, des personnes âgées dont le témoignage était précieux et dont la mémoire aurait disparu avec leur disparition. » Il a raconté avoir contacté Claudia Cardinale à cette occasion : « Je suis allé en Italie, j’ai rencontré Bruno Cardinale et d’autres membres de sa famille. Claudia était alors en tournage à l’étranger, mais je l’ai revue à Paris. Elle devait figurer dans ce documentaire de 52 minutes. »

Ce film avait été projeté pour la première fois lors d’un hommage aux JCC de 1994, en présence de Claudia Cardinale et de sa famille. « Nous avions organisé la projection à la cathédrale de Carthage. C’était un moment fort. J’ai découvert à cette occasion que Claudia était ma voisine à l’Aéroport, dans la banlieue nord de Tunis. Nous partagions des souvenirs communs », a-t-il ajouté. Lors d’un témoignage, Claudia révéla d’ailleurs que c’est dans cette même cathédrale qu’elle avait fait sa communion !

Le documentaire, initialement prévu pour être diffusé sur RAI 3, fut finalement programmé en prime time sur RAI 1. Il demeure un travail de mémoire essentiel sur une communauté italienne de Tunis longtemps oubliée. « Heureusement que j’ai eu le temps de filmer ces anciens membres avant que leurs voix ne disparaissent », a confié Ben Mahmoud. Pour la soirée des JCC, seule la partie du documentaire consacrée à Claudia Cardinale a été présentée.

JCC 2025 Claudia Cardinale 
Mahmoud Ben Mahmoud
JCC 2025 – Mahmoud Ben Mahmoud

La salle, presque comble, témoignait de l’émotion et de l’attachement du public tunisien à celle qui n’a jamais renié ses origines. Le film de Lotfi Bahri sera d’ailleurs diffusé aujourd’hui en prime time sur la télévision nationale.

À travers les images et les témoignages projetés, transparaissait un amour profond et sincère : celui que Claudia Cardinale portait à la Tunisie, pays de sa famille depuis trois générations. Dans toutes ses déclarations, elle en parlait avec une tendresse infinie, évoquant ses souvenirs d’enfance, sa famille, ses racines et son attachement à cette terre. Née à La Goulette, à une époque où ce quartier incarnait la coexistence harmonieuse de plusieurs communautés et religions unies par leur amour du pays, elle a grandi dans cet esprit d’ouverture et de tolérance. À cette époque, personne ne demandait à l’autre sa religion ni ses croyances.

Claudia a vécu ses dix-huit premières années à Tunis. Elle parlait alors le sicilien, l’arabe et le français, mais ne parlait pas italien — un détail qu’elle rappelait souvent avec amusement, précisant d’ailleurs qu’elle avait eu, lors de son premier voyage à Venise, des difficultés de communication pour cette raison.

« Je suis née sous une bonne étoile », disait-elle, et elle avait bien raison. Vers l’âge de seize ou dix-sept ans, elle fut engagée pour un petit rôle dans Les Anneaux d’or, tourné à Mahdia. Le film remporta d’ailleurs le Youth Film Award du Meilleur court métrage pour la jeunesse au Festival de Berlin 1959. Bien que son apparition y soit brève, Claudia y bénéficie d’un gros plan sur son visage lumineux — peut-être ce sourire a-t-il convaincu Jacques Baratier et Omar Sharif d’aller l’attendre devant son lycée Paul Cambon à Tunis pour lui proposer un rôle dans Goha ? Peut-être bien !

Mais sa carrière prit véritablement son essor lorsqu’un hasard décisif changea sa vie : alors qu’elle aidait sa mère, membre d’une organisation caritative, lors d’une soirée de bienfaisance, Claudia fut poussée sur le podium et élue « la plus belle Italienne de Tunis ». Ce titre lui valut un voyage au Festival de Venise. Elle raconta plus tard qu’à Venise, elle se sentait un peu perdue, ne parlant pas encore italien, mais que ses racines tunisiennes lui avaient porté chance : elle portait alors des vêtements traditionnels tunisiens, comme un burnous, ce qui la distinguait des autres et attira l’attention des photographes. Cette visibilité lui permit d’apparaître dans plusieurs grands magazines, illustrés de magnifiques photos d’elle, qui contribuèrent à lancer son image et à attirer sur elle les regards du monde du cinéma.

Mineure à l’époque, elle avait besoin de l’autorisation de son père, qui, d’abord réticent, refusa de laisser partir sa fille seule à l’étranger. Finalement, il se rendit en Italie pour signer les contrats en son nom. C’est ainsi que débuta la carrière internationale de Claudia Cardinale.

Un autre témoignage émouvant fut celui de la grande Mouna Noureddine, qui, elle aussi, avait fait ses débuts dans Les Anneaux d’or puis dans Goha, mais dont la carrière n’avait pas pris la même dimension internationale. « Chacun son étoile ! », a-t-elle confié avec émotion et sourire.

Ce qui ressort avec force des deux documentaires projetés, c’est l’attachement viscéral de Claudia Cardinale à la Tunisie, un amour qu’elle tenait de ses parents et qu’elle a transmis à ses enfants. Elle leur parlait de ses origines, les emmenait souvent en Tunisie, leur faisait visiter différentes régions, en particulier Tozeur, qu’elle affectionnait pour le silence du désert et la sérénité des palmeraies. Elle disait aimer les palmiers parce qu’ils la rattachaient à son « chez elle ». Chez ses parents, même installés en Italie, la cuisine restait tunisienne : mloukhiya, couscous et autres plats traditionnels. Les racines de Claudia étaient profondément tunisiennes, et c’est en Tunisie qu’elle venait se ressourcer chaque fois qu’elle en ressentait le besoin.

Et le destin, une fois encore, a bouclé la boucle : ses tout premiers rôles furent dans des films tunisiens, et son dernier rôle l’aura également ramenée à sa patrie d’origine, dans L’Île du pardon (2022) de Ridha Behi — une conclusion symbolique pour celle qui fut toujours une femme du monde, mais avant tout, une fille de Tunis.

Neïla Driss



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Everyday Tunisians : Paysanne dans la ville tentaculaire

Paysanne, sur les marges de la ville, Zohra Abdelli prend chaque matin le chemin des champs.

Elle sème, cultive et moissonne, partage son temps entre les blettes, les radis et aussi la fameuse « gnaouia », ces gombos dont se délectent les gourmets.

Zohra Abdelli est une travailleuse agricole, généralement embauchée à la journée, contre un maigre salaire. Femme-courage, elle passe de longues journées sur les parcelles dont elle a la charge.

Appréciée de tous, Zohra Abdelli est à l’image de nombreuses Tunisiennes vivant à Bhar Lazreg, entre la ville tentaculaire et quelques oasis potagères.

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Aide humanitaire : Des responsables dont Sherifa Riahi comparaissent devant la justice

Accusés d’avoir facilité le séjour de migrants en situation irrégulière, des acteurs humanitaires et municipaux comparaissent devant la justice tunisienne.

La justice ouvre un procès très attendu visant d’anciens responsables de l’ONG Terre d’Asile et des élus municipaux de Sousse, poursuivis pour leur rôle dans l’aide humanitaire apportée à des migrants subsahariens. Au cœur de l’affaire, Sherifa Riahi, ex-directrice de Terre d’Asile Tunisie. La société civile et des ONG internationales réclament la libération des détenus.

Des acteurs humanitaires et municipaux devant la justice

Sherifa Riahi comparaît aux côtés de Yadh Bousselmi, directeur actuel de Terre d’Asile Tunisie, du directeur financier Mohamed Joo, ainsi que de l’ancien maire de Sousse Mohamed Ikbal Khaled et de son adjointe Imen Ouardani. Les faits reprochés s’inscrivent dans un partenariat conclu en 2022 entre la municipalité de Sousse et l’ONG.

Les prévenus sont poursuivis pour hébergement de personnes entrées illégalement sur le territoire, et pour facilitation de l’entrée, de la circulation ou du séjour irrégulier d’étrangers. Des accusations rejetées en bloc par la défense, qui affirme que les actions menées relevaient strictement de l’assistance humanitaire.

Pour Me Seiffallah Ben Meftah, avocat de Sherifa Riahi, « le dossier est vide sur le fond », a-t-il déclaré à rfi. Il affirme que «Terre d’Asile a déjà été blanchie dans cette affaire et juge incohérente la poursuite de ses salariés. Selon lui, l’issue judiciaire reste incertaine, même s’il se dit convaincu de l’innocence des accusés.

Un précédent récent alimente l’espoir des proches : deux cadres humanitaires travaillant sur la migration ont été libérés après deux ans de détention, décision perçue comme un signal positif.

Mobilisation de la société civile

Le procès intervient dans un contexte de mobilisation accrue de la société civile. Amnesty International qualifie la procédure de « procès fallacieux » et exige la libération de personnes détenues depuis un an et huit mois.

Selon l’ONG, les accusés sont poursuivis uniquement pour avoir fourni une aide et une protection vitales à des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants en situation de grande vulnérabilité.

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Affaire du syndicat judiciaire : Peine réduite pour Hattab Ben Othmane

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité de l’ancien secrétaire général du syndicat des agents et employés judiciaires, Hattab Ben Othmane, tout en révisant à la baisse la peine de prison prononcée en première instance.

La juridiction a également statué sur le sort de trois autres membres du syndicat poursuivis dans le même dossier. L’affaire porte sur des accusations à caractère financier et administratif liées à la gestion de la structure syndicale.

Peines réaménagées

Dans son arrêt, la Cour d’appel a maintenu la condamnation de Hattab Ben Othmane, greffier au Tribunal de première instance de Tunis, tout en procédant à une réduction de la peine privative de liberté, ramenée à dix ans et trois mois de prison, assortie de sanctions financières, rapporte Mosaique fm.

En décembre 2024, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis l’avait condamné à une peine de quatorze ans et trois mois de prison, ainsi qu’à des amendes financières de plus de 650.000 dinars.

La juridiction a également confirmé la condamnation de trois autres membres du syndicat. Pour l’un d’eux, la peine a été abaissée de cinq ans et trois mois à trois ans et trois mois d’emprisonnement. Un autre accusé a vu sa peine réduite à deux ans de prison, tandis qu’un quatrième prévenu a été condamné à trois ans et trois mois, conformément à la décision rendue en première instance.

Des poursuites liées à la gestion du syndicat

Les mis en cause ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont la spéculation immobilière, la collecte de fonds sans autorisation légale, ainsi que des faits de falsification de documents, de détention et d’usage de faux et d’autres infractions connexes.

Selon les éléments du dossier, ces faits seraient intervenus dans le cadre de la gestion administrative et financière du syndicat des agents et employés de la justice, période durant laquelle les prévenus occupaient des responsabilités syndicales.

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Inondations meurtrières au Maroc : Au moins 21 morts après des crues soudaines

Des inondations d’une rare violence ont frappé la ville côtière de Safi, au Maroc, à la suite de pluies torrentielles et concentrées en un laps de temps très court. Les crues soudaines ont surpris les habitants, provoquant un lourd bilan humain et d’importants dégâts matériels. Les autorités locales ont déclenché des opérations de secours d’urgence pour venir en aide aux sinistrés et sécuriser les zones touchées.

Des pluies diluviennes et une montée brutale des eaux

Selon les autorités locales, des précipitations exceptionnelles se sont abattues sur Safi en moins d’une heure, entraînant la montée soudaine des eaux dans plusieurs quartiers urbains. Des rues se sont transformées en torrents, emportant véhicules et piétons, tandis que des habitations et des commerces ont été envahis par les flots, notamment dans des zones densément peuplées proches des oueds.

Les services de protection civile font état d’au moins 21 décès, un bilan encore provisoire, ainsi que de dizaines de blessés pris en charge par les hôpitaux de la région. Des familles entières ont été surprises à leur domicile, certaines personnes ayant été piégées dans leurs véhicules ou dans des locaux en contrebas.

Mobilisation des secours et mesures d’urgence

Les équipes de la protection civile, appuyées par les forces de sécurité et les autorités municipales, ont été déployées toute la nuit pour rechercher d’éventuelles victimes, évacuer les habitants des zones à risque et rétablir la circulation sur les axes coupés. Plusieurs établissements scolaires et infrastructures publiques ont subi des dégâts, tandis que l’électricité et l’eau ont été temporairement interrompues dans certains quartiers.

Les autorités ont appelé les citoyens à la vigilance, les prévisions météorologiques faisant état d’un risque persistant de nouvelles précipitations dans la région.

Ces inondations surviennent dans un contexte marqué par des extrêmes climatiques de plus en plus fréquents au Maroc, alternant entre sécheresse prolongée et épisodes de pluies intenses.

Les spécialistes alertent sur la vulnérabilité accrue des zones urbaines face aux crues soudaines, appelant à un renforcement des dispositifs de prévention, d’aménagement et d’alerte précoce pour limiter l’impact de tels phénomènes à l’avenir.

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JCC 2025 – Une cérémonie d’ouverture sobre, tournée vers le cinéma et la Palestine

La 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui se déroule du 13 au 20 décembre 2025, a débuté hier soir au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture. Retransmise en direct sur la Télévision Tunisienne, la Radio Nationale Tunisienne et les différentes chaînes de la Radio Tunisienne, la cérémonie d’ouverture s’est distinguée par sa sobriété et son recentrage sur le cinéma. Aucun discours d’officiels n’a été prononcé, si ce n’est un mot de bienvenue du directeur général du festival, Tarak Ben Chaabane.

De nombreux invités ont d’ailleurs apprécié que la cérémonie n’ait pas duré longtemps et qu’elle ait échappé à la multitude de discours officiels habituels. Oui, c’est là un véritable atout : le cinéma devait être la seule vedette de la soirée. Par ailleurs, j’aurais personnellement aimé qu’en plus des deux chansons de Ziad Rahbani, il y ait eu une petite animation, une touche de fantaisie, comme cela avait été fait lors de la cérémonie d’ouverture des JCC 2021 — par exemple un sketch évoquant un film, ou une courte séquence humoristique. Cela aurait apporté une note de légèreté et de bonne humeur. En plus, il aurait été juste aussi d’ajouter une rubrique pour rendre hommage à tous les professionnels tunisiens du cinéma qui nous ont quittés cette année.

Une ouverture fluide et sans protocole

Confiée au maître de cérémonie Amine Ben Hamza, la soirée a été menée avec fluidité et retenue. Dès le début, le ton était donné : célébrer le cinéma, sans s’attarder sur les interventions protocolaires ou autres. Tarak Ben Chaabane n’est monté sur scène que vers le milieu de la cérémonie pour adresser un bref mot au public, fidèle à l’esprit des JCC, qui veulent remettre le film au centre de la scène.

La soirée a commencé par un hommage à Ziad Rahbani, compositeur et metteur en scène libanais disparu il y a quelques mois. Figure essentielle de la culture arabe, Ziad Rahbani laisse derrière lui une œuvre marquée par l’engagement et la modernité, que les JCC saluent à travers une programmation dédiée.

Juste après cet hommage, Amine Ben Hamza a présenté le film Palestine 36 d’Annemarie Jacir et annoncé la présence dans la salle de l’équipe, avant d’enchaîner avec la présentation des différents hommages et sections de cette 36ᵉ édition. Ce choix est rare, car lors des cérémonies inaugurales, on présente rarement le film dès le début de la soirée.

Les figures honorées de cette 36ᵉ édition

Amine Ben Hamza a annoncé les divers hommages qui viendront ponctuer la semaine. Fadhel Jaziri (1948-2025) est mis à l’honneur avec deux œuvres majeures : La Noce (1978), restauré et présenté pour la première fois en Tunisie, et Traversées (1982) de Mahmoud Ben Mahmoud, où il tient le rôle principal. Un hommage est aussi rendu à ce dernier, qui animera une master class sur son parcours et sa vision de cinéaste.

Une séquence vidéo a été consacrée à Claudia Cardinale. L’actrice sera célébrée lors d’une soirée spéciale le dimanche 14 décembre. Trois films accompagnent cet hommage : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de Mahmoud Ben Mahmoud, et Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri. Trois œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une histoire d’amour durable entre une femme et sa terre natale.

Abdelaziz Ben Mlouka a reçu le Tanit d’honneur pour l’ensemble de son œuvre. Le trophée lui a été remis par le réalisateur Mohamed Dammak, précédé d’une vidéo retraçant son impressionnant parcours de producteur. Les JCC lui consacrent également un hommage à travers la projection de plusieurs films qu’il a produits, dont la version restaurée de Star Wars : Épisode I.

JCC 2025 
Ouverture
Abdelaziz Ben Mlouka
JCC 2025 – Abdelaziz Ben Mlouka et son Tanit d’Or d’honneur

Présentation des diverses sections et des jurys

La cérémonie a aussi permis de dévoiler les grandes lignes de cette édition. Carthage Pro accueille cette année vingt projets, confirmant la vocation du festival à soutenir la création arabe et africaine.

Les sections compétitives ont ensuite été introduites : quarante-deux films représentant dix-neuf pays se disputeront les Tanit dans les trois compétitions officielles.

Les membres des divers jurys ont été présentés. Ceux de la compétition des longs métrages de fiction sont montés sur scène, présidée par la réalisatrice palestinienne Najwa Najjar. Diplômée en sciences politiques et en cinéma, Najwa Najjar a signé plusieurs documentaires et longs métrages (Pomegranates and Myrrh, Eyes of a Thief, Between Heaven and Earth). À ses côtés siègent Jean-Michel Frodon, Lotfi Achour, Kantarama Gahigiri et Lotfi Bouchouchi.

JCC 2025 
Ouverture
Jury compétition Longs métrages de fiction
JCC 2025 – Les membres du Jury compétition Longs métrages de fiction

La Tunisie mise en avant comme terre de tournage

Une vidéo consacrée aux tournages réalisés en Tunisie a ensuite été projetée, mêlant extraits de films et témoignages d’artistes, dont celui d’Antonio Banderas. Le montage mettait en valeur les paysages et les atouts du pays, avant de se conclure par une mention intrigante : l’existence d’un « guichet unique » pour le cinéma. Est-ce déjà une réalité ou simplement un vœu ? La question reste ouverte.

Un film d’ouverture porteur de résistance : Palestine 36

L’équipe du film est ensuite montée sur scène pour le présenter. La réalisatrice Annemarie Jacir a raconté les conditions extrêmement difficiles du tournage : « Nous avons construit un immense décor avec des techniciens palestiniens. La guerre a commencé et tout a été détruit. Nous avons tout reconstruit, non pas pour le cinéma, mais pour montrer que nous sommes debout, que nous aimons la vie et que nous ne nous laisserons pas abattre. » Elle a conclu en remerciant la Tunisie et les JCC pour leur accueil. Palestine 36 a été choisi par la Palestine pour la représenter aux Oscars.

Le film retrace le parcours de Yusuf, un jeune homme partagé entre son village et Jérusalem en 1936, au moment où la révolte contre le mandat britannique éclate. Il interroge la mémoire et la résistance à travers un récit à la fois historique et profondément humain. Son casting réunit, autour de Dhafer L’Abidine, Hiam Abbass, Kamel El Basha, Saleh Bakri, Yasmine Al-Massri, Jeremy Irons, Liam Cunningham et Billy Howle.

JCC 2025 
Ouverture Palestine 36
JCC 2025 – L’équipe du film d’ouverture « Palestine 36 »

Un public qui reste pour le film

Fait rare : à l’issue de la cérémonie, la majorité du public est restée pour assister à la projection du film d’ouverture. Habituellement, beaucoup quittent la salle avant le début de la projection. Cette fois, presque personne n’est parti. Pourquoi ? Était-ce l’envie de découvrir un film dont on a tant parlé ? Par solidarité avec la Palestine ? Ou simplement parce qu’il n’y avait pas de soirée after party ?

Les questions restent ouvertes. Mais ce moment inattendu — une salle pleine qui choisit de rester pour regarder un film — résume à lui seul l’esprit des JCC 2025 : un festival recentré sur le cinéma, sur la mémoire et sur la dignité.

Neïla Driss

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Tourisme : Afflux record de visiteurs algériens à Jendouba

Les trois postes frontaliers terrestres de la région de Jendouba – Melloula, Bebouch et Jelil – ont enregistré un afflux record de visiteurs algériens avant-hier vendredi. Plus de 13 000 visiteurs ont franchi ces postes en une seule journée, sur un total de 100 000 touristes algériens accueillis depuis le début du mois. Cela représente une hausse de plus de 95 % par rapport à la même période l’an dernier, rapporte l’agence TAP.

Depuis le début de l’année et jusqu’à samedi dernier, plus de 1,5 million de touristes algériens ont été recensés à ces postes frontaliers, et le total annuel pourrait atteindre 1,6 million, selon le délégué régional du tourisme, Issa Marouani.

Durant les dix premiers jours de ce mois, plus de 4 000 visiteurs ont séjourné dans différentes unités touristiques, cumulant plus de 7 500 nuits passées. Depuis le 1er janvier jusqu’au 10 décembre, le nombre total de touristes accueillis dans la région de Jendouba dépasse 231 000.

Attractivité de la région

Selon des témoins et des touristes algériens, cette augmentation s’explique par deux facteurs principaux. Le premier tient aux avantages accordés par l’Algérie à ses citoyens, notamment la possibilité de bénéficier d’une allocation voyage de 750 euros par an, à condition de ne pas retourner dans leur pays avant une semaine. Le second facteur concerne l’attractivité de la région touristique de Tabarka et Ain Draham, réputée pour ses richesses naturelles, environnementales, sanitaires et sportives.

L’offre d’hébergement dans la région devrait se renforcer l’année prochaine avec la finalisation de trois projets hôteliers – comprenant un hôtel cinq étoiles et deux résidences – qui offriront environ 8 000 lits supplémentaires. À cela s’ajoutera le développement futur de la zone touristique d’Oulad Hilal, qui remplacera le projet de la région d’Altal, suspendu pour des raisons administratives liées à l’acquisition foncière.

Selon les rapports officiels, les intentions d’investissement dans le secteur touristique à Tabarka dépassent 600 millions de dinars pour l’année prochaine, avec la création de trois hôtels cinq étoiles. Des investisseurs locaux et étrangers ont exprimé leur intérêt pour profiter du potentiel de la région et de ses nombreuses ressources naturelles et touristiques.

Lire aussi : Pourquoi des bus touristiques algériens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière tuniso-algérienne ?

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Accidents de la route en Tunisie : Les jeunes, les plus touchés

Une récente étude de l’Observatoire National de la Sécurité Routière révèle que les accidents de la route continuent de toucher majoritairement les jeunes en Tunisie. La tranche d’âge de 18 à 44 ans représente 51 % des victimes, mettant en évidence le lien entre comportements à risque et jeunesse.

L’étude, basée sur l’observation de plus de 43 000 voitures et 14 000 motos, montre que les 18-24 ans ne respectent pas toujours les limitations de vitesse et que 86,5 % d’entre eux utilisent leur téléphone portable en conduisant. Chaque année, cette tranche d’âge enregistre 500 décès, contre 180 pour les 45-59 ans et 255 pour les plus de 60 ans.

Parmi les conducteurs de voitures, 49 % ne portent pas la ceinture de sécurité, 40 % ne respectent pas les limitations de vitesse et 11 % utilisent leur téléphone au volant. Pour les motocyclistes, 87 % ne portent pas de casque, ce qui a entraîné 434 décès depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre.

Le casque, indispensable pour les motards

L’étude précise également que 375 victimes ont été tuées dans des accidents de véhicules, 257 piétons et 25 cyclistes. Elle souligne qu’il est possible de sauver la vie d’une personne sur quatre en respectant les mesures de protection de base.

Le port de la ceinture réduit le risque de décès de 50 % pour les sièges avant et de 75 % pour les sièges arrière, permettant ainsi de sauver entre 91 et 105 passagers chaque année. Le casque, indispensable pour les motards, réduit le risque de mortalité de 40 à 70 %, ce qui pourrait sauver entre 151 et 208 motards par an.

Cette étude rappelle l’importance des mesures de sécurité routière pour limiter le bilan humain et protéger les usagers, en particulier les jeunes, les plus exposés aux accidents.

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